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 /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\

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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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Côté coeur : Marié à Sebastian la bête de sexe !
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MessageSujet: /! Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptySam 19 Oct - 21:46





Sebastian & Micah

Et Sam aussi


Halloween chez les Summers, c'était une affaire de famille. Apparemment chez les Petterson aussi. C'est donc naturellement que les Summers-Petterson avaient tenus à partager leurs traditions respectives d'Halloween pour leur toute première fête des monstres et autres morts-vivant ensemble.

Micah trépignait. Pour un tas de raisons différentes. La première, c'est que depuis la fête du printemps, c'était seulement leur deuxième fête officielle ensemble ! Et avec Sam s'il vous plaît. Un vrai Halloween en famille. Une part de l'adolescent se sentait renaître. Et il comprenait ce que Sebastian lui avait dit quand il était malade. Que c'était bon d'avoir à nouveau quelqu'un pour prendre soin de lui. Là, c'était la même chose. C'était bon de l'avoir. De fêter Halloween en famille, à nouveau.

Du coin de l’œil, Micah observa le loup qui marchait à ses côtés sur le trottoir. Un demi sourire étira ses lèvres, dévoilant deux fausses canines. Lui ? Il était un renard. Aucun rapport avec Sam déguisée en petit chaperon rouge, ou avec Sebastian le loup de l'histoire. Il était juste... un renard. De l'autre côté, Sam lui tenait la main. Ou plutôt, le tenait par la patte. Par le gros gant-patte-de-renard avec des griffes en plastique mou et des gros coussinets tout doux. De son autre patte, il tenait maladroitement un paquet de M&M's serré contre son torse en fourrure rousse et blanche. Ce qui l'empêchait de tenir la main de son canin de mari, mais Micah avait des priorités. A Halloween, son corps réclamait sa dose de sucre.

« Tu t'amuses mon loup en sucre ? » glissa t-il en se pressant un peu contre Sebastian. Il faisait nuit, et c'était l'heure pour lui de découvrir la tradition Summersienne d'Halloween : la récolte des bonbons ! Le sac de Sam était déjà bien rempli.  Micah comprenait. Lui aussi il aurait offert tous ses bonbons face à un Sebastian en peluche. Ciel ! Il se serait recouvert de sucre pour s'offrir lui même ! En parlant de ça, l'ado constamment en manque qu'il était mata sans vergogne la bête et son profil de bas en haut. Puis il étouffa un petit rire malicieux. « On dirait que t'as dépiauté Carpette et que tu l'as teint en noir. T'es tellement – » Il pouffa à nouveau devant le digne mélange du grand méchant loup et d'un bisounours, et s'écria tout d'un coup. « Oh Sam ! Attrape mon portable, faut immortaliser ça ! » Occupée à répertorier soigneusement ses bonbons, la tête quasiment rivée dans son sac, Sam fourra sa main dans la poche du short de Micah – oui il portait un short, et il aurait pu se les geler méchamment si le costume n'était pas muni d'espèces de grosses guêtres en fourrure qui lui remontaient presque jusqu'aux genoux.

Elle les devança de quelques pas, et Micah enroula ses bras autour du torse de Sebastian en se collant à lui de côté. Innocemment, il forma un V avec deux griffes au dessus de la tête de son mari. Sam éclata de rire en les cadrant. Elle allait faire griller sa couverture ! Il fallait faire diversion. Tout d'un coup, Micah s'approcha du visage de Sebastian et lui lécha sauvagement l'oreille de sa langue multicolore à force de se gaver de M&M's. Clic !

« Je l'aiiiii ! » Elle fila montrer son cliché à Micah. L'adolescent s'accroupit pour regarder, et ils éclatèrent de rire, littéralement, comme deux ballons trop gonflés, en faisant un highfive patte-main. Sam c'était sa Bonnie, et lui il était son Clyde. Il suffisait qu'un des deux pense à une connerie, pour que l'autre le lise dans ses yeux et décide de participer activement. Sam était toute fière, heureuse et insouciante. Et Micah souriait bêtement. Lui aussi il était fier. De s'être battu pour eux. Pour elle. Pour la voir rire aujourd'hui malgré tout ce qu'ils avaient perdu.

Il se redressa tandis qu'elle lui remettait son téléphone dans sa poche. Micah en profita pour embrasser Sebastian sur la joue. Il murmura un « Je t'aime » tout bas, pour eux seuls, avant que Sam ne reprenne sa patte dans sa petite main pour entraîner tout le monde vers le perron de la maison suivante.

« Bon, tout le monde sait ce qu'il a à faire ! » répéta Micah pour la énième fois de la soirée. « Des bonbons ou la vie ! » s'écria Sam. Le grand frère suivait en griffant l'air avec sa patte. « Rawrrrr ! »

Et...

Rien.

Comment ça rien ?

« Tu dois faire awouh ! » réprimanda Micah en direction de Sebastian. «  Sam dit ''des bonbons ou la vie'' moi je rawrrr » gestuelle de la patte pour l'exemple. « Et toi tu fais awouuuuuh ! » Sam acquiesça de la tête, très sérieusement. Le petit chaperon rouge était plus que d'accord. Le loup avait sa part de travail dans toute cette histoire. « La récolte des bonbons, c'est un travail d'équipe ! Allez équipe, on reprend, tous ensemble ! »

« Des bonbons ou la vie ! »
« Rawrrrr ! »

Et les deux apprentis louveteaux de se mettre à hurler joyeusement pour entraîner Sebastian avec eux.

« Awouuuuuuuuuuuuuuuh ! »
« Awouuuuuuuuuuuuuuuh ! »

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Dernière édition par Micah B. Summers le Dim 10 Nov - 23:56, édité 1 fois
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyLun 21 Oct - 1:27





Micah & Sebastian

Et Sam aussi


C’était ma première chasse aux friandises. Je fêtais Halloween depuis toujours, aussi loin que mes souvenirs remontaient. Mais je n’avais jamais fait de porte à porte déguisé pour quémander des bonbons. Mes parents organisaient des soirées au Morning Coffee depuis bien avant ma naissance, et il était logique que j’y ai passé tous mes 31 octobre. Sam et Micah avaient failli tomber dans les pommes et me renier lorsque je leur avais dit, mais s’étaient vite remis de cette annonce choc. Ils avaient bien prévu de réparer cette « erreur » le plus rapidement possible.

J’avais mes traditions. Passer des jours à décorer le café, transmettre le mot à tous les clients, rendre cette soirée magique, et j’en passe. Mais j’avais appris quelque chose cette année. Depuis que Micah était entré dans ma vie, j’avais chamboulé tous mes acquis. Ou plutôt, je les avais adaptés à lui et à Sam, à cette nouvelle famille qu’on formait tous les trois. Et même bientôt tous les cinq. Dans un an on pourrait aller frapper aux portes, deux jolies petites filles déguisées en citrouille dans les bras. Mais pour l’instant, ce ne serait que le petit chaperon rouge entourée d’un gentil renard, et d’un gentil loup. Cette année se créait une nouvelle tradition. On allait voler toutes les sucreries de nos chers voisins, mais on passerait aussi du temps au café. On l’avait déjà fait, et on le referait certainement un peu plus tard aussi.

