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 You left me in the dark | N&L

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MessageSujet: You left me in the dark | N&L   You left me in the dark | N&L EmptyMer 23 Mai - 21:06


Je roulais méticuleusement mon joint, faisant rouler la feuille entre mes doigts. J’avais rapidement retrouvé le coup de main, un peu trop vite même. Savoir roulé c’était presque un art à mes yeux. Je léchais la partie adhésive rapidement et eût bientôt entre mes lèvres serrés un cône parfait. Je ne savais pas combien j’en avais fumé de la journée mais à vrai dire je m’en foutais. Cela faisait des semaines que je n’étais pas aller à l’université, comportement qui me ressemblait guère. Je restais cloîtré dans cet appartement et ne voulais plus en sortir. J’avais également laissé tomber le café, prétextant un retour en Louisiane pour quelques mois. Jim avait été assez gentil pour ne pas m’en vouloir et m’avait dit que ma place serait bien gardé jusqu’à mon retour. J’avais menti, je n’étais pas reparti, j’avais juste décidé de rester cloîtré dans mon appart jusqu’à ce que tout soit oublié, ou que mort s’ensuive peut être. J’allumais avec mon briquet le joint pendu à mes lèvres, et j’aspirais la fumée avec un bonheur indescriptible. Cannabis, je t’aime. Je me levais du canapé, le joint toujours dans la main et parcourait du regard mon appartement méconnaissable. Moi qui étais d’habitude organisée, je crois que la drogue finissait par m’enlever petit à petit la moindre caractéristique de ma personnalité. Je me dirigeais d’un pas lent vers la cuisine, pour manger un peu et passait, malheureusement pour moi, devant un miroir. Les cheveux relevés dans un chignon informe, les yeux rouges, habillés d’un pantalon de jogging et d’un débardeur. Je n’étais très certainement pas au mieux de ma forme. Mais pourquoi ça compterait ? A mes yeux, après 3 semaines cloitrés chez moi, plus rien ne comptait. Le seul but que j’avais à disparu quand Noam avait bien précisé qu’il n’avait plus besoin de moi. Notre dernière renconte avait provoqué un choc : les souvenirs de Gabriel étaient remontés et Noam n’était pas avec moi pour m’aider à les encaisser. Je savais que le mois que je lui avais laissé touchait à sa fin mais pour moi ça me semblait clair que je ne le verrais plus jamais. Après tout il m’avait adressé un : ne t’inquiète pas je vais bien te laisser tranquille. Et je connaissais assez Noam pour savoir qu’il était du genre têtu, autant que moi. J’avais été assez bornée pour le laisser partir avant d’avoir arrangé les choses, trop fière pour lui courir après et voilà où ça m’avait amené.

Moi qui pensais m’être débarrassée de cette addiction avec mon départ en Louisiane, j’étais de nouveau aussi addict qu’avant, voir même plus. Avant je fumais avec des potes, après l’accident je fumais avec Noam. Aujourd’hui et depuis bientôt un mois, je fumais seule parce que tout simplement j’avais personne avec qui le faire. Je fumais seule et j’enchaînais. Je sortais un classique paquet de pates de mon placard, tirant sur le joint, inhalant la fumée avant de la souffler de nouveau. Je mets l’eau à chauffer, avant de retourner me poser devant la télé, je me bidonne sans trop savoir pourquoi devant une émission et je sens que mes yeux se font lourds. Je pose ma tête sur l’accoudoir, m’allongeant sur le canapé, avant d’écraser le joint terminé dans le cendrier et de fermer les yeux.

Un camion, Gabriel, du sang, beaucoup trop, une sensation d’étouffement insupportable. Un bruit se manifeste, je me réveille en sursaut, angoissée, essoufflée, avant de littéralement fondre en larmes. Gabriel, putain,je sanglote sur le canapé, j’ai presque envie de crier mais je me retiens. A la place, j’envoie valdinguer un coussin à travers la pièce se rajoutant au bordel déjà présent. J’ai envie de me tuer, juste de le rejoindre enfin, de ne plus penser à ce qu’il s’est passé, plus penser à Noam, plus penser à rien. Le noir, le silence, voilà ce qui me tentait. Mais je n’ai pas le temps de me calmer que le bruit qui m’avait sorti de mon cauchemar se refait entendre. On frappe à la porte. J’ai envie de faire croire que je ne suis pas là, mais je suis persuadée que la personne m’a entendu pleurer. Tout bien réfléchi, raison de plus pour ne pas ouvrir la porte. Orgueil oblige. Les coups se font plus pressants, la personne ne semble pas vouloir abandonner, je soupire avant de me diriger vers la porte. Les yeux rougies par le joint et les pleurs, les joues encore striées de larmes, de toute façon qui que ce soit il repartirait bien vite. Vu l’état dans lequel j’étais je pourrais effrayer n’importe qui.
J’ouvre la porte et mon cœur s’arrête. Par réflexe je tente de la refermer mais il m’en empêche avec son pied. Reflexe idiot je sais, mais c’est tout ce que je voyais pour espérer me sortir de là. J’étais triste, droguée, fatiguée, bref ce n’était pas du tout le bon moment pour que Noam débarque me gueuler dessus. Le voir me donnait juste envie de me ruer sur un joint pour oublier sa présence. M’avouant vaincue je le laisse entrer. « J’imagine que même si je te dis de dégager tu le feras pas ? » S’en vraiment attendre de réponse, vu que je la connais déjà, je me dirige vers la cuisine où l’eau que j’avais fait chauffé avait bien évidemment débordé. « Mais c’est pas possible, putain. » J’envoie avec un coup de pied rageur le tabouret qui se couche par terre. Je soupire, éteint le feu sous la casserole avant d’attraper un torchon et d’éponger l’eau. Je m’en fiche que Noam me voit dans cet état, qu’il me voit si tendu, si perdue. Je me redressais et déposais le torchon dans l’évier, avant de plonger les pâtes dans l’eau bouillante. « Je croyais que tu devais me laisser tranquille ? T’as changé d’avis ? » Sourcils froncés, attelés à la préparation de mon déjeuner, je n’avais certainement pas dis ça de la façon la plus sympathique. A vrai dire si cela pouvait suffire à le faire fuir, j’en serais heureuse.
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MessageSujet: Re: You left me in the dark | N&L   You left me in the dark | N&L EmptyJeu 24 Mai - 13:14

You left me in the dark | N&L 439603KlausCaroline16

Il était encore tôt ce matin lorsque je finis par déposer mon dernier CV dans un magasin de musique du centre de Town Square. Cela faisait désormais plusieurs semaines que j’essayais de reprendre ma vie en main. Pour Lennon, mais aussi pour Gabriel et pour moi-même. Le soir de notre discussion j’étais rentré chez moi sur les nerfs, fatigué et désespéré de cette situation. Dans une envie de changement soudain, j’avais pris toutes les bouteilles d’alcool que contenait mon appartement et les avaient vidé une part une dans l’évier. Toutes excepter une. La bouteille que Gabriel m’avait offerte pour mes vingt-deux ans. Celle ci je ne peux me résoudre à la vider bêtement dans l’évier, mais je sais également que je serais incapable de la siffler d’un trait, juste pour me bourrer la gueule, alors je la conserve cachée dans un placard… Après l’alcool, je m’étais attaqué au reste de mon appartement. En une semaine, j’avais bazardé tout ce qui ne me servait plus. Les fringues troués et embué par des odeurs d’alcool, de joints et de cigarette. Les papiers et autres factures qui s’entassaient sur mon bureau, les photos de mes anciens « camarades », les lettres de mes parents et tout le reste. Un soir je pris mon courage à deux mains et décida de ranger hors de ma vue tout ce qui touchais Gabriel de près ou de loin. Il ne restait désormais que quelques souvenirs parsemer dans mon appartement. Juste pour rappeler que je ne l’oublie pas. Désormais mon appartement ressemblait enfin à quelque chose et je dois dire que je suis plutôt fier de moi sur ce coup-là. Même si je ne peux partager cela avec personne… La première semaine fut la plus compliquée. Ranger mon ancienne vie s’avéra d’un seul coup beaucoup plus difficile. La solitude de certains soirs amenait en moi de sombres pensées. Je m’étais promis de ne pas sortir dans un bar et au prix de multiples cauchemars je tins ma promesse.

Les semaines passèrent sans que je vois Lennon, désormais totalement sobre et ce de façon constante et régulière, je pu remarquer à quel point j’avais réellement besoin d’elle dans ma vie. A désormais vingt-cinq ans, j’ai pris conscience que je devais arrêter de me laisser bouffer par les cauchemars d’une vie passée. Qu’il fallait que je me remette sur pied et que je continue à tenir la promesse que j’avais faite à Gabriel. Il fallait que je m’occupe de sa sœur, que je la rende heureuse. A ce moment même, je donnerais n’importe quoi pour avoir un sourire de sa part. Pour l’entendre rire et la voir vivre. Enfin. Il était donc encore tôt ce matin-là lorsque je finis par déambuler dans les rues de la ville. Il s’avère que pour le moment ma recherche de travail ne progresse pas réellement. Comme je l’avais imaginé, personne ne voulait engager Noam Calloway. Trop de ragots sur mon dos, trop d’appréhension sur mon comportement et ma capacité à pouvoir faire quelque chose de ma vie. Malgré tout, je n’ai pas envie de laisser tomber. Pas cette fois. Mais ce sera tout de même tout pour aujourd’hui. L’espace d’un instant, je sors mon portable de ma poche et me rends compte que le mois est presque terminé. Ma vie allait plus ou moins mieux. Bon d’accord je n’ai pas de boulot et je ne sais même pas quoi faire à l’université, mais au moins j’ai tenté. L’envie de voir Lennon ce fait alors plus intense, presque viscérale. Sans réfléchir, je prends le chemin qui mène à son appartement priant pour qu’elle y soit.

Je frappe une fois sans résultat, puis deux, puis trois. J’étais prêt a abandonner lorsque je crois entendre un bruit de l’autre côté de la porte comme un objet que l’on balance dans la pièce. Cette fois c’est sûr, je sais qu’elle est là. Une nouvelle fois je cognai contre la porte, mais avec plus de force. Après quelques minutes, le battement finis par s’ouvrir et je découvre une Lennon aux yeux rougis, aux joues humides de larmes et à l’allure effroyable. Elle tente de refermer la porte et par instinct je la bloque avec mon pied. Petite douleur qui passe bien, mais on s’en fiche. « J’imagine que même si je te dis de dégager tu le feras pas ? » me lance-t-elle d’un seul coup en rentrant chez elle sans m’adresser le moins regard. Ok. La discussion risque d’être tendu voir même pire que ça. Mais je ne m’avoue pas vaincu pour autant. « Moi aussi je suis content de te voir. » murmurais-je tout en la suivant dans la cuisine. L’espace d’un instant, je jette un coup d’œil à son salon. L’endroit est dans un désordre total, des fins de joints traînent dans un cendrier, des vieilles photos sont étaler sur la commode, une odeur de cannabis flottent dans l’air. Un bruit sourd me fait sursauter. Je passe la tête par l’entrebâillement de la porte et aperçois le tabouret qui jonche le sol. Mais qu’est-ce qui lui prends bordel. Je la vois, s’énerver sur sa casserole et enfonce mes mains dans mes poches et la regarde en silence. A ce que je vois on avais gentiment et doucement inversé les rôles. Génial ! « Je croyais que tu devais me laisser tranquille ? T’as changé d’avis ? » Et aller BAM ! Prends-toi ça dans la gueule Noam. Non mais j’y crois pas. Elle voulait que je change plus que tout au monde et maintenant elle veut plus me voir. Mais où va le monde quoi ?

Un instant je la regarde et finis par me rapprocher d’elle. « Je suis pas venue ici pour m’engueuler avec toi d’accord ? Joue pas à ce petit jeu avec moi… » finis-je par lui dire tout en la fixant dans les yeux. Je connaissais que trop bien cette agressivité qui débordait de nouveau en elle. Et je n’aimais pas du tout ça. Je passe de nouveau dans le salon et attrape le cendrier ainsi que tout le shit qui traînait sur la table basse et viens y poser devant elle à la cuisine. « C’est quoi ce bordel ? » lui demandais-je alors tout en la regardant droit dans les yeux. « Tu t’es bien foutu de ma gueule Lennon ! Tu me demander de changer pendant que toi tu t’enferme ici pour te shooter tranquillement. » Je finis par jeter tout le contenu du cendrier et le reste à la poubelle. Je voudrais vraiment lui hurler dessus parce que j’ai l’impression d’avoir tout ses efforts pour rien du tout. Je finis par m’asseoir sur une chaise et la regarder dégoutée. « Et dire que j’ai fait tout ça pour rien… Le mois était finis Lennon… »


Dernière édition par B. Noam Calloway le Jeu 24 Mai - 17:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: You left me in the dark | N&L   You left me in the dark | N&L EmptyJeu 24 Mai - 15:25


« Je croyais que tu devais me laisser tranquille ? T’as changé d’avis ? » Je n’aurais certainement pas du réagir comme ça mais qu’importe. J’avais l’impression d’avoir été abandonnée pendant ce mois. Laissé seule, sans personne à qui parler. Ethan était parti à New York, Noam avait pris du temps pour lui et moi dans cette histoire, j’étais celle dont personne ne se souciait. « Je suis pas venue ici pour m’engueuler avec toi d’accord ? Joue pas à ce petit jeu avec moi… » Je fuis son regard qui se veut pourtant insistant, je sens la honte monter en moi et j’essaye de cacher ce sentiment derrière les reproches. « Fallait pas me laisser seule, je t’avais prévenue. » Oui je lui en voulais. Je lui en voulais parce qu’il m’avait fait miroiter l’espérance qu’un jour on formerait quelque chose, qu’on y arriverait ensemble. Et à la place, il m’avait laissée seule pendant un mois entier alors que tout ce que je voulais c’était l’aider. Repoussée encore et encore, notre dernière discussion m’avait achevée littéralement. Je ne m’étais jamais sentie aussi inutile, fragile et délaissée. J’avais toujours été effrayée par la solitude, car jamais auparavant je ne l’avais été. Avant il y avait toujours Gabriel, puis Noam, même en Louisiane je n’avais pas ressenti ça. Et maintenant aujourd’hui qu’étais-je devenue ? Seule avec mes souvenirs j’avais rapidement dérivé sans personne pour m’aider à les supporter. C’était essentiellement pour ça que je n’aimais pas la solitude, parce qu’être seule me rappelait Gabriel, être seule serait accepté qu’il ne serait plus jamais là, qu’il fallait que je me débrouille par moi-même. J’avais besoin des autres pour survivre. Seule je n’arrivais à rien.

