Les rayons du soleil viennent de me réveiller, ils m’aveuglent complètement. Je me lève en m’étirant. Je m’approche de la fenêtre, je regarde l’horizon paisiblement. Qu’est-ce que je vois ? De la neige. Cela me donne envie de faire un bonhomme de neige. Or, je n’ai pas le temps et l’envie. En effet, je dois aller me rendre chez Mathilde et sa fille Norah pour que je garde la petite fille de huit ans jusqu’au retour de sa mère. La raison pour laquelle je m’occupe de Norah est que sa mère travaille tôt et rentre tard. Je me rends à la cuisine et je déjeune. Un repas fort simple, je l’accorde. Ensuite, je me rends à la douche qui se déroule dans la sérénité. Après, celle-ci, je m’habille chaudement. Comment je m’habille ? Un slim noir avec des bottes noires et un manteau. Simple donc. Je regarde ma montre et je vois l’heure indiqué, il est neuf heure trente. Il faut que je me hâte. Je sors de ma demeure, un petit appartement dans le vieux quartier de la ville. Je marche quelques instants, des flocons tombent. D’ailleurs, certains se posent sur moi légèrement. Je ferme les yeux quelques minutes pour savourer ce moment magique. Et puis, je décide de rompe l’enchantement simplement en les ouvrant. Je continue de marcher et j’arrive chez la famille Nelson. Je toque, Mathilde m’ouvre. On se salue. Elle me dit qu’elle sera là vers dix neuf heures. Je souris. Ensuite, je m’occupe de la petite Norah, je la lave, je joue avec elle jusqu’à onze heure ou je dois préparer le repas. Pendant le temps qu’elle s’amuse seule, je cuisine. Je prépare un petit quelque chose très simple, c’est-à-dire des frites et de la viande. Quelques minutes après, nous mettons à table. Nous mangeons tranquillement, doucement et sereinement …
Norah ▬ Ali, comment, on sait quand on est amoureux ?
Alison ▬ Tu le ressens dans ton cœur, celui-ci s’emballe dès qu’il voit la personne aimée, tu ressens des fourmillements dans ton âme et tu désires qu’une seule chose, être avec lui jusqu’à la fin. Tu savoures chaque moment idylliques avec lui, chaque jours avec cette personne est un jour remplis de joie. De plus, tu ne cesses de penser à cette personne, tu l’as dans ta peau … Mais, dis moi, es-tu amoureuse de quelqu’un ?
Norah ▬ Oh merci Ali ! Je crois que oui. Et toi, tu l’es ?
Alison ▬ Alors, va le voir et dis le que tu l’aimes Norah. N’ai pas peur de passer pour une ringarde si tu fais le premier pas ni d’avoir un râteau. Bat toi pour être avec lui, bat toi comme si tu étais un chevalier et que tu voulais obtenir ta princesse. Oui, depuis toujours à lui, seulement lui. Je ne désire que lui. Je veux faire qu’un avec mon prince.
Norah ▬ Oh oui, je veux être un prince. Et, tu as trouvé ton prince ?
Alison ▬ Oui.
Norah ▬ Tu as dis que tu l’aime ?
Alison ▬ Non, Norah, on peut changer de sujet ? # Dis-je en souriant, je sentais que le sujet allait glisser sur ma promesse à ma grand-mère et je n’avais pas tellement envie de la raconter à Norah# Tu veux faire quoi cette après-midi ?
Norah ▬ Des cakes au chocolat !

Nous finissions de manger, puis, nous préparons les cakes au chocolat. On s’amuse bien, avec Norah, je retrouve la part de mon âme d’enfant, je me sens revenir une fillette.

