Appareil photo en main, je fais le tour du terrain afin de repérer dans angles sympa où je pourrais prendre les joueurs de l’équipe de baseball en photo. J’avais signé le contrat avec leurs entraîneur et devait les mitrailler afin qu’ils puissent créer un calendrier qu’ils revendraient en l’honneur d’une association caritative. Je trouvais cette idée réellement bien et pour mon premier photoshoot seul, je ne pouvais pas rêver mieux que l’équipe du coin. D’ailleurs l’un d’entre eux vint me voir avant le début de la séance afin de me demander si j’avais vu Ethanaël ces dernières semaines. Je lui réponds que non sans m’étaler sur le sujet, il hausse les épaules et s’en va. J’en conclue donc qu’Ethan à bel et bien quitter la ville. Un frisson me parcours le corps rien qu’en pensant que je pourrais ne jamais le revoir. Finalement je préfère oublier tout ça pour me concentrer sur mon travail. J’arme mon appareil d’une nouvelle pellicule et adapte mon objectif avant d’appeler l’équipe et alors que j’observais leurs différences physiques, je reconnu une tête blonde au milieu de cette bande de joyeux lurons. Il ce cachait derrière ses coéquipiers et lorsque mon regard croisa le sien je perdis le fil de ce que j’étais en train de dire. Rapidement je me reprends et demande au capitaine de ce mettre devant pour la première photo de groupe. L’espace d’un instant, j’avais oublié que c’était lui le capitaine. Je sens que cette séance photo va vraiment être génial… « Eth… Le capitaine plus à gauche s’il vous plaît ! » lançais-je alors. Niveau crédibilité on repassera, mais ce n’est vraiment pas le moment d’étaler nos histoires personnelles. Je finis par me décider à le vouvoyer et je vois bien que cela choc tout le monde. Même moi ça me choc et je suis toujours obligé de m’y reprendre à deux fois avant de pouvoir lui parler. Je vois bien qu’il est aussi mal à l’aise que moi et au final l’envoi avec mon collègue qui avait décidé de m’accompagner. Je vois bien que ces potes lui posent des questions, mais je ne fais pas attention. Quatre heures plus tard, la séance pris fin et pour la première fois depuis que je bosse là-dedans je n’ai jamais replié aussi vite mes affaires. Du coin de l’œil, je le vois repartir avec ses coéquipiers comme si de rien était et soupire tristement avant de retourner au studio…

Lorsque je finis par sortir du studio, je décide de ne pas rentrer tout de suite. La journée a plutôt été dure en émotion. J’ai réalisé à quel point j’ai fait une connerie pendant qu’il n’était pas là. Dégoûtée par son comportement et hanté par ses mots quand il m’avait dit de me venger, j’avais décidé de me rendre dans un bar. Je devais y rejoindre Devon, mais il avait eu un empêchement de dernière minute. Au final, j’étais tombée sur Noam. Une chose en entraînant une autre j’avais finis la nuit dans son lit. Je dois avouer que je ne suis pas prête d’oublier cette nuit, car il était plutôt doué au lit le petit. Malgré tout il avait finis par m’avouer qu’il avait fait exprès d’entraîner Ethanaël dans cette soirée qu’il était jaloux de notre couple, ou je ne sais trop quoi. Noam c’était laisser envahir par son passé et par ses émotions et avait voulu entraîner quelqu’un dans le tourbillon de son enfer. A croire qu’il avait carrément réussi son coup ! Cette révélation m’avait quelque peu laissé sur le cul et je m’étais mise à regretter cette « vengeance ». Enfin. En pensant à tout cela, je ne faisais pas réellement attention où j’allais et me retrouve alors sur la plage. Ici l’air est frais et je frissonne légèrement malgré tout, je décide de descendre sur le sable. J’enlève mes chaussures et avance doucement vers l’océan. Dans la pénombre du soir couchant j’aperçois une silhouette assise au bord de l’eau et n’y prête pas réellement attention. Pourtant lorsque je passe à côté, je reconnais Ethanaël. « Oh non c’est pas vrai… » lâchais-je d’un seul coup sans réfléchir. Et merde ! J’aurais peut être dû me la fermée sur ce coup-là…

Je ne sais pas réellement pourquoi j’ai atterris sur la plage. J’avais juste besoin de prendre l’air, de me changer les idées, enfin de m’occuper. Si je restais toute seule chez moi ce soir, je serais capable de me soûlée à mort juste pour pouvoir dormir tranquille alors autant me balader sur la plage après tout non ? Les mains enfoncées dans les poches, j’avançais tête de baisser. Cette confrontation, ce matin, m’avais laissé plutôt perplexe. Je ne cesse de repenser à cette soirée que j’ai passer en compagnie de Noam. A la révélation qu’il m’avait fait après que j’ai couché avec lui et a quel point je m’étais sentie salie et idiote d’avoir fait quelque chose comme ça. C’était sur un coup de tête. Il m’avait dit de me venger, de lui faire autant de mal qu’il avais pu m’en faire et j’ai foncé tête baisser dans le mur comme la première des imbéciles. Alors que tout me revenais en tête, j’aperçois un homme assis sur la plage. Il semble être perdu dans ses pensées tout comme moi. Au départ, je ne le reconnaît pas. Puis en passant à ses côtés, je finis par reconnaître Ethanaël. Rapidement je soupire et sans réfléchir finis par dire : « Oh non c’est pas vrai… ». Je ne sais pas du tout pourquoi j’ai dit cela, mais je sais déjà que j’aurais dû me taire. En réalité, j’étais venu ici pour être tranquille, mais surtout pour être seule et bien entendu il fallait que je tombe sur mon ex. Cette pensée me fait frissonner. Je n’aurais jamais imaginer dire cela un jour et pourtant c’est bel et bien le cas. Bordel mais qu’est-ce qui nous as pris quand même ? Je respire doucement et attend que la tempête s’abatte. « Quoi oh non c'est pas vrai ? Ta un problème avec ma présence ici, dans ce cas là devient maire et vire moi d'ici... » me dit-il d’un seul coup et je ne peu m’empêcher de rire face à sa réplique. J’avais oublié à quel point il pouvait être illogique lorsqu’il est énervé. Malgré tout, je ne réplique pas !