Pour l’instant, j’essayais de rentrer dans la part « Summers » de cette soirée d’Halloween. Mon mari et sa sœur étaient deux piles électriques obsédés par leur butin. De mon côté, je les regardais simplement avec tendresse et amour. Ils étaient adorables. Tellement adorables. Sam avait le plus beau (et le plus cher) des costumes. Quant à Micah… disons que je prendrais un malin plaisir à lui retirer son short dans quelques heures. Et je pense que lui aussi prendrait plaisir à me débarrasser de mon costume si moulant. Mon déguisement de loup consistait en une combinaison à capuche qui ne laissait aucune place à l’imagination. Il n’y avait que les oreilles et la queue de l’animal qui justifiait le terme de « costume ». « Tu t'amuses mon loup en sucre ? »  me demanda mon mari, me détaillant de haut en bas. « Comme jamais mon beau renard. » lui répondais-je aussitôt en menant une main derrière lui pour caresser sa queue massive. Il faudrait que je clame mon amour pour ce détail de son déguisement un peu plus tard. Quand il n’y aurait personne pour trouver mes propos déplacés.

« On dirait que t'as dépiauté Carpette et que tu l'as teint en noir. T'es tellement – » Son rire l’empêcha de terminer sa phrase. C’était probablement pas plus mal. A la place, il eut une prise de conscience en s’écriant : « Oh Sam ! Attrape mon portable, faut immortaliser ça ! ». La petite enfila sa petite main dans la poche de son frère, et se mit devant nous pour prendre sa photo. Les bras de Micah s’enroulaient autour de moi, et sa langue venait lécher mon oreille. On retrouverait certainement plus tard sur la photo un immense sourire de ma part, et en regard à la fois amoureux et amusé tourné vers mon mari. « Je l'aiiiii ! » s’écria l’enfant, fière de son cliché. Elle le montra à son complice, et ils éclatèrent de rire. Je n’arrivais pas à voir la photographie d’où j’étais, mais je comptais bien y jeter un œil pour tard. En attendant, je préférais apprécier le baiser que mon mari venait poser tendrement sur ma joue, suivit d’un « Je t'aime » teinté d’une certaine émotion. Je le regardais en silence quelques instants, essayant de comprendre d’où cette réaction pouvait venir. Rien. Je préférais ne pas m’en préoccuper, et lui lançais plutôt un sourire attendri. « Moi aussi je t’aime. » lui répondais-je finalement avant de retourner tous les trois en direction d’une nouvelle maison.

« Bon, tout le monde sait ce qu'il a à faire ! » énonça Micah devant la porte. « Des bonbons ou la vie ! »« Rawrrrr ! » crièrent les deux Summers avec entrain avant de tourner leurs regards vers moi. « Pourquoi vous me regardez comme ça ? » demandais-je innocemment. « Tu dois faire awouh !  Sam dit ''des bonbons ou la vie'' moi je rawrrr » Il fit un signe de patte pour illustrer ses propos. « Et toi tu fais awouuuuuh ! » Je descendais mon regard vers une Sam qui acquiesçait sérieusement. « La récolte des bonbons, c'est un travail d'équipe ! Allez équipe, on reprend, tous ensemble ! » Allez, cette fois ci j’y arriverai !

« Des bonbons ou la vie ! »
« Rawrrrr ! »

Merde. Merde. C’était à moi !

« Awouuuuuuuuuuuuuuuh ! »
« Awouuuuuuuuuuuuuuuh ! »

« Awouuuuuuuuh ! » criais-je enfin, provoquant la fierté de ma famille. C’était… agréable. Nouveau. Mais surtout agréable. J’imagine que c’était surtout les regards heureux et fiers sur moi qui me donnaient l’impression d’avoir véritablement fait quelque chose de bien. Mais c’était tout ce que je demandais dans la vie maintenant, que Sam et Micah soient heureux de m’avoir à leurs côtés. Non pas mécontent de mon premier cri, je le répétais. C’est à ce moment-là que la porte devant nous s’ouvrit sur une femme d’un certain âge. Elle me regarda bizarrement. « Ooh ! Mais c’est le petit Petterson ! » s’exclama-t-elle d’un coup, me reconnaissant. Il me fallut quelques instants pour me souvenir de ce visage. « Madame McDonald ! » L’une de mes institutrices en primaire. Elle était déjà vieille à l’époque. C’était comme si elle avait arrêté de vieillir arrivée à 65 ans. A l’inverse, j’avais bien grandi. J’ignorais comment elle avait pu me reconnaitre. « Quel beau garçon tu es devenu ! » Elle jeta un regard vers Sam et Micah qui ne comprenaient pas complètement la situation. « Qui sont ce joli renard et ce magnifique petit chaperon ? » leur demanda-t-elle. « Moi c’est Sam, je suis le petit chaperon rouge ! Sebastian c’est un loup, mais c’est un gentil loup. Et Micah c’est un renard. Lui aussi il est gentil. » L’explication sembla ravir mon ancienne institutrice qui s’empara du bol rempli de bonbons qu’elle gardait sur un petit meuble de son entrée. Elle fourra une poignée dans le panier de la petite. « Merci mère-grand ! » la remercia-t-elle, récoltant une nouvelle poignée de bonbons grâce à son sourire angélique. Je pouvais clairement voir les étoiles dans les yeux de la petite fille.

Redirigeant mon regard vers l’ancienne enseignante, je décidais d’éclaircir la situation. « Je vous présente Micah, mon mari. Et sa petite sœur, Sam. Madama McDonald était mon institutrice quand j'étais enfant. » expliquais-je, ignorant si une personne de son âge pouvait approuver la famille atypique que nous formions. Son visage surprit ne me donnait pas vraiment de réponse. « Oh ! Je l’aurais jamais deviné. Mais c’est bien ! Tout le monde mérite de connaitre l’amour et d’être heureux, peu importe avec qui. » C’était… inattendu. Mais absolument merveilleux. « Merci. On l’est vraiment. » répondais-je, ému d’une certaine manière. « Allez, encore des bonbons pour toi ma jolie. » terminait la vieille femme en refilant à Sam plus de bonbons qu’elle ne pourrait jamais en manger. Elle nous fit un dernier signe de la main avant de refermer la porte derrière elle.

Micah, Sam et moi retournions sur le trottoir de la rue. Je haussais les sourcils de surprise vers mon mari. « C’était incroyable. » lâchais-je d’un coup. « Si j’avais su qu’on pouvait tomber sur des personnes comme ça en faisant la chasse aux bonbons, j’aurais demandé à mes parents d’y aller quand j’étais gosse. » J’avais adoré mes Halloween au café, mais ces retrouvailles m’avaient fait quelque chose. J’ignorais quoi, mais ça faisait du bien. Je m’avançais vers Micah et déposais un court baiser sur ses lèvres. « Merci de m’initier à vos traditions typiquement Summers. » murmurais-je contre sa bouche avant de l’embrasser une nouvelle fois.

Les Summers-Petterson avaient trouvé un rythme. Je maitrisais parfaitement mes « Awouuuuuuh » et bientôt, plus aucun bonbon ne réussirait à rentrer dans nos sacs. Arrivant devant une maison, j’attrapais Micah par la queue pour la garder près de moi et lançais à Sam : « Ça te dit de faire celle-ci toute seule ? Montre-nous comme tu sais bien gagner des bonbons même sans nous Princesse ! ». La petite acquiesça et courut vers la porte d’entrée. Je le regardais avancer du coin de l’œil avant d’enrouler mes bras autour des hanches de mon mari. « Je passe un merveilleux Halloween avec vous deux. Le meilleur depuis très longtemps. » Je jetais un coup d’œil rapide vers Sam, vérifiant qu’effectivement, elle n’avait pas besoin de nous pour faire craquer tout le monde. « Je pense que cette magnifique queue y est pour beaucoup. » lâchais-je, provocateur, en empoignant l’immense queue rousse dans le bas du dos de mon époux. Sans lui laisser le temps de répondre, je scellais nos lèvres dans un baiser passionné.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyMer 23 Oct - 16:47





Sebastian & Micah


« Awouuuuuuuuh ! »

Enfin, Sebastian se joignait à leur petite meute improvisée ! Micah lui lançait une œillade ravie lorsque la porte s'ouvrit devant eux. Le renard en lui s'éveilla tout à coup. Il prépara son cri, son coup de griffe –