Noam disparut dans le salon avant de revenir avec le cendrier et le reste de l’herbe que je n’avais pas encore fumé. « C’est quoi ce bordel ? »me dit-il en me regardant dans les yeux. « Ca ? C’est moi qui essaye de survivre après avoir été rejetée par la personne que j’aime. Mais tu t’en fous, n’est ce pas ? » Dis-je en soutenant son regard, je le défi, je lui en veux à un point qu’il n’imagine certainement pas. « Tu t’es bien foutu de ma gueule Lennon ! Tu me demander de changer pendant que toi tu t’enferme ici pour te shooter tranquillement. » Je le vois se diriger vers la poubelle, je tente de le retenir mais je vois déjà tout se déverser dans le sac. « Non ! Tu fais chié Noam ! » Je le pousse un peu, contrariée. Enfin je savais, que malgré tout ça ne m’empêcherait pas de fumer, j’étais prête à faire la poubelle si il le fallait. Pitoyable ? Totalement. « Ecoute, tu… tu m’as clairement fais comprendre que tu voulais plus de moi alors t’es mal placé pour me faire la moindre remarque. » Il s’assoit sur une chaise et me regarde, déçu, vexé à vrai dire je ne saisis pas trop ce qui passe dans son regard. « Et dire que j’ai fait tout ça pour rien… Le mois était finis Lennon… » Je m’assois sur une autre chaise, intéressée par ce qu’il avait fais. Avait-il vraiment fais les efforts qu’il m’avait promis ? Je haussais un sourcil, attendant la suite, et me sentais à la fois coupable de plonger quand lui se ressaisissait. Un peu perdue, j’hésite à parler. « Mais… comment je pouvais savoir que t’allais revenir ? Pour moi c’était fini. » Vu les derniers mots que nous avions échangés j’avais vraiment cru que nous deux c’était fini pour de bon. Pour moi, il était redevenu le Noam qui buvait, fumait et se moquait de toute, je pensais qu’il n’avait plus voulu changer qu’à partir de ce moment c’était chacun pour soi. Je m’étais trompée, je m’en voulais de ne pas avoir eu assez confiance en lui, pour croire qu’il ferait des efforts. A la place je m’étais enfermée dans une spirale infernale. Je me levais et reprenais le cendrier que je posais sur la table et pris une cigarette d’un paquet qui traînait sur le plan de cuisine. Ma tête me faisait souffrir, j’étais fatiguée de ces quiproquos, de notre incapacité à nous comprendre. J’allumais la cigarette, espérant que ça suffirait à calmer mon mal de crâne puis me levais pour surveiller les pâtes que je remuais, pensive. « Alors qu’est ce que t’as fais pendant un mois, à part m’avoir oubliée bien entendu. » La rancœur était toujours là, bien présente. Je m’en voulu sur le champs, et me tournais vers lui en lui adressant un sourire. «Désolé. Raconte-moi » J’étais réellement intéressée, je me rassis à ma place, tirant sur ma cigarette et attendant qu'il me raconte ce qu’il avait entrepris.
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MessageSujet: Re: You left me in the dark | N&L   You left me in the dark | N&L EmptyJeu 24 Mai - 17:15

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« Ca ? C’est moi qui essaye de survivre après avoir été rejetée par la personne que j’aime. Mais tu t’en fous, n’est ce pas ? » L’espace d’un instant, mon regard fait des allers-retours entre son visage tiré par la fatigue et les quelques substances qui traînent dans ce cendrier. Je m’en voulais de l’avoir laisser seule pendant un mois. Elle semblait totalement désemparée, paumée. Une Lennon que j’avais perdue l’habitude de voir et qui me faisait presque regretter tout mes efforts. Arrogante à souhait, elle faisait de moi le méchant dans cette histoire. « Le téléphone ça existe Lennon… » D’accord c’est pitoyable, mais c’est la seule que je trouve à dire sur le coup. J’avais été loin la dernière fois en lui affirmant que je n’avais pas besoin d’elle, mais elle m’avait poussé dans mes retranchements et ce n’est jamais la bonne chose à faire. Elle avait appuyé là où ça faisait mal. Insistant sur le sous entendu qu’elle ne pouvait pas avoir confiance en moi. Il en fallait peu pour me faire dire n’importe quoi. Mais pour l’instant, je me contentais de jeter le contenu de ce cendrier à la poubelle. Et je le sens me sauter dessus, tirant sur mon bras elle finis par me dire que je la faisais chier. Dans un mouvement brusque je remets la poubelle à sa place et plante mon regard dans le sien. « C’est fini les conneries maintenant ! » dis-je brusquement et lorsque nos regards ce croisent, je comprends qu’elle est bien plus paumée que ce que je pensais. Je la vois hésitée à aller fouiller la poubelle et d’instinct me poste devant elle. Avait beaucoup changé en un mois… « Ecoute, tu… tu m’as clairement fais comprendre que tu voulais plus de moi alors t’es mal placé pour me faire la moindre remarque. » me dit-elle alors. J’ai déjà envie de m’énerver, mais je sais que ce n’est vraiment pas la meilleure des idées. Ravalant ma rancœur, je fais de mon mieux pour paraître le plus calme possible alors qu’un l’intérieur je suis sûr le point d’exploser. « J’ai dit ça sous la colère, mais tu crois vraiment que je t’ai abandonné ? Je t’ai demandé un mois, tu me l’as donné, fin de l’histoire. Moi aussi je suis un homme de paroles, le mois ce termine demain et je suis devant toi aujourd’hui ! ».

La situation reste tendue même si le ton est légèrement plus bas désormais. Je finis par me laisser tomber sur une chaise, la dévisageant en silence. Elle semblait tellement faible et instable. Son jogging est deux fois trop grand pour elle et son débardeur trop petit laisse apparaître ses hanches saillantes. Depuis un mois je n’ai plus qu’une seule idée en tête lui faire plaisir. L’envie est quelque peu retombée malheureusement. « Mais… comment je pouvais savoir que t’allais revenir ? Pour moi c’était fini. » Me demande-t-elle tout en s’asseyant en face de moi. Je ne peux m’empêcher de lâcher un soupir. Rapidement je passe une main sur mon visage. « Parce que pour toi je reviendrais toujours, voilà pourquoi ! » lâchais-je alors tout en fixant le mur au-dessus de son épaule. Le manque de confiance qu’elle démontrait envers moi, n’aidait pas du tout. Comment une relation, quelle soit amicale, fraternel ou amoureuse pouvait fonctionner sans un minimum de confiance en l’autre ? J’ai soudainement l’impression que mon changement de mode de vie ne profitera à personne. Enfin si, à moi, mais ce n’est pas dans ce but là que j’avais entrepris les derniers changement dans ma vie. Elle finit par s’allumer une cigarette. En silence, je continue à l’observer. « Alors qu’est ce que t’as fais pendant un mois, à part m’avoir oubliée bien entendu. » J’ai du mal à digérer la remarque qui ce veux plus blessante que jamais. S’il y a une chose que j’ai bien compris pour le moment c’est qu’elle m’en veux à mort et qu’elle va tout faire pour que je me sente coupable de son état et que je sois considérer, encore une fois, comme le bad guy de l’histoire. Rien de bien nouveau au final. Mais avant de parler, j’attrape la cigarette qui pend à ces lèvres et l’écrase dans le cendrier. « Je pense que t’as assez fumé pour la journée » Nos regards ce croisent et je comprends qu’elle n’as qu’une envie : m’étrangler sur le champs. Mais je dois avouer que je m’en fiche totalement. Ce n’est pas Lennon qui me fait peur.

Finalement elle me demande de lui raconter ce qui c’était passer dans ma vie ce dernier mois. Je pose alors mes coudes sur la table et plonge mon regard dans le sien. « Tu m’as demandé de changer, c’est ce que j’essaye de faire depuis un mois. » Nerveusement je me mets à triturer un pan de la nappe avant de reprendre. « J’ai bazardé toues les bouteilles d’alcool qui traînait dans mon appartement, on va dire que j’ai fait le grand ménage. Je me suis renseigné pour l’université et j’ai du déposer une centaine de CV dans toutes la villes, mais apparemment un homme de vingt-cinq ans sans diplômes et avec un passé qui frôle l’insolence n’intéresse personne. » avouais-je tout en baissant le regardant. Pas évident de ce rendre compte qu’on est un bon à rien. Mais autant continuer les confidences. « J’ai pas toucher un verre ou un joint depuis notre dernière discussion, j’ai fréquenté aucuns bars, je suis resté chez moi. Pas de faux pas comme je te l’avais promis. » Désormais une seule chose m’importais, sa réaction…
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MessageSujet: Re: You left me in the dark | N&L   You left me in the dark | N&L EmptyJeu 24 Mai - 19:59


« J’ai dit ça sous la colère, mais tu crois vraiment que je t’ai abandonné ? Je t’ai demandé un mois, tu me l’as donné, fin de l’histoire. Moi aussi je suis un homme de paroles, le mois ce termine demain et je suis devant toi aujourd’hui ! ». Le problème dans tout ça c’est que je n’étais pas voyante et que j’avais tendance à prendre au mot chaque parole. Les mots qu’ils m’avaient adressés la dernière fois ne m’avaient pas semblé si idiots, j’avais presque trouvé cela normal, fondé. Après tout, qui étais-je pour réussir à le faire changer ? Rien. Je m’étais prise pour sa sauveuse, lui avait fait des reproches, avait voulu changer sa vie du tout au tout. Qu’il ne veuille plus me voir, qu’il me sorte de sa vie aurait pu être justifié. « Mais… comment je pouvais savoir que t’allais revenir ? Pour moi c’était fini. » Il soupire et ma gorge se serre. « Parce que pour toi je reviendrais toujours, voilà pourquoi ! » Je détaille son visage en silence, évidemment ce qu’il me dit me touche. Pourquoi avait-il fallu que je doute de lui ? Que je m’enferme dans ce cauchemar sans fin ? Noam m’avait toujours aidé et après des années à me soutenir, je n’avais pas réussi à avoir confiance en lui, pas réussi à croire qu’il reviendrait vers moi. Je manquais de confiance en l’amour qu’il m’accordait mais en moi aussi, je ne pensais pas être suffisamment belle, intelligente, ou autre pour lui, je craignais qu’il y ai d’autres filles du genre de Siloë qui viennent me l’arracher. Vraiment, la confiance n’était pas mon truc, ça ne l’avais jamais vraiment été d’ailleurs. Mais ce n’était pas faute d’essayer pourtant avec Noam. « Alors qu’est ce que t’as fais pendant un mois, à part m’avoir oubliée bien entendu. » Bien sûr que c’était immature, je le savais mais pourtant je n’avais pu m’en empêcher. Une Lennon blessée était une Lennon agressive, qu’on se le dise. Sans comprendre ce qu’il veut, Noam se lève et prend la cigarette qui trône à mes lèvres avant de l’écraser dans le cendrier. Je regarde ce qui reste de ma clope dans le cendrier, et lance un regard furibond à Noam. « Je pense que t’as assez fumé pour la journée » Ok j’ai compris t’as décidé de me faire chier jusqu’au bout. Je soupire mais ne dis rien, espérant que mon regard ait suffi à lui faire comprendre qu’il abusait.

Je finis par m’excuser de mon comportement dans un moment de lucidité. Il s’accoude sur la table et me regarde dans les yeux, j’ai peine à soutenir son regard. « Tu m’as demandé de changer, c’est ce que j’essaye de faire depuis un mois. » Honnêtement je m’en veux à mort. Je m’en veux parce que pendant qu’il se battait avec ses vieux démons, j’avais laissé les mien revenir en les accueillant presque à bras ouverts. Je vois qu’il est nerveux, et doucement pour le calmer je pose ma main sur la sienne pour l’empêcher de tripoter la nappe. « J’ai bazardé toues les bouteilles d’alcool qui traînait dans mon appartement, on va dire que j’ai fait le grand ménage. Je me suis renseigné pour l’université et j’ai dû déposer une centaine de CV dans toutes la villes, mais apparemment un homme de vingt-cinq ans sans diplômes et avec un passé qui frôle l’insolence n’intéresse personne. » Je suis déçue pour lui. Plus il parle et plus je sens les larmes me monter aux yeux. C’était le problème avec la drogue, c’est que si a un moment je pouvais me bidonner seule devant la télé, chez moi ça accentuait également l’anxiété et la panique. « J’ai pas toucher un verre ou un joint depuis notre dernière discussion, j’ai fréquenté aucuns bars, je suis resté chez moi. Pas de faux pas comme je te l’avais promis. » Allez vas-y Noam, fais-moi culpabiliser à mort je t’en prie. Néanmoins je souriais doucement, avant que les larmes finissent par sortir d’elle-même. Je m’en voulais tellement. C’était insupportable. « Je suis tellement désolé » Je fondais en larme avant de cacher mon visage dans mes mains. Je ne voulais pas qu’il me voit ainsi, si pitoyable. Ca ne m’étonnerait même pas qu’il m’avoue avoir changé d’avis, que finalement il ne m’aimait plus. Vu l’état pitoyable dans lequel j’étais c’était probable. Cette idée firent redoubler mes larmes, ma respiration s’accélérait, une crise de panique évidemment. J’en avais eu quelques-unes après l’accident. Cette sensation de manquer d’air, je la connaissais par cœur. C’est comme si mon corps avait gardé en mémoire la compression de la taule et qu’il me le ressortait quand j’étais au plus mal. Evidemment, avoir tant fumé avait du favoriser l’apparition de la crise. Rapidement je me levais et m’appuyai sur l’évier faisant dos à Noam. « T’approche pas. S’il te plait. » Des spasmes vinrent secouer mon corps et je me dirigeais vers le canapé avant de m’y affaler sentant que mes jambes ne tiendraient pas plus longtemps, je fermais les yeux tandis que ma cage thoracique continuait de s’agiter à un rythme affolant.

