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 Du rififi à New York City ▽ Micastian

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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Du rififi à New York City ▽ Micastian   Du rififi à New York City ▽ Micastian EmptyLun 10 Fév - 17:07




Sebastian & Micah


Micah n'avait rien à foutre dans un cabinet d'architecte. Et pourtant, il y était ! Avec son badge, sa petite chemise et ses lunettes – l'accessoire qui faisait bien stagiaire, selon Stan. Ce dernier lui avait lui-même confectionné son badge. Il avait un talent assez flippant pour réaliser des faux papiers. Dans la vie de tous les jours c'était indéniablement pratique, mais Micah s'était vaguement demandé s'il venait bien de Town Square, comme lui, ou s'il s'était inventé une vie comme Leonardo di Caprio dans ''Arrête-moi si tu peux''.

Toujours est-il que là tout de suite, Stan c'était Q, et Micah c'était James Bond. Sa mission ? Mettre la main sur sa cible, et lui déclarer une guerre sans merci.

Trois jours plus tôt, c'est toute l'équipe de New York Kids qui avait fini au poste de police, après une opération commando pour forcer le siège social de l'entreprise qui avait racheté l'immeuble où se trouvaient leurs locaux. Dans le tumulte, Micah avait réussi à gratter un nom avant de se faire maitriser par deux gros bras : Sebastian Petterson.

Il ne le connaissait pas, mais même s'il n'était qu'un larbin dans le rouleau compresseur qui allait lentement, mais sûrement les écraser, Micah allait faire de sa vie un enfer.

D'ailleurs il arrivait devant son bureau. Micah inspira, expira et toqua à la porte. Sa future victime lui donna le « Entrez » qu'il attendait. Le jeune homme ouvrit la porte et posa ses yeux sur l'homme assit à son bureau.

Oh mon dieu. Le mot ''homme'' était définitivement hors catégorie pour décrire le dieu grec en col v moulant qui le toisait d'un drôle d'air.

Micah déglutit. « Je vous ai apporté un café ! » Ça n'expliquait pas ce qu'il foutait là, mais c'est tout ce qu'il était capable d'articuler pour le moment. Il tapota son (faux) badge de stagiaire, et dégaina son plus beau sourire.

Sebastian tenait un crayon, ses yeux étaient d'une couleur mystérieuse que Micah n'arrivait pas à définir, et la ligne de sa mâchoire était sans doute aussi illégale que celle de ses pectoraux – seigneur, et il avait des pectoraux – soulignée par chacune de ses respirations...

Non Micah, arrête de le mater ! Penser à Cachou qui lui bave dessus le matin, c'était la clé.

Cachou qui lui bave dessus le matin.
Cachou qui lui bave dessus le matin.
Cachou qui lui bave dessus le matin.

...

Okay, la libido, à la niche. Micah papillonna des yeux et contourna le bureau pour tendre son café à Sebastian. Manque de bol, la tasse lui glissa – totalement volontairement – des mains. La gravité aidant, le café atterrit directement sur le torse de Sebastian sans passer par la case de départ.  

« Oh mon dieu ! » s'écria Micah de son plus bel air confus. « Désolé, désolé ! Laissez moi vous aider ! » Ses yeux scannèrent le bureau en quête des plans sur lequel il griffonnait avant son arrivée. Ce n'était sans doute pas les plans mais ça ferait l'affaire.

L'adolescent s'en empara et les plaqua sur le torse gorgé de café de Sebastian pour éponger et les réduire à néant dans le même temps.

« Je vous demande pardon. C'était important ? » demanda t-il, l'ironie palpable à des kilomètres, tout en reluquant avec un semblant d'intérêt le papier froissé entre ses doigts. « Hmm, sans doute juste une école maternelle rasée pour construire un minigolf à la place. » L'adolescent haussa les épaules et jeta le plan décédé. Puis il bondit en arrière le cœur battant et planta son regard dans celui de Sebastian.

« J'suis sûr que vous êtes le genre de type qui prend son pied à se faire payer grassement pour prendre en main les projets les plus dégueulasses. »

Le jeune homme avait la gorge nouée. Il sentait la menace d'un nouveau séjour derrière les barreaux planer au dessus de sa tête. Il tenta malgré tout de sauver les apparences et de se concentrer sur son objectif premier, qui était d'atteindre cet homme qui travaillait contre lui et toute son équipe. Les conséquences de son acte, il y penserait plus tard.

De son sac, Micah tira tout un attirail de sex toys agrémenté de quelques accessoires SM, qu'il balança sur le bureau au milieu du café et des plans chiffonnés.

« Allez-y, regardez les. C'est exactement le genre d'accessoires que je vais croiser tous les jours en allant travailler ! Et cela grâce à vous ! »

Le souffle court, Micah faisait face. Être délocalisé à l'autre bout de la ville, dans un vieil immeuble coincé entre un sex shop et un bar gay friendly qui faisait en fait office de couverture pour une boite SM (Micah le savait de source sûre, il était parti en reconnaissance dans le bar en question. Encore aujourd'hui il essayait d'oublier l'image du colosse en pantalon de cuir qui lui avait proposé d'enfiler un collier en métal et de le suivre dans une des back room.) était la goutte d'eau qui l'avait poussé à confronter Sebastian en se disant que de toute façon il n'avait plus rien à perdre et que ça ne pouvait pas être pire.

A moins que Sebastian ne décide de lui refaire le portait pour avoir saccagé son bureau. Mais il n'allait pas faire ça... si ?


Dernière édition par Micah B. Summers le Sam 22 Fév - 16:50, édité 1 fois
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: Du rififi à New York City ▽ Micastian   Du rififi à New York City ▽ Micastian EmptyMer 19 Fév - 1:25





Micah & Sebastian


« Entrez ! » annonçais-je à la personne qui toquait à la porte ce jour-là. Je n’avais pas pris la peine de lever le nez de mes papiers pour voir qui arrivait, je le saurai bien assez tôt. Ces dernières semaines étaient… éprouvantes. Intéressantes, enrichissantes, prometteuses… mais éprouvantes. C’est pourquoi je n’avais plus une minute à moi. Plus le temps de me nourrir correctement, plus le temps de dormir comme je le devrais, plus le temps de sortir boire un verre avec quelques amis, et le pire… plus le temps de prendre un bon café ! C’était à la limite mon seul écart, il me fallait ma dose de caféine pour tenir. Mais ma consommation avait largement réduit. Ce qui était étrangement incompatible avec mon manque de sommeil.

Mais pour la première fois depuis trop longtemps, la chance me souriait enfin. J’avais l’impression d’accueillir mon sauveur en la personne du jeune stagiaire qui déboulait dans mon bureau, tout sourire lorsqu’il m’annonçait : « Je vous ai apporté un café ! ». Réveillé par le ses mots, je levais enfin le visage pour regarder le jeune homme qui pénétrait dans la pièce. « Mon héros ! » l’accueillais-je alors qu’il s’avançait près de mon bureau. « Je pourrais vous embr – » J’avais parlé trop vite. Pas parce que je regrettais cette proposition surement très déplacée envers un stagiaire surement nouveau étant donné que je ne l’avais jamais vu. Mais plutôt parce qu’avant que j’ai le temps d’apprécier le parfum de la tasse, celle-ci venait se renverser presque entièrement sur mon torse.

Rectification, la chance me faisait toujours autant la gueule.

« Oh mon dieu ! Désolé, désolé ! Laissez moi vous aider ! » s’excusa le garçon parti en quête de quelque chose pour éponger ce qui était en train de me brûler le corps. « Mais non pas avec ça ! » hurlais-je, à moitié de douleur, à moitié de surprise quant à son choix d’éponge. Il venait de s’emparer des plans sur lesquels je bossais depuis… oh, juste des semaines. Le choc m’avait fait oublier de réagir. Je le laissais faire ce qu’il voulait, priant tout au fond de moi qu’il aurait bientôt fini et que tout ce cauchemar se finirait enfin. « Je vous demande pardon. C'était important ? » finit-il par demander, faussement intéressé. « Hmm, sans doute juste une école maternelle rasée pour construire un minigolf à la place. »

Quoi ?