« Ooh ! Mais c’est le petit Petterson ! »

Gné ? Le jeune homme cligna des yeux comme une chouette. Il passa de la mamie à Sebastian. Il pouvait presque voir les rouages s'activer sous sa capuche de loup. Puis il eut une illumination, comme si la vieille en face était le saint Graal personnifié. « Madame McDonald ! » McDonald ? Comme les burgers ? Tout ça devenait beaucoup trop flou. « Quel beau garçon tu es devenu ! » Évidemment. Sebastian attirait le troisième âge. Micah retint le sourire qui menaçait de lui manger le visage. « Qui sont ce joli renard et ce magnifique petit chaperon ? » Il ouvrit la bouche pour se présenter, mais Sam lui coupa l'herbe sous les pattes. Sans doute l'appel des bonbons qui lui donnait le dessus sur la grande gueule de son frère. « Moi c’est Sam, je suis le petit chaperon rouge ! Sebastian c’est un loup, mais c’est un gentil loup. Et Micah c’est un renard. Lui aussi il est gentil. »

Micah reluqua d'un œil brillant le tas de bonbons que la mamie refilait à sa petite sœur. Rien à dire, Sam avait le coup de main pour charmer son monde. Personne ne résistait au sourire angélique d'un Summers.

Là dessus, Sebastian reprit la parole. « Je vous présente Micah, mon mari. Et sa petite sœur, Sam. Madama McDonald était mon institutrice quand j'étais enfant. » L'adolescent se redressa comme un vrai renard à l’affût. C'était son institutrice. Son institutrice. Son instit –

Ses prunelles vermeilles s'illuminèrent, comme si cette fois c'était lui qui avait le saint Graal sous les yeux. Cette femme représentait des années d’anecdotes sur bébé-Sebastian ! Micah manquait de monde pour lui parler de Sebastian. Du petit garçon qu'il avait été. S'il avait été le petit cancre turbulent au fond de la classe, ou un élève modèle. Il y avait bien Charlie. Et il n'était pas radin en histoires. Il prenait même un malin plaisir à humilier Sebastian autant que possible. Mais ils étaient frères, et Sebastian avait de quoi contre-attaquer. Ce qui finissait toujours pas embrouiller inexplicablement les souvenirs de l'aîné Petterson.

Bien trop tôt à son goût, ils rebroussèrent chemin et la vieille dame disparut dans l'embrasure de sa porte. « C’était incroyable. » confia Sebastian. Il avait l'air incrédule et troublé à la fois. Et Micah se demandait si c'était parce que cette femme représentait une ancre vers son passé, ou si c'était parce qu'elle avait accepté leur couple en prenant en compte son seul bonheur. Town Square n'était pas le genre de ville où on acceptait facilement que le patron convoité du Morning Coffee s'entiche d'un adolescent. Encore moins qu'il l'épouse. Parfois les gens le prenaient bien. Mais ça représentait hmm... 2% de la population ? « Si j’avais su qu’on pouvait tomber sur des personnes comme ça en faisant la chasse aux bonbons, j’aurais demandé à mes parents d’y aller quand j’étais gosse. » Micah sourit en le voyant approcher, et son sourire s'accentua lorsque Sebastian l'embrassa. Comme si c'était grâce à lui que l'élève avait retrouvé sa vieille institutrice. « Quand t'étais gosse t'aurais fuit ta vieille maîtresse comme la peste. » le nargua t-il gentiment. Puis Sebastian le remercia, et Micah réalisa. Il réalisa combien la vie de Sebastian était le Morning Coffee.

Ils avaient repris la route. Et Micah en était à se rendre compte que même lui ! Même son mari, Sebastian l'avait connu grâce au Morning Coffee ! Enfin pas directement. L'animalerie était impliquée. Ainsi que Fraise, et la volonté de fer qui animait l'adolescent quand il avait décidé que Sebastian l'embaucherait quitte à le harceler tous les jours jusqu'à ce qu'il craque.

Il se stoppa tout à coup. Comme si quelqu'un avait collé un mur invisible au milieu de la rue et qu'il se l'était pris en pleine figure. Sauf qu'il n'y avait rien devant lui. On le retenait par... derrière ? Sa queue était – Micah tira. Rien. Il se retourna et vit Sebastian, sa queue dans la main, lancer à Sam. « Ça te dit de faire celle-ci toute seule ? Montre-nous comme tu sais bien gagner des bonbons même sans nous Princesse ! » Ooooh, alors ça c'était le plan pour rester à deux le plus voyant jamais inventé. Micah esquissa une petite moue joueuse et se laissa docilement attirer contre le costume outrageusement moulant de son époux. « Je passe un merveilleux Halloween avec vous deux. Le meilleur depuis très longtemps. » Micah échappa un petit « Mh mh. » comblé tout en se débarrassant de ses pattes de renard. Ses mains libérées rampèrent sur cette débauche de muscles atrocement sculptés, si peu dissimulés sous la fine couche de tissu. « Je pense que cette magnifique queue y est pour beaucoup. »

Sa...

Sa queue ?

Non mais est-ce qu'il s'était seulement regardé ?

Manifestement non. Parce que Sebastian l'embrassait.

Les mains de Micah étaient plongées dans sa chevelure avant même qu'il l'ai décidé, et il l'embrassait en retour comme si leur temps était compté. Ce qui était un peu le cas avec Sam qui reviendrait d'une minute à l'autre. Et puis, il y avait le costume de Sebastian, et l'urgence avec laquelle il l'avait capturé pour l'avoir rien que pour lui quelques minutes. Comme s'il ne pouvait pas se passer de Micah. Même le temps d'une soirée avec Sam.  C'était mal. Presque malsain, d'être aussi foutrement dépendant du contact de l'autre. Et si Micah l'embrassait avec un peu trop de ferveur et d’enthousiasme et bien... il avait ses raisons.

Il rompit le baiser lorsqu'un frisson vertigineux de plaisir lui fit tourner la tête. Il ne s'écarta pas de Sebastian. Il se laissa juste aller contre lui, essayant de retrouver le contrôle de son cœur. « Nous les renards, ne nous accouplons pas avec les loups. Vous êtes trop féroces et imprévisibles. » susurra t-il en lui collant une tape sur la main pour lui faire lâcher sa queue. Il la dirigea là où elle serait bien plus utile : sur ses fesses.

Avec un glapissement très proche de l'animal dont il avait revêtu le costume, l'adolescent se pencha pour suçoter la lèvre inférieure de Sebastian dans sa bouche. « J'avais un peu peur. » avoua t-il après avoir relâché sa lèvre. Il déposa un simple baiser dessus, et leva un regard tendre vers Sebastian. « Que tu sois mal à l'aise à l'idée d'aller toquer chez tous les gens qui nous ont pas forcément acceptés. » Ils ne s'étaient pas mariés dans les bois sans raison. Ils avaient mis un point d'honneur à n'être entourés que de ceux qui les avaient toujours aimés et soutenus dans leur amour. « Mais tout se passe merveilleusement bien ! Et j'suis sûr que ton potentiel séduction y est pour quelque chose. Les gens doivent juste... donner plus de bonbons pour avoir le loisir de regarder tes abdos quelques secondes de plus. » Il eut un petit rire, et remit la capuche de Sebastian en place sur sa tête pour masquer sa chevelure réduite à l'état de bordel sans nom. « Tu sais que je vais aller voir madame McDonald. » annonça Micah, un rien de mystère dans la voix. Il n'avait pas lâché les côtés de sa capuche, se plaisant à conserver cette proximité entre eux. « Je lui préparerais des gâteaux, et elle et moi, on aura une conversation trèèès intéressante sur le petit Petterson autour d'une bonne tisane. »

Micah s'interrompit. Un truc – il n'y avait pas d'autre mot – faisait pression sur sa jambe. L'adolescent lâcha son loup de mari et jeta un œil en bas pour découvrir... Un chat.