Quand je les rouvrais, Noam était à mes côtés, je n’osais pas le regarder me bornant à observer le plafond. Les larmes continuaient de rouler sur mes joues mais j’avais enfin retrouvé une respiration normale. Je préférais attendre encore un peu avant de me lever, pas encore certaine qu’elle puisse le supporter. Je finis par tourner la tête vers lui, la voix tremblante « Je suis désolée Noam... désolée d’être un déchet, désolée de te décevoir.» Je marquais une pause reposant mon regard sur le plafond. « Il semblerait que maintenant ça soit moi qui soit plus assez bien pour toi. » Je lui adressais un pauvre sourire, tellement désolée. Je passais une main sur mon front, puis me frottais les yeux avant d’essuyer les larmes sur mes joues. J’étais à bout de nerfs, littéralement. Mais je savais que je ne sortirais pas de cet enfer si Noam m’abandonnait maintenant. A vrai dire, si il m’abandonnait je serais capable de n’importe quoi.
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MessageSujet: Re: You left me in the dark | N&L   You left me in the dark | N&L EmptyVen 25 Mai - 12:14

You left me in the dark | N&L 439603KlausCaroline16

« J’ai pas toucher un verre ou un joint depuis notre dernière discussion, j’ai fréquenté aucuns bars, je suis resté chez moi. Pas de faux pas comme je te l’avais promis. » Et alors que je terminais ma phrase, je me rends compte que ses yeux brillent, empli de larmes. L’espace d’un instant, je me demande ce que j’ai bien pu faire de mal pour la mettre dans cet état. Puis je me souviens de la quantité de joints terminés que j’ai pu jeter dans les poubelles quelques minutes auparavant. Elle est complètement stone et dans ce genre de moment il est pratiquement impossible de contenir ses émotions aussi improbables soit-elles. Je m’attendais à la voir sourire ou même rire, mais pas pleurer. Je venais tout juste de lui dire que je faisais réellement de mon mieux pour changer comme je lui avais promis et voilà qu’elle fond en larmes. Dépasser par les évènements je ne sais même plus quoi faire. « Je suis tellement désolée. » finit-elle par me dire entre deux sanglots. D’un seul coup, j’ai l’impression de tomber de haut. Je ne sais pas pourquoi elle s’excuse, je ne comprends pas ses larmes et surtout, je ne supporte pas de la voir dans cet état. Rapidement elle enfoui son visage entre ses mains et c’est maladroitement que je pose une main sur son épaule. « Désolée pour quoi Lennon ? » lui demandais-je doucement en essayant de tout faire pour en pas mettre les pieds dans le plat. Et ce que je redoutais le plus finis par arriver. Prise de panique, sa respiration ce fit hachée et son corps frémissaient sous les sanglots. Ce n’est pas la première fois que je la vois dans cet état. Des crises de paniques j’avais dû en gérer plus d’une après l’accident, mais à l’époque j’étais stable et assez sûr de moi pour assurer le coup. Malgré tout, je retrouve vite mes vieux instincts. Mais avant que j’ai le temps d’agir elle ce lève subitement et s’éloigne de la table. Je me lève également avant qu’elle me coupe dans mes mouvements : « T’approche pas. S’il te plait. » Surpris par ces paroles, je reste debout près de la table comme un idiot. C’est bien la première fois qu’elle m’interdit de l’approcher et cela me déstabilise. Malgré tout, je ne peux m’empêcher de lui dire doucement : « Respire Lennon, je suis là, tout va bien. »

Je la regarde ce diriger vers le canapé, puis la vois s’affaler. Déstabiliser et paumé, je reste encore quelques secondes debout dans la cuisine. Je me rends compte que celui qui a le plus besoin d’aide entre nous deux, ce n’est pas moi, mais bel et bien elle. Certes, je me bats encore avec mes vieux démons, mais il semblerait que face à certaines choses, je suis quelque peu plus apte à prendre les choses en main et c’est ce qu’elle avait voulu me faire comprendre la dernière fois. En silence, je finis par aller m’asseoir à ses côtés, ne la touchant pas, attendant qu’elle ce calme. Sa respiration devient alors plus normale et elle finit par poser son regard sur moi. « Je suis désolée Noam... Désolée d’être un déchet, désolée de te décevoir.» D’un seul coup, j’ai l’impression d’avoir débarquer dans un autre monde. Bordel, mais qu’est-ce qui a bien pu ce passer dans sa tête pendant ce mois. Elle avait l’air totalement transformée. La Lennon sûr d’elle et envieuse d’un futur heureux avait laissé place à une jeune femme empli de doute qui d’un seul coup, préférais ce laisser aller plutôt que de ce battre encore un peu. J’ouvris la bouche pour parler, mais encore une fois, elle fut plus rapide que moi. « Il semblerait que maintenant ça soit toi qui soit plus assez bien pour moi. » Un léger silence s’immisce entre nous avant que j’éclate de rire. Ce n’est pas pour me moquer d’elle, plutôt un éclat nerveux. D’un regard je m’excuse, de toute façon je sais qu’elle a compris que c’était plus nerveux qu’autre chose. Je passe une main sur ma nuque et finis par poser mon regard sur elle. « Ok… Regarde-moi. Lennon, regarde-moi ! » finis-je par lui dire, je la vois lever les yeux au ciel avant de faire ce que je lui avais demandé. Doucement, je me rapproche un peu plus d’elle et attrape sa main dans la mienne. D’une simple pression, d’abord, je lui fais comprendre que je ne vais pas la laisser tomber, pas après tout ça.

Je me rapproche encore un peu plus d’elle, tout en gagnant du temps pour trouver mes mots. Je sais qu’elle va analyser tout ce que je vais dire et cette fois-ci, j’ai pas le droit de me planter. « Il va falloir qu’on abandonne ce défaitisme qui nous bouffe depuis trop longtemps. J’ai pas mal réfléchis pendant tout ce temps et… On ce mérite autant l’un que l’autre. Parce que ce qu’on a vécu tout les deux, personnes est capable de le comprendre. » finis-je par lui dire. C’est vrai que cela peut paraître un peu simpliste, mais qui mieux que moi pouvais comprendre pourquoi elle ce mettais à paniquer pour rien des fois, qui mieux qu’elle pouvait comprendre pourquoi je suis incapable de monter dans une voiture. On c’était retrouver dans notre malheur et maintenant il fallait qu’on s’en sorte tout les deux. Je finis par passer un bras autour de ses épaules et dépose un léger baiser sur son front. Les larmes continuent de couler sur son visage et je déteste ça. Doucement mais sûrement, j’essaye de reprendre confiance en moi. « Je dis pas que c’est facile, au contraire, mais je me dis qu’à deux on pourrait y arriver. » dis-je en haussant bêtement les épaules. Je n’arrive pas à dire réellement ce que je voudrais lui dire. J’ai l’impression de ne pas pouvoir la rassurer. Je sens sa tête ce poser sur mon épaules et comme pour la protéger je la serre un peu plus contre moi. « J’en connais un qui voudrais qu’on s’en sorte et en particulier toi ! Alors je sais pas comment t’as replongé, mais je te le dis c’est finis tout ça. Je crois que faut qu’on arrête de déconner, on a déjà assez foutu de truc en l’air comme ça. » Et subitement j’arrête de parler attendant une réaction de sa part, n’importe quoi, car je la trouve beaucoup trop silencieuse d’un seul coup.
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MessageSujet: Re: You left me in the dark | N&L   You left me in the dark | N&L EmptyDim 27 Mai - 17:47


Noam éclata de rire, à vrai dire je ne m’attendais pas à cette réaction de sa part, déstabilisée je détourne la tête et cache malgré tout un léger sourire. Car entendre Noam rire, c’était extraordinaire et je tentais de gravé ce son au plus profond de ma mémoire. En l’entendant ainsi, je me rendis compte que depuis la mort de Gabriel, je ne l’avais plus vraiment entendu rirei. C’était triste, et je me fis la silencieuse promesse de faire tout ce que je pourrais pour entendre ce rire de nouveau, quoiqu’il m’en coûte. Je prends une moue légèrement vexé, parce que même si l’entendre rire était réconfortant, qu’il le fasse à mes dépens me refroidissait quelque peu. Je le vois qui s’excuse du regard et je hausse les épaules, lui faisant comprendre que ce n’était pas grave. « Ok… Regarde-moi. Lennon, regarde-moi ! » Je rechigne un peu, honteuse de ma faiblesse mais finit par poser les yeux sur lui comme il me l’a demandé. Il s’approche de moi et je parcours de mes yeux ce visage dont je connais les traits presque par cœur. Si lors de mon retour, ses yeux gardaient des traces de fatigue, aujourd’hui Noam était plus reposée et donc plus beau que jamais. Oui, il avait changé en l’espace d’un mois, il tenait décidemment plus à moi que je n’osais l’espérer. Il prit ma main dans la sienne et la serra un peu, contact réconfortant qui me rappelait combien j’aimais sentir sa peau contre la mienne mais également à quel point j’avais besoin de lui. Besoin de le sentir à mes côtés, de pouvoir m’appuyer sur lui quand j’en éprouvais le besoin, comme à cet instant précis.

« Il va falloir qu’on abandonne ce défaitisme qui nous bouffe depuis trop longtemps. J’ai pas mal réfléchis pendant tout ce temps et… On ce mérite autant l’un que l’autre. Parce que ce qu’on a vécu tout les deux, personnes est capable de le comprendre. » Je le dévisageais sans vraiment comprendre, même après m’avoir vu droguée, désespérée, il voulait encore de moi et mieux encore : il me trouvait digne de lui. C’était peut-être ça finalement l’amour : rester avec l’autre même dans ses pires moments, l’aider à se relever, l’épauler. Noam avait raison, un lien nous unissait qu’on le veuille ou non, un lien s’était doucement tissé au fil des années pour finir par se renforcer lors de l’accident. Nous avions vécus en enfer tous les deux, nous nous en étions sortis, nous avions appris à nous comprendre sans avoir besoin de mots, à partager par de simples regards. Au fond de moi, j’aimais à penser que nous formions qu’un. Que l’un sans l’autre nous étions perdus et que réunis nous pouvions battre n’importe quoi. Je posais un regard sur le cendrier et pensais à tous les joints fumés. Oui, avec Noam j’étais capable d’arrêter ça. Son bras se pose sur mes épaules et il dépose un baiser sur le haut de mon crâne, tandis que les larmes continuent de déborder de mes yeux sans que je réussisse à les contrôler. « Je dis pas que c’est facile, au contraire, mais je me dis qu’à deux on pourrait y arriver. » Il avait raison, à deux, nous étions capables de n’importe quoi en tout cas, moi j’étais capable de n’importe quoi si il restait à mes côtés. Instinctivement, j’acquiesçai pour marquer mon accord et me laissait aller, la tête contre son épaule. Il me serra contre lui et j’eu envie de lui dire de me serre encore plus fort. Qu’il ne me lâche plus, voilà ce que j’attendais. « J’en connais un qui voudrais qu’on s’en sorte et en particulier toi ! Alors je sais pas comment t’as replongé, mais je te le dis c’est finis tout ça. Je crois que faut qu’on arrête de déconner, on a déjà assez foutu de truc en l’air comme ça. » Il avait raison, je pensais à Gabriel et à ce qu’il devait penser de moi à ce moment précis. J’eu l’impression de sentir un électrochoc et d’ouvrir les yeux de nouveau. Mon regard balaya doucement l’appartement et j’eu presque envie de me lever pour tout ranger de suite comme si cela allait suffire à arranger également ma vie. Mais je reste pourtant sur le canapé, trop bien calé entre les bras de Noam qui ne dit plus un mot. Je lève mon visage vers lui tandis qu’il me dévisage en silence attendant que je parle. « Je t’aime. » C’est les premiers mots qui vinrent à mes lèvres, mots qui avaient eu besoin de sortir à ce moment précis devant la volonté de Noam de m’aider. Contrairement à la dernière fois, je ne les regrettais pas et surtout ils ne m’effrayaient plus. « Je sais que tu as raison, j’espère juste être capable d’y arriver. » Rien que de penser à l’odeur de l’herbe déclenchait de violentes envies de retourner vers la cuisine et de sortir ce qui me faisait tant envie de la poubelle. Mais pour l’homme qui me faisait face, je réfrénais cette pulsion. J’imaginais ce que Gab devait bien penser, il devait me prendre pour une folle. Néanmoins j’aimais penser qu’au fond de lui il appréciait de voir les deux personnes qui comptaient le plus pour lui ensemble et, surtout, heureuses ou essayant de l’être pour l’instant. Pour mon frère, pour Noam, j’eu envie de me battre de nouveau, malgré la migraine qui me vrillait le crâne, malgré l’envie toujours plus forte de minute en minute. Cette envie, j’éprouvais le besoin de l’oublier, de la cacher sous une tonne d’occupations. Je me détachais des bras de Noam, me levais du canapé difficilement car mes jambes tremblaient encore quelque peu. Je commençais à ranger les livres qui trainaient par terre ainsi que le coussin que j’avais jeté un peu plus tôt. Bouger c’était devenu presque vitale pour ne pas me ruer vers la poubelle de la cuisine, pour montrer à Noam qu’avec lui je pouvais y arriver. Je me dirigeais vers les fenêtres de l’appartement et les ouvris, il fallait que j’arrive à oublier l’herbe du mieux que je pouvais. Et pourtant, je compris bien vite que l’odeur tentatrice si elle résidait dans tout l’appartement, avait également envahie la moindre fibre de mes vêtements. Je me tournais vers Noam et posait mon regard sur lui. « Il faut que je prenne une douche. » Je marquais une pause, hésitant quelques secondes avant de formuler ma requête. « Tu m’accompagnes ? » Je guettais quelques secondes sa réaction avant de me diriger vers la salle de bain, laissant derrière mon passage le long du couloir, jogging et débardeur, dévoilant à Noam mon corps petit à petit au fur et à mesure que je m'éloignais, espérant que ça suffirait à le convaincre. Le meilleur moyen d’oublier la drogue était certainement de céder à une autre et l'envie de sentir le corps de Noam contre le mien était certainement la plus puissante des dépendances à mes yeux. Je détachais mes cheveux, avant de me glisser sous la douche et de sentir l'eau ruisselé sur mon corps. Je regardais anxieuse la porte de la salle de bain mais celle ci semblait ne pas vouloir s'ouvrir. Peut être m'étais-je laissé aller à mes illusions. Peut être que finalement Noam n'avait plus envie de moi. Je soupirais avant de fermer les yeux, je me sentais honteuse de lui avoir fait cette proposition mais surtout honteuse parce que celle ci soit rejetée. Je passais mes mains sur mon visage, pour oublier ce sentiment et de profiter de la chaleur de l'eau sur ma peau. Peut être que Noam ne serait plus là quand je sortirais ou peut être que j'aurais à affronter son regard railleur, ou déçu. Je me mordis la lèvre inférieure avant de tourner la tête vers la porte de la salle de bain qui venait de s'ouvrir. Je me sentis soulagée d’apercevoir Noam, il enleva son tee shirt et le reste de ses vêtements, je le regardais avec envie. Une envie de loin plus forte que celle que me procurait l'herbe. Il finit par ouvrir la porte de la douche, et se glissa à mes côtés, une fois la porte fermée je l'attirais contre moi et l'embrassais langoureusement avant de poser ma main sur sa nuque et de la laisser glissée le long de son torse. Je me détachais de lui et le scrutais, devenue inquiète. «Pourquoi tu as mis autant de temps ? » je marqua une pause, baissant les yeux au sol. «J'ai... j'ai cru que tu ne viendrais pas, que tu n'avais peut être plus envie de moi.»
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MessageSujet: Re: You left me in the dark | N&L   You left me in the dark | N&L EmptyLun 28 Mai - 16:00

You left me in the dark | N&L 439603KlausCaroline16

« Je t’aime » Ces quelques mots sortent de sa bouche et je sens un frisson me parcourir. J’ai vraiment du mal à m’y faire. Je sais qu’elle est sincère. Cela ce voit dans son regard, mais je sais pas… J’ai toujours eu une sainte horreur de ces mots là. Peut être parce qu’on me les as pas assez dit quand j’étais gamin. Enfin j’en sais rien, mais j’aime pas ça. Je suis du genre à le dire une fois sincèrement et a ne plus jamais le répéter de ma vie. Bref. La réalité dans tout ça, c’est que ces quelques mots on simplement l’effet de me faire flipper. Je n’ai jamais été dans une relation sérieuse auparavant. J’ai toujours agis selon le même scénario : jouer à ce jeu subtil de la drague, attraper la fille, la mettre dans mon lit pour mieux la rejeter le lendemain. Oui, je me suis toujours satisfait de ça. Bon… Des fois, ce n’était pas rare que la même fille revienne une fois ou deux faires un tour dans mon lit, mais ce n’était jamais officiel. Il n’y avait pas de rencard, pas de romantisme et cela m’allais à merveille. Mais je sais parfaitement que je ne peux pas jouer à ce petit jeu avec Lennon. Ce serait lui faire du mal et la perdre à jamais. Plutôt crever que de me retrouver tout seul une nouvelle fois. Enfin. Mon regard ce plonge dans le sien et je me contente de sourire. Je me sens incapable de lui répondre. « Je sais que tu as raison, j’espère juste être capable d’y arriver. » Finit-elle par me dire achevant ce silence qui devenait dur à porter. Je me sens un peu bête de ne pas lui avoir répondu et je vois bien qu’elle aurait aimé que je dise quelque chose. Je me redresse rapidement et lui fait face. « Je sais que je suis pas un exemple et que mes vieux démons me lâcheront pas d’aussi tôt, mais regarde… T’as réussi à me convaincre, moi, Noam Calloway ! Si t’as réussi à faire ça, t’es capable de faire n’importe quoi. » lui dis-je en souriant.

