On ta jamais dis d'aller voir ailleurs ? ANASTASYA&MEGANE.

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ON TA JAMAIS DIS D'ALLER VOIR AILLEURS ?
Anastasya & Megane

]Il devait être vingt-deux heures, Megane était rentrée tard du boulot, elle avait du y rester un peu plus tard que prévue pour une petite urgence. Une femme enceinte qui a eu des complications pour accoucher. Comme-ci cela ne lui suffisait pas d'être enceinte, elle devait supporter à son lieu de travail, des femmes en cloques qui n'attendaient que la venue de leur bébé avec impatience. La belle était passé en vitesse chez elle pour se laver, décompressé de sa journée de travail avec un bon bain remplit de mousse. Elle y avait ajouter des huiles essentiels, pour une fois qu'elle essayait de se relaxer c'était réussit. La brunette sortit de son bain une heure après, elle s'habilla et partit en direction de la plage.

C'est étrange, mais le bord de mer était un lieu ou Megane adorait venir depuis qu'elle était arrivée ici. Cet endroit l'aidait à se vider la tête et oublier ses problèmes. Le problème c'est qu'elle oubliait toujours son maillot de bain quand elle y allait. Ou peut-être faisait-elle exprès de le laisser chez elle. La belle avait l'impression que sa grossesse commençait à se voir, alors que ce n'était pas du tout le cas, surtout qu'elle n'était enceinte que de un mois. Elle n'avait pas grossit, après tout tout ce qu'elle mangeait elle le vomissait quelques heures après. C'était un vrai cauchemar pour la belle, à vingt-deux ans elle ne se voyait pas enceinte. Pourtant c'était le cas et il fallait qu'elle fasse avec. La jeune femme arriva enfin à sa destination, elle venait toujours à pied. Elle enleva comme à son habitude ses chaussures et marcha pieds-nue dans le sable. Il y avait foule aujourd'hui, beaucoup d'adolescents qui faisaient la fête, bonne musique et surtout beaucoup d'alcool. De quoi mettre des gonzesses dans leur lit quand il serait dans les environs de minuit. Elle continua son chemin sans se soucier de cette fête et arriva vers un stand de boisson. Elle prit un coca et partit un peu plus loin, elle s'installa sur un rocher et regarda autour d'elle. Son attention se porta sur une jolie jeune femme blonde. Elle ressemblait à une fille dont Ivy lui avait beaucoup parler. On aurait dit Anastasya. La brunette savait tout ce qui se passait entres les deux femmes, la blonde voulait piquer le mari à l'autre blonde. Digne des plus beaux films, les feux de l'amour même. Megane n'aimait pas cette fille, son comportement ne lui plaisait pas du tout. Si elle est allumeuse au tant essayer de se taper un mec libre, au lieu de s'attaquer à un mec marié qui ne voudra jamais d'elle. La jeune femme partit en direction de la blondasse, elle allait mettre le feu au poudre, mais peu importe. Elle lui tapota dans le dos et lui parla directement. Tu es bien Anastasya non ? Au tant engager la conversation comme sa, c'est après que les représailles commenceraient et que Megane lui en mettrait pleins la figure.

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I know you want me to
Feel your pain

La plage, je ne connaissais pas un meilleur endroit. Depuis que j'étais arrivée à Town Square, c'était l'endroit dans lequel je passais le plus de temps après la villa d'Ethan. J'avais horreur d'être enfermé alors j'avais trouvé bon de sortir. Et ainsi, je sortis faire ma petite balade quotidienne.
J'aimais sortir parce que c'était l'occasion de rencontrer des gens. C'était d'ailleurs étonnant de se rendre compte à quel point les gens sont différents selon les lieux fréquentés. A la plage, c'était là ou la diversité des gens étaient la plus forte, la plus palpable. Si j'aimais tant la plage, c'était sûrement parce que je n'avais pas l'occasion d'en avoir une en Russie. A Moscou, c'est plutôt dur de trouvé une plage. Pour être honnête c'est même difficile de trouver la motivation de se baigner dans une piscine extérieur tellement la température est médiocre. Je m'étais habituée aux températures extrêmes. Je le prenais donc comme un point positif.
Vêtue d'une légère robe et d'un maillot de bain, je décidais, même s'il faisait nuit, d'aller faire un petit tour dans l'eau. Je trouvais un petit coin de sable desert pour mettre mon sac et ma robe et sans attendre, je courrais dans l'eau. L'eau était très bonne et le reflet de la lune dans la mer rendait ce moment encore plus agréable. Après quelques minutes, je décidais toutefois de sortir. J'attrapais la serviette de plage dans mon sac et me séchais rapidement avant de remettre ma robe. Autour de moi, se trouvait des jeunes fêtards, des gens un peu plus mûrs qui trempaient simplement leur pieds dans l'eau, des couples assis dans le sable échangeant de tendre baisers.
Pieds nus dans le sable, rien ne pourrait briser ce moment magique. Du moins, c'est que je pensais, quand soudainement je me fis aborder.