« Alors on s'est bien amusé quand j'étais pas là, ta bien profiter de ce que j'ai entendu, t'es contente de toi j’espère. » me lance-t-il alors tout en ce levant. Je le suis du regard et m’aperçois que cette fois-ci il n’as pas du tout envie de déconner et qu’il est tout ce qui a plus de sérieux. Je soupire doucement. A croire que je ne pourrais jamais vivre tranquille dans cette ville, que tout le monde continuera a suivre ma vie comme un feuilleton américain débile. Je passe une main dans mes cheveux et tente de gagner du temps, mais je vois bien qu’il faut que je lui réponde maintenant. « Oui vraiment contente, ton pote est un Dieu au pieu ! » finis-je alors par lui répondre. Je sais que c’est sans doute le truc le plus débile que j’ai pu faire, mais je suis vraiment une rancunière et qu’il ne cesse de titiller ce côté de ma personnalité. Au fond je voudrais lui dire, lui expliquer à quel point Noam m'as humiliée, et comment j'ai regretter. Mais ma fierté m'empêche de faire tout cela. Oh et puis il l’avais chercher c’est tout. « Je pense que t’as plus rien à me dire de ce côté-là d’ailleurs ! ». Merde. On est en train de faire n’importe quoi. On ce test, on ce cherche et ça va finir par péter. A croire qu’on est juste de faire ça au final. A s’envoyer des piques, à ce faire du mal. Je me souviens alors de notre dernière dispute… Je me souviens surtout des larmes que j’avais vu couler sur ses joues. C’était sans doute la chose qui m’avais le plus déstabiliser, mais je sais que ce soir ce n’est pas comme ça que ça va ce dérouler. On va réellement ce foutre sur la gueule désormais que chacun à fauter dans son coin. Une belle bande d’abrutit.

« Noam m’as avouer qu’il avait fait exprès de t’entraîner dans cette soirée… Il voulait nous entraîner dans son enfer, il a plutôt bien réussi son coup. » dis-je alors. Je lui en voulais encore, je serais encore de le frapper voir même d’aller le noyer là maintenant tout de suite, mais j’avais besoin de lui dire ça. Comme pour lui dire qu’en fait on n’étais pratiquement pas responsable de tout ce qui nous ai arrivé. Tout est dingue en fait. Le silence s’impose entre nous. Aucun des deux n’osent bouger ou dire quoique ce soit. « Enfin ça n’as plus vraiment d’importance maintenant ! » lançais-je alors pour briser ce stupide silence qui planait entre nous. Ce silence qui me tape sur le système. Même son sourire en coin, que j’aimais tellement auparavant, m’énerve plus que tout au monde à ce moment même. Pourtant il me manque comme personne ne m’as jamais manqué. Je suis emplie de contradictions avec toute cette histoire. « Et sinon t’as revu ta pétasse ? » lui demandais-je alors d’un coup, pour lui montrer que je me laisse toujours pas faire et surtout que je n’ai pas oublié son petit détour chez les p*t**

« Ah bah tant mieux écoute, c'est cool que ça te dérange pas qu'il est coucher avec toutes la ville. » Cela ne faisait même pas deux minutes que l’on avait commencer à ce parler et pourtant on ce renvoyait déjà la balle. C’était à celui qui allais perdre le match et je peux vous assurer que sur ce coup-là ce ne sera pas moi. Il a gagner beaucoup de trop fois. Plus de pitié désormais. Durant son absence, je me suis forcé à me convaincre qu’il ne ferais plus jamais partie de ma vie. A force de me le répéter, j’ai finis par y croire de plus en plus. « Et bah comme ça on est deux ! On va bien ensemble. » dis-je alors pour répliquer. Après tout, avec Noam nous sommes connu pour la même chose, et je n’ai plus du tout à le cacher maintenant. Personne ne l’accepte, mais c’est mon passé et je ne vais pas le renier. Je l’aurais fait il y a encore quelques semaines, mais maintenant c’est terminer. Il l’a vraiment chercher. « Je pense que t’as plus rien à me dire de ce côté-là d’ailleurs ! » lançais-je alors pour souligner, bien évidemment, le fait que je n’ai pas été la seule à être aller voir ailleurs. Je n’ai rien a justifier sur ce point là en plus étant donner que nous n’étions plus ensemble. Mais pour le moment ce n’est pas du tout à cela que je pense. J’attends sa prochaine réplique. Elle ne ce fait pas attendre, mais n’es pas aussi cinglante que ce a quoi je m’attendais.

Inconsciemment je lui ai confirmer que j’avais coucher avec Noam et je remarque que c’est sans doute le truc qui le dérange plus à propos de moi. D’un seul coup, son regard sur moi change. J’ai l’impression de le dégoûter et ce au plus profond de lui-même. Ce regard me déstabilise, mais je ne relève pas ou tout du moins j’essaye car ses yeux ne me lâchent pas une seule seconde. Je finis par lui avouer la révélation que Noam m’avait fait, ce qui a le don de le faire démarrer au quart de tour. « Confond pas toi et moi, il a réussi à m'entrainer dans son enfer avec sa soirée, toi tu l'as choisi, tu t'es pas fait avoir... De toute manière depuis le nombre d'année qu'il avait envie que tu passes dans son lit et inversement, vos vœux sont réalisés. » me dit-il alors. De l’intérieur, j’ai littéralement l’impression de m’effondrer, mais à l’extérieur je ne montre aucun sentiments. Comme si ce qu’il venait de dire et ce regard qu’il posais sur moi ne me touchais pas. Au fond cela me détruit, mais je ne laisserais rien transparaître cette fois-ci. « Un par tout. Balle au centre. Tu voulais que je me venge. Bienvenu en enfer, tu verra c’est plutôt chouette ! » lançais-je alors accompagnant cette phrase d’un sourire délibérément ironique. On doit sincèrement l’air idiot comme ça tout les deux. A ce descendre à coup de répliques cinglantes qui nous tue, mais qui nous font également monter dans les tours. Je ne sais pas réellement ce qu’il cherche à prouver, mais je sais que la guerre ne viens que de commencer. On ce blesse en même temps et l’un comme l’autre nous voulons faire payer ses écart à l’autre.