Je reçois par la suite un appel. Je décroche et je discute avec cette personne. Celle-ci est Scott Isac. Il est un ami de droit. Il me propose un dîner au restaurant. J’accepte avec joie surtout que nous sommes le réveillon de noël et que je n’ai pas envie d’être seule pour les fêtes de noël. Amoureuse de lui ? Oh non, je suis amoureuse de Jaden. Je … Je le désire. Mais, je ne peux pas l’avoir. A cause de cette promesse sauf si je la rompe. Le devrais-je pour être heureuse et concrétiser mon rêve le plus fou qui est de devenir sa femme, la seule et unique madame Callagan. Je ne sais plus quoi faire, ni quoi dire pour le reparler. M’aime-t-il encore ? Je ne crois pas non. Après tout le mal que je lui ai fait, il doit éprouver qu’une haine viscérale pour moi. Que faire ? Je ne sais pas. Je suis dépossédée de toutes raisons quand je pense à cela. Passons, je crois que le mieux, c’est d’oublier. On dit que l’oubli est le meilleur sortilège de vaincre un amour impossible. Est-ce que cela va marcher ? Je ne le pense pas. Roméo et Juliette, Tristan et Iseult et d’autres étaient des amants, ils s’aimaient jusqu’à perdre la raison. Ils n’ont pas pu s’oublier … Même si leurs amours interdits étaient déjà voué à l’échec. Enfin bref … Laissons ceci. Oublions pour quelques heures cet homme qui me fais trémousser d’envie de l’avoir et que je désire … Un désir que je n’ai pas éprouvé pour les autres garçons que j’ai aimé … Je m’égare avec cet amour abusif … La porte s’ouvrit, ce qui m’aide à m’arrêter dans mes pensés Jadensen. C’est la mère de Norah. Il est déjà dix neuf heures ? Je le crois bien. Le temps passe si vite qu’on s’amuse bien. On ne peut pas retenir les grains du temps … On est impuissant face à ceci. Quel dommage ! Je lui souris. Nous parlions rapidement et je fais mes adieux à la petite famille. Je les reverrais quelques jours plus tard, soit, une semaine après les fêtes sauf si Mathilde a besoin de moi, mais cela est encore incertain. On ne peut pas prévoir les aléas de la vie future, sinon, la vie n’aurait pas de saveur … Passons, je quitte la famille.

J’arrive chez moi, je me prépare. Qu’est-ce que je peux mettre pour ce réveillon ? Hum, laissez-moi réfléchir. Ah oui, une robe noire avec un châle blanc ? Bonne idée ! Je me déshabille et je m’habille. Maintenant, il faut une coiffure. Et, si je laissais mes cheveux en cascade ? Bonne idée. Je finis de me préparer. Je suis enfin prête pour aller au restaurant avec Scott. Je descends les escaliers, je prends ma voiture et je me rends au lieu de rendez-vous, celui-ci est un restaurant au revenu plutôt moyen. Tant mieux, je ne voulais pas être prisé au piège en mangeant avec des gens aux revenus plutôt riches, je me plaisais d’être avec des gens normaux. J’arrive quelques minutes tard à ce grand restaurant, il a d’ailleurs, quatre étoiles. J’entre dans ce restaurant. Il y a beaucoup de monde. Normal, nous sommes au réveillon de noël et c’est bondé de monde. Un homme vient à ma rencontre, il me demande si je désire être dans le coin fumeur ou non. Je réponds avec gentillesse que je souhaite être dans un endroit sans recevoir la fumée. Après ma réponse, il me place à droite du restaurant, dans un coin lumineux. J’attends l’arrivée de Scott. Quelques secondes plus tard, je reçois comme apéritif, une salade verte avec un verre de Mojito, je savoure cette salade et cette boisson encore inconnue. Les deux mets régalent mon palais gustatif. Mais celle-ci perdure longtemps, je regarde la montre. Il est vingt une heure quarante et je me doute qu’il sera là vu qu’il est d’une ponctualité extrême. Je regarde mon portable et je vois son texto, datée de quelques secondes « Je suis désolée Ali, mais ce repas sera sans moi. Profite bien ! » Que faire maintenant ? Quitter ou rester ? Hum, je décide de quitter les lieux, je commence à marcher et à me diriger vers la caisse pour payer mon dû. Puis, je m’approche de la porte de sortie quand une voix m’interpelle, je fais volte face et je tombe nez à nez avec lui …