Ninah & Kaleb

« Le fruit du travail est le plus doux des plaisirs. »

Cela faisait à peu près 3 ans que j'avais posé mon premier pied sur le sol Américain, j'avais débarqué à Chicago où ma vie n'avait pas été toute rose, bien sur j'avais eut cette chance de trouver vite un travail en tant que mécanicien dans le garage d'un homme que j'avais croisé dans un café lorsque je feuilletais les petites annonces. Et puis 7 mois en arrière je me suis fais virer ... mon gout pour la boisson le dérangeant fortement, il ne me l'a pas dit mais je le sais bien, j'avais beau boire je travaillais parfaitement de mes mains, tant pis pour lui quelque part et tant mieux pour moi. Si il ne m'avait pas viré je n'aurais pas remporté une somme assez importante au casino pour pouvoir monter mon propre garage ici même à Town Square, et Town Square serait resté un paysage inconnu pour moi. J'aurai sans doute loupé quelque chose, à vrai dire Town Square me fait penser un peu à ma ville, les gens sont aimables, s'entre aide, et s'entre tue aussi ... mais j'aime bien ce coté de convivialité.
Ce matin là je m'étais levé à 7 heures du matin pour ouvrir 30 minutes après, vivant dans mon garage je n'avais pas à me préoccuper de la circulation, j'ai emménagé une pièce à l'étage et sans me venter j'en ai fait du bon boulot, il y a une chambre, un salon et une cuisine qui sont séparé seulement par un comptoir, ainsi qu'une salle d'eau. Amplement suffisant donc.
Après avoir pris une douche, enfiler deux tartines avec un café, j'avais enfilé mon pantalon bleu de travail ainsi qu'un t shirt et avait commencé ma journée doucement je dois dire ... un client était venu à 9 heures pour que je lui change les plaquettes de frein et lui changent ses roues. Après j'avais fait beaucoup de paperasse, commander des pièces, mis à jour ce qu'il fallait jusqu'à un appel, il était 10 heures, c'était pour un dépannage juste à la sortie de la ville. Je ne m'y pas longtemps, fit payer la jeune femme qui était tombé en panne, je l'avais déposais devant chez elle et rentrer dans mon garage pour lui changer la batterie, elle viendrait récupérer sa voiture en fin de journée m'avait elle dit ce qui me laissait le temps de faire tant d'autre chose en attendant. Je venais de déposer la dépanneuse devant le garage et entra dans l'atelier quand je tombais sur une jeune femme qui sortait de mon bureau « Oh mon Dieu! Excusez moi, je.. je m'en allais.. » Me dit elle en refermant la porte du bureau et de pointant de son journal la sortie, je la regardais avec un sourire et finit par lui dire.
"Je suis désolé de ne pas vous avoir reçu plus tôt je reviens d'un dépannage, je peux vous aider pour quelque chose? Ou vous veniez pour l'offre d'emploi?" lui demandais je, attendant sa réponse, je sentais bien qu'elle n'était peux être pas sure d'elle ... l'avais je mis mal à l'aise je ne sais pas, je m'approchais d'elle et lui tandis en tout cas ma main " Kaleb Fletcher ".

Ninah & Kaleb

« Le fruit du travail est le plus doux des plaisirs. »

Me présentant quand elle se retrouva face à moi et prête à repartir d’où elle venait je lui tandis la main « Kaleb Fletcher ». Elle me serra la main à son tour et se présenta alors.« Ninah.. Ninah Hepburn. » Me dit elle en souriant, voilà un jolie prénom pour une jolie fille. J’aurai pu la prendre pour une folle, elle qui était rentré dans mon garage alors que je n’y étais pas, ça aurait pu être une voleuse, mais elle n’en avait pas l’allure. Je mettais son comportement sous le compte de la timidité « J'ai vu votre annonce dans ce journal, et comme je suis nouvelle et que j'ai vraiment besoin de me changer les esprits je me suis dis pourquoi pas! Je sais que cela ne se fait pas de débarquer à l'improviste, j'aurai peut être dû vous appeler. Je tiens à vous dire que je n'y connais vraiment rien en mécanique. ». me dit elle d’un sourire gêné, je dois dire que la situation me faisait rire, je restais pourtant silencieux l’écoutant car la demoiselle était bien bavarde, gêné et peux être timide mais bavarde, elle ne m’en laissa pas placer une et continua.

