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 (-16) Samalyn # Heu... mademoiselle... on va pas un peu vite là ?

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MessageSujet: (-16) Samalyn # Heu... mademoiselle... on va pas un peu vite là ?   (-16) Samalyn # Heu... mademoiselle... on va pas un peu vite là ? EmptySam 25 Mai - 22:29





Heu... mademoiselle... on va pas un peu vite là ?


Il est vingt-trois heures, je me balade dans les rues de Town Square en répétant mon texte, y a pas grand monde, mais c’est la fête en ville. Le rôle que je joue ? Celui d’une femme dont le mari s’en tape une autre. C’est ironique dans ma situation, je trouve, dans le cas de la fille qui traverse un véritable désert sur le plan sentimental depuis… Pas mal de mois ! Évidemment, j’avais enchainé quelques relations sans lendemain, rien que pour avoir un peu de compagnie le soir, c’est pour ça qu’en ce moment, je trainais dans les bars. A vrai dire, ça faisait bien deux mois que je n’avais pas trouvé un garçon digne de passer la nuit avec moi, mais quelques temps après la mort de James, je ne me gênais pas ! A chaque nuit passée dans les bras d’un autre, je culpabilisais, ainsi que pour mes sentiments non contrôlés envers Sam. D’ailleurs, j’ai beau vouloir l’oublier, me dire qu’il ne peut rien se passer, je n’arrive pas à penser à autre chose qu’à lui, et ça m’insupporte. Moi qui voulais ne pas me laisser envahir par ce genre de sentiments, bah c’est réussi… Je ne parviens pas à effacer de ma mémoire tout ce qui me rappelle qu’il existe, sa voix, sa démarche, son courage pour partir dans un pays en guerre… Je récite mon texte à Casper, ce débile ne me répond pas, tant pis. Wouah, je suis fatiguée, je dis vraiment n’importe quoi, ce n’est pas du tout mes répliques… Je me décide à rentrer dans ce bar que je fréquente depuis un bout de temps, au début c’était vraiment pour noyer mon chagrin dans un verre après l’avoir fait dans mon boulot.

Je commande la même chose que d’habitude, un verre de gin, un truc qui risque de me mettre kaput au bout de la troisième tournée. Je suis pathétique, seule avec le texte que je n’arrive pas à apprendre parce que mes émotions prennent le dessus. Jamais ça ne m’était arrivé, au contraire, ma créativité s’était accrue avec le décès prématuré de James et là, plus rien. J’ai des trous de mémoire, je me pose un tas de questions, je me demande si c’est ça, avoir du talent, comme dirait le fameux metteur en scène… Et là, je ne peux plus détourner mon regard de lui, c’est un véritable aimant. Il est assis dans un fauteuil, seul dans son coin, au fond de la salle. Sam. Je suis comme hypnotisée, je ne le lâche pas du regard. Même si ses vêtements sont simples, je le trouve splendide. Il est habillé d’un pantalon gris clair, et d’un t-shirt porté en col en V un peu plus foncé que le bas. Et ce corps de rêve… Je le reconnaitrais parmi des milliards d’autres. Je suis obligée de craquer mais je recommence à me poser mille et une questions… Est-ce que je dois vraiment faire ça ? Est-ce que ça ne serait pas salir la mémoire de James ? C’est dégueulasse ce que je m’apprête à faire, je m’en veux déjà, mais je laisse mon self-control de côté.

Je marche. Je marche vite comme si ma vie en dépendait. Remarquez, c’est un peu le cas, si je ne fais pas ce dont j’ai envie, je pense que je pourrais mourir sur le champ. Il est vraiment à tomber par terre ! Je m’approche de lui en suivant le rythme de la musique. Et même si je devrais ne pas faire ça, je fonce, peut-être droit dans le mur, mais au moins, j’aurais toujours essayé ! Plus ça va, plus mon cœur va vite, il serait probable qu’il explose. Je m’approche très vite de là où il se trouve, puis je me penche et m’appuie sur lui. Je l’embrasse langoureusement et c’est comme si le monde autour de nous n’existait plus, nous sommes unis contre l’univers entier. Je mets du temps à décoller mes lèvres des siennes avant de lui dire droit dans les yeux :

« On s’en va ? »

