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 De l'électricité en bouteille [M.S]

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Scarlett V. Manning
Scarlett V. Manning
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MessageSujet: De l'électricité en bouteille [M.S]   De l'électricité en bouteille [M.S] EmptyVen 24 Oct - 20:35





De l'électricité en bouteille


- Un autre ! s’exclama la voix grasse, dans un râle assez dégoûtant en reposant avec force son verre de whisky sur le comptoir et le choc entre les deux surface me fit légèrement cligner des paupières, même si je me ressaisissait vite pour ne pas me laisser totalement déstabiliser.

C’était le profil de l’homme entre les trente cinq ans et quarante ans et qui devait probablement frôler la crise de la quarantaine si j’en jugeais son comportement de ce soir. Le genre à tout remettre en cause, sa vie, sa femme, ses gosses et son clebs que les gamins avaient absolument réclamé mais qu’il était le seul à emmener pisser à pas d’heure le matin et le soir, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige. Et comme il en avait assez de se faire emmerder par la blondasse qu’il avait aimé autrefois parce qu’elle se plaignait qu’il ne rentrait jamais à des horaires fixes et qu’elle en avait marre d’attendre toute seule à la maison comme une conne en attendant de s’occuper de leur progéniture – il ne se rendait pas compte ce que c’était le boulot de mère à plein temps – et bien c’était assez logique qu’au bout du compte, il vienne m’emmerder moi. Je n’étais pas tout à fait persuadée « qu’un autre » c’était ce dont il avait besoin, parce qu’il y en avait déjà deux autres qui avaient terminé dans leur gosier, mais ce n’était en tout cas pas des conseils qu’il était venu cherché près de moi.

Le liquide ambré du whisky, à la même lueur que le soleil qui se couche se déversa dans le nouveau verre que j’avais sorti afin de servir monsieur selon ses désirs, et pour avoir déjà touché à cet alcool, je ne comprenais pas où il était vraiment ce plaisir de s’arracher la gorge jusqu’à la brûlure interne. C’était quoi le délire ? Chercher une douleur plus forte que celle qu’il avait déjà avec sa vie de raté ? Je réprimai un soupir, lui donnai sa commande sans m’attarder, parce que deux jeunes filles venaient de s’installer à l’autre extrémité – sûrement parce qu’elles aspiraient à passer une journée tranquille – pour noyer leur bonne humeur dans un Monaco. Au moment même où il amorça le mouvement, je sus exactement ce qu’il allait se passer, mais ce ne fut pas suffisant pour rattraper la catastrophe avant qu’elle n’arrive : parce qu’il n’était plus très frais il donna un grand coup de paluche dans le verre au lieu de l’attraper fermement comme il l’avait probablement initialement prévu, qui vint inévitablement terminé sa course sur le sol du bar. Il y eut un silence d’une demi seconde, le temps de laisser au verre de s’éparpiller avec la boisson par terre en une multitude de petits morceaux qui étincelaient aux lumières du bar et la réaction des clients se fit sans attendre, une petite exclamation entendu afin que chacun puisse ensuite retourner vaquer à ses occupations. Par contre, c’était moi qui était la préposée à nettoyer ce désastre.

J’arrêtai ce que j’étais en train de faire, en m’excusant auprès des deux jeunes filles qui me soutinrent d’un sourire compatissant. J’attrapai le balai qui était rangé dans le placard encastré du pub et passait de l’autre côté, en prenant bien soin de regarder où est-ce que je mettais les pieds pour ne pas enfoncer des morceaux de verre dans mes semelles.

- Il faut faire attention quand vous servez mademoiselle, être nouvelle, ça n’excuse pas tout ! Si ça ce n’était pas une preuve évidente de mauvaise foi, je ne savais pas ce que c’était, et je serrai des dents. Evidemment ce n’était pas difficile de savoir que je n’étais pas en poste depuis super longtemps puisque Town Square c’était petit et si le mec était habitué, il avait bien dû voir que ma tronche dans le coin en tant que barmaid était récente.