« Eh non, je tiens à ma réputation en ville MOI, puis même si c'était le cas qu'est ce que ça peux te foutre, retourne dans le pieu de ton cher Noam. A mais c'est vrai il est pas trop fixe comme mec, là il doit essayer avec une blonde ou une autre brune qui n'a pas le prénom de Siloë. » me dit-il alors que je venais tout juste de lui demander s’il avait revu sa pétasse. Un sourire arrogant s’accroche à son visage d’ange. Tout cela est bien différent de l’Ethanaël que j’avais l’habitude de côtoyer. Que je connaissais par cœur et pourtant… Pourtant ses réactions restent encore trop prévisible. « Peut être qu’il n’est pas fixe, mais lui il ne fait pas de belle promesse ! La jalousie te va très mal Ethanaël ! » ajoutais-je alors en croisant mes bras sur ma poitrine. Il pensait m’avoir, mais il ne sait vraiment pas à quoi il s’attaque. Il ne m’as jamais vu comme ça, mais une chose est sûre, il ne va pas être déçu, le petit blond. « Je voulais te faire du mal et apparemment j’y suis plutôt bien arrivée ! Arrête de me regarder comme ça maintenant, j’ai bien compris que je te dégoûtais, te fais pas de soucis, tu ne sera plus associé à moi, ta carrière de petit sportif sera bien protégée ! » dis-je comme pour l’attaquer une nouvelle fois. Je veux qu’il le dise, qu’il dise à quel point je le dégoûte désormais. Parce que s’il arrive à me dire cela, je n’aurais pas d’autres choix que d’accepter que cette fois-ci, je l’ai bel et bien perdu. « Tu viendra récupérer tout ce que t’as laissé chez moi, autant faire le ménage une bonne fois pour toutes ! » lâchais-je alors en espérant sincèrement l’atteindre une bonne fois pour toute. Je n’ai jamais agis de cette façon avec lui, mais je ne rêve que d’une chose, le mettre à terre !

« Ta dépassé légalité. C'est bien tu suis chaque mot que je dis à la lettre , alors va en enfer... Mais j'te suivrais pas. » Pour la première fois depuis le début de cette dispute hors norme il arrive à me scotché, mais surtout à me faire mal. C’est comme s’il avait décider de sauter a pied joint sur mon cœur. Plutôt violent comme sensation. Va en enfer… Cette phrase résonne dans mon esprit. C’est comme un tremblement de terre, un truc qui vous secoue totalement, qui vous laisse sans voix et qui donne envie de fuir. Sauf que je ne lui laisserais pas ce plaisir et je sais qu’à ce moment précis il pense la même chose que moi. Aucun de nous deux ne veux laisser l’autre avoir le dessus. On défend notre intérêt bec et ongle. Dire que l’on ne c’était jamais engueuler en vingt ans et que désormais on fait que ça. Etrange je l’avoue. « Tant mieux j’ai pas besoin de toi ! » répliquais-je alors sans changer de ton. Je me suis souvent montrée sans cœur, mais jamais devant lui. J’aimerais tellement savoir ce qu’il pense à cet instant même…

« Je voulais te faire du mal et apparemment j’y suis plutôt bien arrivée ! Arrête de me regarder comme ça maintenant, j’ai bien compris que je te dégoûtais, te fais pas de soucis, tu ne sera plus associé à moi, ta carrière de petit sportif sera bien protégée ! » lui dis-je alors pour me couvrir, je sais que mon discours n’es plus vraiment cohérent, mais il faut avouer que le sien non plus. On a vraiment l’air idiot tout les deux a vouloir absolument ce blesser. La méchanceté nous va plutôt mal. Heureusement que personne ne peut nous voir ici sur ce petit bout de plage. Habituellement on venais ici pour faire la fête, Ethanaël, amenait sa guitare, on allumais un feu de camps et on ce soulais la gueule avant de prendre un bain de minuit. Les choses ont bien changer désormais… « Me faire du mal ? Tu crois vraiment tout savoir sur moi, mais ce n'est pas le cas ta compris, tu sais quoi j'ai jamais connu quelqu'un comme toi qui ressemble autant à sa mère et pour le coup c'est pas un compliment. Imprime bien cet instant dans ta tête parce que tu regretteras profondément de m'avoir fait ça. Comme si ma carrière sportif serait touché par quoi que ce soit. T'es pas le centre du monde, heureusement d'ailleurs. » me dit-il violemment. Cette fois je serre fortement mes bras autour de ma poitrine pour ne pas craquer. Pour ne pas lui faire voir que sa remarque sur ma mère viens de me blesser. Il avait le droit de me dire tout ce qu’il voulais, mais il avais pas le droit de faire une telle remarque. Il sait parfaitement que c’est un point sur lequel il ne faut pas venir me chercher et pourtant il n’as pas hésiter à appuyer là-dessus. Il c’est parfaitement qu’avec ça il va me faire mal. Je me sens pas très bien d’un seul coup. « T’avais pas le droit ! Je te savais con, mais pas à ce point-là ! » hurlais-je alors.

Je suis sûre le point de partir, vraiment. Je lui fais une dernière remarque, pour lui faire comprendre que cette fois c’est bel et bien terminé. Il est aller trop loin en me comparant à ma mère. Il pouvait faire ce qu’il voulait désormais, je n’en ai plus rien à faire de lui ! Il a toucher le point de non-retour. Il a pris le mauvais sujet. Je m’en voudrais sans aucun doute tout ma vie d’avoir fait cela à cet instant même, mais je le hais vraiment ! J’allais faire demi-tour, alors que je sens son bras passer autour de mes hanches. Mais à quoi il joue maintenant ?! D’un seul coup, mes pieds ne touchent plus le sol. « Lâche-moi !! » hurlais-je alors en me débattant. Je le vois avancer au bord de l’eau et d’un seul coup il me lâche. Non pire il me jette. Cet abrutit viens littéralement de me jeter à la flotte. L’eau gelée traverse mes vêtements, je ressors rapidement la tête de l’eau et me lève difficilement. « Mais c’est quoi ton problème sérieux ? » lui demandais-je alors debout en plein milieu de l’eau. Subitement je me rends compte qu’il ne fait pas si chaud que cela autour de moi et commence à grelotter. « Je croyais que tu voulais plus de moi dans ta vie ! Pourquoi tu me laisse pas partir tranquillement, j’ai pas besoin que tu fasse ça bordel ! ».

