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 Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.

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MessageSujet: Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.   Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour. EmptyDim 3 Mar - 2:05


Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.

Aujourd'hui, tout était différent. Aujourd'hui, tout allait changer...
En me dirigeant vers le restaurant, je me sentais défaillir. J'avais donné rendez-vous à Claire dans un superbe restaurant Français, ne lui précisant pas de raison particulière. Nous étions un soir de semaine, la St Valentin venait de passer, nous étions allé au restaurant mais rien d'extraordinaire ne s'était passé. Je n'avais pas eu envie de répéter le cliché de tous ces couples qui se fiançaient ce jour-là. Il n'y aurait plus eu de surprise si je lui avait demandé ce soir là. J'avais une bien meilleure idée et celle-ci commençait par un dîner romantique... Je n'avais aucune idée de ce que je faisais. La journée avait été des plus stressantes et je m'étais défoulé le plus possible, en demandant un peu trop à mes élèves... Mes collègues ne m'avaient pas vu dans cet état là depuis le jour où j'avais acheté la bague de fiançailles de ma petite-amie. « Alors ? C'est le grand soir ? » me demanda mon collègue dans le vestiaire. Lui jetant un coup d’œil tout en me changeant, j'acquiesçais fébrilement. Toute ma vie défilait devant mes yeux. Cette vie où j'avais rencontré Claire si jeune. Quand on y repense, elle a toujours fait partie de ma vie.

Ces jours en colonie. Cet première fois où je l'avais aperçu. Elle était la plus jolie des jeunes filles du camp. Nous étions loin de chez nous, moi bien plus qu'elle et pourtant je n'étais pas perdu. Tous parlaient ma langue ou presque. Il y avait cette adorable fillette avec un accent français qui me faisait rêver. Je suppose qu'elle conserve toujours un peu de son accent lorsqu'elle me parle, afin d'avoir une emprise sur moi. Je raffolais de son accent. Il était frais, je l'entendais dans chaque syllabe même si ma belle avait des intonations très américaines depuis le temps qu'elle vivait là. Claire avait toujours eu un tempérament de feu et l'âme d'une justicière, défendant les plus faibles. C'était sidérant. J'avais une photo de nous à cette époque dans mon casier de la salle de sport, j'adorais revoir ces vieilles photographies. J'avais une coupe de cheveux très particulière à l'époque... En mode premier de la classe avec le raie sur le côté. Dieu que j'étais comique !

Le chemin en taxi fut le plus long de ma vie. L'année de mes dix-huit ans me revenait en tête. Menant une relation à distance avec ma petite Française, je n'avais jamais défaillis, jamais eu d'écart. Pourtant ce n'était pas faute d'avoir des amis qui désiraient me voir sortir et draguer des filles. Utiliser mon potentiel pouvoir de séduction ne m’intéressait pas, je l'avais déjà dit de nombreuses fois à Matias ou Ethan, mais rien n'y faisait, ils avaient toujours refusé de croire que ma relation était sincère et mènerait à quelque chose. Il est vrai que des doutes, j'en ai eu plus d'un au début. Mais lorsque j'ai traversé l'océan Atlantique pour enlever Claire, j'avais sut que je voulais passer le reste de ma vie avec elle. Elle qui était la plus douce et la plus amoureuse des femmes qu'on put voir. Elle qui avait abandonné famille et amis pour me suivre et construire une vie. Notre vie ! Quand elle est repartit avec moi sous le regarde de sa famille, heureux et triste, je me suis promis de ne jamais l'abandonner.

Tout s'était passé très vite. Nous étions passé de la maison de mes parents à notre premier appartement, puis à l'actuel une fois nos études terminées et notre vie commencée. Spacieux et coquet, confortable et décoré d'une main de maître, tout était parfait. Nous étions prêt à tout, même à accueillir un enfant... Quand on s'aime aussi fort et depuis aussi longtemps que nous, comment peut-on penser à autre chose qu'une famille bien à nous ? J'ignore si nous avions la maturité nécessaire lorsque Claire est tombé enceinte, mais le désir était bel et bien là. Cette délicate expérience ne put jamais être menée à son terme et ce fut la chose la plus traumatisante pour moi. Mon rêve s'écroulait comme un château de cartes et avait faillit me coûter ma petite-amie. Les semaines qui ont suivit la fausse couche de Claire furent difficiles. Nous avions du mal à nous parler, à nous toucher, comme si la culpabilité empêchait tout sentiment de s'exprimer. Cette douleur s'estompait au fur et à mesure, jusqu'à être parvenu à retrouver un équilibre dans nos vies. Plus proches que jamais, nous commencions peut-être à envisager de retenter la chose, en prenant plus de soins cet fois-ci. Mais je savais qu'il me fallait faire autre chose en premier lieu...

Et me voilà devant ce restaurant : la Petite France. Cet endroit avait un cadre des plus romantique, aussi mignon qu'à Paris et tout aussi fin gourmet. La cuisine Française est vraiment quelque chose que j’apprécie, même si je ne suis pas totalement un expert dans la préparation de certains plats que ma moitié adorait. Et en parlant de moitié... Attendant à l'intérieur en me répétant mon plan dans la tête, je levais les yeux pour soudain apercevoir Claire, parée d'une magnifique robe, arborant à son cou les fines perles que je lui avais offertes pour la Saint Valentin. Je e levais pour l'accueillir, comme un gentleman et l'embrassais tendrement. « Tu es splendide ! » lançais-je en appelant le serveur d'un signe de main. « Un apéritif ? » demandais-je avant de lui demander comment s'était passé sa journée de travail. Souvent je lui parlais de journée d'école, comme à une enfant, car elle était après tout institutrice, ais ce soir je me sentais vraiment trop nerveux pour plaisanter. Ce n'est pas tous les jours qu'on fit sa demande hein !

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MessageSujet: Re: Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.   Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour. EmptyDim 10 Mar - 2:01

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Est-ce qu’il y avait une raison de stresser ? Non, certainement pas. Je me trouvais devant la devanture de ce superbe restaurant, ou je n’avais encore jamais eu l’occasion d’aller. Il portait le nom de « La petite France », et le clin d’œil à mon pays me faisait plaisir. Cela faisait tellement de temps que je l’avais quitté… pour la bonne raison que j’étais partie vivre avec mon premier et unique amour, un américain répondant au nom de Dany Joanson, que j’avais rencontré il y a dix ans de cela, à l’occasion d’un séjour en Angleterre. La première fois que j’avais croisé son regard, je m’étais sentie extrêmement bien. Il était sympathique, charmant, et je l’avais tout de suite trouvé très beau. C’était toujours le cas aujourd’hui, et je nous félicitais de nous être accrochés durant tout ce temps où nous avions été séparés par un océan. Je ne regrettais rien de ma vie d’avant, il m’avait apporté de la tendresse et de l’amour, et j’avais vécu les plus beaux moments de ma vie avec lui. J’espérais bien que cela allait durer encore très longtemps, que nous vieillirons ensemble et aurions des enfants qui nous ressembleraient. Bien sûr, l’épisode de la fausse-couche nous avait miné, nous avait fait douter de nous–mêmes, mais aujourd’hui je me sentais juste prête à redonner la vie… cette période douloureuse se devait d’être derrière nous maintenant.

La saint-valentin était passée depuis une semaine déjà. Dany et moi avions été au restaurant, comme presque tous les ans depuis une décennie, et il m’avait offert un très beau collier de perles, que je portais à l’instant. Pour lui faire la surprise, j’avais acheté une nouvelle robe. J’avais attaché mes cheveux en chignon, d’où dépassait des mèches folles et m’étais maquillée sobrement. Tout cela, je n’avais jamais vraiment le temps de le faire en semaine, mon emploi du temps ne le permettant pas. Aussi, quand j’entrais dans le restaurant et que je vis ses yeux se poser sur moi, je lui fis un grand sourire, contente car cela avait l’air de lui plaire. « Tu es splendide ! » me glissa-t-il après m’avoir embrassée. Nous nous assîmes à une table et il appela un serveur. J’en profitais pour admirer un peu la décoration de la salle. Tout était encore plus beau à l’intérieur qu’à l’extérieur, notamment grâce à la présence de tableaux immenses représentant des paysages, qui semblaient provenir de la campagne française. La vaisselle était simple, mais aussi très belle. Oui, on pouvait dire que c’était un beau restaurant.

Je n’étais plus habituée au luxe parisien. Je l’avais connu fut un temps où j’habitais dans le XVIe avec mes parents et mon frère. Je n’avais jamais pris la grosse tête à cause de ça, au contraire, je ne m’en étais jamais vantée, et avait fini par décider de devenir institutrice. Je vivais maintenant une vie tranquille, et je n’avais besoin de rien, à part de l’amour de mon cher et tendre, et il m’en apportait plus que je ne l’aurais souhaité. Dès les premiers mois de notre relation, je voyais que j’avais affaire à un homme passionné, qui ne me laisserait jamais tomber. Et cela ne s’était jamais passé. Même après les coups durs, il avait été là pour moi, pour me rassurer, me réconforter et sécher mes pleurs. J’aimais me blottir dans ses bras et rester ainsi pendant de longues minutes, sans rien dire et sans rien faire d’autre. Sa présence était simplement apaisante, et moi qui avait un caractère plutôt flamboyant, cela me convenait parfaitement. Malgré cela, il m’arrivait encore et toujours de piquer quelques crises de jalousie, mais ça, c’était parce que je l’aimais plus que tout, et que j’avais peur de le perdre.

