« Mamaaaaann !!!!!!!!!! » ce hurlement fut si strident que les voisins durent l'entendre. La petite Harlow était réveillée, un peu tôt pour un jour de weekend où nul dans la maison ne devait travailler. Qu'importe, du moment qu'elle était levée, elle ne s'arrêtait plus. Ce matin, la blondinette était dans son lit, attendant en poussant des cris. Marley allait-elle venir à elle ou non ? N'attendant pas de réponse, l'enfant sortit de son lit pour se diriger vers la chambre de sa mère. Elle savait y faire pour être autonome quand elle voulait, bien que lorsque Marley venait à elle, elle refusait de sortir elle même, souhaitant être prise dans les bras de sa maman. Harlw est très maligne en effet.
La porte de la chambre n'était pas fermé, pour le cas où il y aurait une urgence, alors la petite blonde poussa la porte et traversa le couloir pour se rendre jusqu'à la chambre de sa mère. Elle ne vit aucun signe de vie mais qu'à cela ne tienne, elle rendrait la nuit plus courte.

Avançant doucement vers le lit, la petite jaugeait l'endormissement de sa génitrice, hésitant. Cela ne l'empêcha pas de se poser au bord du lit, le visage rivé sur celui de sa maman. « Maman ! » souffla-t-elle doucement. Elle posa sa main sur la joue de la jeune femme, caressant sa joue de sa petite menotte, cherchant à la réveiller. « Maman ! Je veux pas aller à l'école aujourd'hui. Y sont méchant » continua-t-elle. On était samedi et il n'y avait pas d'école non, mais la petite s'était réveillé après un mauvais rêve. Il lui arrivait parfois de faire de ces cauchemars absurde dont elle ne comprenait pas le sens. Là, elle avait rêvé que les autres enfants se moquaient d'elle parce qu'elle n'avait pas de père, la pointant du doigt en riant avec leurs parents. Bien qu'elle ne pourrait pas l'exprimer comme il se doit à Marley, elle cherchait avant tout du réconfort et une excuse pour se faire câliner un jour de plus par sa maman adorée.
La tête sur le lit, la mine boudeuse, elle était adorable. Cette petit pouvait faire craquer n'importe qui avec cette mine là. Pas besoin de se mettre à genou sur le sol, elle était trop petite encore pour arrivé à ça. Harlow attendait patiemment une réponse.

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Marley ouvrit les yeux et, aux paroles de sa fille, prit la petite dans ses bras, la serrant tout contre son cœur. Harlow se cala au creux de ses bras, écoutant le cœur de sa mère battre. Ces battements qu’elle avait entendus durant de nombreux mois, ces battements qui l’apaisaient et la rassuraient, ces battements si propres à sa maman, la petite blonde se sentait en sécurité maintenant. Câlinant tendrement la jeune femme, Harlow se souvint soudain que l’on était samedi. Sur le coup, elle n’avait pas pensé que sa mère lui avait dit la veille qu’il n’y aurait pas d’école. Elle adorait y aller, à tel point qu’elle en oubliait parfois les jours de la semaine – qu’elle apprenait pourtant avec application. Comment ne pas avoir pensé à cela, alors que c’était le jour de maman, comme l’appelait si bien la fillette. Rien ne comptait plus que ces moments passés ensemble, rien que toutes les deux. Alors, en réalisant que l’on était bien le « jour de maman », Harlow retrouva le sourire et ses yeux brillaient d’excitation. « Oh oui ! On pourra jouer à la poupée et manger pleins de gâteaux ! » Lança-t-elle avec un petit air coquin. Elle raffolait des sucreries et espérait profiter un peu de sa maman pour lui en donner beaucoup. Son petit air angélique faisait céder bien des gens, mais Marley savait rester assez ferme avec elle. Mais la gamine ne se débinait jamais et tentait toujours de faire craquer sa maman.