Franchement je suis sûr le point d’exploser. Sans réfléchir, je fonce droit sur lui. J’essaye de le pousser à l’eau également, mais autant dire que cela ne sert à rien. Je ne fais pas vraiment le poids face à ce gros tas de muscle. Je sens ses bras ce refaire sur moi pendant que je débat comme une dingue. Ce contact paraît presque étrange en vu de la dispute que nous venons d’avoir. Je me débat encore et finis par me dégager de son étreinte. Je me recule quelque peu et finis par mettre un coup de pied dans l’eau afin de l’arrosé de la tête au pied. « Ca te fait toujours rire maintenant ? » lui demandais-je refermant mes bras sur ma poitrine pour éviter de trop grelotter, mais aussi pour éviter de sourire bêtement face à cette situation. Je ne peux m’empêcher de remettre un coup de pied dans l’eau, pour m’assurer qu’il finisse par ce retrouver dans le même état que moi. « Maintenant que t’as bien jouer, je peux y aller ? » lui demandais-je en me rapprochant de lui… Désormais tout ne tiens plus qu’à un fil…

Alors que tout partais de travers entre nous, il me pris par la taille et finis par me jeter à l’eau. Je ne sais pas du tout pourquoi il viens de faire cela, mais ça agis pratiquement comme un électrochoc sur moi. Cette eau froide qui traverse mes vêtements et glisse sur ma peau, me fais subitement comprendre que je faisais n’importe quoi avec lui. A croire que mon subconscient faisait tout pour gâcher ce qu’il avait voulu me donner. J’ai toujours été effrayer par l’amour et la conception du couple, mais cela ne m’avait jamais perturber à ce point-là… En même temps, aucun homme ne m’avais jamais dit qu’il m’aimais. Il a été le premier à le faire et c’est sans aucun doute cela qui a finis par tout déclencher. Comme une bombe a retardement. En me relevant, je tente de reprendre mon attitude. Celle que j’avais adopter sur cette plage face à lui. Je sais très bien qu’il ne m’avais jamais vu comme cela, mais au fond c’est ce que j’étais vraiment. La fille blessée que j’ai toujours été au final. « Mais c’est quoi ton problème sérieux ? » lui demandais-je alors en tentant de relever les manches de mon pull agrandi par cette douche glaciale. Je passe une main dans mes cheveux afin de chasser les mèches qui me barrait le visage. « Mon problème c’est que tu comprends rien… » me répondit-il le plus simplement du monde. Cette fois je baisse les armes. Les mains posés sur les hanches, je le fixe en silence. Une nouvelle fois, il me fait son sourire en coin et je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel. Comme s’il avait réellement besoin de me faire ce coup-là pour que je craque pour lui. N’importe quoi. « Explique moi alors, puisque je comprends rien ! » finis-je par lui dire.

Dans un élan de nouvelle folie, je me jette sur lui et tente de le mettre à l’eau. Bien entendu cela ce transforme en échec total. En même temps il fait bien une tête de plus que moi et est vraiment beaucoup plus musclé que moi. Autant dire que je ne fais pas du tout le poids. Pourtant, je fait tout pour l’arroser également. D’un seul coup, j’ai l’impression que la tension qui régnais entre nous commence à redescendre. Malgré tout je reste très distante. Je ne veux plus faire de faux pas. Désormais je veux juste partir d’ici pour rentrer chez moi. Je veux aller m’enfermer dans mon monde, pleurer toutes les larmes de mon corps et m’endormir devant un film à l’eau de rose bidon. Voilà tout ce que j’ai envie à cet instant. Mais apparemment il a d’autre plan pour moi. Alors que je lui demande si désormais je peux partir, il ce rapproche encore un peu plus de moi. L’espace d’un instant je sens son souffle chaud sur mon visage puis il m’attrape les bras. « Non tu peux pas. » me dit-il alors. Du tac au tac je commence à lui répondre vivement : « Je te jure que si tu me jette de nouveau à l’eau, je te tu… » Je n’ai pas eu le temps de finir ma phrase, qu’il emprisonne mes lèvres dans un baiser. L’espace d’un instant, je me laisse aller dans ses bras. Je me fait avoir et lui rends son baiser avant de reculer vivement. Il finis par s’excuser et lorsque nos regards ce croisent j’ai l’impression que c’est désormais sur moi que tout repose.

Je passe alors mes bras autour de son cou et dépose un nouveau baiser sur ses lèvres. Autant en profiter. Il s’agira sans aucun doute du dernier. Profitant de ce moment de faiblesse, je le pousse de toutes mes forces et le laisse tomber à l’eau. « Tu devrait pas jouer à ça ! » lançais-je alors avant de sortir de l’eau le laissant tout seul. Je vais alors m’asseoir sur un rocher et tente, tant bien que mal, d’essorer mes cheveux. J’ai froid, mais je me sens incapable de partir maintenant. Je le vois hésiter. Il ne bouge pas et moi non plus. On est aussi dingue l’un que l’autre et cette histoire est totalement en train de nous bouffer. « On est en train de faire n’importe quoi et surtout de tout gâcher. » lui dis-je alors qu’il remontait doucement en direction de la plage. D’un signe de tête, je lui dit de me rejoindre. Je sais que je suis pas capable de lui en vouloir toute ma vie. Et alors que je m’étais jurer de ne pas le laisser gagner, de ne pas lui montrer à quel point je dépends de lui ces derniers temps, je finis par me laisser avoir par tout ce qui nous ai arriver. Je me recroqueville sur moi-même et fixe l’horizon. « Tu me déteste ? » lui demandais-je alors sans le regarder.

J’étais tellement lancer dans ce jeu, a vouloir cacher tout ce que je ressent derrière une carapace que je me suis forger depuis le départ de mon père que je ne fais plus réellement attention à ce que je suis en train de dire. Tout ce que je sais, c’est qu’il faut surtout pas que je perde l’allure, même lorsqu’il finis par me jeter à l’eau. Malgré tout la carapace commence doucement à ce fissurer. Les mots qu’il a eu m’ont heurter de plein fouet en particulier ceux qui concerne ma mère. Je n’aurais jamais pu imaginer qu’il me compare à elle un jour. Il savait mieux que n’importe qui que c’était le sujet que je détestais le plus au monde et que j’étais réellement sensible à cela, mais il n’as pas hésiter a planter là où ça fait terriblement mal. Enfin. « J'aime pas cette situation, j'aime pas être froid avec toi et je supporte pas l'idée de te laisser partir... »finit-il par me dire et face à cette réaction, je ne peux m’empêcher de sourire bêtement. On a beau s’en mettre plein la tête, ce faire le plus de mal possible, aucun n’as réellement envie de tout plaquer. En tout cas pas de cette façon. Pas sur un coup de tête aussi débile soit-il ! Après tout je crois que ce n’est pas du tout envisageable de pouvoir rayer vingt ans d’amitié en moins de cinq minutes, sur une plage et dans un esprit de vengeance parfaite. « C’est con j’aime bien moi ! » répondis-je comme une pauvre idiote avant d’hausser les épaules, je crois que pour moi le jeu n’est toujours pas terminer. Oh et puis il m’as jeter à l’eau, j’ai bien le droit de me venger encore un peu tout de même.