Dans d’autres circonstances, sans doute ne me serais-je pas gênée pour réplique une remarque bien sentie, mais ma conscience professionnelle m’arrêtant au dernier moment. Je le maudissait dans ma tête lui et sa putain de condescendance à deux balles. J’étais pas un pauvre type qui venait afficher mon ridicule et mon désespoir aux yeux de tous, mais le pire, c’était que ça il était bien trop perché pour en avoir seulement conscience.

- Attention, dis-je simplement, mais un peu rudement, pour lui demander de se décaler, afin que je puisse faire disparaître le bordel qu’il venait de mettre – oui oui, il pouvait bien penser tout ce qu’il voulait, c’était lui !

Je ne le regardais pas, mais je sentais sa paire d’yeux rivées sur moi alors que j’avais le dos tourné, et je me sentis soudain mise à nue – je l’observai alors du coin de l’œil, menton vers le bas, et cette fois je ne loupai pas qu’il ne se gênait visiblement pas non plus pour me déshabiller du regard. Bon alors. Je faisais quoi ? Je pétais un câble, je l’assommais avec mon balai, les deux ? Cette fois, je ne pus m’empêcher de lâcher le soupir qui restait coincé au fond de ma gorge depuis le début et qui ne demandait qu’à sortir.

- Hého, c’est quoi le problème là ? Il avait réagit au quart de tour, prenant ma réaction au premier degré,  ne se rendant probablement pas compte – trop con pour ça – que c’était lui qui avait provoqué cette situation de merde.

- Pardon ?! répliquai-je du tac au tac en essayant de rester la plus aimable possible mais l’expression froide et sèche. Ma main s’était instantanément greffée au manche en bois de mon balai.

- Ouais ouais, j’ai vu là c’que tu f’sais. Je le dévisageais en agrandissant mes yeux, désabusée, arrêtant momentanément de balayer. Limite si j’étais vraiment en train de me demander si ce qui était en train d’arriver arrivait… mais oui oui.

- J’ai bientôt terminé, on vous en offre un autre gratuitement, je sentais le début d’une tornade se former et qu’est-ce qu’il m’en coûtait de lui dire ça ! C’était aussi fort que son alcool à la noix ! Je me baissai pour ramasser les morceaux restant à l’aide d’une balayette, et en me concentrant uniquement dessus parce que je savais que je n’allais pas pouvoir garder ce self control très longtemps s’il en rajoutait une couche.

- Marre de ces gamines qui respectent plus rien, grommela t-il, juste là pour trémousser leurs fesses… Ah bah vous êtes pas pressée hein !

C’en fut trop. Je voulus me relever au même moment où celui ci voulu joindre le geste à la parole et prendre de mes mains la balayette comme pour me montrer la marche à suivre et comme je n’étais pas très stable sur mes pieds, je basculais légèrement et pour me retenir, je plaquais ma main derrière moi… exactement, je vous le donne en mille, là où il restait quelques morceaux de verre brisé.

- Hmmm, merde, grognai-je, en relevant la main vivement. Les conditions climatiques avaient dégénéré à une vitesse fulgurante et j’étais prise en plein dans la tempête, cherchant du regard mon patron, mais il ne semblait être nul part. Ecoutez, ça va pas être possible là, expliquai-je très en me relevant, je vais vous demander de partir et de régler vos consommations. Je ne cherchais même plus à m’attirer une quelconque sympathie, de ce gars il n’en était pas questions.

En même temps, je secouai ma main blessée avant d’appuyer sur ma paume de ma main valide. J’avais la profonde envie d’exploser, mais la peur de perdre mon emploi dont j’avais cruellement besoin, mais en même temps, on allait vraiment me reprocher d’être aussi désagréable que lui ?!

- Et gonflée en plus de ça !

- Je suis désolée, mais vous allez devoir partir maintenant ! le coupai-je. J’avais oublié où je me trouvais, et comment je m’étais retrouvée dans cette configuration, n’ayant à l’oreille que la mélodie de mon cœur battant la chamade qui venait tambouriner jusque dans la blessure de ma main. Il fit un pas dans ma direction, je ne le lâchai pas du regard. Tout était en train de se passer très vite si bien que je n’avais aucune idée de comment cette altercation allait finir.
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