Je l’observe s’agiter en silence. Les coudes posés sur mes genoux, je me tais et me contente de la regarder. Je sais qu’elle a besoin de ça. Besoin de bouger pour penser à autres choses. Après tout, je suis comme elle. Elle tourne sans cesse. Prends un objet, le repose sur un autre meuble. Attrape un livre pour finir par l’abandonner sur une étagère. Et comme un abrutit je me sens comme hypnotiser par elle. Je suis incapable de détacher mes yeux de son corps. Je me laisse subjuguer et jurais que j’ai gardé la bouche ouverte pendant quelques secondes. Eurk. Deviendrais-je un sentimental. Comment dire, pas vraiment ! Parce qu’une seule chose m’obsède l’esprit depuis tout à l’heure, le shit que j’ai jeté dans la poubelle tout à l’heure. Je revois cette magnifique barrette même pas entamée. Mais qu’est-ce qui m’as pris de jeter ça franchement. Accès de lucidité de mes deux, ouais ! Plus j’y pensais, plus j’avais l’impression de devenir dingue. Alors c’est à ça que va ce résumer ma vie désormais, voir de la drogue et me sentir comme paumé, incapable de penser a quoique ce soit d’autres ? Mon regard croise une nouvelle fois celui de Lennon et je me dis que pour elle, il faut que j’arrête de penser à ça. Je l’entends parler d’une douche, mais ne relève pas. Jusqu’à ce qu’elle s’adresse de nouveau à moi : « Tu m’accompagne ? »Je relève la tête et hausse les sourcils croyant à une mauvaise blague. Mais elle à l’air plus que sérieuse et ce dirige tranquillement vers la salle de bain tout en envoyant valser ces fringues sur le chemin. Okay. Reprends tes esprits mon petit, c’est pas le moment de flancher. Malgré tout, je ne peux m’empêcher de jeter un coup d’œil à la cuisine. Je me lève, tout de même, du canapé pour la voir disparaître complètement nue à l’angle du couloir. « J’arrive ! » criais-je à la volée, mais restant les mains enfoncées dans les poches de mon jean, planter au milieu du salon…

Aller Noam va-y, va la rejoindre bordel. Mec y a une femme nue qui t’attend sous la douche ! Mais je ne peux m’empêcher de penser à cette putain de drogue et finis par me diriger vers la cuisine. D’une main j’attrape le sac poubelle et finis par trouver ce que je cherchais. J’enroule le petit sac plastique contenant la drogue et le glisse dans la poche arrière de mon jean. Pour les regrets on verra plus tard. Maintenant, je n’ai plus qu’une idée en tête, la rejoindre. Sentir son corps contre le mien et lui montrer que moi aussi je l’aime. Mais en passant dans le couloir, mon regard croise celui de Gabriel. Une vieille photo qui traînait là. « Me regarde pas comme ça Gab ! » finis-je par murmurer, retournant le cadre et chassant mon meilleur ami de mes pensées tout en ouvrant la porte de la salle de bain. Il y règne déjà une chaleur étonnante, mais ce qui m’intéresse le plus, c’est Lennon occupée à prendre sa douche. Elle allait vite être occupée à autre chose. Rapidement j’enlève mon tee-shirt et le reste de mes fringues sans faire attention que le contenu de ma poche tombe sur le sol… En silence, je la rejoins et me laisse surprendre par son accueil. Très rapidement, mes mains trouvent le chemin de ces fesses tandis qu’elle m’embrasse avec envie. « Pourquoi tu as mis autant de temps ? » me demande-t-elle et en silence je regarde mon jean qui trône sur le sol, ma main glisse sur sa hanche et je colle mon front au sien. « Parce que je suis bête ! » répondis-je en sourire essayant de faire bonne figure.

« J'ai... j'ai cru que tu ne viendrais pas, que tu n'avais peut être plus envie de moi.» D’un seul coup, elle à l’air beaucoup moins sûre d’elle. Beaucoup plus fragile et faible. Et ça me fait craquer. Doucement je la plaque contre le mur et l’embrasse dans le cou avant de passer une main sur sa cuisse pour la plaquer encore un peu plus contre moi. Je l’embrasse fougueuse avant de venir lui murmurer doucement : « J’ai jamais autant eu envie de toi ! » Avant de l’embrasser de nouveau. Mes mains redessinent lentement les courbes de son corps. Je me sens brûler de l’intérieur et la sens frémir sous mes baisers. Je l’attrape et la soulève sentant ses jambes s’enrouler autour de mes hanches. Il n’en faudra pas plus pour que nos deux corps ne fassent plus qu’un. Un léger rythme cadence mes hanches tandis que je l’embrasse avec envie, me mordant les lèvres entre temps pour ne pas gémir trop tôt de plaisir. Mais il faut avouer que la douche, n’est pas le meilleur endroit pour s’amuser correctement. Disons que l’endroit est quelque peu restreint comparé à mon envie. « Suis-moi » lui murmurais-je à l’oreille tout en sortant de la douche. Rapidement j’attrape une serviette et l’enroule dedans avant de la diriger vers sa chambre. Tout en l’embrassant, je l’allonge sur son lit, tant pis si on est trempé, je m’en fiche totalement d’ailleurs. Doucement j’embrasse le creux de son cou, le creux de ses seins et descends doucement avant de sentir sa main me ramener vers sa bouche. « On en était où déjà ? » lui demandais-je en souriant comme un idiot. Et alors qu’elle prenait le dessus, la sonnerie d’un téléphone vint stopper nos ébats, il ne s’agissait pas du mien, mais bien du sien et je la vois chercher son pantalon du regard. « Oh laisse tomber, ça rappellera ! », mais j’avais à peine finis ma phrase qu’elle était déjà partie. Génial ! Elle devait peut être attendre un important coup de fil, je vois la porte de la salle de bain ce fermer et quelque peu désespérer me rallonge bêtement sur le lit, nu comme un ver. Au bout de deux minutes excéder d’attendre et n’attendant plus aucun bruit, je décide de me lever. J’attrape la serviette que nous avions laissé à l’abandonner et la noue autour de ma taille avant de frapper à la porte de la salle de bain. « Lennon ? » Pas de réponse. J’attends encore un peu et finis par ouvrir la porte. C’est là que je la trouve appuyée contre le lavabo, l’air dévasté, un sachet en plastique dans la main… Et merde…
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MessageSujet: Re: You left me in the dark | N&L   You left me in the dark | N&L EmptyLun 28 Mai - 19:50


« Pourquoi tu as mis autant de temps ? » J’ai peur je doute un peu mais la main de Noam glisse sur ma hanche, tandis que tout mon corps s’électrise à son contact. Il colle son front contre le mien et je lutte contre mon envie de posséder sa bouche de nouveau. « Parce que je suis bête ! » Sa réflexion me fait sourire même si elle ne chasse néanmoins pas le doute et la peur qui m’habite. Je n’aimais pas me sentir aussi fragile mais il semblerait que la drogue ne m’aidait pas à retrouver la Lennon d’autrefois. Je baisse la tête et regarde le sol, anxieuse. « J'ai... j'ai cru que tu ne viendrais pas, que tu n'avais peut être plus envie de moi.» Noam me pousse contre le mur froid de la salle de bain et mon corps frissonnent. Ses lèvres viennent rapidement sur mon cou et une autre vient se pose sur ma cuisse. Je me mords la lèvre inférieure en proie à un désir incontrôlable, pas besoin de drogue pour se sentir vivant, Noam me suffisait. Nos lèvres se rejoignent tandis que mes mains parcourent le bas de son dos et le creux de ses hanches. « J’ai jamais autant eu envie de toi ! » Un sourire réapparait sur mes lèvres tandis que je reprends confiance en moi. Plus fougueuse, plus réactive, je crible son cou sa machoire et son menton de baisers avant de reposer ma bouche sur la sienne. Du bout de la langue je caresse avide les lèvres de mon partenaire avant de l’embrasser de nouveau. Il m’attrape me soulève et mes jambes s’enroulent autour de son corps. Je passe le bout de mon doigt sur ses muscles contractés et ne peut retenir un léger gémissement quand Noam et moi nous rejoignions. Je resserre mes jambes autour de sa taille, renforçant notre étreinte, tandis que ses hanches impriment la cadence. Mes ongles s’impriment dans sa peau sous l’effet de l’envie, tandis que je veux le sentir le plus possible contre moi. Il finit par me reposer et m’indique de le suivre tandis qu’il sort de la douche. Malgré l’envie qui se fait de plus en plus pressante, il prend le temps d’attraper une serviette et de m’en couvrir, voyant mon corps réagir après avoir délaissé l’eau chaude. Nous nous dirigeons à pas rapide dans la chambre, et je finis par laisser tomber la serviette tandis que Noam se colle de nouveau à moi. Mon corps entier l’appelle à venir, il m’allonge sur le lit et je lui rends ses baisers, excitée et frustrée. Il prend position au dessus de moi, avant que ses lèvres parcourent ma jugulaire, le creux de ma poitrine avant de se diriger plus bas. Ma main droite se pose sur sa joue et je lui indique de remonter, impatiente de le sentir de nouveau. « On en était où déjà ? » J’éclate de rire, avant de le faire basculer pour me positionner au dessus de lui. Je passe une main dans ses cheveux avant de venir mordiller son cou. « Je crois que c’était le moment où tu me laissais prendre les choses en main. » A ce moment précis, j’eu envie de passer ma vie avec lui, ces moments étaient tellement agréables et simples. Pas de prise de tête, juste un amour que nous partagions, on riait, on souriait. Je pouvais aisément dire que j’étais heureuse. Mais une sonnerie me stoppa dans mes intentions, brisant le moment. Je reconnais ma sonnerie et cherche mon pantalon du regard, j’attendais un coup de téléphone important d’une amie qui devait m’obtenir un stage, dans le monde du journalisme comme j’en rêvais depuis longtemps. « Oh laisse tomber, ça rappellera ! » Je me lève prestement, en lançant un « Désolé, je reviens ! » avant d’attraper mon pantalon et de réussir enfin à décrocher. Je vais dans la salle de bain pour être plus au calme et éviter d’être perturbé par la vision de Noam nu sur mon lit. Je ne pouvais louper une occasion comme celle-ci, il comprendrait.

Jessica prit quelques minutes pour me présenter les différentes pistes. Je ne pouvais m’empêcher de sourire en pensant à ce que je pourrais découvrir si j’arrivais à décrocher un de ces jobs. Je glissais une de mes mèches de cheveux mouillés derrière mon oreille en faisant les cent pas dans la salle de bain, enjouée par ce que ma camarade me racontait. Quelque chose attira mon œil à côté du pantalon de Noam, je me baissais et le saisis. L’excitation disparue bien vite et mon visage retrouva son air contrarié. « Désolé Jess, je te rappelle toute à l’heure j’ai un problème avec mon lave vaiselle ! » Je raccroche, en espérant que cette dernière ne m’en voudrait pas. Je m’appuie contre le lavabo, dévastée par ma découverte. Le sachet que Noam avait jeté s’était retrouvé comme par magie dans sa poche à lui. Je pris une serviette et m’enroulait dedans, refusant de laisser l’occasion à Noam de profiter de moi et de mon corps plus longtemps. « Lennon ? » Sa voix résonne dans mon esprit comme si je refusais de l’entendre. Je ne répondais pas, je ne voulais pas qu’il entre. Et pourtant c’est exactement ce qu’il fit. Mon regard se pose sur lui et je vois sa bouche s’ouvrir doucement tandis qu’il comprend la situation. Je lui lance le sachet, qu’il attrape sans grand mal. « T’es qu’un hypocrite Noam, le plus grand que je connaisse. » Mon ton me semble si dur par rapport à nos échanges de toute à l’heure. « C’était quoi tes paroles de toute à l’heure ? Cette histoire de : il faut qu’on arrête de déconner. Je crois que dans ce « on » il n’y a pas que moi. Tu m’as fait sentir comme la pire des merdes alors qu’au fond t’es pas mieux. » Je soupirais et lui lançais ses affaires avant d’attraper mes vêtements et de me rhabiller. « Je sais que c’est dur, j’en doute pas une seconde. La différence c’est que je te fais passer avant la drogue. » J’avais finis par comprendre que c’est quelques minutes que j’avais passée seule dans la salle de bain avaient été utilisée pour récupérer ce qu’il avait jeté un peu plus tôt. Rhabillée, je m’appuyais de nouveau contre le lavabo, bras croisés, le détaillant d’un air dégouté. « A partir d’aujourd’hui on devait former enfin un « nous » et tu viens encore de me prouver que finalement on n’est pas prêt pour ça, enfin… que tu n’es pas prêt pour ça. » Je soupire, il fallait peut être que je me rende à l’évidence, Noam et moi ne formerions jamais un couple. Profondément blessée, je retrouve de nouveau cette force et cette arrogance qui m’avait quitté en l’espace d’un mois. Je ne tentais pas de la contrôler, au contraire j’avais besoin qu’elle explose pour pas m’effondrer sous la désillusion. « Gab avait raison sur toute la ligne, j’aurais du l’écouter. Faut se rendre à l’évidence, on ne sera jamais bien ensemble. Il est peut-être temps qu’on abandonne. »
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MessageSujet: Re: You left me in the dark | N&L   You left me in the dark | N&L EmptyMar 29 Mai - 17:43

