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 You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson

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Ino S. Ivorra
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MessageSujet: You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson   You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson EmptySam 20 Sep - 23:38




Alysson & Crash


Ses fesses auraient dû rester coller au banc. C’était l’attitude normale, celle qu’il faut adopter quand on attend quelqu’un, mais au lieu de ça Crash avait le feu au cul. Debout – Assis – Et une largeur de droit à gauche – une dans l’autre sens, puis une fesse sur le banc – debout pour regarder au loin – assis les fesses sur le dossier, les pieds sur le banc et là c’est la chute. Les quatre fers en l’air et le rouge qui monte aux joues. Personne ne la vue – bien. Arrêtes de t’exciter Crash, arrêtes. Mais il ne s’arrête pas et recommence encore. Pourtant il attend simplement Alysson, rien de bien exceptionnelle, rien qui ne sorte de l’ordinaire. Depuis que sa voiture a décidé de le lâcher il y  a deux semaines, Crash fait la distance qui sépare le zoo de l’université en skate tous les jours et c’est là qu’il attendait patiemment Aly de façon à ce qu’ils se tiennent compagnie pour les quelques minutes qui les sépare encore de la maison de mamie Rita.

Rien de mirobolant donc… Rien qui sort de l’ordinaire.

Pourtant tous les jours Crash est pris d’une sorte de folie passagère à l’idée de revoir sa jolie coloc. Parce qu’Aly n’est pas juste une jolie fille, c’est la fille parfaite – du moins à ses yeux. Et s’il est vrai qu’au final, pour Crash, toutes les filles sont parfaites à leur façon, Aly a sur toutes les autres une bonne longueur d’avance. Elle est gentille, avenante, rigolote, jamais elle n’est méchante ou cynique avec lui, elle a les bonnes faveurs de mamie Rita et en plus de ça elle possède cet humour bien à elle qui fait tout son charme. Si Crash avait dû crée le prototype de la fille idéale selon lui, elle ressemblerait trait pour trait à Aly.  Alors l’avoir chez lui tous les jours est un luxe auquel il a de la peine à se faire. Evidement jamais il n’a imaginé plus avec elle, Aly est encore un de ses fantasmes totalement inaccessibles qu’il sait intouchables parce que trop bien pour lui. Il s’est fait une raison depuis longtemps, ce qui ne l’empêche pas d’apprécier tout particulièrement la compagnie de la jeune femme.

Un, deux, trois – un, deux, trois. Compter ses pas lui permet le temps d’un instant de calmer son hyperactivité. Un, deux trois – un deux trois. Il lève la tête et la voilà qui arrive. Un sourire s’empare du  visage de Crash alors qu’il la voit marcher dans son sens. Les gens autour d’elle semble presque gris tellement Aly à ce petit quelque chose en plus. Il la regarde elle – il la regarde et avance oubliant un tout petit détail qui traine à ses pieds. Un skate bien posé sur ses quatre roues. Alors quand sans le voir il pose le pied dessus, c’est une bien trop belle occasion pour que la catastrophe ne la saisisse pas. Impossible de se rattraper, sa main manque le banc et c’est avec fracas qu’il finit assis sur les fesses – cette fois tout le monde l’a vu alors il se relève vite massant sa fesse droite pour faire passer la douleur. « Aie ouch ouch… » Puis il rejoint la jeune femme son skate sous le bras cette fois. « Dis-moi que t’as rien vu ? » Bien sûr il sait qu’elle a vu et apparemment elle n’est pas la seule puisque plusieurs regards le suivent encore.

Heureusement Crash n’est pas de ceux qui s’énervent de leur maladresse, un sourire est toujours plaqué sur son visage tandis que les regards continuent de se faire insistant. Il lèvre alors les bras au ciel comme pour faire une déclaration en parlant assez fort. « Je vais bien, je vais bien merci. Un petit bleu sur la fesse et c’est tout. » Ça semble amuser les gens mais ça a au moins l’avantage de les faires se concentrer sur autre chose. « On y va avant que je trouve un autre moyen de te mettre la honte ? » Il échange un regard complice avec sa coloc avant de se mettre en route. « Mamie Rita n’est pas là ce soir, elle va manger chez une amie donc… Je me suis dit que je pourrai me tenter à la cuisine. Enfin si ça te fait pas peur de mourir intoxiqué, enfumé ou pire encore. » Crash et la cuisine encore une activité dans laquelle sa maladresse adore pointer son nez…


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Alysson P. Harrington
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MessageSujet: Re: You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson   You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson EmptyJeu 25 Sep - 23:32




Crash & Aly



Sous ma table, je serre les poings. Quatre heures de travail en groupe pour un fichu exposé, quatre longues heures à supporter une dizaine de personnes qui n’ont pas la même implication que moi vis-à-vis de nos études. Dur, très dur. Je sors de la salle en soupirant profondément alors que mes amies me rejoignent en se moquant de combien je prends les choses trop à cœur lorsqu’il s’agit de la faculté. Tranquillement, nous nous dirigeons vers l’extérieur et je suis soulagée d’enfin rentrer. Pas de travail au restaurant aujourd’hui, je vais pouvoir flemmarder un moment et cela va me faire le plus grand bien.
L’air frais de l’extérieur m’arrache un discret soupire d’aise. Qu’il est bon de se retrouver finalement dehors après sept heures à éprouver divers cours, travaux dirigés, travaux pratiques, et travaux de groupe. Mon calme s’en va hélas aussi rapidement qu’il est venu, car je me souviens que Crash m’attend au bout de la rue. Aussitôt, je m’agite. J’ôte mes lunettes de repos – qui me sauvent de pénibles migraines – et je m’arrache les cheveux en détachant mon chignon négligé qui me permet de ne pas avoir des mèches de cheveux en plein visage lorsque je suis concentrée. Les filles se retournent et s’apprêtent à me charrier, c’est la même routine depuis quelques jours. Cette fois, je décide de tuer leurs commentaires dans l’œuf. « Ne commencez pas hein ! »

Bien sûr, elles gloussent en cœur achevant de m’agacer. Je décide de les ignorer et me met un peu de baume sur les lèvres. Une part de moi est consciente que ce comportement n’est pas totalement normal, lorsqu’un ami nous attend pour faire la fin de la route. Mais je n’ai pas le temps de me poser plus de questions que ça, car je vois mon colocataire se dandiner au loin. Je ne peux m’empêcher de sourire en approchant. Les autres se moquent encore de moi mais je choisis de les ignorer en saluant celles qui prennent une route différente. Alors que quelques dizaines de mètres nous séparent encore, Crash tombe et je retiens un cri de surprise avant de presser le pas. Bon sang, il finira sans doute par me provoquer une crise cardiaque celui-là ! Les filles le traitent de boulet et je leur envoi un regard blasé. C’est méchant de se moquer de la maladresse des autres. Une fois de nouveau sur ses jambes, il finit de rompre la courte distance qui nous sépare, et je tente de l’observer pour voir s’il n’est pas blessé. De peur de passer pour un boulet il serait capable de ne pas se plaindre, j’en suis certaine. Sa question quant au fait que je n’aie rien vu m’arrache un sourire et je me mords la lèvre pour ne pas rire. « Je n’ai rien vu, sinon une âme charitable qui va faire le chemin avec moi. » Je choisis de le rassurer, car à peu près tout le monde en ville a connaissance de ses gaffes plutôt légendaires et que je refuse de ne l’associer qu’à ce pan de sa personnalité. Certes, Crash à un don surhumain pour attirer les situations cocasses, mais c’est aussi une personne avec un cœur énorme et que je trouve solaire. Sa présence suffit à me mettre de bonne humeur, avec ses frasques, j’en ai d’ailleurs oublié ma mauvaise humeur due au travail en groupe.

Malgré ma bonne volonté, je ne peux m’empêcher d’éclater de rire lorsqu’il déclare à toutes les personnes dans les environs qu’il n’a qu’un bleu sur la fesse. Sacré Crash ! Je lui emboite le pas tranquillement, un sourire toujours scotché sur mes lèvres. « Tu me le dirais si tu t’étais fait mal quelque part, n’est-ce pas ? » je lui demande inquiète. Sa proposition de cuisiner car nous serons seuls me touche. Voilà ce dont le reste du monde passe à côté, lorsqu’il s’arrête à ce que l’on peut voir de Crash au détour d’une rue. Une personne simple, un type adorable, enfin bref un mec différent de la bande de dégénérés qui te sifflent quand ta jupe à le malheur de se trouver au-dessus des genoux. « Saches que j’ai une entière confiance en toi, mon cher. Puis, au pire je me contenterais du plaisir de voir un homme me faire la cuisine. On m’a toujours dit que c’était super charmant, même si les vieux tabliers de Mamie Rita risquent d’endommager ton potentiel ! » je ris une fois de plus en l’imaginant avec un vieux tablier continue de marcher à ses côtés. Puis je me dis que je vais pouvoir vérifier ce que les filles disent, car jusqu’alors les seuls hommes m’ayant fait à manger sont mes frères. Et autant dire que les garçons Harrington sont vraiment de piètres cuisiniers !


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Ino S. Ivorra
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MessageSujet: Re: You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson   You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson EmptyDim 5 Oct - 21:04




Alysson & Crash


Aly ce rayon de soleil. Si Crash avait mal aux fesses la douleur était vite passé en voyant le petit minois de sa coloc. « Je n’ai rien vu, sinon une âme charitable qui va faire le chemin avec moi. » Evidement elle mentait, mais l’effort qu’elle fournissait pour mettre Crash à l’aise lui faisait chaud au cœur. Aly semblait toujours savoir comment agir, quoi dire pour mettre le jeune mexicain à l’aise. Avec elle il se sentait toujours un peu plus tranquille, comme s’ils se connaissent depuis longtemps et partageaient quelque chose que personne ne pouvait comprendre. Peut-être que c’était comme ça de vivre avec quelqu’un. Crash n’avait jamais connu d’autres présences dans sa maison que celle de son père et depuis quelques mois celle de sa grand-mère. « C’est pas si charitable de ma part parce que je préfère de loin ta compagnie à celle de mon traire de skate qui me joue des sales tours. Par exemple venir se glisser sous mes pieds alors qu’il a rien à faire là. » Il jeta un regard noir à son skate tout en rigolant. Crash adorait son engin autant qu’il pouvait le détester parfois.

« Tu me le dirais si tu t’étais fait mal quelque part, n’est-ce pas ? » Sa fesse le brulait méchamment mais ce n’était rien de grave. « Evidement je ne manquerai pas l’occasion que tu sois mon infirmière personnelle. » L’idée de lui parler de ses fesses avait quelque chose de tentant mais dans le contexte ce n’était pas exactement des plus glamour. « T’inquiète pas je suis pas à un bleu près mon corps est aussi résistant que la roche. » Faut dire que c’était dans son quotidien de finir sur les fesses et encore… Il était chanceux quand c’était ces fesses rembourrées qui prenaient.  

Heureusement pour se rattraper de ces petits moments de faiblesse Crash était toujours pleins de bonnes attentions. Ce soir il avait décidé de concocter un repas pour Aly et même s’il était fort probable que ça finisse à la catastrophe il avait au moins envie de se donner la peine d’essayer. « Saches que j’ai une entière confiance en toi, mon cher. Puis, au pire je me contenterais du plaisir de voir un homme me faire la cuisine. On m’a toujours dit que c’était super charmant, même si les vieux tabliers de Mamie Rita risquent d’endommager ton potentiel ! » Un rire franc sortit de la bouche de Crash alors que tous deux avaient pris le chemin de la maison.  C’était adorable de la part de la jeune femme de lui donner au moins le bénéfice du doute et pour lui faire plaisir il allait se faire un honneur d’enfiler le tablier de mamie Rita. «  Mon père dit toujours que pour faire à manger à une femme il ne faut rien mettre sous le tablier. » Il retient un petit rire avant d’ajouter. «  Je crois que ça ne sert à rien que je précise qu’il est seul depuis TRES longtemps. » Son regard s’attarda sur Aly alors qu’il marchait à côté d’elle. « C’est jolie tes lèvres. » Son regard replongea sur la sol alors qu’il pensait à sa phrase. « Enfin ce que t’as mis sur tes lèvres. Enfin oui tu vois ? Tes lèvres avec ce rouge à lèvre. Même si elles sont aussi jolies sans... Toujours très jolie. » Faut dire que pour Crash Aly était toujours belle, de matin à son réveille jusqu’au soir, elle n’avait besoin d’aucun artifice.

Alors qu’ils avançaient tranquillement le regard de Crash fut attiré par un homme qui attendait le bus sur le trottoir en face. L’homme était âgé, du genre papy qui est encore en forme. Il portait des écouteurs sur les oreilles et déhanchait son corps comme si les années n’avaient eu aucune emprise sur lui. « Aly regarde. » Il montra le vieux de la tête un sourire malicieux collé au visage. « Dis-moi que tu penses à la même chose que moi. » Cet homme était le phénomène parfait pour mamie Rita, le genre beau vieux qui est jeune dans sa tête. Ils ne pouvaient pas laisser passer l’occasion. Ce genre de vieux était aussi rare que les licornes. Le papy danseur était une licorne. « Dis, t’es une bonne entremetteuse parce que je vais avoir besoin de toi pour convaincre ce jeune papy que nous avons la femme de sa vie a porté de main. » Oui Crash s’emballait un peu mais combien de fois avait-il rêvé de voir sa grand-mère et son père retrouver l’amour ? La malédiction Ivorra devait être brisée, ils méritaient tous d’être heureux en amour un point c’est tout – Plus de négociation possible.