— En effet, c'est bien moi. Je peux t'aider ?

C'était bien la première fois que je me faisais aborder par quelqu'un qui me connaissait alors que je ne l'avais jamais vu de ma vie. Je ne savais pas si je devais me méfier ou alors me montrer aggressive. Je restais neutre. Je regardais la jeune femme d'un air confus. Comment savait-elle qui j'étais ? Je n'avais pourtant pas rencontrer autant de gens… Peut-être avions nous un ami en commun… Ou peut-être autre chose.
Mon petit doigt me disait toutefois que je n'allais pas tarder à savoir ce qu'il se passait ici.

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ON TA JAMAIS DIS D'ALLER VOIR AILLEURS ?

C'est vrai que Megane ne se mêlait pas forcément de ses affaires. Mais cette blondasse n'avait pas un comportement agréable envers les femmes mariés. Pourquoi ? Car elle essayait de mettre le grappin sur des hommes déjà en couple. Comment le savait-elle ? Parce que Ivy Wilson était une patiente de Megane et que les deux étaient assez proches. La belle blonde lui avait expliqué ses problèmes, ce qui n'était pas rentrer à l'oreille d'une sourde. La brunette avait bien écoutée et rien oubliée. Tout ce qui avait été pu dire était resté dans sa tête et n'était pas prêt d'en sortir. D'un côté c'est vrai que ce n'est pas bien de juger les gens alors que l'on est pas concerné directement. Mais les mauvais souvenirs remontaient à la surface pour la belle. Cela lui rappelait trop son passé, un passé quelle aimerait oublié. Et de plus, si cette Anastasya ferait la même chose à Megane, on serait sur que si elle disparaissait le premier suspect serait elle. Bien sur, elle n'allait pas la tuée, juste lui dire ce qu'elle pensait et en face de préférence. Après que la brunette est accosté la blonde qui ne devait surement rien comprendre, elle eu un sourire narquois au coin des lèvres. Cela annonçait que l'orage allait faire rage, et bien sur l'orage c'était Megane. On pouvait la comparer à un volcan si elle était vraiment à bout de nerfs. Heureusement, la ce n'était pas le cas. Et puis, elle savait très bien que miss Aleksandrov se défendrait, ce qui ne déplairait pas à la brune qui aime les gens qui ont du caractère. Enfin.. Même si elle ne porte pas vraiment Anastasya dans son coeur. Après que cette dernière répondit à Megane, elle en profita pour lui répondre, car oui elle pouvait l'aider et elle allait tout de suite savoir de quoi il s'agissait. La jeune femme la regarda avec un air hautain et lui répondit avec son franc parler. Tu ne pouvais pas mieux dire, en effet tu peux m'aider. Tu vois le bâtiment derrière toi. Megane lui fit signe de regarder et continua de plus bel. Et bien tu montes au dernier étage et tu sautes, au moins sa fera une garce en moins ! La belle lui fit un sourire, la blonde devait la prendre pour une folle tordue qui a des problèmes psychiatriques. En réalité, c'était Anastasya le problème et Megane allait bien lui faire savoir.

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A warning to the people
The good and the evil
This is war

En effet, je ne m'y pas longtemps à découvrir ce que la brunette me voulait. J'en fus quelque peu perturbée d'ailleurs. Je me mis à rire. Mais pour qui ce prenait-elle ? Je fais une ballade tranquille sur la plage et cette fille que je ne connais ni d'Adam, ni d'Eve vient m'aborder et m'insulter de garce, me demandant de sauter d'un immeuble. Et tout ça, avec un air hautain qui ne me plaisait pas du tout. Je n'étais pas là depuis bien longtemps et pourtant, j'avais visiblement déjà réussis à me faire des ennemis. Tant pis, après tout, je m'étais déjà fais des amis aussi alors… Ca semblait normal.