Un tout petit chat. Chaton. Qui se frottait contre sa guêtre en fourrure. « Oh. » il s'accroupit pour le regarder. Il avait du être blanc à une époque, mais il était devenu gris à cause de la couche de crasse accumulée dans ses poils. « Ewww. » Micah tendit ses doigts pour le caresser même s'il était certain qu'il abritait toutes les races de parasites existants. « Mais d'où tu sors toi ? T'es le chat de compagnie d'un zombie ? » La bestiole s'en foutait. Elle étirait son dos sous ses doigts et pelotonnait son petit corps tout crade contre la moumoute qui lui recouvrait les jambes. « Tu sais, c'est de la fausse fourrure. Et c'est du renard. J'suis pas ta mère. Huh – ton père. J'suis pas ton père. » A l'intérieur, Micah fondait complètement. Mais il essayait de le masquer. Son adoption éclair, puis sa séparation avec Oliver avait laissée des séquelles. Perdu, l'adolescent leva sa plus belle mine de de renard battu vers Sebastian. « Regardes le. Il est tellement – » Mignon ? « Dégueu. Il a du perdre sa mère le pauvre. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyMer 23 Oct - 23:39





Micah & Sebastian

Et Sam aussi


Les mains de Micah glissaient le long de ma musculature, prouvant que j’avais fait le choix de costume idéal. Mais pas aussi idéal que le sien. Je lui prouvais en volant ses lèvres, les embrassant comme si ma vie en dépendait. Je profitais un maximum de ces quelques instants rien qu’à nous, oubliant complètement qu’on était au bout milieu de la rue et que des familles entières se promenaient autour de nous. J’aimais mon mari et je voulais le montrer, il n’y avait pas de mal à ça. Lui-même semblait d’accord avec moi et nous rapprochait un peu plus en venant s’agripper à mes cheveux. Je gémissais sous son geste. Ou grognais, peut-être. Mais je ne cessais pas pour autant de dévorer les lèvres de mon époux. Il serait facile de dire que mon côté loup prenait le dessus, mais c’était faux. Mon costume n’avait aucune influence sur mes pulsions. J’avais toujours envie de me nourrir de la présence de Micah contre moi. J’en étais fou. J’en avais besoin pour survivre, pour sourire, pour être moi.

Mon compagnon se laissa tomber sur moi en terminant notre baiser. Je le retenais de mes bras autour de lui, mes mains étant toujours occupées sur sa queue touffue. « Nous les renards, ne nous accouplons pas avec les loups. Vous êtes trop féroces et imprévisibles. » Une tape sur mes mains me firent lâcher l’objet de mes convoitises. Mais comme c’était pour les diriger sur une partie du corps de mon mari que je convoitais encore plus, je ne grimaçais pas trop. Mais un peu quand même. « Pour la férocité je ne dis pas. Mais je crois que de nous deux, vous êtes le plus imprévisible monsieur Summers-Petterson. » commentais-je amusé, exerçant une légère pression joueuse sur les fesses de mon mari.

Un gémissement – si je pouvais appeler ça comme ça – plus tard, et Micah retrouvait le chemin de mes lèvres. Il les mordait, jouait avec comme un petit animal avec sa nourriture. « J'avais un peu peur. » lâcha-t-il en libérant mes lèvres. Je lui lançais un regard curieux, l’incitant à continuer. « Que tu sois mal à l'aise à l'idée d'aller toquer chez tous les gens qui nous ont pas forcément acceptés. » C’est vrai que je n’étais pas vraiment du genre à apprécier m’imposer chez les gens. Encore moins chez les personnes que je ne connaissais pas. Mais ça faisait partie du jeu d’Halloween. Je n’aurais pas fait ça tous les jours. Et avouons-le, j’avais beau accepter le concept, je n’étais pas complètement à l’aise avec. « Mais tout se passe merveilleusement bien ! Et j'suis sûr que ton potentiel séduction y est pour quelque chose. Les gens doivent juste... donner plus de bonbons pour avoir le loisir de regarder tes abdos quelques secondes de plus. » Je ne relevais pas sa remarque et riais simplement, en silence. Je le laissais remettre ma capuche en place, embrassant au passage son poignet qui passa un peu trop près de mes lèvres pour que je ne fasse rien. J’aimais sentir ses mains si près de mon visage, le voir s’occuper de moi ainsi. C’était des gestes si simples, mais qui en disaient tant sur notre relation. Nos corps agissaient naturellement l’un avec l’autre, on se touchait sans vraiment y penser, on s’occupait de l’un et l’autre machinalement. Tout était tellement simple.

« Tu sais que je vais aller voir madame McDonald. » annonça Micah d’un coup, tout naturellement. « Tu veux encore plus de bonbons ? » demandais-je ironiquement. J’imaginais parfaitement la raison qui le poussait à vouloir parler à la vieille femme, mais l’espoir d’avoir tort m’animait. « Je lui préparerais des gâteaux, et elle et moi, on aura une conversation trèèès intéressante sur le petit Petterson autour d'une bonne tisane. » Je lâchais à contre cœur les fesses de mon mari et les menait sur ses oreilles de renard. Je jouais avec alors que son regard se posait sur le sol. « Seulement si je viens avoir toi. Je suis curieux de savoir quels souvenirs elle peut bien avoir de moi. » Jouant toujours avec ses oreilles, je ne m’attardais pas vraiment sur le « Oh. » de Micah. Je réfléchissais plutôt à ce que mon ancienne institutrice pourrait bien lui raconter sur moi. J’étais un élève modèle à l’époque. Enfin, je l’avais toujours été. Mais encore plus lorsque j’étais enfant. L’élève qui s’asseyait sur les genoux du professeur sur les photos de classe, c’était moi. J’ignorais encore si je voulais que Micah l’apprenne ou pas d’ailleurs.

Mais pour l’instant, j’étais plus intrigué par le « Ewww. » et la descente de Micah près du sol. Je le suivais du regard et découvrais un tout petit chat blanc (ou du moins il l’avait été à une époque) se frottant contre le  garçon. « Mais d'où tu sors toi ? T'es le chat de compagnie d'un zombie ? » Je riais  sa question, et m’accroupissais à mon tour près d’eux. Ce qui n’était pas forcément facile avec cette tenue. « Tu sais, c'est de la fausse fourrure. Et c'est du renard. J'suis pas ta mère. Huh – ton père. J'suis pas ton père. » remarqua Micah alors que l’animal ne cessait de se frotter à son costume. « Techniquement t’es pas sa mère non plus. » ajoutais-je en tendant une main vers la petite boule de poils. La bête pointa son museau vers moi. « Regardes le. Il est tellement – » Mignon ? « Dégueu. Il a dû perdre sa mère le pauvre. » Le chaton s’avança enfin vers moi et renifla mes doigts avant de s’y frotter. Je commençais à entendre de légers ronronnements sortir de son tout petit corps. « Il est quand même adorable derrière toute cette crasse. » Sans plus attendre, je glissais ma main sous son ventre et le soulevais en me redressant. Il était léger comme une plume. Je le portais contre mon torse, oubliant qu’il pourrait certainement salir mon costume.