Malgré tout la tension redescend de plus en plus, sans que je ne puisse comprendre rien à rien, il m’attrape les bras et finis par m’embrasser. D’un seul coup et assez stupidement, je finis par comprendre à quel point je suis bête de le pousser à bout de cette façon. Si je le perds tout sera réellement finis pour moi. Des frissons me parcours le bas du ventre et pourtant je ne veux toujours pas le laisser m’avoir. Pourtant je m’emporte et l’embrasse en retour. Cela n’as rien de très passionné, c’est plus furtif comme s’il fallait profiter de chacun instant comme le dernier. Finalement je réussi à le pousser à l’eau avant de lui dire : « Tu devrait pas jouer à ça ! » avant de le laisser en plan. Je finis par aller m’asseoir sur un rocher histoire de faire quelque peu sécher mes vêtements, mais également mes cheveux. Ici coincer entre les roches, je ne sens plus l’air du vent et je peux enfin arrêter de claquer des dents. Je lui fait alors signe de me rejoindre avant de lui poser LA question qui me traverse l’esprit sans cesse depuis que je l’ai retrouvée par hasard sur cette plage. « Tu me déteste ? ». Je crains plus que tout la réponse. Après tout peut être que oui désormais il me déteste. Peut être veut-il réellement me voir sortir de sa vie parce que j’ai trop jouer et que je suis définitivement aller trop loin. Je n’en sais absolument rien et tout ça me fait flipper.

« J'aimerai mais je ne peux pas... Mais t'avais raison tout à l'heure... T’as réussi à me blesser dix fois plus que j'ai pu le faire... Et toi ? Tu me détestes encore autant ? » me dit-il alors. Je suis presque obligée de tendre l’oreille pour entendre la fin de sa phrase, je n’ose pas me retourner. Si je croise son regard, je finirais par craquer totalement et je ne veux pas que ça arrive. Tout du moins pas tout de suite. Ces paroles résonnent en moi. Je l’ai réellement blesser. Je ne voulais pas ça enfin… Si, mais peut être pas à ce point-là en réalité. Mais avant tout il faut que je réponde à sa question et je ne connais pas du tout la réponse. Enfin. « Je sais pas… » dis-je simplement tout en continuant à fixer l’océan. Je préfère ça plutôt que de devoir le regarder dans les yeux. « Je vais pas le cacher, j’ai chercher à te faire du mal, mais je crois vraiment avoir fait la pire connerie de ma vie en couchant avec Noam… » ajoutais-je alors repensant à cette stupide soirée où je cherchais simplement un moyen de l’atteindre au plus profond de lui-même. Je me souviens encore de la manière si cruel dont Noam m’avais traité. J’étais juste un bout de viande pour lui et je crois que je regretterais ce moment encore très longtemps. Finalement, en silence, je monte d’un cran afin de m’asseoir à ses côtés. Un certain espace nous sépare, mais au moins on est au même niveau. Je ne le regarde toujours pas et tente de vouloir apaiser cette tension qui règne encore. Le silence ce fait presque horrible. « Tu le pensais vraiment. Ce que t’as dit sur ma mère ? » lui demandais-je alors en ramenant mes genoux vers ma poitrine.

« Tu crois que ce sera toujours comme ça maintenant entre toi et moi ? Enfin je veux dire à ce prendre la tête et a chercher à ce faire du mal ? C’est bizarre quand même, vingt ans qu’on ce connaît et je crois que je t’ai jamais vu aussi énerver que ce soir… Le pire c’est que ça te rends sexy. » dis-je alors pour tenter d’apaiser définitivement les tensions.

« Je vais pas le cacher, j’ai chercher à te faire du mal, mais je crois vraiment avoir fait la pire connerie de ma vie en couchant avec Noam… » lui avouais-je alors sans trop m’étaler sur le sujet non plus. Je sais parfaitement qu’il n’as pas envie d’en savoir plus et que je ne veux surtout pas en parler. Cela restera l’une de mes plus belles conneries, c’est absolument certains, mais je dois également savoir vivre avec sans m’en plaindre après tout je l’avais plus que chercher. Il doit bien être content de tout cela après tout, que je me sois fait totalement par cet abrutit de Noam. Enfin bref. Le silence récupère une nouvelle fois sa place entre nous. Sans rien ajouté je finis par aller m’asseoir à ses côtés. J’en ai un peu marre de cette distance que l’on s’impose alors que je ne rêve que d’une chose : aller me blottir dans ses bras. Finalement et d’une manière quelque peu timide, je finis par lui demander s’il pensais réellement ce qu’il m’as dit à propos d’une ressemblance avec ma mère. Je dois dire que s’il répond par la positive je pourrais rapidement devenir dingue une nouvelle fois. « Non... Je ne le pensais pas, j'suis désolé si je t'ai dis tout sa, j'étais énervé par rapport à Noam... A tout ça... J'suis désolé j'voulais vraiment pas te dire ça, c'est sorti tout seul. Ta rien a voir avec elle tu sais bien au contraire. » me dit-il alors ce qui a pour effet de me faire sourire légèrement. L’espace d’un instant, nos regards ce croisent et je comprends qu’il est réellement sincère et qu’il s’en veux quelque peu d’avoir heurter ce point là. Je finis alors par hausser les épaules doucement. « T’es pardonner alors… » dis-je doucement en lui souriant de nouveau.

« Tu crois que ce sera toujours comme ça maintenant entre toi et moi ? Enfin je veux dire à ce prendre la tête et a chercher à ce faire du mal ? C’est bizarre quand même, vingt ans qu’on ce connaît et je crois que je t’ai jamais vu aussi énerver que ce soir… Le pire c’est que ça te rends sexy. » lui demandais-je alors en levant les yeux lorsque que je finis par lui dire que tout cela l’avait rendu terriblement sexy. Quoi ? C’est absolument vrai. Comment ne pas craquer lorsqu’il fronce les sourcils et élève la voix. Cela m’avait presque calmer de constater cela. Mais apparemment cela le fait plutôt bien rire. Enfin. Avant tout, si j’ai finis par dire tout cela c’est pour pouvoir calmer cette ambiance électrique et ce posé la question, une bonne fois pour toute, de ce que l’on ai réellement tout les deux. Un couple, ou des amis qui ont franchi la limite un peu trop de fois. « Je sais pas, je ne sais même pas ce qu'on est censé être toi et moi maintenant... C'est vrai qu'on a jamais fait sa pendant vingt ans, à se blesser , à se battre comme on l'a fait... Je connais pas le futur mais ce pendre la tête c'est normal dans un couple non ? Mais oui je sais que je me suis jamais autant énervé que ce soit mais j't'assure que le coup de Noam c'est vraiment la pire chose que tu pouvais faire pour me tuer en quelques sorte... Genre sa me rend sexy et toi non ta vu comment tu agissais, j't'ai jamais vu comme ça auparavant... Ca fait bizarre... » me dit-il alors ce qui finis par totalement détendre l’ambiance et avancer cette conversation que je redoute tout de même quelque peu.

