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 C'est la pluie qui me nettoie le coeur. [Scarlett.]

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Anonymous
Invité
Invité
C'est la pluie qui me nettoie le coeur. [Scarlett.] Empty
MessageSujet: C'est la pluie qui me nettoie le coeur. [Scarlett.]   C'est la pluie qui me nettoie le coeur. [Scarlett.] EmptyMar 4 Nov - 12:50


« Se taire et écouter, pas un être sur cent n’en est capable, ne conçoit même ce que cela signifie.  »
Scarlett&Atasi


Je n’aime pas rester enfermée. Je n’aime pas me sentir étouffée et puis, je déteste quand il fait trop chaud. La chaleur… Elle m’embrase les poumons, j’ai l’impression de me consumer. Ma langue me pique, j’ai envie de partir, de quitter cette position stupide et de cracher au visage de cet abominable photographe jamais content de son travail. C’est seulement mon troisième jours, je suis encore à l’essai. J’entends Anna me dire de rester calme, d’écouter, de me concentrer. D’ordinaire j’arrive à le faire, j’aime bien mon métier, j’aime bien faire la poupée mais, aujourd’hui, rien ne va.
Ce bustier me comprime la poitrine. Déjà qu’elle est petite j’ai l’impression que le styliste a voulu la faire disparaître, la noyer sous du tissu bien trop serré. Je ne suis pourtant pas grosse, loin de là, faut-il que je me transforme en asticot pour convenir à ces messieurs ?
« Plus souriante ! Voilà, on dira que tu vas mourir, détends toi ! »
Des mots, des mots. Me détendre ? Vous ne voyez pas que je meurs de chaud ? Et toute cette laque qui me plaque les cheveux sur la tête. Et ce rouge à lèvre qui me pique la bouche. Je change de position, une pause lascive, un regard de braise. Je fais ce qu’il me demande, enfin il sourit, il est content, les flashs sont de plus en plus fort, la séance tire vers sa fin.
« Enfin de l’élégance ! C’est pas trop tôt ! Merci Atasi, on fait une pause. »
De l’eau. Enfin de l’eau. J’en descends cinq verres d’affilée puis m’assois enfin. Mes jambes me font souffrir, j’ai l’impression d’avoir prit dix ans d’un coup. Je laisse courir mes ongles sur le verre, je tapote, m’agite, regarde l’heure toute les cinq secondes. Le temps s’allonge, devient un monstre que je dois combattre. Je soupire, m’agite à nouveau. Le photographe regarde le résultat de la séance, je n’y jette qu’un bref coup d’œil.

15 jours. 15 tous petits jours que je suis arrivée ici. La ville est petite, les gens se connaissent, les nouveaux ne demeurent pas longtemps nouveaux. Pourtant. J’ai du mal à m’adapter. Je n’aimais pas New-York, il y avait trop de monde, trop de gens pressés mais ici, c’est pareil, avec des gens en moins et des rumeurs en plus, c’est tout.
Il est bientôt 5 heures. Depuis combien de temps suis-je enfermée dans ce studio ? Je regarde par la grande fenêtre. Il pleut. Des cordes et des cordes de pluies qui descendent des nuages. Je souris. J’ai envie de courir sous l’eau maintenant, sentir la colère du ciel me mordre la peau.
« C’est bon pour aujourd’hui, on se revoit dans deux jours, profite bien de ton repos. »
Top départ. Le flot de ces politesses se noie dans mon désir ardant de m’enfuir. Je passe dans ma loge et, dans un sourire de bien être hôte ce foutu corset et mes bas résilles. Je reste nue un moment, savourant cette liberté. Un corps n’est pas fait pour rester enfermé comme ça dans des vêtements. Je lorgne mon jean posé sur la chaise en soupirant. Si je pouvais, je sortirais nues mais ça ne se fait pas. Ne me demandez pas pourquoi, ça ne se fait pas, c’est tout.
« C’est tout. » Anna me répondait toujours ça quand je cherchais une réponse à une question. On répond ça aux enfants : « ça ne se fait pas, c’est tout. » ou « c’est bien de faire ça, mal de faire ça. » Pourquoi ? Pourquoi personne ne répond jamais vraiment aux questions ?

J’ai fini par m’habiller en revanche, je n’ai pas mit mon pull. Il fait froid. L’hiver s’installe peu à peu mais je m’en fiche. Il n’y a personne dehors ou les rares gens que je croise sont abrités sous un grand parapluie. Ils ne me regardent pas, ils ne regardent rien. Ils sont énervés, agacés par ce temps pourri qui les oblige à courir plus que d’habitude. Je ne comprends pas. La nature s’exprime, rien de plus, elle aussi à le droit d’être triste ou en colère, ce n’est pas le propre de l’homme mais ça, ils ne peuvent le comprendre.
J’ai ôté mes chaussures et marche à présent sous la pluie. Le bitume et froid et, très vite, le tee-shirt que je porte ce retrouve entièrement trempé. Il colle à ma peau, le froid fait s’hérisser mes poils sur ma peau. Je souris. Mon corps lutte pour maintenant ma température à 37° et je ne l’aide absolument pas à réaliser ça.
Je m’arrête et lève la tête au ciel. Les gouttes se perdent, courent sur mon visage, en dessine les contours. Je souris, encore, essaye d’attraper les gouttes d’eau comme le ferait un enfant. J’ai froid maintenant, un froid bien plus acceptable que l’étouffement que j’ai ressentit dans ce studio de malheur.

Elle reste là. Les bras écartés, accueillant la pluie en souriant comme une enfant ayant perdue l’esprit. Le temps s’efface, plus rien n’existe. Il n’y a plus qu’elle et la nature qui s’exprime.
   
