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 /!\ I am thinking it's a sign that the freckles in our eyes are mirror images and when we kiss they're perfectly aligned ▲ Micastian /!\

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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
staff → les habitués du café
Côté coeur : Marié à l'homme de ma vie, au père de nos deux magnifiques petites filles, à mon âme sœur ◕‿◕✿
Job : Propriétaire du Morning Coffee, architecte pendant les heures de sieste de Quinn et Mary
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Et si Micah ne s'était jamais coincé la main dans la boite aux lettres de Sebastian ?






Micah & Sebastian


Il fallait que je nettoie les machines à café. J’aurais déjà dû fermer il y a deux heures, mais je me cherchais des excuses pour éviter de rentrer chez moi. Ce n’est pas que j’adorais faire des heures supplémentaires, mais surtout… que ma maison était triste et sans la moindre vie. Si. J’avais un chien, mais il ne s’appelait pas Carpette pour rien. Je ne pouvais pas compter sur lui pour m’offrir un peu d’animation. Ce n’était qu’une masse de poils, une bête mi-chien mi-ours, qui vivait pour dormir, de préférence sur mon lit qui plus est. C’est pour ça que je préférais attendre derrière mon comptoir, dans l’espoir qu’un client de dernière minute passe faire un tour, demander une petite tasse avant de rentrer chez lui. Mais l’horloge tournait, et je savais qu’il fallait que je ferme boutique. A vrai dire, j’étais prêt à partir. Il ne restait qu’une machine à nettoyer, mais je gardais espoir qu’il me restait encore un client qui n’était pas passé et qui me demanderait sa tasse quotidienne. Tasse qu’il ne boirait jamais, et que je finirais à sa place. C’était notre petit rituel jour après jour. Cependant, j’avais beau attendre patiemment… il ne venait pas.

Je n’arrivais pas trop à savoir pourquoi j’étais tant dérangé par son absence. Ce n’était qu’un sale gamin qui me harcelait tous les jours pour que je l’embauche au Morning Coffee. Il se présentait toujours devant moi, me demandant toujours la même chose, et obtenant toujours le même refus. J’avais fini par lui faire une proposition : s’il arrivait à boire entièrement l’un de mes cafés, je lui offrais une place parmi mes employés. J’avais établi quelques stratagèmes pour pimenter ce petit défi que je lui avais lancé, lui proposant des mélanges immondes, crachant ouvertement dans sa tasse, travaillant à réaliser la boisson la plus infâme pour être sûr qu’il ne parviendrait jamais à réussir ce pari. Ce qui au final était complètement inutile, parce que quoi je fasse, il essayait toujours, et échouait après quelques gorgées. Et ça pour une très simple raison… il détestait le café. Rien que pour ça, j’aurais été incapable de l’embaucher. Comment servir quelque chose dont on a tant horreur ? Au final, j’avais commencé à lui servir les tasses les plus basiques, comprenant qu’elles auraient le même effet. Et dans ces circonstances, je pouvais moi-même les finir plutôt que de les gâcher. Et parce que j’étais d’une bonté exceptionnelle, je lui offrais un chocolat chaud pour rincer le goût de la caféine. C’était notre petit jeu chaque jour depuis déjà quelques semaines. Et… même si je semblais agacé à chaque fois qu’il posait le pied dans la pièce, je me découvrais bizarrement attaché à cette tradition. Ou peut-être que c’était à lui que j’étais attaché. Il avait le mérite de savoir ce qu’il voulait, et faisait tout pour l’obtenir. Ça méritait le respect.

Pour autant, je n’étais pas près de changer d’avis. Ce sale gamin ne resterait qu’un client un peu particulier, attachant dans son obstination. Et il me divertissait. Au final c’était probablement ça qui m’intéressait le plus dans cette « relation » que nous avions développée. Ce qui me forçait à tant rester au café, c’était justement le fait de me tenir occupé. Et même si j’avais peur de tomber dans une trop grosse routine, les venues du jeune homme semblaient m’apporter un renouveau chaque jour. Ce qui était assez idiot vu qu’il se passait toujours la même chose. Pourtant, je n’arrivais pas à ressentir cet ennui que je subissais à chaque fois que les choses devenaient trop répétitives. C’était déroutant. Mais fascinant. Et j’avais vraiment besoin de le voir passer la porte maintenant. Maintenant. Maintenant ? « Maintenant ! »

Personne.

J’avais beau continuer de fixer la porte, et la supplier intérieurement de s’ouvrir pour le faire entrer, rien ne se passait. Je perdais peu à peu espoir. Et en même temps… l’inquiétude grandissait. Il avait abandonné ? Notre jeu ne l’amusait plus ? Je l’avais dégouté de vouloir travailler pour moi ? Quand j’y pensais, je n’aimerais certainement pas m’avoir pour patron. Même si je pouvais me montrer charmant et très intéressé par les gens, avec lui… j’étais plutôt agacé et sarcastique. Qui voudrait bosser pour quelqu’un comme ça ? Mais peut-être qu’il lui était arrivé quelque chose. Un contretemps. Ou… un accident. Un nouveau problème dans sa famille ? Il ne méritait pas ça. Malgré moi, j’avais appris ce qu’il avait dû traverser, et… j’espérais que tout allait bien. Vraiment. J’essayais de me montrer désintéressé, mais ce garçon n’avait pas eu une année facile, et je pouvais difficilement l’oublier. A la place, c’est à lui que j’essayais de le faire oublier. C’était peu orthodoxe, mais j’agissais envers lui comme je l’aurais fait avec n’importe quel autre gamin insistant. Aucun traitement de faveur, même si dans le fond il méritait qu’enfin quelque chose de bien lui arrive. Quoiqu’encore une fois, ce n’était pas travailler pour moi qui allait embellir son existence. Loin de là.

Cliing.

La porte. La porte venait de s’ouvrir. Je n’osais pas regarder immédiatement qui venait de rentrer, mais priais intérieurement. Faites que ce soit lui. Faites que ce soit lui. « Micah. » l’accueillais-je simplement, le reconnaissant après avoir finalement porté mon regard sur le client qui venait de pénétrer dans le café. « Je ne pensais pas te voir aujourd’hui. » remarquais-je calmement, l'air désintéressé, m’efforçant de cacher l’immense sourire qui s’était glissé sur mon visage dès que je l’avais reconnu. D’ailleurs, je me demandais comment j’avais bien pu le faire. Il semblait… exténué, vidé de sa bonne humeur communicative. C'était comme s’il venait de vivre l’une de pires journées de sa vie. J’en venais à me demander comment et où il avait trouvé la force de se traîner jusqu’ici simplement pour recevoir un nouveau refus de ma part. C’était presque du masochisme à ce stade-là. J’hésitais à prendre de ses nouvelles, mais préférais garder ma neutralité de d’habitude. S’il voulait m’en parler, il ne s’en priverait certainement pas. En attendant qu’il me rejoigne, je me penchais sur le comptoir, les avant-bras posés sur celui-ci, un regard attentif porté sur Micah.


Dernière édition par Sebastian L. Petterson le Ven 21 Juin - 1:59, édité 4 fois
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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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Côté coeur : Marié à Sebastian la bête de sexe !
Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
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MessageSujet: Re: /!\ I am thinking it's a sign that the freckles in our eyes are mirror images and when we kiss they're perfectly aligned ▲ Micastian /!\   /!\ I am thinking it's a sign that the freckles in our eyes are mirror images and when we kiss they're perfectly aligned ▲ Micastian /!\ EmptyVen 17 Mai - 15:43





All I went through led me to you


Micah était gelé. Il était vingt-deux heures, et il venait à peine de sortir du travail. A vingt-deux heures. Il faisait nuit, et pour couronner le tout l'ère glaciaire était tombée sur Town Square.

L'adolescent avait passé une journée de merde. Une légion d'insectes censés servir de nourriture aux araignées s'était échappé de sa boite. Un client s'était injustement acharné sur lui, alors que – pour une fois – Micah n'avait rien à voir dans le sinistre. Et il s'était coincé la main dans l'une des cages alors qu'il était seul pour la fermeture. Bilan ? Il avait passés les deux dernières heures à s'extraire tant bien que mal par ses propres moyens, et son poignet le faisait atrocement souffrir.

Micah ne rêvait que d'une chose : s'enterrer sous la couette et dormir bien au chaud jusqu'au lendemain matin.

Mais il lui restait encore une chose à faire. Passer au Morning Coffee. C'était devenu un rituel. Chaque jour Micah tentait sa chance avec le propriétaire des lieux. Pas pour le mettre dans son lit, mais pour qu'il l'embauche. Il n'aurait rien eu contre la première option. Parce que Sebastian Petterson était un véritable dieu grec. Mais ça, c'était AVANT de le connaître.

En plus de refuser tous les jours de l'embaucher, Sebastian lui avait lancé un défi : boire une tasse de café entière en échange de l'emploi tant convoité. Facile ? Pas pour Micah. Et encore moins face à Sebastian. Sérieusement, ce type avait craché dans son café avant de lui tendre ! Sous son nez ! Quel espèce de taré cruel en manque d'autorité s'amusait à humilier les gens de cette façon ? Peut-être qu'il compensait quelque chose ? Auquel cas Micah ne voulait vraiment pas l'avoir dans son lit. Et peut-être que ça serait bien qu'il arrête de fantasmer sur son futur patron potentiel...

Deux choses étaient sûres : Sebastian Petterson était un connard, et Micah avait développé un terrible syndrome de Stockholm envers son bourreau.

Parce qu'il arrivait au Morning Coffee, encore éclairé malgré l'heure tardive. L'adolescent poussa la porte, convaincu qu'aujourd'hui en dépit de tous ses efforts, Sebastian ne pourrait pas rendre sa journée plus misérable qu'elle ne l'était déjà.

La chaleur du café lui fit un peu de bien. Micah passa sa main dans ses cheveux pour en chasser la neige. Fidèle à lui même, Sebastian l'observait de derrière de comptoir. « Micah. » l'interpella t-il, et pour une fois, il n'avait pas l'air ouvertement exaspéré de le voir. « C'est moi ! »

« Je ne pensais pas te voir aujourd’hui. » Ça lui aurait fait tellement plaisir ! Micah dégaina son plus beau sourire et s'installa face à lui. « J'savais que vous seriez ouvert. » Il se pencha vers Sebastian et afficha une mine espiègle. « Vous m'attendiez, avouez. »

Là dessus, Micah s'affala lourdement sur le comptoir. Et poussa un « Awww... » de douleur étouffée parce que la collision poignet-comptoir était une mauvaise idée. « J'ai passé une journée affreuse. » gémit Micah en se redressant pour poser son menton sur son bras valide. Il avait le nez pile au niveau des avant bras de Sebastian et oh, même eux étaient un festival de muscles finement dessinés sous la peau. Il avait envie de les toucher de l'index, juste pour voir comment ça faisait. « J'ai couru après des criquets et des cafards. Un client a décidé de me pourrir l'existence – ça vous fait un point commun, il vous plairait. Et je me suis fait mal. » L'adolescent releva la tête et découvrit du bout des doigts sa manche pour contempler son poignet. Il était enflé, arborait une teinte rouge inquiétante et les barreaux de la cage avaient éraflé sa peau. Ça ne saignait plus, et le froid anesthésiait un peu la douleur, mais Micah savait qu'il allait morfler dès le lendemain.

« J'vais pas pouvoir travailler pour vous avant quelques jours. » constata le jeune homme d'un air navré. Il caressa son poignet précautionneusement et laissa échapper un feulement de douleur. Puis il releva le visage vers Sebastian et lui offrit un petit sourire désabusé. Micah avait l'habitude de faire la conversation tout seul. Sebastian ne lui demandait jamais de ses nouvelles, ne s'intéressait pas à lui et ne voulait pas de lui dans ses pattes. Il lui avait bien fait comprendre en oscillant entre la totale indifférence et la méchanceté gratuite. Mais Micah n'était rien sinon têtu et il était persuadé que malgré toute la mauvaise volonté qu'il y mettait, Sebastian pouvait apporter quelque chose de positif dans sa vie. Comme un emploi loin des mygales. « Mais je tente ma chance quand même ! » Le jeune homme se redressa comme un ressort malgré la fatigue. « Allez, envoyez le café ! Crachez dedans, mettez-y du piment si ça vous chante ! » Il tapota le comptoir de sa main valide « J'suis prêt ! J'suis tellement prêt ! Hop hop hop ! »

Ça pour être prêt, il était prêt ! Il ne lui manquait plus que ça pour conclure sa journée ! Un café dégueulasse, servit par un type encore plus infect !
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Sebastian L. Summers
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Micah & Sebastian


« J'savais que vous seriez ouvert. » Evidemment que je le serais. J’avais plus ou moins fait une croix sur l’existence d’une vie en dehors de ce café, et préférais m’y plonger plutôt que de m’ennuyer seul chez moi. J’avais passé ce stade où je me plongeais dans le travail pour oublier mon deuil. Maintenant, si je ne m’arrêtais jamais, c’était par pure peur de l’ennui. Et parce que j’avais une raison de venir chaque jour, celle d’embêter et d’apprécier les venues du jeune homme. « Vous m'attendiez, avouez. » Je lui lançais un regard effrayé en entendant ses paroles. Est-ce qu’il avait fini par comprendre que je tenais peut-être plus à cœur que prévu nos échanges quotidiens ? Par chance, il s’était affalé à l’instant où je m’étais senti désemparé. Essayant de brouiller les pistes, je répondais le plus sarcastiquement possible : « Absolument. Je préfère attendre ma dose journalière de gamin entêté plutôt que rentrer chez moi. » Et c’était vrai. C’était honteusement vrai.

Ce n’était finalement pas qu’une impression, Micah avait réellement passé une journée affreuse. Je l’écoutais raconter son histoire sans rien dire, luttant pour ne pas le rejoindre à le prendre dans mes bras, ou… plus sobrement, pour ne pas lui apporte le moindre réconfort. J’en avais envie. Ses manières et son ton m’agaçaient toujours autant, mais j’avais envie de lui apporter un peu de chaleur, lui montrer que tout ne pouvait pas être tout noir. Mais est-ce que ça l’aurait véritablement aidé que je me montre là pour lui ? Je n’étais rien de plus qu’une potentielle source de revenu ; un échappatoire à sa misère à l’animalerie. Il se fichait bien de mon intérêt, il voulait simplement que je l’embauche, et j’en étais incapable. Il conclut son récit par un « Et je me suis fait mal. », découvrant entre nous son poignet amoché. J’avais envie de le toucher, ou de l’effleurer, comme si par magie j’aurais pu effacer sa douleur du bout des doigts. Ou au moins, je voulais prendre sa main dans la mienne, toujours perturbé par ma volonté de lui apporter du réconfort.

« J'vais pas pouvoir travailler pour vous avant quelques jours. » annonça-t-il désolé, après un temps. J’essayais de cacher une fausse déception, pinçant des lèvres comme pour exprimer une gêne. « Mais je tente ma chance quand même ! » dit-il en se redressant, oubliant sa fatigue et sa douleur pour laisser place à un véritable entrain. Voilà le Micah que j’aimais voir. Le Micah qui me donnait envie de le torturer plutôt que de le prendre dans mes bras. J’avais un cœur tout de même, il m’était difficile de vouloir plus l’enfoncer alors qu’il paraissait si vulnérable. Je souriais alors franchement, ravi de retrouver le jeune homme que j’avais attendu toute la journée. « Allez, envoyez le café ! Crachez dedans, mettez-y du piment si ça vous chante ! » me pressa-t-il. Je lui laissais un sourire amusé, et lui tournais le dos quelques secondes le temps de préparer la machine. « J'suis prêt ! J'suis tellement prêt ! Hop hop hop ! » continua-t-il en s’agitant sur le comptoir. « Ça vient, ça vient ! » J’essayais de cacher ma bonne humeur en faisant face à la tasse qui commençait à se remplir. J’ignorais comment il y arrivait, mais le garçon savait me réchauffer le cœur. Il arrivait aussi à m’exaspérer au plus haut point, mais là… j’avais juste envie de rire et de l’observer lutter en trempant les lèvres dans le breuvage. La tasse finalement remplie, je ne cherchais pas à y ajouter le moindre supplément, et la déposait devant l’adolescent. « Et un café pour monsieur. Noir, bien serré. Le café que tout être humain devrait boire. » annonçais-je fièrement, parce que c’était ce que je consommais.

Malgré moi, ce n’est pas la lutte du garçon contre sa tasse que j’observais, mais plutôt celle de son poignet qu’il s’efforçait de ne pas plus abimer. Peut-être que… Non. Sa maladresse ne me concernait pas, pas plus que sa malchance. J’étais là pour remplir ma part du pari, pas pour chercher à… Non. Mais quand même… Mes parents n’auraient jamais laissé un client dans sa douleur alors qu’ils pouvaient l’aider. C’était une raison valable après tout. Je pouvais me permettre de… Non. Il allait croire que je commençais à le porter dans mon cœur et que j’allais enfin accepter sa candidature. Ce qui était au final à moitié vrai. Et comme j’étais certain de ne pas vouloir travailler avec lui, il ne restait que la partie concernant mon affection. Est-ce que je m’étais réellement attaché à ce gamin ? Plus que d’une manière professionnelle ? Plus que dans le cadre de notre petit rituel ? J’avais envie de l’aider. J’avais envie de le rassurer. J’avais envie de panser ses blessures et le protéger. J’avais envie… qu’il arrête de me haïr. Parce qu’au final c’était le cas non ? Il prenait un malin plaisir à me mettre hors de moi, il ne se préoccupait que de mon statut de « patron du Morning Coffee », et même si parfois j’avais l’impression qu’il s’intéressait à mon corps, il ne semblait pas intéressé par ce qu’il y avait derrière tout ça. Il ne savait pas qu’il sauvait mes journées par sa présence. Il ne savait pas que je connaissais tout (ou presque) de lui. Il ne savait pas que derrière mon sarcasme se cachait un véritable intérêt pour lui. Je ne cherchais pas simplement à la torturer, j’étais peut-être simplement comme un gamin de maternelle qui n’arrivait pas à montrer son affection autrement qu’en embêtant l’un de ses camarades.

Après un moment sans rien dire, et sans vraiment faire attention à Micah, je m’accroupissais et partais à la recherche d’une boite de premiers soins en dessous de la caisse. Sans trop y réfléchir, je passais de l’autre côté du comptoir avec, et venais m’asseoir sur le siège à côté du garçon. Je déposais les soins près de nous, et sans vraiment lui demander son avis et son accord, m’emparais délicatement de son bras meurtri. Ses doigts délicatement posés sur ma paume, je commençais à désinfectée les quelques éraflures que je pouvais voir au niveau de son poignet. « Pas de commentaire. Bois ton café, et garde tes réflexions. » lui ordonnais-je sans lever les yeux de mon travail. « J’ai juste… je peux pas… il faut que je le fasse. » C’est simple, je m’en serais voulu de l’avoir laissé repartir dans cet état. Je n’étais peut-être pas l’homme de la situation, et mes soins étaient peut-être quelque peu primaires, mais j’avais besoin de faire quelque chose. Quitte à ce qu’il me frappe ou m’engueule une fois qu’il aurait outrepassé son dégoût pour la caféine, et se serait rendu compte que pour la première fois… il m’importait.
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Micah Summers-Petterson
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All I went through led me to you


« Et un café pour monsieur. Noir, bien serré. Le café que tout être humain devrait boire. » lança fièrement Sebastian en déposant une tasse fumante devant lui.