Il nous fut servi des boissons. Je levais un verre en notre honneur, et nous bûmes notre apéritif en nous souriant. Il me posa ensuite des questions sur ma journée, auxquelles je me fis un plaisir de répondre. « Eh bien, ça a été plutôt bien dans l’ensemble… C’était une journée assez calme, mais les enfants étaient assez réceptifs du coup, on a plutôt bien travaillé. Et toi, les cours ? Pas de problème particulier ? ». Un serveur vint nous apporter le menu, et nous plongeâmes tous les deux dans notre carte, rompant ainsi le contact visuel quelques secondes. Je fis mon choix assez rapidement, je connaissais assez bien la gastronomie française pour savoir ce qui valait le coup. Je reposais le menu et avançais ma main sur la table pour prendre celle de Dany. Je lui fis un petit sourire et de mon autre main, repoussait une mèche de cheveux. « C’est un beau restaurant, tu as bien choisi » finis-je par dire en levant les yeux vers lui. J’étais attirée par ses yeux. Ils étaient magnifiques et très expressifs. « Les yeux étaient le miroir de l’âme ». Aucun doute. En caressant très légèrement sa peau à l’aide de mon pouce, je repensais à la première fois ou nous nous étions embrassés. C’était deux semaines après notre rencontre. Le séjour touchait à sa fin, et la perspective de nous quitter sans plus jamais nous revoir ne nous avait même pas traversé l’esprit. J’étais amoureuse de ce garçon, et pas prête à le laisser partir, mais malheureusement, il n’y avait pas le choix. Alors, je l’avait entrainé à l’écart du groupe, et lui avait déballé tout ce que j’avais sur le cœur, en toute franchise. Nous nous étions pris dans les bras, et cela c’était passé tout seul, avec douceur. A partir de ce jour, nous n’avions pas perdu le contact, et à présent nous étions ici, heureux, tout simplement.
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MessageSujet: Re: Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.   Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour. EmptyMar 19 Mar - 11:44


Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.

Dès son entrée dans le restaurant, j'avais pris comme une claque ! J'avais comme l'impression de ne jamais avoir vu ma petite-amie aussi magnifique, aussi heureuse. Je n'en étais que plus convaincu de ma décision, de chacune de mes décisions depuis mes dix-huit ans. Il m'arrivait parfois de me demander ce qui aurait pu arriver si je n'étais pas aller la chercher en France, si je ne lui avais pas écris, si nous avions coupé les ponts. J'ignore quel genre d'homme je serais devenu sans elle. Elle était tout pour moi, elle m'avait renforcé au niveau du caractère grâce au sien plutôt virulent, elle pouvait aussi m'apaiser comme personne, même lors d'une crise d'hyperactivité. La chaleur qui montait en moi quand je l'apercevais me ramenait sans cesse à ce premier jour où je l'avais rencontré. Tellement combative. Ma Claire...

De plus en plus fébrile, on nous apporta l'apéritif. Afin de détendre l'atmosphère – de me détendre surtout – j'engageais la conversation sur un sujet aussi banal que celui du travail. Ravi d'apprendre le calme de son jour, je réfléchis un instant au miens. « Oui, ça a été. Les leçons groupées étaient un peu désordonnées, mais en individuel ça a été. Réceptifs tout autant que tes élèves. » fis-je en souriant, plongeant mon regard plus profondément dans le sien. Ses prunelles semblaient transpercer mon âme. Elle qui me connaissait si bien, j'avais eu du mal à cacher l'organisation de cette soirée si spéciale pour nous. On ne faisait ça qu'une fois dans sa vie, il fallait que tout soit parfait. Quelle beauté ! De la racine de ses cheveux à ses phalanges en passant par la courbe de sa nuque, bon buste droit, tout était en osmose. Claire savait faire passer ses émotions avec son corps, comme si elle projetait son aura sur les gens. Et pour l'heure, elle se sentait bien. J'espérais quant à moi ne pas laisser entrevoir ma peur. Le bonheur était tellement présent qu'il empêchait le voile du stress passer.
Un serveur passa par là et interrompit cet échange visuel en nous donnant les menus. J'ouvris le miens en jetant un œil à ma moitié. La carte était écrite en Français et je me rendais compte que je n'avais nul besoin de demander la signification des mots. Moi qui n'avais jamais sut dire autre chose que « merci » ou « bonjour » lorsque j'étais enfant, aujourd'hui j'étais capable de tenir une conversation dans la langue de Molière sans me perdre. Si je passais des vacances en France, je parvenais à ne plus trop réfléchir aux mots que je voulais dire, je me faisais comprendre par ma belle-famille sans soucis et j'appréciais cela. Pour moi, ça avait toujours été une priorité d'apprendre à parler Français, me plonger dans la culture de la femme qui partageait ma vie. Je savais sur quoi m'orienter et il ne fallut pas longtemps pour décider. Une main s'empara de la mienne alors que je m’apprêtais à reposer le menu. Je souris en refermant mes doigts sur les siens. « C'est un beau restaurant, tu as bien choisi. » dit-elle soudain. « Je trouvais le cadre agréable et je voulais t'amener un petit bout de ton pays en attendant les prochaines vacances. »

Notre premier dîner ensemble avait été du même ordre que celui-ci. Un peu de stress, de doux regards et un contact permanent soit par le regarde soit par le touché. Je ne me rappelle pas comment nous avions réussit à manger de cette manière, mais l'image était amusante. Je n'avais pas autant d'argent que maintenant étant jeune et je me souvenais avoir déjà dépenser toutes mes économies dans un aller-retour pour moi et un billet d'aller pour Claire. J'avais tenu à faire ce geste, bien que connaissant ses origines sociales. Qu'importe, je me devais d'être un gentleman comme mon père me l'avait apprit, et je ne pensais pas avoir dérogé à la règle. Moins gentleman lui, le serveur revint afin de prendre notre commande. Ma petite-amie commença, puis je donnais la mienne. Nous avions prit la même entrée, mais un plat différent. Il me fallait mangé quelque chose d'épais et de consistant pour me donner de l'énergie. Une phrase trottait dans ma tête depuis le début de la journée... « J'aime beaucoup ta robe, mon ange. Elle est nouvelle, non ? » demandais-je en lorgnant sur sa silhouette avec une appréciation certaine. « Je t'aime Claire. » dis-je en français avec mon éternel accent, replaçant le cadre dans lequel nous étions. Je me sentais capable de lui dire ces mots dans toutes les langues possible, mais la sienne était la plus importante et j'avais bien envie de lui montrer que nous pouvions avoir une conversation dans sa langue maternelle. Bien que ne sachant quoi dire, je parvenais à trouver de quoi parler. En Français et oui ! « J'ai croisé les nouveaux voisins tout à l'heure. Ils ont l'air un peu étrange mais pas méchant. Leur fille à une dizaine d'année mais est très mal élevé je trouve, je n'sais pas si tu les as vu. »

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MessageSujet: Re: Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.   Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour. EmptyMar 26 Mar - 23:26

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Pas besoin de mots pour lui dire que je l’aimais. Les coups d’œil suggestifs, les sourires, les caresses, tout montrait que je tenais à lui autant qu’à ma propre vie. Pourtant, je ne me privais pas de lui dire, à chaque fois que j’en avais l’occasion, le plus souvent possible. C’était avec une facilité déconcertante que ces mots sortaient de ma bouche et c’était avec tellement de plaisir que je les recevais à mon tour. C’était normal après tout, nous n’étions pas le seul couple au monde, et pourtant, je me prenais à penser que nous étions tout à fait uniques, si différents des autres… Je n’étais pas parfaite, Dany non plus, mais à mes yeux, il était tout ce qu’une femme pouvait rêver, moi la première. Et quand il me regardait intensément comme en ce moment, j’étais fière d’être à ses côtés.

Coupe à la main, je l’écoutais me parler de son travail après lui avoir fait un rapide compte-rendu de ma journée. Pas de gros problèmes de son coté, même s’il m’avoua que les cours en groupe étaient parfois un peu n’importe quoi. Aussitôt, la vision d’une dizaine de bonnes femmes se trémoussant me vint à l’esprit, et je me mis à rire face à l’incongruité de la scène. J’imaginais même très bien le truc. A mon avis, ce ne pouvait qu’être des filles –que dis-je, des petites dindes oui !–. Oh ouais, c’était surement ça. Mais curieusement, je n’étais pas du tout jalouse pour le coup. « Heureuse que ce soit bien passé en tout cas ! » dis-je en prenant une gorgée de boisson « Quand est-ce que tu me donnes des cours de sport particuliers toi ? Je te promets d’être tout à fait réceptive » ajoutais-je de but en blanc en lui faisant un clin d’œil. D’accord, ce n’était pas le meilleur endroit pour lui sortir un truc du genre, mais ces paroles résumaient tellement bien ma pensée que je m’étais sentie obligée de les sortir. Il me faisait tellement craquer dans son costume que je me sentis troublée face à son regard inquisiteur. Le rouge me monta aux joues et je me précipitais derrière mon menu le temps de me calmer. Ce n’était pas mon genre de faire la timide aussi m’en détachais-je rapidement pour attraper sa main de l’autre côté de la table. Nous étions toujours dans la même position quand le serveur vint prendre nos commandes et nous nous séparâmes que lorsque vint le temps de lui rendre les cartes.

Je lui fis alors la remarque sur la beauté de l’établissement et il me répondit qu’il avait choisi ce restaurant dans le but de me faire penser à la France. Touchée par ce geste, je serais mes doigts plus fort autour de sa main. Effectivement, le cadre était agréable et le menu alléchant. Les prochaines vacances ne viendraient pas avant deux mois, et nous n’avions pas encore formulé de projet. Mes parents nous avaient proposé de venir passer quinze jours à la maison, mais nous n’avions pas encore accepté. C’était toujours avec grand plaisir que je revenais au pays et il me manquait toujours beaucoup. « C’est tellement gentil… tu en avais assez que je t’en parle à longueur de journée avoue ! N’empêche, ça me fait vraiment plaisir de voir que tu penses à moi » dis-je avec sincérité en battant des cils. Je baissais ensuite les yeux vers ma tenue : « Oh oui, je viens de l’acheter. Pour l’occasion. J’ai craqué dessus et j’étais sure qu’elle te plairais alors je l’ai prise ».