« J'suis sûr que vous êtes le genre de type qui prend son pied à se faire payer grassement pour prendre en main les projets les plus dégueulasses. » reprit-il tel le plus grand des manifestants. J’avais définitivement perdu le fil de toute cette conversation. Je ne comprenais pas ce qui s’était passé. Et je comprenais encore moins pourquoi ça s’était passé. Je n’avais jamais vu ce garçon, et j’étais soudain devenu sa cible. Sans raison. Pas que je sache en tout cas.  

Ça ne pouvait pas être pire. Mon t-shirt était en train de brûler et coller à ma peau, mes plans étaient ruinés et gisant pour la plupart sur le sol, et voilà que le garçon sortait des objets non identifiés de son sac et qu’il les balançait sur mon bureau. « Quoi encore ? » demandais-je exaspéré, plus à l’univers qu’à lui. « Allez-y, regardez les. C'est exactement le genre d'accessoires que je vais croiser tous les jours en allant travailler ! Et cela grâce à vous ! » m’accusa-t-il, semant encore plus la pagaille dans mon esprit. A contrecœur, je tournais mon regard vers l’amas d’objets. C’était… « Des sextoys ? » Pas seulement, mais l’idée était là. Je restais immobile un long moment, oubliant totalement ce qui était en train de se dérouler. Ailleurs, j’allais même jusqu’à tendre le bras pour attraper l’un des jouets à la forme très… originale.

Je le relâchais lorsque le bon sens s’empara à nouveau de moi. Lentement, je reportais toute mon attention sur le (faux ?) stagiaire qui n’avait pas bougé. « Qu’est-ce que je vous ai fait ? » demandais-je sérieusement alors que le chaud sur mon torse se rappelait à moi. Sans plus attendre, j’enlevais mon t-shirt que je laissais retomber à terre, presque aux pieds du jeune homme.   « Je vous connais pas, j’ai jamais mis les pieds dans un magasin qui vend ce genre… d’objet. Je – » J’expirais longuement, mon regard fuyant à travers toute la pièce, comme en quête d’une quelconque réponse. « Je sais pas. J’ai écrasé votre chien ? Je vous ai piqué un taxi un jour ? Qu’est-ce que j’ai fait pour que vous me preniez pour cible ? » J’étais exaspéré. Tant par la situation que le manque de clarté. Si encore c’était justifié.

Après surement trop longtemps, je réagissais au fait que je me tenais là, torse-nu dans mon bureau en fait d’un parfait inconnu. Avant de poursuivre mon interrogatoire, je me décidais à aller ramasser mon t-shirt à terre, me positionnant un genou à terre devant le garçon. C’est évidement à ce moment que la porte du bureau s’ouvrit à nouveau, cette fois-ci sur Henry Garrison, mon patron. « Petterson ! » hurla-t-il en posant les yeux sur… ça. Moi, torse nu, à genoux à hauteur de l’entrejambe d’un jeune homme. « C’est quoi ce bordel ? » Son regard embrassa la pièce, s’attardant un peu plus longtemps qu’ailleurs sur les accessoires sur le bureau. « Vous êtes pas payés à faire des saloperies avec les stagiaires ! Si vous voulez sucer quelqu’un faites-le chez vous, pas au bureau ! » Sur ces mots, il disparut de l’encadrement de la porte, la refermant derrière lui.

J’étais resté immobile tout le long de son intervention, incapable de bouger le moindre membre. Je n’avais même pas osé le regarder, de peur de pâlir encore un peu plus. J’arrivais enfin à me relever, n’oubliant pas mon t-shirt au passage. Je retournais à mon bureau sans dire un mot, et sans adresser le moindre regard au garçon. « Heureux ? C’est pour ça que vous étiez venus, non ? Ruinez ma journée, voire mon avenir dans ce cabinet. » lui lançais-je avec un regard en coin alors que je sortais d’un des tiroirs de mon bureau une chemise. Je la boutonnais lentement, serrant les dents pour tenter de retrouver tout mon calme. « Non mais je comprends, c’est bien d’attaquer les gens sans raison. » Une fois rhabillé, je me baissais cette fois-ci pour récupérer les plans au pied de mon bureau. « Et pour votre information, c’était les plans d’une école maternelle. Elle a subi pas mal de dégâts avec toutes les tempêtes de ce début d’année et une partie doit être reconstruite. » J’ignorais pourquoi je disais ça. Il devait s’en moquer. J’essayais peut-être de le faire culpabiliser, de lui montrer que je n’étais pas le monstre qu’il semblait croire que j’étais. Mais à quoi bon ? « Enfin, vous pouvez peut-être partir maintenant. Ou alors vous voulez mon adresse pour venir me torturer jusqu’à chez moi ? »
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: Du rififi à New York City ▽ Micastian   Du rififi à New York City ▽ Micastian EmptySam 22 Fév - 15:55




Sebastian & Micah



« Qu’est-ce que je vous ai fait ? »
« A moi ? Rien. » répondit vivement Micah, prêt à expliquer en détail en quoi il était nuisible à toute son équipe. Il s'interrompit tout à coup. Sebastian venait d'enlever son t-shirt et de le balancer à ses pieds. Et sa – sa peau était humide, ce qui était... obscène d'une certaine manière. Micah ne voyait pas d'autre mot pour décrire ses pectoraux saillants qui rendaient parfaitement évident combien ses tétons étaient durcis par le contact soudain avec l'air frais, sombres et dressés.

Le jeune homme ouvrit des yeux ronds comme des soucoupes. Sa mâchoire tomba d'un étage. Il voulait lécher lui-même la caféine, sur tout son torse, le rendre humide de salive, voir ses abdos sculptés luisants de sueur, se soulever et s'affaisser sous sa langue. « 'niez pour cible ? »

« Mhh ? » Micah papillonna des yeux, hagard, comme brusquement tiré d'un rêve. Merde, il n'avait pas écouté un traitre mot. Et voilà que Sebastian bougeait son corps de rêve vers lui. L'adolescent déglutit. L'idée que Sebastian ai lu dans ses pensées effleura son esprit comme la plus électrisante des caresses. Peut-être même qu'il avait dit tout ça à haute voix ? Ça ne serait pas la première fois que son filtre cerveau-bouche le lâchait en plein moment critique.

Il n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps. Sebastian se mit à genoux devant lui.

Sebastian Petterson était à genoux devant lui.

A genoux. Devant lui.

A genoux.

Qu'est ce qui n'allait pas avec sa vie au juste ?

« Oh mon dieu. » croassa Micah, d'une voix bien trop rauque à son goût. Dieu merci un « Petterson ! » gueulé à travers la pièce sauva ce qu'il restait de sa dignité.

Il se figea d'horreur, même si ses joues rouges pivoine ne témoignaient pas franchement en faveur de l'horreur là tout de suite. Elles s'enflammèrent carrément aux mots « saloperies avec les stagiaires » et « sucer quelqu'un ». Micah ferma très fort les yeux en attendant que Sebastian le balance à son supérieur. Trois, deux, un...



Rien.

L'adolescent rouvrit les yeux au moment où la porte se refermait. Sebastian – aussi pâle que lui était rouge – se redressait, t-shirt en main, sans lui accorder l'ombre d'un regard.

« Vous – vous ne... » articula t-il confusément. Sebastian le coupa immédiatement : « Heureux ? C’est pour ça que vous étiez venus, non ? Ruinez ma journée, voire mon avenir dans ce cabinet. Non mais je comprends, c’est bien d’attaquer les gens sans raison. » Médusé, Micah le contemplait se rhabiller sans rien dire. La colère irradiait de de Sebastian, contrastant violemment avec son silence salvateur face à son patron. Elle était palpable entre eux, comme une barrière infranchissable qui maintenait Micah en place et scellait ses lèvres dans un mutisme qui ne lui ressemblait pas.