Je me penche encore, dans le but de lui murmurer quelque chose à l’oreille :

« Il y a un hôtel pas loin… »

J’ai assez pris mon temps, non ? Depuis le décès de James, je n’ai pas arrêté de culpabiliser, ce n’est sans doute pas fini vu ce que je vais faire avec son frère. Je pars du principe qu’une occasion comme celle-ci pourrait ne pas se présenter à nouveau. Il me suit et je suis heureuse, même si j’angoisse un peu. Je l’emmène jusqu’à l’hôtel et réclame une chambre pour deux, de préférence avec lit double. Au pire, on fera avec ce qu’on a ! Tant mieux, il leur reste l’idéal pour ce genre de choses. Je m’empare des clés et monte à l’étage. La pièce est propre, heureusement hein. Il manquerait plus que ça se passe dans un taudis, je me tourne vers lui avant de commencer à me dessaper :

« On n’envisage rien de sérieux après, Ok ? C’est juste pour déconner ! »

Pour l’instant, il vaut mieux ça que rien du tout, puis je ne veux pas prendre de risques avec notre avenir, on ne sait jamais. Merde… J’ai même pas pris la précaution d’avoir des capotes sur moi… Pas grave, on fera sans !
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MessageSujet: Re: (-16) Samalyn # Heu... mademoiselle... on va pas un peu vite là ?   (-16) Samalyn # Heu... mademoiselle... on va pas un peu vite là ? EmptyDim 26 Mai - 13:32





Heu... mademoiselle... on va pas un peu vite là ?


Les mains dans les poches de ma veste, je marche dans les rues de la ville sans aucun but. Sans aucune destination précise. Le calme de cette soirée me fait un bien fou, même si intérieurement, une tempête gronde. Je ne suis jamais réellement apaisé, mais je donne le change. Les gens ne doivent pas connaître toutes les horreurs qui circulent dans mes pensées et qui me rendent nerveux. Je passe devant un bar, le contourne, mais une fois au bout de la rue, je reviens sur mes pas. Je hausse les épaules et entre sans attendre. Lorsque je pousse la porte, je suis de suite dans cette ambiance presque chaleureuse avec quelques personnes qui discutent et que l’on pourrait entendre même de loin. Ce couple qui s’échange des regards qui en disent tellement long que c’est presque un crime de les observer. Je vais jusqu’au comptoir du bar et commande un whisky double avec glaçons. Je vais ensuite me mettre dans le fond de la salle, tranquillement assit sur un fauteuil. Seul avec moi-même... Comme d’habitude.

Une serveuse apporte mon verre. Je la remercie et regarde droit devant moi, comme si je cherchais quelque chose qui pourrait me distraire l’espace de quelques minutes. Je ne demande pas grand-chose. Pas même la lune. Je veux juste quelques heures durant lesquelles je pourrais être tranquille et en paix avec moi-même. Mais ça, c’est impossible. Je ne le peux jamais. Dès que je tente de le faire, dame culpabilité revient et me fout une gifle. Parce que dès que je prends du temps, je pense à elle. Elle est comme une obsession. Elle est une drogue et je suis le pauvre camé qui est en manque. Elle est un poison qui coule dans mes veines. Et être loin d’elle, c’est comme une lente agonie.
Un soupir franchit mes lèvres. Je bois une gorgée de ma boisson et repose lentement le verre. Je tourne le liquide à l’intérieur de celui-ci et tente tant bien que mal d’être plus raisonnable. Un sourire nostalgique étire soudainement mes lèvres alors que je pense à la première fois où James a voulu goûter à l’alcool. Je lui avais donné un verre de whisky, cet idiot en avait prit une grande gorgée et il a craché du feu durant plusieurs minutes. J’avais ris jusqu’aux larmes en le voyant ainsi, et cela l’avait vacciné contre l’alcool fort pendant un bon moment. Mon sourire s’efface, je fais disparaître cette pensée rapidement. Si je commence ainsi, je suis fichu.