Code by Silver Lungs
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Scarlett V. Manning
Scarlett V. Manning
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MessageSujet: Re: C'est la pluie qui me nettoie le coeur. [Scarlett.]   C'est la pluie qui me nettoie le coeur. [Scarlett.] EmptyDim 9 Nov - 15:35





Clairement pas le genre de temps qui donnait l’envie de s’attarder le nez dehors. Je me revoyais très bien ce matin même jeter un rapide coup d’œil par la fenêtre pour essayer d’évaluer l’épaisseur des nuages gris qui remplissaient le ciel. Je me souvenais très bien aussi me dire que le parapluie, que dalle, j’allais faire sans, parce que comme d’habitude, il allait servir à rien d’autre que de m’embarrasser celui là. Je le regrettai celui là qui m’attendait bien au chaud à l’appartement alors que l’air rendu frais par l’humidité rappelait constamment la menace de l’orage et des flots qui n’allaient probablement pas tarder à se déverser. Je quittai le ranch, bottes au pied, quitte à ce qu’ils soient les seuls préservés, tout en souhaitant à ce que le plafond orageux tienne le choc jusque là, si bien que, bien évidemment seulement quelques minutes plus tard de grosses gouttes commencèrent à s’éclater un peu partout dans le décor de Town Square et sa périphérie, pour se transformer en une grosse averse automnale comme il n’y en avait pas eu depuis longtemps.

De retour en ville, je baissai la tête pour regarder uniquement le bout de mes chaussures, dans l’idée de cacher au maximum mon visage des gouttelettes qui venaient perler quelques instants dans mes cheveux avant d’être aspirées par les mèches qui se retrouvèrent bientôt trempées, ainsi que la veste en toile que je portai et que j’avais revêtu par dessus mes vêtements. Je resserrai un peu le manteau en croisant mes bras sur ma poitrine, espérant me réchauffer partiellement, mais c’était un geste vain et je le savais, car difficile de se défaire de la sensation de froid une fois que chaque morceau de tissu qui vous recouvre épouse vos formes comme une seconde peau frigorifiante. Je passai par dessus une flaque d’eau qui s’était déjà formée pour l’éviter, désormais plus concentrée sur le chemin du retour que mes pensées bien pleines ces derniers temps. Heureusement l’appartement n’était plus très loin désormais, et je relevai le menton pour écarter mes chevaux qui s’étaient plaqués sur mes joues que je vins relever en arrière pour les coller sur l’arrière de mon crâne. Tant pis si ce n’était pas très glamour, mais je n’avais vraiment pas l’esprit à faire bonne impression, mais plutôt à prendre une bonne douche bien chaud pour ensuite aller me glisser sous une couverture toute sèche. La pluie était très agréable lorsqu’on était tout au fond de son lit et qu’on l’entendait cogner contre les vitres, barrières qui les empêchaient de nous atteindre. Pour l’instant, elle ressemblait plutôt à une ennemie, essayant de me chasser de son territoire.

C’est alors que je la vis sous ce grillage grisonnant, parce que malgré cela, elle se détachait nettement du paysage, de part sa chevelure blonde, et surtout son allure, bras et pieds nus, en total décalage avec les conditions climatiques qui incitait normalement à agir de façon contraire. J’hésitai d’abord à passer mon chemin, n’ayant pas plus que ça le désir de fourrer mon nez dans ce qui ne me regardait pas ayant déjà oublié ce que j’avais vu sitôt de retour à la maison, surtout que la jeune femme n’avait pas l’air d’être mal en point ou d’avoir besoin d’aide, au contraire parce qu’elle paraissait ravie, en vu de son sourire qu’elle adoptait sur ses lèvres, ce qui m’interpella encore plus, certes, lorsque j’arrivais à sa hauteur. Altruiste comme je l’étais pourtant je ne pus passer à ses côtés sur le trottoir dans l’optique de l’abandonner à son sort, sachant le propre état de mal être dans lequel je me trouvais actuellement, et ça à cause des éléments qui se déversaient sur la ville.

- Tout va bien ? La saluai-je quand même, parce que son expression maquillait peut être autre chose, et je voulais me donner bonne conscience en m’assurant que tout était ok, et non pas une malheureuse femme dont on entendrait parler dans les journaux le lendemain parce qu’il lui était arrivé un truc affreux.

Je frissonnai à cette idée, parce que si cette option en était une parmi tant d’autres, c’était peut être bien de ne pas vagabonder aussi loin dans des idées aussi tordues, sauf qu’à présent, elle ne me quittait plus.

- Pourquoi vous n’avez plus vos chaussures à vos pieds ? Ca me paraissait mieux comme question, que allez, faut les remettre tout de suite, non mais y’a un truc là haut qui va pas ou quoi ? Tout en tact et diplomatie, je préférais emprunter un chemin détournée pour qu’elle se chausse de nouveau et m’enlève cette sensation d’avoir moi même le bas de mes jambes trempées. Il faut rentrer, l’orage s’annonce, lui révélai-je en espérant qu’elle me réponde que j’avais raison et qu’elle m’indique qu’elle allait regagner son chez soi à présent.

C’était un rencontre trop atypique pour la laisser derrière moi sans avoir l’assurance que tout allait comme sur des roulettes. Mais en même temps, je regrettais presque de jouer les bonnes samaritaines et m’ajouter une charge sur les épaules supplémentaire. Charge dont je n’avais pas besoin, même si ce n’était pas ce que ma bonté (que je comparais à une bonne poire parfois) s’amusait elle même à croire.
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C'est la pluie qui me nettoie le coeur. [Scarlett.]

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