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MessageSujet: Re: You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson   You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson EmptyMer 8 Oct - 17:54




Crash & Aly



Tranquillement, nous nous éloignons du campus et tous mes camarades disparaissent doucement par des rues adjacentes. Cette routine de rentrer ensemble est très agréable, et cela me fait être heureuse d’avoir croisé Mamie Rita dans ce supermarché il y a quelques temps déjà. Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu l’impression d’être aussi entourée. Le manque de mes frères et sœurs étant de plus en plus profond au fil du temps. Ils auraient aimé venir, mais je trouvais toujours une bonne raison de les en empêcher. Et s’ils croisaient Mathéo ? Ils risqueraient de comprendre mes motivations et n’accepteraient jamais que ce soit un pur hasard.  Me confronter avec le reste des miens n’étant pas une priorité, j’appréciais l’entourage conféré par Mamie Rita et Crash, et bien sûr par Gusgus le singe farceur qui n’a de cesse de voler un tas de choses plus ou moins privées. « J’avoue que j’aurais dû mal à te faire faire une chute aussi acrobatique que ton cher skate ! » Je le taquine en souriant.

Sa répartie quant à de possibles blessures m’arrache un rire et je secoue la tête en souriant. Sacré lui, tiens. Toutefois, je fais la moue lorsqu’il se vante d’avoir une résistance de rocher. « Je préférerais tout de même que tu ne tentes pas trop de vérifier que tu es aussi résistant que ça. Tu pourrais finir dans de sales draps et Mamie Rita aurait du mal à s’en remettre. » Sa grand-mère tient tellement à lui qu’elle serait intenable s’il se cassait quelque chose. C’est-à-dire qu’elle me casserait les pieds toutes les trente secondes, juste histoire d’être rassurée. Et évidemment, le singe serait dans le coin pour me rendre la tâche plus difficile encore, ce ne serait pas drôle sinon !

Le temps très doux pour un mois d’octobre, se fait carrément bon dès lors qu’un rayon de soleil se promène comme maintenant. Aussi, je savoure les bienfaits de ces rayons sur le peu de peau que je laisse exposé. Parfois, j’ai l’impression de n’être qu’un gros chat prêt à ronronner si on me donne assez de chaleur. Je profite de la proposition de Crash de faire à manger pour lui faire part de ma confiance en ses compétences et le charrie à propos des tabliers de grands mère qu’il va surement porter. Une fois de plus, sa réponse me fait éclater de rire au point d’en avoir les larmes aux yeux. Mon dieu. Il va me faire avoir des abdos en béton à force. Nu sous son tablier, après les rires, c’est bien sûr ma stupide imagination qui s’emballe repensant immédiatement à ma vue sur ses abdos lors de la soirée à la plage. Je chasse rapidement ces pensées ne m’autorisant pas à dériver à ce propos, du moins, pas en sa compagnie. « Je suis sûre que ton père doit être un sacré séducteur. Même si ça fait un moment qu’il n’a pas eu quelqu’un. Parce que, pour te sortir un truc pareil il faut vraiment être balèze je pense. » Je lui réponds, tentant d’imaginer son père. J’ignore pourquoi, mais j’imagine son père étant un Crash plus vieux, peut-être un peu moins maladroit, comme si l’âge arrangeait ce trait, parfois si attendrissant, mais me conduisant bien souvent à avoir peur pour lui.
Après m’avoir fait rire, il me surprend d’une toute autre façon, toujours aussi spontané. Son compliment me fait rougir, et je suis heureuse qu’il trouve la contemplation du sol si intéressante soudainement. Ce qui me chamboule le plus c’est probablement sa logorrhée de peur que j’aie mal compris ce qu’il voulait dire. Non pas parce que je n’en ai pas l’habitude, ni parce que le contenu est particulièrement adorable. Non. Cela me renvoie à la dernière fois où il était paniqué d’une telle façon. Histoire de tuer dans l’œuf son coup de stress je l’avais embrassé. Comme ça, aussi spontanément que lui lorsqu’il me fait ces compliments qui me laissent bien souvent sans voix. Car, il est très facile de rembarrer un mec qui vous fait un compliment quand il a une idée en tête. Mais avec Crash, ce qu’il dit est tellement spontané que cela ne peut qu’être sincère. Et s’en est d’autant plus troublant, touchant, et effrayant car une part de moi adore lorsqu’il me flatte ainsi. Cette même part qui a adoré l’embrassé en prétextant être motivée par l’alcool. Je secoue la tête comme si cela pouvait m’aider à penser à autre chose, et je me rappelle que je suis tout de même supposée répondre quelque chose. « Merci, c’est rose glacé. Je trouve le nom un peu bizarre, mais ce n’est pas ce qui compte après tout. » Je réponds en me rendant compte que parfois je suis tout aussi logorrhéique que lui !

Tandis que je rumine dans mon coin, Crash m’interpelle et je le regarde, intriguée avant de me concentrer sur ce qu’il me montre. Un homme d’un certain âge, semblant avoir la pêche dansait, écouteurs aux oreilles un peu plus loin. Je ne peux m’empêcher de sourire devant tant de vivacité et de spontanéité. C’est fou, il en ressemblerait presque à Mamie Rita celui-là ! Aussi, décalé avec leur âge, et le portant plutôt bien pourtant. Le sourire de Crash me fait immédiatement comprendre là où il veut en venir. Pourquoi pas, cela pourrait fonctionner. « J’y pense, j’y pense. » je lui réponds en me concentrant de nouveau sur le vieil homme. Il a l’air d’être du genre à s’amuser. Et il ne fuirait probablement pas en voyant les accès de folie de Rita, ou bien la kleptomanie de Gusgus ! La remarque de Crash me fait sourire. « Je pense pouvoir le convaincre. On y va ? » J’entraine Crash avant de le laisser répondre, parce que au fond c’est lui qui voulait aller à la rencontre de ce curieux personnage. Arrivé devant lui, je lui fais signe pour qu’il nous entende, n’omettant pas de lui adresser un large sourire. Un sourire, et tout marche souvent beaucoup mieux. Une fois qu’il ôte ses écouteurs, je prends la parole « C’est que vous avez de sacrés pas de danse monsieur. Mais je me demandais… Est-ce que le moonwalk est à votre portée ? Parce que nous aurions une proposition à vous faire. Intéressante bien sûr. Mais il faut que l’on puisse observer votre plein potentiel ! »

Quoi, le moonwalk n’a rien à voir comme critère pour l’observer afin de lui parler de Mamie Rita ? Oui, j’avoue, l’intérêt n’est pas bien franc. Mais je meurs d’envie de le voir tenter le pas de danse. Le pire, une part de moi est persuadée qu’il va réussir et que je vais me marrer à le voir exceller sur le célèbre pas de Michael Jackson. D’ailleurs, il me sourit d’un air de défi et je sens que ce vieux en a sous le pied. Rapidement, il ôte ses oreillettes de son baladeur et la musique de « Bad » se fait entendre, je souris victorieuse et l’observe attentivement faire quelques pas avant d’effectuer le fameux moonwalk avec un talent indéniable. Une fois la chorégraphie achevée, je regarde Crash en souriant « Pas mal, hein ? »




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MessageSujet: Re: You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson   You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson EmptyDim 12 Oct - 23:03




Alysson & Crash


Faire des cascades faisait partie des risques du métier. Car être Crash était tout un métier, ce n’était pas facile tous les jours et souvent carrément fatiguant mais au final le jeune mexicain faisait partie de ces personnes qui ne semblent jamais réellement marqués par les évènements de leur vie. Evidement c’était faux, Crash avait lui aussi eu son lot de moments difficiles à surmonter mais il tentait simplement de prendre les choses comme elles venaient, se considérant chanceux d’avoir tous ces gens extraordinaire  autour de lui et cette vie pas toujours facile mais dénuée de toute lassitude. « Je préférerais tout de même que tu ne tentes pas trop de vérifier que tu es aussi résistant que ça. Tu pourrais finir dans de sales draps et Mamie Rita aurait du mal à s’en remettre. » Elle avait sans doute raison, la grand-mère de Crash était attachée à son petit-fils comme à la prunelle de ses yeux. Il faut dire aussi qu’il était son seul et unique petit fils et donc à peu de choses près la seule famille qui lui restait. Mais à force de vivre au côté de Crash sa grand-mère avait fini par avoir le cœur bien accroché. « Oh t’inquiète pas elle m’a déjà vu me casser à peu près tous les os du corps, mais regarde ça ! » Il brandit son petit auriculaire de la main droite devant les yeux d’Aly. « C’est le rescapé. Celui-là je ne l’ai jamais cassé, foulé, brulé, coupé ou rien d’autre alors j’en prends bien soin. » Il le rangea bien tranquillement dans sa poche avec tout le reste de sa main, ce n’était pas le moment qu’il arrive quelque chose à son petit rescapé.

« Je suis sûre que ton père doit être un sacré séducteur. Même si ça fait un moment qu’il n’a pas eu quelqu’un. Parce que, pour te sortir un truc pareil il faut vraiment être balèze je pense. » Un léger sourire passa sur le visage de Crash. Heureusement Aly ne savait rien de ce que Crash avait récemment appris. Que son père était un tel séducteur qu’il l’avait conçu avec une prostituée – qu’il avait évidemment payé pour ses services. Mais ce n’est pas le jeune mexicain qui allait venter les exploits de son père. Il avait encore lui-même de la peine à se faire à cette idée. Son père qui l’avait éduqué avec tant de valeurs, qui lui avait appris à respecter les femmes, à les aimer et n’était sans doute pas pour rien dans sa virginité avait lui-même eu des relations avec une prostitué qu’il avait fini par demander en mariage après l’avoir engrossé. Tout ça pour que madame prenne la fuite une fois le bébé dehors. Magnifique tableau familiale. « C’est que tu n’as toujours pas rencontré mon père ! » C’était une étrange coïncidence, il faut dire que le père de Crash était souvent chez mamie Rita mais étrangement jamais au même moment qu’Aly… « Il devrait te plaire si tu aimes les anecdotes dans ce genre. » Malgré les embrouilles Crash avait un amour inestimable pour son père – cette homme qui l’avait élevé seul et qui était un père extraordinaire. « Par contre surtout – SURTOUT ne le vouvoie pas ! Il ne supporte pas ça, ça lui donne l’impression d’être vieux. Même si bon… Fait l’avouer il est plus si jeune… Mais ça non plus faut SURTOUT pas lui dire ! » Son père n’était pas comme Crash c’était un homme plus réfléchi et beaucoup plus calme mais il était animé de la même envie de vivre le plus simplement possible.

Son compliment était sorti tout seul, comme si Crash n’avait eu aucune maitrise sur le mouvement de ses lèvres. L’information avait fait « yeux »  « bouche » sans passer par la case cerveau et traitement d’information. Comme c’était souvent le cas chez le jeune garçon. « Merci, c’est rose glacé. Je trouve le nom un peu bizarre, mais ce n’est pas ce qui compte après tout. » Rose glacé. C’était jolie comme nom, jolie comme les lèvres d’Aly. Comme le souvenir du baiser qu’ils avaient échangé et qui avait été passé sous silence depuis la soirée sur la plage. Aly avait bu, Crash aussi – un peu – pas assez pour oublier et même si il avait bu plus, comment aurait-il pu l’oublier ? Mais il n’en avait pas reparlé parce que ce n’était qu’un petit baiser pour le faire taire. De quoi lui faire tourner la tête mais pas lui donner trop d’idée. Aly n’était pas une fille pour lui… OU SI ! Aly était parfait pour lui c’était plutôt dans l’autre sens que ça bloquait, alors Crash avait rangé ce moment dans une petite casse «  bon souvenir qui réchauffe notre cœur la nuit » et c’était suffisant pour le moment.

Très vite pourtant les pensées du jeune garçon furent coupées par un spectacle plus que remarquable. Un grand-père licorne –  comme il n’en avait jamais vu. Il leur fallait agir et vite ! « Je pense pouvoir le convaincre. On y va ? » Tiré pour traverser la route Crash n’eut même pas le temps de répondre qu’ils se retrouvèrent tous deux devant le vieil homme qui ne semblait pas plus dérangé de leur présence et continuait à se trémousser. C’est Aly qui grâce à son sourire – oh combien charment – réussie à lui faire retirer son casque. « C’est que vous avez de sacrés pas de danse monsieur. Mais je me demandais… Est-ce que le moonwalk est à votre portée ? Parce que nous aurions une proposition à vous faire. Intéressante bien sûr. Mais il faut que l’on puisse observer votre plein potentiel ! » Le moowalk ? Mais comment cette fille faisait elle pour être simplement parfaite ?

C’est sous le regard des deux acolytes que le vieil homme se remit à danser une lueur de défis brillant dans ses yeux. En moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire il leur en avait mis plein les yeux. Cet homme était sans aucun doute le spécimen le plus étonnant que Crash ait jamais vu. Malgré son ossature qui semblait sur le point de caquer de toute part, il bougeait son corps comme une jeune garçon de vingt et Crash devait l’avouer il était même bien plus doué que lui… Ce qui n’était pas non plus très compliqué. « Pas mal, hein ? » Il échangea un regard avec sa coloc la bouche grande ouverte, ébahit devant tant de capacité. « Tu rigoles ? Ce mec est carrément parfait ! » Il fallait qu’ils tentent le coup, ils n’avaient rien à perdre. « Dites monsieur vous êtes marié ? » Le papy releva un sourcil puis commença à rire non sans continuer de taper de la jambe au rythme de la musique. « Tu rigoles mon petit ? Moi marié ! Jamais ! Une seule femme n’aurait pas assez d’énergie pour contenir tout ça ! » Il désigna son corps remuant avec un sourire en direction d’Aly qui en disait long sur son type de femme. Il était sérieux ? Aly devait avoir bien soixante ans de moins que lui c’était carrément malsain. « Il se trouve qu’on connait une femme qui a elle aussi de l’énergie à revendre et qui addoooore la danse. »  L’homme semblait intéressé mais étrangement Crash commençait à se méfier de ce vieux séducteur. La licorne n’était peut-être qu’un simple chien en rute…


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MessageSujet: Re: You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson   You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson EmptySam 18 Oct - 14:13




Crash & Aly



Etrangement, cela ne m’étonne pas lorsqu’il m’avoue s’être à peu près cassé tous les os que l’on peut communément s’abimer. L’histoire de son rescapé me fait sourire et je me dis qu’il doit en prendre grand soin à présent. Je plains également mamie Rita qui a dû se faire un sang d’encre à force de le voir revenir tout écorché, et tout cassé tant de fois. Avoir des enfants, et pire encore des petits enfants, c’est une source d’inquiétude constante ma parole. Son exclamation quant au fait que je n’ai pas rencontré son père me fait sourire légèrement. Il est vrai que cela fait quelques temps à présent que je vis avec eux. Pourtant, je n’ai jamais réussi à croiser le père de Crash. Entre la fac, mon travail au restaurant, et mes quelques sorties, je n’ai jamais eu l’occasion de le rencontrer. Je ne doute pas que cela finira par se faire, et comme me l’annonce mon ami, cela risque d’être marrant. « Je prends bonne note de ne pas le vouvoyer alors. Je n’aimerais pas le froisser. Et j’éviterais de parler de son âge, promis. » Je souris. Pas si jeune, pas si jeune, je ne dirais pas qu’il est antique non plus. Un parent ça semble toujours vieux, mais comparativement à l’âge moyen de décès chez nous autres je pense qu’il est tout de même relativement jeune son papa à Crash, alors je comprends qu’il n’aime pas se sentir vieux, cela ne doit pas être un sentiment très agréable. Même si d’un autre côté on peut se dire qu’on acquiert de la maturité en prenant de l’âge.