Sans bruit, je me rapproche un peu plus de lui. Mon bras frôle le sien et ce léger contact me détend réellement. Une nouvelle fois, je n’ose le regarder et préférer fixer les vagues qui viennent s’échouées au pied des rochers. « J’ai toujours été comme ça Ethan, sauf avec toi… Mais je me suis toujours caché derrière cette méchanceté. » lui dis-je alors en haussant de nouveau les épaules, comme si cela coulait de sens. Je ne sais pas pourquoi, il n’avait jamais vu cette part de moi. Sans doute parce qu’avec lui je me comporte toujours différemment. « Bien sûr que c’est normal, mais… Je sais pas trop ce qu’on pourrais devenir. Je veux plus me prendre la tête avec toi comme ça. J’avais beau faire la maligne tu m’as atteint aussi et je suis désolée d’avoir fait ça. Le pire dans tout ça c’est que je comptais vraiment partir… Je sais même pas comment j’aurais fait après. Déjà ce matin je peux t’assurer que c’était horrible ! » lui avouais-je alors en tournant le regard vers lui. Il semblait être aussi paumé que moi et j’ai totalement l’impression d’être de retour au point de départ. « Tu veux faire quoi toi ? » lui demandais-je alors tout en me préparant à devoir répondre à cette question à mon tour.

D’une manière assez impressionnante, la tension finis par redescendre d’un seul coup. On ce calme et on cherche à ce comprendre pour une fois. Je crois que désormais c’est le plus important. Savoir ce que l’on va devenir. Et ce que l’on veux. Que ce soit séparément comme ensemble. Un avenir de couple est-il vraiment envisageable entre nous désormais ? Je peine quelque peu à y croire, surtout après la dispute que nous venons d’avoir et pourtant. « Tu veux faire quoi, toi ? » lui demandais-je alors. La réponse est plus qu’attendu, mais me fait également stresser. Que va-t-il me dire ? Après tout je crois qu’en l’espace de quelques heures j’ai réussi à lui montrer tout ce qu’il y a de plus négatif en moi. Pas très convaincant pour vouloir continuer quelque chose tout de même. « Avant te répondre sur ce que je veux faire, j'aimerai dire quelque chose. » m’avoua-t-il tout en posant sa main sur la mienne. A ce contact mon cœur ce met à battre la chamade. J’ai l’impression que je vais défaillir à tout moment. Nos regards ce croisent et cette fois-ci je ne décroche pas du sien. Cela n’est même pas envisageable. Après tout une confidence doit ce faire yeux dans les yeux, non ? « Le truc tu vois c'est que j'ai tellement l'impression de pas te mérité ou que tu puisses me faire souffrir, que j'ai tout fait foiré avant que tu le fasses... Fin je veux que tu saches que même si j'ai encore un peu peur j't'assure que cette fois j'irai pas dans un bar avec Noam. » me dit-il alors dans un souffle. Je dois avouer que je reste tout de même sur le cul. Je ne m’attendais pas à cela. Ethanaël qui n’as pas confiance en lui, je n’ai jamais pu imaginer cela possible et pourtant c’est bel et bien le cas ce soir. A croire que l’amour chamboule réellement tout. C’est pas croyable tout de même.

Doucement je pose ma main sur sa joue et le force à me regarder. « Je sais que je n’aurais jamais du te faire ça, mais… Il faut pas que tu doute comme ça Ethanaël, tu me mérite amplement. Tu mérite tout ce qu’il y a de mieux, quelqu’un qui t’aime et qui te comprenne. » lui dis-je alors doucement. Je reste tout de même assez déstabiliser. J’ai l’impression de le voir vaciller devant moi et je me sens incapable de gérer cela. « Il te faut quelqu’un de stable… » finis-je par ajouter dans un murmure me prouvant alors que je ne suis pas la stabilité qu’il recherche réellement. Je n’ai jamais été stable dans ma vie, que ce soit en famille, en amour ou même en amitié. Les doutes s’installent de nouveau et pourtant je suis sûre d’une chose : désormais je ne pourrais plus jamais nié que je suis tomber sous son charme. En silence il dépose son front contre le mien et ce geste me fait tendrement sourire. « Ce que je veux c'est te rendre heureuse et ne plus tout faire foirer, ce que je veux c'est être avec toi, avec toi et personne d'autre. Et si on oublie ou justement on accepte nos différences, nos passés on pourrait ne plus avoir des disputes digne de la troisième guerre mondiale... Du moins pour moi et toi tu veux faire quoi ? » me dit-il doucement attendant désespèrement ma réaction.

Son aveu me fait une fois de plus prendre conscience qu’il est désormais beaucoup plus que mon meilleur ami et cette idée me fait légèrement trembler. Sans réfléchir je dépose un léger baiser sur ses lèvres. Quelque peu furtif, mais tendre. Et m’éloigne doucement de son visage. Un instant je me met à fixer le ciel puis l’océan. Tout ce mélange dans ma tête, je m’apprête à faire quelque chose que je n’avais jamais fait auparavant et cela me paralyse quelque peu. « Je… » balbutiais-je doucement. D’accord on a vraiment trouver mieux comme début, mais je ne sais pas par où commencer. J’attrape sa main et noue mes doigts autour de siens. « Tu sais ce que je t’ai dit l’autre jour c’était pas seulement sous le coup de la colère, je suis réellement en train de tomber amoureuse de toi et j’arrive pas à contrôler tout ça, mais j’ai réellement envie d’y croire. Après tout, tout le monde y arrive, alors pourquoi pas nous ? On a légèrement rater le début, mais bon… » lui dis-je en souriant bêtement. Il faut réellement que ce jour soit marquer d’une pierre blanche. Moi Siloë Hurtlake viens de faire une déclaration d’amour surprenant tout de même ! « Mais je veux plus que tout ça arrive et je veux plus te voir te battre avec quelqu’un à cause de mon passé et ça… Enfin je veux dire des remarques là dessus il y en aura toujours. » lui dis-je alors en haussant les épaules avant d’ajouter. « Il va falloir réussir à faire avec… ».