Micah fixa un instant son futur patron, secrètement amusé par son amour du café « Noir et bien serré ». Puis il cligna des yeux, se rendant compte qu'il le dévisageait bêtement. Monsieur Sex Symbol devait avoir l'habitude qu'on le mate sans vergogne, mais quand même, Micah avait un minimum de dignité, il ne fantasmait que sur les mecs bien. Enfin, il essayait. C'était juste que son stupide air fier en dégainant son café l'avait interpellé.

« Vous me traitez d'extraterrestre ? C'est une manière de m'insulter par café interposé ? » Micah haussa les sourcils, faussement offensé, avant de lui adresser un sourire taquin. « Jugez pas les extraterrestres. Ils sont étranges mais étonnamment merveilleux, comme moi. »

L'adolescent glissa finalement sa main valide autour de la tasse. La chaleur qui en émanait réchauffait sa paume et ses doigts glacés. Il se pencha pour renifler le breuvage et fronça le nez. Ce truc avait l'air hyper fort, rien qu'à l'odeur.

En face de lui, Sebastian fixait son poignet sans rien dire. Micah savait qu'il était moche, mais son espèce de fixette commençait à l'inquiéter. Il n'était quand même pas si moche que ça. Si ? Ça saignait de nouveau et il était en train de saigner sur son comptoir ? Micah y jeta un coup d'œil furtif. Pas de sang.

Il se reconcentra sur sa boisson, et y trempa juste ses lèvres histoire d'évaluer l'ampleur de sa tâche. Darda le bout de sa langue sur ses lèvres et... grimaça de dégout. C'était corsé, amer et super fort. On aurait dit de la mélasse, ou du goudron. Micah n'avait jamais léché de trottoir de sa vie, mais il était sûr que ça avait ce goût là. Ou pas ! Il fallait qu'il se persuade que c'était bon. Voilà. C'était comme de boire un chocolat chaud. Un très mauvais chocolat chaud.

Il venait de soulever la tasse pour la porter à ses lèvres avec plus de détermination lorsque Sebastian disparu sous le comptoir. Micah s'immobilisa, tasse en l'air. Qu'est-ce que c'était que ce nouveau plan ? Qu'est-ce qu'il allait encore inventer pour l'empêcher de finir son café ? Il avait planqué un nouveau répulsif anti-Micah sous le comptoir ?

Mais non. Au lieu de ça, son futur patron refit surface avec... une trousse de premier secours. L'instant d'après, il était assit à côté de lui, et commençait à désinfecter les plaies sur son poignets. Micah n'avait pas dit un mot. Trop médusé pour faire autre chose qu'ouvrir stupidement la bouche. Et la paume de Sebastian était chaude sous ses doigts. Ses gestes précautionneux et délicats. Presque tendres. Comme s'il se souciait vraiment de sa douleur. Comme s'il avait peur de le blesser davantage.

Micah rougit et replongea le nez dans son café. Gêné et incrédule.

« Pas de commentaire. Bois ton café, et garde tes réflexions. » lui aboya Sebastian. Et Micah roula des yeux. Il aurait du se douter qu'il avait déjà épuisé son quota de sympathie. Il cru que Sebastian allait redevenir aussi désagréable qu'il l'avait toujours été. Sauf qu'il reprit la parole, et que cette fois il n'avait plus du tout l'air d'un adjudant. « J’ai juste… je peux pas… il faut que je le fasse. »

Bien. C'était totalement incompréhensible. Et Micah était incapable de se concentrer sur son café maintenant.

« Vous êtes pas obligé. » dit-il après un instant. Son habituel ton enjôleur et plein d'entrain avait laissé laissé place au doute. Sebastian avait dit ça comme s'il se forçait. Comme si Micah était un chiot perdu imposé sur sa route. Mais Micah n'avait rien d'un chiot. Il était un garçon indépendant qui n'avait plus l'habitude qu'on s'occupe de lui. Et d'accord, c'était agréable. Vraiment. Mais c'était aussi ridicule. Parce que Sebastian le détestait, et que Micah n'avait pas besoin que quiconque se force à lui venir en aide.

« Je sais que vous êtes un mec bien. Suffit de voir comment vous souriez aux gens, vous vous intéressez à eux. Pas à moi. Et vous me souriez pas non plus. Mais c'est que moi. Vous m'aimez pas. Vous me trouvez chiant et insistant. Et... Okay, vous avez le droit. Et je sais aussi que vous m'embaucherez jamais. Que même si j'avale ce foutu café jusqu'à la dernière goutte, vous trouverez un prétexte pour vous débarrasser de moi. » Il avait dit ça avec un certain regret. Ça l'attristait que Sebastian ne veuille pas de lui au café. Pas seulement parce qu'il était une échappatoire aux mygales, mais parce que Sebastian ne lui faisait aucune confiance ne serait-ce qu'en tant qu'employé. Il ne lui avait même jamais donné sa chance. Il se contentait de jouer avec lui. Non de se jouer de lui, tout en le maintenant éloigné du Morning Coffee. C'était un jeu, mais un jeu cruel, qui certains jours où rien n'allait, remettait en doute l'assurance naturelle qui caractérisait Micah. Et c'était sans doute idiot, mais le regard de Sebastian comptait. Son avis comptait. Attendez... depuis quand son avis comptait ?

Micah fronça les sourcils. « Ce qui fait que – j'ai aucune raison d'être ici. » réalisa t-il à haute voix. Il savait que Sebastian ne voudrait jamais travailler avec lui alors pourquoi diable est-ce qu'il s'obstinait à venir ? Si ce n'était pas pour le travail, il ne restait que – « Aucune à part vous. »

Et okay. Cette pensée était extrêmement dérangeante. Micah s'était attaché à Sebastian. Il était maso. Il était vraiment maso. Sa vie n'était pas assez merdique comme ça ? Il avait fallu qu'il s'entiche d'un type qui le détestait ? Et il n'avait pas osé le regarder. Tout le long de sa lamentable tirade. Sauf que Sebastian allait bien finir par le regarder tôt ou tard, et que Micah était à peu près sûr qu'il rougissait comme un imbécile.

Vie de merde.
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Sebastian L. Summers
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Micah & Sebastian


« Vous êtes pas obligé. » Ce n’est pourtant pas ce que mon esprit, mon corps et mon cœur me disaient. Selon eux, je devais prendre soin de lui. Au moins pendant quelques minutes, et peut-être après retourner à notre relation pleine de conflits et de sarcasme. Même si… je n’en avais pas forcément envie. J’étais bien là, le regard fixé sur son bras, m’appliquant dans mes soins, appréciant la douceur de sa peau sous mes doigts, la caressant sans même m’en rendre compte. Sa présence n’était plus si dérangeante qu’avant. A l’inverse, je me surprenais à apprécier son parfum et sa chaleur près de moi. « Je sais que vous êtes un mec bien. Suffit de voir comment vous souriez aux gens, vous vous intéressez à eux. » avait-il repris après un temps. « Pas à moi. Et vous me souriez pas non plus. Mais c'est que moi. Vous m'aimez pas. Vous me trouvez chiant et insistant. Et... » C’était donc bien comme ça qu’il me voyait. Il était si sûr de lui en affirmant ça, et je comprenais sa vision. Je n’avais jamais rien dit ou fait pour lui indiquer que je n’éprouvais pas autre chose que de la haine envers lui. J’aurais donc dû me sentir soulagé, il avait bien perçu ce que j’essayais de lui montrer. Pourtant, je me trouvais à regretter qu’il me voit ainsi. Je ne voulais pas qu’il pense que je me forçais à lui venir en aide. Et je voulais encore moins qu’il pense que je le détestais parce que… c’était tout l’inverse. « Okay, vous avez le droit. Et je sais aussi que vous m'embaucherez jamais. Que même si j'avale ce foutu café jusqu'à la dernière goutte, vous trouverez un prétexte pour vous débarrasser de moi. » C’était probablement vrai. Parce que si je lui avais lancé ce défi, c’était parce que j’étais entièrement sûr qu’il ne le gagnerait pas. Je ne voulais pas l’embaucher. Je ne pouvais pas visualiser ma vie actuelle avec Micah travaillant à mes côtés. Ce qui ne voulait pas dire que j’arrivais à visualiser ma vie sans Micah. Parce que ce n’était pas le cas, j’avais besoin de sa présence d’une manière encore inconnue.

C’était peut-être pour ça que j’étais tant attaché à nos interactions chaque jour. Ça ne m’engageait à rien. Je pouvais continuer à le côtoyer, sans pour autant chercher à éprouver autre chose que de l’agacement envers lui. Ou du moins, sans réaliser que j’éprouvais autre chose. Je me contentais d’agir de la même façon, sans penser aux conséquences ou à ce qui se cachait derrière mes maltraitances. « Ce qui fait que – j'ai aucune raison d'être ici. » Il ne remarqua pas le regard de panique que je lui avais lancé l’espace d’une seconde. Est-ce que ça voulait dire qu’il abandonnait ? Qu’il ne viendrait plus du tout ? C’était tout sauf l’effet escompté. Je voulais qu’il reste. Et… qu’il trouve une raison de rester. Il ne pouvait pas venir chaque jour seulement dans l’espoir que je l’embauche. Il devait bien être attaché à l’endroit, à son atmosphère… Et il aimait mes chocolats chauds ! Il devait bien pouvoir trouver une raison d’être ici. « Aucune à part vous. »

Ses dernières paroles m’avaient figé. Je l’avais écouté attentivement jusqu’à présent, sans dire le moindre mot, continuant de m’occuper de son poignet blessé. Mais là… il m’avait pris au dépourvu. J’étais sa raison pour continuer de venir au café ? Moi ? L’homme qui était censé le détester ? Je restais un instant sans réagir, puis levais finalement un regard timide vers Micah. « Je te trouve chiant et insistant. » commençais-je calmement, un peu gêné de lui avouer ce que j’avais refusé de m’admettre à moi-même avant ce soir. « Mais c’est pas pour autant que je ne t’aime pas. Au contraire, je pense que c’est ce qui me fait t’apprécier. » Ça, et sa volonté de tout mettre en œuvre pour obtenir ce qu’il désire. Mais aussi sa force et son indépendance qui l’empêchaient de complètement se laisser aller sous mes doigts et accepter mon aide. Ou encore son expression à ce moment très précis. Ses joues étaient rosées par l’embarras de son aveu, et j’avais simplement envie de passer ma main dessus pour le rassurer qu’il n’avait pas à se sentir comme ça avec moi.

« J’ai pas envie que tu travailles pour moi. » avouais-je après un moment. « Mais s’il te plait… continue de venir. Pas parce que je te le demande, mais parce que tu en as envie. Je veux que tu en aies envie. J’arrêterai de te servir des cafés, tu auras droit qu’à des chocolats chauds. Je te réserve même un coin, une table, une chaise, ce que tu veux. » proposais-je avec un léger rire. Je rebaissais le regard sur sa main que je n’avais pas lâchée, et observais mes doigts en train de la caresser tendrement. « Et j’arrêterai de faire croire que je te déteste. C’est devenu un trop gros effort, parce que maintenant j’ai juste envie de savoir comment tu vas, et de te prendre dans mes bras quand tu es au plus mal. » « Comme maintenant », me retenais-je de dire. A la place, je reprenais mes soins, et commençais à appliquer délicatement de la pommade sur la partie enflée, essayant d’être le plus doux possible.

Sans relever la tête, je continuais mes explications. « Sinon, tu peux venir parce que tu as envie de me voir, de me parler, ou de me prendre dans tes bras toi aussi… » Parce que je n’aurais pas dit non à ça aussi. Micah n’était pas le seul à vouloir se montrer fort, et à penser n’avoir besoin de personne pour surmonter les épreuves de la vie. J’essayais de me le répéter chaque jour, espérant que ça deviendrait véridique à un moment. Mais la vérité, c’est que j’aurais bien aimé sentir ses bras autour de moi, sa chaleur contre mon corps, son souffle dans ma nuque… « Sinon on peut continuer notre jeu chaque jour. Si tu préfères ça à… » Des câlins. « des vraies conversations avec moi. » Je marquais une courte pause, et relevais les yeux vers Micah, m’arrêtant un trop long instant sur ses lèvres, avant de croiser son regard. « Je veux juste pas te perdre. » avouais-je d’une petite voix. Si tant est que je l’avais déjà eu un jour.
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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
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All I went through led me to you


Micah gérait totalement la situation. Même si tout ça n'avait aucun sens et qu'il aurait mieux fait de rentrer chez lui. Il gérait super. Super bien. Il n'était pas en train de paniquer, même si son cœur était en pleine samba endiablée et ses lèvres pincées en une drôle de grimace. Le genre de grimace qu'on arbore quand on essaie de retenir une expression de pure terreur.

Il avait des amis. Il aurait pu aller voir Crash. Ou Andrew. Sauf qu'il était venu voir Sebastian. Il n'était pas venu décrocher un travail. Il était venu voir Sebastian. Sebastian qui était tout ce que Micah détestait chez un homme. Chez n'importe quel être humain. Et qui était aussi drôlement sexy lui susurra une sournoise, traitresse petite voix dans son esprit. Micah la fit taire par la seule force de sa volonté. Parce que son esprit n'était pas un bon juge à l'heure actuelle. Pas quand Sebastian caressait sa main. Pas quand il avait l'air de tenir à lui –

Oh non, non. Non.

Il n'avait pas pensé ça. Ce n'était même pas une pensée. C'était une non-pensée. Un non-évènement. Il n'avait même pas laissé de trace dans le tissu de l'univers.

« Je te trouve chiant et insistant. »

Génial. Exactement le genre de réaction à laquelle il s'attendait. Et Micah était soulagé. Il était soulagé. Il n'avait pas envie de cracher dans son stupide café et de lui faire avaler ensuite. Et pas par la bouche.

« Mais c’est pas pour autant que je ne t’aime pas. Au contraire, je pense que c’est ce qui me fait t’apprécier. »

Il l'appréciait. Sebastian l'appréciait. Et Micah ne voulait pas, mais il devait le regarder. Juste pour s'assurer qu'il avait bien utiliser le mot apprécier. Son cerveau pouvait très bien halluciner. Conséquence post accident. Un trauma raté par les médecins qui sait.

« J’ai pas envie que tu travailles pour moi. » Est-ce que cette conversation pouvait avoir MOINS de sens ? Apparemment oui, parce que Sebastian reprit. « Mais s’il te plait… continue de venir. Pas parce que je te le demande, mais parce que tu en as envie. Je veux que tu en aies envie. J’arrêterai de te servir des cafés, tu auras droit qu’à des chocolats chauds. Je te réserve même un coin, une table, une chaise, ce que tu veux. »

Cette fois Micah était perdu. La théorie de l'hallucination prenait tout son sens. Il le trouvait chiant et insistant, mais il l'appréciait. Il ne voulait pas travailler avec lui, mais il voulait qu'il continue de venir au Morning Coffee.

Il ne voulait pas. Il le suppliait presque. Et ce n'était tellement pas Sebastian. Pas l'homme que Micah connaissait. Mais qu'est-ce qu'il connaissait vraiment de lui ? Ils n'étaient qu'une interaction journalière. Un homme qui a perdu ses parents et un gosse qui travail dans une animalerie. Un type sadique et un emmerdeur. Plus un affrontement qu'une relation normale. Et pourtant – pourtant d'une manière improbable, Sebastian lui apportait du réconfort. Parce qu'il ne connaissait que le garçon de l'animalerie. Pas Micah. Il ne le traitait pas comme une chose fragile. Sauf peut-être quand il caressait sa main, comme il le faisait maintenant. Micah suivit le regard de Sebastian sur leur mains jointes et un fin sourire naquit enfin sur ses lèvres.

« Et j’arrêterai de faire croire que je te déteste. C’est devenu un trop gros effort, parce que maintenant j’ai juste envie de savoir comment tu vas, et de te prendre dans mes bras quand tu es au plus mal. » Le – le prendre dans ses bras ? Quand il était au plus mal ?

Alors... c'était ça ? Il avait pitié de lui ? Il –

Indifférent à la détresse soudaine qui lui glaçait les os, Sebastian retourna à son poignet. « Sinon, tu peux venir parce que tu as envie de me voir, de me parler, ou de me prendre dans tes bras toi aussi… » Mais il n'avait pas envie de le prendre dans ses bras ! Ou plutôt si mais – mais pas de cette façon. Pas parce qu'il avait besoin d'une espèce de bisounours pour le réconforter quand il se mutilait le poignet après une journée de merde. Mon dieu – Sebastian avait pitié de lui. Si Micah avait l'impression d'avoir touché le fond avant de pousser la porte du Morning Coffee, il était définitivement en train de creuser plus profond à grands coups de pelle. « Sinon on peut continuer notre jeu chaque jour. Si tu préfères ça à… des vraies conversations avec moi. » Sebastian releva les yeux vers lui. Il étudiait son visage, et sa – sa bouche, et Micah ne savait pas quoi faire, ni comment réagir. Mais un frisson incandescent parcouru sa peau, l'hérissant d'une incontrôlable chair de poule.

« Je veux juste pas te perdre. »

L'espace d'un instant, Micah eut envie de prendre Sebastian dans ses bras. Il avait envie de le rassurer. De lui dire et de lui prouver qu'il était là parce que... Parce qu'il l'était. Malgré les sarcasmes, malgré les rejets. Et qu'il n'y avait rien de masochiste là-dedans. Juste un besoin impérieux et profond. Un équilibre. Et Sebastian venait de le briser.

« Et bien merci beaucoup d'avoir pitié de ma pauvre existence. » rétorqua sèchement Micah en ramenant brusquement sa main blessée contre son torse. « J'suis ravi de vous aider à astiquer quotidiennement votre putain d'ego. » Il grimaça sous une pointe de douleur. Il se sentait mal. Son cerveau tambourinait dans son crâne, son coeur battait proche de l'explosion, la présence de Sebastian l'étouffait, il fallait qu'il bouge. Il fallait qu'il bouge.

Micah s'était écarté du comptoir avant même de s'en rendre compte. Son regard braqué droit vers Sebastian avec un mélange de crainte, de déception et de feu indomptable, comme un chat sauvage acculé par un prédateur. « Parce que c'est de ça dont il est question, pas vrai ? Vous voulez pas travailler avec un pauvre gosse obstiné mais vous vous rachetez une conscience le jour où il débarque avec une blessure à la con. »

Sa main blessée pendait inutilement au bout de son bras. Micah ramena son bras valide autour de son torse comme une protection contre le désarroi qui l'enveloppait, et baissa la tête. Il en voulait à Sebastian et il avait honte de lui en vouloir. Parce que qu'il se souciait de lui et que c'était gentil. Mais Micah s'était attaché à cet homme qui lui donnait du fil à retordre. Qui lui donnait envie d'en découdre. Qui lui donnait envie de revenir encore et encore. Qui attisait la flamme que les mois de galère avaient faillit éteindre.

« Je – c'est pas pour ça que je venais tous les jours. » finit-il par dire, les yeux rivés au sol. Un sourire triste flâna sur ses lèvres. « Okay... c'est vrai que c'est très tentant de vous faire des câlins. Surtout ce soir, parce que j'suis crevé et complètement gelé. » Il se passa la main sur la nuque. Peut-être qu'il pouvait accepter ? Sebastian lui offrait quoi ? Son amitié ?... C'était quand même perturbant cette histoire de câlins. Micah n'était pas sur de pouvoir câliner un dieu grec sans arrière pensées. Quoi que des câlins de pitié... Non merci. « Mais pas... Pas parce que vous avez pitié de moi. »

Et finalement, c'était lui qui avait perdu Sebastian...
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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Micah & Sebastian


C’était assez difficile de réaliser à quel point je voulais garder Micah près de moi. Tout le long de la journée, je n’avais cessé de me demander lorsqu’il viendrait encore me harceler et m’amuser, sans réellement comprendre que je ne cherchais pas simplement un divertissement de quelques minutes. Maintenant qu’il était à mes côtés, et que je découvrais une certaine proximité… j’avais envie de plus. Je voulais réellement le connaitre, et être présent pour lui. Mais pas seulement quand je le voyais blessé, comme maintenant. J’avais ce drôle de scénario en tête où je le voyais débouler au café, le sourire aux lèvres, simplement heureux de venir m’annoncer quelque chose de positif qui lui était arrivé. Ça n’aurait sûrement rien à voir avec moi, mais pourtant il aurait eu envie de partager son bonheur. Il aurait pu aller vers n’importe qui, mais c’est à moi qu’il aurait eu envie d’en parler. C’était probablement une idée idiote qui n’arriverait jamais, mais c’était une image plaisante. Je voulais voir Micah heureux, et je voulais y contribuer d’une manière ou d’une autre.