Je tournais la tête vers le fond de la salle afin de voir s’il y avait du monde dans le restaurant. Quelques tables étaient occupées, mais pas beaucoup, et personne ne faisait attention à ce qui se passait autour. Nous étions légèrement écartés des autres, mais je trouvais que ce n’était pas plus mal. Je faillis m’étouffer avec un des apéritifs quand j’entendis Dany me glisser quelques mots en français. Il ne parlait pas beaucoup cette langue, a vrai dire nous étions habitués à nous exprimer en anglais bien que je sache qu’il savait très bien parler la mienne, alors le « Je t’aime » me surpris un peu. Il s’imprégnait vraiment du lieu et je trouvais cela formidable qu’il fasse ce petit effort. Je lui répondis avec tendresse dans la même langue et sitôt, une vague de désir s’empara de moi et je luis jetais un regard flamboyant, plein d’amour. Il changea de sujet rapidement et, laissant de côté mes sentiments suspects, je revins à la réalité. « Oh, tu parles des voisins du dessous ? Oui, je les ai aperçus dans la cage d’escalier ce matin et ils ne m’ont pas fait bonne impression à vrai dire. Ils avaient l’air terriblement… snobs, et cette fille… Tu as raison, très mal élevée. Mais le pire c’est le père. Je l’ai entendu gueuler sur sa femme comme un chiffonnier pour une affaire de porte mal fermée ou je sais pas quoi » répondis-je avec sérieux au souvenir de la nouvelle famille. Bon, c’était mal de juger sans connaitre et je me promis d’essayer d’établir le contact avec eux, histoire de leur montrer que nous étions des voisins sympathiques.

« Bon » finis-je par dire en me redressant sur ma chaise « Venons-en au fait. Je sais bien que tu es très attentionné et que c’est avec plaisir que tu m’a invitée ici mais quelle en est la raison ? Ce n’est pas mon anniversaire et je ne me rappelle pas d’un évènement qui se serait passé ce jour ». Je n’étais pas sure au fond qu’il y ait vraiment une raison, mais tout cela m’intriguait quand même un peu.
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MessageSujet: Re: Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.   Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour. EmptyJeu 4 Avr - 22:12


Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.

Entamer le dialogue par nos journées respectives et ce que nous avions pu ou non rencontrer comme problèmes avec les élèves et clients. C'était une de ces journée où rien ne se passait d'extraordinaire et pour cause ! Ce qui sortait du quotidien allait se passer ce soir, dans quelques poignées de minutes. Et le stress montait. Je me sentais plus fébrile que jamais, à tel point que je me serais bien enfilé tout un magasin de confiseries rien que pour faire une crise d'hyperactivité et m'étendre mort le lendemain. J'espérais être à la hauteur de ma belle. Elle qui me donnait envie de sourire. Et de rire, dans le cas présent. Elle voulait des cours de sport avec moi. Connaissant son tempérament, il est clair que je ne la confierais pas à n'importe qui. Mais de là à dire qu'elle serait forcément réceptive... c'était un gros paris. Et puis, les femmes qui venaient en règle général étaient là pour perdre du poids et ma petite-amie n'en avait pas vraiment besoin. Et je ne dis pas ça pour éviter une querelle, non. « Et bien... Je pense que l'on peut se faire ça quand tu veux. Tu sais que j'ai toujours du temps pour toi. » fis-je en souriant. « Nous verrons qui sortira vivant d'une séance hein ! » ajoutais-je en me frottant la tempe, me rappelant qu'une fois où j'avais voulu la coacher pour un footing et une série d’exercices, j'avais faillis y perdre un œil ! Il faut dire que la demoiselle à son petit caractère et que la susceptibilité fait partie de sa personnalité. Néanmoins, le fait qu'elle veuille que je m'occupe d'elle de cette manière me faisait plaisir. Nous pourrions partager quelque chose de plus et en apprendre encore plus l'un sur l'autre. Bien que je connaisse son corps par cœur à force. Entre les massages, les câlins, la relaxation, je savais où viser pour la détendre – ou l'exciter selon la situation.

Passant sur un sujet plus sympathique, je lui fis part de mon choix de restaurant pour se préparer aux futures vacances où nous irions peut-être voir ma belle-famille. Cela faisait un petit moment que nous ne les avions pas vu et si tout allait bien, nous pourrions passer les prochains congé à Paris. J'aimais beaucoup cette ville. Ce pays était fascinant et j'avais bien fit de m’intéresser jeune à la langue. J'avais pris le goût pour la culture Française lors de la colonie de vacances. Je dois bien avouer que ma rencontre avec Claire m'a donné envie d'en savoir plus sur l’endroit d'où elle venait. « Évidemment que je pense à toi, ma belle. Je suis heureux que ça te fasse plaisir. » répondis-je en souriant. Je souriais toujours lorsque je la complimentait sur sa robe. Elle lui sied à merveille ! On aurait dit qu'elle avait été dessinée pour elle. Cet achat était récent donc. Je m'en doutais car je n'avais pas souvenir d'avoir vu ma petite-amie porter ou me parler d'une dernière acquisition ces temps-ci. En effet, cela me faisait extrêmement plaisir, mes yeux ne quittait pas son buste. « ah ça ! Tu as parfaitement bien choisis ! Ça me plaît beaucoup. » lui dis-je en lui lançant un regard plein de malice. C'est à ce moment là que je lui dis que je l'aimais. Dans sa langue maternelle. La surprise se lisait sur son visage et je trouvais ça touchant. Nous n'avions pas l'habitude de nous exprimer dans cette langue, vivant aux States depuis bien des années. Je pouvais imaginer le plaisir que cela lui procurait. À place inversées, j'aurais moi aussi apprécié qu'elle me parle dans ma langue. Elle devait se sentir déboussolée d'avoir été arrachée si jeune aux siens. Le blâme me revenait entièrement et j'en assumais la responsabilité. Il me tenait à cœur e pouvoir l'emmener en France le plus souvent possible, comme pour me faire pardonner de l'avoir kidnappé à sa majorité.

L'atmosphère était romantique. Beaucoup trop pour que je me retienne de me mettre à genoux. Il me fallait trouver un sujet de conversation afin de ne pas craquer maintenant. Je devais lui laisser encore un peu la surprise. Alors je lui parlais des voisins. Vraiment très con ouais... Mais au moins, je le faisais en Français ! J'avais progressé à chaque passages à Paris et j'étais fier de savoir autant de choses. Je ne maîtrisais pas tout à fait tous les aspects du langage et avait certainement un accent à couper au couteau, mais Claire ne faisais jamais de remarque médisante. Il lui arrivait de me corriger par moment, et je m'améliorais ainsi de plus belle. « Oui, elle est détestable ! En revanche, si cet homme se met dans ces états pour une porte... J'espère qu'il ne lui tape pas dessus, je ne supporte pas ce genre de type. » J'avais horreur que l'on porte la main sur une femme ! Je trouvais ça lâche et n'hésiterais jamais à m'opposer à un crime pareil si j'en étais témoin. Je ne ferais jamais une telle chose. Je crois que si un jour, par accident, je faisais du mal physiquement à ma princesse, je mourrais !!
Moi qui voulais lui dire quelque chose, je fus coupé par sa douce voix et son doux accent. J'adorais qu'elle me parle ainsi. Nous étions tant habitué à l'anglais qu'on en oubliait presque la beauté et la sensualité qu'il y avait dans sa voix, dans ces mots... « Ce n'est pas mon anniversaire et je ne me rappelle pas d'un événement qui se serait passé ce jour... » Une chaleur m'envahit soudain, brûlant l'intérieur de mon être. Le rouge devait s'être fixer sur mes joues et je tentais de dissimulé cette nouvelle couleur qui me faisait trembler jusqu'à la point des cheveux. S'il n'y avait pas de raison, elle allait bientôt en trouver une ! Retiens toi Dany. Ne craque pas maintenant! m'ordonnais-je. Je me sentais l'envie mais je savais que les mots ne sortiraient pas aussi facilement que je les avais maintes fois répétés. Lui crier on amour était la chose que je savais faire tout aussi bien que marcher et pourtant ! « Et bien... Non, il n'y a pas de raison particulière ! C'est juste comme ça ! P... Parce que je voulais te faire plaisir... »

Mais que tu es convainquant ! Je n'étais déjà pas capable de mentir dans ma langue alors dans la sienne, ce devait être un massacre ! Plongeant mes yeux dans les siens, je jaugeais son état. Je raffermis ma prise sur sa main, la moiteur de ma peau se faisant sentir. Mon cœur allait s'échapper. Claire était la seule qui comptait à mes yeux, jamais je n'avais vu plus belle créature sur Terre et dans tout l'univers. La pureté d'ange et l'envoûtement d'une sirène, elle était la perfection même, même avec ses défauts. Si le serveur n'arrivait pas maintenant avec l'entrée, je me voyais déjà me ruer à ses pieds...