Je relève la tête au moment où je vois Marilyn qui fonce vers moi. Stop. Deux minutes. Marilyn ? Je n’ai pas le temps de me perdre dans mes réflexions que ses lèvres se plaquent contre les miennes. Nous échangeons un baiser langoureux. Le genre de baiser que je rêve de lui offrir depuis notre toute première rencontre. Je ne sais pas trop si je rêve. Si j’hallucine ou si ils ont mis quelque chose dans mon verre. Tout cela me paraît irréel. Je me détache difficilement d’elle, je prends lentement conscience que je ne suis pas en pleine hallucination. « On s’en va ? » me demande-t-elle. Je mets un peu de temps à comprendre. Mon cerveau semble s’être enfuit à toutes jambes et moi, je suis là, comme un idiot à ne rien saisir de la situation. « Il y a un hôtel pas loin… » murmure-t-elle à mon oreille. OK, je commence à comprendre... enfin, un petit peu. Je ne comprends pas encore pourquoi ni comment. Je prends mon verre, le termine en quelques gorgées et dépose un billet sur la table avant de reprendre ma veste que je tiens dans la main. Je n’ai pas encore dis un seul mot et en toute franchise, je ne sais pas ce que je pourrais lui dire... J’en sais fichtrement rien. Je ne fais que la suivre, comme si j’étais déconnecté de mon corps, comme si plus rien ne comptait à part elle. Et je crois que, même si elle me proposait l’enfer en sa compagnie, je me jetterais dans les flammes sans réfléchir.
Nous entrons dans ce fameux hôtel, elle prend une chambre. Je lance un regard au réceptionniste, mais je m’en branle ce qu’il pourrait se dire. De toute façon, je pense qu’il en a vu d’autres. Ouais, il doit bien en voir souvent des couples qui viennent dans son hôtel. Même si nous, techniquement... je ne sais pas trop ce que nous sommes. Nous montons à l’étage et entrons dans la chambre. « On n’envisage rien de sérieux après, Ok ? C’est juste pour déconner ! » Mon cœur rate un battement. Juste pour l’éclate, rien de plus. Comme si tout cela n’était qu’un jeu. Mais est-ce que je peux vraiment faire le difficile ? Je ne crois pas. Et je m’en fous pour le moment. Même si, déjà, ma conscience refait surface et je sens cette trahison envers James qui me saisit. « Juste pour l’éclate. » dis-je finalement, comme si j’étais réellement en accord avec les termes de ce « contrat ».

Je m’approche de Marilyn et scelle ses lèvres aux miennes en glissant mes bras dans son dos. J’ai besoin de ce contact, de la sentir proche de moi, que nous ne faisons pas cela juste pour le sexe, qu’il y a vraiment une sorte de communion entre nous. Mais l’image de mon frère revient, il s’impose, force ma conscience à mettre des barrières à ce que je fais. Je me débats mentalement, j’ai envie de hurler, mais je me concentre juste sur les sensations que j’éprouve, même si intérieurement, je lutte et je souffre. Il faut que je fasse abstraction de tout cela. Je peux mettre Jamie dans un coin de mon cerveau et faire comme si la porte était close. Je n’y pense pas. Je profite juste de ce moment. C’est comme reprendre contact avec la vie après une longue traversée du désert en solitaire. Putain, ouais, c’est ça. Elle est ce souffle de vie qui me manque, et demain, j’irai me battre avec ma conscience, j’irai me battre avec cette culpabilité qui me ronge depuis toutes ces années. Demain. Plus tard. Dès que je reprendrais mes esprits. Ouais, je peux encore faire ça. Mais pour le moment, je tire une balle entre les deux yeux de ma conscience et elle se la ferme. Qu’elle m’oublie un petit peu, qu’elle me laisse faire ce dont j’ai envie et lorsque tout retombera, je sais que je serai seul avec moi-même, que ce sera probablement pire, mais au moins, l’espace de quelques heures, j’aurai été vivant.
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MessageSujet: Re: (-16) Samalyn # Heu... mademoiselle... on va pas un peu vite là ?   (-16) Samalyn # Heu... mademoiselle... on va pas un peu vite là ? EmptyDim 26 Mai - 19:55





Heu... mademoiselle... on va pas un peu vite là ?