Hélas, le garçon ne semblait pas avoir compris le fond de mon aveu. « Et bien merci beaucoup d'avoir pitié de ma pauvre existence. » se brusqua-t-il d’un coup, retirant sa main blessée de la mienne. Je haussais le regard vers lui, surpris et choqué. « Quoi ? » lâchais-je, incrédule. Il… il pensait que je l’avais pris en pitié ? C’est vraiment ce qui était ressorti de mes paroles ? « J'suis ravi de vous aider à astiquer quotidiennement votre putain d'ego. » reprit-il avant de s’éloigner du comptoir, et de moi par la même occasion. De mon côté, je n’avais pas bougé d’un centimètre. Je n’avais certes jamais été d’un très grand cœur avec lui, et peut-être que mes intentions pouvaient être mal interprétées… mais à ce point ? Je crois que j’étais quelque peu blessé. Et déçu. Mais pas de lui, de moi plutôt. La réalisation de mon affection pour le garçon avait été brusque pour moi comme pour lui. C’était difficile pour moi de l’admettre, mais pour lui encore plus. Il avait fallu qu’il arrive un soir un peu amoché pour que je change complètement d’attitude envers lui. C’est normal qu’il cherche des excuses à mon comportement. Même si j’aurais aimé qu’il voie la sincérité et les bons sentiments dans mes paroles. Je n’éprouvais aucune pitié envers lui, juste de la compassion et une véritable volonté de lui apporter un peu de bonheur. Et il y avait peut-être une part d’égoïsme derrière tout ça, parce que j’étais persuadé que Micah aussi pouvait m’apporter de la joie. Et j’en avais besoin.

« Parce que c'est de ça dont il est question, pas vrai ? Vous voulez pas travailler avec un pauvre gosse obstiné mais vous vous rachetez une conscience le jour où il débarque avec une blessure à la con. » continua-t-il, ne faisant que confirmer mes craintes. Il ramena son bras contre lui comme pour se protéger. Il se sentait attaqué ou oppressé avec moi ? « C’est pas ça… » murmurais-je difficilement, cherchant les mots justes qui pourraient lui faire prendre conscience de mon bon fond. Je ne faisais pas ça pour ma conscience. J’essayais juste pour la première fois de suivre ce que mon instinct et mon cœur me disaient. Surtout mon cœur. Cet idiot me disait d’ailleurs de me lever et de rejoindre le garçon, d’essayer de briser cette muraille qu’il construisait entre nous. Je ne voulais aucune barrière, je voulais qu’il puisse être lui-même avec moi. Il pouvait craquer, rire, et pleurer dans mes bras. Je n’émettrai aucun jugement, je serais juste là pour essuyer ses larmes de joie ou de tristesse.

« Je – c'est pas pour ça que je venais tous les jours. » m’annonça-t-il après un temps. Ses paroles attirèrent mon attention, et je décidais d’enfin quitter ma place, rejoignant très lentement le garçon, attendant qu’il continue. « Okay... c'est vrai que c'est très tentant de vous faire des câlins. Surtout ce soir, parce que j'suis crevé et complètement gelé. » Je vis un léger sourire se glisser sur ses lèvres, et ça me donnait espoir. Et ses mots plus encore. Je m’avançais toujours un peu plus, lui lançant un sourire chaleureux. Je ne voulais pas qu’il prenne mon approche comme une attaque. J’avais simplement besoin de lui prouver que je n’avais que des bonnes intentions envers lui. « Mais pas... Pas parce que vous avez pitié de moi. » C’était tout ce que j’avais besoin d’entendre pour enrouler délicatement mes bras autour de lui, faisant attention de ne pas toucher son poignet blessé. « J’ai pas pitié. » murmurais-je à son oreille, serrant quelque peu mon étreinte.

Je restais sans bouger quelques secondes, le temps d’apprécier la chaleur de son corps contre le mien, respirant son odeur et m’en imprégnant. « Est-ce que tu as l’impression que je fais ça par pitié ? » demandais-je sérieusement, commençant de légères caresses le long de son dos. « Est-ce que j’ai l’air d’agir et de te dire tout ça pour me donner bonne conscience ? » continuais-je, enfouissant mon visage dans son cou, frôlant sa peau de mes lèvres. « C’est mon cœur qui me dicte tout ça. Et c’est lui aussi qui m’a fait t’attendre ce soir. Parce que j’avais besoin de te savoir en sécurité, et de te voir. » Je venais caresser instinctivement sa joue avec la mienne, essayant d’être le plus doux possible. « J’étais mort d’inquiétude… » avouais-je difficilement, plongeant mon regard dans le sien après m’être légèrement décollé de lui. « Je me suis longtemps voilé la face, mais si j’ai toujours refusé de t’embaucher, c’est parce que je veux plus de toi. » Je ne voulais pas d’une relation professionnelle avec lui. Dans le fond, j’avais sûrement toujours su qu’un jour, j’aurais envie de lui d’une toute autre manière. « Je veux te prendre dans mes bras quand tu vas mal. Je veux rire avec toi quand tu es heureux. Je veux être là pour toi, peu importe les circonstances. Et… je veux que tu sois là pour moi aussi. » Il fallait que j’arrête de chercher des excuses, et surtout que je perde mon temps. J’avais déjà eu peur de le perdre deux fois ce soir, et s’il décidait vraiment de partir, autant que ce soit parce qu’il n’éprouvait pas la même chose que moi. « Alors je te propose des câlins si tu en as besoin. » reprenais-je, glissant un bras autour de ses hanches pour le rapprocher, et menant l’une de mes mains contre sa joue. Mon regard toujours plongé dans le sien, je rapprochais nos deux visages peu à peu. « Mais pas que. » Mes yeux glissèrent jusqu’à ses lèvres, et elles étaient… parfaites. « Tu peux tout prendre de moi, si tu en as envie. » Et moi ce dont j’avais envie, c’était de l’embrasser. Je m’étais senti à ma place contre lui, mes bras serrés dans une délicieuse étreinte. Mais ses lèvres… je voulais y goûter, découvrir leur douceur, ne faire qu’un avec elles, et me les approprier miennes. Et elles étaient si proches. Dangereusement proches. J’ignorais quand nos souffles avaient commencé à se croiser, mais c’était un véritable supplice. « S’il te plait… » le suppliais-je, sachant pertinemment que je n’avais pas besoin d’être plus explicite pour qu’il sache ce que je lui demandais tant. J’avais peut-être vu ce que je rêvais de voir, mais il m’avait semblé percevoir une approbation, une incitation à réduire ce minime espace entre nous. Alors je le fis.

Et c’était parfait.
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Micah Summers-Petterson
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All I went through led me to you


Micah n'avait pas vraiment vu venir Sebastian. Trop occupé à contempler le parquet pendant que son cerveau était en train de frire dans son crâne. Il l'avait bien remarqué s'approcher lentement de son périmètre. Il se demandait bien pourquoi d'ailleurs, il aimait bien sa distance de sécurité. Tout ce bordel devenait trop réel, et accessoirement, trop réellement affreux pour que Micah l'affronte de trop près.

Trop près. Ouaip. Exactement comme Sebastian qui le serrait maintenant dans ses bras.

Micah était raide comme la justice. Il était sûr que si Sebastian le serrait trop fort, il allait se casser en deux comme une brindille toute sèche dans un petit ''crouic'' très discret. Et très bref. Pas comme leur étreinte qui durait et durait.

Sebastian était là. Partout. Avec son habituel corps et ses muscles, et sa voix nettement moins habituelle si proche de son oreille. Il ne le prenait pas en pitié. Maintenant que la surprise était passée, Micah faisait le tri des mots. Ce n'était pas que ses mots, la voix de Sebastian avait pénétrée – NON. Pas pénétrée. Infiltrée son oreille et d'une manière totalement incongrue, avait répandue une douce chaleur dans le reste de son corps.

« Est-ce que tu as l’impression que je fais ça par pitié ? » Là tout de suite, pas tellement. Et c'était sa main dans son dos ? Évidemment que c'était sa main. Sebastian n'était pas un iguane, ça ne pouvait être sa... Oh mon dieu, mais qu'est-ce qui n'allait pas avec son cerveau ? « Est-ce que j’ai l’air d’agir et de te dire tout ça pour me donner bonne conscience ? » Pour être honnête, ça ressemblait plus à une séance de pelotage en règle. Sauf que ça n'en n'était pas une, mais que Micah avait envie de participer un minimum. De mettre ses mains quelque part. Et il glissa sa main valide dans le creux des reins de Sebastian, lui rendant enfin son étreinte. « C’est mon cœur qui me dicte tout ça. Et c’est lui aussi qui m’a fait t’attendre ce soir. Parce que j’avais besoin de te savoir en sécurité, et de te voir. » Ce n'était qu'une petite phrase, mais elle perça le vide intersidéral de son cerveau. Inattendue, assourdissante. « J’étais mort d’inquiétude… » Le cœur de Micah rata plusieurs battements. Tant à cause des mots que parce qu'il savourait le contact de la peau douce de ses lèvres sur son cou, même en sentant la rugosité de sa barbe.

« Je me suis longtemps voilé la face, mais si j’ai toujours refusé de t’embaucher, c’est parce que je veux plus de toi. » Il voulait plus. Comment ça plus ? C'était le moment de faire preuve d'éloquence pour se renseigner sur la question.

« Mes espoirs de promotion canapé s'envolent. »

Bravo Micah. ! Bonjour l'éloquence ! Ce n'était définitivement pas son plus beau trait d'esprit, mais au moins il avait le mérite d'exister. Et de le faire passer pour un garçon facile prêt à coucher pour un job de serveur.

« Je veux te prendre dans mes bras quand tu vas mal. Je veux rire avec toi quand tu es heureux. Je veux être là pour toi, peu importe les circonstances. Et… je veux que tu sois là pour moi aussi. » Que lui il soit là ? Pour un homme comme Sebastian ? « Alors je te propose des câlins si tu en as besoin. » Une main ferme le mena contre son corps, tandis qu'une autre plus douce, se glissait sur sa joue. Micah ne put s'empêcher d'incliner le visage sous ses doigts. Parce que sa paume était chaude contre sa joue fraîche, et inexplicablement tendre. « Mais pas que. » Micah capta le regard de Sebastian braqué sur ses lèvres et eut le réflexe de se les lécher furtivement en réponse. « Tu peux tout prendre de moi, si tu en as envie. » Et Micah analyserait cette phrase plus tard. Dans le contexte actuel, difficile de dire si c'était des avances TRES imagées ou une... une déclaration ? Plus tard. Définitivement. Plus. Tard.

Le souffle de Sebastian caressait ses lèvres légèrement humides. « S’il te plait… » le supplia t-il presque contre ses lèvres.

Sebastian ne devait pas le supplier. Pas lui. Pas cet homme qui savait si bien lui tenir tête. Ses lèvres s'entrouvrirent légèrement en une infime invitation. Cette fois Micah sentit le souffle si proche du sien s'échouer sur sa langue.

Puis Sebastian l'embrassa. Et lorsque leurs lèvres se joignirent, le temps sembla s'arrêter complètement sous l'entière perfection du moment. Toutes les réticences et les doutes de Micah s'effondrèrent. Il ouvrit un peu plus la bouche pour goûter à ce qui n'avait été qu'un souffle. Lentement. Comme s'il essayait de cataloguer chaque secondes, chaque sensations, Micah effleura sa langue de la sienne. La saveur du café et d'autre chose, que Micah ne pouvait pas analyser mais qui n'appartenait qu'à Sebastian le firent frémir et se mouvoir contre lui langoureusement. Les doigts de sa main blessée logée sur la nuque de Sebastian plongèrent dans ses cheveux noirs, délicatement.

« Sebastian... » Son nom sonnait comme une prière. Micah se sentit submergé d'émotions et enfouit son visage dans le coup de Sebastian, le serrant contre lui. Il l'embrassa à cet endroit, se gorgeant du gout et de l'odeur insaisissables de sa peau. « Tu – »

Cliiing.

Micah sursauta, et s'écarta vivement de Sebastian. Il porta un regard brouillé à la porte du café où se tenait un client. Il leur lança un sourire mi avenant, mi embarrassé et Micah comprit qu'il avait assisté à leur échange.

« Je vais... » Micah désigna une table d'un vague mouvement de la main. Aïe – pas la bonne main. « ...aller là. »

Sans demander son reste, le jeune homme prit place à ladite table. Il égara son regard au dehors, laissant Sebastian avec le client qui avait rejoint le comptoir. Maintenant qu'il n'était plus cerné par la présence de Sebastian, son cœur retrouvait un rythme normal et sa raison reprenait le dessus en même temps qu'une pointe d'inquiétude. Il était en train de craquer pour un homme qu'il détestait. Un homme qui ne voudrait jamais l'embaucher. Un homme qui avait craché dans son café... Okay – cette liste allait être trop longue, et Micah n'allait pas la faire. Sebastian l'avait désarçonné par son changement soudain d'attitude. Mais Micah n'était pas franchement mieux. Il lui avait avoué qu'il venait dans son stupide café pour son unique stupide personne. Ce qui faisait qu'il n'était pas plus avancé d'un iota. l'adolescent était inquiet et il n'arrivait même pas à décider si la tournure des évènements était un bien ou un mal.

Voyant le client partir, il scruta sa montre. 22H32. Micah cligna des yeux. Fit claquer sa langue sur son palais. Sourit pour lui même. Regarda Sebastian, et finalement, s'élança vers le comptoir.

« Tu as une heure et 28 minutes. » annonça t-il tout à coup, les yeux pétillants d'amusement et de cette lueur inquiétante qui voulait dire qu'il avait une idée derrière la tête. « Pour que ma journée se termine bien. » Micah posa les mains à plat sur le comptoir, un véritable sourire de défi lumineux éclairant son visage. « Si d'ici minuit, tu arrives à me faire vivre un truc qui rendra cette journée pourrie inoubliable, j'te pardonne toutes les crasses que tu m'as fait. Ah, et accessoirement, le tutoiement n'est plus négociable à partir de maintenant. » Il haussa un sourcil appuyé, signifiant que Sebastian avait énormément de crasses sur son ardoise, s'adossa d'un coude sur le comptoir et lui tendit sa main paume tendue vers le haut.

« Deal ? »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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Micah & Sebastian


Embrasser Micah, réduire les quelques millimètres d’espace entre nos lèvres, échanger ce premier baiser… c’était probablement la meilleure décision de ma vie. Ou peut-être la pire, car j’étais certain de ne plus jamais vouloir les lâcher. J’aurais pu rester contre lui pendant des heures, à caresser sa joue, à forcer nos corps un peu plus l’un contre l’autre, et surtout à gouter au parfum de ses lèvres sur les miennes. Nos langues se frôlaient, se provoquaient, mais surtout appréciaient ce nouveau contact. Je voulais le couvrir de baiser, découvrir le reste de son corps avec ma bouche, le lécher, le mordiller comme j’étais en train de le faire sur sa lèvre inférieure. Mais à bout de souffle, nous nous détachions l’un de l’autre, et le visage de Micah vint s’enfouir dans mon cou. « Sebastian... » Je gémissais au son de sa voix, à la manière dont il disait mon nom. Il commença à embrasser mon cou, et je tournais la tête pour lui donner un meilleur accès. « Tu – » Oui… ?

Cliiing.

Oh non. Non ! J’avais attendu des heures, priant pour enfin entendre ce bruit, et voilà qu’il devenait le son le plus horrible que j’avais jamais entendu. Un client se tenait devant la porte d’entrée alors que Micah s’était vivement détaché de moi. Je ne connaissais pas cet homme, mais je le haïssais déjà. « Je vais... » commençait le garçon, désignant une table. « ...aller là. » Je serais les lèvres en une ligne fine, et le laissais aller s’installer alors que je retournais derrière le comptoir servir le nouveau venu. La gêne nous habitait lui et moi, et par chance il commanda une boisson à emporter. J’ignorais si c’était là sa volonté première en entrant dans le café, mais il nous rendait largement servir à tous les deux. Ou à tous les trois. Je jetais un coup d’œil rapide vers Micah. Il semblait… ailleurs, le regard dérangé. Peut-être… peut-être qu’il regrettait de m’avoir embrassé ? Je secouais vivement le visage, essayant d’effacer ces pensées de ma tête alors que je tendais au client sa boisson. Il paya rapidement, et s’en alla aussitôt. En voilà une bonne initiative. Mon regard se posa à nouveau sur le jeune homme qui n’avait toujours pas bougé. Je préférais lui laisser un peu de temps plutôt que de retourner lui sauter dessus immédiatement. Je feignais alors de nettoyer une tache inexistante devant moi.

Sans vraiment que j’ai le temps d’y faire attention, je fus rejoint par l'adolescent. « Tu as une heure et 28 minutes. » m’annonça un Micah malicieux. Je levais les yeux vers lui, un sourire au coin des lèvres. « Pour faire quoi ? » lui demandais-je, intéressé. « Pour que ma journée se termine bien. Si d'ici minuit, tu arrives à me faire vivre un truc qui rendra cette journée pourrie inoubliable, j'te pardonne toutes les crasses que tu m'as fait. Ah, et accessoirement, le tutoiement n'est plus négociable à partir de maintenant. » Je jouais les outrés en entendant parler des crasses que j’avais pu lui faire. J’avais pas craché dans son café non plus ! Ah. Si, en fait. Je haussais les épaules innocemment, et acquiesçais à son intervention sur le tutoiement. S’il avait continué à me vouvoyer après m’avoir embrassé avec une telle passion, je me serais définitivement cru dans un mauvais porno. « Deal ? » demanda-t-il en tendant une main vers moi. « Deal. » confirmais-je avec le sourire, prenant sa main dans la mienne, et l’attirant vers moi alors que j’avançais mon visage par-dessus le comptoir. C’était assez pour que nos lèvres rentrent dans un léger contact. « Je préfère signer mes accords avec des baisers, si ça ne te dérange pas. » annonçais-je à quelques centimètres de lui avant de l’embrasser à nouveau, et de lâcher sa main.

Une heure et vingt-huit minutes. Ça nous donnait largement le temps de nous amuser ça. J’observais un instant Micah, l’air pensif et… comploteur. J’avais une manière très précise de lui faire passer une très bonne fin de soirée. Impliquant entre autre un endroit confortable, mais surtout, aucun vêtement. « J’ai carte blanche ? Je peux te faire vivre tout ce que je veux ? » demandais-je en essayant de rester le plus neutre possible, comme si je n’avais pas déjà une multitude d’idées en tête. J’avais bien envie de retourner près de lui, de le prendre dans mes bras, de le faire enrouler ses jambes autour de mon corps pendant que je ravagerais ses lèvres et la moindre parcelle de sa peau à laquelle je pouvais accéder dans cette position. Mais j’avais plus d’une heure devant moi pour profiter de lui, et je voulais prendre mon temps. Peut-être que passer minuit il ne voudrait plus de moi, mais ce n’est pas pour autant que je voulais brûler des étapes et simplement profiter de son corps sur le comptoir. J’étais vraiment attaché à Micah, et je ne voulais pas gâcher ce que je prendrais plus de plaisir à faire plus tard, lorsque j’aurais tout le temps du monde devant moi. En attendant, je voulais m’amuser, tout en lui faisant plaisir. Et j’allais commencer par l’une de mes spécialités.