« Tu n’aime pas l’école trésor ? » demanda Marley, après une longue étreinte. La blondinette fit une petite moue de réflexion. Elle aimait bien l’école, mais elle n’aimait pas les rêves qu’elle pouvait faire. Bien entendu, ses petits camarades n’avaient rien de méchant, du moins pour la majorité. Il y avait toujours des fortes têtes, mais Harlow était bien entourée. C’était juste ces rêves incompréhensibles où les gens riaient du fait qu’elle n’ai pas de père qui la tracassait. Elle ne savait pas comment l’exprimer. « Si, j’aime bien… Mais quand je fais dodo, j’aime pas ça ! » grogna-t-elle pour exprimer le fait qu’elle faisait de mauvais rêves concernant l’école. « Maman. Pourquoi les autres ils ont un papa qui vient les chercher et moi j’ai que toi qui viens ? » La question était délicate certes, mais l’enfant la posait tout de même, désireuse de comprendre ce cauchemar dont elle venait d’être la victime.

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Samedi, jour bienfaiteur qui permet à une mère de profiter de son enfant sans rupture. Il y avait tant à faire lorsque l’on était en compagnie de sa maman, Harlow en avait conscience et ne s’imaginait pas passer un instant sans elle. Les débuts à l’école maternelle avaient été un peu difficiles, du fait que la petite devait se séparer de sa mère tous les matins pour ne la retrouver que le soir, quand leurs journées respectives étaient terminées. La blondinette adorait sa maman avec un tel amour, que rien n’aurait su les défaire l’une de l’autre en ce jour de weekend. Marley avait proposé de couper les cheveux de sa fille, tout en les lui ébouriffant. La principale intéressée fronça le nez en levant les yeux afin d’observe ses cheveux qui étaient un peu en bataille maintenant, du moins plus que lorsqu’elle s’était levée. « Non ! Il faut pas couper tout, après j’aurais froid ! » protesta-t-elle en posant ses mains sur sa tête. Harlow était joueuse et boudeuse, mais ne boudait pas longtemps heureusement. Il suffit d’un sourire de sa maman, ainsi qu’une parole rassurante et le sourire lui revint. « Tu voudrais qu’on fasse un gâteau au chocolat ? » Ah la la ! Qu’est-ce qu’elle n’avait pas dit ! La petite poussa un cri strident en disant « ouiiiii !!! » en se jetant dans ses bras, comme si on lui offrait la lune. Ce qu’il y avait de bien avec la gamine, c’était qu’on pouvait tant lui offrir une sucette qu’une paire de boucles d’oreille, elle s’en émerveillerait en permanence comme si le plus beau trésor du monde venait de lui être donné. « Oh oui ! Un gâteau au chocolat !! Je pourrais lécher le plat hein, dit !!? »

Le pêché mignon des deux jeunes femmes était le chocolat. Elles adoraient ça. Il fallait un peu trop se restreindre pour ne pas se faire une crise de foie, mais lorsqu’il était proposé un gâteau, nulle ne rechignait, même pour le faire. Harlow était selon elle une très bonne cuisinière. Elle savait remuer sans en mettre trop partout maintenant. Et casser le chocolat était un réel bonheur pour l’enfant. Elle se permettait toujours de retirer un ou deux morceaux de ce qu’elle cassait, histoire de le mettre dans sa bouche, en bonne malicieuse qu’elle était.
Mais en attendant que cela ne se fasse, elles étaient bien dans le lit de Marley, à se câliner tendrement. La jeune femme en profita pour demander à sa fille de raconter son cauchemar. Mais, caler contre sa maman, Harlow était distraite et ne fit que demander pourquoi elle n’avait pas de papa, contrairement à ses copines de classe. La réponse fut hésitante bien entendu, car parler du père inconnu était délicat. Marley n’aimait pas en parler, elle craignait de faire de la peine à son trésor. Aussi, elle se contenta de lui dire qu’il n’habitait pas ici, mais très loin. « Puis, parfois les choses sont compliquées entre les adultes et c’est le cas entre moi et ton papa. » ajouta-t-elle à cette explication. La pucette acquiesça, comprenant bien. Elle n’avait que trois ans mais elle était vive d’esprit, bien plus que les jeunes de son âge, ayant dû porter le poids d’un père absent. « J’aime pas les choses compliquées moi ! C’est toujours comme ça quand on est grand ? Parce que moi je veux pas grandir alors. » dit-elle en croisant les bras. Ah ça non, pas de complication dans la vie de Harlow. Elle désirait juste être une grande et belle princesse, ressemblant à sa maman, et vivant dans une grande maison, à dessiner des robes de mariée, comme Marley.

