« L’architecture moderne, c’est quand il faut allonger la jambe gauche pour maintenir fermée la porte des waters. » - William

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Une journée pas comme les autres

"Hey brother get up check the wiiiiings
Do what I do it's what I feeeeel
Up to the sun, It won' t be lo-o-ong
And now it's time for you to ruuuun"

La chanson préférée d'Ebba diffusée à tue-tête par son portable et accompagnée des vibrations de l'appareil sur la table de nuit, réveilla la jeune femme brutalement. Il lui fallait une sonnerie du tonnerre pour émerger du sommeil. Ses amis s'en plaignent tout le temps, feignant d'avoir frôlé l'arrêt cardiaque, mais elle, ce boucan ne la réveillait même pas à tout les coups. Elle accompagna la musique en chantant de sa voix endormie, les paroles du tube de the Shoes qu'elle connaissait par coeur. Une bonne chanson qui motive, c'était sa technique pour se lever du bon pied, la journée pouvait commencer.
Elle entama ensuite le long processus qui allait la faire passer de l'horizontale à la verticale, s'étira du dos jusqu'au dernier de ses orteils et se leva doucement pour que la tête ne lui tourne pas. Comme une star de cinéma elle passa ensuite à l'habillage, le coiffage et le maquillage, le glamour en moins. Et oui car comme la plupart des étudiant qui aiment profiter de la vie, et surtout de la vie nocturne, Ebba et un vrai grizzli sortant d'hibernation au réveil.
Pour y remédier, une fois préparée, elle s'assied à table devant un café bien noir, puis un deuxième et finalement un troisième. Et enfin elle est prête pour se rendre à l'école d'architecture.

Elle s'y rendait la plupart du temps à pied vu que l'école n'était pas très loin de chez elle, et de toute façon elle ne possédait pas d'autre moyen de transport qu'un vieux vélo bleu, certes charmant mais très lourd et quasi impossible à manier. Le froid acheva de réveiller l'étudiante, le soleil se levait lentement et éclairait son visage, elle adorait ces moments là. En particulier au printemps quand la montée du soleil était encouragée par le chant des oiseaux.
Elle arriva rapidement à l'école, salua ses amis, connaissances et personnes dont elle ne se souvenait momentanément plus d'où elle les connaissait, avant d'entrer dans le vieux bâtiment de brique rouge aux grandes fenêtres. Elle aimait bien arriver un peu en avance, cela lui permettait de marcher tranquillement jusqu'à son casier, de prendre ses affaires et consulter son emploi du temps. "Physique, génial.." La seule tache sur ses études en architecture, c'était les quelques cours de physique qu'elle devait suivre, cet branche était pour Ebba tout simplement incompréhensible.
La jeune femme prit ses affaires et se dirigea à pas peu décidés dans l'auditoire de physique, pris place et adopta sa position préférée pour ce cours : la tête entre ses bras, la joue collée sur son manuel. Elle somnola quelque instants avant de se rendre compte que la voix qui s'était élevée dans l'auditoire n'était pas celle de son soporifique prof de physique.

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William & Ebba

Je n'eu pas de mal à me lever de mon lit. C'est vrai, je suis un lève-tôt, et pas de mauvaise humeur. Parfois j'aime regarder le levée du soleil, le temps dans le calme et la tranquillité. Mais aujourd'hui, je n'ai pas le temps. On m'avait prévenu quelques semaines auparavant que je devais me présenter devant une classe dans une école d'architecture. Ça m'a rappelé des souvenirs d'ailleurs, et ils n'étaient pas vraiment mauvais à vrai dire. Encore en pyjama, j'allais vers la cuisine pour prendre mon petit-déjeuné. Je ne commence pas une journée avant de boire une tasse de café. Ayant fini, je m'habillais pour être enfin prêt pour partir. Portant mon manteau, je quittais ma maison avec seulement mon dossier, mes clefs, et mon portable. Le trajet en voiture n'était pas long. J'arrivais alors devant l'école d'architecture. J'appréciais la structure et la couleur des bâtiments. C'était bien la première fois que j'y mettais les pieds, et j'allais, pendant cette matinée, parler du métier à des jeunes étudiants. J'entrais, et cherchais l'accueil. On me souhaita la bienvenue, et je partis pour la salle de classe qu'on m'avais indiqué. Les couloirs étaient pleins de jeunes, et j'y voyais rarement des professeurs. Ayant trouvé la fameuse classe, j'y entrai et me plaça derrière le bureau destiné au professeur. L'auditoire était vraiment grand. Tout en attendant que les élèves s'installent, je sortis mes affaires pour préparer ce que j'allais dire. Ceux présents dans la salle avaient l'air d'être surpris de ma présence, et commençaient à discuter entre eux. Apparemment, il n'ont pas été prévenus.
Quand la sonnerie retentit et que tout le monde arriva, je pris la parole et d'une voix portante je prononçais : "Bonjour à tous, je me présente Mr. William Steadler. Je suis moi-même architecte, et je suis ici pour vous parler de ce que je fais." Je commençais mon discours. Les jeunes avaient l'air de m'écouter avec intérêt. Pour moi, mon métier compte beaucoup. Je n'oubliais pas de leur dire que dans la vie il faut aimer ce que l'on fait. Je leur racontais aussi ce que j'ai fais dans la vie, mes travaux en tant qu'architecte. Tout cela pris la matinée. "Vous avez des questions ?" leur demandais-je vers la fin.
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Une journée pas comme les autres