— Désolée… Je ne suis pas d'humeur à sauter dans le vide.

Son comportement me poussait à être ironique. Tout le contraire d'elle. Visiblement j'avais fait quelque chose pour l'atteindre personnellement et je me demandais vraiment ce que ça pouvait être.

— Au juste… Tu peux m'expliquer ce que je t'ai fais ? Et aussi… qui tu es ? Parce que ce n'est pas que j'aime me faire insulter de garces par des inconnues mais je me demande bien ce que j'ai pu faire.

J'aurais aimé la regarder de haut mais malheureusement, ma taille ne me le permettait pas et je n'avais pas mes précieux talons qui d'habitudes rajoutent quelques bons centimètres à ma silouhette. Je regardais à nouveau la brunette. Je ne savais vraiment pas qui elle était. Son visage ne m'était pas du tout familier.

— A moins que tu ne sois simplement jalouse de moi ? Je sais pas… Tu m'as vu trainer vers ton copain et ça ne t'as pas plu ? C'est vrai que quand on nous regarde, il n'y a pas photo entre qui est la plus belle de nous deux. Tu aurais de quoi être jalouse.

J'esquissais un sourire et sortis une cigarette de mon sac. Je m'empressais de la porter à ma bouche et de l'allumer. Tant qu'à me faire traiter de garce, autant l'être complètement ! En temps normal, je n'aurais jamais réagis de la sorte avec une inconnue. Jamais j'aurais rabaisser quelqu'un sur son physique! Surtout que la brune était très belle et avait de quoi faire des jalouses. Je n'allais pas me laisser faire. Si j'avais une ennemie à Town Square… Très bien, qu'il en soit ainsi. J'étais prête à mener la guerre. La question était surtout si elle… était prête à réellement s'en prendre à moi ?

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On ta jamais dis
d'aller voir ailleurs ?

Bon d'accord, l’abordement dont avait fait preuve Megane à l'encontre de Anastasya, n'était pas des plus appropriés. Mais en même temps, pour insulter une personne, il n'y a pas de mode d'emploi. Et encore moins de diplomatie, surtout que la brunette manquait cruellement de délicatesse. Surtout que quand, la belle commençait une tache, elle n'étouffait pas l'affaire et y mettait tout son coeur. Sauf que là, c'était plutôt tout son dégoût. La jeune femme rigola quand la blondasse en face d'elle lui dit qu'elle n'était pas d'humeur à sauter dans le vide. Quelle dommage pour la belle qui n'attendait que sa. En étant infirmière elle aurait du essayer de sauver la victime, mais dans cette situation elle aurait juste regarder en continuant son chemin. La haine enchaîne les guerres. Et justement la bataille allait être déclaré entre les deux belles femmes.

Megane resta silencieuse quand Anastasya fit allusion à son innocence, la brune pouffa de rire à la limite de l'étouffement. Cela se voit qu'elle ne prête pas vraiment aux rumeurs qui circulent un peu de partout dans cette ville. Bien sur, on dit toujours qu'il ne faut pas faire attention aux gens qui te critiquent. Mais là, c'était mérité, car en essayant de rendre un mari infidèle on engendre la réputation de salope qu'il faut abattre comme un lapin. La brunette regardait avec un regard froid la blonde qui était positionné en face d'elle. Elle avait comme une envie de meurtre, justement il y avait la mer à coter elle aurait pu faire passer cela pour un accident, une disparition même. Le visage de la jeune femme changea soudain d'expression quand elle partit sur le sujet de copain et de jalousie. Les mauvais souvenirs resurgissaient ce qui ne présageait rien de bon pour la blondasse qui avait la cigarette dans la bouche. A ce moment là, Megane avait vraiment envie de lui la faire avaler. Elle prit la parole avec un sourire narquois au coin de ses lèvres rosées. Jalouse.? Tu rigoles j'espère, tu ressembles à un cachalot et tu voudrais que j'éprouve de la jalousie envers toi ! Va te caché ma grande, sa te fera le plus grand bien. Elle passa la main dans ses cheveux et reprit avec un regard accusateur. En parlant de copain, c'est pas le mien que tu essayes de mettre dans ton lit, c'est plutôt celui de ma meilleure amie. Oui oui, Ivy Wilson, sa te dis quelque chose sans doute. Megane regarda Anastasya méchamment, si la blonde n'aurait pas été une allumeuse, elle se serait surement entendu, mais là c'était l'ennemi qui fallait mettre au four.