Je viens de me rendre compte que j’étais partie comme une voleuse, sans payer mon verre. Il confirme que ce sera juste pour l’éclate. C’est vrai, j’aimerais bien m’engager avec lui, mais j’en ai un peu peur. Ça risquerait de nous faire encore plus culpabiliser envers James et je ne sais pas si ce serait très bon pour nous deux. Je ne sais pas non plus ce qu’il pense de moi, si c’est effectivement juste pour le fun ou si nos sentiments sont bel et bien réciproques. Ce soir, il faut que je laisse ce que je ressens de côté, ainsi que cette saloperie de culpabilité. Parce qu’en fait, c’est un peu à cause de nous que James n’est plus là, mais je suis la seule à le savoir, évidemment.

Au fond de moi, je sais que j’ai envie de faire l’amour avec lui, mais que ce n’est pas juste comme ça, rien que pour le fun. Peut-être que grâce à ça, j’arriverai à me rendre compte de ce que je ressens réellement quand nous ne faisons qu’un. D’ailleurs, il s’approche de moi pour m’embrasser et c’est honteusement que je dois avouer que je préfère quand c’est lui plutôt que son frère… Ses bras glissent dans mon dos et je passe mes mains dans ses cheveux. Je ferme les yeux pour avoir seulement la sensation du toucher ainsi que celle de l’odorat. Je me concentre sur son parfum que je trouve exquis. Je ne peux pas m’empêcher de le comparer avec James, c’est horrible. Je me rends compte que le corps de Sam est mieux, que je préfère son parfum, ses baisers et surtout, surtout, sa présence. Je ne suis même pas sûre que James me manque, en tant que petit ami.

Je commence à retirer mon haut et je le pousse assez fort sur le lit. Je commence à l’embrasser dans le cou, sur le torse… Et ainsi de suite. Je le fais s’asseoir pour lui ôter son t-shirt. Wouah. Il est vraiment bien bâti… ! Je touche ses muscles. Ah oui, c’est bien des vrais ! Je crois bien que j’ai jamais couché avec un mec comme lui et pour qui je ressens… Non, stop. Pas de sentiments, ça va tout détruire. En plus, mon angoisse s’accroit. Et si je ne suis pas à la hauteur de ses espérances ? Je suis un peu jalouse à l’idée que d’autres filles ont forcément été dans ses bras à un moment ou à un autre. Ne me dites pas que je suis vraiment amoureuse de lui, hein ? Il faut dire qu’il a tout pour plaire mais…

« Hm… Dis, tu fais souvent ça ? Je veux dire… Ramener des filles chez toi, ou dans des hôtels ? Je suis un peu nerveuse à vrai dire… »

Je me lève, je commence à faire le tour de la pièce. Je passe la main dans mes cheveux, je suis vraiment mal à l’aise. Vous vous rendez compte… Je m’apprête à coucher avec le frère de mon ex décédé… Ma conscience va en prendre un coup. En fait, c’était pas que le type bizarre qui nous observait parfois, James et moi. Il y a toujours eu plus que ça. A chaque fois que je le voyais, j’avais cette impression que j’aurais dû être avec lui plutôt avec son frère. James aurait dû jouer le rôle du meilleur ami, à la place du petit ami. Même si nous étions ensemble depuis assez longtemps, je ne me sentais pas aussi bien avec lui qu’avec Sam. J’aimerai en savoir un peu plus sur lui à l’avenir.

« Ce n’est pas dû à toi hein… Enfin si, un peu. J’ai vraiment envie de faire ça. Avec toi. »

Je suis persuadée que c’est ce verre de gin qui me fait dire n’importe quoi… Je regrette déjà mon « enfin si, un peu », c’était complètement ridicule de balancer ça… Ou alors, ce n’est pas l’effet de l’alcool, c’est probablement juste le sien, qui est assez fort je trouve. Est-ce que ça fait vraiment ça à chaque personne qui est amenée à passer la nuit avec lui ou c’est juste moi ?

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MessageSujet: Re: (-16) Samalyn # Heu... mademoiselle... on va pas un peu vite là ?   (-16) Samalyn # Heu... mademoiselle... on va pas un peu vite là ? EmptyVen 31 Mai - 13:35





Heu... mademoiselle... on va pas un peu vite là ?