Repensant brièvement à la question de sa maman concernant ses cauchemars, Harlow commença à parler. « Est-ce que c’est aussi des affaires de grands dans mes cauchemars, maman ? Y’avait des enfants qui rigolaient parce que j’ai pas de papa et même mes copines me tiraient les cheveux. Mais je les aime bien moi, Katie et Julie… Pourquoi tout est compliqué comme ça !? » ajouta la petite, reprenant ainsi une réplique qu’elle avait entendu Louve prononcer. Il est vrai que Harlow était perturbé par cette absence de père jusque dans ses rêves. Elle avait parfois du mal à faire la différente entre la réalité et le rêve, mais quand elle était avec ses copines, nul ne l’embêtait. Elle était très aimée par la majorité des gens, vu la politesse et l’engouement pour les activités dont elle faisait preuve.

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Marley voulait couper les cheveux de sa fille et elle le ferait, ils commençaient à être un peu trop long, quoiqu’en dise l’enfant. Pour arriver à ses fins, la jeune femme rassura sa fille en disant qu’elle aussi se ferait couper les cheveux. « Toi aussi tu devras mettre un bonnet, maman ! » rit la blondinette en attrapant une mèche de cheveux de sa mère pour jouer avec, faisant semblant de la coiffer de ses petits doigts. Harlow accepta alors de se faire une nouvelle coupe, mais il était clair qu’il ne fallait pas que cela soit trop cours. Les princesses n’ont pas de coupes de garçon, alors elle n’en aurait pas ! bien sûr, la petite rêvait d’une chevelure à la Raiponce, mais vu les nœuds qui se mêlaient dans sa crinière d’or, il n’était pas question. Le peigne faisait assez mal comme ça sur la longueur actuelle, inutile d’en rajouter dans la torture matinal que Marley opérait sut la petite puce.
Les deux blondes riaient de bon cœur à l’évocation de cette journée. Elle serait magnifique, comme à chaque fois qu’elles sont ensemble (<3). Elles feraient même faire un gâteau au chocolat ! Une super journée commençait, comme le pensait la petite depuis qu’elle était entrée dans la chambre de sa maman. Dès qu’elle été levée, Harlow ne tenait plus en place jusqu’au couché, ou la sieste si vraiment le rythme était rapide, mais en règle générale, nul n’avait le temps de se reposer et Marley préfèrerait faire la sieste avec sa fille. Il en fallait beaucoup pour l’épuiser. « Tu pourras goûter oui, mais on ne mange pas tout dans le plat sinon il y en aura plus pour après. Et attention ! Faut pas en mettre partout hein c’est vrai, maman ! » fit la petite en prenant le visage de sa mère entre ses mains, penchant la tête pour lui faire une petite moue rigolote. Un vrai clown !

Après tant de rires et de bonheur, la conversation avait prit un axe plus sérieux, parlant de la famille et de ce père inconnu qui chagrinait tant l’enfant. La vie paraissait si compliquée par moment que la blondinette avait besoin qu’on lui dise de quoi il en retournait pour se sentir bien dans ce monde qu’elle découvrait pas à pas. Marley et Louve, sa meilleure amie, étaient très présentes dans la vie de Harlow, la chouchoutant et l’élevant comme il se devait, essayant de palier ce manque de papa dont la jeune fille souffrait tant. Ce n’était pas tous les jours faciles malheureusement, et ce matin là faisait partie de ces fois où la perturbation nocturne prenait le pas dans la journée et où les questions pleuvaient les unes après les autres. Maman Hastings tentait de calmer le sujet en disant que la vie pouvait être belle et facile. Harlow, qui avait du mal à intégrer tout ça, se mit à sourire de toutes ses dents quand sa mère lui confia être la plus heureuse du monde avec elle. « Moi aussi je suis la plus heureuse du monde, tu sais ! » La petite avait consciente d’être bien entourée. Elle ne manquait de rien hormis ce père absent. Elle contribuait au bonheur de sa mère et du reste de sa famille, elle le ressentait au fond d’elle. Harlow avait ce don de ressentir ce que les autres ressentait. Les sentiments de l’enfant étaient très développés pour son âge. Elle savait calmer une peine chez une amie de classe ou bien de sa maman, elle avait à cœur de rendre tout son entourage heureux. « Et tata Lou, elle est heureuse aussi avec moi et toi ? » s’enquit-elle.