C’est évidemment à ce moment-là que Sam nous rejoint. Je remarquais rapidement sa bouche peine. « Hey ! On avait pas dit qu’on attendait d’être rentrés pour taper dans les bonbons ? » lui rappelais-je alors qu’elle arrivait à notre niveau.   « Mais ch’est pas des bonbons ! » m’expliqua-t-elle, la bouche remplie de non-bonbons. « La mahame avait plus de bon – mh, bonbons. » Elle s’efforça de mâcher plus fermement afin de pouvoir parler. Elle finit par avaler le tout, et reprit son souffle un instant avec de terminer. « Elle m’a donné des macarons ! On a pas dit que j’avais pas le droit de manger des macarons ! » se justifia-t-elle avant de poser ses  yeux sur la boule de poils contre mon torse. « Certes. » accordais-je à son esprit diabolique.

« Un chat ! » s’écria-t-elle finalement après avoir longuement scruté l’animal. « Il est à qui ? Il est à nous ? On peut le garder ? On peut l’appeler Cachou numéro 2 ? » Je ne comprendrai jamais comment un si petit corps pouvait dégager autant de vie. Surtout après une longue journée comme celle-ci. « Euh, bah… J’imagine qu’il est bien à quelqu’un. Mais… » Je baissais le regard sur la petite bête qui me regardait avec le plus misérable des regards. C’était comme s’il me hurlait « adopte moi, adopte moi ». Je relevais les yeux pour Micah comme pour y trouver une réponse. « J’imagine qu’on peut attendre un peu de voir si personne ne se manifeste pour le récupérer. » Quoiqu’il semblait vraiment abandonné et venait probablement d’écumer les rues pendant des jours. « Je pense que trente secondes c’est un temps d’attente raisonnable. » lâchais-je en lançant un regard complice vers Micah, espérant voir dans ses yeux que j’avais pris la bonne décision d’accepter à demi-mot la demande de Sam.

30. 29. 28. 27. 26. 25. 24. 23. 22. 21. 20. 19. 18. 17. 16. 15. 14. 13. 12. 11. 10. 9. 8. 7. 6. 5. 4. 3. 2. 1. 0.

« Bon, j’imagine que tu viens de trouver une nouvelle maison petit chat. » Je sentais Sam sur le point de sauter de joie en l’air, mais refreinais ses ardeurs encore au moins quelques secondes : « Mais ! ». Ses yeux s’écarquillèrent devant moi en attendant que je reprenne. « On peut pas l’appeler Cachou numéro 2. » Je me tournais vers Micah. « Des suggestions ? » C’était devenu notre spécialité de réfléchir à comment nommer les nouveaux membres de notre famille. Et si on ne se décidait pas maintenant, je savais désormais quoi faire pour provoquer l’inspiration chez mon mari.
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Micah Summers-Petterson
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Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyJeu 24 Oct - 19:18





Sebastian & Micah

Et Sam aussi


Le chaton avait l'air encore plus minuscule et maigrichon, ainsi pelotonné entre les mains et le torse de Sebastian. La petite bête dardait sa truffe toute rose contre lui à l'aveuglette, comme si elle cherchait quelque chose à téter. Micah esquissa un pauvre sourire, regrettant confusément de ne rien avoir d'autre que des sucreries sur lui.

« Hey ! On avait pas dit qu’on attendait d’être rentrés pour taper dans les bonbons ? » Entièrement tourné vers Sebastian, l'adolescent arqua un sourcil et pivota sur lui-même. L'origine du problème ? Sam. La bouche pleine, à essayer d'articuler entre deux machouillages intensifs. « Mais ch’est pas des bonbons ! La mahame avait plus de bon – mh, bonbons. » « Sam, on parle pas la bouche pleine. » signala Micah avec toute l'hypocrisie fraternelle dont il était capable. Il écopa d'un regard noir dans lequel on pouvait lire « Mais toi tu parles TOUJOURS la bouche pleine ! » et – fair play. Mieux valait ne pas insister. « Elle m’a donné des macarons ! On a pas dit que j’avais pas le droit de manger des macarons ! »

« Des macarons ?! » Micah ouvrit de grand yeux, qui se dirigèrent immédiatement vers le sac de bonbons. « Qui donne des macarons à Halloween ? » Sa cible verrouillée, il s'empara du sac avec la précision de frappe d'un avion de chasse.

« Un chat ! » fit Sam, remarquant leur petit invité poilu. La diversion était parfaite. « Il est à qui ? Il est à nous ? On peut le garder ? On peut l’appeler Cachou numéro 2 ? » Pendant qu'elle s'extasiait devant le chat, Micah boulottait les macarons comme un sucrophage en manque. Sucrophile ? Futur diabétique. Qu'importe. Il avait le droit, il n’enfreignait pas l’embargo sur les bonbons ! « Ca'ou numéro deux, ch'est nul comme nom ! » Nouveau regard noir. Cette fois l'aîné se défendit en brandissant son index vers la minuscule boule de poils. « Il est même pas noir ! »

« Euh, bah… J’imagine qu’il est bien à quelqu’un. Mais… » bredouilla Sebastian avec cette mesure qui lui valait l'admiration sans borne de l'ado survolté qu'il avait épousé. Il lui lança d'ailleurs un regard cherchant son approbation, comme si Micah était vraiment expressif avec ses joues pleines façon hamster boulimique. « J’imagine qu’on peut attendre un peu de voir si personne ne se manifeste pour le récupérer. » Le jeune homme hocha fébrilement la tête faute de mieux. « Je pense que trente secondes c’est un temps d’attente raisonnable. »

Deux autres macarons plus tard, le temps d'attente réglementaire à l'adoption féline était écoulé. « Bon, j’imagine que tu viens de trouver une nouvelle maison petit chat. » Yay ! Sam aussi sautillait surplace. Mais Sebastian refréna rapidement ses ardeurs. « On peut pas l’appeler Cachou numéro 2. » Face à la mine boudeuse de sa petite sœur, Micah haussa les sourcils avec ce rictus en coin de la victoire qui voulait dire « Tu vois ? ». « Des suggestions ? »

Hmm ? C'était à lui qu'il parlait ? Micah reporta son attention sur son – vraiment trop sexy – loup et réalisa que oui, tandis que Sam reprenait possession de son sac de bonbons. « Micaaaaah ! » Aïe. « T'as mangé tous les macarons ! » Grillé. Pour sa défense, il avait cuisiné des gâteaux toute la matinée au travail, puis l'après-midi au Morning Coffee ! Il avait complètement le droit de rafler ceux de sa sœur ! « T'en veux ? » répondit l'accusé en ouvrant grand sa bouche pleine des restants du dernier macaron. « Viens j'vais t'en donner à la béquée comme les oiseaux ! » « Non ! » cria Sam en se carapatant à toute vitesse hors de portée de son frère. C'est à dire dans le dos de Sebastian. La tricheuse ! Micah tenta une percée sur la droite. Sam poussa un cri de belette effarouchée mêlé d'un éclat de rire, et fit tourner Sebastian de ses petites mains fermement accrochées à lui pour s'en servir de bouclier humain. Nouvelle tentative, par la gauche cette fois. Encore ratée. Micah se heurta à un Sebastian dirigé d'une main de maître par Sam qui gloussait à intervalles réguliers. « T'es vraiment une sale petite planquée ! Le loup doit être de mon cô – »

Un miaulement rikiki et aigu tira l'adolescent de sa bataille de chiffonniers. Et il se rappela tout à coup la question de Sebastian. « Macaron ! » dit-il en se stoppant devant leur petit rescapé qui s'agitait entre les doigts de son époux, secoué par la guerre autour de lui. « Pour le chat ! On sait même pas si c'est un mâle ou une femelle. Et Macaron, c'est bien pour les deux ! » observa t-il en voyant du coin de l’œil la tête de Sam emmerger de derrière Sebastian.