Par chance, il ne rebondit pas sur l’histoire du Rose Glacé. C’était assez gênant de parler de ça sans évoquer le gros non-dit planant au-dessus de nous. Depuis la soirée sur la plage, ni lui, ni moi n’avions reparlé de cet évènement. Si j’en avais dit un mot aux filles à la Fac elles n’en finiraient plus de me taquiner à propos de Crash chaque jour, alors je préférais garder tout cela pour moi. Et, je ne me voyais pas lui en reparler comme ça. J’avais peur de paraitre un peu bizarre en remettant ce moment singulier, mais si agréable, sur le tapis. Puis, peut-être qu’il ne souhaitait pas en reparler parce qu’il n’avait pas aimé le baiser. J’éloignais cette pensée me refusant à psychoter plus que nécessaire.

De toute façon, nous venions de dégotter le papy danseur. Je parlais de singularité plus tôt, et bien, lui est la définition du mot singulier, unique, particulier, orignal. Rapidement, je comprends Crash car cet homme est le pendant masculin de mamie Rita en fait. Alors nous passons à l’action sans plus attendre et je provoque même le vieillard qui accepte mon défi non sans classe. Une fois sa chorégraphie effectuée, je regarde Crash qui semble aussi ravi que moi. Décidemment on a peut-être mis la main sur la perle rare qu’il faut à Mamie Rita pour qu’elle puisse terminer ses jours en s’éclatant comme elle le peut. Sa réponse à la question de Crash me fit rire, mais je me contentais d’être discrète. Hélas, mon rire mourut dans ma gorge lorsqu’il m’adressa un sourire graveleux. Ma parole, il pensait que j’étais venu le draguer pour moi ? Les vieillards, aussi bons danseurs peuvent-ils être ce n’est pas du tout mon genre. Je m’apprête à répondre quelque chose de pas forcément poli, mais Crash continue d’exposer notre plan initial, alors je le laisse faire. Il semble plutôt emballé mais la lumière étrange dans son regard est toujours perceptible. « Oui, c’est une femme plutôt exceptionnelle. Très patiente, drôle, et toujours prête pour une aventure. » J’argumente à mon tour, ne pouvant m’empêcher de repenser au jour où j’ai pour la première fois croisé le chemin de Rita au supermarché. Bienveillante, amicale, bavarde, c’est ce que j’aurais dit d’elle si on m’avait demandé de la décrire à ce moment-là. Je rajouterais un bon nombre de qualificatifs à présent, si je devais de nouveau la décrire. Mais reste qu’elle est une très bonne personne et qu’un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal. Toutefois, j’ai peur que cet homme soit décevant. Toujours dans la séduction, il nous répond « Tant que ce n’est pas un vieux pruneau, prude et gâteuse. » Surprise, je me retourne vers Crash lui faisant signe qu’il est peut-être un peu dingue sur les bords celui-là. « Ce sont les qualités intérieures qui comptent avant tout, et ce à n’importe quel âge, vous ne pensez pas ? » Je lui demande tentant de voir ce qui peut être sauvé de lui. Un sourire torve sur les lèvres il me répond « C’est facile de dire ça quand on est un joli petit lot comme vous ! » Interdite, j’ouvre la bouche et ne sait quoi répondre. On ne m’avait jamais répondu une pareille sottise. Tout d’abord, je ne me considère pas comme un lot, et nous sommes tous beaux d’une façon ou d’une autre, alors un argument pareil me scie tout simplement. Je regarde mon ami pour trouver du soutien et le vieillard reprend la parole « Inutile de tenter de vous débiner en faisant intervenir votre petite ami. » Cette fois-ci il me scie totalement et je secoue la tête profondément perdue sur la façon de procéder avec lui.


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Ino S. Ivorra
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MessageSujet: Re: You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson   You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson EmptySam 1 Nov - 15:53




Alysson & Crash


Crash était calme. D’un calme qui ne lui ressemblait pas habituellement – et encore moins dans cette situation. Aly et lui avaient échangé un baiser et il était encore capable de déambuler à ses côtés sans devenir une sorte de verre géant qui se dandine sur place. Peut-être que c’était le fait de vivre avec elle qui incitait Crash à être un peu plus calme en présence de la jeune femme mais à aucun moment et malgré les circonstances il n’avait senti de vrai gêne entre lui et Aly. Pourtant il y avait de quoi être gêné. Gêné d’avoir échangé ce baiser puis plus rien… Ce n’est pas comme si le silence c’était d’un coup installé. Non plutôt comme si cet instant d’égarement sur la plage n’avait jamais exister. La vie avait juste continué et tout ça aurait très bien se passer uniquement dans la tête de Crash.

Mais ça n’était pas le cas. Ce baiser n’avait pas été un rêve.

Crash avait de toute façon eu peu de temps pour tergiverser intérieurement sur ce baiser car son élan avait été coupé par un papy pas comme les autres. Un de ceux qu’il aurait bien aimé caser avec sa grand-mère – pour peu qu’il en vaille vraiment le coup. Il c’était donc transformé en moins de temps qu’il en faut pour le dire, en entremetteur ! Il faut dire aussi que chez les Ivorra ils n’étaient pas forts pour se vendre eux même et qu’un coup de main extérieur pouvait toujours aider.

Pourtant passé les premières lueurs d’espoir Crash commençait à voir chez ce vieil homme des cotés bien moins charmants et son enthousiasme s’essoufflait un peu. Heureusement il n’était pas du genre à s’arrêter sur une phrase mal tourné et continua d’exposer son plan avec ardeur espérant avoir déniché pour Mamie Rita l’homme idéal. Celui qui pourrait l’accompagner pour le reste de sa vie. « Oui, c’est une femme plutôt exceptionnelle. Très patiente, drôle, et toujours prête pour une aventure. » Crash lui-même n’aurait pas su dire mieux. Evidement sa grand-mère était bien plus que ça et c’était sans doute volontairement qu’Aly avait omis de parler du coté carrément fou de mamie Rita – il ne fallait pas le faire fuir de suite. « Tant que ce n’est pas un vieux pruneau, prude et gâteuse. »  Crash ne pouvait en croire ces oreilles. Définitivement il c’était trompé sur le vieil homme qui osait imaginer ne serait-ce que deux secondes que sa grand-mère soit ce genre de femme. C’était décevant et plus que ça… Ça lui clouait le bec ! Heureusement qu’Aly était là pour riposter. « Ce sont les qualités intérieures qui comptent avant tout, et ce à n’importe quel âge, vous ne pensez pas ? » C’était peut-être légèrement naïf mais Crash pouvait bien voir la ressortir le caractère de la jeune femme.

Aly était de ces filles jolies et qui sont consciente mais n’en abusent pas. Au contraire elle semblait souvent vouloir qu’on la remarque pour toutes ces autres qualités et pour Crash c’était toute ces qualités qui la rendaient si belle. Evidement elle avait de jolie trait, des cheveux magnifique et des expressions adorables mais ce qu’il aimait chez elle ne pouvait pas se résumer à ça c’était tellement plus…
« C’est facile de dire ça quand on est un joli petit lot comme vous ! » Cette phrase le sortie de ces rêveries alors que sa mâchoire se décollait pour laisser un air choquer prendre place sur son visage. Ce genre de propos étaient carrément déplacés et une vrai déception pour Crash qui avait déjà imaginé ce vieil homme comme son futur beau grand-père. « Inutile de tenter de vous débiner en faisant intervenir votre petite ami. »   « QUOI ? » Crash manqua de s’étrangler avec sa salive ce qui en disait long sur ce qu’il commençait à ressentir. Bien sûr Aly était jolie mais la comparer au gros prix d’un loto était vraiment déplacé et qu’il ose en rajouter une couche le sidérait.

« Je crois qu’on va s’en aller. J’ai dû me tromper. » Bien sûr si Crash avait été un peu plus bagarreur il aurait pu monter sur ces grands chevaux mais ce n’était pas son genre. Le pacifiste en lui préférait simplement s’en aller un peu déçu. « Aly et moi on croyait voir en vous la personne parfaite pour ma grand-mère mais apparemment c’est vraiment pas le cas. Et c’est bien dommage pour vous parce que vous aurez de la peine à trouver mieux. » Il tourna alors les talons suivit de près par sa coloc qui le rattrapa vite. « T’as… T’as entendu ? Il a cru que j’étais ton – enfin … ton petit ami. » Un sourire un peu gêné s’afficha  pour la première fois sur le visage que Crash et il devait bien avouer que l’idée lui plaisait.

Alors qu’il attendait une réponse une voix se fit entendre derrière eux. « Attendez ! » Ils se retournèrent pour faire face une nouvelle fois au papy qui leur courait après cette fois. « Je suis désolé vous avez raison ! J’aimerai beaucoup rencontrer votre grand-mère… Vous savez ce n’est pas si simple de vieillir ! Je me rends bien compte que je n’ai plus de chance avec les jeunes filles comme votre amie mais… Peut-on m’en vouloir d’essayer ?» Crash leva un sourcil échangeant un regard avec Alysson. « Qu’est-ce que t’en pense Aly ? »


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MessageSujet: Re: You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson   You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson EmptyLun 3 Nov - 18:59




Crash & Aly



Notre petite marche habituellement si amusante, devient de plus en plus étrange aujourd’hui. Ma parole, je ne pensais pas aller de surprises en surprises de cette façon. Tout d’abord, c’est la vitalité de ce vieil homme qui nous a touchés, et finalement sa verve a fini par me choquer purement et simplement. Quel culot ! Lorsqu’il me parle de me débiner auprès de mon petit ami, je cesse de répondre. Inutile d’engager la conversation alors qu’il est si sûr de lui. Cependant, rien que pour la tête de Crash et sa voix rendue méconnaissable par la surprise, je pourrais dire que ça vaut le coup toute cette histoire. Je souris discrètement avant de froncer les sourcils de nouveau faisant la jeune femme mécontente et totalement contre ce genre de comportement.
Une part de moi ne peut s’empêcher de penser à sa réaction, à quel point il a paru surpris qu’une telle allégation soit faite. Le pauvre, si il savait combien de mes camarades de promotion sont certains de la même chose. Enfin, ce qu’il ne sait pas ne peut pas le surprendre, n’est-ce pas ? Finalement, Crash réponds quelque chose de parfaitement cohérent et je me contente de hocher la tête avec un air désolé. Dommage, nous avions fondé tant d’espoirs en ce vieux papy danseur. Ce qu’il dit à propos de sa grand-mère me touche, j’apprécie combien cette famille s’aime et se soutient. En des temps compliqués avec les miens, je ne peux que me sentir bien dans une telle ambiance. Même si cela me rappelle souvent à mes mensonges, et je ne me sens pas mieux que le papy au niveau de mon comportement quand je suis au contact des Ivorra. Réprimant ce sentiment, je tourne les talons à mon tour et rattrape rapidement mon colocataire qui a repris son chemin déçu.

Une fois arrivée à la hauteur de Crash, il reprend la parole et me fait sourire en coin. Ma parole, il a vraiment été choqué par les déclarations du papy ! Son choc me fait hésiter à répondre de façon spontanée et je cherche les mots adaptés pendant une fraction de seconde avant de me faire couper dans mon élan. Nous sommes hélés, et immédiatement nous nous retournons comme un seul homme. Le papy est derrière nous, le souffle un peu court, mais je me dois de lui donner un point pour le côté sportif. Si je suis aussi bien conservée à son âge, je pourrais m’estimer grandement satisfaite. J’écoute son laïus avec attention et lève les yeux au ciel quand il parle de ses chances avec les jeunes. Sérieusement ? Je me retiens de soupirer lorsque je remarque que mon colocataire me regarde, et que par conséquent lui aussi. Comme acculée, je hausse les épaules. « On peut toujours faire un essai. En honneur de votre belle énergie, et pas de votre comportement. Par contre, vous devrez promettre de vous tenir à carreau. La grand-mère de mon ami ici présent est une femme extraordinaire. Je prendrais soin de vous envoyer en maison de retraite si jamais vous n’êtes pas correct. » ma menace est claire et proférée d’un ton calme et avec un sourire se voulant charmant. Il ne faut pas trop pousser non plus, il vient de me draguer et demande une chance pour pouvoir faire la même chose à Mamie Rita. « Je le promets, je tâcherais d’être digne de votre grand-mère. » lance-t-il d’un ton très solennel, après avoir grimacé lorsque j'ai parlé de maison de retraite. Très bien, j'aurais un moyen de pression au cas où de cette façon.