Je tendais le bras, et embarquais la tasse qui reposait toujours devant le jeune homme. J’en buvais une gorgée, histoire de ne pas l’avoir fait pour rien, et l’abandonnais le temps de rejoindre l’une des machines. « Je t’ai déjà servi de nombreux chocolats chauds. Mais je ne t’ai pas servi le chocolat chaud. Celui qui te fera pleurer, et t’obligera à me demander en mariage dans la seconde. » expliquais-je en m’attelant à la tâche, cachant soigneusement ce que je mettais exactement dans ma préparation. Ce n’était peut-être le moment idéal pour parler de mariage, mais ça ne m’importait absolument pas. J’avais bien trop hâte de le servir, et de voir si mes talents pouvaient contribuer au bonheur de Micah. C’était peu de chose, mais j’avais la sensation qu’il apprécierait. Je finissais rapidement, et venais poser la tasse devant lui. « Je veux des fraises dans le gâteau pour notre mariage. » annonçais-je, un large sourire sur les lèvres, et faussement sûr de moi. Bizarrement, j’avais peur. Ce n’était pas tant qu’il décide de mettre fin à notre tête à tête, mais plutôt que je découvre que ce que je pensais être bien pour lui… ne l’était pas tant que ça. J’affirmais vouloir être là pour lui, et même si cette tasse représentait peu de chose, c’était la première véritable attention que je lui portais. Et je voulais qu’elle le rende heureux.

Avant qu’il ne porte ses lèvres au chocolat, je faisais à nouveau le tour du comptoir pour le rejoindre. Je me positionnais derrière Micah, et enroulais mes bras autour de sa taille, déposant un baiser sur sa nuque exposée. « On apprécie toujours plus une boisson chaude quand on a quelqu’un avec qui la partager. » annonçais-je dans un murmure avant d’embrasser à nouveau sa nuque, attendant le verdict qui n’allait plus tarder à tomber. Je serrais un peu plus mon étreinte, ayant au fond de moi très peur que ce soit la dernière.
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Micah Summers-Petterson
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All I went through led me to you


Tout à coup, leurs lèvres ses frôlaient de nouveau et un Sebastian séducteur susurrait contre les siennes. « Je préfère signer mes accords avec des baisers, si ça ne te dérange pas. » Il l'embrassa là-dessus, et Micah rougit, pas encore habitué à leur nouveau statut. Quel statut d'ailleurs ? Flirt ? Hmm... il aviserait dans une heure et demie.

Il se reculait et essayait de retrouver un peu de contenance lorsqu'il s'aperçut que Sebastian le scrutait sans rien dire. « J’ai carte blanche ? Je peux te faire vivre tout ce que je veux ? » Micah se mesura un instant à ce regard de braise qui pénétrait jusque dans son cœur. Sebastian semblait à la fois songeur, impatient et quelque chose d'autre. Quelque chose que le cerveau de Micah définissait comme ''carnassier'', et qui le faisait sentir désirable et éveillait en lui une flamme nouvelle et exaltante. Un sourire vif et sensuel incurva finalement ses lèvres alors qu'il s'avançait sur le comptoir, croisait ses bras dessus et se penchait en avant dans une pose lascive.

« Tout ce que tu veux. » confirma t-il, une leur narquoise dans ses prunelles noisettes. « Je te suivrai aveuglément au bout du monde... Jusqu'à minuit ! »

Le lâchant finalement des yeux, Sebastian s'empara de son café et se détourna de lui pour retourner à ses machines. « Je t’ai déjà servi de nombreux chocolats chauds. Mais je ne t’ai pas servi le chocolat chaud. Celui qui te fera pleurer, et t’obligera à me demander en mariage dans la seconde. » Micah aurait roulé des yeux s'il n'était pas si intrigué par ce qu'il traficotait. Il se dévissa le cou pour essayer d'apercevoir quels ingrédient il ajoutait à son filtre d'amour, mais Sebastian faisait exprès de les planquer. Ce n'est pas que l'adolescent n'avait pas confiance (et il y avait de quoi après tous les trucs dégueulasses que Sebastian lui avait concocté en puisant dans les abysses de son imagination de sadique du café), mais il se sentait à la fois curieux et étrangement heureux que Sebastian se prête au jeu et essaie vraiment de lui faire plaisir.

« Je veux des fraises dans le gâteau pour notre mariage. » La remarque était sortie de nulle part, alors qu'il était de retour et lui offrait son chocolat chaud, un sourire honteusement craquant aux lèvres. « Des fraises ? » répéta Micah avec un rire cristallin dans la voix. « Moi j'adorerais du champagne. » rétorqua t-il, amusé par l'assurance de son très sexy, très imprévu, flirt de ce soir. « J'en ai jamais bu de ma vie ! Le mariage, ça serait une occasion. »

Il glissa ses doigts autour de sa tasse et en respira l'arôme tout en observant Sebastian quitter son comptoir, puis son champ de vision. Micah sentit les bras de ce dernier lui entourer la taille, sa respiration chaude dans son cou, puis ses lèvres aux creux de sa nuque. « On apprécie toujours plus une boisson chaude quand on a quelqu’un avec qui la partager. » Un nouveau baiser sur sa nuque le fit frissonner et se détendre contre le corps ferme, tendrement blotti contre le sien. « Play boy... » souffla Micah en remuant légèrement pour épouser un peu plus ses bras, son torse... et peut-être qu'il ne devait pas trop bouger ses fesses étant donné qu'ils faisaient quasiment la même taille, et que c'était donc... son entrejambe, qui était pressé contre lui. Oh mon dieu.

Micah s'arrêta de penser à ce moment très précis. Il porta sa tasse à ses lèvres et en avala une grosse gorgée. « Hmm... » gémit-il en avalant le liquide chaud et crémeux. « C'est le meilleur chocolat chaud du monde ! » le jeune homme se retourna dans les bras de Sebastian avec une moustache de lait du plus bel effet. « T'as gagné... » susurra t-il en se léchant lentement les lèvres. Il passa ensuite ses bras derrière sa nuque et se mordilla la lèvre d'un air enjoué. « Tu veux bien m'épouser ? » murmura t-il dans un sourire gracieux. Il restait là un instant, n'attendant aucune réponse de la bouche de Sebastian. Il gardait ce même sourire affectueux. Et alors qu'un silence s'imposait entre eux, il resserra l'étreinte de ses mains autour de son cou, et l'embrassa avec douceur. Sa main valide glissa le long de son corps, puis s'insinua sous ses vêtements. Micah suivit les muscles solides sous la peau chaude alors que son souffle s'accélérait. Il voulait découvrir Sebastian. L'apprendre de sa langue et de ses mains. Atteindre cette part dissimulée à lui jusqu'à ce soir. Découvrir la tendresse dans l'ombre de ses interminables sarcasmes.

« Hmm, pardon. » s'excusa Micah, la voix rauque de désir insatisfait, avant de craquer et de retourner l'embrasser. « Je grappille sur ton temps imparti. » Il baissa le visage pour s'obliger à s'arrêter de l'embrasser. « C'est juste que tu – » me plais. Il lui plaisait vraiment. Et c'était si soudain et vertigineux... Micah n'osait le formuler à voix haute. Alors à la place, il releva la tête et glissa d'un air taquin bien plus facile à assumer pour son cœur. « C'est juste qu'avec un corps pareil... Sérieusement c'est quoi ce corps ? T'es acteur porno pour arrondir les fins de mois ou quoi ? Ça paye bien ? Parce que comme un certain type refuse de m'embaucher comme serveur, j'envisage une carrière dans le porno. »

Un petit regard mystérieux dans ses prunelles alors qu'il sillonnait sa colonne vertébrale du bout des doigts, l'adolescent se fit séducteur. Il se mouva sensuellement de sorte à sentir son bassin frotter contre celui de Sebastian, égratigna la peau de son dos du bout de ses ongles alors qu'il hissait ses lèvres au creux de son oreille pour le questionner d'une voix basse et suave.

« T'as pas peur que je m'intéresse qu'à ce physique de dieu grec ? »
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Sebastian L. Summers
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Micah & Sebastian


« Hmm... » Hm ? Est-ce que c’était un « hmm, c’est délicieux, laisse-moi verser ce chocolat sur ton corps pour que je le lèche » ? Ou plutôt un « hmm, c’est ignoble, comment j’ai pu le laisser me servir ça » ? Je serrais un peu plus mes bras autour de lui, probablement pour l’empêcher de s’enfuir s’il n’aimait pas. J’enfouissais mon visage dans le creux de son épaule, attendant un verdict plus probant. « C'est le meilleur chocolat chaud du monde ! » m’annonça-t-il en se tournant sur sa chaise pour me faire face. Je décollais mon visage de lui, et affichais un immense sourire. J’avais donc réussi à lui faire plaisir. Au moins un peu. « T'as gagné... » dit-il en se léchant érotiquement les lèvres, effaçant la légère moustache de lait qui s’était dessiné sur celles-ci. Il enroula ses bras autour de ma nuque, me regardant avec un sourire tendre. J’étais tiraillé entre l’idée de l’embrasser, et l’envie de continuer à l’admirer comme ça. « Tu veux bien m'épouser ? » me demanda-t-il dans un murmure. J’avais eu ce que j’espérais, et j’avais envie de lui répondre oui. Ou alors ironiser sur le fait que je n’étais probablement pas assez bien pour devenir son époux. Mais ça aurait gâché le moment. Mes sarcasmes n’avaient rien à faire là. Pour l’instant, Micah venait rejoindre nos lèvres, et serrait un peu plus son étreinte pour me rapprocher de lui pendant ce baiser. Il était lent, et plein de tendresse. C’était comme s’il voulait me remercier pour cette petite attention que je lui avais porté, mais surtout, comme s’il voulait me découvrir un peu plus. L’une de ses mains s’aventuraient sous mes vêtements, pendant que sa bouche s’emparait de la mienne, la goûtait, la faisait sienne. Mes bras s’étaient enroulés autour de sa taille sans que je m’en rende compte, et je me décollais à peine de lui pour lui laisser un peu d’espace pour faire de moi ce qu’il voulait.

« Hmm, pardon. » s’excusa-t-il en se détachant de moi, m’accordant juste le temps de lui demander « Pourquoi ? » avant qu’il ne retourne m’embrasser. « Je grappille sur ton temps imparti. » Je haussais les sourcils, surpris. « C'est juste que tu – » Il préférait vraiment me laisser carte blanche pour la soirée plutôt que de m’embrasser ? Peut-être que c’était mon programme depuis le début. Après tout, ça avait l’air de nous rendre heureux. « Hey… » lançais-je en portant une main sur sa joue pour le forcer à relever la tête pour me regarder. « Tu m’as demandé d’embellir ta fin de journée, non ? Si m’embrasser et… me caresser, ça te fait plaisir, pourquoi s’arrêter ? C’est tout ce que j’essaye de faire ce soir après tout : te combler. » Mon objectif ce soir était que la journée de Micah s’achève sur une note positive. Peu importe la façon par laquelle ça se faisait, du moment que minuit sonnait, et qu’à ce moment il me paraissait heureux, j’estimais mon pari réussi. Et il n’avait pas eu l’air de se plaindre de nos baisers.

Il reprit finalement la parole, bien plus sûr de lui cette fois : « C'est juste qu'avec un corps pareil... Sérieusement c'est quoi ce corps ? T'es acteur porno pour arrondir les fins de mois ou quoi ? Ça paye bien ? Parce que comme un certain type refuse de m'embaucher comme serveur, j'envisage une carrière dans le porno. » Je poussais un léger rire, frissonnant en sentant ses doigts tracer la ligne de ma colonne vertébrale. « Je pense que ce type préférerait largement t’embaucher plutôt que de savoir que n’importe qui aurait le droit de toucher ton corps. » avouais-je à voix basse. Je laissais Micah se rapprocher de moi, alignant nos bassins qui frottaient l’un contre l’autre. « Surtout quand il espérerait être le seul à pouvoir te toucher. » murmurais-je avant de glisser à mon tour mes doigts sous ses vêtements, caressant le bas de son dos et jouant avec l’élastique de son caleçon qui dépassait à peine.

« T'as pas peur que je m'intéresse qu'à ce physique de dieu grec ? » susurra-t-il à mon oreille. Sa question ne me percuta pas immédiatement, et je préférais embrasser son visage si proche de moi. Je me retrouvais à embrasser ses tempes, puis ses cheveux. Finalement, je finis par véritablement entendre ses paroles, et me décollais quelque peu du garçon, juste assez pour que nos visages se fassent face. « C’est pas le cas… n’est-ce pas ? » lui demandais-je, une pointe d’inquiétude dans la vie. « Parce que… oui je veux te faire plaisir, et… j’ai très envie de t’emmener chez moi pour continuer ça… » Je désignais nos deux corps d’un signe de main. « Mais je veux pas que tu veuilles de moi juste… juste pour mon corps. » C’était bizarre comme aveu. Quel homme refusait du sexe par peur que son partenaire n’en veuille qu’à son corps ? Surtout quand le dit partenaire ressemblait à Micah, et que j’avais moi-même tant envie de lui. « Je sais que c’est perturbant toute cette situation, sachant que je me suis toujours montré infecte envers toi. Mais je t’apprécie vraiment beaucoup. » Même plus que beaucoup, mais ce n’était pas le moment d’en rajouter une couche, c’était assez troublant comme ça. « Mais ça l’est pour toi comme pour moi. J’ai envie de me dire… allez, envoie voler ses vêtements et abuse de lui sur le comptoir. Mais c’est pas moi ça. J’ai envie de prendre mon temps pour te découvrir et t’apprécier. Et je parle pas seulement sur le plan physique. » J’avais fini par complètement me détacher du garçon, gardant pour seul contact mes mains sur ses cuisses que je caressais par automatisme avec mes pouces. « Et je… j’ai… Comment dire ? » Je me raclais la gorge, cherchant les mots juste pour évoquer un sujet… délicat. « J’ai… mh. J’ai jamais été… avec un homme. Donc mh, c’est tout nouveau ? Et je… je voudrais pas brûler les étapes. Surtout pas avec toi. » Et voilà que j’avais l’impression d’avoir à nouveau seize ans, et que j’avouais comme une vierge que je ne voulais pas aller trop vite. Je ne tiendrais peut-être pas le même discours dans quelques heures, mais pour l’instant, c’est ce que mon cœur me disait d’avouer. En attendant, les minutes défilaient, et minuit se rapprochait bien trop rapidement.
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Micah Summers-Petterson
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All I went through led me to you


« C’est pas le cas… n’est-ce pas ? »

Mais non ! Micah avait voulu plaisanter et voilà que son Sex Symbol sur pattes avait l'air inquiet. Comment un homme comme Sebastian pouvait seulement être inquiet qu'un homme comme Micah n'en veuille qu'à son corps ? ...Okay, il avait totalement le droit de le penser ! Mais on parlait de Micah ! Aux dernières nouvelles, Sebastian ne l'avait pas vu se pointer au café avec des millions de conquêtes différentes ! Ou avec une seule. Bref.

« Parce que… oui je veux te faire plaisir, et… j’ai très envie de t’emmener chez moi pour continuer ça… »

Ça.

Il n'avait vraiment pas de meilleur mot pour désigner les câlins avec Micah ? Quelque chose d'autre que ça ? Vraiment, Micah n'était pas exigeant, et il savait que côté sex appeal, il avait du retard à rattraper sur Sebastian, mais...

Oh mon dieu.

Sebastian voulait le ramener chez lui.

Pour continuer ça. Ce qui dans son cerveau de néandertal voulait sans doute dire plus de câlins. Ce qui les amenait naturellement... au sexe.

Micah sentit ses joues virer au rouge instantanément. Sebastian voulait le ramener chez lui pour coucher avec lui. Alors quoi ? C'était ça son idée d'une soirée inoubliable ? Pour le coup, ça allait être inoubliable. Seigneur, Micah n'était tellement pas prêt à affronter une possible fin de soirée intime avec l'objet de ses derniers fantasmes. Est-ce qu'il pouvait avoir un peu de whisky dans son chocolat chaud ?

« Mais je veux pas que tu veuilles de moi juste… juste pour mon corps. » Disait l'homme qui voulait le ramener le chez lui pour ''continuer ça'', comme si ce n'était pas totalement contradictoire. Et si Micah allait accepter, ça n'avait aucun rapport avec le fait que sa vie sexuelle était au point mort depuis des mois.

Aucun.

Sérieusement !

Il avait essayé de se changer les idées. Crash en meilleur ami qu'il était, lui avait présenté des filles sexy, des garçons sexy. Pas des Sebastian, mais sexy quand même. Et malgré une bonne dose d'impertinence à l'épreuve des balles, Micah ne se serait pas qualifié de sexy. Seulement tout ces gens sexy avaient gravités autour de lui de leur plein gré (il était à peu près sûr que Crash ne les avait pas payé). Micah avait eu quelques occasions et – n'en n'avait saisi aucune.

C'est juste que... l'adolescent essayait de joindre les deux bouts. Il n'avait que Sam, son père et les visites quotidiennes à l'hôpital en tête. Alors non, son cœur n'était pas libre. Et comme il n'était pas vraiment porté sur les coups d'un soir, son corps avait suivi le mouvement.

« ...je t’apprécie vraiment beaucoup. » Hein ? Quoi ? Plongé dans ses pensées, Micah redressa la tête comme un automate. Son cœur pas libre battait trop fort quand Sebastian le surprenait avec ce genre de phrases. « Mais ça l’est pour toi comme pour moi. J’ai envie de me dire… allez, envoie voler ses vêtements et abuse de lui sur le comptoir. Mais c’est pas moi ça. J’ai envie de prendre mon temps pour te découvrir et t’apprécier. Et je parle pas seulement sur le plan physique. »

Et voilà qu'il se détachait de lui. Comme si Micah était un espèce de violeur prêt à lui faire subir les derniers outrages. Là, sur le comptoir. Et non. Il n'allait pas focaliser sur les images particulièrement explicites les impliquant, Sebastian et lui, sur ce comptoir.

« Et je… j’ai… Comment dire ? J’ai… mh. J’ai jamais été… avec un homme. Donc mh, c’est tout nouveau ? Et je… je voudrais pas brûler les étapes. Surtout pas avec toi. »

Sebastian avait l'air embarrassé. Ses mains sur ses cuisses et sa voix hésitante. C'était à la fois adorable et curieux de voir cette expression sur son visage. (Surtout après des semaine de mono-expression réduite à l'agacement permanent. Honnêtement, si Micah ne l'avait pas vu sourire à d'autre clients, il aurait douté que Sebastian soit capable d'en changer.)

Un sourire enjoué flâna sur ses lèvres. « Moi non plus. » Il réduisit la distance que Sebastian avait mise entre eux déposa ses lèvres sur les siennes chastement. Juste parce qu'il en avait envie. « J'veux dire – j'ai toujours su que j'aimais les garçons mais j'ai jamais couché avec un autre homme. » Micah laissa ses hanches reposer contre le comptoir et glissa son index sur le torse de Sebastian. Il avait les yeux rivés dans les siens, deux pupilles rondes et observatrices. « Tu pourrais être mon premier. » proposa l'adolescent après un instant. Il eut un petit sourire ravageur et ajouta. « Et je serais ton premier. Comme ça on brûle pas vraiment d'étapes si on découvre ensemble. »

La partie sensée de son cerveau n'arrivait pas à croire qu'il avait cette conversation. Et – lui rappelait également qu'il était censé rassurer Sebastian sur ses intentions au lieu de faire l'exact opposé.