« Macaron » répéta t-elle, sa mine à la fois intriguée et boudeuse. Micah lui avait sifflé ses macarons, elle boudait. Typique. Mais parce qu'elle était une Summers, elle ne pouvait pas lutter contre le sourire qui se faisait doucement une place sur ses lèvres. Sauf qu'elle était aussi butée, et qu'elle comptait le faire poireauter avant de d'avouer que ça lui plaisait. Toujours agrippée à Sebastian, elle leva la tête vers lui. « T'en penses quoi Sebastian ? »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyDim 27 Oct - 0:37





Micah & Sebastian

Et Sam aussi


Il m’avait fallu bien trop longtemps pour comprendre ce qui empêchait Micah de me répondre. Ou au moins d’être vraiment enjoué par l’adoption du chaton. Les confiseries de luxes qu’on avait données à Sam trouvaient nouveau refuge dans les mains et surtout le ventre de son frère. « Micaaaaah ! » s’écria la petite après avoir récupéré son sac. « T'as mangé tous les macarons ! » Je riais dans mon coin, essayant de garder mon attention sur la boule de poils contre mon torse. Je laissais les deux Summers (dont un Summers-Petterson) dans leur moment de complicité frère-sœur. Je ne pouvais rien faire d’autres que les observer du coin du l’œil, appréciant de les voir si heureux. « T'en veux ? » J’attrapais dans un coin de mon regard la vision de mon mari, ouvrant grand la bouche pour qu’on y voit les restes de pâtisseries. Berk. « Viens j'vais t'en donner à la béquée comme les oiseaux ! » Berk berk berk. « Non ! »

Je préférais retourner mon regard sur le chaton qui se frottait contre moi, caressant avec sa petite truffe humide la paume de ma main. L’animal prit peur lorsque Sam vint se cacher derrière moi, s’agrippant à mon costume et me secouant légèrement au passage. Je me laissais faire, tournant pour accompagner les mouvements de l’enfant. Je me moquais intérieurement du Micah désemparé devant moi qui manquait à plusieurs reprises de me rentrer dedans. « T'es vraiment une sale petite planquée ! Le loup doit être de mon cô – » Un petit miaulement se fit entendre. La scène autour du chaton ne devait pas lui plaire. Ou peut-être qu’il voulait rediriger toute l’attention sur lui. « Macaron ! » lâcha d’un coup Micah, tout naturellement. Je levais le regard vers lui, un sourcil haussé, en attente d’en savoir plus. « Macaron ? » répétais-je. « Pour le chat ! On sait même pas si c'est un mâle ou une femelle. Et Macaron, c'est bien pour les deux ! » s’expliqua-t-il. « Macaron… » murmurais-je à moi-même, essayant de voir si ce nom correspondait bien à la boule de poils.

Une petite voix derrière moi se fit entendre. « Macaron. » dit Sam, toujours agrippée à mon dos. Je tournais la tête pour pouvoir la voir alors qu’elle reprenait : « T'en penses quoi Sebastian ? ». J’observais l’enfant quelques instants, essayant de lire dans ses yeux rivés sur moi ce qu’elle pouvait bien penser. « Je pense... » commençais-je en faisant durer le suspense. « Je pense que ça lui irait parfaitement. » Je redirigeais mon regard vers le principal concerné et caressais tendrement le haut de son crâne. « Et toi, t’en penses quoi ? Ça te plait Macaron ? » Un faible ronronnement se fit entendre, et je prenais  ça pour le plus franc des « oui ». « Macaron ce sera alors ! » déclarais-je officiellement. Sam se détacha de moi pour venir se placer au niveau du petit animal. Elle passa ses petits doigts dans sa fourrure sale, mais ne s’en plaignait pas. « Au moins… Micah le mangera pas ce macaron là. » remarqua-t-elle, très sérieusement. J’échangeais un regard avec mon mari, me pinçant les lèvres pour retenir mon rire.

Heureusement que je nous avais fait construire une grande maison, parce que celle-ci accueillait plus de membres que je ne l’aurais jamais cru. Ou du moins, plus de membres non-humains que  je ne l’aurais jamais cru. Mais c’était notre truc avec Micah. Il s’était fait attaquer par mon chien-ours lors de notre première nuit ensemble. Un furet nous avait permis de nous mettre ensemble. Un renard avait rythmé notre premier séjour au lac. Son chien l’avait presque tué. Et maintenant, un chaton venait embellir notre premier Halloween ensemble. Les animaux étaient partout dans notre vie à deux. Peut-être qu’on en adopterait de nouveaux pour la naissance des jumelles. Ou peut-être que ce serait pour notre première année ensemble. En tout cas, même si je ne m’étais jamais destiné à être entouré par plus d’animaux que d’êtres humains chez moi, je ne regrettais rien. Eux aussi faisaient partie de ma famille.

***

La chasse aux bonbons avait repris son cour. Je maitrisais l’art de « Awouuuuuh » à la perfection, et tout le monde craquait sur le chaton qui n’avait pas quitté mon torse. Ce qui réjouissait Sam qui récoltait toujours quelques confiseries en plus grâce à ça. Il ne nous restait que quelques maisons auxquelles aller taper lorsque l’intérieur de mon costume se mit à vibrer. Je confiais le nouveau membre de notre famille à ma belle-sœur et ouvrais la fermeture de mon costume. Je lançais un regard joueur à Micah en ouvrant lentement les pans de tissu sur mon torse, et attrapais mon téléphone qui se cachait dans une poche intérieure. J’attirais mon mari près de moi, profitant de cette petite pause pour profiter de son corps contre le mien. « Allô ? […] Oui ? […] Non, vraiment ? […] Ah, euh bah, d’accord. Je vais lui dire. […] Oui. Oui oui. On va faire ce qu’on peut. […] D’accord. » Je rangeais le téléphone, jouant avec l’attente de mon époux sûrement curieux.

Téléphone rangé, je venais poser mes deux mains sur les hanches de mon mari, le maintenant près de moi. « J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. » annonçais-je, un léger sourire aux coins des lèvres. « La bonne… c’est que tout le monde raffole de tes gâteaux au Morning. » Mon sourire s’agrandissait un peu plus au fil des mots que je prononçais. « La mauvaise c’est qu’il n’y en a plus un seul. Tout le monde a tellement adoré que tout est parti en à peine quelques heures ! » reprenais-je, ne perdant rien de ma bonne humeur. Plus encore, j’attrapais le visage de Micah entre mes mains et l’attirais vers moi pour l’embrasser passionnément. « Donc il faudrait qu’on retourne au café pour… en faire plus. Tu penses que c’est possible ? » demandais-je en reculant quelque peu mon visage du sien. C’était peut-être idiot, mais j’avais rêvé d’une telle réaction des clients. Micah semblait si peu sûr de lui. Pourtant il avait un véritable talent et je ne pouvais pas être le seul à le voir. Il avait eu peur pour lui, pour moi, pour le café, pour cette soirée, mais ça avait fini par payer. « Je t’avais bien dit que tes gâteaux étaient les meilleurs. Maintenant, il y a pas que moi qui le pense. » Je ponctuais ma remarque de  quelques courts baisers sur les lèvres de Micah. « Moi aussi je l’ai toujours pensé ! » entendait-on Sam dire un peu plus loin, un poil vexée de ne pas avoir été incluse dans le club des « amoureux des gâteaux de Micah ».
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyDim 27 Oct - 4:21





Sebastian & Micah

Et Sam aussi


Le porte à porte se passait on ne peut mieux. Micah était rassasié. Sam avait retrouvé son entrain et Macaron leur valait toujours quelques sucreries supplémentaires. Et même s'il avait été perturbé par les cris de loup de son nouveau perchoir, le chaton était maintenant si bien dans les bras de Sebastian que Micah le jalousait secrètement.