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Il avait fallut d’une sonnerie de téléphone, pour qu’elle m’abandonne comme un idiot. Allongé sur son lit, j’attends patiemment qu’elle revienne. Mais d’un seul coup, le silence ce fait trop pesant dans l’appartement. Je ne l’attends plus faire les cents pas dans la salle de bain. Intrigué, je finis par me lever et entoure ma taille de la serviette que l’on avait abandonné sur le sol. Je passe une main dans mes cheveux trempés et frappe doucement à la porte de la salle de bain. « Lennon ? » demandais-je n’entendant aucune réponse. L’espace d’un instant, tout les mauvais scénarios me traversent l’esprit, tous sauf un bien entendu. Déterminé, je finis par ouvrir la porte. La première image que j’aperçois, me fait comprendre qu’encore une fois j’avais tout foutu en l’air. Elle avait à la main le sachet que j’étais allé récupérer dans la poubelle. Il fallut moins de deux secondes pour qu’elle me le jette à la figure. D’un geste vif je l’attrape et l’observe dans ma main pendant que la tempête ce lève. « T’es qu’un hypocrite Noam, le plus grand que je connaisse. » L’espace de quelques secondes, je lève les yeux sur son visage. Il ne m’en faut pas plus pour y voir toute la déception du monde. Je me sens mal. J’aimerais m’enterrer dans un trou de souris, mais je sais que je dois lui faire face. Malgré tout, je suis incapable de dire quoique ce soit. De toute façon, je pense qu’elle ne s’attend pas à ce que je lui dise quelque chose. « C’était quoi tes paroles de toute à l’heure ? Cette histoire de : il faut qu’on arrête de déconner. Je crois que dans ce « on » il n’y a pas que moi. Tu m’as fait sentir comme la pire des merdes alors qu’au fond t’es pas mieux. » Une nouvelle fois, je passe une main sur ma nuque et n’ose lever la tête pour croiser son regard. Je suis incapable de me justifier, incapable de dire quelque chose. Elle ramasse ses vêtements et me jette les miens à la figure. J’essaye de les attraper à la volée, mais finis par les laisser tomber. Tout s’accélère dans ma tête. Je me rends compte que si je ne fais pas quelque chose maintenant, je vais la perdre pour toujours. Et cette idée, ne m’avais jamais autant effrayé.

« Je sais que c’est dur, j’en doute pas une seconde. La différence c’est que je te fais passer avant la drogue. » Ces quelques mots me font l’effet d’une violente claque. J’ai l’impression de suffoquer. Je me sens de plus en plus mal et pourtant j’essaye de ne rien montrer. Toujours ce cacher, constamment ! Remettre le masque. Retrouver l’arrogance, cacher les failles, faire semblant, faire celui qui n’as pas d’émotion, que rien n’atteint, que rien ne blesse. Je relève la tête et décide de me défendre, ou tout du moins de dire quelque chose. « Ose me regarder dans les yeux et me dire que t’y as pas pensé avant moi ! » lançais-je alors. Je vois bien que ce que je viens de lui dire, la perturbe, la déstabilise. Je ne sais pas si j’en entièrement raison, mais au fond je sais qu’elle y a aussi pensé, peut être pas autant que moi, mais que l’idée lui a traversé l’esprit. Je soupire. En moins de cinq minutes, notre relation avait de nouveau changé. De deux amants nous sommes passé a deux étranger qui ce dispute encore et toujours pour un sujet révolu qui hante nos vies. Son regard m’effraye presque. On dirait qu’elle va me cracher à la gueule, ce jeté sur moi pour mieux me frapper. La colère monte des deux côtés. Tout cela va encore une fois mal finir. Rapidement j’enfile mon jean et attend la nouvelle attaque qui arrive déjà. « A partir d’aujourd’hui on devait former enfin un « nous » et tu viens encore de me prouver que finalement on n’est pas prêt pour ça, enfin… que tu n’es pas prêt pour ça. » Irresponsable, comme toujours. Instable, sans doute immature. Je sais qu’elle a raison et c’est ce qui m’énerve sans doute le plus. Et pourtant, je ne veux pas m’avouer vaincu ou quoique ce soit d’autre d’ailleurs. « J’ai jamais dit que j’étais prêt pour ça non plus… » avouais-je alors haussant bêtement les épaules. Mais la tension allait encore monter d’un cran.

« Gab avait raison sur toute la ligne, j’aurais du l’écouter. Faut se rendre à l’évidence, on ne sera jamais bien ensemble. Il est peut-être temps qu’on abandonne. » Et ce fut comme le coup de grâce. Elle était remonté, elle me regardait avec dégoût et cette évocation de Gabriel, me met hors de moi, pourtant je fais tout pour rester calme. « Pour une fois, laisse ton frère en dehors de ça ! » lançais-je la voix tremblante, les bras les longs du corps, les poings serrés au point d’en avoir les jointures blanches. J’ai l’impression d’avoir essayé, d’avoir trimé pendant un mois et tout ça pour absolument rien. Je sais que c’est de ma faute, mais je sais pas, elle m’énerve ! Et elle finit par quitter la pièce me jetant un dernier regard qui en dit long sur ce qu’elle pense de moi. Je l’entends retournée la moitié du salon tandis que je m’appuie sur le lavabo. Les deux mains autour poser sur le meuble, j’observe avec dégoût le reflet que me projette le miroir et finis par me parler à moi-même. « T’es vraiment qu’un abrutit Calloway, tu le sais ça ! » et sans réfléchir j’envoi mon poing volé dans le petit miroir qui ce trouve devant moi. Il n’en faut pas plus pour que la vitre ce brise. Je me mords les lèvres pour retenir un cri de douleur alors qu’un bout de verre c’était enfoncé dans ma peau. Aller savoir pourquoi, cet excès de violence m’avais permis de calmer. L’espace d’un instant, je me rends compte que je suis vraiment impulsif et que cela ne m’aidera jamais dans la vie. Enfin. Le bruit que j’avais fait avait bien entendu alarmée Lennon, qui ce trouvais désormais dans l’encadrement de la porte. Sans la regarder j’attrape de nouveau le sac plastique et fait tomber son contenu dans le creux de ma main. Je fouille mes poches et en sors un briquet. Et sans réfléchir plus longtemps, j’émiette la barrette entière dans ma main. Certes, j’avais envie de me fumer tout ça. J’avais de planer ici, mais mon envie d’être avec Lennon était beaucoup plus présente, beaucoup plus importante que cette herbe. Une fois entière émietté, j’allume le robinet d’eau et passe ma main en dessous. Les yeux vides de tout sens, je regarde la drogue, l’eau et le sang qui s’échappe de ma main. D’un seul coup, je me sens faible et abasourdi. Je me laisse glisser sur le sol, ramenant mes genoux vers ma poitrine. Ma main me fait un mal de chien, mais je ne bouge pas et me contente de lever le regard vers elle. « Je m’enfuirais pas cette fois Lennon, je t’ai laissé une fois et voilà le résultat… Je sais. Je suis pas stable, je suis impulsif, égoïste, arrogant et hypocrite par dessus le marché, mais tu vois… Je t’ai vu sourire tout à l’heure, et je donnerais n’importe quoi pour arriver à voir ça encore et encore. » C’est stupide, mais je sens les larmes me monter aux yeux et baisse rapidement le regard. « Je suis désolée Lennon. »
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MessageSujet: Re: You left me in the dark | N&L   You left me in the dark | N&L EmptyMar 29 Mai - 21:59


« Ose me regarder dans les yeux et me dire que t’y as pas pensé avant moi ! » Evidemment que j’y avais pensé, j’avais faillis frapper Noam pour accéder à cette poubelle. Mais je ne l’avais pas fait, j’avais refoulé mes pulsions. Certes j’avais râlé mais ce n’était rien par rapport à ce que j’aurais pu faire si l’envie avait été à son paroxysme. « Evidemment que j’y ai pensé. Mais contrairement à toi, je ne l’ai pas fait. » Hurlais-je, dépassée. Au lieu d’avouer sa faute Noam s’amusait à me faire la morale, la drogue qui restait dans mon système ne m’aidait malheureusement pas à garder mon calme. J’avais presque envie de lui sauter à la gorge, c’est dingue comment je passais d’un extrême à l’autre, c’était même effrayant. Quelques instants plus tôt nous étions heureux et amoureux et nous voilà maintenant dépassés par les évènements. « A partir d’aujourd’hui on devait former enfin un « nous » et tu viens encore de me prouver que finalement on n’est pas prêt pour ça, enfin… que tu n’es pas prêt pour ça. » Honnêtement il y a encore quelques minutes, j’aurais eu foi en nous deux, je nous pensais prêt à faire le grand saut. Après toutes les paroles que Noam m’avait dites, j’avais espérée comme une dingue sans vraiment m’en rendre compte. « J’ai jamais dit que j’étais prêt pour ça non plus… » Claque violente. Douleur affreuse dans l’estomac, ma bouche reste en suspens sans que je puisse riposter. Ok Lennon tu t’étais fait des idées. Non il ne voulait pas de toi, tu lui as suffisamment montré ta faiblesse, tu l’as laissé te marcher dessus, tu lui as offert ton cœur juste pour qu’il puisse le piétiner. Intelligent. Je me mords la lèvre, fronce les sourcils tandis que je sens mon cœur battre à toute allure face à la rage qui m’habite à présent. Je crois que Noam ne devait pas vraiment se rendre compte de ce que c’est mots avaient déclenchés en moi. Un raz de marée de fureur, une tornade de tristesse. Une douleur bien trop grande pour la supporter.

Ma plus sombre personnalité semblait revenir plus forte que jamais. La sûre d’elle et arrogante Lennon, était de retour. Un sourire se forma sur son visage, sourire qui cachait et contrôlait si bien les larmes qui semblaient vouloir sortir à tout moment mais que je refusais d’afficher. « Gab avait raison sur toute la ligne, j’aurais du l’écouter. Faut se rendre à l’évidence, on ne sera jamais bien ensemble. Il est peut-être temps qu’on abandonne. » Je savais que je jouais fort, je savais que je lui faisais du mal et au fond j’en étais arrivé à un point où je m’en foutais. Je ne pouvais lui faire autant de mal qu’il m’en avait fait. « Pour une fois, laisse ton frère en dehors de ça ! » Non je ne pouvais le laisser en dehors de ça, parce que Gabriel avait toujours eu raison et j’avais été assez bête pour ne pas l’écouter. Petite sœur idiote qui pensait changer le fabuleux Noam. Gabriel le connaissait mieux que personne si il n’avait pas voulu que je m’approche de lui ce n’était certainement pas pour rien. Bordel de merde. Excédée, je jette un regard furibond à Noam avant de sortir de la pièce en le bousculant au passage. J’en pouvais plus, j’étouffais. Je voulais qu’il me laisse tranquille, qu’il sorte de ma vie pour de bon. J’arrivais dans le salon et renversait d’un revers rageur de la main les livres que je venais de ranger avant de m’assoir sur le canapé tête dans les mains. Le souffle haletant, les dents serrées sous l’effet de la colère. Un bruit de glace brisée me fait relever la tête. Je soupire avant de me relever et de me diriger vers la salle de bain. Noam était aussi fou et violent que moi, je le regardais sans pour autant entrer dans la pièce. Sourcils toujours froncés, lèvres et poings serrés, je n’ose pas rentrer aux premiers abords. Je le regarde silencieusement observant le sang coulé de sa main. L’idiot. Noam prend le sac plastique et fais tomber la drogue dans sa main, je détourne le regard car je crains qu’il en fume devant moi par simple provocation mais ce n’est pas ce qu’il compte faire. Je le vois passer la drogue sous l’eau et celle-ci disparait dans le siphon de l’évier dans un mélange de sang et de débris de miroir. Noam se laisse glisser sur le sol, ramenant ses genoux contre sa poitrine. « Je m’enfuirais pas cette fois Lennon, je t’ai laissé une fois et voilà le résultat… Je sais. Je suis pas stable, je suis impulsif, égoïste, arrogant et hypocrite par dessus le marché, mais tu vois… Je t’ai vu sourire tout à l’heure, et je donnerais n’importe quoi pour arriver à voir ça encore et encore. » Touché, comment arrivait-il à toujours trouver les mots pour faire disparaître mon envie de le voir sortir de ma vie ? Il semblait si faible comme ça et je n’avais pas la force de lutter. Mais j’essayais quand même. Je le détaillais durement du regard, tentant de ne pas montrer qu’il arrivait à retourner la situation et à diminuer ma colère. « Je suis désolée Lennon. » Je soupirais avant de chercher dans les placards une pince à épiler, du désinfectant et un bandage. Je m’accroupissais à ses côtés et tendais la main vers lui pour qu’il me montre sa blessure. Je le vis hésiter et je levais les yeux au ciel. « Fais pas ton gamin Noam. », il finit par me montrer et méticuleusement j’enlevais les débris de miroir coincés dans sa peau. Réfléchissant en même temps à ce que je pouvais lui dire, je fronçais les sourcils à la fois pour me concentrer sur ce que je faisais et pour montrer que rien n’était arrangé pour autant. « C’est bien beau d’être désolé mais ça changera rien. Tu m’as très bien fait comprendre qu’on serait jamais un couple. Le message est passé. Je te promets d’oublier mes sentiments à ton égard et tout ce qu’on a partagé. » J’avais décidée d’arrêter de m’accrocher à lui, il valait mieux pour moi et pour mon mental éclaircir cette situation infernale et d’abandonner peut être pour toujours cette histoire de « nous ». « On peut être amis si c’est ce que tu souhaites, pas besoin que l’un abandonne l’autre. Tu pourras même venir tirer ton coup quand tu le veux, sans avoir à parler de sentiments. » Je jette à la poubelle les débris retirés de la main de Noam et commence à désinfecter sa plaie, je le vois grimacer un peu et je lève mon visage vers lui avant de continuer. « J’oublierais que tu m’as dit je t’aime et tu n’auras qu’à faire de même. » Je finis par poser le bandage autour de sa main, essayant d’ignorer encore une fois la chaleur de sa peau contre la mienne. Je me lève et le contemple en silence, essayant de cacher au mieux les sentiments qui me bousculent. « Tout sera enfin simple, tu finiras par me revoir sourire, et je t’entendrais rire de nouveau. Fin de l’histoire. » J’évite de croiser son regard de peur qu’il voit le doute qui habite dans mes prunelles, j’avais beau avoir essayer de montrer que j’avais confiance en moi sur ce coup là, au fond c’était loin d’être le cas.
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MessageSujet: Re: You left me in the dark | N&L   You left me in the dark | N&L EmptyJeu 31 Mai - 22:08