« Tu me fais du bien. » dit tout à coup le jeune homme, avant de se rendre compte que sa phrase n'avait aucun sens. Il se mordilla la lèvre et joignit nerveusement ses mains entre elles alors que son regard s'abaissait quelque part sur le torse de son partenaire. « Je veux dire, ça me fait du bien. D'être avec toi, et tes sarcasmes et tes cafés dégueulasses. C'est difficile à expliquer. » Sans se dévoiler en tout cas. Micah avait été seul depuis sa sortie de l'hôpital. Terriblement seul. Il ne l'était pas vraiment en réalité, mais toutes les responsabilités, ses rêves brisés et la peine, étaient un fardeau qu'il n'avait pu partager avec personne. Parce qu'il avait l'impression que sa famille était cassée et que s'il partageait ce fardeau rien qu'un tout petit peu, il ne pourrait plus le porter. Et s'il tombait, le reste de sa famille tombait avec lui. C'était difficile mais c'était sa vie et Micah y trouvait son compte de bonheur quotidien. Mais apparemment le reste du monde n'était pas de cet avis et préférait le traiter comme s'il passait ses journées à pleurer des larmes de crocodiles.

Sebastian n'avait jamais fait ça. Il avait été complètement dédaigneux et indifférent, ce qui faisait que Micah n'était pas exactement son plus grand fan non plus, mais le jeune homme savait se contenter du peu qu'on lui donnait. « Et ça a rien masochiste » Il étouffa un rire. « Tu veux bien, ne pas chercher à comprendre pour ce soir ? Je me sens juste moi. Avec toi. Je me sens à nouveau moi. » Il savait bien que Sebastian ne le faisait pas exprès. Qu'il le traitait juste comme le sale gosse qu'il était. Parce que Sebastian ne savait rien de sa vie et que son comportement changerait sans doute s'il savait. Et ça Micah ne le voulait pas. A aucun prix.

Un peu désorienté par ses confessions, il osa un petit sourire à Sebastian, et s'en retourna lentement à son chocolat chaud un rien songeur. Ce qu'ils avaient était fragile et précieux, et l'adolescent savait qu'il risquait de le perdre en ouvrant la porte a Sebastian dans sa vie. Pourtant il avait envie d'entrer dans la sienne. De le découvrir, de savoir qui était l'homme derrière le patron du Morning Coffee. Derrière l'homme qui avait perdu ses parents. Et c'était égoïste de vouloir en savoir plus sans se dévoiler. Mais Micah avait peur, il était exalté en même temps, et ça lui faisait mal. Sebastian avait le goût de l'aventure et du danger aussi, pour son cœur définitivement impliqué.

Micah ne pouvait pas laisser une aventure lui filer entre doigts.

« Alors ? » demanda t-il en jetant un coup d'œil à Sebastian par dessus son épaule. Il s'étira en arrière pour le sentir de nouveau contre son dos et se débrouilla pour lui voler un baiser au coin des lèvres. « Quelle est la suite du programme ? Le sexe est pas obligatoire. On peut se contenter de la partie bisous. C'est parfait pour moi, j'adore les bisous ! »
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Sebastian L. Summers
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Micah & Sebastian


Ce n’était pas forcément évident d’avouer à la personne qu’on embrassait depuis déjà de longues minutes que malgré tout le désir qu’on éprouvait pour elle… on n’était pas forcément prêt pour véritablement passé un cap avec. Sans vraiment trop le prévoir, j’avais avoué ma non-existence d’expérience avec les hommes. Ce qui me donnait une bonne excuse pour ne pas laisser les choses aller trop loin avec Micah. Et aussi pour lui dire que ce que je voulais de lui, ce n’était pas seulement du sexe. Je ne savais pas encore ce que lui, voulait de moi. Nous nous étions embrassés, et je sentais cette barrière entre nous s’effriter de plus en plus, mais est-ce que ça voulait dire qu’il avait les mêmes intentions que moi ? J’étais troublé, et apeuré par sa réaction. Il pourrait prendre peur face à mon aveu. Il y avait énormément de choses que j’ignorais sur le garçon. Je ne l’avais jamais vu accompagné, mais peut-être qu’il collectionnait secrètement les conquêtes. Mais ce n’est pas quelque chose que je voulais être. Au plus profond de moi, je savais que ce début de… quelque chose entre nous, il valait le coup d’être vécu. Et sans précipitation. Au fond, je savais que ça pourrait être le début d’une histoire magnifique.

« Moi non plus. » m’annonça-t-il finalement. « Oh. » lâchais-je, surpris. Ce n’était pas une possibilité que j’avais envisagé. Enfin. Il suffisait de le regarder. Il avait dû recevoir des milliers de propositions, mais… il n’avait jamais rien fait ? Avec un homme du moins. Ou peut-être qu’il n’avait jamais été intéressé par un garçon avant ça ? Je n’avais pas le temps de pousser plus loin ma réflexion, que Micah déposa un chaste baiser sur mes lèvres. J’y répondais tendrement, me rapprochant à peine de lui. « J'veux dire – j'ai toujours su que j'aimais les garçons mais j'ai jamais couché avec un autre homme. » Je ravalais difficilement ma salive alors qu’il déposait son index sur mon torse. « Tu pourrais être mon premier. » Oh. Oh. Un léger sourire glissa sur mon visage. Ce n’est pas forcément ce que j’aurais voulu entendre. Et d’une certaine manière… si. Même s’il impliquait toujours l’éventualité de coucher ensemble, il m’annonçait surtout qu’il voulait que je sois son premier. Il ne voudrait pas que je le sois… si je ne comptais pas un peu. Il ne confirait pas cette dernière part d’innocence à un simple coup d’un soir. N’est-ce pas ? « Et je serais ton premier. Comme ça on brûle pas vraiment d'étapes si on découvre ensemble. » continua-t-il. Je hochais de la tête malgré moi, sans trop savoir si je donnais mon consentement, ou plutôt que je montrais que je comprenais ce qu’il me disait.

« Tu me fais du bien. » lâcha-t-il d’un coup avant que j’ai pu dire quoi que ce soit. Je haussais un sourcil, l’air surpris, mais amusé. « Je veux dire, ça me fait du bien. D'être avec toi, et tes sarcasmes et tes cafés dégueulasses. C'est difficile à expliquer. » C’était… un concept intéressant. J’ignorais qu’un tel comportement pouvait faire du bien à quelqu’un. Je m’étais toujours efforcé de traiter Micah comme n’importe quel autre client, pour lui apporter une certaine normalité après ce qu’il avait traversé. Mais au final, j’avais été plus loin, je l’avais vraiment poussé à bout, et il aurait eu toutes les raisons du monde de me détester. « Et ça a rien masochiste » J’en doutais un peu. Mais je ne pouvais pas me plaindre. Je voulais qu’il soit bien à mes côtés. Et s’il appréciait lorsque j’étais le dernier des connards avec lui, peut-être qu’il m’aimerait encore plus lorsque j’étais attentionné. « Tu veux bien, ne pas chercher à comprendre pour ce soir ? Je me sens juste moi. Avec toi. Je me sens à nouveau moi. » C’était la plus belle chose qui aurait pu me dire ce soir. C’était tout ce que j’avais toujours rêvé. Depuis le jour où je l’avais vu dans cette chambre d’hôpital, à ce soir, c’était la manière dont je voulais qu’il se sente à mes côtés. Ses paroles m’arrachèrent un sourire immense. « D’accord… D’accord. » lui répondais-je enfin, avant de le laisser se tourner pour retourner à son chocolat.

Ses dernières paroles résonnaient dans mon esprit. Et si… Et si c’était aussi comme ça qu’il me faisait me sentir ? Comme l’ancien moi, celui que j’essayais de redevenir. Depuis mon retour, j’étais passé par tous les stades, pour désormais être en paix avec moi-même et ce qui était arrivé. Pour autant, je n’étais plus l’homme que j’étais avant. Je savais pertinemment que je ne le redeviendrais jamais, mais il y a certains aspects que je rêvais de retrouver. Des aspects qui semblaient renaitre lorsque Micah était près de moi. Il me donnait envie de me surpasser, de réaliser des choses dont je n’osais plus avoir envie. Il me donnait l’espoir d’avoir rencontré une personne que j’aurais aimé voir à mes côtés pendant longtemps. Il… me donnait la volonté d’être l’homme que je désirais être.

« Alors ? » entendais-je Micah dire, me sortant de mes pensées. Je n’avais pas bougé, et sentais le garçon venir coller son dos contre mon torse, se contorsionnant pour me voler un baiser. « Quelle est la suite du programme ? Le sexe est pas obligatoire. On peut se contenter de la partie bisous. C'est parfait pour moi, j'adore les bisous ! » J’enroulais mes bras autour de sa taille, et calais mon visage sur son épaule. « J’adore ça aussi. Surtout tes bisous. » remarquais-je en venant embrasser son cou tendrement. « Je propose… qu’on aille chez moi. » proposais-je calmement, sans comprendre immédiatement comment il pouvait interpréter cette idée. « Pas pour du sexe ! » rectifiais-je immédiatement. « Enfin, je sais pas encore ce qui va se passer. Laissons… laissons se faire les choses naturellement. En attendant, j’ai passé des heures ici, et j’aimerais bien rentrer. Avec toi, de préférence. » J’embrassais une dernière fois son cou, et desserrais mon étreinte pour tourner son siège et qu’il me fasse face. « Et j’ai très envie de continuer la partie bisous dans un endroit où on ne sera pas dérangés. » Un client qui nous dérange, ça allait bien une fois. Je venais déposer un chaste baiser sur ses lèvres avant de lui demander, plein d’espoir : « Tu en penses quoi ? ».

Je jetais un regard rapide sur ma montre, réalisant qu’il restait toujours un peu plus d’une heure avec minuit. « Attends. J’ai carte blanche en fait, tu es obligé de me suivre dans mon programme. » remarquais-je avec entrain. « Si vraiment ça ne t’intéresse pas, je dois aller récupérer quelques affaires en arrière-boutique. Tu peux profiter de mon absence pour disparaitre. Ou tu peux simplement en profiter pour finir ta tasse avant qu’on parte. » C’est donc en priant qu’il soit toujours là que je l’embrassais rapidement avant de partir chercher mes affaires.

En revenant… il était toujours là.

***

Le trajet avait été court, quoique ralenti par les pauses lors desquelles j’avais ressenti le besoin d’embrasser Micah. Mais nous étions tout de même rapidement devant ma porte d’entrée. J’insérais difficilement la clé dans la serrure gelée, et jetais un regard vers ma boite aux lettres. « Ne fais pas attention à elle, je crois que des gamins sont venus la vandaliser il y a quelques semaines. » Je tournais la clé, et allais pour ouvrir la porte lorsque je sentis quelque chose bloquer derrière celle-ci. « Carpette ! Bouge tes fesses ! » hurlais-je avant de réussir à ouvrir. J’y trouvais de l’autre côté mon idiot de chien ours que je rejoignais aussitôt à son niveau. Quelques caresses plus tard, je portais mon regard vers Micah, resté sur le seuil. « Rentre, je t’en prie. Je te présente mon chien, Carpette. Il porte ce nom parce qu’il a tendance à s’allonger n’importe où et ne pas en bouger pendant de très longues heures. Comme… tu as pu le constater. » Je posais un baiser sur sa truffe, et me relevais afin de me débarrasser de mes affaires, et d’aider le garçon à faire de même. J’avais porté mes mains sur la fermeture de sa veste, et la défaisais lentement, mon regard plongé dans le sien. « Bienvenue chez moi. » l’accueillais-je avec un grand sourire.
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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
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All I went through led me to you


Micah était en train de commencer à croire en l'intervention divine. Sérieusement ! Comment Sebastian avait pu passer de ce sale type qui élevait le sadisme au rang d'art, à l'homme tendre et insatiable qui les arrêtait tous les deux mètres pour l'embrasser ?

Micah n'allait pas se plaindre. Non. Vraiment pas. Il adorait embrasser Sebastian.

Entre deux baisers, l'adolescent glissa sa main dans la poche de sa veste. Il avait envie de lui prendre la main. Mais ça faisait couple, ce qu'ils n'étaient pas. Même si il y avait les baisers et que Sebastian lui avait bien fait comprendre qu'il ne comptait pas le partager. Ce qui impliquait donc une certaine exclusivité. Et des baisers. Rien de couple... couplesque ?

Toujours est-il que comme Sebastian avait amené l'exclusivité sur le tapis de leur nouvelle relation indéfinie, Micah pouvait bien squatter sa veste. Ça lui tenait chaud et ça ne faisait pas trop couple ! Micah Summers, l'as des compromis. Et si la main de Sebastian était elle même enfouie dans ladite poche et que les doigts de l'adolescent s'entortillaient autour des siens, c'était une pure coïncidence !

Trop vite à son goût, Sebastian les arrêta devant chez lui. « Ne fais pas attention à elle, je crois que des gamins sont venus la vandaliser il y a quelques semaines. » Qui ça elle ? Ah, la boite aux lettres. Micah fronça les sourcils en apercevant le clapet cabossé. « Je me demande pourquoi j'y ai pas pensé avant. Foutre des pétards dans ta boite aux lettres pour me venger. » Il haussa les épaules « Faut croire que je suis trop pur pour de telles bassesses. » « Carpette ! Bouge tes fesses ! » répliqua Sebastian, ce qui n'était pas une réponse appropriée. Intrigué, le jeune homme vit un truc blanc et poilu par la porte entrouverte. Le truc devint un animal en ouvrant complètement la porte. Le petit fils indigne du croisement entre un chien et un ours polaire pour être précis. « Rentre, je t’en prie. Je te présente mon chien, Carpette. Il porte ce nom parce qu’il a tendance à s’allonger n’importe où et ne pas en bouger pendant de très longues heures. Comme… tu as pu le constater. »

« On dirait un chien de traineau. » observa Micah en plongeant ses doigts dans l'épaisse fourrure toute douce de la bête. « T'es plein de surprise ! Un patron de café taillé comme un dieu grec avec un chien de traineau ! » Le maître déposa un bisou sur la truffe de son ours, et Micah aurait pu fondre juste là comme ça. Mais il avait de la tenue et un minimum de classe. « Tout ça, ça va vraiment pas ensemble. J'vous soupçonne de me cacher encore beaucoup de choses monsieur Petterson. Un séjour chez les Inuits peut-être ? »

Il se redressait pour retirer sa veste lorsque Sebastian s'appropria une nouvelle fois son espace vital sans prévenir. Le cœur battant et les idées pas très claires, Micah sentait les doigts de Sebastian rejoindre les siens sur la fermeture de sa veste. « Bienvenue chez moi. » Son visage était si proche, et il lui souriait. Micah n'était pas encore complètement habitué à voir Sebastian lui sourire, à lui. Alors il hissa son index sur sa bouche et traça la courbe des ses lèvres, pensif, concentré sur son exploration de ses traits. « T'es vachement beau. » Le murmure avait franchi ses lèvres malgré lui. Et ce n'est pas ce qu'il voulait dire. Pas beau comme dieu grec beau. Beau comme.. quelque chose de doux qu'il n'avait jamais vu avant. « Enfin – je t'apprends rien, je sais, t'es super hot d'une manière générale. Toute cette virilité écrasante... J'suis sûr que la moitié de la ville fantasme ouvertement. Et sans dénigrer tes cafés qui sont sans doute très bons pour le reste du monde, une partie de la clientèle doit venir pour le panorama offert par le patron. Soyons clair, c'est pas pour ça que je veux – voulais. Que je voulais travailler pour toi. » Il s'égarait là, non ? « Désolé. » s'interrompit Micah, se rendant compte que son cerveau déviait dangereusement de la conversation initiale. « C'est juste que tu m'avais jamais souri avant. » Il lui offrit un sourire affectueux et se pencha pour l'embrasser en le laissant lui retirer sa veste. Et en profitant au passage pour se lover contre lui, l'adolescent conclu leur baiser en lui mordant la lèvre inférieure.  C'est un changement agréable. » remarqua t-il avant de se reculer avec l'air satisfait d'un chat devant un bol de crème.

« Tu sais ce qui me ferait vraiment plaisir ? » glissa ensuite un Micah tout sourire, avant de se faufiler hors de ses bras avec souplesse. L'adolescent gagna le séjour encore plongé dans la pénombre avec entrain, et se tourna vivement pour observer Sebastian resté dans la lumière de l'entrée. Une petite moue désinvolte éclaira son visage. « Une pizza ! Avec plein de fromage, et plein de sauce tomate et de la viande. Plein de viande hachée, ou du poulet ! On pourrait en commander une ? Ou deux. Nan deux, je meurs de faim. »

Il laissa Sebastian allumer la lumière et fit aussitôt volte face pour embrasser la pièce de ses grands yeux curieux. « Wah ! T'as une cheminée ! » s'extasia Micah comme s'il n'en avait jamais vu de sa vie. Ce qui... était en partie vrai. Il s'agenouilla devant et posa ses mains sur le seuil de l'âtre, en faisant attention à son poignet blessé qui le lancinait méchamment l'air de rien. Il y avait quelques bûches et des braises à l'intérieur. « On peut l'allumer ? » demanda t-il sans lâcher des yeux le tison, le soufflet et autre longues boîtes d'allumettes. Il effleura cette dernière du bout des doigts. Une envie irrésistible de jouer avec le feu (dans tous les sens du terme) l'envahissait. Comme si Sebastian avait allumé quelque chose en lui, et Micah voulait l'attiser, pris d'une énergie soudaine alors que ses muscles râlaient de fatigue. Il ne se sentait pas fatigué. Il trépignait. Du plaisir de découvrir Sebastian, sa maison, son espèce d'ours, son sourire.

Le jeune homme se dévissa la tête histoire de vérifier qu'il ne causait pas dans le vent, et lança à Sebastian son plus beau sourire insouciant par dessus son épaule. « Je demande juste. On est pas obligé ! Et pour la pizza non plus. C'est toi le chef, c'est ton compte à rebours jusqu'à minuit ! »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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Micah & Sebastian


« T'es vachement beau. » annonça Micah tandis que je jouais avec la fermeture de sa veste. Il m’avait stoppé dans mes mouvements lorsque ses doigts vinrent dessiner la courbure de mes lèvres. J’avais embrassé le bout de ses doigts avant de répondre : « T’es pas mal non plus. » avec le sourire. Je ne m’étais certainement pas attendu à ce qu’il me dise ça maintenant. Surtout après que j’ai eu peur qu’il ne veuille qu’à mon corps. J’imaginais qu’il n’allait pas ressortir le sujet immédiatement. Et pourtant. « Enfin – je t'apprends rien, je sais, t'es super hot d'une manière générale. Toute cette virilité écrasante... J'suis sûr que la moitié de la ville fantasme ouvertement. Et sans dénigrer tes cafés qui sont sans doute très bons pour le reste du monde, une partie de la clientèle doit venir pour le panorama offert par le patron. Soyons clair, c'est pas pour ça que je veux – voulais. Que je voulais travailler pour toi. » Je haussais un sourcil, curieux de savoir où toute cette déclaration allait nous mener. Cependant, au lieu de reprendre, il s’excusa. Je lui lançais un sourire chaleureux, cherchant à le rassurer. Il n’avait à s’excuser de rien. « C'est juste que tu m'avais jamais souri avant. » Oh. C’était probablement vrai. Ou alors, il n’avait eu droit qu’à des sourires sarcastiques et moqueurs. Il était temps de changer ça. Je répondais à son baiser, et en profitais pour enfin le débarrasser de sa veste. « C'est un changement agréable. » dit-il en se détachant de moi. « J’espère. Parce que j’ai bien l’intention de te sourire encore, et encore, jusqu’à ce que tu en aies marre. » lui confiais-je, joueur.

