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 home is where wi-fi connects automaticly feat. Bryan

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MessageSujet: home is where wi-fi connects automaticly feat. Bryan   home is where wi-fi connects automaticly feat. Bryan EmptyMer 19 Nov - 20:43





home is where wi-fi connects automaticly


Étonnamment, le ciel était d’un bleu rayonnant le jour où je posai mes valises à Town Square. Si la peine de laisser June à plus de dix-mille kilomètres de moi me déchirait le cœur, l’excitation et l’envie de découvrir ce qui serait mon nouveau chez-moi prenait peu à peu le dessus. Le taxi avait roulé longtemps depuis l’aéroport, et je m’étais à moitié endormie quand le chauffeur avait commencé à m’expliquer avec passion les règles du baseball. Peine perdue, je ne comprendrais jamais rien aux homeruns, troisième base et autres battes ou gants. Lorsque je revins réellement à moi, nous arrivions en périphérie de Town Square. Le paysage était sublime. Nous parcourions une route bordée d’un côté par d’immenses séquoias verts profond et de l’autre par l’océan pacifique bleu sombre qui s’écrasait contre les rochers noirs en contrebas, s’étendait à l’infini et touchait l’horizon azur. Au loin dans le ciel, quelques nuages  grisâtres commençaient à s’annoncer. Il pleuvrait très probablement avant la fin de la journée, mais peu importe, je serais chez moi. Le petit taxi noir roula encore quelques kilomètres, par la fenêtre, je voyais les nuages noircir, mais je m’en fichais. Quand je vis le panneau Town Square, planté au milieu de rien, et la ville, posée quelque mètres derrière, en parfaite harmonie avec le reste du paysage, mon cœur rata un battement.

En quelques secondes, la vie que je quittais défila, image par image, dans mon esprit. Les cheveux bruns et bouclés de Mélia, la crinière châtain d’Hermine, le sourire de ma mère le jour où j’avais décroché mon master, les tapes dans le dos de mon père quand il lançait une remarque cinglante, les soirées à penser, assises dans le salon du petit appartement que je partageais avec June, mes sorties au cinéma, les heures de brainstorming devant nos feuilles blanches, les journées entière à faire du repérage sur les sites internet de prêt-à-porter, nos moments accoudées au bar en bas de la rue, mes innombrables histoires d’amour vouées à l’échec, notre chaton, Ezra, que j’avais laissé avec elle en France. La Garonne qui luisait au soleil le soir en décembre, le vent dans nos cheveux quand nous nous baladions à vélo le long des quais, les nuits blotties l’une contre l’autre pour éviter de payer le chauffage, nos fous rires devant la télévision… Une larme s’échappa de mes yeux tandis que le taxi ralentissait vers ce qui serait à présent ma nouvelle maison. En essuyant mon visage du revers de la main, j’ouvris la portière de la voiture et offrit un sourire au conducteur avant d’attraper ma valise et de dégainer les quelques soixante dollars qui s’étaient froissés au fond de la poche de mon trench.

Le taxi redémarra doucement, et je restai là, devant la grande porte de mon immeuble à écouter le vrombissement du moteur se taire à mesure que la berline noire s’éloignait. Il était temps. Temps d’entrer. Si June avait été là, elle se serait moquée de moi et m’aurait probablement poussée à grands coups de pieds dans le couloir. Je pénétrai dans le grand hall d’entrée et me dirigeais vers les escaliers. Troisième étage. Nous y étions. Je tournai ma petite clé dans la serrure et découvris mon nouvel intérieur. Le parquet foncé était jonché de cartons que les déménageurs avaient posés plus tôt dans la journée, les murs blancs, nus, contrastaient avec les poutres boisées au plafond, et le soleil à présent timide entrait par les fenêtres, déposant des lés de lumière ça et là. Je posai ma valise dans un coin et entrepris de trouver les quelques cartons les plus importants. En désempilant les boites, je trouvai enfin ma cafetière et mon grille-pain, ainsi que les quelques dosettes que j’avais amenées avec moi. Je branchai la cafetière à même le parquet et partit remplir le réservoir d’eau avant de l’allumer. Je restai assise par terre, fredonnant un air de Charles Aznavour en tapotant le rythme avec mes doigts sur le sol. Le temps que l’eau chauffe, j’ouvris le premier carton qui se trouvait à côté de moi. A l’intérieur se trouvaient quelques livres, deux-trois babioles, un tee-shirt blanc informe avec le logo de Sidaction au dos et une paire de lunettes de soleil à paillettes argentées. Il me fallait une tasse. Je me levai et commençait à mettre tous les cartons côte à côte afin d’avoir un regard global sur les quelques six ou sept ans de vie qui étaient entassés à l’intérieur. Au centre de la pièce, j’aperçus l’objet de ma recherche. J’enjambai tant bien que mal les autres cartons et atteint celui de la vaisselle. J’étais quasiment en grand écart au beau milieu de la pièce, ma petite robe ne couvrant plus grand-chose de mes jambes et mes baskets glissant petit à petit d’un côté et de l’autre du carton au dessus-duquel j’étais positionnée.