« Et pour votre information, c’était les plans d’une école maternelle. Elle a subi pas mal de dégâts avec toutes les tempêtes de ce début d’année et une partie doit être reconstruite. »

Retour à la réalité. Ehoh, il lui faisait quoi là ? « Je vais pleurer. » cracha Micah, sa morgue de retour en même temps que le rappel bienvenu de Sebastian qu'il était venu ici pour ruiner ses plans, et pas pour le remercier de ne pas le balancer aux flics. Sebastian jouait contre eux. C'était tout ce qui importait, et aucun speech larmoyant ne le ferait passer pour Robin des bois.

« Enfin, vous pouvez peut-être partir maintenant. Ou alors vous voulez mon adresse pour venir me torturer jusqu’à chez moi ? »

« C'est une invitation ? » le nargua t-il avec un sourire en coin. Il se déplaça lentement de l'autre côté du bureau, en laissant ses doigts glisser sur le bois. Une fois face à Sebastian, il posa deux billes brunes insoumises sur celles agacées de son hôte forcé. « Vous êtes tellement drôle. » Il eut un petit rire. « Est-ce que vous pourriez être encore plus ''bon samaritain victime d'un horrible complot'' ? Avec le visage hyper sérieux, le silence de mort devant votre boss au lieu de me dénoncer. Et les abdos. Mon dieu, ces abdos. Ça vous prend souvent de vous balader torse nu ? Pas que je me plaigne, je vous en prie continuez. »

Micah posa ses fesses sur le bord du bureau, plus ou moins de profil par rapport à Sebastian. Il étudia son visage impassible, mêlé d'une sincère incompréhension. « Je m'appelle Micah Summers. » dit-il en décrochant son badge de sa chemise. Il l'envoya rejoindre les plans trempés devant Sebastian. « Le nom dessus est vrai. » indiqua t-il, conscient qu'il avait additionné un plus un et deviné que tout le reste était faux. « Je travaille pour New York Kids, une chaîne locale pour enfants, mais je suppose que ça doit rien vous dire. »

Sans attendre de réponse, Micah s'empara d'un des sex toys. Il en caressa la longueur du bout des doigts avec une attention emprunte de curiosité. « William Stark en revanche j'suis sûr que ça vous parle. Le genre bourré de fric qui rachète l'immeuble où se trouve nos locaux et nous envoie bosser dans le pire quartier possible pour accueillir des enfants. Un gros poisson bien plus juteux que la malheureuse école maternelle qui vous sert à racheter votre conscience. » Il délogea son attention de son vibromasseur muni d'une queue de renard, et avoua un ton plus bas et intime, à la manière d'un amant. « C'est pour vous, l'un de ses nombreux larbins, que je suis là. » Un demi sourire ourla voluptueusement ses lèvres. « Et je peux être très, très distrayant. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: Du rififi à New York City ▽ Micastian   Du rififi à New York City ▽ Micastian EmptyMer 5 Mar - 23:43





Micah & Sebastian


« C'est une invitation ? » Les plans que je tenais en main retombaient lourdement sur mon bureau. Ce garçon m’exaspérait. Et il semblait y tirer un plaisir incroyable. Si seulement on ne m’avait pas aussi bien élevé, peut-être que je lu aurais plutôt lancé les plans sur le visage. Ça m’aurait peut-être un peu défrustrer de devoir subir quelqu’un pareil, et surtout d’avoir une chance d’être viré à cause de lui. Enfin, « chance » n’était peut-être pas le bon mot. « Vous êtes tellement drôle. » reprit-il en me rejoignant près du bureau. Je lui lançais un regard désespéré. « Ah oui ? » demandais-je, faussement intéressé. « Est-ce que vous pourriez être encore plus ''bon samaritain victime d'un horrible complot'' ? Avec le visage hyper sérieux, le silence de mort devant votre boss au lieu de me dénoncer. Et les abdos. Mon dieu, ces abdos. Ça vous prend souvent de vous balader torse nu ? Pas que je me plaigne, je vous en prie continuez. » Le fonctionnement du cerveau de ce garçon était un mystère. Comment pouvait-il passer du bon samaritain à l’appréciation de mon corps avec une telle facilité ? Je préférais ignorer la partie sur mon corps, et m’indignais plutôt du reste. « Pardon. Je pensais que vous étiez un être humain capable de remord lorsque vous apprendriez que vous aviez ruiné un travail qui servirait vraiment à aider des gens. Mais bon, je vous ai surestimé on dirait. » Je lui avais peut-être donné trop de crédit. Il n’avait pas l’air d’un mauvais garçon à première vue, malgré les crasses qu’il avait déjà pu me faire. Du moins, c’est ce que j’avais pensé jusqu’à présent. Maintenant… j’en doutais.

Incapable d’éprouver de l’empathie, le garçon se révélait être aussi sans gêne. Il venait s’asseoir sur mon bureau, comme s’il était chez lui et pas sur le lieu de travail de quelqu’un qui n’aurait peut-être bientôt plus le droit d’y venir. « Je m'appelle Micah Summers. » m’expliqua-t-il en balançant son badge sur mes plans. « Enchanté. » lâchais-je sans enthousiasme. Comme si ça changeait quelque chose que je sache son nom. « Le nom dessus est vrai. » Finalement… peut-être que ça me serait utile le jour où j’apprendrai à la police qu’un jeune homme s’amusait à me harceler et à ruiner mon existence. « Je travaille pour New York Kids, une chaîne locale pour enfants, mais je suppose que ça doit rien vous dire. »

Doucement, je commençais à comprendre ce qui avait bien pu passer par la tête de Micah. Cette chaine ne faisait certes pas partie de celle que je regardais, mais je la connaissais quand même. Simplement parce que je connaissais les affaires sur lesquelles je travaillais. J’aurais pu lui dire, mais je sentais que j’aurai enfin les explications que j’attendais tant. Alors je préférais me taire. Et de toute façon, j’avais perdu l’usage de la parole lorsque j’avais osé poser le regard sur les mains du jeune homme se refermant autour de l’un de ses sextoys. C’était… hypnotisant. « William Stark en revanche j'suis sûr que ça vous parle. Le genre bourré de fric qui rachète l'immeuble où se trouve nos locaux et nous envoie bosser dans le pire quartier possible pour accueillir des enfants. Un gros poisson bien plus juteux que la malheureuse école maternelle qui vous sert à racheter votre conscience. » Et voilà qu’il m’insultait encore. Décidément, pour quelqu’un qui avait l’air de faire tout ça pour les enfants, il n’avait pas l’air intéressé par l’idée de leur rendre les locaux dans lesquels ils pouvaient s’instruire. Ils étaient mieux devant la télévision et la chaine pour laquelle il travaillait, évidemment.

« C'est pour vous, l'un de ses nombreux larbins, que je suis là. » continua-t-il d’une voix beaucoup trop suave pour le bien de mes oreilles. « Et je peux être très, très distrayant. » ajouta-t-il. Ses paroles, cette voix, ce sextoy très intéressant entre les mains. J’avais soudainement l’impression d’avoir atterri dans un porno gay. Rajoutons à ça mon mini-strip tease de tout à l’heure et on était en plein dedans. Je secouais la tête pour reprendre mon sérieux. « Vous vous rendez compte que le mot clé dans tout ça c’est « larbin » justement ? » demandais-je en détachant mon regard de ses mains. « Je bosse peut-être sur ça, j’ai pas le moindre pouvoir. Je suis… personne. » J’étais les petites mains qui servaient à faire des dessins et à se débrouiller  pour qu’ils deviennent réalisables. Je ne choisissais pas les clients, les lieux où j’intervenais, et les conséquences que mon travail aura sur celui d’autres personnes. J’aurais bien aimé, mais je n’y pouvais littéralement rien. « Ruinez ma vie autant que vous voulez, faites-moi virer, vous resterez toujours dans votre quartier pourri. » lui expliquais-je sérieusement. « Je suis pas le seul à bosser sur ça, si je suis plus là quelqu’un se fera un plaisir de prendre le relai. »

J’avais du mal à comprendre le but de sa visite. C’était très louable de se battre pour améliorer cette situation. Mais il ne s’y prenait pas de la bonne façon. « Je suis désolé de ce qu’il vous arrive. Je suis pas le connard que vous avez l’air de penser que je suis. Si je pouvais vous aider je le ferais… Mais je peux rien faire. » J’étais pieds et poings liés.  Mon patron m’avait donné un travail à faire, et je le faisais. Je n’avais eu aucune raison de refuser, j’ignorais les détails du déménagement de la chaine. Et même si j’en avais eu, je tenais à mon travail. M. Garrison ne devait certainement plus me croire après la scène à laquelle il venait d’insister, mais c’était vrai. Il me faisait assez confiance malgré mon jeune âge et mon manque d’expérience pour me donner des travaux importants et compliqués. J’avais une chance incroyable et j’espérais ne pas l’avoir gâchée en ayant dit à Micah d’entrer dans mon bureau il y a quelques minutes.