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MessageSujet: Re: Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.   Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour. EmptyMar 23 Avr - 0:29

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Je n'avais jamais connu plus grand bonheur. Bien sur, tout cela pouvait sembler tellement cliché... Le beau prince charmant, qui sauve sa belle et qui l’enmêne dans son château pour y vivre leur vie ensemble... C'était une histoire que l'on retrouvait dans les contes de fées, et les contes de fées, on avait toujours du mal à y croire... Jusqu’à ce que ça vous tombe dessus, sans crier garde. Pas moyen d'y échapper. Et de toute façon, qui l'aurait voulu ? L'amour, ça vous fait l'effet d'une drogue, sauf que ça dure plus longtemps, du moins si l'on entretient la flamme. Pas de problème de ce coté là. Autant Dany que moi aurions pu l'affirmer, nous nous aimions comme au premier jour. Je savais que j'avais de la chance. Pour lui, j'aurais fait tout les sacrifices qu'il m'aurait demandé de faire. Il n'y en avait jamais eu. Oui, j'avais eu a quitter ma famille pour partir avec lui, mais non, je ne l'avais jamais regretté et si c'était à refaire, je l'aurais fait des dizaines de fois. Ce n'était pas un sacrifice peut être. Juste une preuve d'amour.

Je lui parlais des cours de sport particuliers avec une pointe de sous-entendus dans la voix. Malheureusement, je ne fus pas sure qu'il ait compris le double sens de ma phrase, même si ses paroles à lui pouvaient également être interprétées de deux façons. Ne sachant trop sur quel pied danser, je pris le parti d'être la plus audacieuse possible pour lui faire comprendre que, non, je ne parlais pas de cours de sport là. « Oh, n'importe quand ? Dommage qu'une table nous sépare, je crois bien que j'aurais bien voulu en profiter maintenant... mais nous pourrons attendre jusqu'à ce soir. En tout ças, si je ne craque pas jusque là. Faut dire que tu es tellement sexy quand tu souris ! Peut être qu'il faut que tu arrête » lui lançais-je en me redressant sur ma chaise, mon décolleté avantageusement mis en avant. Eh quoi, je suis une femme, j'utilise mes charmes ! Je m'empare d'un morceau de pain et le dévisage en souriant. « Quoique les cours de sport après tout, je veux bien en avoir aussi ».

Alors que les apéritifs sont arrivés sur la table, nous changeons de sujet et évoquons nos prochaines vacances. Je sais que Dany aime beaucoup la France, et plus particulièrement Paris. Même quand on connait New York, je considère que la capitale française est l'une des plus charmantes et des plus atypiques. On y trouve tout ce que l'on cherche, on y mange bien et on a des musées très jolis. A chaque fois que l'on y retourne, nous logeons chez mes parents, qui sont évidemment très contents de nous revoir. Je suis toujours très heureuse quand je vois que mon chéri et sa belle famille s'entendent très bien. Au tout début, mon père avait du mal avec le fait que je vive très loin de chez eux. Je crois bien qu'il en avait voulu à Dany, même s'il ne nous l'avais jamais dit, à moi et à ma mère. Je pouvais très bien comprendre que c'était dur de voir partir sa petite fille chérie au bras d'un homme, et je pense que je réagirai de la même façon quand, à mon tour, je devrais quitter mes enfants. Certes, ce n'était pas tout de suite, mais cela finirait bien par arriver un jour, non ? Paradoxalement, je l'espérais de tout mon cœur. « Tout ce qui vient de toi me fait plaisir mon cœur, tu le sais » finis-je par lui dire, touchée. Je le suis plus encore quand il se met à parler en français, même si le sujet que nous abordons n'est pas des plus plaisants. J'espère vraiment me tromper, que toute la famille est clean, mais je ne peux m'empêcher d'avoir des doutes. Loin de moi l'envie de m’immiscer dans les histoires de famille de nos voisins, je me contenterai juste de grommeler dans l'appartement en m'interrogeant sur les relations entre le mari et la femme. « Totalement d'accord avec toi » je me contente d'ajouter en fronçant les sourcils.

Je m'empresse de parler d'autre chose en lui demandant les raisons pour lesquelles j'ai droit à un aussi beau diner en milieu de semaine. Ce n'était peut pas une très bonne question, je savais que Dany aimait me faire plaisir et peut être que c'était juste pour cela qu'il m'avait invité. J'aurais surement pu me contenter de sa réponse « Pas de raison particulière » mais au vu de son comportement, je me doutais qu'il me cachait quelque chose. Il semblait légèrement mal à l'aise et sa main tremblait sur la table, si bien que je commençais à me poser des questions. Si je n'étais pas curieuse, j'en serai restée là et aurait accepté son excuse, mais je n'étais pas ce genre de personne. De plus, je connaissais trop bien Dany pour cela. Il agissait peut être de manière étrange mais après tout, peut être avait-il eu vent d'une nouvelle dont il ne voulait pas me parler. Comme n'importe quel couple, nous avions chacun quelques petits secrets, nous ne nous disions pas tout et temps que l'autre n'en avait pas eu conscience, on pouvait continuer à les taire. Je n'avais rien remarqué dans le comportement de mon cher et tendre durant les dernières semaines, j'en déduisais qu'il devait avoir appris quelque chose très récemment, et qu'il ne savait pas vraiment comment me l'annoncer. Ce qui voulait dire que ce secret me concernait en partie. Et s'il me concernait, j'étais bien décidée à lui tirer les vers du nez. « Je ne te crois pas le moins du monde » commençais-je par lacher avec un sourire moqueur. « Allez... Bonne ou mauvaise nouvelle ? ».

Mmh, je lui mettais la pression là ou bien... ? Je détournais mon regard, le laissais me presser la main afin de le laisser reprendre ses moyens le temps qu'il décide s'il me dirait la vérité ou non. S'il ne voulait pas, libre à lui, je ne lui en voudrait pas de toute façon.
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MessageSujet: Re: Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.   Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour. EmptyVen 17 Mai - 23:51


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Je ne m'étais jamais senti aussi nerveux de toute ma vie. Me trouver face à Claire, dans un restaurant si beau, avec dans ma poche ce qui semblait peser une tonne tant l'attente était longue, tout ceci était très difficile pour moi. Je n'avais jamais fait cela et malgré les maintes répétitions et analyses que je m'étais faites, il fallait que ce soit maintenant. J'aimais Claire, je voulais la faire mienne pour toujours, que notre amour se renforce d'avantage. Mais pour ne pas entamer les hostilités trop rapidement, je tentais de détendre l'atmosphère par de nombreuses diversions. Parler du cadre, de la France, des cours de sport. L'idée d'un petit cours particulier semblait éveiller les sens de ma petite-amie. Son corps délicieusement sculpté s'exposait de plus en plus à moi à mesure qu'elle parlait et je ne pouvais qu'admirer son buste ravissant. Claire avait toujours était magnifique, rien n’entachait sa pureté. Elle était faite telle une sirène, son âme et son corps vous envoûtant dans une danse suggestive, ses paroles s'insinuant comme à présent. Ma belle ne se gênait pas pour être des plus aguichante et ce n'était certainement pas pour me déplaire. Je me mordis la lèvre inférieur tout en souriant, ne pouvant qu'arborer ce sourire qu'elle trouvait si sexy. « Oh non... Je ne pense pas pouvoir arrêter de sourire comme ça si tu me donnes de si émoustillantes pensées... » dis-je en lui lançant mon plus intense regard. Je me penchais par-dessus la table pour l'embrasser tout doucement, mais en plaquant mes lèvres fermement contre les siennes, afin de lui laisser entendre que ce n'était que partie remise.

Histoire d'apaiser nos ardeurs, je décidais de changer de sujet, parlant de nos voisins, tout en lui parlant en Français. Le cadre était idéale après tout pour ce genre de conversation ! Ça devait lui manquer, je me demandais parfois si j'aurais pu quitter mon petit confort pour vivre à Paris avec elle. Mais quand on aime, on doit se donner les moyens et je savais que si je n'étais pas repartis avec elle, je serais rester, craignant de perdre son estime en partant. Pour le moment, il était question de nos voisins et de leur attitude dans leur couple. Il n'était pas étonnant que leur fille paraisse si froide et mal élevée, si elle voit ses parents se déchirer. J'ai eu la chance de grandir dans un environnement familial stable, sans querelles ni maux. Mes parents s'aiment toujours et leur amour me donne confiance et envie d'être comme eux après plus de vingt-cinq ans de mariage. Je n'ai peut-être pas eu de frères ni de sœurs contrairement à ma petite-amie, mais j'ai bien vécu la chose, entouré de tous mes amis qui ont su faire leur place comme une véritable famille. Entendre des gens se hurler dessus pour tout et n'importe quoi me faisait mal au cœur.