Maladresse maladive oblige, je me rétamai lamentablement sur le carton qui se trouvait sous moi, dans un bruit de bris de verre effroyable. De toute évidence, j’avais trouvé la deuxième partie de la vaisselle, du moins, les cadavres de la vaisselle. C’est en jetant un regard rapide vers la porte d’entrée que je me rendis compte que je l’avais laissée grande ouverte. Bon. Si mes voisins n’étaient pas au courant qu’il y avait une nouvelle venue dans l’immeuble, au moins, maintenant, ils le savaient. En essayant de me relever, je glissai de nouveau sur le carton et m’entaillai la main avec ce qui semblait être un morceau de verre à pied. Mes petits verres Villeroy & Boch que j’aimais tellement. Foutue incapacité chronique à tenir sur mes deux pieds. « Merde, merde et merde ! »Je retirai le petit morceau de verre et maintenait ma main blessée avec la paume de ma deuxième main, tout en déplaçant du bout du pieds les cartons pour essayer de trouver ma pharmacie. Alors que je poussais un énième carton de vêtements, des pas dans l’entrée attirèrent mon attention. Je levai la tête vers la porte, le regard surpris, la bouche en cœur, ma main gauche faisant toujours un point de compression sur la droite, incapable de sortir un mot.
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Bryan N. Harrington
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MessageSujet: Re: home is where wi-fi connects automaticly feat. Bryan   home is where wi-fi connects automaticly feat. Bryan EmptyJeu 27 Nov - 19:04





Avec perte et fracas


Ce fut un bruit qui l’interpella soudainement, un bruit de vaisselles cassées très inhabituel dans les couloirs de son immeuble. Tout était ordinairement calme, ici, sauf quand sa voisine du dessous beuglait dans le couloir pour restaurer ce qu’elle se plaisait à appeler « paix ». Mais en dehors d’elle, il avait eu l’occasion de s’apercevoir que tous ici étaient de charmantes et discrètes personnes… Ce genre de voisin qui n’irait certainement pas casser une pile de vaisselle dans ce qui lui semblait être le couloir juste pour le plaisir.

Alors Bryan releva le regard vers les palliés supérieurs, cherchant en hauteur pour voir si quelqu’un se présenterait afin de s’excuser ou pour dire qu’il était blessé. Rex, son chien, profita d’ailleurs de cet instant d’inattention pour le tirer vers les marches afin de l’inviter à grimper au lieu de rester là à attendre. Après tout, cet animal n’aimait pas rester inactif à moins d’avoir un bon panier confortable non loin. Un panier ou un canapé, d’ailleurs, monsieur avait toujours des gouts de luxe.

-  Doucement, mon chien, le retient le jeune homme avant de caresser sa tête pour le calmer tout en continuant son inspection visuelle très infructueuse. Oui, oui, on monte, soupira-t-il finalement en baissant la tête.

Il serra néanmoins son téléphone d’une main pendant un certain moment, ce même téléphone qui, il y avait dix minutes déjà, l’avait figé juste en bas des marches de son immeuble. Finalement, il résista à la tentation de le regarder une nouvelle fois et le glissa dans la poche de son jeans avant de se pencher pour prendre plusieurs gros sacs de courses.

-  Va-y, monte Rex.

Il n’en fallut pas plus au chien pour le faire filer ventre à faire afin de monter les marches de l’escalier. Le jeune homme, quand à lui, eut un peu plus de mal à le suivre avec les poids supplémentaires des courses et s’autorisa donc un arrêt sur chaque pallier pour jeter un œil et vérifier que tout allait bien à chaque étage.

Oh, il trouva rapidement la source du bruit inhabituel. Elle venait d’un appartement ouvert au troisième étage, un qu’il avait pensé désert avant ce petit incident. Après tout, il n’avait jamais croisé personne ici depuis qu’il était là, même s’il n’était arrivé qu’il y avait un petit mois, tout au plus. Ni une, ni deux, il déposa ses courses à même le sol avant de demander d’un ton un peu plus fort.

- Est-ce que ça va aller ? J’ai entendu du bruit et je me demandais si… commença-t-il en s’avançant avant de se stopper net en ayant enfin une vision de ce qu’il se passait réellement dans cette maison…  Tout allait bien… ?

Un déménagement, voila ce qu’il se passait. Enfin plutôt un emménagement. L’emménagement d’une jeune femme vraiment mignonne dans son immeuble, sans doute originaire du nord au vu de ses cheveux blonds et de ses yeux clairs, au vu aussi du teint de sa peau pâle. Bryan ne réagit alors plus pendant un petit moment, observant avec surprise la jeune femme tandis qu’elle faisait de même. Ce ne fut finalement qu’au vu de la blessure de la demoiselle et du sang qui en coulait, que le jeune homme se reprit en clignant des yeux. Elle avait surement du se blesser avec la vaisselle qu’il avait entendu tomber un peu plus tôt. Peut-être même qu’il y avait des éclats de verre partout dans la pièce, à présent.

-  J’ai de quoi soigner ça… Chez moi, dit-il finalement à l’aide de quelques gestes de mains en désignant les escaliers. Je vais le chercher, ne bougez pas.

Ni une ni deux, le jeune homme se recula pour prendre la bonne direction avant de se passer la main dans ses cheveux. Il avait du désinfectant, une pince et des bandages dans son armoire à pharmacie. Ca devrait-être suffisant, normalement, pour soigner ce genre de bobo. Reprenant alors ses courses mais pressant le pas pour se dépêcher, il termina alors son ascensions jusqu’au cinquième et dernier étage où son chien l’attendait déjà, assit sagement devant le paillasson. Deux coups de clefs plus tard, les courses et Rex étaient dans l’entrée de son appartement alors que Bryan était déjà redescendu au troisième avec le matériel suffisant dans les mains. Il toqua cette fois-ci poliment, restant dans l’entrée sans avancer.

-  C’est encore moi… J’espère ne pas déranger… J'ai ce qu'il faut.
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