C’est vers Crash que je me tourne ensuite, en quête de réponses « On prend le numéro de téléphone de monsieur et on arrange une rencontre ? Ou bien on lui donne un rendez-vous et on fait en sorte que Mamie Rita s’y rende également ? Tu la connais mieux que moi, tu sais comment il vaut mieux qu’on la joue cette fois. » je le questionne, totalement sérieuse. En effet, quitte à jouer les entremetteurs autant faire ça de façon correcte et pour que cela fonctionne.

Et pour être honnête, je meurs d’envie d’un jus de fruit et d’ôter mes chaussures dont le peu de talon me fait souffrir depuis ce matin. Toutefois, je ne me vois pas du tout écouter cette entrevue, si cela peut mettre un peu de piment dans la vie de mon hôte sauveuse, je suis pour. Tant pis si j’ai des ampoules demain, et puis la soirée s’annonce comique avec Crash qui a dit qu’il me ferait à manger. Oui, oui. Même avec l’histoire du pépé dragueur, je n’oublierais pas sa promesse et compte bien rester dans la cuisine pour le taquiner pendant qu’il cuisine. Même si pour avoir l’air plus innocente je prendrais un livre histoire de. Enfin, avant tout, j’attends de voir comment nous allons mettre tout ça en place. J’ignore quel genre serait plus Mamie Rita « rencontre fortuite mais arrangée secrètement », ou « rendez-vous programmé avec un inconnu ». J’ai l’étrange impression que la première option est la plus viable, mais chaque personne étant unique, je laisse à l’expert de la situation le choix.



 
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MessageSujet: Re: You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson   You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson EmptyDim 9 Nov - 22:40




Alysson & Crash


« On peut toujours faire un essai. En honneur de votre belle énergie, et pas de votre comportement. Par contre, vous devrez promettre de vous tenir à carreau. La grand-mère de mon ami ici présent est une femme extraordinaire. Je prendrais soin de vous envoyer en maison de retraite si jamais vous n’êtes pas correct. » Aly avait eu les mots juste. Exactement ceux qu’il fallait pour faire passer le message tout en laissant au vieil homme une chance de se rattraper.  Parce que lui aussi avait envie de voir ce que ça pouvait donner, puis sa grand-mère aussi adorait séduire les jeunes hommes ils auraient au moins ça en commun. « Je le promets, je tâcherais d’être digne de votre grand-mère. » Sur cette belle parole le choix avait été fait.

« On prend le numéro de téléphone de monsieur et on arrange une rencontre ? Ou bien on lui donne un rendez-vous et on fait en sorte que Mamie Rita s’y rende également ? Tu la connais mieux que moi, tu sais comment il vaut mieux qu’on la joue cette fois. » La question avait toute son importance et il ne fallait surtout pas se tromper. Il suffisait d’une mauvaise première impression et tout serait gâché. « J’ai une meilleure idée ! T’as un bout de papier Aly ? » Il fallut trente seconde à Aly pour farfouiller dans son sac et sortir de quoi écrire. « Voilà le deal monsieur… heu… » « Eugène » « Monsieur Eugène ! Sur ce bout de papier il y a mon numéro, celui de ma grand-mère et notre adresse. Vous voulez avoir une chance avec elle ? Surprenez là ! Et surprenez nous ! » Fier de lui il tendit le bout de papier au vieillard et tourna les talons non sans ajouter. « Appelez-moi si vous avez besoin d’aide. » Puis Aly et lui reprirent enfin la route.

« Je suis tout excité pas toi ? » Cette histoire lui avait redonné un coup de fouet et pour la première fois il se prenait à imaginer sa grand-mère avec un homme. C’était étrange mais plutôt sympa comme image et sans pouvoir l’expliquer Crash était sûr que derrière ce Papy danseur se cachait quelqu’un de bien.
Alors oui Crash était tout excité et il n’avait pas mesuré l’impact du mot « excitation » et son double sens qui au vu de la situation entre Aly et lui était sans doute à éviter. Il croisa alors le regard de sa coloc qui semblait presque aussi gênée que lui et tous deux éclatèrent de rire. Il ne prit alors pas la peine de se justifier. Aly avait vraisemblablement compris et heureusement.

La maison de mamie Rita se dessinait au loin alors qu’Aly esquissait une petite grimace en regardant ses pieds. « T’as mal aux pieds ? » Question idiote de toute évidence elle avait mal. « Je t’ai même pas proposé de te prendre ton sac. Je peux te prendre ton sac ! Donne-le-moi ! » Donne lui pas des ordres criait la voix dans sa tête. « Enfin si tu veux je veux dire… Tu peux me le donner – je peux le porter. » T’auras l’air super viril avec ce sac Crash.   « Ou te porter toi ! » Mauvaise idée « Ou on peut échanger nos chaussures. » Encore pire. A court d’idée Crash observa son skate. « Tu sais faire du skate Aly ? On pourrait tenter un truc mais c’est un peu dangereux ! On se met à deux dessus debout et je pousse avec cette jambe et toi…  Toi heu…  Je sais plus mais je l’ai fait avec Jimmy c’était marrant… Enfin après on s’est planté et il a fini avec un bras cassé et moi l’arcade ouver… Hem – En fait ce n’est pas non plus une bonne idée. Mais si tu veux tu peux t’assoir dessus et je te pousse. Comme pour les bébés. » Il esquissa un sourie avant de faire un petit récapitulatif de ce qu’il venait de dire. « NON ! Non pas comme un bébé comme… Une princesse ou hem… » Tu t’enfonces.

A force de marcher, ils avaient déjà parcouru une bonne partie du chemin et il ne leur restait plus que la grande pente de la mort – comme il l’appelait étant plus jeune. Crash posa alors son skate sur le sol et s’assit à l’avant tapotant derrière lui pour faire signe à Aly de venir. « Ça ira plus vite comme ça. » Une fois la jeune femme installée, il se retourna, leurs corps étaient quasiment collés l’un à l’autre. « Accroche toi bien ça va secouer. » Les mains de la jeune femme se frayèrent un chemin sur son torse alors qu’il en frissonnait légèrement. « C’est parti. » Une fois les jambes lâchées la pente les engloutit directement et la vitesse augmenta alors que les bras d’Aly le serraient un peu plus fort.

Arrivé en bas, Crash passa la main dans ses cheveux tout ébouriffé avant de se lever. « Wha c’était trop cool. » Intense aurait été le mot le plus indiqué mais il avait été banni de son vocabulaire volontairement. Sur la porte trainait un mot de mamie Rita  « Crash et Aly, je vous ai sorti le jeu de bridge et la tequila pour que vous ne vous ennuyez pas trop sans moi. Surtout pas de bêtises en mon absence les petits coquins. » Si Crash se répétait sans cesse que rien n’avait changé depuis le baiser échangé il était évident que mamie Rita – elle – avait perçu un changement. Elle glissait d’ailleurs ce genre de  sous-entendu dans à peu de chose près toutes ces deux phrases et demi.

Il attrapa le billet et le fourra dans sa poche sans faire de commentaire et pénétra dans la maison. « Dis-moi Aly c’est quoi ton plat préféré ? » Si Crash n’était pas un grand cuisinier il avait au moins envie de lui faire plaisir. Il ne restait plus qu’à prier pour qu’elle ne réponde pas un gigot d’agneau ou un canard à la pékinoise.



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MessageSujet: Re: You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson   You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson EmptySam 15 Nov - 18:58




Crash & Aly


Finalement, Crash me donne son idée qui ne peut qu’être meilleur puisqu’il connait sa grand-mère bien mieux que moi. Son ton enjoué me fait légèrement sourire, et j’ai soudainement hâte de voir ce qu’il adviendra du papy danseur dans l’avenir. Eugène. J’espère le revoir, son énergie reste malgré tout assez entrainante et positive. Tranquillement, nous nous éloignons, et je me dis que ce serait étrange que quelqu’un d’autre soit invité dans la bulle qu’est la maison de Rita. La réplique de mon colocataire me sortit de mes pensées, et je ne pus m’empêcher de me demander – le temps d’un instant – ce qu’il voulait dire par là. Je le regardais ensuite, et après un quart de seconde de doute nous éclatâmes de rire de concert. C’était rafraichissant avec Crash. Ces moments où il y a cette étincelle d’innocence et de jeunesse qui nous rattrape. Très appréciable. Alors que nos rires se taisent, je souris le cœur léger.

Le paysage devient plus doux, plus empli d’habitations familiales, plus chaleureux, tandis que nous approchons de la maison. Je regarde mes pieds et grimace en tentant de détendre mes doigts de pieds meurtris. Je vais très certainement me faire un plaisir de trainer pieds nus le reste de la soirée. Même si il fait frais, tant pis. Aucun regret si je me réveille un peu enrhumée. La sensation d’être enfermée dans des chaussures peut parfois simplement être traumatisante. Remarquant ma gêne, Crash part dans un de ses monologues qui me feraient rires si il n’était pas si attendrissant. Toutefois, je ne peux retenir un léger rire lorsqu’il parle d’échanger nos chaussures. Qu’est-ce que je donnerais pour le voir marcher avec ça tiens ? Lui qui a chu d’un skate tout à l’heure, je ne donne pas cher de sa peau en talons. Une part de moi souhaiterait le rassurer, lui dire de cesser de s’en faire et de ne pas s’enflammer pour si peu. Néanmoins, je m’arrête avant de faire quelque chose. La dernière fois, les choses ne se sont pas passées très normalement quand j’ai tenté de tuer dans l’œuf son coup de stress. J’ai fini par l’embrasser par surprise. Et depuis, il y a ce nuage « bizarre » autour de nous. Ce non-dit. Même si on vit bien avec, on le sent aussi bien l’un que l’autre sans pour autant oser lever ce voile. Alors je le laisse déballer tout ce qui lui passe par la tête et l’écoute avec attention et tendresse avant de lui répondre finalement. « Tu es adorables de t’en faire pour moi, mais ne t’en fait pas autant voyons. J’ai déjà vécu pire niveau chaussures ! » je tentais de le rassurer en ne mentant pas. Lorsque les soirées étaient désastreuses et que mon chauffeur souhaitait rester encore un peu, j’étais souvent rentrée à pieds. Enfin, en escarpins, à la maison. Bien sûr, à chaque fois Jay’ m’avait fait la morale. Rentrer seule, dans des tenues si légères je risquais d’attraper la grippe, ou de me faire agresser ou pire. Quelle mère poule. Heureusement pour moi, rien n’était jamais arrivé, mis à part de sacrées ampoules et une bronchite.

Sa proposition suivante : monter à l’arrière de son skate pour le peu de chemin qu’il nous reste. Je n’hésite pas à une seconde et je prie pour éviter que nous ayons un accident « C’est parti. » déclarais-je rapidement histoire de ne pas changer d’avis. Son injonction de m’accrocher est bien reçue et je passe mes mains autour de son torse histoire de ne pas tomber en cours de route. Stressée, je me demande un instant si je ne devrais pas changer d’avis mais il est trop tard. Nous entamons déjà notre descente et je pose ma tête contre son dos histoire de ne pas voir la vitesse à laquelle nous nous approchons de notre accident certain. Toutefois, nous finissons par ralentir sans aucun mal. Me relevant après Crash je ne peux m’empêcher de sourire « Et nous sommes en un seul morceau ! » je m’exclame en me tâtant les bras surprise. Tout en parlant, je remarquais la note laissée par mon hôte et la lisais par-dessus l’épaule de Crash, souriant avant de lever les yeux au ciel en terminant de lire. De la vodka, rien à dire elle est vraiment unique. Quant au reste, cela devient presque une habitude pour elle, depuis quelques temps déjà elle fait des insinuations dès lors que nous sommes ensemble avec Crash. A croire qu’elle nous a vu ce jour-là à la plage.

Cependant que Crash détache la note et la fait disparaitre, je rentre et expédie mes chaussures dans le placard dédié à ces dernières. « Ah mon dieu, je ne veux plus jamais mettre de chaussures. » je déclare en soupirant de soulagement avant d’enlever mon gilet et de changer mon sac de bras en écoutant Crash « Les crêpes ! » je réponds avec spontanéité avant de me diriger vers ma chambre pour y déposer mes affaires. En repartant, je récupère un magazine sur le droit et la justice puis revient dans la cuisine. « Mon frère aîné en faisait de très bonnes lorsque j’étais toute petite. Depuis, j’adore ça, salées, sucrées, je suis une inconditionnelle des crêpes. » je lui explique en posant mon magazine sur un coin du plan de travail, puis je m’attache les cheveux et passe de l’autre côté, auprès de lui. « Je fais ta commis ? » je lui propose en souriant « Promis, je te mettrais juste un peu de farine dans les cheveux, c’est tout. » je plaisante en sortant farine, et compagnie des placards et du réfrigérateur.




 
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MessageSujet: Re: You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson   You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson EmptyLun 24 Nov - 19:53




Alysson & Crash


Crash était heureux, c’était un constat fort sympathique qu’il avait fait ce matin en se levant. Non pas qu’il soit du genre à être déprimé les autres jours, mais aujourd’hui ce bonheur avait été une évidence. Il n’y avait pas tellement de raison, pas plus pour qu’il s’en rend compte aujourd’hui mais pourtant c’était le cas. Et quand Crash était heureux il avait besoin de partager, il avait besoin de communiquer ce qui l’habitait. Et quoi de mieux que de donner un peu de sa personne ? Alors aujourd’hui il allait faire à manger à Aly, et avec un peu de chance il allait même le faire bien.