Toutes ces histoires d’amis, de parents, de cauchemars, c’était un peu trop lourd à porter pour la petite fille qu’elle était. Aussi, Marley avait à cœur de la libérer en la faisant parler, en lui changeant les idées et en redoublant d’effort pour être présente pour elle. Harlow en était très reconnaissante bien qu’elle n’ai pas les mots pour le dire. « Je sais que tu es triste parce que tu n’as pas de papa comme tes copines mais ça ne fait pas de toi une petite fille différente, une petite fille moins aimée, loin de là. » rassura la maman à sa petite, blottie au creux de ses bras. Pendant que la gamine digérait tout ça, Marley en profita pour lui dire qu’elle l’aimait suffisamment pour deux personnes, voire plus que cela. Et… « Et puis, tu sais, peut-être qu’un jour, ton papa reviendra. » La petite fille se détacha de sa mère pour la regarder, les yeux brillant d’émotions. Elle était touchée par ces mots si doux venant du plus profond du cœur de Marley. Elle ne prendrait peut-être pas de suite la mesure de ces paroles, mais il était certain qu’elle aimait sa maman elle aussi. « Moi aussi je t’aime maman ! Pour dix et même pour milles ! » Et même encore plus fort que ça… « Si papa il revient, il faudra qu’il soit gentil avec nous hein. Et on le laisse plus partir après ! » Harlow voyait toujours le bon côté des choses, fort heureusement pour la jeune Hastings. Elle n’était pas compliquée comme enfant et sa joie de vivre faisait le bonheur de tous. Il suffisait simplement d’un petit mot doux et tout allait pour le mieux.
La petite passa une main dans ses cheveux pour les remettre en place, ils la gênaient un peu en effet. « Si papa il revient, il va dormir où ? » demanda la petite en souriant. « Est-ce que mon papa il est beau ? Plus que Sebastian ? » Pour Harlow, personne n’était aussi beau et gentil que Sebastian, l’ami de Marley dont elle était « amoureuse » comme elle le disait souvent. Il fallait un papa au moins aussi beau que lui pour être un vrai prince charmant pour sa maman.

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Rien que le fait que Marley se fasse couper les cheveux fut une joie pour sa fille, qui n'aimait pas que l'on touche à sa belle chevelure blonde. Et avec une promesse de gâteau au chocolat, on pouvait bien lui couper dix centimètres ! Elles allaient profiter d'une très bonne journée, rien que toutes les deux. Bien entendu, comme le rappela Harlow en imitant sa mère, il ne fallait pas manger tout le plat avant que le gâteau ne soit cuit, ni en prendre de trop. La jeune maman rappela que si l'on mangeait trop de chocolat, il y aurait des conséquences comme une crise de foie, et ça, la petite n'aimait pas. Elle avait déjà fait l'expérience et ce n'était pas agréable ! Alors le mot d'ordre serait de faire attention. « Et puis, on invitera Tata pour goûter avec nous. » ajouta Marley sous les yeux pétillants de sa fille. « Oh oui !! Tata Lou elle aime beaucoup le chocolat elle aussi ! » lâché la petite, tout sourire. Elle aimait beaucoup la meilleure amie de sa mère, sa marraine. Être avec des grandes personnes comme elles, voir leur lien d'amitié aussi fort, Harlow apprenait en les regardant, en les écoutant. Elle apprenait à devenir une petite fille sage, drôle et pleine d'esprit. Elle savait beaucoup de choses grâce à cette éducation et n'étais pas dépourvu de malice et d'astuces pour faire plaisir à son entourage.
Harlow adorait également ses grands-parents, qu'elle voyait très souvent. Son grand-père lui racontait pleins d'histoires passionnantes sur la jeunesse qu'il avait vécu, et il la gâtait de petites intentions. Il n'y avait pas petite fille plus heureuse ! Et si les gens étaient bien avec elle, il ne pouvait rien y avoir de mieux. Marley confia être plus qu'heureuse avec son bébé, ce à quoi elle répondit avec la même lueur d joie. Et si en plus de ça Louve était bien avec elles deux, tout était merveilleux dans ce monde pleins de complications. « Moi aussi je l'aime plus que tout ! Et toi maman, je t'aime plus gros que touuuut !! plus que l'univers ! » dit la petite en serrant sa mère aussi fort qu'elle le pouvait de ses petits bras d'enfant.