Puis sans raison apparente, Sebastian refourgua le chat à Sam. Micah lui jeta un regard curieux, puis eut un petit rire en le voyant dévoiler exagérément lentement son torse. « Arrête ! » réprimanda t-il à mi-voix tandis que son mari extirpait son téléphone d'une poche mystérieusement bien dissimulée. Une bras possessif le mena tout contre ledit torse, et Micah en profita pour susurrer à son oreille libre. « Espèce de Play Boy. » Joueur, il attrapa le lobe de son oreille entre ses dents, le mordilla. Le reste de son esprit focalisé sur la conversation qui se déroulait à l'autre oreille de Sebastian.

Rapidement, il raccrocha, et le jeune homme accueillit son loup entre ses bras, le questionnant de ses grands yeux ambrés. « J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. » déclara Sebastian, un sourire sournois au coin de lèvres. « La bonne… c’est que tout le monde raffole de tes gâteaux au Morning. » La bouche de Micah s'ouvrit en une expression à la fois incrédule et heureuse. Son cœur se mit à battre plus vite, redoutant la mauvaise nouvelle. Les bras rassurant de Sebastian autour de lui aidants, il endigua son inquiétude et se retint de gigoter d'impatience ou de le supplier de cracher le morceau. « La mauvaise c’est qu’il n’y en a plus un seul. Tout le monde a tellement adoré que tout est parti en à peine quelques heures ! »

« Qu – quoi ? » bredouilla Micah alors que Sebastian emprisonnait son visage et l'embrassait. Et soudainement, il réalisa. Les clients du Morning Coffee adoraient ses gâteaux. Ses gâteaux. Ceux qu'il avait cuisiné lui, avec ses mains. « Donc il faudrait qu’on retourne au café pour… en faire plus. Tu penses que c’est possible ? » Pris de court, Micah souffla un « Oui. » Puis se reprit alors que l'énergie affluait dans ses veines, maintenant que la surprise était passée et se changeait en joie. « Oui ! » Un petit rire s'écoula librement de ses lèvres assaillies de baisers. « Je t’avais bien dit que tes gâteaux étaient les meilleurs. Maintenant, il y a pas que moi qui le pense. »

« Tu veux toujours avoir raison. » pouffa Micah, alors qu'une petite voix vexée se faisait entendre derrière. « Moi aussi je l’ai toujours pensé ! »

L'adolescent se détacha de Sebastian pour rejoindre sa sœur. « Toi t'es ma poubelle de table. » remarqua t-il en l'entraînant dans un câlin forcé dont son passager poilu se serait bien passé. « Et mon cobaye. Le meilleur cobaye du monde ! » Un rire lui indiqua qu'il avait réussi sa mission anti boudage. Micah la relâcha, et se tourna de nouveau vers Sebastian. Il le regardait, tout sourire, et Micah pouvait lire la fierté dans ses yeux. Dans ses foutus yeux magnifiques qui le faisaient fondre.

Dans une impulsion, l'adolescent lui bondit dans les bras dans une attaque koala ravageuse. Il plaqua brusquement ses lèvres contre les siennes, leur dents s'entrechoquant d'une manière qui aurait pu être drôle, si Micah n'était pas totalement occupé à toucher Sebastian. A le faire sien. Ses bras possessivement enroulés autour de sa nuque, et ses cuisses serrées autour de sa taille.

Il rompit le baiser, à bout de souffle. Et le sourire qu'il adressa à Sebastian était éblouissant. « C'est génial ! » s'exclama t-il, sa joie éclatant comme un feu d'artifice mal dosé. Il libéra un de ses bras pour caresser affectueusement son visage. Sa barbe râpant délicieusement sous ses doigts. « C'est grâce à toi. » Il l'embrassa de nouveau. Tendrement. En remerciement. « J'aurais jamais osé travailler pour toi. Pour le Morning Coffee. Si tu m'y avais pas poussé. » Travailler au Morning Coffee en tant que serveur, c'était une chose. Une chose à la portée de tout le monde. Pas la sienne évidemment, Sebastian s'étant fait un devoir ne jamais l'embaucher. A la portée de tout le reste du monde.

Mais proposer ses pâtisseries au Morning Coffee ? Micah avait travaillé, réfléchit, s'était rétracté, avait boudé quand Sebastian avait insisté, recouvert ses bouquins de desserts de notes et de petits croquis dans les marges, avait osé les montrer à Sebastian, s'était dégonflé encore, et enfin, au prix d'une insistance hors du commun de la part de son époux, l'adolescent avait accepté. Halloween, c'était l'occasion ou jamais pour lui de faire ses preuves.

Il avait imaginé, créé et mis au point des pâtisseries spécialement pour l'occasion. Puis le jour J était arrivé, et il avait découvert le laboratoire de pâtisserie – vulgairement appelé cuisine par tout le monde – inutilisé du café. Tout avait été briqué et remis à neuf. Pour lui. Micah avait cru qu'il allait s'évanouir à cause de la pression. Il voulait se changer en souris et se serrer dans un coin du café pour surveiller les réactions des clients. Et il avait quasiment fallu le jeter hors du Morning Coffee pour qu'il se décide à aller enfiler son costume et chasser les bonbons en famille.

Et pourtant, il était là. En petit renard conquérant, lové dans les bras de Sebastian. Irradiant de fierté, de soulagement et de cette confiance en lui qui lui avait toujours manqué. « Merci. » dit-il, intimement persuadé que Sebastian en avait conscience. Ce n'était pas un sentiment nouveau, cette infériorité qui lui collait à la peau dès qu'il était question d'accomplissement personnel. Mais c'était un sujet délicat que Micah n'abordait presque jamais. Il avait énormément pris sur lui et laissé Sebastian les prendre en charge Sam et lui. Pour leur bien. Parce qu'il le fallait. Parce que sa fierté n'avait pas sa place quand il était question d'offrir un toit et des conditions de vie décentes à sa sœur. « Merci d'avoir tellement confiance en moi. » Il poussa un soupir de satisfaction, et se laissa reposer au sol, enlaçant Sebastian étroitement contre lui quelques secondes supplémentaires.

Il se détacha finalement de lui, se contentant d'entrelacer leurs doigts. Un froncement de sourcil vint contraster admirablement avec le sourire qui ne le lâchait plus. « Mais comment je vais faire ? Je peux pas ravitailler tout le café à moi tout seul ! J'ai pas quatre bras, et même si j'en avais quatre, ça serait pas suffisant ! » Il se mordit la lèvre, réfléchissant à toute vitesse. Il n'allait pas prendre les serveurs comme commis. Déjà que Sebastian l'avait informé que le café serait sans doute bondé. Ils avaient autre chose à faire comme... servir. « Moi je peux t'aider. » le coupa Sam en s'avançant à côté de lui. « Mais oui ! » De Sam, Micah retourna à Sebastian. « Vous allez être mes commis ! » déclara t-il avec enthousiasme. Macaron poussa un mini-miaulement que Micah prit pour une approbation, et s'adressa aussi à lui. « En plus là-bas ya du lait. Plein de lait. Et il est plus que temps de te nourrir ! »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyMar 29 Oct - 18:43





Micah & Sebastian

Et Sam aussi


J’avais passé d’excellents Halloween dans ma vie. Chacun d’entre eux s’étant déroulé avec mes parents qui essayaient le plus souvent de me séquestrer pour ne pas que je puisse voir le film d’horreur qu’ils diffusaient ce soir-là. J’y avais droit même lorsque j’étais parfaitement en âge de voir des gens se faire découper en morceau sur l’écran. A force c’était devenu un jeu entre nous, et ça faisait partie des moments que je chérissais le plus. Et qui me manquaient le plus. Mais ce nouvel Halloween avec Micah et Sam était peut-être même encore mieux que ceux dans mes souvenirs. On était tellement heureux. C’était incroyable de croire qu’après tout ce qu’on avait pu vivre tous les trois en à peine plus d’un an, on était capable de se sentir si bien, si positifs concernant l’avenir. On formait une jolie famille tous ensemble, et elle s’agrandissait de jour en jour. Micah avait enfin trouvé ce qui lui plaisait vraiment, et croyait enfin en ses capacités. Sam était fidèle à elle-même, du moment qu’elle avait le ventre plein et des personnes souriantes autour d’elle… elle allait bien. Et moi, et bien j’étais heureux. J’aimais voir les deux frère et sœur complices. J’aimais savoir mon mari fier de lui. J’aimais voir ma belle-sœur le sourire aux lèvres. Je ne pouvais rien demander de plus. J’étais juste… comblé.