Je ne suis pas certain que ce nous faisons est bien. Non, en fait, j'en ai la certitude parce que je sais que demain ou dans quelques heures, nous serons tous les deux avec des regrets. Nous allons être mal en point, mais cette fin est inévitable. J'ignore pourquoi nous devons faire face à ces épreuves, mais pour être avec elle, je suis prêt à faire n'importe quoi, même mettre de côté mes principes et faire comme si Jamie ne comptait pas plus que cela. Est-ce qu'il m'en voudrait ? Bien évidemment qu'il m'en voudrait ! Comment puis-je être con à ce point ? Il serait fou de rage. Il aurait été fou de rage s'il avait su à quel point je désirais sa petite amie, à quel point j'avais envie d'elle alors qu'elle se trouvait dans ses bras et entre ses draps. Il aurait sans doute eu envie de me foutre son poing dans la figure, et je l'aurai pris sans rien dire, sans faire le moindre mouvement pour lui rendre. Parce que je le méritais et je le mérite encore. Je suis raide dingue de Marilyn, je suis dingue de tout ce qu'elle dégage et je suis prêt à prendre tout ce qu'elle accepte de me donner. Peu m'importe si ce n'est presque rien, peu m'importe si le lendemain, je me trouve encore plus bas que terre, je veux juste être avec elle, dans ses bras, sentir son corps contre le mien, goûter à ses lèvres, m'enivrer de son parfum, sentir sa peau sous mes mains. Je ne veux qu'elle. Maintenant. À jamais.

Elle retire son haut, je l'observe, j'imprime les courbes de son corps dans ma mémoire. Elle me pousse sur le lit, je me laisse faire. Ses lèvres glissent sur ma peau, des frissons se dessinent sur mon épiderme. Elle entreprend de retirer mon t-shirt, je me redresse, lève les bras et l'ôte rapidement. Ses mains sur mon corps me rendent encore plus dingue d'elle, encore plus ivre d'envie. Je glisse mes mains sur ses hanches, les caresse lentement, mais quelque chose change. Je la sens en pleine lutte, comme si quelque chose n'allait pas, comme si elle se battait contre elle-même, ses idées, ses envies. Est-elle dans la même situation que moi ? Est-elle constamment en train de se battre contre ses envies et ses souvenirs ? « Hm… Dis, tu fais souvent ça ? Je veux dire… Ramener des filles chez toi, ou dans des hôtels ? Je suis un peu nerveuse à vrai dire… » Je fronce les sourcils. Elle se lève. Je me redresse et reste assit sur le lit.

Je la regarde qui fait les cent pas dans la chambre. Que dois-je lui répondre ? Franchement, je n'en sais rien. « Tu veux vraiment qu'on parle d'autres femmes alors que je suis avec toi ? » demandai-je, incrédule. Bien évidemment, j'ai connu d'autres femmes, mais jamais je n'ai été amoureux. Lorsque je faisais l'amour avec elles, même si cela peut paraître dégueulasse, c'est l'image de Marilyn qui s'imposait à moi. C'est elle que je voulais. Les autres n'étaient que des passes-temps, des femmes que je croisais, avec qui je partageais un moment agréable et ça n'allait jamais plus loin. « Je ne suis pas un serial queutard. » répondis-je malgré tout. Parce qu'il ne faut pas croire que je couche avec toutes les femmes que je croise. La plupart du temps, je préfère ma bonne vieille solitude et une bonne bouteille de Jack Daniels.

« Ce n’est pas dû à toi hein… Enfin si, un peu. J’ai vraiment envie de faire ça. Avec toi. » De nouveau, je fronce les sourcils. Quoi ? Je ne comprends pas. « Comment ça, ‘un peu’ ? » demandai-je sans comprendre ? Elle a envie, mais elle se pose trop de questions. Des questions auxquelles je ne peux probablement pas répondre puisque je suis moi-même dans le flou le plus total. Alors, qu'est-ce que je dois faire ? Je sais que je devrais être le mec très rassurant, mais là, c'est le bordel dans ma tête. Il faut que je me batte contre mes propres démons, et prendre ceux des autres se révèlent être compliqué. « Viens. » dis-je en lui tendant la main. Je veux qu'elle comprenne que je ne suis pas là juste pour faire l'amour avec elle, mais que, si elle a envie que l'on discute, que l'on échange des choses, je peux aussi le faire. Je suis capable de ça. Je veux qu'elle prenne conscience que je peux être plus que le frère de James.
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MessageSujet: Re: (-16) Samalyn # Heu... mademoiselle... on va pas un peu vite là ?   (-16) Samalyn # Heu... mademoiselle... on va pas un peu vite là ? EmptySam 1 Juin - 13:42





Heu... mademoiselle... on va pas un peu vite là ?


