| Sujet: Un air de retrouvaille- Kayla Lun 27 Oct - 14:51 | |
| L'automne est bien là, le soleil se couche plutôt, la vie devient un peu morne et déprimante. L'automne n'est pas une période que j'apprécie énormément, encore moins l'hiver, je n'aime pas avoir froid. Une chance qu'à l'hôpital à force de bouger partout j'ai vite chaud. Il est environ dix-heure quand je sors de l’hôpital. J'ai travaillé de nuit comme beaucoup de fois en ce moment et j'ai bien besoin d'un petit café pour me réchauffer. J'enfourche ma moto et sors du parking, l'air frais est finalement pas si désagréable que ça, mais je devrais songé à m'acheter une voiture. Pour le moment je me contentais de ma bécane que j'adorais.
Je la garais devant le morning coffe, cet endroit était génial et je venais souvent y boire un café quand je travaillais de nuit, en sortant comme aujourd'hui de l’hôpital. J'ai retiré mon casque et l'ai posé sur le siège après avoir mis un cadenas sur ma roue, je tenais à cette moto, même si elle avait de l'âge et que je l'avais acheter avec l'argent que je m'étais fait à New-York. J'entrais dans le café et me dirigeais directement vers le comptoir où je commandais un cappucino avec beaucoup de chantilly, parce que la chantilly est la chose que j'aime le plus dans un café.
Je me suis installé à une table face à la fenêtre d'où je pouvais voir le centre ville. Les gens passaient, se rendaient au travail, d'autres conduisaient leur enfants à l'école, tout le monde faisait sa vie en somme et la plupart des gens étaient souvent accompagnés. J'ai soupiré et j'ai plongé ma cuillère dans la crème avant de la mettre à ma bouche, ce que j'adorais ce goût là. La porte du café c'est ouverte et j'ai reconnu Kayla. Cette jeune maman qui était venue une fois pour faire soigner son petit garçon qui s'était blessé. Je lui ai souris et lui ai proposé de me rejoindre. Une fois qu'elle se fût installée je lui ai dis :
« Salut Kayla, tu as l'air d'aller bien. Comment va ton petit homme? Il ne fait pas trop de bêtises ? »
Moi et mes questions, je pouvais en poser des centaines comme ça et me faire la conversation tout seul si on ne me répondais pas. Ça devait être agaçant, même si je savais aussi que d'autres aimait bien ce côté là que j'avais à animer la conversation. |
|