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« Je suis désolé Lennon. » Je sais que c’est trop facile. Trop rapide. Qu’elle en a trop entendu des excuses. Parce que je sais faire que ça. Faire des conneries pour finir par regretter et bien entendu par m’excuser. Cercle vicieux qui ne s’arrête jamais. Engrenage qui vous rends fou ou vous brise pour toujours. C’est au choix. Pile ou face. Assis par terre, la main en sang, je lève les yeux vers elle. Elle soupire et je me demande si je ferais pas mieux de quitter cet appartement. L’espace d’un instant, l’idée de quitter la ville me passe par la tête, mais lorsque je la vois s’asseoir à côté de moi, je sais que je ne pourrais jamais lui faire un coup comme ça, même si elle décide de me faire sortir de sa vie pour toujours. Elle attrape quelques trucs dans le placard derrière moi et m’attrape la main. Je retiens une grimace de douleur. Il faut avouer que je ne me suis pas raté. Quel abrutit aussi de frapper dans un miroir. « Fait pas ton gamin Noam. » me dit-elle alors. Un vieux sourire viens s’afficher sur mon visage, genre même pas mal alors qu’en réalité, elle n’y va pas de main morte et j’ai presque l’impression qu’elle le fait exprès. On dirait un gamin. Encore et toujours. Le contact de ma peau sur la sienne à un goût différent désormais. Le moment de charme et de complicité est rompu. Par ma faute. Une nouvelle fois, je baisse la tête. « C’est bien beau d’être désolé mais ça changera rien. Tu m’as très bien fait comprendre qu’on serait jamais un couple. Le message est passé. Je te promets d’oublier mes sentiments à ton égard et tout ce qu’on a partagé. » Et tout ce qu’on a partagé. Ces derniers mots résonnent dans ma tête. Et d’un seul coup, tous les moments que l’on a passés ensemble me revienne en tête. Au départ, elle n’était que la petite de sœur de mon meilleur ami, puis elle est devenue la petite sœur qui me fait craquer et du jour au lendemain elle est devenue Lennon. La première femme que je cherche à protéger plus que tout, la première à qui j’ai dit « je t’aime ». Elle est devenue trop importante. Elle a changé mon monde et ma vision des choses. « Je t’ai pas dit ça Lennon… », mais je n’ai même pas le temps de finir ma phrase qu’elle enchaîne.

« On peut être amis si c’est ce que tu souhaites, pas besoin que l’un abandonne l’autre. Tu pourras même venir tirer ton coup quand tu le veux, sans avoir à parler de sentiments. » Woh stop ! Venir tirer mon coup ? Mais elle va pas bien ou quoi ? Okay ça aurait été une autre fille, j’aurais sauté sur l’occasion, mais venant d’elle cela me paraît totalement insensé. Comme si je pouvais me permettre de venir chez elle, la sauter et repartir. « Bah oui Lennon, baisons, trinquons, allons nous promener, donnons nous la main et laisse moi te courir après, mais surtout restons amis ! » lui dis-je tout en levant les yeux au ciel, mais en redevenant ce personnage tellement sûr de lui et arrogant. On ce cache. Tout les deux. La douleur qui émane de ma main, me ramène brutalement sur terre. Comme un idiot je ferme le poing et grimace une nouvelle fois. Un instant, mon regard ce perds dans ses yeux clairs. « J’oublierais que tu m’as dit je t’aime et tu n’auras qu’à faire de même. » et elle me sourit. Bam prends toi ça dans la gueule Noam. Mais garde-le ton petit sourire de merde, j’en veux pas. C’est tout ce que tu sais donner toi… Des petits sourires pour embrouiller les gens… Garde-le va. Tu finiras toute seule dans ton donjon avec ta vision parfaite du couple et ce sera bien fait pour ta gueule. Moi, je sens que je fatigue là. Le ver de terre amoureux d’une étoile, ça va un moment… « Comme si on pouvais oublier ça » murmurais-je bêtement avant de la regarder ce lever. Je suis incapable de dire ce qui ce passe en moi. Je me sens faible, triste, en colère, fiévreux, malheureux, mais amoureux… Rien de tout ça n’est vraiment bon. Parce que tout ça me fait bien flipper.

« Tout sera enfin simple, tu finiras par me revoir sourire, et je t’entendrais rire de nouveau. Fin de l’histoire. » Fin de l’histoire. Désillusions total. Fin du rêve. Pas de happy end. Va te faire foutre. Au suivant. Aller casse toi. Et vite. Je me lève difficilement et ramasse les bris de glace en silence. « Désolé pour ça, je t’en rachèterais un ! » lui dis-je tout en lui montrant le reste du miroir. Je sais, cela n’as rien à voir avec le sujet initial, mais je suis tellement sur le cul que je ne sais même plus quoi dire. Et sans rien dire je passe à côté d’elle et récupère mon tee-shirt qui traînait désormais dans le couloir. Je l’enfile rapidement et finis par me tourner vers elle. Je me sens tellement con et pourtant je ne veux pas me laisser faire, je ne veux pas lui montrer que je suis plus faible qu’elle sur ce coup-là. Aller Noam reprends toi bordel ! « Chacun sa merde alors ? » lui demandais-je en essayant de masquer le plus possible tous les sentiments qui débordent en moi. « Et dans deux mois t’aura foutu le camp, on ce répète là ! Qu’on ce le dise Lennon, je sais j’ai récupérer la drogue, mais ça veut pas dire que ça change tout ce que j’ai fait comme je te l’avais promis. Je suis pas parfait, mais personne ne l’ai et en ce qui me concerne tu le sais depuis toujours. » lançais-je avant de retourner dans le salon, sans réfléchir je me laisse tomber sur le canapé et passe une main nerveuse sur ma nuque avant d’attraper une clope dans le paquet posé devant moi. « Une clope entre amis ? » lui demandais-je alors sans une once d’ironie.
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MessageSujet: Re: You left me in the dark | N&L   You left me in the dark | N&L EmptyDim 3 Juin - 15:28

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« Bah oui Lennon, baisons, trinquons, allons nous promener, donnons nous la main et laisse moi te courir après, mais surtout restons amis ! » Dis comme ça, c’est vrai que ma proposition semblait ridicule et pourtant je ne me démontais pas face à lui. Je ne voulais pas me laisser faire, je le vois lever les yeux aux ciels et je détourne la tête. Il m’énerve. Comment pouvait-il réagir ainsi alors que j’essayais de trouver la solution qui nous ferait le moins de mal à tous les deux ? Ne comprenait-il donc rien ? Je soupirais doucement puis continuait sur ma lancée. « J’oublierais que tu m’as dit je t’aime et tu n’auras qu’à faire de même. » Je continuais de faire son bandage, je n’y allais pas avec le plus de douceur possible, malheureusement trop contrariée par notre échange. Je scrute son visage, sourcils froncés, afin d’entrevoir ce qu’il pouvait bien penser. Mes paroles l’ont remué et ça se voit. Au moins Noam réagissait c’était signe qu’il n’en avait pas totalement rien à foutre. « Comme si on pouvais oublier ça » murmure-t-il et je le regarde en silence. Je sais qu’il a raison, que je n’oublierais certainement pas ces mots et lui non plus, mais je crois que nous n’avions pas d’autres choix que d’essayer. A quoi est ce qu’on ressemblait hein ? On se prenait la tête en permanence, essayant de transformer l’autre en personne parfaite. Mais au final, on était ridicule, au lieu d’accepter nos défauts et d’avancer ensemble, on essayait de métamorphoser l’autre pour mieux replonger par la suite. Tout cela ne rimait à rien, nous ne serions jamais heureux il fallait qu’on s’y fasse. Je ne réponds rien, mon regard est plein de tristesse face à ces rêves de futurs qui ne se réaliseront peut être jamais. Noam et moi avions beau nous comprendre comme personne, nous étions bons qu’à être amis rien de plus comme une sorte de malédiction lancée sur notre relation. Je me levais et tentais de le convaincre dans ma vision des choses. « Tout sera enfin simple, tu finiras par me revoir sourire, et je t’entendrais rire de nouveau. Fin de l’histoire. » J’avais l’impression de me plonger moi-même un couteau dans la poitrine pour mieux arracher mon cœur. J’étais l’auteur de mon propre désespoir. J’avais abandonné, laissé tomber cet espoir que Noam serait un jour à moi et à moi seule. Enterrer cette heureuse vision, ces projets futurs : Noam qui trouvait un boulot, moi qui finissait mes études tranquillement avant de devenir journaliste, nous habitant ensemble. Jamais au cours de ma vie je n’avais cru pouvoir attendre ça de ma vie, fonder ces espoirs. J’avais toujours rejeté toute forme d’engagement, d’attachement de peur de souffrir ou de tomber dans le ridicule et je m’étais faite prendre à mon propre piège. J’avais construit ces rêves, je n’avais plus qu’à les détruire le plus rapidement possible. Lennon quand étais-tu devenue si faible ?

Noam se lève et ramasse quelques morceaux de miroir tandis que j’attendais toujours qu’il me réponde, anxieuse, à ce que je lui avais proposé. Parle Noam, enfin. Me laisse pas attendre. « Désolé pour ça, je t’en rachèterais un ! » il me montre le miroir et je secoue la tête. Ce n’était pas ce que je voulais entendre. Je m’en foutais de ce miroir. Parle de nous, Noam, dis-moi ce que t’as sur le cœur. Il passe à côté de moi avant d’attraper son tee shirt sans rien ajouter de plus. Au fond j’avais espéré qu’il se batte un peu pour moi mais comme d’habitude j’attendais toujours des choses qui ne se réalisaient jamais. Je commence à le suivre, il enfile son tee-shirt avant de se tourner vers moi. « Chacun sa merde alors ? » Nos regards se croisent, et la dureté de son visage me choque. Encore une fois il a enfilé ce masque que je déteste tant, qui m’empêche de lire ce qu’il pense vraiment. Sans que j’ai pu rien répondre, il continue « Et dans deux mois t’aura foutu le camp, on ce répète là ! Qu’on ce le dise Lennon, je sais j’ai récupérer la drogue, mais ça veut pas dire que ça change tout ce que j’ai fait comme je te l’avais promis. Je suis pas parfait, mais personne ne l’ai et en ce qui me concerne tu le sais depuis toujours. » puis comme une furie va s’assoir sur le canapé avant d’effectuer le même geste de nervosité qui le trahie. « Pour la dernière fois Noam je t’ai dis que je partirais pas ! Quand est ce que tu vas te foutre ça dans la tête ? Puis je sais que tu n’es pas parfait et tu as vu que je ne l’étais pas non plus. On se bouffe mutuellement au lieu de se sauver. Si tu trouves un job un jour j’en serais la première ravie mais ça ne sert plus à rien de le faire pour moi, parce que je te fais des chantages idiots. Il faut que tu le fasses pour toi maintenant. Parce qu’on a tous les deux compris, je pense, que nous deux ça fonctionnera jamais. » Au bout de ma tirade je m’asseyais à ses côtés en soupirant m’affalant contre le dossier. « Une clope entre amis ? » Je regarde Noam qui attrape une clope de mon paquet. Les mots que Noam viennent de prononcer me ramène à la réalité, aux conséquences de ma proposition. Je l’imaginais immédiatement avec d’autres filles et ça me rendait malade. J’attrapais également une cigarette, pour signifier à Noam que j’étais d’accord alors qu’au fond c’était loin d’être le cas. Encore une fois, je cachais mes réels sentiments, mes premiers regrets sur ce que j’avais perdu. Tirant sur ma cigarette je posais mon regard sur lui. « Je risque d’avoir du mal à m’y faire, j’espère qu’on redeviendra rapidement comme avant. » Comme avant, à l’époque où il n’y avait pas de cris et de colère, pas beaucoup de mots non plus, seule une grande complicité et de la drogue. Enfin ce dernier point ne serait sûrement pas de la partie. « Tu viendras quand même me voir, hein ? Tu vas pas m’oublier ? » Oui, la peur venait violente, peur que maintenant que nous étions amis nous nous verrions plus, qu’il ne trouve plus l’intérêt de me garder dans ces contacts. Je guettais sa réponse expirant la fumée du bout des lèvres. Maintenant que notre relation était définie, je ne savais pas ce qui me manquerait le plus notre proximité physique ou le fait que nous disions enfin ce que nous avions sur le cœur. Je ne savais pas mais en tout cas les disputes ne me manqueraient pas. « Et pourquoi tu ne veux pas accepter la partie je baise et je repars ? Je suis si mauvaise que ça au pieu ? Je sais très bien qu’avec n’importe quelle autre fille tu aurais accepté. Alors pourquoi pas moi ? » Je recommençais à m’énerver, à moitié vexée et rejetée par ces propos de toute à l’heure. Personne n’avait eu à se plaindre de moi à ce niveau là, alors en quoi cela le dérangeait-il. Je tirais sur ma cigarette essayant de me calmer en attendant une solide explication.
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MessageSujet: Re: You left me in the dark | N&L   You left me in the dark | N&L EmptyLun 4 Juin - 20:09

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« Pour la dernière fois Noam je t’ai dis que je partirais pas ! Quand est ce que tu vas te foutre ça dans la tête ? » me hurle-t-elle d’un seul coup. La main toujours posé sur ma nuque, je l’observe en silence. Elle semble hors d’elle d’un seul coup. Je voudrais hurler moi aussi. « Jamais ! Tu m’entends, jamais ! » finis-je par lui dire en tentant d’être le plus calme possible. Je voudrais juste qu’elle comprenne que c’est désormais ma seul et unique peur, qu’elle s’en aille sans moi. Qu’elle parte et que cette fois je ne la revois plus jamais. Parce que sans sa présence dans les environs, je ne sers plus à rien. Ma vie ce résume plus qu’à une seule chose désormais : garder Lennon à mes côtés. Je sais que mes doutes la font culpabiliser, mais elle m’a bien fait comprendre que je devais arrêter de lui mentir et de prétendre que tout va bien alors autant lui dire que je pourrais jamais me mettre ça en tête. « Puis je sais que tu n’es pas parfait et tu as vu que je ne l’étais pas non plus. On se bouffe mutuellement au lieu de se sauver. Si tu trouves un job un jour j’en serais la première ravie mais ça ne sert plus à rien de le faire pour moi, parce que je te fais des chantages idiots. Il faut que tu le fasses pour toi maintenant. Parce qu’on a tous les deux compris, je pense, que nous deux ça fonctionnera jamais. » L’espace d’un instant, nos regards ce croisent et je comprends qu’elle n’a jamais été aussi sérieuse que sur ce coup-là. Et je ne sais pas pourquoi, mais je me sens vraiment mal. Fiévreux presque tremblant, je me dis que je ne dois surtout pas faire ressortir tout ça. Elle ne doit pas voir que cela m’affecte, mais cette fois je n’ai plus envie de me cacher, de toute façon cela ne sert à rien. « Non, non, tu as compris, personnellement je cherche toujours à me faire une raison ! » finis-je par lui dire. Autant être franc non ? Même si cela ne me ressemble pas du tout au final.