Ebba ne s'était pas trompée, ce n'était pas son prof de physique qui se tenait derrière le bureau.
- Bonjour à tous, je me présente Mr. William Steadler. Je suis moi-même architecte, et je suis ici pour vous parler de ce que je fais.
Tiens une présentation ! Aucun élève n'avait été prévenu et la plupart des étudiants de l'auditoire levaient leur yeux endormis vers leurs camarades, se demandant si ils étaient eux au courant. Quoi qu'il en soit tout le monde était satisfait et Ebba la première, quand un intervenant extérieur venait présenter ce qu'il faisait, soit c'était intéressant, soit ça ne l'était pas ce qui permettait aux étudiants de roupiller sans craindre de devoir rattraper quoi que ce soit. Mais la présentation d'aujourd'hui se révéla vite être de la première catégorie. Mr. Steadler, un homme dans la trentaine, parlait bien, avec enthousiasme et ce qu'il présentait était très intéressant. Il semblait déjà avoir pas mal de projets à son actif et son style plaisait beaucoup à la jeune femme. Elle et les autres jeunes qui n'avaient pas trop fêté la veille écoutaient avec attention. Il parla de ce qu'il avait réalisé, son parcours, ses motivations et le classique "il faut faire ce qu'on aime dans la vie". Ebba n'avait pas vu le temps passer que déjà il clos son discours.
- Vous avez des questions ?
Il y eu une dizaine de questions, à chaque fois, William répondait patiemment et clairement. Même aux questions inutiles de ceux qui ne s'étaient réveillés que maintenant, pour l'heure du déjeuner. La jeune étudiante n'en posa aucune, elle avait vraiment apprécié ce qu'il avait montré et préférait aller lui donner ses impressions à la fin de la conférence. Les dernières questions passées, il s'apprêta à partir alors que l'auditoire se vidait rapidement. Ebba en profita pour descendre les marches de l'auditoire et s'approcher de l'énorme estrade pour saluer l'architecte.
- Bonjour ! Je m'appelle Ebba Eriksson, dit-elle en lui tendant la main. C'était dans son caractère, elle était toujours franche et directe. "J'aime beaucoup votre travail."
Et elle était sincère, ses profs présentaient régulièrement des architectes très connus qu'elle n'appréciait pas du tout, mais là le style lui plaisait.
- Je me demandait si vous ne proposeriez pas de stage par hasard ?

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William & Ebba

Me voilà donc devant un grand auditoire. Dès mon arrivée, je voyais les étudiants ayant l'air surpris. Je souriais, et commençais à parler. Après mon long discours, les élèves étaient la plupart intéressés. La preuve, cela se voyait au nombre de questions qu'ils avaient. Je répondis à toutes les questions, et certaines me firent rire. Tout cela me rappelait quand j'étais en train d'étudier l'architecture, beaucoup de souvenirs reviennent à mon esprit.
C'était maintenant la fin de la conférence, et je ne vis pas le temps passer. Toujours derrière le bureau, je commençais à ranger mes affaires quand une jeune fille vint vers moi.

Elle se présenta et me tendit la main, je fis de même.
"J'aime beaucoup votre travail." dit-elle. Je la remerciais et entendis ce qu'elle voulait. "Je me demandait si vous ne proposeriez pas de stage par hasard ?"

Elle était motivée et ça se voyait. J'appréciais les personnes qui s'investissent. J'allais répondre positivement évidemment. Je lui demandais alors : "Tu veux apprendre plus, c'est bien ça ? Dis moi quand est-ce que tu es libre. Pendant combien de temps veux-tu venir au cabinet ?"
C'était l'heure du déjeuné, peut-être avait-elle envie de discuter de tout ça autour d'un table. Je continuais : "Je te laisse mes coordonnées." Un stylo à la main, je notais tout ce qu'il fallait sur un petit bout de papier qui se trouvait dans ma pochette, et je le lui tendis. "As-tu du temps pour en discuter maintenant, ou préfères-tu qu'on en parle tout en déjeunant ?"

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