Malgré tout ça, la volonté et la langue bien pendue du garçon m’intriguait. Et au fond… j’avais envie de faire quelque chose. Même si ce quelque chose se révélait être simplement ne pas le dénoncer à la police à la seconde où il finirait par sortir d’ici. Peut-être que s’il m’en donnait la possibilité, je pourrais faire plus. Parce que j’en avais envie, et peut-être aussi parce que j’espérais que ça lui donnerait envie de me rendre la vie un peu plus simple. « Vous espériez quoi en venant ici ? Vous deviez bien vous douter que je ne suis qu’un pion sur cet énorme échiquier. Qu’est-ce que voudriez que je fasse ? » lui demandais-je en retrouvant ma place sur mon fauteuil. Quitte à discuter avec lui, autant le faire en étant assis. « Parce que… imaginons que j’ai envie de vous aider. Qu’est-ce que je pourrais faire ? »
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MessageSujet: Re: Du rififi à New York City ▽ Micastian   Du rififi à New York City ▽ Micastian EmptyMar 25 Mar - 20:08




Sebastian & Micah


Sebastian avait autant de langage physique qu'une porte de prison. Dieu sait que l'adolescent était familier avec l'indifférence, mais là on atteignait des sommets. Comble de la réaction physique, sa victime du jour... secoua la tête.

« Vous vous rendez compte que le mot clé dans tout ça c’est « larbin » justement ? » réagit-il enfin. Micah le dévisagea, les yeux plissés. Il descendit lentement du bureau. Y plaqua ses mains comme un fauve qui s'apprête à bondir, son corps souple était tiraillé par l'adrénaline et l'agacement. Plus par la peur d'être dénoncé au flics. Oh non, Sebastian n'était pas une menace... Et comme prévu, ce dernier se dédouana de toute responsabilité. « Je bosse peut-être sur ça, j’ai pas le moindre pouvoir. Je suis… personne. »

Micah fit claquer sa langue sur son palais. « Allons bon. » grinça t-il avec mépris. Il laissa sa tête retomber vers le bureau. Aussi désagréable soit-il, Sebastian avait l'avantage. Ils étaient dans une impasse. Le faire virer ne règlerait rien, et ce n'était de toute façon pas son intention à la base. Il y avait une différence entre malmener un homme pour défendre ses conviction et lui faire gratuitement perdre son travail.

Il releva la tête intrigué, lorsqu'il entendit le mot « désolé » franchir les lèvres du mur d'indifférence qui lui faisait face.

« Oh vraiment ? » lâcha t-il circonspect, mais sans animosité. Il pencha légèrement la tête sur le côté et le laissa poursuivre. « Je suis pas le connard que vous avez l’air de penser que je suis. Si je pouvais vous aider je le ferais… Mais je peux rien faire. »

Super. Il ne pouvait rien faire. Il n'avait que ça à la bouche. Si Micah avait cru percevoir une étincelle d'intérêt chez ce type, il en était pour ses frais... Il renâcla avec mauvaise humeur tandis que l'autre continuait son speech – très certainement pour le persuader de dégager de lui même. C'était poli. Plus que de le virer par la force ou d'appeler la police.

« Vous espériez quoi en venant ici ? Vous deviez bien vous douter que je ne suis qu’un pion sur cet énorme échiquier. Qu’est-ce que voudriez que je fasse ? Parce que… imaginons que j’ai envie de vous aider. Qu’est-ce que je pourrais faire ? » Ah parce que maintenant il voulait l'aider ! C'était presque trop beau pour être vrai. Micah attendit. Quelques secondes. Juste le temps de s'assurer que Monsieur Défaitisme Petterson n'allait pas lui répéter que tout compte fait non, il ne pouvait rien faire. Que leurs destins étaient scellés et Micah resterait dans son quartier pourri quoi qu'il fasse.

« Vous voudriez vraiment m'aider. » réalisa t-il après dix secondes règlementaires.

Voyant que Sebastian ne le rabrouait pas, il cligna des yeux. Interloqué. Puis il se redressa et retira ses lunettes. C'était... inattendu. « Je sais que vous ne pouvez pas m'aider. » admit-il finalement. Il s'arrêta de tripoter les monture de ses lunettes et riva ses prunelles ambrées sur son hôte. « Pas directement en tout cas. Ni sans risquer votre place. Et contrairement à ce que vous aussi vous semblez croire, je ne veux pas vous faire virer. J'ai juste besoin de... » Il baissa les yeux mal à l'aise. Il y avait un monde entre provoquer et demander de l'aide. Micah était versé dans l'art du système D et de la débrouille. Demander son aide, même à un inconnu, faisait naître une sensation de vulnérabilité qui lui nouait péniblement les entrailles. « J'ai besoin de temps. » articula t-il enfin dans un souffle. Il releva ses pupilles pour le contempler avec tout l'aplomb dont il était capable. « Vous n'êtes qu'un pion dans l'échiquier, mais pas n'importe lequel. Quand vous rendrez vos travaux, les vrais travaux commenceront et ma chaîne sera virée de ses locaux actuels. Tout ce que je vous demande, c'est un sursit. Un peu de temps pour trouver un autre endroit par nous même. On a pas vraiment les moyens alors... ça prend du temps. » Il se passa une main derrière la nuque. « Je sais que techniquement j'suis en train de demander à un brillant architecte de mettre son job en danger pour une bande de baltringues d'une chaine locale qui a pas une thune. » Parce que c'était ça. Sur une échelle des valeurs sociale, Sebastian culminait tout en haut pendant que toute l'équipe de New York Kids bataillait en bas avec les cafards. L'image mentale de Stan avec des antennes de cafard lui arracha un petit sourire. Micah secoua la tête pour chasser l'image de sa tête mais garda son sourire pour Sebastian. « C'est pour ça que j'suis venu. Vous empêcher de travailler. Juste assez pour nous donner du temps. C'est pas une excuse, et je suis pas désolé. » Il noua ses mains derrière son dos et fit une petite moue innocente. « Parce que je vous retarderai autant que possible. Et j'suis pas en train de me moquer de vous. » tenta t-il pour expliquer son stupide sourire. « C'est juste que... vous êtes le premier qui m'écoute. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: Du rififi à New York City ▽ Micastian   Du rififi à New York City ▽ Micastian EmptyLun 5 Mai - 23:07





Micah & Sebastian


« Vous voudriez vraiment m'aider. » J’écarquillais les yeux, haussant les sourcils par la même occasion. J’étais tout aussi surpris que lui. Et ça me paraissait encore plus étrange quand les mots sortaient de sa bouche. Ce n’était plus seulement des paroles en l’air. Alors que je l’entendais dire ça, je réalisais, qu’effectivement je voulais l’aider. Je n’en étais plus au stade de simplement l’ « imaginer ». Par contre, j’en étais toujours à celui où j’ignorais ce que je pouvais concrètement faire. Micah m’avait donné plus d’importance que j’en avais. C’était flatteur d’un certain côté, mais c’était aussi… complètement illusoire. « Je sais que vous ne pouvez pas m'aider. » finit-il par dire, résigné, comme s’il avait lu dans mes pensées. Je relevais le visage, posant mon regard sur le jeune homme près de moi. Je croisais le sien, et devinais assez rapidement qu’il n’était pas si résigné que ça. « Pas directement en tout cas. Ni sans risquer votre place. Et contrairement à ce que vous aussi vous semblez croire, je ne veux pas vous faire virer. J'ai juste besoin de... » J’esquissais un léger sourire, curieux d’entendre la suite. Pour l’instant, j’avais sincèrement eu l’impression que c’était le but de la manœuvre. J’avais envie de croire en son bon fond, mais j’avais besoin de preuve. De n’importe quoi qui me ferait dire que Micah n’était pas aussi dingue qu’il ne paraissait. « J'ai besoin de temps. » lâcha-t-il enfin.