« Les crêpes ! » Un soupir de soulagement sorti de la bouche du jeune homme quand il entendit la réponse de sa coloc. Les crêpes étaient toute à fait dans ses capacités, même mieux il avait plus d’une fois pu s’entrainer à en faire avec sa grand-mère. « Tu sais que tu as choisi une des seules choses que je suis vraiment capable de faire ? Avec les tacos évidement. » Ces origines mexicaines ne lui laissaient pas vraiment le choix. Il avait d’ailleurs parfois l’impression qu’on lui avait appris à cuisiner la galette de maïs et le guacamole avant même qu’il ne sache parler. « Mon frère aîné en faisait de très bonnes lorsque j’étais toute petite. Depuis, j’adore ça, salées, sucrées, je suis une inconditionnelle des crêpes. » Cette référence rajoutait un peu de pression à Crash mais il le prit avec le sourire. « Je te promets pas qu’elles seront aussi bonnes que celles de ton frère mais j’ai une recette secrète pour les sucrés tu m’en diras des nouvelles. » Bon la recette n’était plus vraiment secrète puisque Mamie Rita l’avait donné à peu près à toute la ville aujourd’hui, mais peu importe.

De toute façon Crash ne pensait pas réellement rivaliser avec les crêpes Harrington. De toute évidence Alysson rattachait cet aliment à un souvenir familiale et si il savait peu de choses sur la famille d’Aly il avait une certitude – elle comptait énormément pour elle. Il décelait toujours cette émotion forte quand elle parlait d’eux, elle était parfois changeante, sans doute parce que chaque membre avait son histoire et que petit à petit Crash commençait à le comprendre. Sans qu’elle le lui ait vraiment dit il était évident que la famille de sa coloc avait eu ses moments durs… Alors peu importe à quel point ses crêpes seraient bonnes ce soir, elles ne pourraient pas rivaliser. Ce qu’il pouvait faire était plus simple, ce soir il serait sa famille. Ce n’était pas si difficile chez les Ivorra une fois un pied dans la maison vous faisiez partie de la famille. C’était évidemment le cas pour Alysson et plus encore car elle habitait avec eux. Elle faisait partie de cette grande famille qu’ils c’étaient choisi parce pour Crash – autant que pour sa grand-mère et son père – Les liens du sang n’avaient qu’une importance minime face à ceux du cœur.

Le jeune mexicain avait enlevé ses chaussures et déjà remonté ses manches alors qu’Aly revenait au salon. « Je fais ta commis ? Promis, je te mettrais juste un peu de farine dans les cheveux, c’est tout. » Il esquissa un sourire se décalant un peu pour lui faire une place alors qu’Aly remontait ses cheveux, laissant deviner sa nuque qu’il observa quelques secondes avant de se reprendre et de détourner les yeux un peu gêné. «  Avec plaisir ! Mais je te préviens tu vas devoir faire le sale travail ! Je suis un tyran quand c’est moi le chef. » Il dit ça en rigolant, sortant déjà la balance alors qu’Aly s’occupait du reste.

Une fois la farine pesée, il jeta un regard à sa coloc. «  Mamie Rita a un technique extra pour casser des œufs ! Avec une seule main en plus ! Je te montre ? » Attrapant un des œufs dans sa main avec fermeté, il se surprit lui-même de ce regain de confiance en soi. Il approcha alors le récipient où était placée la farine et avec son œuf, visa pile le bord comme il avait tant de fois vu sa grand-mère le faire.

Mais de toute évidence l’observation n’était pas suffisante.

Au lieu de se casser gentiment l’œuf explosa littéralement sur le bord du récipient les éclaboussant tous deux et comme si ça ne suffisait pas, le coup sur le récipient l’avait fait basculé – lui et tout son contenu. Les deux jeunes étaient maintenant aspergés d’œuf et de farine et Crash, les deux bras en l’air, resta quelques secondes sous le choc avant d’éclater de rire. « Je crois que c’était pas vraiment ça la technique. » Il se pliait presque en deux en repensant à la scène, ainsi qu’à la tête d’Aly quand l’œuf avait explosé. « Tu disais quoi déjà à propos de bataille de farine ? » Alors qu’il avait à peine fini sa phrase une sorte de couinement étrange ce fit entendre le coupant net dans son élan. « T’as entendu ? » C’était plutôt effrayant comme bruit, de quoi le faire légèrement flipper, surtout à cette période de l’année avec halloween en prévision tout le monde psychotait plus vite. Il tendit l’oreille alors que le bruit recommençait une nouvelle fois. « Je crois que ça vient de… Dehors ? »

C’est sans faire le malin que Crash se rapprocha un peu plus de la fenêtre pour jeter un œil à la grille d’entrée – s’attendant à y trouver un animal à l’agonie. Mais alors qu’il tendait le coup pour ne pas s’approcher trop de la fenêtre ses yeux s’arrondirent et sa peur parti aussi vite. « Eugène ? Mais… » Il ouvrit alors la fenêtre faisant signe à Aly se s’approcher sans bruit, un sourire amusé collé au visage. Dehors, le vieil homme se tenait droit, la main sur la poitrine tentant de chanter une chanson qu’il était visiblement entrain d’improviser. « J’attendrais devant la grille. La femme qui pourrait changer ma viiiiee. Dans la nuit. Ou alors dans le jour, elle dansera avec moi la macarena. » Amusé Crash le laissa continuer quelques secondes, bien que ça soit plutôt une torture pour ses oreilles. « Eugène, qu’est-ce que tu fais là ? » Le papy danseur arrêta de chanter pour regarder Crash, se dévissant la tête pour tenter d’apercevoir Rita dans la maison. «  Je suis venu faire la cour à votre Mamie, c’était le plan non ? » Le jeune homme ne pu retenir un petit rire. « Je ne sais pas qui vous comptez séduire avec cette chanson, mais ma grand-mère n’est pas là ce soir. » Décidément ce vieil homme avait plus d’un tour dans son sac.

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Alysson P. Harrington
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MessageSujet: Re: You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson   You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson EmptyMer 26 Nov - 21:01




Crash & Aly


Finalement arrivés à la maison, je me détends et me met tout de suite à l’aise. C’est fou, la vitesse à laquelle je me suis sentie ici chez moi. En un éclair. Les Ivorra sont une famille très accueillante. Et leur folie est rafraichissante et source de rires et de bonne humeur constante. Vivre ici est plutôt facile, en fait. Mamie Rita me couve comme avait l’habitude de le faire Jayleen, et même si la vieille dame ne cesse de se plaindre que je n’ai que la peau sur les os et que je devrais cesser de me nourrir avec des quantités préconisées chez les moineaux, je sais qu’elle le fait parce qu’elle s’inquiète et cela me touche.

Son mot de ce soir, m’a toutefois plus perturbée qu’émue, mais tout comme Crash je fais mine de rien et continue. Ma réponse à propos des crêpes semble le soulager. Et je ris intérieurement, pensait-il vraiment que je le mettrais au défis de me faire un coq au vin après une journée de boulot. Puis, sincèrement, je ne suis pas sûre d’être une cuisinière correcte, alors rattraper ses éventuelles bourdes sur des crêpes passe encore, mais pour le reste ça aurait probablement viré à la catastrophe totale. « Tu es fait pour me faire la cuisine alors. Les tacos… Intéressant, ils sont bons au moins ? Sinon ce serait une honte pour tes origines. » je lui réponds avec un sourire. Parler de bouffe comme ça commence à m’ouvrir l’appétit. Je me mets alors à sortir les ingrédients de tête, à force de faire des crêpes, je connais la recette par cœur, totalement déraisonnable, je sais bien. Ma déclaration à propos d’Aiden semble le stresser et je regrette presque d’en avoir parlé. Ça m’est venu naturellement, comme tant de choses que je dis en sa présence. J’apprécie ça autant que ça peut me gêner parfois, le fait d’être aussi à l’aise avec mon colocataire alors qu’on ne se connait que depuis quelques mois. Son caractère super facile à vivre facilite les choses, mais parfois je me dis que je devrais montrer plus de retenue, enfin il semblerait que ce ne soit pas pour ce soir. « On ne cherche pas à devenir le meilleur cuisiner ce soir mon cher monsieur. Mais à me remplir l’estomac ! Puis, si tu as une recette secrète je suis sûre que ça va être délicieux. » je rétorque avec l’envie de le déstresser un peu.

Tranquillement, je navigue dans la cuisine totalement à mon aise. J’ai toujours aimé sortir les ingrédients, en sachant parfaitement où ils se trouvent. C’est une espèce de chorégraphie à réaliser avant de faire quoi que ce soit dans une cuisine et c’est plutôt apaisant. La réponse de Crash me fait rire. Lui, un tyran ? « Je suis prête à exécuter toutes les tâches ingrates. Puis, c’est sûr que ça va être marrant de te voir jouer le tyran ! » je m’exclame ne cachant pas mon sourire. L’image d’un tyran sans cœur n’est définitivement pas compatible avec lui. Bien trop honnête, gentil, de bon cœur, pour jamais ne pouvoir être qualifié d’un tel mot. Il commence à travailler alors que je termine de sortir les ustensiles et j’en profite pour le regarder. Concentré sur sa tâche, mais pourtant assez détendu. Malgré moi, je le détaille de bas en haut et remarque un petit épi sur le haut de son crâne. Ma main me démange de passer les doigts dessus pour le dompter, mais je ferme les poings. De la mesure Harrington, de la mesure. Retenant un soupir, je lui accorde de nouveau mon entière attention lorsqu’il me parle d’une technique pour casser les œufs. Je me demande bien ce que ça peut être. « Vas-y, je tenterais sûrement d’apprendre ! Parce qu’avec une seule main c’est plutôt pas mal. Ça doit faire chef quatre étoiles, même. » je regarde ses mains impatiente de voir ce qu’il va me montrer. Bien sûr, rien ne se passa comme prévu. Je restais médusée et bouche bée un instant après avoir reçu de l’œuf et évidemment plus de farine que je n’aurais osé en versé sur Crash. Son rire fut néanmoins communicatif et je le suivais dans un éclat de rire. Bon sang, il va me faire avoir de vraies tablettes de chocolat à la place des abdos s’il continue à faire de telles gaffes celui-là ! « Ça m’étonnerait aussi. Mamie Rita doit sans doute laisser les ingrédients dans le récipient. » déclarais-je prosaïque, avant de lui tirer la langue au moment où il aborde la bataille de farine. Non mais je vous jure celui-là. Je n’ai pas le temps de répondre que l’on entend un bruit suspect. Je fronce les sourcils, pleins de farine rassurée par le fait que mon colocataire soit dans le même état que moi. « Oui, c’était vraiment… bizarre. » j’avoue circonspecte peu rassurée par la nature étrange de ce bruit. Tandis qu’il s’approche de la fenêtre, je le suis en prenant bien soin de rester derrière lui. Je prône le féminisme, mais j’apprécie d’être planquée derrière Crash en cet instant. Pensée à méditer. Finalement, la peur est de courte durée et je me rapproche lorsqu’il me fait signe pour admirer Eugène en train de nous détruire les tympans. Je retiens un rire en repensant à l’allure qu’on doit avoir tous les deux. L’idée du vieil homme me fait sourire, et je me dis qu’il n’est peut-être pas aussi irrécupérable que j’ai pu le pensé plus tôt. La déception se lit sur ses traits lorsque mon colocataire lui avoue que Rita n’est pas là et j’ai un soupçon de peine pour lui. Je m’empresse de rajouter pour lui redonner le moral « Elle est là tous les matins en général ! Et je suis certaine qu’elle saura apprécier votre… ingéniosité à trouver des moyens inattendus pour la séduire. » je souris plutôt fière de moi, j’ai réussi à ne dire que des choses positives et même à esquiver le fait qu’il chante horriblement faux. Pas trop mal. Eugène hoche la tête, semblant rassuré et nous regarde tous les deux, soudainement suspicieux. « Qu’est-ce que vous faites l’un dedans tous les deux ? C’est pas beau de jouer avec de la nourriture les enfants. Je suis certain que votre grand-mère n’aimerait pas. » lance-t-il avec un regard désapprobateur.

Je lève les yeux au ciel et soupire doucement « Ce n’est qu’un regrettable incident Eugène, puis Mamie Rita est pleinement consciente qu’on doit bien se faire à manger les jours où elle n’est pas là. Alors inutile de penser gagner des points en nous dénonçant. » je rétorque en croisant les bras plus sérieuse d’un coup. Avec un sourire entendu, il nous fait un clin d’œil « On conservera cette version, si ça vous fait plaisir. » je ne retiens pas un soupir blasé, et secoue la tête. « Je vais nettoyer la cuisine. » je lance à Crash en lui laissant l’honneur de discuter avec notre international papy danseur. Tranquillement, je récupère la serpillère et éponge ce qui a été malencontreusement déversé sur le sol. Puis je m’attaque au plan de travail. Finalement, le pire reste toujours nos vêtements. J’enlève alors mon pull, me contentant de rester en débardeur puisqu’il ne fait pas si froid que ça. Je laisse mon vêtement sale dans un coin, et entreprends de sortir de nouveau de quoi faire des crêpes, tout en chantonnant doucement.




 
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Ino S. Ivorra
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MessageSujet: Re: You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson   You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson EmptyDim 7 Déc - 12:01




Alysson & Crash


« Tu es fait pour me faire la cuisine alors. Les tacos… Intéressant, ils sont bons au moins ? Sinon ce serait une honte pour tes origines. » « Je t’en ferais une fois si ça te fais plaisir ! C’est mon père qui m’a appris et c’était mon grand-père qui lui avait appris et il le tenait de mon arrière grand-père et … Enfin t’as compris le principe » Dit il en souriant. « Si un jour j’ai un fils faudra aussi que je lui apprenne. » Il se garda bien de dire qu’il était encore loin du compte. Il fallait déjà qu’il trouve une fille qui voudrait bien d’un gamin avec lui et surtout – surtout qu’ils aient des rapports sexuels… Donc non décidément ça n’était pas gagné. « Je suis prête à exécuter toutes les tâches ingrates. Puis, c’est sûr que ça va être marrant de te voir jouer le tyran ! » Crash tenta d’exécuter un mou de tyran, qui devait donner à peu de choses près, un fonçage de sourcils ridicule et une mimique de bouche qui ressemblait à s’y méprendre à un cul de poule digne d’un selfie d’ado. Non décidément il n’avait aucune idée de la façon dont un tyran devait se comporter.