« Mais je sais me servir d'un téléphone et d'un agenda, je pourrais peut être vous aider pour vos comptes et prendre vos rendez vous ou vos commandes. ». Je l’écoutais au final et réfléchissais, car bien que la jeune femme n’y connaissais rien en mécanique peux être pourrait elle m’être d’une grande aide pour tout autre chose, comme pour les commandes ou autre … surtout que j’avais pas encore l’habitude de l’accent américain et comprenais donc pas toujours ce que la personne voulait, le pire c’était suivant les commandes, je réussissais toujours à me débrouillais puis si je reste vivre ici j’y arriverais un jour parfaitement. Mais la jeune femme pourrait peux être m’aider à tout ça pendant un moment, je ne sais pas on va voir ça. « Excusez-moi Kaleb, je vous fait perdre votre temps. » me dit elle soudainement en haussant les épaules.
Elle ne m’avait pas vraiment laissé le temps d’en placer une et avait enchainé comme une furie, c’était comme si elle essayait de fuir, qu’elle n’avait pas confiance en elle, je ne sais pas trop, ceci étant je décidais de dire quelque chose et de lui donner sa chance tout de même. « Vous ne me faite pas perdre mon temps mademoiselle Hepburn, alors soit on continu cet entretien dans mon bureau, soit vous pouvez partir. » lui avais je dis clairement, pas du tout d’un ton froid mais plutôt chaleureux, je pouvais très bien lui proposais un essai et puis après elle verrait, je ne connais pas sa vie ni son projet professionnel j’imagine que ce n’est pas de finir en tant que secrétaire dans un garage et à vrai dire c’est tout à fait normal, mais si pour l’instant elle souhaitait découvrir ce milieu, avoir un salaire pour pouvoir avoir un appartement et plus tard trouver un métier dans sa branche pourquoi pas. Pendant ce temps elle m’aura été d’un grand secours mais on n’y est pas encore. Elle ne m’a pas encore répondu.

« J’aimerai cependant que vous choisissez la première proposition, je pense que vous avez beaucoup de capacité si vous croyez en vous. Mais c’est vous qui avez le choix. » Complétais je dans un sourire, si elle refusait ce n’était pas grave … je comprendrais, mais cette nouvelle habitante j’en étais sur allait m’apporter quelque chose, quelque chose de positif, du moins je l’espérais profondément.

Ninah & Kaleb

« Le fruit du travail est le plus doux des plaisirs. »

« J’aimerai cependant que vous choisissez la première proposition, je pense que vous avez beaucoup de capacité si vous croyez en vous. Mais c’est vous qui avez le choix. » Lui demandais je , après tout si le poste que je lui proposais lui intéressais vraiment, bien que la jeune femme avait un peu mis ses pieds dans le plat je mettais ça sous le coup du stress et peux être d'une confiance en elle affaibli ou qu'elle n'avait pas, et je ne suis pas le genre de patron ou de personne en général à ne pas laisser de chance.