Je le regardais voguer dans l’entrée, et se décider finalement à rejoindre le séjour. Je posais de mon côté sa veste qui n’avait pas quitté mes mains. « Tu sais ce qui me ferait vraiment plaisir ? » me demanda-t-il à distance. « Une pizza ! Avec plein de fromage, et plein de sauce tomate et de la viande. Plein de viande hachée, ou du poulet ! On pourrait en commander une ? Ou deux. Nan deux, je meurs de faim. » Je riais dans mon coin avant d’allumer la lumière, et éclairer enfin tout l’espace. J’essayais de me débarrasser de Carpette qui tournait autour de mes jambes, et répondais : « Ça peut s’arranger. » avant de rejoindre quelque peu Micah. « Wah ! T'as une cheminée ! » s’exclama-t-il tout d’un coup, m’arrachant un nouveau sourire. Je venais poser mes avant-bras sur le dossier du canapé, et l’admirais se poser devant l’âtre. « On peut l'allumer ? » demanda le garçon, sans quitter sa découverte du regard. Je me décidais à quitter ma place de choix, et contournais le canapé pour le rejoindre, lentement. « Je demande juste. On est pas obligé ! Et pour la pizza non plus. C'est toi le chef, c'est ton compte à rebours jusqu'à minuit ! » précisa-t-il avec son plus beau sourire alors que j’arrivais à son niveau. Je venais m’accroupir près de lui, et portais une main à son visage pour pouvoir mieux l’embrasser. C’était un court baiser, simplement pour le rassurer que ses demandes incessantes ne me dérangeaient absolument pas. « Tu peux me demander ce que tu veux. C’est ta soirée. » lui avouais-je tout bas, presque contre ses lèvres pour retourner l’embrasser lorsque l’envie était trop forte. « Désormais, mon programme se compose de beaucoup de bisous. Mais si tu as quelques propositions à glisser entre eux, je suis tout ouïe. » J’enlevais ma main de son visage, et la faisais courir le long de son bras valide. « Donc je vais aller commander des pizzas, parce qu’en plus je meurs de faim aussi. Et en attendant, si tu peux, allume la cheminée. » Je portais mon regard sur son poignet blessé. « Sans aggraver ton état, s’il te plait. » remarquais-je avec un sourire en coin avant de poser un dernier baiser sur ses lèvres, et de me lever pour rejoindre la cuisine dans la pièce à côté.

Je faisais signe à Carpette de me suivre, lui aussi devait probablement mourir de faim, et c’était surement pour ça qu’il ne cessait de me tourner autour depuis mon arrivée. J’avais attendu Micah au café. Oubliant de me nourrir, et par la même occasion de retourner chez moi pour m’occuper de la bête. Le téléphone collé à l’oreille pour passer commande, je remplissais alors la gamelle de l’ours, n’oubliant pas au passage de lui faire quelques caresses pour me faire pardonner. Une fois qu’il était plus intéressé par la nourriture que par moi, je retournais auprès de mon invité. Il avait réussi à allumer le feu, et ne semblait pas plus amoché qu’avant. Je retournais alors m’asseoir à ses côtés, et passais une fois dans son dos. « On ne devrait pas tarder à être livrés. » l’informais-je avant de venir recouvrir son cou de mes lèvres. Entre quelques chastes baisers, je m’amusais à suçoter sa peau, à la lécher, à la mordiller. Pas assez pour y laisser une marque (non pas que l’envie me manquait), mais suffisamment pour le faire frémir d’un mélange de douleur et de plaisir.

« J’arrive pas à croire que j’ai passé tant de temps à te martyriser alors que j’aurais pu t’embrasser. » avouais-je en remontant jusqu’à sa mâchoire, la frôlant du bout des lèvres. « Tu n’as pas idée de l’effet que tu me fais. » Je glissais ma main dans son cou, puis sous son menton pour le forcer à tourner le visage, me donnant accès à sa bouche que je retournais embrasser. « J’ai envie de passer des heures à t’embrasser, à te caresser. » Ma main redescendit jusqu’à son torse, puis jusqu’à son bas ventre. Je faisais glisser mes doigts sous ses vêtements, à peine, juste assez pour sentir sa peau et sa chaleur. « Et j’ai envie t’apprendre à te connaitre. Savoir ce que tu aimes, ce que tu veux… » Je léchais ses lèvres avec envie, les faisant s’entrouvrir, venant caresser sa langue et la suçoter. Je ne me lassais pas de ce parfum, et priais pour pouvoir y goûter un peu plus. « J’ai pas envie que tu partes à minuit. » avouais-je sans trop m’en rendre compte. « Je veux dire… il nous reste quoi ? Une heure ? C’est pas assez pour te faire un avis sur moi. Sur… sur nous. Et… je veux vraiment qu’on reparte sur de bonnes bases. » Je voulais qu’il me pardonne tout ce que j’avais pu lui faire subir. Après tout, c’était bien ça la récompense ? Dans une heure, il devrait choisir si oui ou non, il voulait bien oublier le comportement odieux dont j’avais fait preuve à son égard. « J’ai été un idiot pendant toutes ces semaines. C’était pas le vrai moi. Je veux vraiment que tu apprennes à connaitre qui je suis, parce que… je pense que tu pourrais l’aimer. » Parce que qui pourrait aimer l’homme qui a un jour craché dans son café ? Aimer ? « L’apprécier. » rectifiais-je aussitôt. « Tu pourrais l’apprécier… »
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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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All I went through led me to you


Bien. Micah n'avait pas la moindre idée de comment allumer un feu !

Il avait bien envie de le préciser à Sebastian, mais ce dernier se levait déjà pour s'occuper de son ours affamé et commander les pizzas. Qu'à cela ne tienne ! Ce n'est pas un poignet défectueux et un léger manque d'expérience qui allait faire de l'ombre à son ingéniosité naturelle ! Quelques journaux et une boite d'allumette en main, l'adolescent réussit rapidement à faire prendre quelque braises qui prirent une ampleur respectable avec les buches déjà présentes dans l'âtre.

« On ne devrait pas tarder à être livrés. » signala Sebastian, le tirant de son attention étrangement focalisée sur les flammes. Micah reposait le tison avec lequel il jouait à tripoter les braises avec plus d'instinct joueur que de savoir faire, pour accueillir les lèvres de son hôte au creux de son cou. Un frisson plus violent que les autres agita sa peau, parce que Sebastian la capturait entre ses lèvres, la suçait, trop fort, et que – bon sang, il allait lui faire un suçon pas possible s'il continuait à le prendre pour son dîner !

Micah aurait dû être scandalisé de ce marquage hautement inapproprié. Son cerveau l'était en tout cas, parce que son corps adorait cette sensation toute neuve. Il pencha la tête pour offrir un meilleur accès à Sebastian et glissa une main demandeuse au creux de sa nuque, le retenant près de lui. « J’arrive pas à croire que j’ai passé tant de temps à te martyriser alors que j’aurais pu t’embrasser. » En voilà une réflexion pleine de bon sens. « Moi non plus. » soupira le jeune homme. Ses doigts rampaient dans sa chevelure alors que Sebastian nouait une main sous son menton. Le forçait à lui livrer ses lèvres. Et Micah aurait bien aimé en savoir plus sur cette histoire de sadisme soudainement envolé, mais Sebastian voulait vraiment l'embrasser et... oh bien, on ne peut pas tout avoir. « Tu n’as pas idée de l’effet que tu me fais. » L'adolescent se sentit rougir. Encore. « J’ai envie de passer des heures à t’embrasser, à te caresser. » Sebastian joignit le reste à la parole. Et si Micah tentait tant bien que mal de faire preuve de retenue, il ne put retenir le gémissement qui s'échappa de sa gorge au contact de ses doigts sur sa peau. « Je - je vais finir par croire que c'est toi qui en veut à mon corps. » soupira t-il, le souffle court. « Et j’ai envie t’apprendre à te connaitre. Savoir ce que tu aimes, ce que tu veux… » Sebastian lécha ses lèvre. Sa langue chaude, un véritable appel à la sienne. Micah ouvrit la bouche, le laissa se l'approprier. Il aurait bien aimé répondre mais il avait envie de plus. Il avait envie de Sebastian. De sentir sa peau contre la sienne. De toucher le reste de son corps. Mon dieu, il aimait tellement sa bouche, le reste allait être absolument ingérable.

Il se pressa contre lui, cherchant le contact, s'agrippant à son pull. Mais Sebastian s'écarta pour parler. Micah poussa un petit jappement plaintif et embrassa sa joue tendrement. « J’ai pas envie que tu partes à minuit. » Il y avait quelque chose dans le ton de Sebastian. Quelque chose de plus craintif que suave, qui stoppa Micah. Il se recula à son tour, en battant des cils, légèrement confus. « Je veux dire… il nous reste quoi ? Une heure ? C’est pas assez pour te faire un avis sur moi. Sur… sur nous. Et… je veux vraiment qu’on reparte sur de bonnes bases. » Sur eux ? Micah pencha la tête sur le côté comme il le faisait parfois lorsqu'il avait du mal à comprendre quelque chose. « J’ai été un idiot pendant toutes ces semaines. C’était pas le vrai moi. Je veux vraiment que tu apprennes à connaitre qui je suis, parce que… je pense que tu pourrais l’aimer. » Sebastian sembla réfléchir et se corrigea. « L’apprécier. » L'adolescent fronça les sourcils. « Tu pourrais l’apprécier… »

« Okay... » susurra Micah d'une voix plus suave qu'il ne le voulait. Il passa sa langue sur ses lèvres rougies, parce qu'elles portaient le goût de Sebastian et qu'il lui manquait déjà. « Je – » Il ne savait pas quoi dire. Ses neurones étaient tous passés hors ligne pendant que sa libido avait sournoisement pris le dessus. Il savait juste qu'il n'aimait pas voir Sebastian hésitant et inquiet. Alors Micah se leva et alla éteindre la lumière. Il réquisitionna ensuite tous les coussins disponibles sur le canapé ainsi qu'une couverture qui trainait là. « J'ai toujours rêvé de faire ça. » expliqua t-il en retenant un rire au creux de sa gorge. « Passer une soirée clichée devant un feu de cheminée. Dans mes rêves, ya une peau d'ours par terre, et ça fini nus, et avec beaucoup d'orgasmes. » Après quelques allers retours, il avait tout refilé à Sebastian devant la cheminée.

Dès qu'il fut mieux installé, Micah se joignit à lui. Chevaucha ses cuisses plus exactement. En essayant de ne pas trop se coller à son bassin, parce que honnêtement, sa retenue avait des limites. Il n'était qu'un adolescent aux hormones en ébullition, et il était sur Sebastian. Mais le jeune homme avait bien compris que quelque chose clochait et ça passait avant sa libido incontrôlable. « Fallait le dire si t'avais vraiment peur que j'te pardonne pas. » déclara t-il en hissant une main sur la joue de Sebastian. Il en savoura le contact râpeux sous ses doigts, et lui offrit l'un de ces sourires adorables qu'il réservait à ceux qu'il aimait vraiment. « J'suis de bonne composition, t'étais pardonné depuis le chocolat chaud. » Et c'était vrai. Si Micah était franchement surpris, voir même totalement incrédule face à ce changement d'attitude, ce n'est pas pour autant qu'il lui en gardait rancune. Il se mordilla la lèvre et haussa les épaules. « C'était juste... un jeu ? Pour contrebalancer ton mauvais karma. »

Il noua paresseusement ses bras autour du cou de Sebastian et approcha son visage du sien. Ce qui l'obligeait à se cambrer pour esquiver trop de contacts malvenus, mais qui restait scandaleusement agréable. « J'ai pas envie de partir à minuit. » admit Micah, une petite moue coupable sur les lèvres. « Je suis bien ici, avec toi. » Il frotta doucement son nez conte le sien et laissa leur bouches se frôler tandis qu'il reprenait. « J'adore le vrai toi que j'ai sous les yeux. » chuchota t-il dans un souffle. Il happa doucement la lèvre inférieure de Sebastian entre les siennes. La relâcha, y passa sa langue avec une lenteur langoureuse. « Je sais pas ce que j'ai fais pour le mériter après toutes ces semaines. Mais il valait la peine de revenir tous les jours. »

Micah ne savait pas s'il avait répondu à toutes ses craintes, parce que Sebastian était si proche et que son souffle enivrant lui faisait perdre l'esprit. Il se repassa ce qu'il avait dit dans sa tête. Mot pour mot. C’est pas assez pour te faire un avis sur moi. Sur… sur nous. Nous. Mais il ne savait pas quoi répondre. Il n'avait pas d'avis, juste un flots de sensations délicieuses dans lesquelles il avait envie de plonger sans retenue. « Arrête de t'inquiéter Sebastian. » Il prononçait son prénom lentement, comme s'il le goûtait sur ses lèvres. Puis, Il recula légèrement son visage pour ancrer ses prunelles brunes interrogatrices dans celles fascinantes de Sebastian. Sans un mot, il prit sa main dans la sienne et la guida sous ses vêtements, jusqu'à son cœur qui battait frénétiquement, hors de contrôle. Comme si Sebastian pouvait le sentir. Comprendre que Micah était perdu, au moins autant que lui, mais que ça n'avait pas d'importance, tant qu'ils étaient perdus ensemble. « Je suis là. »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
staff → les habitués du café
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Micah & Sebastian


Je ne savais pas trop à quoi je m’attendais en avouant tout ça à Micah. Mais une chose est sûre, je ne m’attendais pas à ce qu’il s’éloigne de moi pour aller éteindre la lumière. Ni à ce qu’il réquisitionne tous les coussins et la couverture qui trainaient sur le canapé. « J'ai toujours rêvé de faire ça. » Déménager tout mon salon dans le noir ? « Passer une soirée clichée devant un feu de cheminée. Dans mes rêves, ya une peau d'ours par terre, et ça fini nus, et avec beaucoup d'orgasmes. » m’éclaira-t-il en finissant de me donner toutes ses trouvailles. C’était donc ça. J’installais alors le tout confortablement devant le feu, et m’y asseyait en attendant d’être rejoint. « Ça tombe bien, j’adore les clichés. » avouais-je tandis que le jeune homme se rapprocha de moi, venant chevaucher mes cuisses. « J’ai bien une peau d’ours à quelques mètres de là, mais il y a un chien vivant en dessous. » blaguais-je rapidement en priant pour que l’animal ne vienne pas nous déranger maintenant. J’évitais soigneusement de ne pas relever la partie « nus et orgasmes ». J’ignorais toujours où tout… ça allait nous mener. Alors peut-être que je pourrais l’aider à réaliser ses rêves, ou peut-être qu’on se contenterait de rester l’un contre l’autre devant l’âtre. Pour l’instant, du moment que Micah acceptait de me donner une vraie chance, ça me convenait parfaitement.

« Fallait le dire si t'avais vraiment peur que j'te pardonne pas. » annonça-t-il avant de poser sa main sur sa joue. Sa voix était pleine d’inquiétude, et ce simple contact me rassura. Je me laissais fondre dans sa paume, appréciant comme elle avait si parfaitement sa place sur mon visage. Mais comment aurais-je pu l’avouer si facilement ? Il y a encore quelques heures, Micah pensait que je le détestais et que je prenais plaisir à faire de sa vie un enfer. Je ne pouvais pas lui faire part de mes peurs de ne voir partir sans avoir peur de sa réaction. J’avais l’impression d’être passé de rien, à tout. Plus tôt, je ne pensais avoir aucune affection particulière pour le garçon. Il n’était qu’un client comme les autres, peut-être un peu plus collant et têtu. Et maintenant, je le suppliais de bien vouloir rester. Pas simplement cette nuit, pas simplement jusqu’au matin. Je voulais qu’il accepte de faire partie de ma vie. Pendant au moins quelque temps, juste assez pour voir si mes impressions étaient correctes. Parce qu’en cet instant… je me sentais bien. Heureux. Complet. Comme si j’étais enfin avec une personne qui pouvait me comprendre et faire de moi l’homme que j’avais toujours rêvé être. C’était peut-être tôt pour le dire, mais c’est justement pour ça que je voulais qu’il me laisse une chance. Je voulais que le temps confirme ou infirme ce merveilleux sentiment qui se développait en moi.

« J'suis de bonne composition, t'étais pardonné depuis le chocolat chaud. » Un sourire se glissa sur mon visage. Je m’étais donc inquiété pour rien. Comme toujours. Et j’avais le sentiment que ça ne serait pas la dernière fois que je m’inquiéterais par rapport à Micah. Mais pour l’instant, j’étais rassuré. « C'était juste... un jeu ? Pour contrebalancer ton mauvais karma. » J’acquiesçais d’un léger signe de tête. C’était probablement mérité. Après des semaines à l’avoir maltraité, il se vengeait ce soir. Je ne pouvais pas lui en vouloir pour ça. Le garçon se mordillait les lèvres, probablement pour m’hypnotiser, et je retenais mon envie de l’embrasser. A la place, je le laissais passer ses bras autour de mon cou, se rapprochant dangereusement de mon visage. « J'ai pas envie de partir à minuit. » avoua-t-il, comme si c’était un défaut. « Alors reste… » proposais-je avec un petit sourire, mes mains venant se poser sur ses hanches. « Je suis bien ici, avec toi. » reprit-il en venant caresser son nez du mien, et rapprochant nos lèvres qui se frôlaient sans pour autant s’embrasser.

C’était un supplice. Je voulais retrouver le contact de sa bouche, enrouler mes bras autour de lui et réduire cette distance inutile entre nous. Mais Micah contrôlait ce qui était en train de se passer, et je voulais lui laisser ce pouvoir. Pour l’instant. « J'adore le vrai toi que j'ai sous les yeux. » murmura-t-il contre mes lèvres avant de venir jouer avec les miennes. Je le laissais faire, essayant de mon côté de poser quelques tendres baisers sur les siennes. « Je sais pas ce que j'ai fait pour le mériter après toutes ces semaines. Mais il valait la peine de revenir tous les jours. » Je ne savais pas trop quoi répondre. Ce qu’il avait fait pour le mériter ? Tout. Il avait été lui. Il m’avait fait rire, il m’avait attendri, il m’avait fait attendre sa venue jour après jour, il m’avait donné un intérêt à me lever chaque matin pour aller travailler. Et maintenant, il me donnait l’espoir d’être heureux. Je ne savais pas si j’étais véritablement l’homme que méritait Micah. Mais j’avais tellement à lui offrir. Au fond, je savais qu’on s’apporterait quelque chose. Quelque chose de bien.

Des paroles vinrent me sortir de mes pensées. « Arrête de t'inquiéter Sebastian. » J’avais le regard baissé jusque-là, et le reportais vers Micah, plein d’espoir. Il fallait que j’arrête de m’inquiéter. Il avait raison. Après tout, il n’avait pas bougé. Au contraire, il s’était installé. Il n’avait l’intention d’aller nulle part. Il était bien avec moi. On était bien tous les deux, ensemble. Le garçon s’empara alors de ma main, et la faufila sous ses vêtements. Pas d’une manière sexuelle, au contraire. Il la posa contre son cœur, et se sentait des battements accélérer sous mes doigts. « Je suis là. » me rassura-t-il une dernière fois.