Mais très vite l’histoire du tyran est derrière eux, balayée par une douche d’œufs et de farine, évidement provoqué par Crash. « Ça m’étonnerait aussi. Mamie Rita doit sans doute laisser les ingrédients dans le récipient. » Crash aurait sans doute continué à rire longtemps si un bruit étrange ne l’avait pas stoppé net. C’est un peu effrayé qu’il avait pourtant bravé les épreuves pour découvrir rien d’autre qu’un Eugène tentant de pousser la sérénade. Si la situation était amusante Crash finit tout de même par le couper, lui avouant que sa dulcinée n’était pas présente ce soir. « Elle est là tous les matins en général ! Et je suis certaine qu’elle saura apprécier votre… ingéniosité à trouver des moyens inattendus pour la séduire. » Crash se retient de rire en entendant sa colocataire ruser pour complimenter le mauvais chateur face à eux. C’est en chuchotant qu’il rajouta juste pour Aly et lui. « Ingéniosité c’est le mot oui » Puis il échangea un petit regard avec sa coloc.

« Qu’est-ce que vous faites l’un dedans tous les deux ? C’est pas beau de jouer avec de la nourriture les enfants. Je suis certain que votre grand-mère n’aimerait pas. » Eugène avait à peine rencontré sa grand-mère qu’il se prenait déjà pour son grand-père. Mon dieu il n’était pas sortit de l’auberge avec ce vieil home  « Ce n’est qu’un regrettable incident Eugène, puis Mamie Rita est pleinement consciente qu’on doit bien se faire à manger les jours où elle n’est pas là. Alors inutile de penser gagner des points en nous dénonçant. » Et toc ! « On conservera cette version, si ça vous fait plaisir. » Si Crash s’amusait de la situation Alysson quand à elle semblait plutôt blasée. Si Eugène n’avait pas l’air d’un mauvais bougre il pouvait être un peu lourd. « Je vais nettoyer la cuisine. » La silhouette d’Aly à peine disparue Eugène se rapprocha un peu plus de Crash. « Je te conseille de réagir vite mon petit ! Une fille comme ça ne reste pas célibataire bien longtemps. » Crash se demanda comment il pouvait être si sur qu’elle était célibataire ? Même lui n’en était pas sur. Si il s’entendait bien avec Aly il semblait au final savoir si peu de chose de sa vie, de ce qui l’avait réellement amené à Town Square… L’université n’était pas assez réputée ou intéressante pour que ça soit une bonne excuse et elle lui avait elle même avouée avec un frère dans les environs mais Crash n’en avait jamais vu la tête.  

Quand il revient à la cuisine la jeune femme était déjà entrain de laver. « Je crois que j’ai trouvé comme être un tyran ! Je laisse ma commis laver les bêtises que j’ai moi même faites. » Il se rapprocha alors d’Aly remarquant que cette dernière avait enlevé son pull. « Je vais finir de nettoyer laisse. » Il attrapa la serpillère laissant à Aly tout le loisir de ressortir les aliments. Il n’avait plus qu’à recommencer depuis le début. « Cette fois c’est toi qui casse les œufs ! Promis j’y touche plus. »

Un fois la cuisine à nouveau propre il observa à son tour ces habits. Crash était de ces garçons qui se baladent en T-shirt peu importe le temps il était donc difficile pour lui de faire comme Aly et de se débarrasser uniquement d’une couche de vêtement. « Je vais vite enfiler un autre T-shirt ! C’est pas que je veux pas me mettre à torse nu mais tu vas croire que je le fais exprès à force. Déjà à la fête sur la plage, à croire que c’est ma seule arme de séduction, enfin c’est pas que ça ait pas marché mais c’était pas le but… Enfin c’était pas que je voulais pas mais c’était pas pour séduire mais parce que j’étais collant et que… ! Enfin heu… » Se rendant compte de ce qu’il était entrain d’évoquer Crash commença à rougir et se stoppant net dans sa phrase avant de tourner les talons. « Je vais aller changer de pull » Direction sa chambre où il eut tout le loisir de se flageller intérieurement pour avoir parlé avec Aly de ses « atouts de séduction ».

Une fois changé, il revient tout de même dans la cuisine alors qu’Aly avait déjà bien avancée la recette. « Au final c’est toi qui va me faire à manger. » Dit il en reprenant place à côté d’elle le sourire au lèvre. Il observa sa coloc du coin de l’œil osant à peine regarder plus longtemps. « Je me demandais… Est ce que tu trouves ça bizarre de vivre ici… Avec… nous ? » Il aurait voulu dire moi, par ce que depuis la soirée sur la plage il y avait des bonnes raisons de trouver ça étrange, mais pour changer, Crash n’avait pas le courage d’affronter le sujet de plein fouet. Il préférait encore le détourner légèrement et voir ce qui en ressortait.

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MessageSujet: Re: You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson   You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson EmptyMer 10 Déc - 13:58




Crash & Aly


Je souris en imaginant Crash enseigner à une mini version de lui-même l’art de préparer des tacos. L’idée n’a rien de stupide cependant, je suis certaine que sa bonté indéniable fera de lui un bon père. Bien sûr, penser à cela me renvoie à mes propres angoisses à propos de la parentalité. L’image de mes parents s’impose rapidement à moi, et l’idée irrationnelle qu’être une mauvaise mère est inscrit dans mes gènes. Cela me fait penser que ma génitrice n’a pas eu un regard pour moi le jour de mon départ. Bien sûr, elle avait refusé que je quitte le cocon familial, mais plus pour me prendre la tête que pour autre chose je pense. Etant majeure, et son avis ne m’important pas vraiment, j’avais fait mes valises et vidé ma chambre. Il ne leur restait plus rien de moi, puisque Jayleen était celle qui conservait nos photographies d’enfance. Sans doute pouvaient-ils être heureux tous les deux à présent. Aigris et peu gracieux, dans leur grande maison bien vide. Penser à eux me fait étrange. Il ne se passe pas un jour sans que je ne songe aux membres de ma fratrie, mais mes parents. C’est probablement la seconde fois que je m’égare et que je pense à ce qu’ils deviennent depuis que je suis partie.
Un psychologue me dirait probablement que c’est ce qui me rend dysfonctionnelle. Cette cassure fait que je me penche à corps perdu dans mes objectifs. Le dernier en date étant de rendre justice à Aiden. Mon but depuis plusieurs années, à présent. Il m’arrive de me demander ce que je deviendrais lorsque j’aurais résolu cette affaire. Serais-je plus heureuse ? Moins prompte à me perdre dans ce genre de pensées assez tristes ? Mon deuil passera-t-il de pathologique à normal ? Je n’en ai aucune idée. Et il n’est pas le temps de penser à ce genre de choses.
Collant un sourire sur mon visage, je me reconnecte avec la réalité et regarde mon colocataire pour lui avouer avec sincérité « Je suis certaine qu’il s’amusera beaucoup à apprendre en ta compagnie. »

Rapidement, notre activité se transforme en un chantier plein d’ingrédients qui terminent sur nous plutôt que dans le saladier. Je ne peux m’empêcher de rire de concert avec Crash. J’avais vraiment cru que tout se passerait sans encombre. Mais finalement, c’est drôlement mieux quand quelque chose ne se passe pas quand on l’avait prévu. Parlant d’imprévus, Eugène est déjà prêt à courtiser Rita. Même si il aurait plutôt tendance à lui faire exploser son appareil auditif qu’autre chose avec de telles prouesses vocales. Je discute rapidement avec lui avant de m’agacer de sa manie à mettre en avant notre complicité à Crash et moi, et je regagne la cuisine où je m’attelle à nettoyer notre bazar après avoir ôté une couche de vêtements.

Mon complice en catastrophes ce soir, me rejoins rapidement et je souris lorsqu’il parle de son côté tyran. Douce antithèse que de penser à Crash en tant que tyran. Mais je me garde de lui dire en me contentant de secouer la tête « J’aurais dû te dire que c’était un peu risqué, alors on peut considérer que c’est de mon fait aussi toute ce… chantier ! ». Je hoche la tête et le laisse terminer de nettoyer tout ça, cependant que je m’occupe de réunir tous les ingrédients qu’il nous faut assez rapidement. Doucement, la nuit tombe et mon estomac vide ne va pas tarder à se manifester si je ne m’active pas un minimum. Je ris quand il me parle de casser les œufs et ne peut m’empêcher de secouer la tête doucement. « Je ne le ferais certainement pas avec autant de classe que Mamie Rita, mais je promets de faire tomber l’essentiel à l’intérieur. » je le taquine doucement, tout en dosant farine et lait avant de les mettre dans mon saladier. Tandis que je suis concentrée à casser les œufs, je regarde discrètement l’état de la cuisine et me dit que mon colocataire est un sacré phénomène tout de même. Tout est super propre, comme si c’était moi ou Rita qui s’était chargé de ça. Un bon point pour lui tiens ! Je le regarde alors qu’il s’emballe à propos de changer de haut et de ne pas se trimballer torse nu. Rougissante, je manque de laisser tomber un bout de coquille d’œuf dans la pâte et cesse toute activité pour l’écouter gênée, histoire de ne pas tout fiche en l’air une seconde fois. Une fois sa tirade terminée, je me mors la lèvre. Ok Harrington, ton colocataire est officiellement au courant que tu hyper ventiles sévèrement dès lors qu’il n’a plus rien sur le dos. Gé-nial ! Bon sang, quand Jayleen me disait que les jeunes femmes se devaient d’être discrètes, j’aurais dû écouter avec plus d’attention.  Avant que je ne puisse me remettre de ces révélations, il me tourne le dos en me disant qu’il va se changer. « Euh… d’accord. » je bégaye ne sachant quoi répondre.

Une fois seule dans la cuisine, je soupire en repensant à notre soirée à la plage. Fouettant énergiquement ma pâte à crêpes, je revisite mes souvenirs comme trop souvent ces temps-ci et je ne peux m’empêcher de soupirer. Les choses sont décidément plus complexes depuis cet… accès de spontanéité. Ma pâte est presque prête, et je sors la crêpière en souriant dès lors que je me rends compte que je commence vraiment à me faire au rangement de Rita qui est issu d’une logique quelque peu ardue à saisir parfois. C’est alors que Crash revient, changé comme convenu, et je souris lorsqu’il dit que c’est moi qui vais finir par lui faire à manger. « Ce n’est pas bien difficile, et ça me fait plaisir de faire des crêpes, t’en fais pas. » je souris tout en ajoutant les derniers ingrédients tranquillement. Et je suis bien heureuse d’avoir terminé au moment où il termine de poser sa question. Je mets la pâte de côté car je suis ceux qui aiment la laisser poser au moins un petit quart d’heure, puis je rince la crêpière histoire de garder un minimum de contenance, et de ne pas avoir à affronter son regard.

Est-ce que je trouve ça bizarre moi ? Cela implique qu’il trouve que c’est étrange lui. Je me demande tout d’abord pourquoi il ne m’en a pas parlé auparavant, puis l’inévitable vérité me heurte. C’est à cause du baiser. Je déglutis difficilement, et pose la crêpière avant de me sécher les mains et de me reculer jusqu’au plan de travail où je m’adosse en regardant le sol, perturbée. « Je… Pas au départ. » Je lâche en soupirant consciente que j’ai peut-être commis une irrémédiable connerie. « Mais, j’avoue que ces derniers temps les choses sont un peu… étranges oui. » je murmure avant de soupirer. « J’ai pas vraiment réfléchi tu sais. » je lui confesse en le regardant cette fois, puis je me rends compte que je mets un tabou inutile, il n’y que lui et moi après tout. « Ce n’était pas prémédité, je ne savais même pas que j’en avais envie avant de t’embrasser. Ça m’a juste semblé être adapté à ce moment-là. Je… je voudrais pas que tu sentes ma présence comme étrange à cause de ça. Ou que tu t’empêches de te promener torse nu par ma faute. Te gêner, c’était pas du tout le but… » je me triture les mains et regarde ailleurs définitivement mal à l’aise notamment à cause de mon manque de confiance en moi latent. Ma conscience me hurle qu’elle me l’avait bien dit, que je devrais réfléchir plus souvent avant d’agir moi qui me pense si intelligente. Je ne sais pas quoi ajouter d’autre et me sent mortifiée de ne rien faire. Au diable le temps de pose, j’allume le feu et place la crêpière dessus, puis commence à faire cuire les crêpes. Parfois, j’aurais juste envie de disparaitre, aujourd’hui est un de ces moments.



 
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MessageSujet: Re: You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson   You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson EmptyMer 10 Déc - 22:12




Alysson & Crash


« Euh… d’accord. » Voilà les mots sur lesquelles il était parti se terrer dans sa chambre. Mais quand Crash apprendrait-il enfin à fermer sa bouche ? C’était comme des pulsions, une envie insoutenable de parler pour laisser sortir tous les mots – aussi farfelus et non connectés les un avec les autres – qu’il avait en stock. Il avait pourtant fini par revenir vers de sa coloc, tentant de ne pas paraître étrange, il n’avait pas envi qu’elle le considère comme les gars vraiment trop bizarre avec lequel elle vivait. Il n’avait pas envie de ça parce que Crash avait aimé le baiser qu’ils avaient échangé ! C’était doux, chaste et simple… Du moins sur le moment ça semblait simple. Aujourd’hui il avait beau se persuader que rien n’avait changé tout n’était pas réellement si simple.

Aly était là, devant lui, et tous les jour il l’appréciait un peu plus, tous les jours il apercevait un petit quelque chose qui le charmait, sa façon de remettre ses cheveux en place, son petit sourire en coin ou encore son nez qui remuait légèrement quand elle prononçait des mots trop long. Il aimait toutes ces petites chose et son quotidien avec Alysson. « Ce n’est pas bien difficile, et ça me fait plaisir de faire des crêpes, t’en fais pas. » Crash observait la jeune femme à la tache, sans bouger. Dans sa tête les crêpes n’étaient déjà plus d’actualité, il pensait à autre chose. Il pensait à cette question qui lui trottait dans la tête. A cette question qu’il lui fallait poser. Puis elle avait fini par sortir.