On m'avait bien laissé ma chance à moi quand j'étais arrivé ici, à Chicago, après c'est moi qui avais déconné sérieusement et je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même mais au final si les choses avaient tourné différemment je ne serais pas ici à Town Square je n'aurais pas mon propre garage, je ne serais pas mon propre patron. Alors si il a fallut en passer là pour devenir ce que je suis maintenant, et pour rencontrer de jour en jour des personnes fort intéressante, ça valait le coup. Elle se tourna donc vers moi, en affichant un sourire timide, gêné et heureux à la fois. Elle me répondit alors « Vous êtes sûr? Enfin je veux dire, bien sûr que je veux continuer cet entretien! »Décidemment cette femme me faisait beaucoup rire, venir à un entretien et demander au patron si il était sur qu'elle fasse l'entretien assez surprenant comme situation, malgré son côté gauche cette jolie brune était tout simplement magnifique, un visage angélique et peux être démoniaque derrière tout ça qui sait, une chose était sur, avec son sourire et son regard elle devait tout avoir, et l'utiliser pour ça, elle a raison d'ailleurs, ça marche plutôt bien.

Ouvrant la porte de mon bureau je m'installais derrière ma chaise tandis qu'elle me faisait face sur la chaise, j'allais commencer par lui poser quelques questions, ce qui est bien le but d'un entretien après tout poser des questions pour voir la motivation de sa potentielle employé. C'est pourtant Ninah qui me dépassa

« Vous n'êtes pas d'ici, enfin américain, je me trompe? me demanda-t-elle avec un sourire chaud, il est certain que mon accent ne ressemblait pas à grand chose, pas au sien, pas identique à ce pays ... mais l'Amérique c'est un melting pot donc on retrouve de tous les accents, de toutes les cultures, c'est ce que j'ai aimé aux premiers abords. Lui souriant je répliquais « Effectivement, je suis sur que c'est mon accent qui m'a trahis ... je suis Irlandais pour tout vous avouez, je suis arrivé en Amérique il y a deux ans si mes calculs sont bon, et seulement six mois ici. » finis je pour assouvir sa curiosité, ne me laissant pas lui poser de question elle continua seule à parler d'elle, ce qui était très bien en fait, je ne savais pas trop par où commencer, quoi lui demander.

« Je tenais à vous dire avant que vous me posiez toutes sortes de questions que j'apprends très vite, et que si vous voulez je pourrais quand même vous aider dans votre atelier. » Déclara-t-elle, car oui au départ le poste que j'avais mis sur le journal de la ville était pour m'aider à l'atelier, pour le moment je n'avais reçu aucune personne. Et je m'en sortais pas mal tout seul au final, je pouvais bien continuer ainsi, mais elle avait bien précisé tout à l'heure qu'elle n'y connaissait rien en mécanique. Je pourrais bien lui apprendre, c'est certain mais j'avais un autre projet pour elle, un autre poste à lui proposer.



Je vis son regard changer l'espace de quelque seconde, et elle balaya la mèche qu'elle avait devant les yeux pour la mettre derrière son oreille, je ne la connaissais pas et ne me permettrais pas de lui poser des questions sur sa vie comme ça, sur son passé. Je percevais quand même une douleur profonde ... comme je l'avais moi aussi.

« Que voulez vous savoir Mr Fletcher? Je peux vous parler de mon CV, de mes qualités, de mes défauts. Dites moi ce que vous voulez savoir, ce que vous attendez de moi. »
Finit elle par me dire, « Citez moi vos qualités et défauts, et je veux bien que vous me synthétiser votre CV au passage. » Lui dis je, je l'écoutais avec attention et finit par me passer la main dans mes cheveux et finit par lui dire.
« Je suis certain que vous apprenez très vite mais en toute honnêteté vous avez raison, vous n'avez rien à faire les mains dans les cambouis, une aussi jolie fille que vous serez mieux ailleurs. Cependant si vous savez vous servir d'un ordinateur, d'un téléphone, seriez vous intéresser pour un poste de secrétaire vous n'aurez qu'à prendre les appels, prendre des commandes pour moi. Parce que pour le moment l'accent américain j'y comprends pas grand chose suivant les mots, et je vous en serai fortement reconnaissant, la paye que je vous propose n'est peux être pas aussi bien que ... » Je me gratte la tête un moment avant de reprendre doucement gêné. « Je pense que vous aviez un métier plus enrichissant et une paye qui va avec, mais je serais ravie de travailler avec vous, le temps que vous trouviez un métier dans votre voix par exemple, et le temps que je comprenne parfaitement l'américain je ne sais pas si ça arrivera un jour mais j'apprends vite tout comme vous. » Je souris gêné et à la fois charmeur avant de reprendre.
« Qu'en dites vous mademoiselle Hepburn? Vous êtes disposé à travailler avec un Irlandais ? »