Après toute cette effervescence, Harlow tenta une approche concernant son père, le seul être qui manquait à ce magnifique tableau de famille unie. Elle désirait plus que tout au monde le connaître, qu'il s'occupe d'elle et la cajole, aille la chercher à l'école comme les pères de ses copines. Marley assura que son père, s'il revenait, resterait dans les parages pour la voir grandir. Un timide sourire se dessina sur le visage de la petite à cette pensée. Elle voulait un papa, son papa. La question se posa de savoir où l'homme dormirait s'il revenait dans leurs vies. « Papa aura sa propre maison, sa chambre à lui. Mais s'il veut venir te voir, il pourra venir ici. Ou vous pourrez aller vous balader tous les deux. » S'il ne vivait pas avec elles, il y avait peut-être un risque que le petite ne le voit pas aussi souvent qu'elle le désirerait. Était-il déjà avec une autre femme ? Avait-il d'autres enfants ? Harlow se posait la question car elle avait entendu que cela était possible d'avoir un papa qui avait déjà des enfants qui n'étaient en rien frères ou sœurs avec l'enfant. C'était un poil triste pour elle. « Il habitera la maison à côté ? Faut pas qu'il soit trop loin sinon je pourrais pas le voir... » confia la blondinette de son air songeur.
Harlow comprenait que la situation pouvait être bien compliquée, que toutes ces histoires de grandes personnes la dépassaient de loin. Alors elle se contentait de suivre le courant, se laissant emporter par les paroles de sa mère qui se voulaient rassurante. Marley faisait tout pour ne pas laisser transparaître la tristesse de ne pas avoir l'homme qu'elle aimait auprès d'elle. Et cela marchait à peu près, car la petite, même si elle sentait le malaise, ne parla pas plus de tout ça.

Bien au contraire, l'enfant demanda si son père était aussi beau que Sebastian, le plus beau garçon que Harlow ai jamais vu ! Elle en était comme amoureuse, comme disait les grands. Elle adorait ce garçon, qui était un très bon ami de sa maman. Il était grand, beau, musclé, et son sourire mettait en confiance la petite qui ne se comportait pas aussi familièrement avec n'importe qui. Mais avec Seb, ce n'était pas la même chose. Elle ne le lâchait pas dès l'instant où il était dans la pièce. Elle lui faisait des dessins, lui montrait qu'elle savait bien écrire – son prénom surtout hihi – et faisait le clown pour le faire rire au même titre que sa mère. Bien qu'elle ne le considère pas comme le père qu'elle aimerait, elle sent que cette présence masculine lui fait énormément de bien. Harlow préférait sa compagnie à celle des garçons de son âge, qui était bien trop brute pour démontrer leurs sentiments. « Oui, il était beau, très beau. Pour moi, il était plus beau que Sebastian. Mais peut-être que toi tu trouverais Sebastian plus beau. C'est ton chouchou Seb. » La petite fit un petit sourire de jeune fille timide à l'évocation du nom du garçon qui lui plaît. Elle était toute contente. « Ouiiii ! Seb, il est mon chouchou !! » s’exclama-t-elle. « Il est le plus beau du monde !! Moi je dis qu'il y a pas plus beau que lui, mais si tu dis que papa tu le trouve plus beau que mon n'amoureux, bah il est peut-être beau ! Mais t'es la plus belle toi, maman ! » ajouta Harlow, son plus beau sourire apposé sur ses lèvres, sa main caressant la joue de sa maman.

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