Je fixais la forme de nos mains serrées contre son cœur à travers ses vêtements, sans rien dire. C’était étrangement intime de sentir son rythme cardiaque ainsi, comme s’il essayait de me chanter une chanson dont j’étais le seul à pouvoir comprendre les paroles. Sans trop y réfléchir, je venais poser mes lèvres sur celles de Micah et l’embrassais tendrement. Parce que c’était ça que j’avais entendu dans sa poitrine, ce besoin de tendresse, de partage, de se sentir tous les deux. Et il n’y avait pas de meilleure sensation que la douceur de ses lèvres contre les miennes. J’étais déjà dépendant de sa bouche, de la chaleur de sa langue, de son goût sur la mienne. Sans m’en rendre compte, ma main avait quitté ses vêtements, et s’accrochait aux boutons de sa veste. Je prenais ça pour un signe de lui enlever, et commençais à la déboutonner lentement, sans cesser mes baisers. Je le débarrassais rapidement de son vêtement, et glissais mes mains dans son dos, passant sous son t-shirt pour sentir sa peau sous mes doigts.

Après un temps à nous embrasser, à apprécier cette nouvelle confiance et ce plaisir de savoir que ni l’un ni l’autre n’était sur le point de partir, je me laissais lentement retomber dans les coussins, entrainant Micah avec moi dans ma chute. Je me retrouvais ainsi confortablement à terre, le poids du garçon sur moi tandis que je venais embrasser sa mâchoire. « J’ai très très envie de t’enlever au moins encore quelques vêtements. J’ai envie de sentir ta peau contre la mienne. » murmurais-je contre sa peau, alors que j’embrassais et traçais la ligne de sa mâchoire de mes dents. « Mais si je commence, je serais incapable de te lâcher, et le livreur de pizza risquerait d’attendre très longtemps avant que quelqu’un trouve la force d’aller lui ouvrir. » continuais-je avec humour en descendant dans le cou du garçon. « Alors si tu pouvais éviter d’être aussi désirable quelques minutes… le temps qu’il arrive, je t’en serais très reconnaissant. » Une main toujours dans son dos, l’autre l’avait cependant quitté pour venir se glisser le long de sa nuque, s’agrippant quelque peu à ses cheveux. Par chance, ou par malheur, nos tailles équivalentes faisaient que nos bassins étaient à même hauteur et que l’un l’autre semblaient se chercher depuis que nous étions couchés, créant un début de friction à la fois merveilleux et tellement insuffisant. Tellement que mes doigts glissèrent le long de son dos pour venir caresser les coutures de son pantalon, hésitant à passer dessous. Mon index refusa de m’écouter, et préféra venir caresser l’élastique de ses sous-vêtements qui dépassaient, s’aventurant peu à peu en dessous.

Ding-dong. Sauvés par le gong.

Je grognais à l’idée de devoir arrêter d’embrasser Micah quelques minutes, et le laissais se redresser après un certain temps. Je déposais un court baiser sur ses lèvres avant de me relever. Puis l’embrassais brièvement à nouveau en me rebaissant aussitôt. Un grognement plus tard, je me retrouvais dans mon entrée, payant le livreur et acceptant notre commande. Je ne perdais pas une minute, et rejoignais à nouveau le jeune homme près du feu, déposant et ouvrant au passage les cartons sur la table basse près de nous. « Je propose qu’on mange afin de reprendre des forces. Et ensuite, on reparlera de ton rêve qui impliquait de la nudité et des orgasmes. » C’était vraiment pas mal comme rêve. Il méritait qu'on si attarde quelques minutes.
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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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Côté coeur : Marié à Sebastian la bête de sexe !
Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
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All I went through led me to you


Micah s'était attendu à une réponse. Comme... une réponse orale. Avec des mots. Mais Sebastian se contentait de fixer leur mains, et l'adolescent eut peur un instant d'en avoir trop dit. Et d'avoir l'air de l'ado désespérément fleur bleu sous le charme du premier venu. Mais c'était bien ce que Sebastian voulait, non ? Tout allait si vite. Micah avait cette... cette impression de compter pour Sebastian. De compter vraiment. Et ce n'est pas comme si il avait pu se faire à l'idée, la caresser du bout des doigts quelques jours. Non. Il était juste en train de se perdre dans les bras de l'homme qui l'avait ouvertement torturé pendant des semaines. Et – d'accord, il ne pensait pas trop à tout ça, mais la partie saine de son cerveau. Celle douée de logique et de raison qui n'avait jamais droit à la parole. Cette partie, était en alerte rouge.

Sebastian la musela d'un baiser. Immédiatement les craintes de Micah s'évaporèrent comme une bulle de savon pour laisser place au flot de désir mal maitrisé qui courait dans ses veines. L'adolescent fit courir ses doigts pressants sur ceux de Sebastian pour l'aider en lui enlever sa veste. Il se plaqua contre son corps dès qu'il en fut libéré. Sa bouche était chaude, son souffle une véritable drogue. Micah l'inhalait, haletait contre sa langue, la léchait de la sienne. Puis les mains de Sebastian glissèrent sous ses vêtements et l'adolescent gémit, bouche ouverte, de surprise et de plaisir. Et – et il voulait toucher Sebastian en retour. Sentir sa peau pressée contre la sienne, la goûter sous sa langue.

Son partenaire les laissa retomber sur les coussins. Et c'était un supplice sans nom, parce que Micah le chevauchait et que ses hanches roulaient d'elles-même contre les siennes tandis que ses doigts cherchaient sa peau sous ses vêtements, caressaient son torse, en traçait chaque muscles.

« J’ai très très envie de t’enlever au moins encore quelques vêtements. J’ai envie de sentir ta peau contre la mienne. Mais si je commence, je serais incapable de te lâcher, et le livreur de pizza risquerait d’attendre très longtemps avant que quelqu’un trouve la force d’aller lui ouvrir. » Micah grogna en réponse. Il se foutait bien du livreur quand il avait un Sebastian entre les cuisses. Il les resserra autour de son bassin comme pour lui interdire de se lever. « Alors si tu pouvais éviter d’être aussi désirable quelques minutes… le temps qu’il arrive, je t’en serais très reconnaissant. » La joie pure et sauvage qu'il ressentit à ces mots lui donnait envie de rire, envie de le dévorer, de s'abandonner complètement à son désir. « Moi désirable ? Tu t'es pas regardé. » le nargua t-il flatté et heureux. Micah ne se posait aucune question, son corps était maître de la situation. Il suivait son instinct, se cambrait sous les doigts de Sebastian ancrés sur la chute de ses reins. Son souffle erratique se perdait sans sa gorge à chaque nouvelle friction. Il avait envie de lui. Il avait tellement envie de lui. Et Sebastian aussi, parce qu'il jouait avec l'élastique de ses sous-vêtements, le sale tentateur... « J'ai envie – »

Ding-dong

de toi...


Micah était complètement déconfit. Sebastian poussa un grognement qui aurait pu être excitant s'il ne voulait pas dire qu'il allait se lever dans moins de cinq secondes. Ou un peu plus vu comment son index aventureux était bloqué dans son caleçon. Peut-être qu'il n'allait pas bouger, ignorer les pizzas et se nourrir de sexe pour le restant de la nuit ? L'espace d'une seconde, une lueur d'espoir transcenda la déconfiture de l'adolescent. Hélas, Sebastian retira ses mains, et Micah compris qu'il était temps de se pousser. Il descendit de son corps, et se ratatina de mauvaise grâce sur les coussins. Sebastian se leva, puis redescendit aussitôt pour lui voler un baiser. Micah sourit et se mit même à rire en l'entendant grogner encore une fois avant de disparaître dans son entrée.

De loin, il entendait l'échange avec le livreur, mais décida de focaliser son attention sur ses chaussures trempées et de les défaire. Il les déposa pas très loin du feu pour qu'elles sèchent et frictionna ses pieds nus pour les réchauffer, tout en reprenant lentement ses esprits. Sérieusement, qu'est ce que c'était que ce livreur de pizza hyper rapide ? Ou alors c'était Micah qui avait perdu toute notion de temps. Ça aussi c'était possible. Il avait envie que la soirée ne finisse jamais. C'était la guerre civile dans sa tête. D'un côté sa raison le poussait doucement à paniquer, de l'autre son cœur lui disait de foncer, tandis que sa libido faisait l'anarchiste de service et menaçait de prendre les commandes à tout moment.

Pris au milieu de ce merdier intérieur, Micah n'était pas plus avancé lorsque son hôte revint avec les pizzas. « Pizzaaaaaaa ! » s'écria t-il en tendant les bras vers un des cartons comme l'animal affamé qu'il était, avant de s'impatienter encore plus pendant que Sebastian les disposait sur la table basse en relevant finalement la partie nus et orgasme de son programme. « A moi ! A moi ! » Il chipa une part et en mordit une bouchée encore plus large que sa bouche. « Mon dieu... » Il gémit théâtralement, la bouche ouverte en mâchonnant. « Ch'étais mort de faim. »

Du coin de l'œil, il épiait Sebastian en résistant admirablement à ses envies de se coller à lui. A la place, l'adolescent pivota sur ses fesses et fit ramper ses pieds sur ses cuisses.

« J'étais en train de penser que t'étais sexuellement constipé. » dit-il, revenant à son cliché devant la cheminée après avoir avalé sa bouchée de pizza. « Ça expliquerait des choses. Comme que t'aies jamais couché avec un homme. Ou que tu t'intéresse à moi en étant aussi... sérieux. » Comme si on ne pouvait pas s'intéresser sérieusement à Micah. « Tu ramènes souvent des gens chez toi après les avoir longuement détesté ? C'est une technique de drague ? Parce qu'on aurait pu zapper toute la partie je-te-déteste, ça m'aurait pas dérangé. » Et ça l'aurait moins perturbé accessoirement. « A moins que... » Il pointa négligemment sa part de pizza vers Sebastian. « T'aies parié avec un pote que tu te débarrasserais de moi en jouant avec mes sentiments pour mieux me jeter après. » S'il devait se fier à ce qu'il ressentait au fond de lui, il aurait juré que cet homme lui cachait quelque chose. Il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Pourtant il ne croyait pas qu'il jouait avec lui comme dans un de ces films clichés où le mec canon séduit la paria du lycée à coup de mots doux et d'attention soudaine (même si ok, ça y ressemblait. Les mots doux et l'attention soudaine et le type canon... Hey, Micah n'était pas un paria !)

Il se remémora ses mots avant de l'embrasser pour la première fois au Morning Coffee. Sebastian n'avait pas menti. Il avait été sincère de A à Z, Micah en avait la conviction alors... « Dis... » commença t-il, posément mais pas non plus façon inquisition. « Tout à l'heure au café, tu m'as dit que t'étais mort d'inquiétude. » Il avait beau se repasser cette partie là dans sa tête, elle ne prenait toujours pas de sens. Sebastian ne savait rien de lui et de ses problèmes quotidiens. Il n'avait pas de raison de s'inquiéter. Non ? Ses yeux curieux et intrigués plongés dans ceux de son hôte, Micah menait l'enquête ingénument. « Pourquoi tu t'inquiétais comme ça pour moi ? »
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Sebastian L. Summers
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Micah & Sebastian


C’était la première fois que je voyais quelqu’un d’aussi excité par la vue d’une pizza. Enfin, de deux. J’étais moi-même mort de faim, mais l’état de jouissance culinaire dans lequel se trouvait Micah était indescriptible. « Mon dieu... » gémit-il sans la moindre gêne après en avoir pris une première bouchée. Je venais m’asseoir à ses côtés, amusé par le garçon, et prenais à mon tour une première part. « Ch'étais mort de faim. » articula-t-il difficilement. Je lui portais un regard en coin, le sourire toujours aux lèvres. « Je vois ça. » remarquais-je avant de me reconcentrer sur ma propre part. Des pieds froids vinrent se glisser contre mes cuisses, et je n’arrivais même pas à trouver le moindre problème à ce geste. Ça me donnait simplement l’impression que Micah tenait à garder une proximité entre nous et… j’aimais ça. Je menais une main libre contre l’un de ses pieds et glissais mes doigts le long de sa cheville que je caressais lentement.

« J'étais en train de penser que t'étais sexuellement constipé. » Je m’étouffais avec ma pizza en entendant la remarque du garçon. Je lui lançais un regard surpris, et un rapide « Pardon ? » avant qu’il reprenne. « Ça expliquerait des choses. Comme que t'aies jamais couché avec un homme. Ou que tu t'intéresses à moi en étant aussi... sérieux. » J’enlevais ma main de son pantalon, quelque peu dérangé par ses paroles, et venais la poser sur la table basse devant moi, près du carton de notre repas. Je m’efforçais de ne rien dire, attendant qu’il finisse. « Tu ramènes souvent des gens chez toi après les avoir longuement détesté ? C'est une technique de drague ? Parce qu'on aurait pu zapper toute la partie je-te-déteste, ça m'aurait pas dérangé. » Je lui lançais un regard noir malgré moi avant de le reporter sur la table. Je finissais rapidement la part que j’avais commencé, et me laissais aller en arrière, gardant une position assise grâce à mes bras tendu. Je fixais un point sur le mur d’en face, feignant de ne pas être affecté par les mots de mon invité. « A moins que... T'aies parié avec un pote que tu te débarrasserais de moi en jouant avec mes sentiments pour mieux me jeter après. » Je me raclais la gorge bruyamment, et me pinçais les lèvres en me décidant enfin à regarder Micah. L’air détaché, je lui dis : « C’est ça. T’as parfaitement cerné qui j’étais. ».

J’osais espérer qu’il avait compris le sarcasme dans ma voix, et qu’il avait saisi la gêne que ses déclarations avaient causée. J’étais profondément vexé qu’il pense et ose dire tout ça de moi. Pas après ce que j’avais pu lui expliquer un peu plus tôt. Je préférais attendre que la tension redescende avant de reprendre la parole, sachant pertinemment que ce que je pourrais dire maintenant ne serait pas tendre. J’avais promis d’égayer sa fin de journée, et même si l’envie me manquait en cet instant précis, je tenais ma parole. Je préférais alors reprendre une nouvelle part de pizza en attendant que lui ou moi se décide à faire le premier pas. « Dis... » tenta-t-il après un temps. « Tout à l'heure au café, tu m'as dit que t'étais mort d'inquiétude. » Interpellé par la direction que prenait cette conversation, je lâchais ma pizza et guidais à nouveau mes mains sur les jambes du garçon tandis que je portais en regard vers lui. Il n’y avait plus aucune animosité, plutôt de la curiosité, et véritablement volonté d’aller mieux. « Pourquoi tu t'inquiétais comme ça pour moi ? » demanda-t-il finalement. Me mordant la lèvre inférieure, je réfléchissais à ce que Micah attendait véritablement de moi avec une telle question. Et surtout, ce que moi j’étais prêt à dire. Je n’avais réalisé mon attachement pour lui qu’il y a seulement quelques heures. Ce n’était pas facile de comprendre ce qui se passait dans ma tête et entre nous. Mais… il méritait de savoir la vérité. Quitte à ce que ça le fasse fuir. « Ecoute… »

Mes mains s’agrippèrent au pantalon du garçon, et je le tirais lentement contre moi pour qu’il se rapproche. Je faisais passer ses jambes autour de mon corps, et le débarrassais de la pizza qu’il tenait toujours entre ses doigts. « J’ai plusieurs choses à te dire, et c’est pas forcément simple. J’ai juste besoin que tu m’écoutes jusqu’au bout. Mais si après ça, tu veux partir… je comprendrais. » expliquais-je calmement en postant mes deux mains sur ses flancs, les caressant de mes pouces. « Déjà, je veux que tu saches que tout ça… c’est pas un jeu. Je suis profondément attaché à toi, et j’ai vraiment envie qu’il se passe quelque chose entre nous. Pas juste du sexe, parce que… parce que c’est pas moi. Je me suis jamais envoyé en l’air avec un homme parce que j’en ai jamais ressenti le désir. Jusqu’à présent. » Je savais que je n’avais jamais porté de véritable intérêt au sexe d’une personne. Les choses avaient fait que je n’avais été seulement qu'avec des femmes, parce que c’était avec elles que j’avais eu envie d’être à ces moments de ma vie. Mais aujourd’hui, et pour la première fois, c’était un homme qui m’attirait et avec qui je voulais débuter ce qui me semblait pouvoir être une belle histoire. « Et la vérité c’est que je ne t’ai jamais détesté, bien au contraire. Et c’est pour ça que je m’inquiétais. Parce que… » Je me stoppais net dans ma phrase, hésitant à véritablement avouer ce secret que je portais. « Parce qu’en fait je m’inquiète pour toi depuis la première fois où je t’ai vu. Et… ce n’était pas à l’animalerie, ou au café. » Enfin, si, c’était probablement au café que je l’avais vu pour la première fois. Mais celle où je l’avais véritablement remarqué, et que je me suis senti… connecté à lui, ce n’était pas là.

« C’était l’été dernier, et tu étais sur un lit d’hopital. » avouais-je après un temps, croisant timidement le regard de Micah. « J’y étais pour… pour mes parents. Et je t’ai vu. Et je sais pas trop pourquoi, mais à partir de ce moment j’ai eu envie de t’aider. Sauf que je l’ai fait de la manière la plus improbable qui soit. » Je baissais la tête, fixant les coussins et autres couvertures en dessous de nous. « Ce que j’ai le plus détesté à mon retour en ville c’était ce regard triste qu’on me portait. Tous ces gens qui essayaient de m’épargner plus de peine et qui se montraient si gentils. Je sais que ça partait d’un bon fond, mais j’avais horreur que les comportements changent à cause de ma perte. » Je me raclais la gorge, cette fois ci pour enlever l’aspect enroué de ma voix. Je ne parlais jamais à voix haute de cette période, et encore moins à quelqu’un d’autre que… mon frère. Et c’était difficile. Pourtant, j’avais besoin de tout expliquer à Micah. « Donc… j’ai voulu t’épargner ça. J’aurais pu me montrer gentil, te donner tout ce que tu demandais comme n’importe quelle personne normale. Sauf que je suis tout sauf normal, et que j’ai préféré te maltraiter pour que tu ne te sentes pas privilégier. Je voulais que tu te sentes comme n’importe quel autre gamin insistant de dix-huit ans auprès d’un homme qu’il ne connait pas. » Je relevais le visage vers celui du garçon et remontais mes mains au niveau de ses bras que je me mettais à caresser. Je n’arrivais pas trop à lire l’expression sur son visage, mais j’espérais que ce n’était pas du dégout de lui avoir cacher tout ça pendant si longtemps.

« Et donc… au fil du temps je me suis attaché. J’attendais avec impatience ta venue, pour m’assurer que tu allais bien. Mais ce soir tu n’arrivais pas, et je me suis fait tous les scenarios catastrophes possibles. Parce que je suis comme ça. Je m’inquiète toujours, souvent pour rien. Mais… je suis toujours comme ça… quand je tiens à quelqu’un. » Je me pinçais les lèvres, attendant une réaction quelconque. Une claque, un câlin, n’importe quoi. Mais comme rien ne venait, je me décidais à conclure mon aveu. « Excuse-moi de ne rien avoir dit plus tôt. Ou de ne pas avoir réalisé avant ce soir que tu comptais tant pour moi. Mais j’ai envie de me rattraper. Si tu veux bien. » Je lui lançais un petit sourire timide, et attendais, luttant contre l'envie de caresser son visage et de l'embrasser. Mais j'en avais tellement envie.
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Micah Summers-Petterson
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All I went through led me to you


Micah papillonnait des yeux, incrédule. Sebastian l'avait vu à l'hôpital ! A l'hôpital ! En août ! Et il avait attendu février pour faire un pas vers lui ! Est-ce qu'on pouvait être plus... plus socialement inapte ?

