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 Inhumain, tu seras traité comme un animal !

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MessageSujet: Inhumain, tu seras traité comme un animal !   Inhumain, tu seras traité comme un animal ! EmptyVen 16 Nov - 2:15

I WILL PUNISH YOU
as your deeds deserve !
Meredith avait pris, pour petit déjeuner, une soupe de pomme de terre avec du fromage, de la crème fraiche et du jambon dedans, le tout accompagné de vin blanc et d’un peu d’acide. Puis parce qu’il avait encore faim, il mangea trois pommes et finit le rôti de bœuf de la veille. Il s’était senti un peu barbouillé et avait rajouté par-dessus quelques cachets pour la digestion – qu’il fit passer avec le fond d’une bouteille de cognac. Parce que son médecin lui avait prescrit un calmant il en prit deux et parce qu’il avait mal au crâne il fuma un joint. Puis il monta dans sa vieille carlingue et s’en alla vers son bureau, suivant sa routine de toujours. Son secrétaire l’accueillit avec un doigt de whisky caché dans un café crémeux et tous deux passèrent une matinée à revoir des dossiers. Ils commandèrent des sushis pour midi et Meredith leur demanda une bouteille complète de saké.

Dès le milieu de l’après-midi, elle était terminée et c’est en marchant étrangement droit que le quarantenaire regagna sa voiture pour rentrer chez lui, en vitesse. Il devait accompagner sa cadette à son cours d’équitation. Cette dernière l’attendait sur le pas de la porte et bondit sur la banquette arrière dès qu’il freina devant leur demeure. Elle lui fit un gros bisou en lâchant « tu sens le saumon » puis farfouilla dans son sac. « J’ai ce qu’il faut » dit-elle d’un ton enjoué, avant d’asperger son père du parfum pour enfant que sa mère lui avait offert pour Noël. Ce dernier eut un « iih » d’horreur. L’odeur lui soulevait le cœur… « Deorwynn baaaaah » « Tu sens comme une princesse maintenant. C’est mieux que de puer comme un vagin, non ? » Grand moment de silence. Le père fronça les sourcils et dévisagea son enfant, par le biais du rétroviseur. « Mais d’où tu sors qu’un vagin sent le poisson » demanda d’une voix grave le paternel. Et Deorwynn, de lui répondre innocemment que « c’est les garçons de ma classe qui disent ça ». Il soupira. Des puceaux qui n’y connaissaient rien… A un feu vert Meredith stoppa sa voiture et faisant fi des klaxons, il sortit un cigare de la poche intérieure de sa veste et l’alluma. « C’est faux. A moins que le vagin en question soit infecté du gardnérella vaginalis. » Bref. Venait de débuter une passionnante discussion sur l’odeur de l’intimité des femmes, entre un homme âgé de plus de quarante ans et une fillette de moins de quinze ans (toutefois très intéressée par la chose). Meredith fut néanmoins content quand sa fille quitta sa voiture pour aller s’occuper de son cheval, cela lui évitait d’avoir à répondre à la question qu’elle venait de lui poser (à savoir s’il aimait lécher les parties intimes d’une femme). Parfois, Meredith se disait qu’il serait bon d’imposer des limites entre la curiosité de ses filles et sa vie privée – mais c’était déjà trop tard. Ce qui était de plus en plus effrayant.

Il resta un temps rêveur, finissant son cigare et la bouteille d’alcool qui trainait dans sa voiture, à regarder les chevaux et leurs jeunes écuyers parader. Puis il reprit le volant et, l’esprit embué par l’alcool et ne pensant déjà plus aux poissons et aux femmes, il retourna vers Town Square. Ce fut quand il jeta sa veste sur les sièges arrières qu’il s’aperçut que Derowynn avait oublié sa cravache. Tout à coup curieux, Meredith en saisit le manche et l’observa sous toutes ses coutures. Comme s’il ne l’avait jamais vue avant alors que c’est lui qui la lui avait achetée. En cuir marron, avec une dragonne tressée… L’homme d’âge mur fouetta l’air avec, un sourire coquin sur ses lèvres. Puis il vit sur le trottoir un bar et décida de se garer (de travers, en tamponnant la voiture devant et la voiture derrière), pour aller attendre de retourner chercher sa mioche pervertie. Et parce qu’il était toujours en train de détailler la cravache, Meredith sortit avec. Sans aucune honte. Allons, ce n’était qu’une cravache.

Et quelque chose l’attira. C’était habillé de bleu, possédait une chevelure plus claire que la sienne et un sens inné de la justice – mais une grande maladresse. Un individu qu’il reconnaissait même de dos et que son esprit maléfique criait de détruire. Il fallait qu’il lui fasse mal pour l’affront qu’il lui avait fait. Oui, Meredith avait encore envie de se venger. De faire de la vie de cet homme un enfer, pour avoir osé s’attaquer à ce qu’il lui restait de famille. Cet inconnu qui osait le juger. Ses doigts se crispèrent, ses muscles se contractèrent.