Non content d'être stressé plus que de raison, je me trouvais bien piètre menteur à prétexter que je désirais simplement faire plaisir à ma belle en l'invitant au restaurant. Avec moi, il n'y avait jamais vraiment d'absence de raison. Je pouvais inviter ma princesse pour une soirée romantique, mais bien souvent, il y avait un événement, qu'il soit aussi insignifiant que le jour de notre premier baiser, notre premier weekend ensemble, ou un anniversaire important ! Et Claire savait mettre le doigt sur ce qui fait mal ! La demoiselle face à moi me servait son regard le plus perçant et je me sentais mis à nu soudain. Mes tremblements ne cessaient pas et ma gorge commençait à se serrer. Bien évidemment, Claire sentait tout cela et e dit qu'elle ne me croyait pas. Je ne me croyais pas moi-même ! Bonne ou mauvaise nouvelle... Très bonne question... « Et bien... tout dépend de toi. »
Le serveur arriva à cet instant et je lui en voulait d'interrompre notre échange. Je lâchais sa main pour laisser l'intrus déposer les assiettes et ne lui lança pas un regard lorsqu'il nous souhaita bon appétit. Il fallait que je le fasse. Maintenant. Mon cœur allait bondir dans son plat si je ne bougeais pas. « Claire... » commençais-je, la voix tremblante. J'avais repris en anglais afin d'être plus à l'aise avec ce qui allait suivre. Je pris sa main, doucement. « Claire. Tu sais, tu es la meilleure chose qui me soit jamais arrivé... Dix ans ont passé sans que mes sentiments ne changent à ton égard... Même au bout de deux jours, je savais que tu étais la femme de ma vie. C'est un peu tarte oui, mais c'est la vérité. Tu m'as tapé dans l’œil dès le premier regard. Et même quand tu me hurle dessus ou me fait une scène de jalousie, je ne t'en veux pas. Je t'aime plus que tout au monde, mon ange ! Et... » Je me levais alors, sortant discrètement de ma poche l'écrin bleu nuit qui pesait si lourd dans ma poche. Je sentis une vague de chaleur m'envahir furieusement alors que je mettais un genou à terre. La scène semblait se passer au ralentit et des picotements montèrent dans mon crâne. Pour bien faire, je me mit à parler de nouveau en Français, prenant doucement, fébrilement, sa main. « Claire Prune Garnier, je veux passer le reste de ma vie à tes côtés. Me ferais-tu l'immense privilège, de devenir ma femme ? »

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MessageSujet: Re: Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.   Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour. EmptyLun 10 Juin - 15:24

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J'avais fini par me détendre peu à peu. Si j'avais eu un petit coup de stress avant de passer les portes du restaurant, je me sentais totalement en confiance à présent. Le regard de mon chéri sur moi me rendait toute chose et le cadre me rappelait tant mon pays que j'avais l'impression de faire une petite escapade sur cet autre continent qu'était l'Europe. Je me sentais même légère, prête à faire des projets sans me poser de question, de faire un voyage pourquoi pas, d'autant plus que les vacances approchaient à grand pas, mais surtout, de prendre du bon temps en compagnie de Dany. Si j'étais avec lui j'étais contente, peu importe ce que nous faisions, et ou nous nous trouvions. Même si c'était des cours de sport... Je ne lui en dis pas plus mais lui jetais un regard qui en disait long. C'était vrai que ce n'était pas un sujet à aborder à table, alors je me contentais, de part des poses et les mouvements de mes yeux et de mon visage de lui faire comprendre bien des choses. Redressée sur ma chaise et la poitrine en avant, je lui exposais mes atouts, atouts intouchables pour le moment. Il me le fit remarquer d'ailleurs et je lui adressais un sourire candide pour unique réponse. Oh oui, c'était tellement dur de résister. Pour lui comme pour moi, je présumais. La pression de ses lèvres contre les miennes quand il m'embrassa par dessus la table résumais la profondeur de la situation. Il nous fallait attendre, mais le message était passé, et j'en étais satisfaite. Heureuse nuit en perspective.

Le sujet des voisins étant plus sérieux, je pris un visage grave en imaginant la situation. Mais comme je n'avais plus grand chose à dire tant que la solution n'évoluait pas je m'abstint de répondre et nous passâmes à autre chose. Dany paraissait, contrairement à moi, un peu nerveux. Pressentant une nouvelle, je le forçais à m'en dire plus. Il me répondit brièvement que cela dépendait de moi. Etonnée, je fronçais les sourcils. Ca avait l'air assez grave en fait. Il avait l'air d'un enfant qui s'apprête à avouer une bétise. Peut être était-ce dans mon tempérament, mais je m'attendais à ce qu'il m'annonce une mauvaise chose. Un frisson me parcourut l'échine et j'accentuais ma pression sur sa main mais je fus finalement séparée de lui par l'arrivée du serveur. Je ne pus m'empêcher de lui jeter un regard noir mais il s'envola sans demander son reste après nous avoir souhaité un bon appétit. Je reportais mon attention sur mon compagnon qui venait de prononcer doucement mon prénom. D'une voix un peu tremblante, il commença à parler et j'écoutais avec attention la touchante déclaration d'amour qu'il me fit. Ses paroles étaient très belles, même si j'étais habituée à ce qu'il me parle de ses sentiments pour moi. Alors que je pensais qu'il avait fini, j'ouvrais la bouche pour lui répondre. « Je t'aime très fort aussi mon chéri. Mais ce n'est pas une nouv... »

Je me figeais brutalement lorsque je le vis se lever, s'approcher de moi puis se mettre à genoux. Je restais les yeux équarquillés alors que je le sentais prendre ma main dans la sienne. Pour le regarder, je devais maintenant baisser la tête, et lorsque mes yeux rencontrèrent les siens, je remarquais qu'ils étaient brillants. Un drôle de sourire, un peu timide et mal assuré s'était formé sur ces lèvres. Moi, j'étais dans l'incapacité de sourire. Je me contentais de le regarder, comme paralysée sur place. Sa déclaration m'avait déjà vraiment émue, et je me doutais de la suite. Je savais parfaitement ce qu'il allait me dire, ou plutôt me demander, et durant les deux secondes de silence qui suivirent son déplacement j'eus aisément le temps de m'adapter à la chose. Sous le coup de l'émotion je lui serrais fortement la main, tous mes sens en éveil. « Me ferrais-tu l'immense privilège, de devenir ma femme ? ». Et à ce moment là, toute ma vie défila devant mes yeux. Je nous revis, Dany et moi, au fil des âges, d'hier à aujourd'hui, d'il y a dix ans à cette seule journée, de changements en changements et de l'attachement le plus sincère à l'amour véritable. Je sentis des feux d'artifices éclater dans mon ventre et une boule se forma au travers de ma gorge. C'était un moment magique. Merveilleux. Exceptionnel. Je me mis à papillonner des cils afin d'empêcher les larmes de couler puis me penchais vers lui. Tout près de son oreille je lui murmurais simplement « Oui ».

La bague glissa sans difficulté à mon doigt. Lentement, j'attrapais les deux mains de Dany et nous nous relevâmes de concert sous les applaudissements polis de l'assistance qui avait assisté à la scène. Mais je les vis pas, pas plus que je ne les entendis. J'avais fini par sauter au cou de mon fiancé pour le serrer dans mes bras, laissant libre court à ma joie. Le barrage finit tout de même par sauter et des larmes salées vinrent mouiller mon visage alors que j'enfouissais ma tête contre son épaule afin de les cacher au mieux. Je ne pleurais pas souvent, et jamais en public mais là, c'était plus fort que moi. Je me détachais du corps de mon amant lorsqu'elles se furent taries, essuyant celles qui me restaient au travers des yeux avec ma main puis, le regardant bien en face, je lui fis un sourire resplendissant. « Oh mon amour, si tu savais comme je t'aime » commençais-je à dire, la bouche sêche « Tu m'a dit quelque chose de très beau, et tu m'a fait vivre tellement de moments forts que je ne te remercierais jamais assez. Tu es également la plus belle chose qui me sois arrivé dans ma vie, car tu a fait de moi une personne meilleure. Je voudrais vraiment que tu sache que je ne veux vivre qu'avec toi, que je veux des enfants avec toi, que je veux mourir à tes cotés. C'est peut être tarte, mais je m'en fout. Complètement. ». Je l'embrassais tendrement, tandis que je laisser mes doigts s'entremêler aux siens. Ce jour serait le commençement d'une nouvelle vie. Ce jour serait inoubliable.
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MessageSujet: Re: Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.   Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour. EmptyJeu 20 Juin - 19:11


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L'atmosphère semblait pesante de mon côté. J'avais du al à respirer et à ne pas trembler. Claire avait de la chance d'ignorer ce qui me traversait la tête, car je savais qu'elle serait tout aussi folle que moi à cette idée... Je tournais longuement autour du pot, parlant de futur voyage, de nos voisins trop bruyant, tout pour détourner son attention de ma nervosité. Mais je n'étais pas capable de cacher ce que je ressentais, en particulier en sa présence. Ma petite-amie ne me connaissait que trop bien, elle savait donc forcément que je n'étais pas dans mon état normal. De par ses gestes et ses regards, elle tentait de me faire craquer. De savoir ce qui se tramait dans ma tête. Bien qu'il n'y ai rien de « grave » a proprement parlé, Claire s'inquiéta en sentant mes mains trembler. En effet, tout dépendait d'elle pour définir si la nouvelle était une bonne ou une mauvaise chose pour nous. Je l'espérais bonne mais je ne pourrais lui en vouloir si l'inverse se produisait... Je connaissais son penchant pour la discrétion et se donner en spectacle n'était pas son fort, mais puisqu'elle insistait...

J'entamais mon discours, lui rappelant tout l'amour que je lui portais, le bonheur immense de pouvoir passer chaque jour à ses côtés. Déballer tout ça ne m'ôta pas mon stress et j'avoue que je commençais à avoir envie de me faire un jogging de trente kilomètres tant l'énergie ne demandait qu'à exploser. Pourtant, j'avais depuis une semaine repris mon traitement contre l'hyperactivité afin de ne pas devenir incontrôlable pour ce moment. Car il était des plus important pour moi, comme pour elle. Je fis une pause pour avoir le temps de me lever. Une demande dans les règles de l'art, pas de fantaisies de gamins, juste de la simplicité et de la sincérité, comme je l'ai toujours fait jusqu'à maintenant. Alors qu'elle me disait qu'elle m'aimait, mon cœur fit un raté. Fort heureusement, j'arrivais à terre en un rien de temps et je pus contrôler ce sentiment de vertige qui m'envahit alors. Et là... Tout bascula ! Je fis ma demande, les yeux dans les yeux, tenant sa main. Elle serrait la mienne si fort que la circulation devait se rompre, mais qu'importe. Je ne ressentais rien tant j'étais concentré sur son visage. J'avais sortis l'écrin de ma poche et lui montrait le bijou en lui demandant d'être ma femme.
Je n'oublierais jamais le visage de claire à cet instant. La lueur dans ses yeux lorsqu'elle avait comprit. Son oui prononcé dans un silence assourdissant, me rendant ma vie tel le baiser du prince charmant à Blanche-Neige. J'en avais les larmes aux bord des yeux. Elle venait d'accepter. * Elle a dit oui !...* me répétais-je durant de longue secondes. Ce n'était pas vraiment une surprise car nous avions déjà évoqué le mariage, mais je n'arrivais pas à réaliser que le moment était arrivé. Je passais la bague au doigt de Claire, la sacrant ainsi ma fiancée pour mon plus grand bonheur.