« Il te faut quelqu’un de stable… » lui dis-je alors. Au fond, il n’est pas le seul à douter de lui-même sur ce coup-là. Il est persuader de ne pas être le bon pour moi, alors que je suis beaucoup plus persuadé de l’inverse et je ne suis pas prête de changer d’avis là-dessus. Il mérite une femme qui lui dit « je t’aime », qui fait des projets avec lui et surtout qui possède une confiance en elle hors paire. Mais non, il m’as moi… Moi, mon sale caractère, mes nombreux défaut, mon côté instable et tout le reste. Bien sûr que j’ai envie d’être avec lui, mais je ne veux pas qu’il ce réveille dans trois mois et regrette d’avoir fait tout ça. Ou pire encore, qu’il me trompe parce qu’il aura fini par trouver une fille qui vaut beaucoup plus le coup au final. « C'est pas grave on s'est fait avoir tous les deux d'une différente manière mais on s'est fait avoir quand même alors bon. Tu sais ce que je mérite c'est quelqu'un que j'aime et qui m'aime rien de plus. » me dit-il alors. On ne partageais pas les mêmes doutes et pourtant on en as autant l’un que l’autre et cette fois-ci, je ne laisserais pas de côté. On est pas plus fort que nos réactions, je crois que cette soirée en ai la preuve et il faut que l’on arrête de jouer au plus malins. « Je t’ai jamais vu douter, c’est pour ça que je commence à me poser des questions. » lui avouais-je alors avant d’ajouter « Il faut qu’on soit réellement sûr de nous, j’ai pas envie de jouer la maligne pour tout perdre ensuite. ». Au moins c’est dit. Cela ne sert plus à rien de ce cacher de toute façon. On c’est toujours promis de ne jamais ce mentir alors autant commencer maintenant. Je crois que c’est d’ailleurs le meilleur moment pour parler franchement.

Je finis par lui faire une légère déclaration en ce qui le concerne et concerne mes sentiments. Autant dire que je n’ai jamais cela de ma vie et que je suis quelque peu déstabiliser par la propres franchises de mes mots. Mais, j’estime que c’est important qu’il soit au courant de cela. Après tout c’est là-dessus que repose la confiance dans un couple, enfin je crois. Mon regard ce pose alors sur nos deux mains et de nouveaux les questions débarquent en moi. « Je te crois je sais comme sa doit être dur pour toi de dire ça déjà et je suis amoureux de toi moi aussi même plus que ça, les autres y arrivent bien alors on va réussir nous aussi y'a pas de raison même si le début ne s'est pas commencer normalement si j'dois dire au moins le plus dur est passé du moins j'espère, le meilleur ne peux être qu'a venir, puis c'est pas nouveau qu'on fait jamais rien comme tous le monde. » me dit-il alors rougissant au passage. Cet vision me fit sourire même si je suis persuadée qu’à ce moment là mes joues sont aussi rouges que les siennes. Moments embarrassants. En silence je me rapproche définitivement de lui et dépose doucement ma tête contre son épaule. « Ca fait bizarre tout ça quand même. » soufflais-je alors quelque peu hésitante. Je ne veux pas qu’il interprète cela de façon négative. C’est juste l’expression de mes sentiments actuels.

« Je peux pas te le promettre mais je ferai tout pour ne pas me battre, mais sa m’énerve tellement si tu savais... Mais je promet qu'on fera avec. » me dit-il alors. Je sais parfaitement qu’il n’aime pas ça. Et au fond c’est plutôt compréhensible, il est d’ailleurs bien le seul, avec Devon, à ce soucier de cela et je ne les remercierais jamais assez pour cela. Mais je ne veux plus jamais avoir à faire à une scène du genre de la dernière fois. « Je sais que ça t’énerve, mais t’inquiète pas, je peux m’occuper de ça toute seule. » lui dis-je alors tout en plongeant mon regard dans le sien. Il dépose alors un léger baiser sur mes lèvres qui me fit frissonner. Baiser que je prolonge quelque peu juste pour le plaisir de savourer ce moment après la tempête c’est ce qu’il y a de meilleur. « Alors tu me donne une autre chance ? » me demande-t-il alors en conclusion de tout cela. Je vois ces yeux brillés et finis par me recaler contre lui. Nos vêtements encore trempés ce collent les uns les autres, je m’accroche quelque peu à lui comme à une bouée de sauvetage. L’espace d’un instant, je repense à cette soirée que nous venons de passer. A toutes les méchancetés que l’on a pu ce jeter à la figure, la violence des mots, l’ignorance de la souffrance. « Oui. » finis-je alors par lui dire en souriant. Avant d’ajouter malgré tout. « Mais c’est la dernière fois, si on viens à ce prendre une nouvelle fois la tête comme ce soir, j’abandonne. » lui avouais-je alors.

A quelques mètres de nous, j’aperçois un couple qui ce chamaille gentiment sur la plage. Ils ont l’air réellement heureux et l’espace d’un instant, je me projette dans le futur et nous imagine, Ethanaël et moi, aussi heureux que ces deux là. Après tout c’est ce qu’il y a de plus faisable non ? On a réussi à être ami pendant plus de vingt ans, je vois pas pourquoi d’un seul coup notre seul but est de détruire tout ça. On doit quand même avoir un sérieux problème, mais bon on fera comme si de rien était. « Et toi tu me pardonne ? » finis-je par lui demander en brisant le silence.