« Une clope entre amis ? » finis-je par lui dire en soulignant le mot ami afin de lui démontrer à quel point sont idées est stupide. Nous amis. C’est vraiment n’importe quoi. On a jamais été capable d’être des amis et je pense que ce n’est même pas envisageable désormais. Pas après tout ce qu’on a pu ce dire et tout ce qui a pu ce passer entre nous. Amis. Bien sûr. Pourquoi pas colocataire pendant qu’elle y est. J’ai presque envie d’hurler pour lui dire que c’est vraiment n’importe quoi, qu’elle va regretter ça dès que je serais partie et qu’après on va de nouveau ce battre à cause de cette décision stupide. « Je risque d’avoir du mal à m’y faire, j’espère qu’on redeviendra rapidement comme avant. » me dit-elle tandis que nos regards ce croisent. Nerveusement je tire sur ma cigarette avant de l’écraser avec violence dans le cendrier posé devant moi. Je sais même pas pourquoi j’ai pris cette clope. Je finis par hausser les épaules. « Avant quoi Lennon ? Avant l’accident, avant que je t’embrasse, avant qu’on couche ensemble, avant que tu me dises je t’aime ? On revient jamais en arrière. » Et je pense que nous sommes les mieux placé pour le savoir, sinon il y en aurait qui serait en train de nous gueuler parce que selon lui nous sommes les deux plus grand abrutit de l’univers et que de toute façon je devrais même pas avoir le droit de poser mes yeux sur sa sœur et patati et patata. L’espace d’un instant, je ferme les yeux et l’imagine réellement entre nous. La voix de Lennon me ramène brutalement sur terre. « Tu viendras quand même me voir, hein ? Tu vas pas m’oublier ? » J’aimerais pouvoir la prendre dans mes bras, parce que je vois bien qu’elle panique à l’idée que cette fois ce soit moi qui foute le camps pour de bon. Il est vrai que l’idée m’a traversé l’esprit, mais je sais incapable de lui faire cela. Une nouvelle fois je hausse les épaules avant de poser mon regard sur elle. « Des amis ça s’oublie pas non ? » finis-je par lui dire toujours aussi énervé par sa proposition.

« Et pourquoi tu ne veux pas accepter la partie je baise et je repars ? Je suis si mauvaise que ça au pieu ? Je sais très bien qu’avec n’importe quelle autre fille tu aurais accepté. Alors pourquoi pas moi ? » Cette fois-ci j’ai réellement l’impression que je vais exploser. Comment peut-elle me proposer un truc comme ça, qu’est-ce qui va pas chez elle sérieusement ? Je serais incapable de venir ici, de la sauter et de partir une fois ma petite affaire terminer. Bien sûr que j’ai l’habitude de faire ça, je le faisais tout le temps avant son retour, mais je sais pas, avec elle cela me paraît totalement insensé. Presque dégueulasse. Je vois bien qu’elle est vexée que je n’ai pas dit oui de suite, mais je remarque également autre chose derrière son regard. « Parce que maintenant tu va me faire croire que c’est ce que tu veux ? Que tu veux me voir franchir cette porte juste pour venir te sauter et partir de suite après. Te fou pas de ma gueule Lennon, ça marche pas avec moi ton numéro. » finis-je par lui dire, malgré tout elle ne baisse pas le regard et semble même me provoquer. Mais qu’est-ce qu’elle veut bordel ? D’un seul coup, je n’arrive plus à la comprendre. Je vois bien que quelque chose ne va pas, dans ce qu’elle me dit, qu’au fond, elle ne veut pas de ça, mais elle semble tellement obstinée à vouloir me faire comprendre l’inverse. « Et même si c’est ce que tu voulais, je le ferais pas Lennon ! » ajoutais-je avant de me lever du canapé pour me mettre à tourner en rond comme un lion en cage. Je vois bien dans son regard qu’il faut que je développer. « Je coucherais pas avec toi juste comme ça entre ami, parce que ça ce finira mal et l’un d’entre nous va péter un câble… Mais si tu veux tout savoir, tu es plus que… « bonne » au pieu ! » finis-je par pratiquement hurler. Mon dieu où cette conversation va-t-elle encore nous mener. Et puis qu’est-ce qui me prends aussi d’un seul coup, a faire attention de cette façon. « C’est n’importe quoi tout ça » finis-je par murmurer bêtement.
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MessageSujet: Re: You left me in the dark | N&L   You left me in the dark | N&L EmptyMar 5 Juin - 20:52

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« Je risque d’avoir du mal à m’y faire, j’espère qu’on redeviendra rapidement comme avant. » Noam écrase rageusement sa cigarette. Qu’avais-je donc dis de si mal ? Je n’aimais pas sa réaction, alors que j’essayais de me débattre dans le méli mélo que représentait notre relation. N’arrivait-il donc pas à comprendre que je faisais ça pour nous ? Pour qu’on soit heureux. Enfin. Après des années, on pouvait bien l’avoir, ce bonheur. Et être en couple ne nous l’apporterait pas j’en étais persuadée. Il suffisait de voir ce que nous étions depuis mon retour : des bombes à retardement. « Avant quoi Lennon ? Avant l’accident, avant que je t’embrasse, avant qu’on couche ensemble, avant que tu me dises je t’aime ? On revient jamais en arrière. » Je le savais parfaitement ça. Je n’étais pas idiote non plus. Si je pouvais, je reviendrais évidemment en arrière pour que ce soit Gabriel qui sorte de cette putain de voiture. Pas de problèmes avec Noam, pas d’engueulades. J’aurais été tranquille au moins. Mais oui, nous avions vécu des choses ensembles. Mais ces choses devant le mal que nous nous infligions, je ressentais l’envie de les oublier. J’aimais Noam, là n’était pas la question. Mais il me semblait plus simple d’oublier ça, de revenir comme nous étions il y a quelques mois. Comme deux meilleurs amis en quelque sorte. Noam avait été mon rempart, et aujourd’hui il était devenu ma plus grande faiblesse. Paradoxal. Je voulais retrouver ces moments de complicité, silencieux, ces après-midi devant des films ou à se balader au parc. Juste de la simplicité, rien d’autre. Mais j’ai peur, au fond, peur de le perdre si l’on oublie ces sentiments que l’on se porte. Peur que l’amour qu’il ne peut me porter se transfert à une autre. « Tu viendras quand même me voir, hein ? Tu vas pas m’oublier ? » lui demandais-je anxieuse. J’expire ma fumée doucement attendant sa réponse, celle-ci ne se fait pas attendre. Noam hausse les épaules en posant son regard sur moi. « Des amis ça s’oublie pas non ? » Evidemment qu’il était en colère mais il n’avait pas besoin d’être sarcastique à ce point. Je détourne le regard, sourcils froncés, froissée par sa réponse.

« Et pourquoi tu ne veux pas accepter la partie je baise et je repars ? Je suis si mauvaise que ça au pieu ? Je sais très bien qu’avec n’importe quelle autre fille tu aurais accepté. Alors pourquoi pas moi ? » Je me sentais rejetée et c’était certainement le pire sentiment au monde. Je ne comprenais pas pourquoi il n’acceptait pas cette honnête proposition. Enfin, je savais qu’au fond c’était égoiste. Je voulais le lier à moi pour éviter qu’il aille voir ailleurs, oui j’étais manipulatrice. Mais je m’en foutais, tous les moyens étaient bons pour garder Noam à mes côtés. Devenir sex friend c’était comme être en couple, en plus simple et c’était exactement ce que je voulais avec lui. « Parce que maintenant tu va me faire croire que c’est ce que tu veux ? Que tu veux me voir franchir cette porte juste pour venir te sauter et partir de suite après. Te fou pas de ma gueule Lennon, ça marche pas avec moi ton numéro. » Je baissais la tête vexée par sa colère que je trouvais injustifié. Bien sûr que je ne voulais pas ça mais je n’avais pas d’autres choix. C’était la seule manière de le garder avec moi, de pouvoir encore sentir son corps un peu plus longtemps, le seul moyen pour adoucir la douleur et garder mes engagements. Je relève la tête vers lui, têtue, lui montrant que je suis sûr de mon choix. Je mentais de façon insolente et il devait forcément le remarquer mais il ne fallait pas que je me démonte si je voulais accéder au bonheur un jour. « Et même si c’est ce que tu voulais, je le ferais pas Lennon ! » Je croise les jambes et finit par écraser ma cigarette dans le cendrier, avant de m’enfouir la tête dans les mains. Je ressentais de nouveau la douleur insupportable du rejet et ça me tuait. « Je coucherais pas avec toi juste comme ça entre ami, parce que ça ce finira mal et l’un d’entre nous va péter un câble… Mais si tu veux tout savoir, tu es plus que… « bonne » au pieu ! » Je n’avais pas du tout pensé que devenir des amis avec quelques avantages auraient pu nous faire souffrir. Je relevais la tête vers lui détaillant son visage. Il était fort possible que ça nous mène dans un nouvel enfer mais pour l’instant je ne voulais pas penser à cette possibilité. Je voulais Noam pour moi seule. Je m’en foutais de souffrir parce qu’il venait juste tirer son coup. A la limite je m’en fichais d’être son plan cul, du moment que je l’avais pour moi quelques instants. Quand j’entendis son compliment je ne pus m’empêcher d’afficher un sourire victorieux, sourire que je remballais bien vite pour ne pas me faire engueuler une nouvelle fois. Oui ça pouvait sembler ridicule d’être fière dans un moment pareil mais je ne pouvais m’en empêcher. J’aimais qu’on me complimente, ça me redonnait confiance en moi. Au final peut être que Noam aurait du éviter de me sortir ça car d’un coup mon égo se regonflait et je réaffichais un sourire mauvais tandis que Noam murmurait que tout ça s’était n’importe quoi. « C’est ça va donc baiser d’autres filles, c’est sûr que ça me fera moins péter un plomb... » Je finis par m’enfoncer le plus possible ramenant mes genoux contre ma poitrine et les entourant de mes bras. Je suis énervée, à fleur de peau, je secoue la tête avant de poser mon regard sur lui, le sourire malicieux s’affiche de nouveau. « Enfin tant pis, j’imagine que je vais devoir trouver quelqu’un d’autre pour me satisfaire, si ça te semble si insurmontable. » Oui j’étais une garce. Mais j’étais arrivée à un point où tout ce que je voulais c’était le chercher, le faire réagir, j’espérais que sous le coup de la jalousie il finirait par accepter mes termes. J’étais certainement prête à tout pour arriver à mes fins. Je me levais du canapé avant de me diriger vers lui, je l’attirais doucement contre moi avant de poser mes lèvres sur son cou et d’y murmurer. « T’es sûr de vouloir dire au revoir à ça ? » Je laissais courir mes mains le long de sa joue jusqu’à son torse. Je levais la tête vers lui et Noam se pencha vers moi, avant de poser ses lèvres sur les miennes. Je l'attirais de nouveau contre moi, souhaitant sentir son corps le plus possible. J'avais réussi, il allait accepter mon accord, c'était obligé, je passe une main sur sa nuque et l'autre dans le bas dans son dos tandis que je l'embrassais avec ferveur. D'un coup ses mains se renferment comme des étaux autour de mes bras et il me détache de lui. Je le regarde sans comprendre, bouche bée devant sa réaction, vexée, humiliée, je me dégage rapidement de son étreinte. « Ca va, c’est bon j’ai compris. » Puis je me redirige vers le canapé, avec un regard noir, avant de m’installer sur celui-ci et de blottir un coussin contre moi. J'avais cru avoir gagné, j'étais si près du but.
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MessageSujet: Re: You left me in the dark | N&L   You left me in the dark | N&L EmptyMer 6 Juin - 19:04

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« C’est ça va donc baiser d’autres filles, c’est sûr que ça me fera moins péter un plomb... » me lance-t-elle avant de s’enfoncer dans le canapé. En silence, je tourne la tête pour l’observer. Elle n’a pas besoin d’en dire plus, pour que je comprenne ce qui ce trame dans sa petite tête. Elle cherche à me faire craquer ou pire encore à me faire culpabiliser. Elle s’enferme et me fait des remarques blessantes. Baiser d’autres filles. Ca fait bien longtemps que je n’y ai pas pensé. En même temps, cela va faire un mois que j’ai pas mis les pieds dans un bar. Un mois que j’ai dragué personne et que je pense uniquement à elle. Je l’avoue, cela paraît presque improbable. Je me surprends moi-même sur ce coup-là, mais c’est pourtant bel et bien vrai. J’ai retourné la situation, je ne sais combien de fois, dans ma tête et je sais que je veux l’avoir auprès de moi. J’ai assez joué au con comme ça dans ma vie. Vingt-cinq ans que je fais des conneries et je songe de plus en plus à me poser et ce avec elle ! Enfin bref. Ca remarque me résonne toujours en tête et cela va bien faire deux minutes que le silence c’est installer entre nous tandis que l’on ce dévisage. J’ouvre la bouche, mais elle est plus rapide que moi. « Enfin tant pis, j’imagine que je vais devoir trouver quelqu’un d’autre pour me satisfaire, si ça te semble si insurmontable. » Face à cette réplique une fois de plus, assassine, je me lève du canapé et m’éloigne lentement d’elle. Trouver quelqu’un d’autre pour la satisfaire. Cette idée me fait frissonner. Deviendrais-je jaloux ? Malheureusement je crois bien que oui. C’est la première fois que je ressens une telle sensation et je dois dire que cela reste tout de même assez bizarre. « Qu’est ce que t’attends alors ? » lui demandais-je alors, baissant la tête et fuyant le plus possible son regard assassin. Ce côté garce lui va tellement mal. Ce sourire arrogant. Ce regard défiant. Il manquerait plus qu’elle ce mette à rire. « Tu fais ce que tu veux Lennon, mais joue pas trop non plus, tu va finir par perdre ! » lui dis-je alors, plantant mon regard dans le sien. Bon d’accord, là ça ce voit totalement que je deviens jaloux et je n’aime pas trop ça, mais bon… Tant pis, au moins elle finira peut être par comprendre.