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It's the moment of truth and the moment to lie
The moment to live and the moment to die

Généralement, je n'avais jamais eut de problème avec mon corps. Evidemment, il m'arrive d'avoir des complexes de temps en temps mais je faisais tout pour ne pas en avoir, je mangeais équilibré et passais mon temps à faire du sport. Ainsi, je n'acceptais pas bien que l'on m'insulte de cachalot. Cette fille avait vraiment un problème avec moi et c'était très dérangeant. Pourquoi me détestait-elle autant ? Après tout j'avais été élevée pour être respectueuse envers les autres et je devais l'admettre j'avais déjà vécu des situations de ce genre. Pas à Town Square cependant. C'était plus lorsque j'étais encore en Russie avec mes adversaires lors des compétitions. Souvent j'arrivais à leur clouer le bec mais quand je n'y arrivais pas, alors je m'abaissais à un niveau bien médiocre et me mettais à saboter leur patins ou autre objets essentiels du genre lorsque l'on est patineuse artistique. Toutefois ici, je n'avais rien à saboter pour faire taire l'inconnue. Je décidais de répondre avec le plus de classe possible. Mes géniteurs seraient même fiers de moi.

— Ecoute moi ma chère. Ton insolence, elle ne me touche pas le moins du monde ! Tu peux continuer à me sortir des insultes, je m'en moque. Comme on dit, lorsqu'on agresse les autres c'est parce qu'on a peur ou alors parce qu'on se sent mal dans sa peau. Je ne t'en veux pas, tu sais… mais calme toi rapidement car ma patiente à des limites.

Ok, ça faisait légèrement psychologue mais je devais bien me servir de la connaissance que j'avais. Et oui, si ça pouvait la faire taire, je pouvais encore jouer la psychologue pendant des heures.
Puis soudain, tout s'éclaircit, je compris enfin pourquoi elle était aussi exécrable avec moi ! tout ça par loyauté pour sa meilleure amie. C'était presque mignon. Je me retenais de rire mais finis par ne plus pouvoir me contrôler et rire de plus belle.

— Ivy… Ca me dit vaguement quelque chose en effet. Son mec c'est Jësus si je ne m'abuse… Il faut avouer qu'il est canon ! Faut pas m'en vouloir de lui mettre le grappin dessus. Et puis, si un jour il me cède ça voudra peut-être dire qu'il n'est pas fait pour ton amie.

Lui dis-je en crachant ma fumée dans son visage tout en souriant. Je detestais lorsque les gens me faisait ça, avec un peu de chance, le brunette détestait ça elle aussi. JE rigolais à nouveau, réagissant à ce qui était en train de ce passer. En y repensant, draguer ce mec était devenue une distraction. J'avais très vite finis par comprendre qu'il était fidèle et qu'il n'allait pas tromper sa fiancé mais après tout, qui ne tente rien n'a rien.

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On ta jamais dis
d'aller voir ailleurs ?

Cette fille semblait sur d'elle, et était très consciente de ses atouts féminins. C'était normal, en même temps elle ne ressemblait pas du tout à un cachalot, il faut juste trouver les mots qui font mal. Megane n'était pas pour la méchanceté gratuite, mais l'infidélité était une chose qu'elle détestait le plus dans ce monde. Anastasya devait être une fille qui ne savait pas quoi faire de sa vie, sinon pourquoi essayer de se taper un mec marié. Le mari de Ivy, devait être un passe temps, ou un quatre heures qu'elle mettait dans son emploi du temps, qui apparemment semblait très chargé. Megane lui fit un sourire narquois quand cette dernière essaya de garder son calme et de répondre avec politesse. La tâche serait encore plus drôle pour la brunette, qui n'hésiterait pas à lui faire péter un câble. Normalement, quand une personne vous lance des jurons au visage, on riposte en parlant mal, mais la blonde essayait de montrer l'éducation qu'elle avait eu. On peut dire que la jeune femme allait très vite la dévergondée. Megane prit un air hautin pour énerver encore plus la blonde. Oh mais sa me fais peur tu sais, tu vas me mettre du scotch sur la bouche pour me faire taire ? Non mais sérieusement, pète ton string là, madame j'ai le p'tit doigt en l'air. On ta jamais appris à parler mal ? La brune regarda en l'air, sa la désespérait de voir une fille aussi polie quand on l'insulte. Non mais franchement, à sa place la jeune femme lui aurait déjà sauter dessus pour lui rabattre le kaké.