La jeune femme me plaisait beaucoup mais si elle acceptait elle deviendrait mon employé je n'allais pas coucher avec une employé tout de même, merci la réputation que j'allais me faire. Cependant elle m'intriguait, me donnait envie d'apprendre à la connaitre plus en profondeur. On peut aller boire un verre avec une personne même si c'est notre employé tant que c'est après les heures de travail non? Nous verrons, je me pinçais la lèvre pour ne pas l'invitait sur le champ, elle penserait que je suis un homme précipité ou je ne sais quoi. Ou je suis tout simplement en train de me faire un film dans ma tête, oui ça aussi c'est possible.

Ninah & Kaleb

« Le fruit du travail est le plus doux des plaisirs. »

« Effectivement votre accent a parlé pour vous! Je ne connais pas du tout l'Irlande mais peut-être qu'un jour j'irais! » Me dit elle tout simplement en souriant lorsque je lui expliquais un peu d'où je venais, elle avait remarqué mon accent qui ne passé pas inaperçu c'est certain, parfois il était difficile pour me faire comprendre mais au fil des mois et des années que je passais ici, je commençais à réussir au moins à me faire comprendre ce qui était déjà pas mal si vous voulez mon avis. Elle semblait ne pas être quelqu'un de très voyageur bon le fait qu'elle ne connaisse pas l'Irlande ne voulait pas dire ça, et je pouvais me tromper mais si c'était quelqu'un qui avait toujours tout fait pour monter les échelons et réussir dans sa carrière elle ne devait pas avoir pris beaucoup de vacance. Et donc forcément ne pas avoir quitté beaucoup le pays mais comme je le disais ce ne sont que des constats que je me fais moi même je peux très bien me tromper.
« Si vous en avez l'occasion je vous le conseil, c'est un pays à voir au moins une fois dans sa vie. » Il était maintenant temps de commencer cet entretien, chose que je ne savais pas du tout comment faire, j'en avais fait moi oui il y a des années de ça mais je n'avais jamais été mon propre patron donc poser des questions sur quelqu'un pour savoir si elle est faite pour le métier c'est assez complexe. Pour moi il n'y a rien qui vaut la pratique mais un entretien sert toujours en premier lieu à voir la motivation de la personne, ce qu'elle avait l'air d'avoir. On aurait dit un peu une folle quand je l'ai surprise sortant de mon bureau alors qu'il n'y avait personne mais mon apriori est vite tombé à l'eau ... tout comme elle l'avait précisé elle pouvait me parler de ses qualités défauts et de son CV ce que je lui demandais donc.