Ou pas… Alors que je faisais de mon mieux pour m’éloigner d’elle, pour accepter sa proposition d’être seulement amis, pour comprendre le pourquoi du comment. Quand elle finit par me rejoindre. Je sens ses mains glisser sur mes hanches. Elle vient déposer un baiser au creux de mon cou. Baiser qui me fait frissonner tandis qu’elle vient me murmurer : « T’es sûr de vouloir dire au revoir à ça ? » Je peux savoir ce que j’ai fait pour mériter un truc comme ça ? Là c’est totalement pas humain. Voilà que ces mains ce promène sur mon torse, tandis que je sens son souffle chaud ce rapprocher de moi. « Arrête Lennon. » murmurais-je. Tout ce bouscule dans ma tête, mais je craque. Un instant, je me penche vers elle et dépose mes lèvres sur les siennes tout en passant mes bras autour de sa taille. Une nouvelle fois, je sens mon corps réagir aux moindres de ces gestes. J’aurais envie de la planquer contre le mur, maintenant, afin de reprendre là où on s’en était arrêté tout à l’heure. Mais , alors que je la sens ce rapprocher encore plus de moi, je laisse mes mains glisser sur ses bras et lui attrape les poignets avant de mettre fin à ce baiser fiévreux. L’espace d’un instant, on ce regarde en chien de faïence, elle déçu que je n’ai pas craqué, moi contrarié qu’elle me pense aussi faible. « Ca va, c’est bon j’ai compris. » lâche-t-elle tout en me repoussant avant d’aller, une nouvelle fois, ce réfugié sur le canapé. Déçu, contrarié et presque humilié, j’enfonce mes mains dans mes poches et l’observe en silence. Je vois bien qu’elle fulmine, qu’elle est sur le point d’exploser parce que je ne cède pas à son caprice. Caprice que je ne parviens toujours pas à comprendre. « Non t’as pas compris Lennon, c’est quoi ce caprice ? » lui demandais-je alors cherchant une faille, quoique ce soit, pour qu’elle finisse par dire pourquoi elle cherche absolument à ce que je reste juste pour le sexe.

La tension ce fait de plus en plus sentir entre nous, je suis partager entre l’envie de partir et l’envie de rester malgré tout. Sans rien dire, je finis par retourner m’asseoir à ses côtés. Je m’enfonce dans le canapé tandis qu’elle s’accroche à ses coussins. Nos bras ce frôlent et je lui donne un léger coup de coude pour la faire réagir. J’essaye de lui sourire, mais l’ambiance reste tendue. Je la taquine une fois encore, chatouillant ses hanches pour la dérider. « Aller Lennon, arrête de faire la gueule ! » lui dis-je alors qu’elle commence à remuer à mes côtés. Mais, alors qu’elle réagit à mes chatouilles, on cette retrouve rapidement très proche, voir presque trop proche. « Je veux bien être ton ami, si c’est ce que tu veux vraiment. Je suis ton copain, ton ami ou rien du tout ! » finis-je par lui dire alors que nos nez ce frôlent avant de déposer un baiser sur son front et me relever. Je me rassois tranquillement, incapable de me décider à partir. J’ai peur de la perdre, si je franchi cette stupide porte. Elle serait capable de me faire la gueule parce que j’ai pas dit oui à sa proposition et je n’ai vraiment pas envie de cela. « Mais il va falloir que tu te décide Lennon, tu voulais que je sois un homme bien, j’ai essayé et je vais encore essayer, mais les démons du passé sont jamais très loin et je peux pas m’en séparer aussi facilement, même si c’est ce que je veux vraiment. » avouais-je en haussant quelque peu les épaules tandis qu’elle reste toujours aussi silencieuse. Son silence commence à sérieusement m’énerver en réalité. « Si tu parle pas je m’en vais ! » déclarais-je alors en me levant de nouveau. Argh voilà que je me mets au chantage moi aussi. Quel beau couple d’abrutit tout de même.
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MessageSujet: Re: You left me in the dark | N&L   You left me in the dark | N&L EmptyJeu 7 Juin - 15:47

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« Qu’est ce que t’attends alors ? » C’est ça Noam, envoie moi bouler, fais genre que tu t’en fous. Aller voir ailleurs dépendait de lui après tout, si il m’y poussait ou pas. Je savais que j’en étais capable, que je le regretterais après, certes. Mais je le pouvais. Quand on me cherchait, j’étais prête à tout. Je pourrais faire n’importe quoi pour faire réagir Noam. En fait ce mec pouvait faire ressortir mes plus sombres côtés, des parties de ma personnalité que je ne connaissais pas ou que je ne voulais pas connaître. Oui c’était à cause de lui que je devenais une garce pareil, parce que je tenais trop à lui. Et pourtant je n’arrivais pas à me calmer, à refouler cette attitude, c’était plus fort que moi. « Tu fais ce que tu veux Lennon, mais joue pas trop non plus, tu va finir par perdre ! » Son regard se plante dans le mien, je vois à quel point je risque gros et surtout à quel point il tient à moi. Le problème c’est que plus il montre sa faiblesse et plus je me sens forte. J’ai l’impression de dominer la situation et d’en faire ce que je veux. Le pouvoir qui n’apprécie pas ça ? Je me lève alors et le rejoins. Me voilà à présent à le tenter. A jouer de mes mains pour mieux le faire céder, murmurant contre sa peau. Je sens qu’il réagit, qu’il essaye de résister. « Arrête Lennon. » Mais je ne l’écoute pas, je continue encore et encore. Il m’embrasse et je crois la partie gagnée. Je me laisse aller doucement à son étreinte. Profitant de ses lèvres que j’aimerais ne jamais quitter. Il me rendait dingue. Comment était-il imaginable d’être seulement des amis ? Comment je pouvais abandonner l’idée de profiter de son corps et, surtout, de le laisser à une autre ? C’était impensable. La température de mon corps augmente tandis que je sens Noam contre moi, ma respiration se saccade jusqu’à ce qu’il me coupe dans mon élan. Ces mains se referment autour de mes poignets, je lève la tête vers lui sans comprendre ce qu’il fait. J’avais gagné bordel, qu’est ce qu’il foutait ? Allait-il vraiment tenir cette histoire d’amis ? Alors qu’il aurait du déposer les armes, je le sentais sûr de lui. « Ca va, c’est bon j’ai compris. » Je me dégage rapidement de son étreinte, énervée qu’il m’ait embrassée, qu’il me fasse espérer pour mieux me repousser après. Ca avait toujours été son truc de me donner des faux espoirs. Je me blottie dans le canapé le regard fixé vers le mur, lèvres pincées. Je tripote nerveusement le coussin entre mes doigts, comme si ça allait suffire à extérioriser mon énervement. « Non t’as pas compris Lennon, c’est quoi ce caprice ? » Je garde toujours le regard fixé sur le mur blanc, ne voulant pas lire dans ses yeux à quel point je le décevais. Ces mots me faisaient passer pour la pire des gamines, il me prenait de haut et je détestais ça. Raison de plus pour ne pas lui répondre. Je restais dans mon silence entêté, agissant comme si il n’était pas là. Ouai, une gamine. Peut-être que c’est ce que j’étais après tout. Une gamine effrayée. Effrayée par l’amour qu’elle portait à ce mec qu’elle connaissait depuis toujours. Effrayée de le perdre. Oui j’étais une gamine.

Finalement, il vient s’assoir à mes côtés et je n’ose toujours pas le regarder, il finit par me donner un coup de coude. Je soupire avant de lever les yeux au ciel avant de poser mon regard sur lui. Il me sourit. C’était étrange de le voir sourire, à croire que je n’y étais plus vraiment habituée. Il essayait de me dérider mais pour le moment je n’étais pas prête à ça, trop énervée par ce qu’il s’était passé un peu plus tôt. Pourtant, il n’abandonnait pas je sens ses mains chatouillés ma peau et tentant de garder un visage impassible, je ne peux néanmoins m’empêcher de remuer pour le faire arrêter. Il sait combien je suis chatouilleuse et il en joue. Foutu Noam. « Aller Lennon, arrête de faire la gueule ! » Bizarrement j’avais l’impression de retourner quelques mois en arrière, à l’époque où tout était si simple. Je retrouvais mon Noam. Emporté par les souvenirs, je finis par éclater de rire sous ces assauts incessants. Je continue de me contorsionner tandis que Noam domine la situation. Il se retrouve au dessus de moi et je peux presque sentir son souffle contre ma peau. « Je veux bien être ton ami, si c’est ce que tu veux vraiment. Je suis ton copain, ton ami ou rien du tout ! » Gênée, je détourne le regard. Je n’aimais pas ce choix qu’il m’imposait. Copain, on finirait par se détester et je le perdais. Ami, je devais renoncer à l’avoir pour moi seule. Rien du tout… c’était du suicide pur et simple. Aucune solution ne me semblait être la plus judicieuse. Je ne répondais donc pas afin de ne pas avoir à faire ce choix que je trouvais si idiot. Il finit par déposer un baiser sur mon front et se relève. J’en profite pour me rassoir correctement dans le canapé avant de rattraper de nouveau un coussin comme si il s’agissait de la bouée qui m’empêcherait de couler. Il se rassoit à mes côtés et j’en profite pour observer ce profil que je connais par cœur. Il tourne la tête vers moi et je sais qu’il n’en a pas fini avec ce foutu choix à faire. « Mais il va falloir que tu te décide Lennon, tu voulais que je sois un homme bien, j’ai essayé et je vais encore essayer, mais les démons du passé sont jamais très loin et je peux pas m’en séparer aussi facilement, même si c’est ce que je veux vraiment. » Ok, qu’est ce qu’il voulait que je fasse ? Que je m’en veuille d’avoir essayé de le faire changer ? Je soupirais doucement, je ne savais pas vraiment quoi dire à tout ça. Je savais qu’il attendait une réponse mais je me sentais incapable de lui donner. « Si tu parle pas je m’en vais ! » dit-il en se levant, et son geste me fait sursauter. Comme si l’idée qu’il puisse me laisser seule me terrorisait. Je reposais prestement le coussin et me levais avant de lui attraper le bras. « Non, s’il te plait. Reste. » Je le supplie littéralement. Ok, la Lennon si forte décampe bien vite quand Noam veut s’en aller. Je relâche son bras en me demandant ce que j’allais bien pouvoir dire, je regarde le sol quelques secondes pour remettre mes idées en place. Je sens que Noam s’impatiente. Allez, décide toi Lennon sinon tu vas le perdre pour de bon. Je relève rapidement la tête et plante mon regard dans le sien. « Je suis désolée Noam mais on peut pas être un couple. T’as bien vu qu’on est incapable de pas se prendre la tête quand il s’agit de sentiments. On se fait plus de mal qu’autre chose et on risquerait de se perdre pour toujours. » Je tripote nerveusement mes mains avant de replacer une mèche de cheveux derrière mon oreille. « Et je peux pas me permettre de te perdre. Donc… j’imagine que ça fait de nous des amis. » Immédiatement je regrette mes propos, putain Lennon mais qu’est ce que tu fais. Adieux les jours qui commencent en se réveillant à ses côtés, les longues soirées à sentir son corps contre le tien. Certes j’avais choisis la solution la plus prudente mais me rendrait-elle heureuse pour autant ? J’en doutais fortement. Doucement je laissais ma tête se poser contre son torse, me sentant écrasée sous le poids de ce que je venais de décider. Aide-moi Noam. Dis moi que c’est une mauvaise idée, dis moi que c’est avec moi que tu veux être et pas avec une autre. Mais j’avais ce sentiment que ce n’était pas ce qu’il allait me dire. « M’abandonne pas. » Maintenant qu’on était censé être qu’amis, je n’avais qu’une peur c’était qu’il m’oublie peu à peu que je ne sois plus qu’un vague souvenir. Les larmes finirent par couler, j’étais achevée par ma décision, fatiguée et à la fois soulagée que tout soit clair entre nous. Balbutiant je relevais la tête vers lui « Dé..Désolé » avant de me réfugier dans la salle de bain, tentant de cacher mes larmes du mieux que je pouvais. J’essayais d’apercevoir mon visage à travers ce qui restait de mon miroir, détestant Noam de m’avoir fait prendre cette décision, et me détestant pour avoir finalement fait un choix.
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MessageSujet: Re: You left me in the dark | N&L   You left me in the dark | N&L EmptyVen 8 Juin - 19:33

You left me in the dark | N&L 439603KlausCaroline16

« Si tu parle pas je m’en vais ! » finis-je par lui dire ne supportant plus ce silence qu’elle m’impose. Je sais pourquoi elle ce tait. Je n’ai pas accepté sa proposition à la con et voilà que désormais elle m’en veut. En silence, je finis par lever les yeux au ciel. Je sais que pour le moment, je suis le fautif pour elle, mais que dans quelques temps elle comprendra que j’ai fait le bon choix. On est incapable d’être quoique ce soit, mais autant de pas tenter le diable. Amis après tout, c’est un juste milieu non ? Juste milieu à la con ! Alors que je me lève pour recommencer à tourner dans ce stupide salon, je sens sa main ce refermer sur mon bras. Je tourne la tête et croise son regard. D’un seul coup, elle semble faible, triste, fatiguée et abattue. Je m’arrête de suite, incapable de la laisser comme ça. Elle tente de me retenir. Sa voix ce fait suppliante. Mais lorsque son regard ce plante dans le mien, je comprends que ça va faire mal. « Je suis désolée Noam mais on peut pas être un couple. T’as bien vu qu’on est incapable de pas se prendre la tête quand il s’agit de sentiments. On se fait plus de mal qu’autre chose et on risquerait de se perdre pour toujours. » Qu’est-ce que je disais. J’ai l’impression d’être devenu son putching ball. Qu’elle ce défoule sur moi avant de mieux me jeter. Incapable de dire quoique ce soit, je me contente de fixer le mur blanc en face de moi. « Et je peux pas me permettre de te perdre. Donc… j’imagine que ça fait de nous des amis. » Et bam. La claque tombe. Je me sens réellement mal et mon regard ce pose sur la porte. Je n’ai qu’une envie désormais partir, prendre l’air, faire quelque chose, n’importe quoi, mais sortir d’ici. Je sens sa tête ce poser sur mon torse et lâche un soupire. On est aussi perdu l’un que l’autre. Abattu et fatigué, je ne me force même plus à parler, je me contente de l’entourer de mes bras, passant une main dans ses cheveux tandis que je la sens trembler. D’une voix tremblante, elle me demande de ne pas l’abandonner. Une nouvelle fois, je soupire et recule légèrement pour la regarder. « Je t’abandonnerai pas, promis. » lui dis-je alors tentant de lui sourire pour la réconforter, mais l’envie n’est plus là désormais. Achevé par sa réaction, mon envie de fuite ce veux de plus en plus important. Elle s’excuse et finis par s’enfuir dans le couloir. J’entends la porte de la salle de bain claquée et soupire. Les mains enfoncées dans les poches je m’engage dans le couloir. Je n’ai pas tellement envie de la retenir pourtant. J’hésite à frapper avant de baisser la main. A travers la porte, je finis par m’adresser à elle. « Appel moi, si t’as besoin de quoique ce soit. » avant de repartir. Sans me retourner je franchis le seuil de la porte et lorsque celle-ci claque derrière moi, je prends conscience qu’une nouvelle fois tout est chamboulé…
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