Megane la regarda se pavaner avec sa cigarette à la bouche, l'exemple typique d'une fille facile, il ne lui manquait plus que des talons et une mini-jupe. Cliché parfait, digne des plus grands films. Le plus pire était que apparemment la blondasse était mariée. Enfin c'est ce que avait entendu dire la brunette. Pauvre mec, la belle le plaignait, vivre avec une femme comme sa. A sa place, elle aurait vraiment sauté de l'immeuble ou encore se serait barrer. Megane sentit la colère l'envahir quand Anastasya lui balança sa fumée dessus, elle n'allait pas se laisser faire, elle la poussa violemment de façon à ce quelle tombe sur le sable. La brune la regarda de haut et prit la parole avec un ton supérieur. Fais gaffe à ce que tu fais, crois moi que si je voulais tu serais déjà parterre, mais j'ai pas l'habitude de me donner en spectacle devant les gens ! Et au faite, ton mari il est ou ? Il t'attend à la maison ou y s'en tape une autre ? La brune la provoquait, la vengeance est un plat qui se mange froid. Et Megane était très douée pour ce genre de bataille.

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The moment to fight,
the moment to fight, to fight, to fight, to fight

C'était bien la première que l'on me reprochait le fait d'être polie et bien élevée. Cette fille devait vraisemblablement avoir un problème. Et pas qu'avec moi. Elle devait avoir un trop plein de colère qui sommeil en elle et avait décidé de la lâcher sur la garce qui a fait du charme au fiancé de sa meilleure amie. J'étais le bouc émissaire. Et honnêtement, ça ne me plaisait pas vraiment. J'étais habitué à plus de classe et plus de distinction.

— Et bien non figure toi, contrairement à toi visiblement j'ai été elevé en apprenant à être polie. Visiblement tu n'as pas eut la chance d'être éduquée. Je n'ai pas envie de t'insulter et de m'baisser à ton niveau, c'est tellement pathétique d'en arriver là.

Je ne comprenais vraiment pas cette obsession à vouloir sortir le plus d'insultes possibles jusqu'à en trouver une qui blesse réellement l'adversaire. Je vais être honnête, j'ai déjà insulté des gens mais jamais de la sorte. Jamais je n'avais abordé quelqu'un de la sorte. Peut-être était-ce une coutume des Etats-Unis… quoi que cette fille avait un accent. Je ne saurais dire de ou… Peut-être d'Australie ou de Nouvelle Zélande mais elle avait un fort accent. Toujours moins perceptible que le mien toutefois. Et là… je me fais pousser.

— Vilken satkärring !

C'était sortit tout seul, ça signifiait un magnifique "What a bitch" en suédois. Je parlais très couramment le suédois mais je n'avais aucune idée de pourquoi je venais de lui dire cette insulte; Peut-être parce que j'étais persuadée qu'elle ne parlait pas le suédois. En y réfléchissant, elle ne devait pas non plus parler le russe. Le fait est qu'en connaissant 6 langues à la perfection, il m'arrivait parfois de me tromper et de dire des phrases dans une autre langue. Je n'allais pas me rectifier. Non, je valais mieux que ça, et elle avait dû comprendre que ce n'était pas un mot très joli vu le ton sur lequel je l'avais prononcé.

— Alors en plus d'être vulgaire, tu es violente ? T'es parents ont vraiment loupé ton éducation. J'espère que tu n'auras jamais d'enfant, le pauvre serait mal barré avec une mère comme toi.

Tu ne connais rien de ma vie alors sache que tu ne me fais pas peur non plus… Tu m'amuses presque d'ailleurs. Et pour ton information, oui mon mari se tape probablement une petite brunette dans ton genre… Tu veux savoir ce que ça me fait ? Strictement rien ! Je ne vais donc pas me gêner pour faire pareil de mon côté.

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