« Je… Pas au départ. » Voilà elle l’avait dit, la phrase que Crash redoutait ! Celle qu’il n’avait pas envie d’entendre mais qui résonnait si fort dans son crâne qu’elle avait sans doute eu des répercutions sur son cerveau. « Mais, j’avoue que ces derniers temps les choses sont un peu… étranges oui… J’ai pas vraiment réfléchi tu sais. » Oui il savait, et c’était aussi pour cette raison qu’il avait préféré éviter le sujet, parce qu’il n’avait pas envie d’entendre sa coloc lui dire à quel point elle pensait avoir merdé alors que lui même avait rêvé ce baiser sans pourtant osé trop y penser… Il n’avait pas envie, mais maintenant qu’il avait lancé le sujet c’était trop tard pour faire demi tour, pour prétendre ne pas savoir. Pour prétendre que ça n’avait pas d’importance.

« Ce n’était pas prémédité, je ne savais même pas que j’en avais envie avant de t’embrasser. Ça m’a juste semblé être adapté à ce moment-là. Je… je voudrais pas que tu sentes ma présence comme étrange à cause de ça. Ou que tu t’empêches de te promener torse nu par ma faute. Te gêner, c’était pas du tout le but… » Crash avait arrêté de respirer. Il ne s’en était même pas rendu compte avant de commencer à étouffer et d’ouvrir la bouche sans savoir quoi dire. Il n’était pas habitué à ça. Ce genre de conversation faisait partie de celle qu’il n’avait jamais eu besoin d’avoir avant et encore moins avec sa coloc – sa coloc qu’il appréciait beaucoup. « Moi je savais que j’en avais envie… » Il l’avait dit et lui même avait de la peine à le croire. Il était resté droit sur ses jambes et avait osé lui dire exactement ce qu’il ressentait. Il ne lui restait plus qu’a continuer sur sa lancée. C’était pas si dur, il lui suffisait de fixer le sol assez longtemps pour presque oublier qu’il était entrain de parler à Aly. Le fait qu’elle aussi ne le regarde pas l’aidait dans sa tâche.

« C’est juste que je pensais pas que tu le ferais, ou que t’en avais envie. Normalement quand je dis n’importe quoi ça provoque pas vraiment ce genre de réaction. Mais je sais que t’avais bu et je trouve qu’on devrait pas se prendre la tête pour ça, j’ai pas envie que ça soit bizarre. » Il prit quelques secondes pour réfléchir son regard se posant cette fois sur la crêpière où Aly avait déjà déposé de la pâte. « Enfin non… Les trucs bizarres ça me dérange pas. Je veux dire depuis le début je trouve que c’est bizarre. Pas que toi mais tout… J’ai toujours vécu avec mon père et uniquement lui alors me retrouver chez mamie Rita c’était déjà un changement énorme, en plus avec Gusgus et après il y a eu toi… C’est sûr que c’est bizarre mais j’aime bien que ça le soit. Parce que c’est comme ça que j’aime vivre, parce que c’est atypique mais c’est ma vie, avec un singe voleur et une grand-mère qui accueille n’importe qui chez elle. » Il esquissa un petit sourire avant de se reprendre ce rendant compte que sa phrase pouvait être mal perçu. « Enfin t’es pas n’importe qui toi ! T’es Aly ! Et j’adore que tu vives avec nous. Mais je viens pas d’une famille nombreuse je sais pas comment je dois me comporter parfois. Chez mon père je peux me promener nu si je veux ça choquera personne. Ici c’est différent, mais j’ai pas besoin que ça change, c’est une bonne différence. » Il se rapprocha un peu d’Aly cette fois relevant les yeux pour chercher son regard.

« Je sais que la plus part des gens aiment pas les choses bizarres parce que c’est… Pas normal ou du moins pas comme ils pensent que ça devrait l’être. » Ce n’était pas le cas de Crash. Lui avait vécu toute sa vie sans mère, c’était sans doute ce qui lui avait appris a appréhender la vie différemment. Les gens étaient tristes pour lui mais lui ne l’était pas. Il n’avait pas besoin que sa vie soit calquée sur celle des autres. Il avait un père extraordinaire et un grand mère folle, qui pouvait en dire autant ? « Enfin tout ça pour dire que je comprends que c’était sur un coup de tête et ça me va. Tant qu’on peut rester ami… On était amis avant non ? Enfin on l’est maintenant ? » C’était trop sérieux pour lui, cette conversation et il ne put s’empêcher d’ajouter « Puis de toute façon Gusgus pourrait pas supporter une maison sans tes sous vêtements à aller chiper. Donc cette situation n’est absolument pas négociable. Je peux pas prendre le risque de le frustrer quand même ! »

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Alysson P. Harrington
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MessageSujet: Re: You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson   You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson EmptyJeu 11 Déc - 17:32




Crash & Aly


En sortant de cours tout à l’heure, jamais je n’aurais pu imaginer une telle situation. Il n’y a pas à dire, avec Crash les choses tournent indéniablement de façon inattendue. Est-ce pour cela que j’aime autant sa compagnie ? Pour sa fraicheur, en plus de sa bonté et de son côté totalement imprévisible ? Ou bien pour cette innocente jeunesse qu’il projette et que j’aimerais posséder encore, moi aussi. Il m’arrive de me demander si j’ai un jour eu l’occasion d’être réellement jeune depuis que je suis en mesure de comprendre la majeure partie de ce qui se passe autour de moi. Souvent, je tente de croire que les choses étaient normales. Qu’aussi dysfonctionnelle ma famille a-t-elle pu être, il y avait assez d’amour pour ne pas me laisser de séquelles. Je suis bien consciente que c’est faux. Que je suis marquée au fer rouge quelque part l’un dedans. Que nous le sommes tous. Une fratrie d’âmes perdues qui tentent de se sauver les uns les autres, de façon plus ou moins maladroite.

Arrivant dans cette chaleureuse maison il y a quelques mois déjà, j’ai immédiatement aimé le lieu. Et Rita également. Car si nous n’avions pas eu ce feeling, jamais je ne me serais laissée embarquée ainsi par une inconnue. Il y a quelque chose chez cette femme, qui me fait me sentir à l’aise, libre d’être moi. Cela s’est rapidement étendu à Crash, d’ailleurs. Cette famille est devenue l’élément le plus rassurant pour moi en ville, sans que je n’ose me l’avouer. Car l’avouer c’est accepter que l’on a quelque chose à perdre. J’ai déjà perdu pas mal de choses, je n’en ai jamais eu d’autres qui auraient dû être primordiales, alors j’ai du mal à être honnête parfois. Toutefois, ce soir, je suis consciente qu’il est temps de se faire violence. Jamais en débarquant ici je ne pensais me mettre dans une telle situation. Je suis Alysson, la dernière de la fratrie, celle qui est la plus responsable avec Jayleen car elle a toujours été mon idéal à atteindre. Or, Jayleen ne se serait jamais mise dans une telle situation. Ce jour-là sur la plage, j’avais plus été Kate. Oui, c’est ça. Spontanée, vivante, jeune. Au fond, je n’avais que 21 ans, tout juste l’âge de boire et d’embrasser la vie totalement. C’est donc naturellement que je me demandais ce que Kate aurait fait. Et je réprimais un sourire. Elle se serait tirée sans dire au revoir et aurait vécu d’autres aventures. Il allait falloir reprendre mes habitudes. Seule Jay’ savait régler ses dégâts en les assumant pleinement. Dieu merci, elle était née en premier.

Je n’ose pas ouvrir la bouche après mon laïus, ni jeter un regard vers mon colocataire. J’ai tenté de me la jouer selon Jay’, d’être honnête. Mais tout a été maladroit et j’ai l’impression d’avoir marché dans des sables mouvants. Enfin… Je manque de faire tomber la crêpière lorsque je comprends ce que Crash vient de me dire. Discrètement, je tourne la tête en sa direction et constate qu’il fixe le sol. Ok. Ce n’est pas plus facile pour lui que ça ne l’est pour moi. Néanmoins, je ne peux m’empêcher de sourire légèrement. Ouf. Je n’ai pas presque violé mon colocataire. C’est déjà ça non ? Je me retournais vers la crêpière, décidée à faire de mon mieux pour ne pas cramer le repas en dépit de la conversation assez atypique que nous avions. Je l’écoute, attentive et souris tendrement lorsqu’il m’explique que les gens ne réagissent pas comme ça normalement quand il s’emballe, puis mon sourire s’efface lorsqu’il mentionne l’alcool. Mon excuse mentale est devenue la sienne également ? Pourtant, je n’avais presque rien bu quand j’ai bavé devant lui torse nu.

N’osant pas me tourner, je le laisse continuer faisant tourner ma crêpe et me contentant de la regarder cuire tranquillement. Bien heureuse de n’avoir que mon débardeur car aussi près du feu, j’aurais fini par mourir de chaud sinon. J’écoute tranquillement son discours sur le fait de vivre avec sa grand-mère, avec Gusgus, avec moi. Et je comprends parfaitement ce qu’il veut dire. Tout en me demandant comment il fait pour être aussi attendrissant à chaque fois.  Je le sens se rapprocher de moi, et je sais qu’il est l’heure d’affronter son regard. Je déglutis et en oublie la crêpe qui cuit à côté pour me tourner vers lui. Lorsqu’il parle de choses qui ne sont pas normales, les visages de mes frères et sœurs envahissent mes pensées. Notre étrange fratrie, nos liens fusionnels, notre besoin des autres, mon besoin d’eux, tous. Ce qui m’a poussé ici. Si vivre ici est bizarre, alors le reste de ma vie est encore plus étrange. Elevée par mes frères et sœurs, ayant perdu l’ainé qui était plus mon père que mon géniteur, parcourant des kilomètres pour chercher la vérité, pour chercher Mathéo. Toute mon existence est bizarre à vrai dire.

Sa façon de terminer sur une note humoristique m’arrache un rire sincère et déride un peu toute cette situation. Je le regarde un moment, puis pense à Gusgus que Mamie Rita a dû emmener avec elle, et m’apprête à répondre. Lorsque je sens l’odeur de ma crêpe qui grille. « Oh merde ! Ma crêpe. Je ne brûle jamais la première crêpe ! » paniquée, je me retourne vers la crêpière et éjecte vite la crêpe dans l’assiette que j’avais préparé pour y disposer les crêpes cuites. Puis automatiquement, je verse de nouveau de la pâte dans la crêpière et grimace en me disant que je vais probablement la faire cramer aussi. « Je pense qu’on va vraiment avoir du mal à manger ce soir… » j’avoue en faisant la moue avant de baisser le feu et de m’essuyer les mains avec un torchon, puis de prendre une grande inspiration. « Je sais même pas par où commencer, tu me perturbes … » je soupire avant de m’assoir sur le plan de travail. Comme souvent en situation de stress, je songe de nouveau à mes frères et sœur, et cette fois-ci c’est mon acolyte et son sourire qui me reviennent en tête et je souris avant de me confesser « Je tiens plutôt bien l’alcool tu sais. Puis, j’avais pas bu avant le verre que j’ai pris avec toi. Alors cet argument, avec lequel j’ai essayé de me convaincre comme tu as dû le faire, il est pas valable Crash. » mon frère serait fier de moi, fanfaronner sur ma capacité à ne pas vomir dès un verre d’alcool fort l’avait rendu fier dès nos premières soirées ensembles. Et il ne manquait jamais de me rappeler que je pouvais boire comme un homme et que cela faisait de moi une petite sœur intéressante. « J’aime aussi les choses bizarres. Je sais que je ne raconte pas trop de choses sur moi, mais mon existence entière est pleine d’éléments étranges. » j’ajoute en regardant mes pieds nus que j’agite tranquillement, attestant de mon stress. « J’aimerais aussi parfois que ce soit plus simple. » je me mors la lèvre en me sentant me dégonfler. Devrais-je accepter sa proposition et ne rien en dire de plus, devrais-je me découvrir, me mettre un peu à nu et dire que depuis ce soir-là j’en ai mortellement envie de plus en plus souvent ? Que feraient-ils tous ? Qu’est-ce qu’ils me conseilleraient de faire ? Je soupire mentalement, maudissant mon manque de confiance qui me fait toujours faire appel à ces êtres qui représentent tout pour moi. Logan me dirait probablement que je sais déjà ce qu’il faut faire, et que tout se passera bien malgré tout. Jayleen me dirait d’être prudente. Amber d’être intelligente, cependant que Kate hurlerait qu’on a qu’une vie et que je devrais cesser de me prendre la tête. Bryan se contenterait de sourire en me laissant faire mon choix seule, car il a foi en moi. Une part de mon esprit se demande ce que penserait Mathéo de tout ça. Il me dirait de m’éloigner et tenterait de mettre un coup de poing à Crash, sans doute. Cette pensée m’arrache un sourire malgré mon désespoir quant à ma confiance proche du néant, et me redonne un peu de courage de façon plutôt inattendue et bizarre.

« C’était un coup de tête, mais ça ne veut pas dire que c’était éphémère et que je n’ai pas encore envie de le faire… Je ne pensais pas que je le ferais non plus, j’ai été plus insouciante que je ne m’autorise à l’être le reste du temps. Et c’était… Je sais même pas comment le décrire. Puis, je ne comprends pas comment tu n’as pas pu voir que j’en avais envie alors que tu as bien remarqué que je n’étais pas insensible lorsque tu t’es déshabillé. C’est comme si tu ne voyais pas tout ce que tu peux provoquer chez les autres. Les beaux garçons ont l’habitude de le savoir Crash, on dirait que tu l’ignores totalement. Je pensais que tu préférais ne pas y penser parce que tu es adorable, attendrissant et définitivement différent, mais j’ai peut-être visé à côté. » je conclus en lui souriant gênée avant d’aller m’occuper de ma crêpe avant qu’elle ne se mette à brûler elle aussi. Je suis consciente de ne pas avoir répondu à tout. La vérité, c'est que j'ignore ce que nous sommes, alors je préfère prendre le temps de réfléchir à tout cela.