Du temps. Il demandait… du temps. C’était… probablement faisable. Un café renversé par-ci, une fausse maladie par-là, un problème de photocopieuse par-dessus. Je ne manquais pas d’idée pour ralentir mon travail. C’était très loin de ma manière de faire, j’étais tout sauf du genre à trouver des excuses pour m’étaler. Mais si ça pouvait avoir une utilité. Une vraie utilité, je pouvais faire ça. « Vous n'êtes qu'un pion dans l'échiquier, mais pas n'importe lequel. Quand vous rendrez vos travaux, les vrais travaux commenceront et ma chaîne sera virée de ses locaux actuels. Tout ce que je vous demande, c'est un sursis. Un peu de temps pour trouver un autre endroit par nous-même. On a pas vraiment les moyens alors... ça prend du temps. » Au fond de moi, je sentais que j’allais regretter d’être attendri par ses paroles, par l’attachement qu’il avait à son travail, par tous les efforts qu’il était prêt à faire pour arranger les choses. J’aimais mon travail, mais je n’aurais jamais fait tout ça pour lui. Je râlais de pouvoir peut-être le perdre à cause du garçon, mais au fond, c’était simplement pour m’éviter de la paperasse, et une nouvelle recherche de boulot. C’était juste… pratique de pouvoir rester ici.

« Je sais que techniquement j'suis en train de demander à un brillant architecte de mettre son job en danger pour une bande de baltringues d'une chaine locale qui a pas une thune. » Je remettais les choses en perspective. J’étais sur le point de prendre des risques, et je regretterai surement un moment d’avoir été berné par ce sourire adorable, mais je réalisais que ça en valait peut-être la peine. Je ne vais pas faire ma vie dans cette boite. Je le savais. Je me voyais certainement changer d’air dans quelques années, peut-être me mettre à mon compte. Peut-être que cette histoire accélérerait simplement les choses. C’était… excitant. Nouveau. Très très plaisant. J’en venais presque à espérer qu’un jour on découvre tout ça, et qu’on me mettrait effectivement dehors. Ça me secouerait certainement. J’en avais peut-être besoin.

J’avais quelque peu arrêté d’écouter Micah, réfléchissant déjà à ce que je pourrais faire de plus à part gagner du temps. C’était encore flou pour l’instant, et d’un coup, je me sentais plus intéressé par son sourire qui s’agrandissait de plus en plus. « C'est juste que... vous êtes le premier qui m'écoute. » Je sortais de mes pensées un moment, secouant la tête pour me remettre les idées en place. « Et j’espère que je serai pas le dernier. » De toute façon, avec une telle personnalité, je doutais que Micah passerait longtemps inaperçu. « Donc, euhm… déjà merci de me considérer comme un brillant architecte. Vous pouvez difficilement le savoir et vous dites probablement ça pour être sûr que j’accepterai de faire quelque chose mais… merci quand même. » réagissais-je finalement, lâchant un petit rire au passage. « Ensuite, je pense que je suis devenu dingue, mais… je vous offrirai du temps. Autant que je peux. » annonçais-je officiellement, et avec conviction. « Et… je pense qu’en réfléchissant bien je pourrais peut-être vous aider un peu plus. Chercher un lieu plus approprié, chercher des fonds, j’en sais rien encore. Mais je pense que je peux vous donner un coup de main. » J’avalais difficilement ma salive, hésitant à prononcer mes prochains mots. « J’ai vraiment envie de le faire. »

La chaleur du café était passée de mon torse à mon cerveau. Je ne savais plus qui j’étais, ce que je faisais. Mes proches ne me reconnaitraient plus si je leur disais ce que je venais de faire. Passer d’un début de haine et la volonté d’aider un parfaitement inconnu, ça ne me ressemblait pas. Mais c’était probablement ce qui m’avait fait prendre cette décision. Je venais d’atteindre le but que je m’étais fixé, j’avais fini mes études, j’avais un excellent travail, des projets ambitieux et épanouissants et… voilà que j’avais besoin de pimenter mon quotidien avec un gamin que bientôt tout le cabinet pensera que je me tape. En parlant de ça. « Vous devriez peut-être partir. » annonçais-je tout à coup, réalisant la situation. « Je me débarrasse pas de vous après tout ça. Enfin, techniquement si. Mais si mon patron repasse et vous voit encore vers moi… je risque d’avoir des problèmes plus tôt que prévu. » Je m’affolais face à mon bureau, cherchant tout autour de moi du papier non-caféiné. J’en trouvais un bout presque épargné, attrapais un stylo, et commençais à écrire. « Là… je suis sûr de le regretter, mais voilà – mon… adresse. » Je finissais de gribouiller les quelques lignes et lui tendais le bout de papier. « Venez ce soir, vers euh… huit heure ? Par là. Je vais réfléchir à des solutions, ou n’importe quoi, et on en discutera en privé. » Ce n’était peut-être pas le mot le plus approprié, mais ça ferait l’affaire. « Je sortirai une bouteille. » concluais-je avant de réaliser combien cette information n’avait rien à faire là. « Enfin. Je. Vous êtes majeur au moins ? »

***

Au final, sa réponse ne m’avait pas beaucoup importé. J’avais sorti une bouteille de vin rouge, deux verres trônaient sur la table basse, et l’un d’eux était déjà presque vide tandis que l’autre n’attendait que d'être rempli. Pas loin se trouvait un bloc note sur lequel j’avais écrit quelques idées, noté quelques noms de personnes  qui seraient susceptibles de nous servir. Enfin, de leur servir. J’avais fait d’une pierre deux coups. J’avais gagné du temps en ne travaillant pas sur le projet tout en réfléchissant à l’aide que je pourrais leur apporter en plus. J’étais… plutôt content de moi. Je regrettais déjà tous les regards de travers que j’avais récolté en partant en fin de journée, et les quelques gestes obscènes de certains de mes collègues masculins, mais je me réconfortais en me disant que peut-être… peut-être je ne serai plus là-bas bientôt. Finalement, je visualisais plutôt bien mon bureau. Seul face à moi-même, une jolie plaque sur la porte « Sebastian Petterson, architecte ».

Toc toc toc.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: Du rififi à New York City ▽ Micastian   Du rififi à New York City ▽ Micastian EmptyDim 11 Mai - 20:57




Sebastian & Micah


« Il a accepté de nous aider ? »
« Ouais. »
« Comme ça ? Après que t'ai balancé des godes sur son bureau ? »
« Ouais. »
« Et il t'a demandé si t'étais majeur ? »
« Ouais ! Arrêtes d'énumérer ça... comme ça ! » s'emporta Micah, passablement sur les nerfs. « Ça me donne l'impression de retourner dans le club SM de l'autre jour. » Il grimaça d'effroi et ajouta un « Brrr... » au souvenir.

Il y eut un silence pensif, pendant lequel Stan fixa le reflet de Micah dans le miroir tandis que le propriétaire dudit reflet terminait de boutonner sa chemise.