Ca m'a toujours fait rire les entretiens pour ça, demander des qualités et des défauts comme si on allait dire ses défauts à un éventuel patron, donc forcément quand on nous le demande on essaye d'en trouver mais des défauts minimum qui ne nous mettra pas une barrière pour l'éventuel embauche. J'm'en suis toujours sortie comme ça, et pourtant parler de moi, de ma façon d'être, de mon caractère ce n’est pas ce que je préfère mais comme tous le monde à un moment donné, on est obligé de passer par là. « Alors, pour commencer je tiens à vous dire que je suis une fille assez franche, un peu maladroite parfois. Je suis pleine de vie, j'adore rire. Je suis une travailleuse acharnée. Il m'arrive d'arriver en retard, c'est mon côté New-yorkaise qui ressort de temps en temps. Je viens de New York et j'y ai passé toute ma vie. Je suis affreusement bavarde aussi. » Je la laissais parler l'écoutant bien que le fait qu'elle arrive parfois en retard me fasse rire, New York je n'y avais jamais mis les pieds pourtant quand on vois des films, des reportages les New Yorkais sont des gens pressé alors qu'elle soit souvent en retard j'ai du mal à y croire que ça soit le coté New Yorkais mais comme je le disais je n'y ai jamais mis les pieds donc je n'ai aucune idée de leur manière de fonctionner. « J'ai fait des études de journalisme. J'ai été diplômée et je suis ensuite rentrée dans un célèbre magazine. J'étais stagiaire puis on m'a finalement proposé un CDD. Je suis donc devenu une stagiaire employée. Je pensais recevoir une promotion, mais une autre fille sûrement pistonnée d'ailleurs la eu à ma place! J'ai démissionné. » J'appréciais la franchise de la jeune femme, le fait qu'elle est démissionné de son ancien emploi parce qu'elle n'avait pas eut le poste qu'elle convoitait depuis un moment avait été pris par une autre femme qui n'était pas elle pouvait peux être me dire attention Kaleb, mais après tout je la comprenais quand on fait tout pour avoir un job qu'on passe des heures entières derrières un boulot et qu'au final une personne se pointe comme une fleur et dispose de l'emploi par piston ou pas.

Je comprends que ça foute un coup au moral et nous décourage de continuer. Je voulais moi lui donné une chance, qu'elle me montre de quoi elle était capable et après tout si à un moment elle devrait partir pour un poste dans les études qu'elle avait fait, qui suis je pour lui lancer la pierre j'en étais totalement conscient sinon je ne lui aurait pas dis. « Je suis certain que vous apprenez très vite mais en toute honnêteté vous avez raison, vous n'avez rien à faire les mains dans les cambouis, une aussi jolie fille que vous serez mieux ailleurs. Cependant si vous savez vous servir d'un ordinateur, d'un téléphone, seriez vous intéresser pour un poste de secrétaire vous n'aurez qu'à prendre les appels, prendre des commandes pour moi. Parce que pour le moment l'accent américain j'y comprends pas grand chose suivant les mots, et je vous en serai fortement reconnaissant, la paye que je vous propose n'est peux être pas aussi bien que ... » je m'étais grattais la tête avant de reprendre « Je pense que vous aviez un métier plus enrichissant et une paye qui va avec, mais je serais ravie de travailler avec vous, le temps que vous trouviez un métier dans votre voix par exemple, et le temps que je comprenne parfaitement l'américain je ne sais pas si ça arrivera un jour mais j'apprends vite tout comme vous. » Je souhaitais vraiment travailler avec elle, même si c'était pendant un moment de courte durée, je suis certain qu'elle a beaucoup de chose à m'apprendre sur ce pays, sur leur coutume, et au moins j'aurais une épine en moins dans le pied, elle pourrait se charger de tout ce qui est paperasse pendant que moi je prendrais plaisir dans mon domaine : la mécanique. « Qu'en dites vous mademoiselle Hepburn? Vous êtes disposé à travailler avec un Irlandais ? » Voilà comment clôturer un entretien positivement, enfin un entretien je n'avais pas vraiment l'impression que ça c'était déroulé comme ça, on avait rigolé ensemble, puis l'un comme l'autre étions bavard, je pense que la jeune femme et moi avons peu de chance pour ne pas s'entendre. J'attendais avec impatience la réponse de la jeune femme, elle avait le choix après tout elle pouvait me dire non, mais quelque chose me dit qu'elle a besoin de ce travail, ça lui apporterais peux être quelque chose je ne sais pas. « J'en dis que vous êtes mon nouvel employeur Mr Fletcher! » me dit-elle dans un sourire, tandis qu'elle me tendait sa main, que je serrais, pas besoin de contrat pour le moment un serrage de main est bien plus officiel qu'une signature.