Finalement, mon étrange famille fait de moi ce que je suis. Dysfonctionnelle, blessée, brisée par endroits, mais toujours le socle le plus solide de mon existence. J’ai été toutes les Alysson qu’ils voient en moi, et au fond je ne suis pas peu fière de ce que nous sommes. Bon sang, en sortant de cours tout à l’heure, jamais je n’aurais pu imaginer une telle situation.



 
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Ino S. Ivorra
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MessageSujet: Re: You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson   You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson EmptyJeu 11 Déc - 20:44




Alysson & Crash


C’était sorti d’un coup, une diarrhée verbale impossible à interrompre et ça faisait du bien. Crash n’était pas de ceux qui gardent les choses pour eux, il était la plus part du temps aussi transparent qu’il en avait l’air. Evidement, il n’allait pas crier sur les toits le moindre soucis personnel auquel il devait potentiellement fait face. Mais Crash n’était pas de ceux qui se force, en grande partie car il avait cette aptitude étrange à aimer tous et tout le monde. Il pouvait compter les gens qu’il n’appréciait  pas sur les doigts d’une main et encore le plus souvent lui n’avait rien contre eux – c’était plutôt ces personnes qui de toute évidence avaient un problème avec lui. « Je pense qu’on va vraiment avoir du mal à manger ce soir… » Crash observa la crêpe qu’Aly venait d’ôter du feu avec un sourire amusé. « Heureusement que je ne meurs pas de faim alors. » C’était peut-être le sujet qui lui avait noué le ventre mais pour l’instant les crêpes semblaient aussi peu importantes que la vieille paire de chaussette qui trainait sous son lit depuis 3 jours et qu’il n’avait toujours pas mise au sale.

Après avoir manqué de faire des dégâts culinaire, Aly avait semblé enfin se re concentrer sur le sujet plutôt brulant qu’ils étaient entrain d’aborder. « Je sais même pas par où commencer, tu me perturbes … » Lui Crash qui perturbait une fille ? C’était décidément le soir des révélations. Jamais il n’aurait cru avoir ce pouvoir sur la jolie brune. Elle qui semblait toujours savoir exactement ce qu’elle voulait, ce qu’elle allait faire et avoir une maitrise assez impressionnante de tout semblait enfin laisser ses barrières s’effondrer. « Je tiens plutôt bien l’alcool tu sais. Puis, j’avais pas bu avant le verre que j’ai pris avec toi. Alors cet argument, avec lequel j’ai essayé de me convaincre comme tu as dû le faire, il est pas valable Crash. » Relevant le regard le jeune mexicain mit quelque secondes à comprendre l’ampleur de ce qu’Aly venait de lui dire. « Tu veux dire que t’étais pas… ? » Il ne finit même pas sa phrase comprenant qu’il avait effectivement bien compris ce que sa coloc essayait de lui dire. Et que cet élément avait de quoi changer la donne.

Cette fois il n’y comprenait plus rien…

« J’aime aussi les choses bizarres. Je sais que je ne raconte pas trop de choses sur moi, mais mon existence entière est pleine d’éléments étranges. » Chaque petite bribe de son histoire qu’Aly lâchait, semblait au fur et à mesure créer un immense puzzle. Un immense puzzle dont crash ne connaissait pas la signification mais qu’il se plaisait à imaginer. Il y avait quelque chose de différent chez Aly, quelque chose qu’il ne retrouvait pas chez les autres. Elle semblait parfois si adulte, si indépendante et d’autre fois elle redevenait une jeune fille totalement perdue, comme tout celle de son âge qui se cherche, qui se demande où est sa place. Aly était un mystère. Un mystère charmant à observer. « J’aimerais aussi parfois que ce soit plus simple. »

Puis c’est le silence à nouveau et Crash qui n’a pas sa réponse. Celle qui le perturbe, celle qui changera tout. Est ce qu’un baiser ne peut pas simplement rester ce qu’il est ? Est ce qu’il doit forcement avoir des conséquence ? Des changements ? « C’était un coup de tête, mais ça ne veut pas dire que c’était éphémère et que je n’ai pas encore envie de le faire… » La mâchoire de Crash manqua de se détacher. Le monde devait tourner de travers aujourd’hui ou alors il c’était levé dans un univers parallèle. Le reste de la phrase lui semblait une nuée de mots qui ne lui étaient pas destinés. « Les beaux garçons ont l’habitude de le savoir Crash, on dirait que tu l’ignores totalement. Je pensais que tu préférais ne pas y penser parce que tu es adorable, attendrissant et définitivement différent, mais j’ai peut-être visé à côté. » Il reste un peu en retrait tentant de trouver quoi répondre à ça mais sa seule réponse fut un simple. « T’es sérieuse là ? » De toute évidence elle l’était.

Passant une main derrière sa nuque il sentit la gêne le saisir à nouveau et ses joues devenir rouges. « Je sais pas… Je crois que les filles ont toujours vu en moi le bon copain et ça me va ein ! J’adore les filles ! J’adore qu’elle soient mes amies et ça me dérange pas qu’elle répète tout le temps que c’est sans ambiguité avec moi. Enfin c’est vrai, ça me donne un peu l’impression qu’elle me considère comme leur meilleur copain homosexuel. Et c’est pas le cas… Enfin pas que j’aime pas les hommes. C’est bien aussi les hommes. » Crash tu te perds… Reviens sur le sujet tout de suite ! Maintenant ! « Mais je suis sûr que j’aime les femmes aussi – les filles – les… Enfin tu m’as compris. Et elles, elles me voient comme… un petit animal de compagnie gentil qui va pas faire de mal ou sans doute quelque chose du genre. Pas comme un sex symbole, une bombe sexuelle ou je sais pas quoi dans ce registre. » Non bombe sexuelle il en était encore loin.

« Peut-être qu’on peut dire que c’était pas une erreur alors. Plutôt une… expérience. Un expérience à renouveler pourquoi pas… » Il réfléchit quelques secondes à la façon de formuler la phrase au mieux. « Chez les Ivorra on est un peu vieille école. Alors je pourrais t’inviter à sortir un de ces soirs… Enfin si t’en as envie. On pourrait faire un truc drôle ! Ou bête ! Ou même sérieux si tu veux ! J’ai toujours le costard que j’avais acheté pour le mariage de Micah ! Et il est super classe !  Je dois être presque aussi beau qu’à torse nu là dedans » Il esquissa un sourire. Crash avait envie de faire les choses bien. Aly était sa coloc et potentiellement la première fille qui semblait le voir comme autre chose qu’un boulet rigolo ce qui était assez exceptionnel pour être relevé. Mais c’était aussi sa colocataire et il se plaisait à le croire son amie… Alors il ne voulait pas perdre ça … Il y tenait. « Enfin si t’as envie ! Faut pas te sentir obligée ! Si tu veux pas tu serras pas forcée de t’en aller ou je sais pas quoi ! C’est pas du chantage, juste une proposition ! Et je – je…. » c’est le moment d’arrêter de patauger. « Je commence à avoir faim en fait ! Et ça sent bon en plus »


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Alysson P. Harrington
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MessageSujet: Re: You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson   You shouldn't fear what you can't see ▽ Crasson EmptyVen 12 Déc - 14:35




Crash & Aly


Et dire que j’ai pensé à des crêpes car c’est censé être quelque chose de facile et de rapide à faire. Mon œil, oui. Entre la préparation qui en a mis plus par terre que dans le récipient, et ma concentration aussi impressionnante que celle d’un poisson rouge ce soir, on repassera pour quelque chose de gastronomique. Une chance pour moi, Crash me confirme qu’il n’a pas si faim que ça. Je grimace intérieurement, c’est moi qui ai une violente envie de me restaurer. Tant pis, il y a de la glace au congélateur elle m’aidera probablement avec la honte que je risque de me payer d’ici quelques instants.

Alors que je passe à table, la réaction de mon colocataire ne me surprend pas. Il est étonné. En même temps, ma réaction après coup est typique de celle d’une personne ayant agi par abus d’alcool. Mais ce n’était pas mon cas. Sa question avortée ne me laisse pas beaucoup d’idées sur ce qu’il pense dans le fond, mais je poursuis. A présent que nous sommes dans les confessions, autant être totalement honnête une fois pour toute et voir ce que cela donnera par la suite. C’est comme d’être dans une immense partie d’échec ce soir, dans la cuisine de Mamie Rita. Les pièces sont toutes menacées de tomber, et l’échec et mat est probablement plus proche que suspecté.

Ma tirade conclue, sa réponse manque de me faire rire. Bien sûr, mon sérieux a dû le prendre au dépourvu. Jamais je n’avais été aussi sérieuse en sa compagnie je pense. Néanmoins, c’était probablement un mal nécessaire. Je le regarde comme pour attester que oui, je suis sérieuse, en plus d’être sincère et totalement découverte pour le coup. Son laïus à propos de sa vision de lui et de celle des autres me fait froncer les sourcils légèrement et je me mords la lèvre pour ne pas sourire. Sacré Crash. Les filles sont parfois bien des idiotes, tout de même. Ce que je me garde de lui dire. Elles savent apprécier la bonté, la gentillesse, mais s’obstinent à tourner autour de garçons torturés, et qui les feront souffrir. Il en va ainsi depuis bien longtemps hélas. Je ne peux qu’en être consciente car j’ai bien souvent été attirée par des mauvais garçons. Hélas, finir par se retrouver trompée, se faire peu respecter et subir un idiot qui te parle mal dès lors qu’il n’a pas assez dormi, ce n’est pas plaisant du tout. Certaines aventures ont beau avoir été intéressantes, aucune ne me laisse un souvenir heureux de façon globale.

Quant au fait qu’elles lui ressassent que cela n’est pas ambigu entre eux, je me demande si elles ne tentaient pas plutôt de s’en convaincre. Ou de se donner bonne conscience au fond. Je secoue doucement la tête, histoire de chasser mes idées, et raisonnements qui n’ont pas vraiment quelque chose de pertinent à faire en cet instant. La référence avec l’animal de compagnie me surprends et automatiquement je fais le parallèle avec Gusgus, le macaque – capucin, je sais bien – infernal et je me dis que Crash reste tout de même nettement moins casse pied, ou kleptomane !

Virent ensuite les mots nécessaire à me rassurer et je soupirais, soulagée. Une expérience à renouveler. J’étais plutôt pour. Un sourire timide s’installa sur mon visage, malgré le fait que je tente de rester sérieuse du plus profond de mon être. La suite de son speech est trop pour que je puisse me retenir de rire cette fois. La pression probablement, le soulagement, la joie. Mais aussi et surtout un autre monologue que j’aurais pu faire cesser par un baiser. Néanmoins, j’écoute très attentivement ce qu’il me dit quant à son code de conduite et hoche la tête. Je n’ai plus qu’à me tenir correctement à présent. Pour une fois, j’ai l’impression d’être la plus dévergondée de nous deux tiens. Etrange sensation, mais cela ne me dérange pas vraiment. J’éjecte la seconde crêpe dans l’assiette fière de ne pas l’avoir brûlée celle-là et continue de transvaser un peu de pâte dans la crêpière tranquillement. Tous comptes fait, on va sans doute pouvoir manger quelque chose. Je finis d’étaler la pâte correctement dans la crêpière au moment où les doutes de Crash le rattrapent. Je m’apprête à prendre la parole quand il me dit qu’il commence à avoir faim, et une fois de plus je ne peux m’empêcher de rire. « Tu parles, je suis totalement affamée ! T’as pas intérêt à continuer de me déconcentrer ou on va devoir se battre pour la bouffe. » je le taquine tranquillement de nouveau plus rassurée et calme. « Je suis d’accord. Pour sortir avec toi, je veux dire enfin pour renouveler l’expérience également. Et je ne me force pas du tout, je te le promets. » cette assertion me fit sourire, c’était vrai, je ne me forçais pas du tout à accepter. Cela risquait assurément d’être une expérience unique où il s’emballerait, j’en souriais rien que d’y penser. Au moins, cette fois je pourrais le faire taire en trouvant un autre moyen. J’allais sans doute avoir un peu de temps pour y réfléchir.

Les crêpes commencent à cuire de plus en plus rapidement à cause de la chaleur de la crêpière, et je m’applique à bien faire mon travail, histoire de pouvoir nous rassasier tous les deux, enfin. « Au passage, tu es beaucoup plus intéressant qu’un animal de compagnie. Et tu te doutes déjà que les choses ambiguës en ta compagnie me plaisent bien. » ajoutais-je en rougissant avant de reporter mon attention sur ma préparation. La pile de crêpe grossit tranquillement et je suis finalement plutôt satisfaite de la tournure inattendue de la soirée. Alors que j’aurais été à des lieues de dire ça quelques minutes auparavant. C’est fou comme les choses peuvent changer rapidement. Je repense à Eugène et ris seule quelques secondes avant de me retourner vers Crash à côté de moi. « Par contre, si tu as les mêmes compétences vocales qu’Eugène, pitié ne m’entraine pas au karaoké. Ou je risque d’avoir beaucoup de mal à te qualifier d’ingénieux ! » j’avoue en riant franchement. Repenser au vieux papy me fait rire et je me dis que c’est un sacré numéro que l’on devrait voir souvent si il est aussi tenace qu’il le laissait entendre.

Enfin, la dernière crêpe fini de cuire et je lâche un soupir de soulagement. Manger. Alors que je mets la crêpière dans l’évier cependant que Crash sors les couverts la serrure émet son bruit caractéristique signant le retour de notre chère mamie Rita. Une chance qu’elle ne soit pas arrivée quelques minutes avant, elle nous aurait entendus parler d’Eugène… Ou d’autre chose et ça l’aurait probablement rendue plus infernale que jamais avec ses sous-entendus. Je souris en me disant qu’elle vise tout de même plutôt juste tout de même.


 
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