« Et tu te sapes comme un prince parce que ?... »

L'adolescent se sentait comme une souris prise au piège. Il aurait bien aimé en avoir la taille, se faire tout petit et se réfugier dans le premier trou qu'il ne manquerait pas de trouver dans leur appartement miteux. Son colocataire avait décidé de lui compliquer la tâche, et il le faisait avec brio.

« Parce que c'est un rendez-vous important! » se défendit-il, en sachant que ça ne faisait que lui donner l'air encore plus coupable. Il lâcha son reflet du regard pour attraper un peu de monnaie sur la table de chevet, histoire d'avoir de quoi prendre le métro aller-retour. « Écoutes Stan. » commença t-il, se décidant à faire face à l'emmerdeur avec qui il partageait son job, son appartement, et sa ville d'origine, tranquillement assit sur son propre lit. « Je sais pas si ce qu'il a dit est vrai, mais je dois essayer. J'ai passé 24 heures en taule ! Ça peut pas se passer plus mal que ça, et si tu veux mon avis, t'as vraiment l'air d'un père inquiet pour sa fille chérie là tout de suite. C'est un tantinet vexant. »

Stan eut le bon goût de prendre un air outré. « Nan, c'est juste que tu vas me laisser avec Sam et que – à part quand on te fout en taule – t'es plus réticent que ça d'habitude. » Son regard avait dévié vers un coin poussiéreux de la chambre, ce qui ne lui donnait pas l'air vraiment crédible, mais Micah ne releva pas. « T'as pensé à sortir Cachou au moins ? Je veux bien jouer les babysitteur, mais pas question que je m'occupe en plus de ton clébard. »

L'intéressé esquissa son premier sourire depuis qu'il était entré dans sa chambre et que Stan lui avait naturellement emboité pas pour le harceler de questions. « Oui, c'est fait. T'inquiètes pas, tout ira bien. »

Plus tôt dans la journée.

« Venez ce soir, vers euh… huit heure ? Par là. Je vais réfléchir à des solutions, ou n’importe quoi, et on en discutera en privé. Je sortirai une bouteille. Enfin. Je. Vous êtes majeur au moins ? »

Micah, qui avait ouvert de grand yeux façon truite morte, lâcha le bout de papier que Sebastian lui tendait des yeux. Sérieusement, il allait sortir une bouteille et lui demandait s'il était majeur ? Et... est-ce qu'il rêvait ou est-ce que Sebastian avait l'air gêné ? Embarrassé ?

D'un pas à la lenteur calculée, l'adolescent s'approcha du bureau, se pencha pour saisir le papier et planta ses prunelles brunes dans celle de son futur hôte pour la soirée.

« Va pour la bouteille. Et puisque c'est vous qui invitez, j'adore les sushis ! » Le bout de papier rejoignit sa poche, et Micah ouvrit son sac sur le bureau. Il récupéra son armada de sex toys, sauf celui à queue de renard qu'il poussa l'air de rien vers Sebastian. « Je vous laisse celui-ci, ça vous fera un souvenir. » Son sac refermé, il se redressa, les joues roses et l'air malicieux. « Vous m'en voulez pas si je vais présenter les autres à votre patron ? Je suis sûr qu'il vous virera pas si le p'tit stagiaire s'en va lui faire des avances à lui aussi. »

Un clin d'œil plus tard, Micah s'enfuyait, direction le bureau du patron. Son cœur battait la chamade et il glissa deux doigts dans sa poche pour vérifier que le petit papier avec l'adresse de Sebastian s'y trouvait bien...

Retour au présent.

Planté devant la porte, son cœur battait toujours aussi fort. D'appréhension, rien de plus. Il était là pour le travail. La bouteille, c'était juste du bonus de la part d'un type qui essayait de se montrer aimable. Ou au moins civilisé. Peut-être même une manière de faire culpabiliser Micah sur son propre manque de civilité. Ouais, c'était forcément ça.

La porte s'ouvrit finalement, dévoilant le même Sebastian que celui qu'il avait laissé plus tôt dans la journée. « Bonsoir. » offrit Micah, avec un petit sourire qui s'était apparemment faufilé sur ses lèvres sans attendre l'autorisation de son cerveau.

Sebastian s'effaça pour le laisser entrer. Une invitation que le jeune homme accepta sans se faire prier et – wow, okay, il était chez Sebastian. Dans son... il parcouru les lieux du regard et ses yeux s'agrandirent comme des soucoupes. « Woah, vous habitez vraiment ici ? » Il déposa son sac à dos à ses pieds et fit quelques pas sans attendre l'autorisation. Une chaise, enfin ça ressemblait à une chaise, sans pieds et suspendue au plafond, attira immédiatement son regard. Micah se pencha pour poser ses mains à plats dessus et y reposer son poids. « C'est une vraie chaise ? » questionna t-il en levant la tête jusqu'au plafond.

Avant que Sebastian ait le temps de répondre, l'adolescent fit un demi tour sur lui-même et s'assit dessus. Ses mains posées sur la chaise entre ses cuisses ouvertes, il avait de plus en plus de mal à maîtriser sa curiosité. Du bout des orteils, il entama un infime mouvement de balancement en levant de grands yeux vers son hôte qui le toisait de l'entrée. « Faîtes pas cette tête là. Vous m'auriez proposé de m'asseoir de toute façon ! »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: Du rififi à New York City ▽ Micastian   Du rififi à New York City ▽ Micastian EmptyDim 18 Mai - 0:15





Micah & Sebastian


J’atteignais la porte d’un pas décidé, curieux de voir ce que la soirée allait donner. « Bonsoir. » me salua Micah avec un sourire. « Bonsoir. » fis-je écho en le regardant pénétrer chez moi lorsque je l’y invitais. Il s’était changé. Il était… élégant. Comme s’il s’apprêter à assister un à important rendez-vous d’affaire. J’en regrettais presque d’avoir enfilé une tenue plus confortable en rentrant chez moi. Je faisais tache dans mon propre appartement. En parlant de lui, Micah semblait intéressé par ce qu’il voyait autour de lui. « Woah, vous habitez vraiment ici ? » demanda-t-il. « Oui oui. J’ai acheté le loft il y a quelques mois, et j’ai tout refait à mon goût. » expliquais-je en le suivant alors qu’il commençait déjà à faire comme chez lui. « C'est une vraie chaise ? » questionna-t-il en s’approchant du fauteuil qui trônait au milieu de la pièce à vivre, relié au plafond. Je n’avais pas le temps de lui dire de l’essayer pour vérifier qu’il posait déjà ses fesses dessus. Surpris par le naturel avec lequel il agissait chez moi, j’ouvrais grand la bouche. « Faîtes pas cette tête là. Vous m'auriez proposé de m'asseoir de toute façon ! » Je haussais des épaules et souriais pour lui donner raison.

Je me rapprochais du garçon, posant l’une de mes mains sur l’un des côtés de la chaise pour la faire tourner sur elle-même. Micah toujours sur celle-ci, il se retrouvait à tournoyer au milieu de la pièce. Je le laissais profiter de l’ « attraction » et allais chercher le verre que j’avais préparé pour lui. Je le remplissais et retournais vers le garçon. « Comme promis. » lançais-je en tendant le verre de vin vers lui. Il l’attrapa d’une main, et j’en profitais pour prendre la seconde dans la mienne. « Je vais vous faire visiter ! » Je l’entrainais vers le couloir, de l’autre côté de l’appartement. Je lui présentais la salle de bain, les toilettes s’il avait besoin de faire ressortir tout le vin et les sushis qui n’allaient pas tarder à arriver. J’arrivais à la chambre d’amis, que je présentais comme celle servant à la famille lorsqu’elle venait chez moi. Nous retournions vers l’entrée, en face de la cuisine, et à proximité des portes qui montaient à l’étage. « Pour l’instant il est abandonné. Je le garde pour le jour où… je sais, j’aurai une grande famille et qu’il faudra de la place pour tout le monde. Les enfants, les chiens, ma… femme ou mon mari. » Je ne m’attardais pas sur mes rêves pour l’avenir, et retournais dans la pièce à vivre. « Là c’est le salon, là mon bureau, là la porte pour aller sur le balcon. Et enfin… »

Toujours main dans la main, j’attirais Micah vers un mur sur lequel se trouvait un large rideau. Je lui lançais un sourire espiègle avant de le lâcher pour me donner toute la liberté d’ouvrir les pans du rideau de mes deux mains. Derrière lui apparut un lit. Mon lit. « Et voilà ma… chambre ? » présentais-je en me tournant de nouveau vers mon invité. Sans trop savoir pourquoi, je grimpais dessus, m’y couchant en observant Micah planté au pied du lit, son verre de vin entre les doigts. « C’est ici que je prévois de faire bon usage de votre petit cadeau. » Je me penchais sur le côté pour atteindre la table de chevet  coté du lit. J’ouvrais le tiroir, et en sortant la queue de renard que Micah avait laissé sur mon bureau un peu plus tôt dans la journée. Queue en main, je m’approchais du bord du lit pour me rapprocher du garçon. Je laissais courir l’objet sur son torse, remontant jusqu’à son visage pour caresser son nez avec. « J’ai plus qu’à trouver avec qui l’utiliser. Si ça vous – »

Toc toc toc.