Le restaurant applaudit alors que nous nous relevions pour échanger le baiser le plus incroyable qui soit. J'enlaçais ma moitié alors qu'elle se mettait à pleurer au creux de ma nuque. Quelques larmes coulèrent également chez moi, bien trop sensible pour résister à la situation. Je les effaçaient d'un coup de doigt avant que ma belle ne s'écarte de moi, un sourire magnifique collé au visage. Je répondis à ce sourire, gardant sa main prisonnière. Et ce fut son tour de me faire une déclaration d'amour. Mon cœur s'envola alors que ma fiancée faisait mon éloge. Ma fiancée ! Waouh ! Claire désirait tout ce que je souhaitais pour nous. Nous entamions en ce jour une nouvelle étape de notre vie, nous rapprochant de notre maison, de nos enfants, de nouvelles aventures, tout simplement. Je me sentais prêt et j'étais plus qu'heureux de voir qu'elle aussi était prête à partager tout cela avec moi. « Mon amour... » soufflais-je en accrochant mes lèvres aux siennes. J'avais envie de rester comme ça des heures, des jours !

Mais... au milieu d'un restaurant plein de monde, nous finirions par nous faire remarquer... Comment rompre ce moment si délicieux ? Comment se retenir d'aller plus loin ? Il le fallait pourtant. J'eus un petit rire et collais mon front contre le sien. « Est-ce que toi aussi ton estomac se dénoue au point de mourir de faim comme si tu n'avais rien avalé depuis des jours ? Viens. » lui dis-je en la guidant jusqu'à sa chaise. Une fois assit, je ne pouvais la quitter des yeux. Je ne savais pas quoi dire. La voir porter cet bague de fiançailles me chamboulait. Cette bague était parfaite, choisit avec goût et amour. « Elle te plaît au moins ? C'est bien ta taille hein ? » m'inquiétais-je soudain, comme si elle avait changer soudain de taille de doigt.

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MessageSujet: Re: Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.   Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour. EmptyMer 28 Aoû - 1:47

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Mon cœur faisait des bonds dans ma poitrine. Je me sentais excitée au possible, et la vue de cette bague à mon annulaire me rappelait ce qu’il s’était passé quelques minutes auparavant. L’homme avec qui j’avais partagé dix ans de ma vie venait de me demander en mariage. J’avais encore du mal à y croire mais heureusement, tout était vrai. J’avais peine à regarder Dany en face, car je me sentais prête à éclater en sanglots une seconde fois. Pourtant, j’aurais voulu voir son visage, savoir ce qu’il se passait en lui à cet instant précis. Ce n’était de toute façon apparemment pas la peine puisque le tremblement de ses mains sous les miennes me renseigna de la même manière sur son état d’esprit. J’étais terriblement fière de lui du fait qu’il ait réussi à tenir le secret aussi longtemps. Aussi curieuse que j’étais, je n’avais rien vu venir et sa déclaration avait été un véritable choc pour moi. C’est vrai, nous avions déjà parlé de nous unir, mais je ne pensais pas que l’idée était restée aussi présente dans sa tête après l’épisode de ma fausse-couche. Il semblait que si, et ma curiosité me poussait à lui demander depuis quand est-ce qu’il prévoyait ce moment. Je reléguais cette question à plus tard puisqu’il m’invita à reprendre place à table et je lui obéis sans dire un mot. En réalité, au contraire de lui, je n’avais plus faim du tout et je ne me sentais pas prête à avaler quelque chose mais je m’assis avec plaisir, encore un peu sonnée de cet évènement inattendu. Je posais ma main bien en évidence à coté de mon assiette afin de l’admirer à loisir puis relevais les yeux pour la première fois depuis que nous nous étions réciproquement déclaré notre amour.

L’ambiance avait changée et cela se sentait. Je me sentais plus légère, comme si je flottais sur un petit nuage. J’avais même l’impression que nous étions seuls au monde, que personne ne nous regardait, et que même nous avions quitté le petit restaurant français pour partir loin, très loin. J’étais sereine face à la vie, à mon présent, à mon futur, comme si j’étais sure que je n’aurais plus aucun problème. Dany était mon pilier, le seul qui comptait. Je l’aimais fort, je l’aimais trop, et le fait que nous ayons concrétisé notre relation en nous fiançant me montrait que je pouvais avoir confiance en lui et dans notre avenir. Face à moi, je n’avais que ce sourire radieux qui devait également se voir sur mon propre visage. Nous étions sur la même longueur d’onde, surement encore un peu sonnés par ce qui venait de se passer. Je l’entendis s’enquérir de la taille de la bague et instinctivement, je levais la main devant mes yeux, même si je savais –et j’étais sure que lui aussi- qu’elle était parfaitement adaptée à mon doigt. « Elle est parfaite » dis-je pour le rassurer. Il était mignon à s’intéresser à une chose aussi futile que ce petit rond d’argent mais cela ne faisait que confirmer tout ce à quoi je pensais, c’est-à-dire que la pression était en train de retomber petit à petit mais que l’émotion était toujours au rendez-vous autant pour moi que pour lui. Je ne pus finalement résister à l’envie de lui demander depuis combien de temps il préparait tout cela. « Alors hum… ça fait longtemps que tu… prévoyais de me demander ma main ? Je veux dire, depuis quand est-ce que tu as acheté la bague et tout ça ? Parce que je dois t’avouer que tu es très fort, je n’avais rien vu venir ! » lui-dis-je, la gorge encore un peu sèche.

Toutes les fiancées réagissaient-elles comme moi quand leurs petits amis les demandaient en mariage ? Questionnais-t-elles, voulaient-elles que plus rien ne les séparent tous les deux, pas même une minuscule table dans un restaurant ? Parce que le fait était-là. En toute honnêteté, j'adorais le resto, le cadre et la nourriture typiquement française, mais avais-je vraiment le cœur à manger ? Absolument pas. J'aurais pu tenter un subtil pied sous la table, ou même un bref mais direct « on rentre ? ». J'aurais même pu attraper Dany par le col de sa chemise pour un passage express aux toilettes mais je ne fis rien de tout ça. Parce que c'était important aussi de finir cette soirée en beauté, calmement et tranquillement. Profiter de nos derniers instants en tant que couple libre mais définitivement heureux quand même, avant que les joies du mariage ne nous rattrapent. Aussi, même si mon appétit s'en était allé, me mis-je à piocher dans mon assiette, dégustant les spécialités servies par le chef, tout en jetant, de temps à autre, un regard joyeux vers la bague puis vers Dany comme pour me rappeler que tout cela était bien réel et que je ne vivais pas un rêve.

Le calme était revenu dans la salle, et plus personne ne s'intéressait à nous. Cela me permis de me décontracter et de profiter encore plus de ce tête à tête si différent des autres. Les mots ne venaient guère, mais je me contentais de ce silence prometteur. Des choses, nous en aurions à nous dire, mais nous aurions toute la vie pour cela, je le savais à présent. Nous allions être unis, pour le meilleur et pour le pire, satisfaisant l'un de mes plus profonds désirs, à savoir fonder une famille, et une famille soudée. J'entendais parfois des gens dire qu'ils n'avaient pas envie de suivre la routine, d'avoir un mari, deux enfants, un chien et une grande maison avant un certain âge, mais pour moi, cela signifiait l'accomplissement de quelque chose. Mes années lycée, j'en avais profité à fond, mais il était venu maintenant le temps des responsabilités et j'aimais ça. Je voulais me sentir responsable, de quelque chose ou de quelqu'un, avoir de l'importance aux yeux d'une personne, de mon amour, mon seul et unique amour, l'homme de ma vie et de mes rêves, celui auquel je ne pourrais jamais renoncer. « C'est le plus beau jour de ma vie, je tiens à ce que tu le sache » lui murmurais-je en lui caressant tranquillement la main « Profitons-en » ajoutais-je en lui désignant d'un geste l'intérieur du restaurant et l'espace qui nous séparais l'un de l'autre. Ayant fini le plat principal, je croisais mes mains sous mon menton et continuait de le regarder, de mes yeux d'amoureuse transie, le perturbant peut être qui sait, mais l'admirant, surtout.
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MessageSujet: Re: Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.   Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour. EmptyVen 30 Aoû - 15:08


Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.

Parfait. C'était le seul mot qui me venait à l'esprit. Le cadre était magique, ma Claire des plus somptueuse, cette bague à son doigt révélait toute la profondeur de nos sentiments. Je ne pouvais être plus heureux qu'en ce moment précis. Claire venait officiellement de devenir ma fiancée, après dis ans passé ensemble. Depuis le premier jour, j'avais su que ce serait elle, l'unique. Je n'ai jamais voulu quelqu'un d'autre qu'elle. Personne ne m'a attiré autant qu'elle ni ne m'a donné autant confiance en moi, en la vie, en l'amour. Pourquoi serais-je aller voir ailleurs quand la plus belle personne au monde était là, à mes côtés. La distance n'avait rien altéré, elle avait même renforcé mes sentiments et mon manque de sa présence avait fait grandir mon envie de l'avoir toute entière pour moi tout seul, comme un égoïste. Mais j'étais loin d'être égoïste. Je ne l'ai jamais été. Mes proches passent avant tout, je leur donnerait tout mon temps et mon énergie s'ils avaient besoin. En particulier Claire, qui me donnait autant d'amour que je désirais lui en donner. Nous étions fait l'un pour l’autre et son acceptation de m'épouser me prouvait une fois de plus que notre couple était la meilleure chose qui soit.

