I'm here for you!

Le son des guitares et de la batterie qui sortaient de la salle de bain du premier étage retentissaient depuis le hall d'entrée.

Dans la baignoire, l'eau tiède coulait doucement du robinet pour venir remplir le bain. Adam, sa bouteille de shampoing dans la main droite, dansait au rythme de la musique et chantait en cœur avec la voie du chanteur. Quelques pas de danses faisaient leur apparition par ci pas la mais ils n'étaient pas bon pour autant. Sa voix, on pouvait l'entendre de chez les voisins, mais Ad n'en avait absolument rien à faire, tout ce qu'il voulait c'était s'amuser puis prendre son bain.

Une fois le bain remplit, sa bouteille de shampoing reprit son rôle attitré et il s'en servit pour faire mousser l'eau transparente du bain. La mousse empêchait totalement de voir le fond de la baignoire et Ad se glissait alors doucement dans l'eau plus ou moins chaude, exactement comme il l'aime. Comme à chaque fois qu'il se retrouve dans de l'eau avec de la mousse, Adam ne peut s'empêcher de retomber en enfance, il prit, son le creux de sa main, une légère poignet de mousse qui apporta devant des lèvres. Une légère ouverture de celle-ci laissa sortir un petit souffle faisant s'échapper la mousse dans les aires.

La musique toujours en marche depuis l'embase à Ipod, Adam se laissait tomber au fond de son bain, laissant recouvrir sa tête entière par l'eau. Il adorait cette sensation, d'être dans l'eau entièrement lui apportait un sentiment de liberté et de bien être. Lorsqu'il vivait encore chez sa mère ou même chez son père et que l'ambiance était tendu, il enfilait son petit maillot de bain bleu et gris pour allait se glisser au fond de la piscine intérieure.

Le bout de ses cheveux commençait à réapparaître lorsque le sonnerie de son Iphone retentissait. Adam sortit alors très vite la tête, la main sèche il attrapa son téléphone. L'Iphone laissait apparaître le message d'un de ses amies et par derrière son fond d'écran, sur laquelle y apparaissait une simple photo de lui et de sa meilleure amie prise par sa mère l'année dernière. « Ce soir c'est 19h30 au pub au coin de la rue ! A toute mon pote. » ce simple message réveillait en Ad, le sentiment de joie et de bonne humeur. Ce soir il avait rendez-vous avec un groupe d'amis à lui pour fêter l'anniversaire d'un membres du groupe.

Une fois sortit du bain et sec, Ad empoigna le sèche-cheveux, l’alluma et le dirigea vers ses cheveux. La chaleur de l'appareil venait brûler son oreille droite et sécher ses cheveux pour laisser apparaître une chevelure bouclés. Il enfila ensuite son pantalon beige, au quel il ajouta un paires de bretelles blanche qu'il laissait pendre. Puis vint le tour du t-shirt blanc qu'il laissa glisser sur sa peau avec facilité. Le blaser bleu marine lui emboîta le pas et le voilà habillé pour la soirée. Le gel au bout des doigts, Ad passait ses mains dans ses cheveux bouclés.

Coiffé et habillé le jeune homme était près pour sa soirée et pile à l'heure. Ses pieds chaussés par un paire de converses blanche, Adam sorti de sa maison en direction du pub. La clé fit deux tour dans la serrure avant d'en sortir.

∞

Sur la route, les écouteurs dans les oreilles, Ad pensait à sa soirée qui approchait à grands pas lorsque la sonnerie de son téléphone retentit une fois encore. Un message simple et claire de sa meilleure amie mit le jeune garçon dans un état de stress et d'inquiétude. « Adam, viens chez moi s'il te plaît...» Personnes n'aurait pu penser qu'une phrase aussi simple pouvait détruire toute la bonne humeur du jeune homme pour la remplacer par de la peur.

Le jeune répondait au message de Columbia, lorsqu'il tourna les talons pour partir en direction se l 'appartement n°89.

Un sms pour prévenir ses amis de son absence à la fête et le jeune homme se retrouvait déjà devant le hall de l'immeuble, le portier lui ouvrit alors la porte double faite entièrement de verre. Le long de la monter de l’ascenseur, Ad imaginait toutes les situation possible dans laquelle pouvait se trouvait son ami, et rien que ses pensées le mettaient dans l’angoisse totale. Devant la porte n°89, la main droite de Adam vient heurter le bois de la porte à plusieurs reprises. Lorsque la porte s'ouvrit, un sentiment de soulagement se fit ressentir de la part des deux amis.