Elle ajouta « Appelez moi Ninah, je suis vraiment contente que vous m'acceptiez car avouons le ce n'était pas gagné d'avance! J'espère ne pas vous avoir fait peur au début de l'entretien! Comme je vous l'ai dit je suis une grande bavarde! Je commence demain alors? » Cette Ninah Hepburn était vraiment un personnage, mais un bon personnage, étais je la première personne qu'elle croisait dans cette ville? si oui je suis certain que les autres prendraient autant plaisir que moi à passer des instants avec la jeune femme. « Très bien Ninah, on va se tutoyer alors maintenant que vous êtes mon employé. Je dois vous avouer qu'au début j'ai eut peur en vous voyant sortir de mon bureau, mais au final tu t'en sors très bien! Et le fait que tu sois une grande bavarde me dérange absolument pas, j'aurais moins l'air de travailler dans une église comme ça ... Donc oui demain 08h00 précise, on n’est pas à New York je compte sur toi pour être à l'heure! »

Ninah & Kaleb

« Le fruit du travail est le plus doux des plaisirs. »

« Très bien Ninah, on va se tutoyer alors maintenant que vous êtes mon employée. Je dois vous avouer qu'au début j'ai eu peur en vous voyant sortir de mon bureau, mais au final tu t'en sors très bien! Et le fait que tu sois une grande bavarde me dérange absolument pas, j'aurais moins l'air de travailler dans une église comme ça ... Donc oui demain 08h00 précise, on n’est pas à New York je compte sur toi pour être à l'heure! » Lui avais je dis après tout connaissant la réputation des New Yorkais et en plus une femme vaut mieux prévenir que guérir comme on dit par chez moi, mais j'étais certain de n'avoir aucun problème avec la jeune femme, le fait est qu'elle avait attendu et c'était levé de bon matin pour chercher un emploi. Ça montrait bien sa détermination à obtenir un emploi non? En tout cas je lui avais donné cette chance de travailler à mes côtés pour je ne sais pas combien de temps mais le temps que je passerais avec elle me permettrait sans doute d'apprendre plus de chose sur ce pays que je connais, des expressions ce genre de chose que j'ignore encore ... J'étais le patron et elle serait ma secrétaire si en partant de mon pays natale j'avais imaginé ça, un patron un peu maladroit ceci étant je n'avais jamais fait d'entretien c'était plutôt moi qui en avait passé mais les choses s'était bien déroulé je pense.
« Je serai là promis! Je dois vous, enfin t'avouer quelque chose. Tu es la première personne que je rencontre ici! Et je dois dire que je suis plutôt chanceuse! Ce n'est pas tous les jours qu'on rencontre un patron sympa. » me dit elle en souriant ce qui me toucha beaucoup je dois dire, je ne sais pas comment sont les patrons de grande entreprise où elle a trouvait mais moi je restais égale à moi même, c'est vrai qu'on avait pas tous les jours la chance de rencontrer un patron sympathique, on verra si elle le pense toujours au fil des jours. « Je te fais confiance Ninah, je suis la première personne? eh bien je dois dire que c'est un honneur alors, j'espère que tu te plairas à travailler pour moi. » lui dis je, pensant à ce que j'avais à faire pour la journée elle me demanda alors « Tu veux que je te laisse? Tu as peut-être du travail, je ne voudrais pas te mettre en retard j'ai déjà pris pas mal de ton temps. » il est vrai que j'avais un peu de travail à faire, bien que j'étais mon propre patron j'aimais ne pas perdre de temps, ne pas me mettre en retard sur mon travail, je me levais et elle me suivit jusqu'à la porte je lui adressais un sourire avant de m'excuser « Je dois t'avouer que là j'ai pas mal de travail à finir ... tu ne m'as pas embêter avec le temps que je t'ai accordé ceci étant, mais ce soir je ne fais rien si tu veux sortir boire un verre ou je ne sais quoi ... bon après je comprendrais si tu refuses sortir avec son patron c'est pas marrant. » lui dis je, attendant une réponse de sa part avant de serrer de nouveau sa mère pour la saluer et retourner à mon établi reprendre un peu de mécanique sur une voiture.