« Ah, ça doit être les sushis. » expliquais-je en entendant quelqu’un frapper à la porte. J’abandonnais le jouet sur le lit et Micah pour retourner dans l’entrée, réalisant à chaque pas combien la soirée ressemblait à tout sauf à un rendez-vous professionnel. J’ouvrais la porte, m’attendant à voir un visage asiatique, plein de paquet dans les mains. A la place, je tombais sur mon voisin. « Oh. Bonsoir ? »« Bonsoir Sebastian. Je crois qu’on a livré ton diner à la mauvaise porte. » expliqua-t-il en me tendant les sacs plastiques du restaurant japonais d’à côté. « Ah, effectivement. Merci August ! » J’attrapais les sacs, prêt à refermer la porte lorsque l’homme reprit la parole. « J’ai vu un charmant jeune homme rentrer chez toi il y a quelques minutes. On expérimente ? » J’étouffais un rire, impressionné par le don de mon voisin pour reconnaitre toutes les intentions que j’ignorais moi-même avoir. « On verra. » répondais-je, mystérieusement. « On en rediscutera demain autour d’un café. C’est moi qui paye. » Un signe de tête, un clin d’œil plus tard, et l’homme s’éloignait pour retrouver son chez lui et sa famille.

Armé de mes sushis, je retournais en quête de Micah qui avait fini par prendre ma place sur le lit. Je grippais de nouveau sur le matelas, et installais notre diner sur les draps, entre nous. « Je crois que j’ai un peu oublié pourquoi vous êtes venu ce soir. J’ai déjà pas mal bu, et je… disons qu’inconsciemment j’ai un peu trop interprété tout ce qui s’est passé. Mal interprété. » expliquais-je en guise d’excuse en sortant notre repas des sacs. « Le diner, le vin, le lit, la… queue. C’est pas très pro, pardon. Ça fait un peu rencart qui brûle les étapes. » Je finissais de déballer le tout, et faisais voler les sacs en dehors du lit. « Je m’excuse par avance si j’essaye de vous faire boire pour que vous vous retrouviez dans le même état. N’hésitez pas à me dire non. Ou à m’en foutre une. Ou à faire voler tout ça pour m’arracher mes vêtements. » Je réalisais une seconde ce que je venais de dire. « Si vous voulez partir immédiatement vous pouvez aussi. On… reparlera quand je serai moins alcoolisé et que vous ressemblerez moins à… vous. » C’était ça, la chemise, les grands sourires, ses grands yeux émerveillés par ma chaise. J’avais craqué. J’avais laissé mes pensées rêver de licenciement, de bureau à moi tout seul, sans réaliser que derrière tout ça se trouvait toujours Micah, aguicheur avec ses lunettes et ses jouets sexuels. Ces pensées m’avaient inhibé avec la même puissance que tous les alcools du monde réunis. « Vous m’avez cassé. » l’accusais-je en me rapprochant du garçon. « Et j’ai très envie de vous. »
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MessageSujet: Re: Du rififi à New York City ▽ Micastian   Du rififi à New York City ▽ Micastian EmptyMer 28 Mai - 17:18




Sebastian & Micah


Sebastian lui faisait visiter son loft. Main dans la main et avec force d'entrain que Micah n'aurait pas soupçonné une seule seconde au vue de leur première entrevue glaciale plus tôt dans la journée.

Peut-être qu'il avait changé de planète. Ou qu'une faille dimensionnelle s'était planquée sur le seuil de la porte. Honnêtement, Micah était prêt à gober n'importe quelle explication. Parce que Sebastian-je-vais-me-faire-virer-casse-toi-de-là-Petterson qui l'emmène faire le tour du propriétaire sans plus se soucier une seconde sa sacro-sainte carrière ? Impossible.

Micah en était là de ses pensées, à emmagasiner le flot d'informations sur l'étage réservé à sa future famille – voyez, plus le même homme ! – lorsque qu'un rideau se tira devant ses yeux et qu'un lit accompagné d'un « Et voilà ma… chambre ? » le ramenèrent brutalement à la réalité.

Est-ce que... Est-ce qu'il le prenait pour un escort boy ? D'accord, l'adolescent s'était montré... séducteur ? Non, même pas. Tout juste s'il avait flirté ! Mais avec un dieu grec pareil sous le nez, qui pouvait l'en blâmer ? Le monde entier devait flirter avec Sebastian ! Ou alors son invitation sous entendait qu'il acceptait de l'aider contre quelques services sexuels ? Oh mon dieu. Lui, il faisait de l'effet à Sebastian Petterson ? Lui ? Ce n'est pas que Micah était totalement étranger à la drague mais hmm, le dernier type qu'il avait eut le malheur d'attirer voulait lui passer un collier autour du cou alors... si ?

« C’est ici que je prévois de faire bon usage de votre petit cadeau. » Son cadeau ? Quel cad- oh mon dieu, ce cadeau. Queue de renard en main, voilà que Sebastian ramenait son corps de rêve à proximité du sien et faisait glisser son tout nouveau joujou sur son torse. Micah voulu reculer, mais son corps ce sale traitre ne bougea pas d'un pouce. De son torse, ses yeux passèrent au regard de braise de Sebastian ancré sur son visage. « J’ai plus qu’à trouver avec qui l’utiliser. Si ça vous – »

Toc toc toc

Micah sursauta si vivement qu'il manqua de lâcher son verre. Il resserra ses doigts fins autour de sa coupe de justesse et l'avala d'un trait tandis que son hôte s'en allait chercher leur repas. Un sentiment d'urgence au creux de son estomac le mena tout droit à la bouteille de vin restée sur la table. Le jeune homme s'en retourna jusqu'au lit avec son butin, sur lequel il s'assit du bout des fesses tout en se servant un autre verre. Il l'avala cul sec et s'en servit encore un. Au troisième, ses pensées n'étaient pas plus claires, mais passer pour un escort boy le dérangeait beaucoup moins !

Il accueillit le retour de Sebastian avec un sourire mi enjoué, mi timide. « Je crois que j’ai un peu oublié pourquoi vous êtes venu ce soir. » confia ce dernier, soudainement bien moins entreprenant. Micah fronça les sourcils. Est-ce qu'il avait fait quelque chose de mal ? « J’ai déjà pas mal bu, et je… disons qu’inconsciemment j’ai un peu trop interprété tout ce qui s’est passé. Mal interprété. Le diner, le vin, le lit, la… queue. C’est pas très pro, pardon. Ça fait un peu rencart qui brûle les étapes. Je m’excuse par avance si j’essaye de vous faire boire pour que vous vous retrouviez dans le même état. » Micah eut un petit rire à cela et attrapa la bouteille au pied du lit qu'il agita d'un air complice. « J'ai déjà commencé. » « N’hésitez pas à me dire non. Ou à m’en foutre une. Ou à faire voler tout ça pour m’arracher mes vêtements. Si vous voulez partir immédiatement vous pouvez aussi. On… reparlera quand je serai moins alcoolisé et que vous ressemblerez moins à… vous. »

Le regard admiratif qui parcourait son corps le fit rougir jusqu'aux oreilles et baisser les yeux un instant. « Vous m’avez cassé. » reprit Sebastian presque comme une plainte, et un petit sourire étira les lèvres de l'adolescent. « Et j’ai très envie de vous. »

Micah releva ses prunelles troublées vers cet homme qui l'agaçait, le faisait rire et l'intimidait tout en même temps. « Vous êtes beaucoup plus sympa quand vous êtes ivre. » railla t-il ingénument. Un peu étonné de la tournure des évènements aussi. « Je crois que vous devriez continuer de boire. » énonça t-il finalement, un sourire de défi sur les lèvres. Non, il n'allait pas faire ça.