Il a l’air vraiment surpris quand je lui demande s’il fait souvent ça, d’aller dans des hôtels avec toutes les filles. Je sais qu’aucune d’elles ne serait capable de lui résister, personnellement, je n’y parviendrai pas. Il est devenu mon obsession, depuis que je l’ai rencontré, je n’ai pas cessé pendant ne serait-ce qu’une seconde de penser à lui, que je sois avec James ou pas… Peu importe ce que je faisais avec lui, l’image de son frère revenait sans cesse. Je sais que tout ça est profondément injuste pour lui, même s’il est loin maintenant, mais la vie est comme ça, si cruelle parfois… Je n’ai jamais pu m’empêcher de l’aimer et ça s’est transformé en tragédie. Si je n’avais pas été si amoureuse de Sam, jamais l’accident ne serait produit. S’il était encore là, tout aurait été quasiment normal, si j’avais réussi à me comporter comme une « belle-sœur » envers Sam. Je sais que je n’en aurais pas été capable.

Il me demande si je tiens vraiment à ce qu’on parle des autres femmes qu’il fréquente. En réalité oui, mais je sais que je serais jalouse s’il venait à me parler de sentiments ou de soirées, qu’il aurait eus ou passées avec les autres. C’est comme ça, je deviens possessive avec les gens que j’aime, pour lui c’est le summum. Quand il disait ne pas être un serial-queutard », j’explosais de rire, ça détendait un peu la drôle d’ambiance qui régnait.

« Ben ouais… ça se passe comment d’habitude, hein ? »

Merde, il avait relevé le « un peu ». Comment lui dire qu’il me faisait de l’effet… Si ça avait été un autre, tout aurait été bien plus simple. Pas de regrets, pas de malaises, pas de sentiments. Mais là, c’était un grand mélange de tout ça. Dans quelle situation je me retrouvais encore… Plus ça va, pire c’est. Comment je vais me le sortir de la tête après cette soirée ? Puis faut reconnaitre que son corps en ferait rêver plus d’une.

« C’est juste que… Wouah. T’es… »

Je marque une pause, puis je rougis. Je sais pas trop comment lâcher ça. J’ai envie de tout lui dire mais je ne veux pas gâcher ce qu’il se passe. J’aimerai tellement pouvoir faire comme toutes les filles font avec leur petit ami… Mais c’est vraiment trop compliqué pour entreprendre ça.

« T’es vachement canon. »

Bon, faut que je me calme. Ça va pas là ! Il me trouble vraiment de trop, c’est possible que ça m’arrive une chose pareille ? Fiou. Faut que je respire aussi, parce que si j’oublie, je suis mal barrée ! Il me dit de venir, tout en me tendant la main que je saisis, j’avoue que j’aurais préféré qu’il me rassure mais je vais pas refuser s’il me réclame, hein… Allez, je lâche sa main et je me décide à retirer mon froc, je vais pas le faire attendre plus longtemps, moi non plus d’ailleurs. Je me remets à l’embrasser sauvagement, puis le rallonge sur le lit. Je lui ôte son pantalon, et nous nous retrouvons en sous-vêtements. Je me dis que peut-être qu’il ne me trouve pas parfaite, qu’il s’aperçoive de quelques bourrelets disgracieux… Je n’ai pas froid, je crève de chaud tellement je me colle à lui. Je ne veux vraiment pas que cette nuit s’arrête, je veux qu’on reste ici, ensemble, et pour toujours. En fait, j’attends qu’il dégrafe mon soutien-gorge étant donné que je mes mains sont autour de ses hanches. Je me rends compte que j’ai vraiment tout gâché en parlant, c’était bête de reculer tout à l’heure. Je le fixe intensément dans les yeux :

« Bon. On arrête de parler, ok ? Promis, je me tais. »

Je la ferme enfin, je capture encore ses lèvres et j’en oublie que je suis sur Terre. Je me crois déjà au Paradis, même si vu ce que je suis en train de faire, je devrais plutôt me retrouver en Enfer… James nous hanterait jusqu’à la fin des temps…

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