Et c’est avec un geste puissant que Meredith cravacha le postérieur de Bryan, accompagnant le tout d’un retentissant « comment il va, l’Ourasi des flics ! » Puis un rire méphistophélique lui échappa, sans qu’il ne pense à s’enfuir. Voyons. Il faut toujours aller au bout des bêtises qu’on commence !

thank you april (myfairtardis)
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MessageSujet: Re: Inhumain, tu seras traité comme un animal !   Inhumain, tu seras traité comme un animal ! EmptyVen 16 Nov - 14:17

Deux jours que le jeune sergent de police n'avait pas eu l'opportunité de dormir. Puni par le divisionnaire pour avoir cassé une bagnole en tentant de se garer pour aller simplement chercher un soda dans une vielle station service du périphérique. Ce n'était pas de sa faute véritablement, avec la voiture de patrouille, il s'était rangé sur le côté, loin des autres voitures pour éviter intelligemment de se confronter aux automobilistes qui en sortant auraient pu cogner ce joyau motorisé. Quelques chevaux fiscaux sous le capot, un garde boue servant à amortir les chocs par l'avant, et surtout, cette peinture bleue et blanche qui se mêlait à la perfection avec ses grandioses sirènes.
Cependant, il n'avait jamais prévu qu'un camionneur du dimanche, le genre je vais à la décharge une fois par mois avec mon gazon avait également prévu de venir s'échouer là pour acheter un paquet de cigarettes et quelques bonbons pour entretenir son violent diabète. C'était de la faute de ce type s'il n'avait eu aucune chance en tentant de s'extirper de la petite place que lui avait laissé le camion. Avec sa force et son courage, maladroitement il avait butté le camion et la voiture était à l'arrêt, démantelée en ce moment même par des ingénieurs dans une espèce de casse à deux francs six sous. Depuis cette journée maudite, il n'avait pas eu une seconde pour dormir. Alors qu'il pensait rentrer chez lui pour s'adonner à une de ses passions, les jeuv-vidéos, il avait été bloqué par le divisionnaire pour deux jours de garde supplémentaire. Une mesure brève, expéditive qui empêchait la paperasse de s'accumuler et qui était de nature véritablement affreuse...

Il avait servi avec une autre équipe que la sienne. Interdiction formelle de prendre le volant jusqu'à la fin de semaine, en attendant que ses "hormones" soient assez calmées... Il n'avait rien eu d'intéressant à faire, sauf peut-être la tournée des bars avec un autre agent, un certain Garry qui passait son temps avec une chope dans les mains. Ridicule peut-être, mais il fallait avouer que c'était sympathique de boire jusqu'en vomir sans aucune remarque. Après tout, l'autorité c'était lui... Mais il avait encore eu la preuve de sa maladresse, lorsque la bière était montée dans son sang et au cerveau, il avait gerbé tripes et boyaux dans l'arrière cour, sous les regards médusés des badauds et les rires d'autres...
Ce n'était pas réellement la boisson qui lui causait ce genre de choses, c'était simplement l'excès parce qu'il n'avait jamais pris l'habitude de saouler, sauf la veille où il aurait presque pu voir la lumière au bout du tunnel s'il n'avait pas fermé les yeux pour s'écrouler comme une daube. Il avait vu l'incarnation d'Al Super Gay, un type efféminé, loin des amours mortes et de vraies valeurs américaines, quelque chose qu'il n'aimait pas, quelque chose de trop loin des valeurs policières. Système décadent, enfant de putain, roi de province et dirigeant tyranique d'un monde libre, tous étaient loin de répondre à ses valeurs.

C'était ce qu'il était entrain de se dire, là, dos à la route devant la devanture du fameux bar. En ce début d'après-midi, il était venu pour s'excuser, descendre quelques cafés en attendant que sa radio crache de nouveau et déverse de nouvelles informations sur un crime en cours ou sur quelque chose d'encore moins marrant, une escorte de pute, un trafiquant à arrêter. Guy Roux qui faisait des siennes, Raymond Domenech en visite surprise. Ce genre d’évènements vides et plats, ce genre de choses qui foutaient votre moral en berne complète. Alors qu'il s'était arrêté pour verbaliser une voiture dans la faute, il sentit une pression affreuse sur ses fesses. Comme si on venait de le fouetter avec instance... Il se retourna, la larme à l'oeil sous les paroles d'un type qu'il connaissait bien.

Le voyant, il se recula rapidement, et presque comme un magicien, il fit apparaitre sa matraque téléscopique entre les mains. La scène était drôle, le sosie de Peter Parker contre Al Pacino en moins ridé. Cravache contre matraque, le mach allait pouvoir commencer.

"Alors, on a peur Blumenthal ? Peur qu'un méchant policier vole tes gosses dont tu ne sais pas t'occuper ? Peur de finir tout seul ? "
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