Ou si.

Soudainement, Micah déposa un baiser sur la bouche de son hôte, puis sans lui laisser le temps de le repousser, il emprisonna son visage prêt du sien d'une main derrière sa nuque, infiltra sa langue à l'intérieur de ses lèvres. L'adolescent savoura leur saveur alcoolisée, puis partagea avec lui la gorgée de vin qu'il venait de prendre en bouche. Le liquide couru entre leur lèvres mêlées alors qu'un agréable frisson mordait impitoyablement son échine.

Comme d'habitude, Micah n'avait pas réfléchit avant d'agir, se contentant de suivre son instinct. Une explosion de sensations nouvelles traversaient son corps, et il s'écarta, un peu haletant.

« Je... » bredouilla t-il, confus, entre leurs souffles encore mêlés.

Il quoi ? Micah avait l'impression qu'un feu ardent s'était emparé de son être. Sa raison se faisait la malle et ses hormones faisaient bloc. Perdu dans les méandres d’un désir nouveau et trop soudain, il essayait frénétiquement de rassembler ses esprits et de mettre de l’ordre dans les sensations qui le traversaient. Il venait d'embrasser Sebastian. Son premier vrai baiser.

« Moi aussi j'ai envie de toi. » confessa t-il d'un petite voix, avant de se rendre compte que hello ? Il avait vraiment dit ça ? « De vous. » corrigea t-il comme si c'était vraiment cette partie là de la phrase qui faisait tâche avec les deux petits mots PREMIÈRE FOIS. Mais bonne nouvelle : Sebastian n'avait pas besoin de savoir son manque cruel d’expérience !
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: Du rififi à New York City ▽ Micastian   Du rififi à New York City ▽ Micastian EmptyDim 15 Juin - 0:14





Micah & Sebastian


« Vous êtes beaucoup plus sympa quand vous êtes ivre. » Je lâchais un rire bruyant, sincèrement amusé par sa remarque. Je n’avais pas réalisé l’effet que l’alcool avait eu sur moi jusqu’à maintenant. Je n’étais pas ivre, mais le vin m’avait effectivement allégé l’esprit. Je ne pensais plus forcément aux conséquences, à la situation, à la vraie raison de la présence de Micah ici ce soir. A ce moment-là, tout ce qui m’intéressait c’était me rapprocher un peu plus du garçon. Je voulais continuer de rire, je voulais qu’il continue de me faire rire. « Je crois que vous devriez continuer de boire. » Ce n’était peut-être pas une très bonne idée. Même si l’alcool avait un effet très positif sur nous deux ce soir, je tenais à garder l’esprit clair, et profiter de chaque seconde. Je voulais me souvenir de tout, et surtout de ce que Micah s’apprêtait à faire.

Ses lèvres venaient se poser sur les miennes dans un tendre baiser. J’y répondais sans réfléchir, appréciant la douceur et le parfum de ses lèvres. C’était la première fois que j’embrassais un homme. C’était à la fois nouveau, excitant, et pourtant pas si différent qu’avec une femme. A la différence que… c’était peut-être mieux. J’aimais cette main ferme qui venait s’ancrer dans ma nuque pour me retenir un peu plus près de lui. J’aimais sa langue qui venait doucement caresser la mienne. J’aimais son parfum, sa chaleur contre mon corps, la douceur de son visage contre le mien. Je frottais mon nez contre le sien, joueur alors que je l’embrassais avec la même passion que lui.

« Je... » commençait Micah en se détachant quelque peu de moi. « Moi aussi j'ai envie de toi. » finit-il par avouer, avant de se reprendre : « De vous. ». Je riais à nouveau, et baissais une seconde le regard avant de le replonger dans celui du garçon. « Je crois qu’on peut se tutoyer maintenant. J’aime pas vouvoyer les personnes que je rêve d’embrasser. » Un sourire étira mes lèvres, et je réduisais de nouveau la distance entre Micah et moi pour l’embrasser avec la même envie que tout à l’heure. Ma main glissait jusque dans son cou, mon pouce sur sa mâchoire que je caressais lentement. Je finissais par mordiller sa lèvre inférieure avant de la quitter pour descendre dans son cou. Ma main m’aidait à pencher son visage pour me donner un meilleur accès. Je l’embrassais, suçotais sa peau et y laissais glisser mes dents pour la rougir.

Mon corps venait se presser contre le sien. D’une main, je maintenais Micah contre moi alors que je l’entrainais en arrière pour le coucher sur le lit. De l’autre, j’avais dégagé celui-ci pour éviter de finir dans les sushis. Je m’écartais quelque peu pour regarder le repas à côté de nous. « On mangera plus tard. Et on discutera. Mais avant je rêve de découvrir ce qui se cache sous tout ça… » Ma main glissait sur son torse. Elle était rejointe par la seconde pour l’aider à déboutonner sa chemise, faisant sauter un à un chaque bouton. Très vite, je pouvais en écarter les pans, me laissant découvrir son torse nu. Je laissais échapper un gémissement en le voyant, et ne pouvais retenir un sourire ravi. Mes doigts couraient sur sa peau nue, s’arrêtant un instant sur ses tétons que je caressais. « C’est probablement l’alcool qui me fait avouer ça mais… tu es le premier homme que… C’était la première fois que je fais quelque chose avec un homme. » avouais-je non sans difficulté en continuant de caresser son corps. « Je sais pas trop ce que je fais, mais instinctivement… j’ai envie de tout te faire. Si… tu le veux bien. » tentais-je avec un sourire presque timide. Sans vraiment savoir ce que « tout » signifiait, j’espérais au moins que Micah ne s’enfuirait pas en apprenant que c’était ma première expérience avec un homme. En tout cas, il ne partait pas lorsque je me baissais pour retourner embrasser ses lèvres. Mes mains restaient sur son torse, glissant jusqu’au niveau de ses épaules pour l’inviter à complètement enlever sa chemise. Il le fit, et j’avais enfin tout l’accès dont je rêvais.

Rapidement, je réalisais que quelque chose n’allait pas. Je ne sentais pas sa peau dénudée contre la mienne. Mes propres vêtements se rappelèrent à moi, et je n’attendais pas une seconde de plus pour faire voler mon haut. Je venais ainsi plaqué mon torse nu contre le sien, gémissant au contact de sa peau chaude contre la mienne. Mes mains se glissaient dans les cheveux du garçon, s’y agrippant lorsque je l’embrassais passionnément, mon corps se frottant machinalement contre le sien. J’appréciais cette nouvelle sensation, son torse contre le mien, nos entrejambes qui recherchaient le contact de l’autre. « Micah… » gémissais-je en réalisant ça. J’avais envie de glisser ma main entre nous, de caresser ce que cachait son pantalon, ce qui faisait pression contre mon bas ventre. Je préférais me retenir pour l’instant, m’habituant pour l’instant à toutes ces nouvelles sensations, à tout le désir nouveau qui grimpait en moi. Pour l’instant, je comblais ce nouveau besoin qu’était d’embrasser Micah. Ses lèvres étaient devenues la chose que je préférais dans le monde, et je n’étais pas près de m’en écarter.
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