Le stress était quelque peu retombé et m'avait même ouvert l’appétit. J'avais l'impression de ne rien avoir avalé depuis des mois ! Aussi, le plaisir de se trouver dans un bon restaurant me fit plus plaisir que quelque minutes auparavant, où je n'avais pas été certain de pouvoir avaler quoique ce soit, tant la pression montait. J'avais prévu mon coup depuis longtemps. J'avais envie de passer le reste de ma vie avec ma princesse et je le savais depuis longtemps. Contrairement à tous mes amis, qui m'avaient dit bien des fois que je m'accrochais pour rien à une fille vivant loin, j'avais foi en l'avenir et en une relation durable. Ils n'étaient pas nombreux à être casé, mais moi j'étais fier et chacun de ceux qui avait rencontré Claire l'adorait. Enfin... Bon ok Lee-Lou à du mal avec elle et inversement, mais j'étais certain de parvenir à les réconcilier un jour ou l'autre. Nous n'étions qu'amis et pourtant ma fiancée craignait qu'elle ne veuille autre chose. J'espérais qu'elle change d'avis à présent, mais je me garderais bien de lui avouer ce soir que mon amie m'avait aidé à choisir la bague...
Elle la trouvait parfaite. Je ne pouvais détourner les yeux de sa main, cette bague était belle uniquement parce qu'elle se trouvait à son doigt. Je l'aimais, ma petite Claire, comme jamais on a aimé. J'existais grâce à elle et rien ne comptait plus. Tout me plaisait chez elle ! Même sa jalousie et ses crises, je trouvais ça mignon, bien qu'agaçant sur le coup. Sa curiosité également. Trait qu'elle mit en avant en me demandant depuis combien de temps je projetais de faire ma demande. J'eus un sourire timide et baissais les yeux un instant, comme coupable de quelque chose. Mais je les relevais bien rapidement, la vision de ma Claire trop belle pour détourner le regard. « Et bien, en fait... Si tu veux tout savoir, j'avais l'idée depuis pas mal de temps déjà... Mais je n'ai trouvé la bague parfaite qu'il y a trois mois. Je voulais que tout soit parfait pour te faire ma demande. C'était dur de garder le secret, tu es si curieuse ! Mais je voulais attendre le meilleur moment, te surprendre. Même si j'aurais voulu te crier mon amour chaque matin avant de quitter l'appart' ! » fis-je d'une voix douce en attrapant sa main gauche. Oui, j'avais eu du mal à contrôler mes émotions et aurais souhaité de faire cette demande plus tôt. Quand Claire est tombé enceinte, j'avais prévu de faire ma demande. Mais tout ne s'était pas déroulé au mieux et j'avais attendu depuis le bon moment où elle et moi serions remit de cette épreuve. Alors oui, j'avais pris mon temps, mais je ne voulais pas faire de peine à ma bien aimée, ni qu’elle se fasse une fausse idée que ce mariage serait un lot de consolation pour avoir perdu le bébé. Tout était sincère dans ma démarche et elle le comprenait. Je le savais.

Ayant encore du mal à me contrôler, je profitais de l'enchaînement des plats pour reprendre des forces. Je faisais attention à moi en permanence, gardant ce corps si bien sculpté, sans être accroc à l'exercice ni aux pilules. Mon corps est un temple et je me veux en bonne forme pour vivre le plus longtemps possible aux côtés de ma douce. Mais pour ce soir, j'avais comme une vie de me lâcher. Et maintenant que l'on avait plus le regard des autres clients, ni leurs commentaires – bien que mignons – je me sentais l'âme plus festif. Claire me fit part de son sentiment à l'égard de cette soirée et je ne pus que sourire de plus belle. Ce jour était également le plus beau pour moi. Je refermais ma main sur le sienne, la portant à mes lèvres pour l'embrasser. « Moi aussi. Je n'ai jamais été aussi heureux qu'avec toi. » Il nous fallait profiter de ce restaurant, de cette atmosphère si délicate, si pure, si Française. Il viendrait le temps de prévenir nos famille demain. Pour l'heure, nous terminions le repas sans plus de difficulté que cela.
Je n'osais pas encore penser au retour à la maison ! Plus les minutes passaient et plus je voulais e rapprocher d'elle, ne faire qu'un avec elle. Ma si belle et si adorable Claire...Je pouvais lire en elle, je savais qu'elle se sentait heureuse, sereine. Elle me regardait avec tellement d'intensité que s'en devenait difficile de résister. Tout ne faisait que commencer pour nous. Il allait y avoir les préparatifs, la date à définir, les invités, la musique, l'église, etc. tout le tintouin ! Mais j'étais excité comme une puce à l'idée de m'y mettre ! En règle général, ce sont les femmes qui sont le plus au fait du sujet, c'est bien pour ça que j'étais aller voir ma mère et ma meilleure amie pour avoir des conseils sur le sujet. Une aide précieuse ! La détermination fait le reste.

L'heure de rentrer avait sonné. Il ne restait qu'à payer afin de s'en retourner dans notre loft si douillet pour finir cette soirée en beauté. J'espérais tout de même que Lee-Lou avait eu le temps de passer déposer les bougies et pétales de rose. Je sortais le grand jeu, oui, mais ne le méritait-elle pas ? Et bien plus encore. Jamais plus elle n'oublierait tout l'amour que je lui porte, tout resterait gravé à tout jamais dans son esprit et nous vivrons heureux, pleins d'enfants autour de nous. J'en voulais plusieurs, n'ayant pas eu de frères et sœurs, j'avais à cœur une tripotée de bambins. Nous nous y mettrions bien assez vite. « Après toi, mon ange. Il me tarde d'être seul avec toi ! » dis-je en l'embrassant sur la tempe avec douceur, le cœur battant.

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MessageSujet: Re: Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.   Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour. EmptyJeu 5 Sep - 22:50

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DANY&CLAIRE

Ou étaient passés la jalousie, la colère, les mauvais moments ? Pourquoi ne gardais-je en cet instant précis que les minutes de bonheur que j'avais passées durant les derniers onze ans ? La réponse était simple, claire et nette, écrite noir sur blanc dans le grand livre de l'histoire de ma vie. Devant moi, près de moi, autour de moi, dans mes bras, partout ou le vent pourrait nous porter tous les deux. La vie était tellement plus facile à deux, surtout lorsqu'on était accompagné de l'homme -du mari- qui nous aimait et que nous aimions en retour. J'avais trouvé celui qui me correspondait, qui savait trouver des qualités dans mes défauts, qui pouvait se passer d'un match de football pour me tenir compagnie lorsque j'avais la très ferme envie de regarder ma série préférée à la télé, qui me bichonnais quand j'étais malade, qui m'aidait à fond dans les taches quotidiennes, et qui était prêt à beaucoup d'autres choses afin que je sois heureuse. Je n'étais pas la femme la plus parfaite au monde, mais à ses yeux je l'étais et ça, j'aurais eu bien du mal à l'en dissuader. Surtout que la réciproque était parfaitement vraie elle aussi. Une parfaite femme amoureuse.

J'aurais pu passer des jours entiers assise face à lui en ne faisant rien que le regarder. Malgré tout, toutes les choses avaient une fin, et lorsque le serveur revint à notre table pour débarasser, nous lui annonçâmes que nous avions terminé. Au diable le dessert, j'étais même contente que Dany n'en ai pas demandé. D'une part parce que je n'avais plus faim, comme il aurait pu le deviner et d'autre part parce que ma patiente avait certaines limites. Il prit quand même le temps de m'expliquer que cela faisait depuis un bon bout de temps qu'il projetait de m'épouser. J'en restait bouche bée qu'il eut pu posséder cette bague trois longs mois sans que je ne devine la supercherie. Un trimestre pour parfaire les détails de la surprise, à se retenir de tout m'avouer alors que, il le disait lui même, j'étais la curiosité incarnée. Je comprenais également à cet instant, que cette idée de mariage que je croyais abandonnée depuis la fausse couche ne l'avait pas quittée une seule seconde. Dire que nous aurions pu être fiancés depuis un moment déjà si celle-ci n'était pas arrivée... Rien qu'a y penser, je prenais un coup au moral. Moi qui aurait dû être la femme la plus heureuse en cet instant, je sentit comme une vague de tristesse m'envahir. Non, ce n'était pas le moment, pas le moment du tout. Je devais être forte comme à mon habitude. Laisser ces sombres sentiments de coté afin de me consacrer aux meilleurs, comme ce que je faisais cinq minutes auparavant. Et, bizarrement, ce fut plus facile que ce que j'avais cru. Ce n'était qu'une baisse passagère, comme un souvenir du passé sur lequel je venais de tourner une page pour me consacrer au présent, au mariage qui, finalement, arriverait tellement vite que nous aurions du mal à nous en rendre compte. La pensée qui me vint à l'instant était que j'allais devoir prévenir toute ma famille qui ne devait avoir aucune idée de ce qui se passait sur ce continent. J'avais l'intuition que mon fiancé en avait déjà parlé à ses parents et surement aussi à ces meilleurs amis. Cela ne m'aurait vraiment pas étonné qu'il avoue ce qu'il avait sur le cœur à ceux-ci puisqu'il ne pouvait pas le faire à moi. Je le connaissais mon Dany, et je ne l'en aimait que plus.