Micah était scandalisé, et choqué. Et s'il avait l'air stoïque jusque là c'est sans doute parce que son cerveau rejetait en bloc cette improbable révélation. Il n'avait même pas souvenir d'avoir vu son stupide corps de dieu grec à l'hôpital ! Ce qui tenait la route, étant donné qu'il était blessé et avait passé une bonne partie de son séjour entre inconscience et semi-conscience shootée au médicaments. Dans le fond, Sebastian aurait pu venir dans sa chambre et lui tenir la main pendant des heures que Micah ne s'en souviendrait probablement pas.

« Et donc… au fil du temps je me suis attaché. » Il était attaché. Et il avait camouflé ça en le rejetant comme s'il avait la peste et le choléra réunis. C'était le moment où jamais de lancer une prière muette au saint patron des psychopathes pour qu'il l'épargne encore un peu. Parce que si Sebastian agissait comme ça quand il était attaché, qu'est-ce que ça allait être s'ils allaient plus loin ? Il allait lui arracher un bras ? « J’attendais avec impatience ta venue, pour m’assurer que tu allais bien. Mais ce soir tu n’arrivais pas, et je me suis fait tous les scenarios catastrophes possibles. Parce que je suis comme ça. Je m’inquiète toujours, souvent pour rien. Mais… je suis toujours comme ça… quand je tiens à quelqu’un. » L'adolescent se colla une claque mentale pour ses précédentes pensées. Sebastian était étrange et potentiellement dangereux pour son futur. Mais il y avait aussi ces moments où il se montrait à la fois vulnérable, tendre et incroyablement sincère. « Excuse-moi de ne rien avoir dit plus tôt. Ou de ne pas avoir réalisé avant ce soir que tu comptais tant pour moi. Mais j’ai envie de me rattraper. Si tu veux bien. »

« Je devrais tellement m'en aller. » marmonna Micah après un court silence. Il ponctua sa phrase en repoussant Sebastian du plat de la main. Ce qui revenait à pousser une armoire du plat de la main. Une armoire sur laquelle il était assit. Mais l'intention y était. « T'es qu'un imbécile. » bouda t-il, d'une petite voix plaintive. Ses prunelles plus du tout joueuses, tombèrent entre eux. Il reprit d'une voix plus basse. « Tu t'es pas dis que peut-être... » L'adolescent se mordit la lèvre. C'était stupide mais quelque chose en lui grattait et grattait pour sortir et Micah n'était qu'un ado trop spontané et incapable de se retenir de dire ce qu'il ressentait. « ...peut-être que j'aurais voulu que tu sois là. »

Et il regretta instantanément chaque mot.

« Pardon je – » Il releva aussitôt les yeux sur Sebastian, ses mains s'agrippèrent à son pull avec ferveur. De peur qu'il le repousse. Parce qu'il était injuste. Micah ne pouvait même pas imaginer ce que c'était de perdre ses deux parents aussi brutalement. Il s'estimait chanceux. Il avait encore son père. Et il suffisait que maman se réveille d'un jour à l'autre pour que leur famille redevienne comme avant. « Je veux dire – c'est égoïste. T'avais autre chose à penser que moi. Mais je peux pas m'empêcher de penser que j'adore le Sebastian que je rencontre ce soir. Il me rend curieux et irrésistiblement attiré par lui. J'ai envie de tout savoir de lui. Ce qu'il aime, ce qu'il déteste. Comment je pourrais le rendre encore plus dingue qu'avant,et comment le pourrais le conquérir. » Il lui adressa une moue à la fois amère et malicieuse et baissa ses grands yeux redevenus étincelants vers ses doigts posés sur les pectoraux de son hôte. « J'aurais voulu que tu vienne vers moi. J'aurais voulu te connaître plus tôt, et pas en tant que sadique qui crache dans mon café. » Son air se fit songeur tandis le jeune homme remontait ses mains dans le cou de Sebastian. Puis sur son visage dont il traçait la mâchoire si marquée. « Tu sais Sebastian, j'suis pas une plaie. Pas tout le temps en tout cas. J'aurais pu te faire sourire moi aussi. »

Micah avait dit ça avec certitude et affection. Puis n'y tenant plus, il se pencha pour dérober les lèvres de Sebastian. « J'suis tout disposé à te pardonner d'avoir été si lent à la détente. » articula t-il dans la chaleur de sa bouche. Il happa de nouveau ses lèvres, les lécha, tira dessus de ses dents comme un petit fauve joueur. « Mon dieu j'aime tellement ta bouche. » Il échappa un gémissement de plaisir et le fit tomber sur les coussins dans un nouveau baiser langoureux. « Tes lèvres et tout ce qu'il leur est rattachées, leur douceur, ta voix, ta peau... Toi. » Honnêtement, Micah n'était pas sûr de pouvoir s'arrêter d'embrasser Sebastian un jour. Et comme pour l'empêcher de protester, l'adolescent entrelaça ses doigts dans les siens en les faisant glisser au dessus de la tête de Sebastian. Il enfouit son visage dans sa nuque, la mordilla entre deux baisers, tandis que son ventre se collait au sien et que ses hanches remuaient contre les siennes en quête de friction. Le désir le submergeait à chaque frottement de son érection naissante contre l'entrejambe de son – très bientôt – amant « On pourrait – » soupira t-il, la voix enrouée, incandescente au creux de l'oreille de Sebastian. « – rattraper le temps perdu. » Il captura son lobe entre ses dents, le suçota et s'entendit susurrer. « Elle est cachée où ta chambre ? »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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Micah & Sebastian


« Je devrais tellement m'en aller. » répondit finalement Micah, plaçant sa main sur mon torse comme pour me repousser. Ce n’était pas forcément une réaction à laquelle je m’attendais. C’était probablement mérité, et après tout je lui avais dit qu’il aurait le droit de s’enfuir après avoir fini mon aveu. Pour autant, je ne voulais pas qu’il parte. J’étais tellement lorsque je le sentais près de moi. Je baissais alors la tête, essayant de cacher au mieux ma déception. « T'es qu'un imbécile. » reprit-il, boudeur. Je fronçais les sourcils et relevais mon regard vers lui, attendant plus d’explications. « Tu t'es pas dit que peut-être... » « Oui… ? » murmurais-je, impatient d’entendre la suite. « ...peut-être que j'aurais voulu que tu sois là. » Oh. Oh. Je… non. Je n’avais jamais vraiment pensé à ça. Comment aurait-il pu vouloir de moi à ses côtés à l’époque ? On ne se connaissait pas, et j’étais loin d’être la personne la plus agréable qui soit. Mais peut-être… peut-être que Micah m’aurait aidé lui aussi à me retrouver à l’époque. Peut-être… peut-être que j’aurais dû aller vers lui.

Ses mains s’agrippèrent à mon pull, comme si, à l’inverse de tout à l’heure, il voulait que je reste près de lui. « Pardon je – Je veux dire – c'est égoïste. » s’excusa-t-il presque aussitôt, relevant son regard vers moi. J’écarquillais les yeux, agitant la tête en lui répondant un : « Non ! Non pas du tout. » qu’il perçut à peine. A la place, il continuait : « T'avais autre chose à penser que moi. Mais je peux pas m'empêcher de penser que j'adore le Sebastian que je rencontre ce soir. Il me rend curieux et irrésistiblement attiré par lui. J'ai envie de tout savoir de lui. Ce qu'il aime, ce qu'il déteste. Comment je pourrais le rendre encore plus dingue qu'avant, et comment je pourrais le conquérir. » Un sourire s’était glissé peu à peu sur mon visage, et j’avais mené l’une de mes mains sur l’avant-bras de Micah, le caressant du bout des doigts. J’avais envie de lui dire qu’il m’avait déjà conquis, mais je préférais le laisser finir. « J'aurais voulu que tu vienne vers moi. J'aurais voulu te connaître plus tôt, et pas en tant que sadique qui crache dans mon café. » J’aurais dû aller vers lui. J’aurais aimé sentir plus tôt ses mains contre mon corps et sur mon visage comme maintenant. « Tu sais Sebastian, j'suis pas une plaie. Pas tout le temps en tout cas. J'aurais pu te faire sourire moi aussi. » Et il me faisait justement sourire. J’acquiesçais alors d’un léger signe de tête, et répondais : « Je sais. Et je suis désolé de pas m’en être rendu compte plus tôt. ».

Avec la plus grande joie, et parce qu’elles m’avaient tellement manqué, j’accueillais avec plaisir les lèvres de Micah sur les miennes. J’appréciais ce contact que j’avais peu d’avoir perdu pendant quelques minutes, et grognais lorsque le garçon se détachait (même à peine) de moi pour parler : « J'suis tout disposé à te pardonner d'avoir été si lent à la détente. ». C’était tout ce dont j’avais besoin d’entendre pour apprécier pleinement ce moment entre nous. « Mon dieu j'aime tellement ta bouche. » m’avoua-t-il entre deux baisers, m’arrachant un léger rire. Ses baisers de plus en plus fougueux nous mirent à terre, retrouvant le confort des coussins et la chaleur du feu qui nous fouettait le corps. Je léchais ses lèvres avec envie, glissant mes mains le long de son dos dans la recherche de toujours plus de contact. « Tes lèvres et tout ce qu'il leur est rattachées, leur douceur, ta voix, ta peau... Toi. » Je voulais lui dire qu’il me faisait le même effet, que chaque aspect de son corps ou de lui plus généralement me rendait fou, mais Micah refusait de lâcher ma bouche à mon plus grand plaisir. Nos doigts s’entrelacèrent alors qu’il menait nos mains liées au-dessus de mon visage et je me sentais submergé par la présence de mon amant contre moi. Et ce, de la plus belle des manières. Son souffle dans ma nuque, ses dents contre ma chair, et surtout, nos entrejambes nous offrant une délicieuse friction, tout ça me rendait fou de désir et d’envie de faire voler les vêtements de Micah à travers toute la pièce. Je voulais découvrir son corps, le couvrir de baisers et lui procurer tout le plaisir dont il rêvait. « On pourrait – » commença-t-il, légèrement haletant. « Oui… ? »« – rattraper le temps perdu. » Ses lèvres se refermèrent autour de mon lobe d’oreille qu’il se mit à suçoter. Je gémissais silencieusement, donnant un léger coup de bassin contre le jeune homme. « Elle est cachée où ta chambre ? » demanda-t-il finalement.

Il ne m’en avait pas fallu plus pour nous faire nous redresser, et garder nos mains liées lorsque je l’emmenais jusqu’à l’étage, prenant soin d’éteindre la cheminée avant. A peine la porte de ma chambre passée, j’enroulais mes bras autour de la taille de Micah, et le soulevais pour qu’il enroule ses jambes autour de moi tandis que je le menais jusqu’au lit. Les quelques mètres qui nous en séparaient fut occupés par des baisers tendres mais passionnés. Lorsque j’arrivais au bord du matelas, je nous laisserais tomber en avant, faisant attention de ralentir notre chute. Une fois allongés, le jeune homme sous moi, je continuais de l’embrasser, faisant glisser une main sous son pull. « Dis-moi de quoi tu as envie Micah… » murmurais-je en descendant mes lèvres jusque dans son cou que je léchais et embrassais. Ma main sous son pull glissa petit à petit jusqu’à venir se déposer sur sa boucle de ceinture que j’enlevais sans vraiment m’en rendre compte. Après avoir déboutonné et ouvert son pantalon, j’aventurais ma main entre celui-ci et le tissu qui m’empêchait d’apprécier pleinement l’anatomie du garçon sous mes doigts. Je faisais glisser le plat de ma main contre ses formes généreuses, me laissant déjà imaginer la beauté et la taille de son membre. « Mh, j’ai hâte de t’enlever tous tes vêtements et voir à quoi ressemble cette belle érection. Je veux la tenir entre mes doigts, sentir son goût et son poids sur ma langue… » le provoquais-je en venant lécher ses lèvres avant de l’embrasser à nouveau.

Ma main quitta à contrecœur son pantalon, et je venais chevaucher son bassin. Je remuais un peu contre lui, lui offrant une légère friction alors que j’attrapais le bas du pull de mon amant pour lui enlever. Il se laissa faire sans trop de problème, et je pouvais enfin admirer son torse nu. Je passais mes doigts dessus, titillant ses tétons, et caressant son bas ventre lorsque je l’atteignais. « Tu es magnifique… » remarquais-je avec franchise, sans maîtriser les mots qui sortaient de ma bouche. « Tellement magnifique. » repris-je avant de me pencher pour retrouver à nouveau ses lèvres pendant un court instant. Je me redressais presque aussitôt, et cette fois-ci, c’est mon pull que j’enlevais. Je pouvais voir le regard de Micah sur moi, et proposais avec humour : « Tu pourras prendre une photo après si tu veux. ». Sur ces mots, je venais coller nos torses dénudés, appréciant ce nouveau contact et cette nouvelle chaleur alors que je retournais embrasser le jeune homme. J’étais désormais complètement dépendant de ses lèvres, de son odeur, et de sa présence près de moi.
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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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All I went through led me to you


Micah était incrédule. Incrédule, parce que wah – il venait vraiment de demander à Sebastian de le conduire dans sa chambre, et complètement absorbé par sa main glissée dans la sienne. Ses yeux oscillaient de leurs mains à son profil éclairé par la lueur des flammes qu'il étouffait. Parce que Sebastian prenait soin d'éteindre sa cheminée. C'est qu'il était un homme organisé ! Micah sourit discrètement en pensant à toutes les blagues impliquant de ''ramoner la cheminée'' qu'il pouvait faire. Ou plutôt de ramoner sa cheminée. Et. Eww. Qu'est-ce qui arrivait à son cerveau ? Il allait faire fuir son presque amant avec son sens de l'humour vraiment déviant – et particulièrement inattendu soit dit en passant. « Tu sais... y a un autre feu qui aurait bien besoin de tes services. » le nargua t-il plus sobrement en s'approchant de son oreille. Et il ne mentait pas ! Il y avait le feu au lac ! C'était intéressant cette capacité qu'avait Sebastian de le changer en véritable chaudière. Pratique en hiver, et Micah se serait attardé dessus si ses neurones n'avaient pas fondus dans le procédé.

Sebastian les mena finalement à sa chambre. L'adolescent frissonna en apercevant son lit. Un très grand lit, avec des draps, et des oreillers sans doute bien plus confortables que les siens. Ça devait être agréable de dormir nu dans de tels draps. Avec Sebastian.

Pas qu'il envisageait de dormir, là de tout de suite.

Sebastian le souleva tout à coup. Micah glapit de surprise, parce que Sebastian le portait. Et Micah ne jouait pas dans la catégorie poids lourds, il était même un adolescent normal avec un corps normal, mais quand même. Sebastian le portait, sans sourciller une seconde. Ça en disait long sur ce que Micah allait découvrir dès qu'il lui aurait enlevé ses vêtements.

En attendant, il saisit son visage de ses deux mains avant de l'embrasser passionnément. Sebastian ne prenait même pas le temps de regarder où ils allaient. Seules leurs lèvres jointes importaient. Et Micah se demanda s'il était le seul subitement dépendant de la bouche de l'autre dans cette histoire. Cette pensée le fit sourire, et resserrer ses cuisses autour de la taille de Sebastian. Mon dieu, il adorait  la sensation enivrante de lui appartenir, de reposer entièrement dans ses bras comme quelque chose de précieux.

« Dis-moi de quoi tu as envie Micah… » susurra Sebastian en nichant son visage dans le creux de son cou. Et Micah – Micah gémissait, parce que son amant le léchait à cet endroit et qu'il infiltrait sa main dans son pantalon. « Mh, j’ai hâte de t’enlever tous tes vêtements et voir à quoi ressemble cette belle érection. Je veux la tenir entre mes doigts, sentir son goût et son poids sur ma langue… »

Oh. Mon. Dieu. Micah avait viré au rouge écarlate. Il le savait parce qu'il pouvait sentir ses joues s'enflammer, et le reste du feu partir droit entre ses cuisses. II était en train de développer la pire érection de sa vie. Parce que son membre était un membre d'adolescent et qu'il avait une volonté propre. Là tout de suite, il tressaillait dans la main de Sebastian comme s'il essayait de lui crier « Caresse moi ! Caresse moi ! », sauf que Sebastian ne devait pas bien parler le langage du pénis parce qu'il RETIRAIT sa main.

Micah ne savait pas quoi faire. Frapper Sebastian, ou ramper de honte sous le lit pour avoir répondu si vivement à sa provocation. Mais avant qu'il ai le temps d'analyser la meilleure option, Sebastian le débarrassa de son pull. « Tu es magnifique... » Pardon ? Sebastian lui disait à lui, qu'il était magnifique ? Est-ce que ce n'était pas censé se passer dans l'autre sens ? « Tellement magnifique. » Micah eut un petit sourire, à la fois embarrassé et flatté. Il voulu l'embrasser pour lui dire merci, mais Sebastian le devança dans un baiser bien trop court. Haletant, et un peu perdu, Micah le vit enlever son pull. « Tu pourras prendre une photo après si tu veux. » Micah déglutit. Et résista à l'envie de coller ses mains sur sur – « Oh mon dieu t'es – y a rien à jeter. T'es sûr que t'es réel ? Parce que j'ai déjà quelques fantasmes qui t'impliquent comme guest star et normalement la réalité est censée être moins bien – » Des mains curieuses s'en allèrent toucher son torse foutrement indécent. « Okay, t'es hyper réel. Comme sexy-réel. »

Il lui fallut quelques secondes pour ramasser sa mâchoire et se souvenir que Sebastian lui avait demandé ce qu'il voulait. « J'ai envie de toi. » Il étouffa un petit rire. « Je sais c'est évident. Mais – je veux dire... j'ai aucune expérience, avec les hommes. Et d'une manière générale on peut dire que ma vie sexuelle est inexistante depuis, depuis – » Non, Micah c'est pas le moment de t'enfoncer. Arrête. « – Longtemps. » Dieu merci, ça restait vague. Longtemps selon les personnes, ça pouvait être trois ans comme une semaine. Pour Micah on allait chercher dans ses dix-sept ans. Sachant qu'il avait fêté ses dix-huit ans en septembre, c'était pas franchement glorieux. Il n'était pas encore dans les causes perdues, mais il s'en approchait. « Dooooonc, tu peux pas avoir peur que je m'intéresse qu'à ton corps de rêve, on est d'accord ? » N'attendant pas vraiment de réponse, il reprit. « On pourrait découvrir ensemble. Le sexe, avec un homme. Je sais que tu veux pas griller les étapes. Mais c'est pas tellement griller puisque t'as pas plus d'expérience que moi. » Il se mordit la lèvre pour s'arrêter de parler. Bon sang, Sebastian allait le prendre pour un ado en manque. Ce qu'il était totalement d'ailleurs. Il n'arrivait même pas à paraître convainquant dans sa tête...

A la guerre comme à la guerre, Micah inversa leur position. Parce que Sebastian avait un grand lit dans lequel on pouvait rouler, et sérieusement, rien que pour ça, il finirait par revenir chez lui.

« Sauf si t'as peur de regretter. » Il lui adressa un petit sourire carnassier et se pencha pour lui lécher affectueusement les lèvres. « J'ai juste envie de toi d'à peu près toutes les manières qu'enseigne une culture sexuelle d'adolescent nourri de pornos gays. Mais on peut s'en tenir aux bases. » Il embrassa la ligne de sa mâchoire, descendit le long de son torse. Oh seigneur – il pouvait enfin y porter sa bouche. Lentement, il embrassa un téton, puis le second, le prit en bouche, pendant que ses mains traçaient avidement la forme de chaque muscle. Une fois rassasiées, elle descendirent innocemment déboucler sa ceinture. Sans détacher sa bouche de la peau chaude de son amant, Micah lui lança une œillade espiègle avant de remonter s'emparer tendrement de ses lèvres. « Tu veux définir les bases ? »
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