« Je doute parce que pour une fois dans ma vie je pense plus à moi mais à toi et sa me fait peur parce que j'ai peur de tout gâcher, parce que je me rend compte que t'es la plus belle chose qui me sois arrivé dans la vie et que je sais pas comment je ferai si je venais à te perdre tu comprends sa ? » me dit-il d’un seul coup. Et là c’est le drame. J’ai l’impression que mon cœur c’est complètement arrêter de battre pendant plusieurs minutes. Je me sens fiévreuse et presque déstabilisé. Ces mots résonnent profondément en moi. Mon regard croise alors le sien. Je vois à quel point il est sincère et je prends subitement conscience des conneries que j’ai pu faire ces derniers mois. Il est amoureux de moi et je sais qu’il ne ment pas là-dessus et pourtant je suis aller voir ailleurs et je lui ai fait du mal. Je le savais déjà, mais je prends conscience que maintenant et l’atterrissage fait plutôt mal. Je n’ai même pas le temps de faire quoique ce soit qu’il enchaîne : « Je suis sur de ce que je veux , comment pourrais je vouloir autre chose ou une autre fille que toi. Tu me complètes parfaitement, on est peux être pas parfait, tu as des défauts comme j'ai les miens mais c'est ce que j'aime chez toi, tes défauts qui vont parfaitement bien avec les miens, même si parfois on est a deux doigts de s'entretuer. » Cette fois-ci j’ai l’impression que je ne pourrais jamais lui dire quelque chose d’aussi beau. La surprise doit ce lire sur mon visage. Je n’ose plus bouger et encore moins parler. Inconsciemment je serre sa main dans la mienne comme pour lui confirmer que j’ai bel et bien entendu ce qu’il venait de me dire. Doucement je me rapproche de lui et colle mon front au sien. J’ai l’impression d’être une gamine de quatorze ans qui tombe amoureuse pour la première fois de sa vie. Mon cœur bat la chamade et je me laisse submerger par mes émotions. « Je t’aime. » lui dis-je alors. Je ne sais pas du tout d’où cela pouvais bien sortir. Cela n’est pas habituel et l’impact est aussi important pour lui que pour moi. D’un seul coup, je me met à craindre sa réaction. Sans réfléchir je dépose un baiser sur ses lèvres, je me raccroche à cela. Ce baiser ce fait intense et démontre alors les quelques mots que je viens oser de prononcer.

Après tout il semble important de prendre le risque, de laisser les émotions nous submerger, dire ce qui nous viens des tripes. J’ai l’impression de flotter sur un nuage. Une nouvelle fois, je prends conscience de ce que je viens de dire et finis par lui sourire. « Je me demande vraiment pourquoi j’ai chercher à te faire du mal, je suis vraiment désolée de t’avoir fait ça… » lui dis-je alors doucement avant de revenir me caller dans ses bras. Après de tel événement, le pardon ce prononce assez vite. Il me pardonne même d’avoir chercher à lui faire du mal en couchant avec Noam, chose que je vais longtemps regretter je sens. D’un seul coup, je sens sa main glisser sur ma nuque et nos lèvres entrent de nouveau en contact. L’explosion de joie que je ressent est carrément indescriptible. Ma main glisse légèrement sur son torse et nous, nous laissons submerger par toutes les émotions qui nous auront guider durant toute cette soirée. L’espace d’un instant, je me recule légèrement pour plonger mon regard dans le sien. « Je crois que tu es, réellement, la personne qui me fallait dans ma vie. Avec toi je suis plus posée, plus réfléchie et je sais que rien ne pourra m’arriver. » lui dis-je alors en souriant légèrement. « C’est toi et moi maintenant c’est ça ? » ajoutais-je en riant légèrement.

Voilà que désormais on jouait les amoureux transis. Un peu bizarre comme situation tout de même, non ? Enfin surtout pour nous deux. L’espace d’un instant, je me demande même si on n’est pas malade ou un truc comme ça. L’espace d’un instant, je le regarde dans les yeux et m’empêche de rigoler. La tête posée sur son torse, je soupire légèrement et fixe l’océan. Après s’être hurler dessus comme des malades voilà qu’on ce déclare notre flamme et je dois dire que j’aime plutôt bien tout ça. Bon pas le fait qu’il m’est jeter à l’eau pour me calmer, non cette partie, je crois qu’il faudrait mieux oublier, mais sinon cette soirée n’est pas si négative que cela au final. Son rire résonne alors avec le mien. « Bah merde alors je pensais que t'étais polygame. » me dit-il alors d’un seul coup. Ahahah, mais c’est qu’il ce crois marrant le petit en plus de ça. Je relève la tête et hausse les sourcils. Je me décale légèrement et lui lance un sourire ironique. « Ah mais je le suis toujours, n’oublie pas. J’ai un mari en France, et puis un dans l’Etat d’à côté, y a aussi Sam et puis Devon aussi ! » lui dis-je alors tout en comptant sur mes doigts le nombre de mes soi-disant autres copains. Qu’il peut être abrutit des fois lui. D’accord, je l’ai trompé une fois avec Noam, pas de quoi en faire tout un fromage tout de même. Malgré tout, je vois que ma petite blague ne lui plaît pas tant que ça. Rapidement je me tourne vers lui. « Merde désolée… » bafouais-je avant de reprendre : « J’ai trop l’habitude de faire ce genre de blague, désolée ! » dis-je de nouveau.

Pour me faire pardonner, je déposer un léger baiser sur ses lèvres, lorsque j’entends une voix d’homme saoul chantonner une chanson paillarde plutôt connu. Je hausse les épaules avant de m’apercevoir qu’il s’agit du vieux fou de la ville, le vieil Ethan. Un homme d’une cinquantaine d’année qui passe son temps à boire et à écumer les bars et qui apparemment ce soir jette son dévolu sur nous. « Alors les amoureux ça veut baiser sur la plage ? » lance-t-il d’un seul coup. Okay niveau tue l’amour je crois que cette fois on n’a pas trouvé mieux. Voilà que le vieux tente de s’approcher de nous tandis que je le fixe silencieusement. Il est tellement imbiber qu’il n’arrive pas à marcher plus de deux mètres sans ce casser la figure. « Tu veux te joindre à nous ? » lançais-je d’un seul coup sans réfléchir. Immédiatement je porte ma main à ma bouche et observe Ethanaël qui semble vouloir me tuer sur le champ. D’accord j’avoue je suis débile sur ce coup-là, mais j’ai comme l’impression que le vieux ne m’as pas entendu, il est tellement occupé à chanter sa petite chanson là.

Malgré tout, je retourne me blottir contre Ethanaël, au moins je suis sûre qu’avec lui personne ne pourra rien venir me faire. « Hé mais je te connais toi, t’es le joueur de base-ball. » lance-t-il alors à l’intention de mon copain et sur ce coup-là, je dois avouer que je ne peux m’empêcher d’exploser de rire. A croire que je collectionne les actions pour me faire trucider moi. Je ne dois pas être très net dans ma petite tête quand même. Doit y a voir un truc qui cloche chez moi. M’enfin. « Dit dont on dirait que t’as un fan ! » répliquais-je alors en voyant qu’Ethanaël ne savait plus trop comment réagir tandis que notre invité de dernière minutes, ce remettait à chanter sa chanson paillarde, nous incitant par la même occasion à nous adonner aux joies du sexe. Du grand n’importe quoi cette soirée tout de même !