Adam voyait très bien que quelque chose n'allait pas chez elle. «Qu'est ce qui ne va pas?»Voilà les premiers mots qui sont sortit de sa bouche. Avant même qu'elle eu le temps de sortir un son, Adam glissa son bras gauche sur ses épaules et lui chuchota à l'oreille des mots qui semblaient rassurer son amie.. «Quoi qu'il se passe, je serais toujours là pour toi, tu le sais bien ?! »

is it dark where you are

CAN YOU FIND THE LIGHT WHERE YOU ARE

On fait des rencontres. Elles peuvent changer notre vie. Certaines nous l’illuminent, d’autres nous la détruisent à petit feu. On se laisse consumer par une relation qui est nocive. On se laisse avoir. On fait confiance, on ouvre notre cœur, parfois on le donne à l’autre puis on est déçu. Du tout au tout. Alors on tente de continuer d’avancer avec ce poids au cœur et surtout cette déception que l’on traine tel un boulet.  On peut tenter d'avancer seul, on peut y croire de tout notre cœur. L'indépendance, la liberté, ne plus appartenir à l'autre, ne plus avoir besoin des autres, que ce soient nos amis, nos amours, notre famille. On aimerait pouvoir se débrouiller  seul  mais rien n'y fait. On a besoin des autres pour avancer, de leur force, de leur soutient. On a besoin de détester, d'admirer, d'aimer, d'haïr pour se sentir vivant. Elle attend, elle perd espoir, elle imagine déjà sa future vie, son futur époux. Un inconnu est là au bout du monde et doit l'épouser sans même qu'elle ne le connaisse. Elle ne réalise pas, elle pense se réveiller, elle pense que rien n'est réel, qu'elle hallucine, que sa mère n'a jamais sorti ses mots, qu'elle n'a jamais eu cette idée stupide et cruelle envers sa fille, pour son avenir qu'elle doit décider seule, car c'est normal, les enfants doivent avancer seuls, faire des erreurs, pleurer, rire, commettre des fautes puis se relever plus forts encore, plus indépendants, plus endurcis.  « Qu'est ce qui ne va pas ? » Elle ne répond pas , elle niche sa tête dans son cou et fond en larmes. Elle lâche prise, elle montre toute sa faiblesse. Elle n'est pas forte, elle est encore une petite fille qui hormis  un divorce n'a rien vécu. Son monde est parfait même s'il ne lui convient pas, elle a tout ce dont rêvent les autres filles de son âge.  A ce moment précis rien ne peut retenir ses larmes. Elle n'est pas triste, pas dépressive. Elle est tout simplement déçue mais aussi terriblement et affreusement terrifiée  par ce qui l'attend. Elle n'a eu qu'un seul petit ami avant ce soit disant mariage et Elijah n'était pas l'exemple même de l'amour idéal, même si oui, elle en était malgré elle tombée amoureuse, plus qu'elle ne l'avait pensé. Elle y croyait encore mais pas en celui-là, car sa mère avait la vilaine manie de toujours tomber sur les mauvais garçons, à croire qu'elle aimait souffrir, heureusement le célibat lui va bien, mais elle n'en a pas décidé ainsi pour sa très chère et tendre fille qui n'a qu'un seul droit dans toute cette histoire : sourire et se taire, ne rien dire.  «Quoi qu'il se passe, je serai toujours là pour toi, tu le sais bien ?! »  Elle relève les yeux, son visage est détruit par la douleur, la peur, la peine. Elle sourit même dans sa peine. Elle sait qu'il sera toujours là, elle sait que quoi qu'il arrive il restera à ses côtés et ne l'abandonnerai jamais, tout comme elle le ferait avec lui . Après tout il est le frère qu'elle n'a jamais eu.  Elle hoche la tête pour acquiescer. Elle le sait, elle ne l'oubliera jamais et c'est pour ça qu'il sera le premier au courant de sa nouvelle situation. Elle sait déjà qu'il va s'énerver, qu'il va paniquer avec elle mais lui cacher la vérité serait bien pire que de le lui dire. Elle prend sa main, s'éloigne de lui et le conduit à sa chambre, prenant soin de refermer la porte derrière elle. Columbia ignore sa mère va revenir, elle ne sait même pas ce qu'elle fait à ce moment précis.  Elle ferme la porte de sa chambre, les gouvernants passent régulièrement dans l'appartement, ils l'espionnent et répètent tout à sa mère. Sa chambre reste le seul endroit où les murs n'ont pas d'oreilles. Et encore.  Elle s'assoit, le regarde, ne prononce pas un mot et reprend correctement sa respiration.  Elle garde la tête baissée, elle sait qu'elle va devoir cracher le morceau, seulement, depuis  qu'elle a appris la nouvelle elle ne l'a pas prononcée à haute voix. Comme si le dire à haut voir rend la chose plus réelle, plus concrète. Ses prunelles noisettes se noient sous ses larmes qui viennent perler au coin de ses yeux. « Je vais me marier Adam. » Elle n'a jamais eu de tact, du moins pas pour ce genre de nouvelles, celles qui changent le cours de votre vie.  Elle se retient de pleurer, sert sa mâchoire autant qu'elle le peut. « Ma mère a tout organisé, chaque détail, chaque étape. » Elle lui fait comprendre  qui est derrière tout ça, que rien n'est préparé de son côté, qu'elle est perdue, dévastée et surtout effrayée par ce qui l'attend avec ce mariage...