Alors que mon cher et tendre était parti payer l'addition, je jetais un dernier regard à ce restaurant qui resterait dans ma mémoire de longues années durant. Il avait été le théâtre d'un des meilleurs moments de ma vie et je m'en souviendrais surtout à cause de cela. A cause de l'ambiance aussi bien sur, de la nourriture que j'avais appréciée à sa juste valeur, de sa décoration qui me rappelait ma bonne vieille France. Après qu'il m'ait laissée passée devant, nous sortîmes dans la rue. Le restaurant n'étant pas situé très loin de notre quartier j'attrapais avec autorité la main de mon fiancé afin de rentrer à pied. Bien sur, cela aurait été bien plus rapide de prendre un taxi, mais j'avais envie de prendre mon temps, de faire durer le plaisir en quelque sorte. Histoire de profiter de cette dernière soirée en tant que conjoints. J'en profitais pour me coller à lui, mon bras passé autour de sa taille et ma tête tantôt sur son épaule, tantôt droite, afin de défier du regard les inconnus qui marchaient dans le sens inverse. Pour m'amuser, je poussais du coude mon amoureux par moments pour lui dire « Grrr, elle t'a regardé trop longtemps celle-là ! », me mettant à rire après coup. Je savais que ma jalousie ne me quitterai pas avant un bon bout de temps, mais ce soir, elle s'était un peu envolée comme par magie, et je ne me moquais que de moi même en grossissant le trait.

Le trajet passa du coup à une vitesse incroyable, malgré le fait que nous nous soyons arrêtés presque à chaque pas pour échanger un baiser, un calin, ou simplement une parole. Plus l'espace entre nous et la porte de l'immeuble se rétrécissait, plus je me sentais nerveuse et excitée. Il ne restait définitivement plus grand chose. Je montais les escaliers devant Dany, ne me tournant que pour lui adresser des sourires énigmatiques en lui attrapant la main. Plus que quelques étages, et la nuit serait à nous. Plus que quelques étages à patienter et tout deviendrait possible. Je m'arrêtais sur le seuil de la porte en soufflant après avoir monté les dernières marches en accélérant le pas, sortit la clé, actionnais la poignée, et ouvrit la dernière barrière. Je fis un pas à l'intérieur mais ne m'aventurait pas plus loin. Une surprise -encore une- semblait m'attendre. Je me tournais vers mon fiancé, l'air soupsonneux. « Quand est-ce que tu as fait ça ? » lui demandais-je en lui montrant le parterre de pétales de fleur qui parcourait tout le couloir. Mes traits s'adoucirent, et les larmes me vinrent une nouvelle fois aux yeux. Il avait fait ça pour moi. Il avait disposé ces fleurs pour me faire plaisir. J'en restais clouée sur place. Je levais les yeux vers lui, surprit son regard. « Oh, ce n'est pas toi ? ». Avait-il demandé à un ami de passer ? Peut être était-il parti chercher le voisin. L'initiative, je le savais de toute façon, ne pouvais venir que de lui. Aussi, c'est attendrie que je m'approchais de lui pour entremêler mes doigts aux siens. « Peu importe... Je sais que c'est ton idée et c'est ce qui importe. C'est très beau ». Et ça méritait une petite récompense, bien entendu.
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MessageSujet: Re: Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.   Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour. EmptyJeu 26 Sep - 16:45


Le mariage est la traduction en prose du poème de l'amour.

Je ne m'étais jamais sentis aussi bien ! Je n'en revenais pas d'être parvenu à faire ma demande sans m'évanouir. Depuis ces trois derniers mois, j'avais cette bague cachée dans mon casier au boulot et attendais le moment le plus propice. Mes collègues n'en pouvaient plus de me voir la regarder dans jamais la sortir. Ils avaient demandé pourquoi je la cachait ici et je leur avait dit que si elle se trouvait à l'appartement, ma fiancée aurait vite fait de mettre le nez dans mes affaires. Claire était curieuse, s'en était même presque maladif ! Au début de notre relation, après avoir vécu si longtemps éloignés, je savais qu'elle était ampli de doutes. Elle me demandait ce que je faisais, avec qui je sortais, regardait parfois mon téléphone en pensant que je ne la voyais pas. Je ne lui en voulait pas. Bien que n'étant pas jaloux de nature et ne comprenant pas pourquoi elle doutait de moi, je pris sur moi de patienter jusqu'à ce qu'elle se sente bien. Elle était loi de chez elle, je l'avais arraché à tout ce qu'elle connaissait rien que par pur égoïsme, alors il était normal qu'elle s'inquiète lorsque je n'étais pas avec elle. Si seule ici, je l’avais présenté à beaucoup de mes amis, pour qu'elle ne soit pas seule. Nous faisions des dîner à l’époque avec Silo et son petit-ami, avant qu'ils ne rompent. Mes parents étaient là pour elle, ma mère tellement heureuse de pouvoir enfin rencontré celle dont je n'ai jamais arrêté de parler depuis le retour de la colonie, celle à cause de qui leurs factures de téléphones dépassait les trois zéro. Celle pour qui j'aurais tout donné, tout simplement. Alors non, je ne lui en voulais pas d'être curieuse, en revanche je ne e serais pas pardonné qu'elle trouve la bague avant le jour J. tout avait été minutieusement étudié. De l'achat de la bague à la décoration de l'appartement en passant par la réservation au restaurant. J'avais pris une table depuis un mois déjà pour cette date. Elle avait quelque chose d'unique parmi ce calendrier, c'est ça qui comptait.

Alors, dans l'euphorie du moment, plus rien ne comptait que le bonheur. J'avais su trouver la femme idéale. Ce n'était pas commun de voir deux enfants tomber amoureux et rester toute leur vie ensemble. Trop souvent mes amis m'avaient dit de penser à autre chose, qu'elle devait être en train d'embrasser un Frenchie de l'autre côté de l'océan. Mais moi, j'avais confiance en elle. Je croyais en notre amour et je ne pouvais pas me la sortir de la tête ! Je ne connaissais rien de l'amour mais Claire e l'a fait découvrir tout au long de notre relation. Nous avons vécu toutes nos premières fois ensemble, vraiment toutes ! Premier amour, premier baiser, première fois au lit, premier appartement, premiers jobs... Jusqu'à en arriver à concevoir un bébé. Ce souvenir est néanmoins plus malheureux car il est réellement l'expérience la plus traumatisante que nous avions du vivre. Mais nous avions affronter cette épreuve ensemble une fois encore, et notre couple n'en était que ressortit plus fort. Parfois, je me surprenais à penser que tout ceci n'était qu'un rêve, que ma princesse n'était pas réelle, que ça ne pouvait pas exister une chose pareille ! Et je posais les yeux sur ma bien aimée et tout devenait clair...
Dans la rue qui nous menait à notre chez nous, je sentais Claire aussi impatiente que moi. Elle riait, se collait à moi comme pour cacher sa nervosité. Je serrais sa taille tout contre moi, de peur que l'on ne me vole mon trésor et riait avec elle de ces réflexions sur les jeunes femmes alentour. « Ah ha ! Tu ne vas pas empêcher les gens de nous regarder tout de même ! Ils se disent sûrement qu'on a de la chance d'être aussi parfait l'un pour l'autre. » fit-il en s’arrêtant pour l'embrasser. « J'adore te voir comme ça. »

L'atmosphère était douce, aussi fraîche que le vent qui soufflait. Et l'appartement pointa le bout de son nez bien plus vite qu'on ne le pensait. Heureusement que Claire prit l'initiative de sortir ses clés, car je n'avais pas les miennes ! Ais qu'en avais-je fait hein !? C'était ma meilleure amie qui les avait. Elle devait mettre en place quelque chose de très spécial... Je retrouverais mon bien demain, en allant les chercher dans la boîte aux lettres comme il était convenu avec elle. À peine la porte fut ouverte que mon amoureuse se tourna vers moi. Je savais qu'elle avait remarqué quelque chose d'inhabituel sur le sol. Mais lorsqu'elle me demanda quand j'avais mit tout ceci en place, je lui fis un petit sourire gêné et elle comprit que je n'étais pas l'auteur de ce présent. Enfin, c'était bel et bien moi qui avait tout organiser, mais je n'aurais pas su me trouver à l'attendre au restaurant pour être le premier sur place et décorer le loft après son départ. Le don d'ubiquité n'était pas le mien, c'était bien dommage. Ais j'avais une confiance aveugle en Lee-Lou et était certain qu'elle réussirait sa mission. D'ailleurs, c fut elle qui m'avait prévenu du départ de Claire de la maison. Elle attendait en bas de l'immeuble qu'elle soit partit pour décharger sa voiture de toutes les choses prévues. Elle était adorable... « Oui, et j'aurais eu la faculté de me trouver dans deux endroit à la fois, j'aurais déposé chaque pétale moi-même. Ravi que ça te plaise, mais ce n'est pas encore fini... » murmurais-je à son oreille avant de poser mes lèvres dans son cou, à l'endroit le plus sensible qui soit. Le gentil petit Dany tout sage avait envie de faire place au Dany plus sauvage...

J'enlaçais alors ma petite-amie et lui fit parcourir l'appartement pas à pas, jusqu'à notre chambre à coucher, suivant soigneusement le chemin de roses. Lorsqu'elle poussa la porte de la chambre, je fus aussi estomaqué que ma claire. Voir mes idées aussi bien posées me nouait la gorge. Tout était parfait, je n'en revenais pas. Lumière tamisée, bougies allumées, j'avais bien fait de dire à mon amie  que nous partions du restaurant tout à l'heure. Tout semblait avoir été fait de la minute précédente. « Pour toi mon amour, que cette nuit soit la plus magique qui soit. » murmurais-je avant de fermer la porte derrière nous, nous plongeant dans notre intimité la plus totale.

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