De loin, j’admirais mon mari. Un sourire aux lèvres, des étincelles dans les yeux, la dernière fois que je l’avais vu ainsi c’était le jour de notre mariage. Il n’avait jamais été aussi beau. Nos regards se croisèrent, et mon propre sourire s’agrandit un peu plus. Presque aussitôt, je l’accueillais contre moi dans un câlin koala. Ses bras autour de ma nuque, ses jambes autour de ma taille, ses lèvres contre les miennes. Cette position me rappellera toujours cet après-midi sur la plage, le jour où nous nous étions mis ensemble. Il avait beau toujours la refaire, je la revivais toujours avec une certaine nostalgie des premiers jours.

J’étais incapable de m’empêcher de sourire dans ce baiser fougueux et maladroit. Micah s’accrochait à moi comme s’il en dépendait, et je serrais mes bras autour de lui, le gardant toujours un peu plus proche. Il rompit notre baiser et se dégagea quelque peu pour que j’ai la chance d’admirer ce magnifique sourire sur ses lèvres. « C'est génial ! » s’écria-t-il, du fond du cœur. J’acquiesçais d’un léger signe de tête, mon sourire toujours grandissant. L’une de ses mains vint caresser mon visage et je me relaxais sous son geste. « C'est grâce à toi. » Un baiser de remerciement plus tard, il reprenait : « J'aurais jamais osé travailler pour toi. Pour le Morning Coffee. Si tu m'y avais pas poussé. » Je déposais à mon tour quelques courts baisers sur ses lèvres. « J’étais certain que tu en étais capable. Et ça me tuait de te voir hésiter, reculer, abandonner. Tu avais juste besoin de quelqu’un pour te rappeler chaque seconde que rien ne pouvait te résister. » Micah avait ce pouvoir de savoir conquérir les gens. J’étais le premier à en faire les frais. Il m’avait eu grâce à son sourire, à ses caresses, à sa façon d’être, à ses câlins koalas. Je ne voyais que le bon en lui. Et à partir d’aujourd’hui, le reste de la ville avait été conquis… grâce à ses gâteaux. Les caresses et les câlins n’étaient que pour moi (et Sam).

« Merci. » me dit-il finalement. « De rien. » répondais-je avec un petit rire, comme si c’était un « merci » tout à fait anodin. « Merci d'avoir tellement confiance en moi. » reprit-il. Je venais frotter mon nez contre le sien, joueur. « Toujours. » C’était une raison qui me faisait tant aimer d’être marié à lui. Depuis ce jour, il savait que je serai toujours là pour l’épauler. Quoi qu’il décide de faire, qu’importe les folies qui passaient dans son esprit, j’étais là pour le conseiller et lui donner tout ce dont il avait besoin.

Micah se détacha et retourna au sol, ne brisant cependant pas notre étreinte. Je déposais quelques baisers sur ses cheveux, caressant son dos tendrement. Je savais qu’il faudrait bientôt partir, mais pour l’instant j’avais simplement envie de sentir mon époux contre moi. A contre cœur, je le laissais se détacher, gardant tout de même nos doigts entrelacés. « Mais comment je vais faire ? Je peux pas ravitailler tout le café à moi tout seul ! J'ai pas quatre bras, et même si j'en avais quatre, ça serait pas suffisant ! » s’inquiéta-t-il tout à coup. Ce n’était pas évident ? « Moi je peux t'aider. » lâcha Sam avant que j’ai le temps de me proposer moi-même. « Mais oui ! » L’idée semblait convenir  à Micah. « Vous allez être mes commis ! » déclara-t-il, ne nous laissant pas le choix. Je me décidais quand même à confirmer ma participation : « Oui chef ! ». Voilà une phrase que j’avais prendre goût à répéter encore et encore ce soir. Un petit miaulement se fit entendre, comme si Macaron tenait lui aussi à faire partie de la nouvelle équipe de pâtissiers du Morning Coffee. « En plus là-bas y a du lait. Plein de lait. Et il est plus que temps de te nourrir ! » annonça Micah à la petite bête toujours dans les bras de sa sœur. « Et on pourra te faire un brin de toilettes là-bas. » ajoutais-je.

Sam ne s’était pas plaint de devoir arrêter la chasse aux bonbons. Elle espérait sûrement remplacer ce qu’elle aurait dû avoir dans sa récolte par les gâteaux de son frère. En attendant, je récupérais le chaton, et lâchais la main de Micah pour attraper celle de la petite fille. Il prit son autre main libre, et c’est en famille que nous nous étions dirigés vers le Morning Coffee.

***

Le café était noir de monde, comme je m’y attendais. Je n’avais jamais vu cet endroit vide pour Halloween. Mes parents avaient toujours tout fait pour que la ville ait au moins un endroit où il faisait bon venir pour fêter les morts. Il était de mon devoir de maintenir la tradition, pour eux comme pour moi. J’avais besoin de sentir que je faisais honneur au travail de toute une vie. Et en voyant le café ce soir, j’avais l’impression d’avoir réussi. Tout le monde avait une tasse à la fin, des miettes de gâteaux devant eux, et un costume sur le dos. C’était parfait. Juste… parfait.

Je laissais Micah et Sam filer en cuisine, promettant de les rejoindre aussitôt. On me rappelait qu’il fallait appeler cet endroit « le laboratoire » désormais, mais ne relevais pas. Je donnais plutôt une tape sur les fesses de mon renard de mari, et rejoignais l’un des employés qui travaillaient là ce soir. Il me faisait un petit récapitulatif de la soirée, me confirmant que tout se passait merveilleusement bien. Enfin, à l’exception de la pénurie de gâteau. C’était ça d’avoir un époux si doué dans ce qu’il faisait. Je le rassurais en lui disant que de nouvelles douceurs arriveraient vite, et rejoignais ma famille en cuisine, non sans avoir au passage préparé quelques boissons chaudes.

Arrivé à bon port, je posais un chocolat chaud devant Sam, un autre devant Micah, et gardais mon café entre les doigts. Je posais mes fesses contre l’espace de travail, et tournais la tête pour regarder le garçon près de moi. « Alors mon amour, quelles merveilleux comptes-tu nous faire faire ? » demandais-je en sirotant ma tasse. « J’ai demandé confirmation au serveur, tout le monde s’est arraché tes gâteaux et espère bien que le petit génie derrière les fourneaux recommencera à faire des merveilles tous les jours à partir de maintenant. » Je lançais un sourire rassurant vers Micah avant de reprendre. « Je te forcerai jamais à travailler à plein temps ici si t’en as pas envie. Mais… je pense vraiment que ce serait une bonne idée. » Je ne pensais pas que ça pourrait un jour devenir un rêve de travailler côte à côte avec mon mari au café mais... c'était pourtant le mien aujourd'hui.
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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyVen 1 Nov - 22:05





Sebastian & Micah

Et Sam aussi


Micah n'avait jamais vu le café aussi plein ! Des monstres de toutes sortes s'admiraient les uns les autres, une tasse à la main, tandis que d'autres frémissaient devant le film projeté dans la salle pour l'occasion. L'adolescent jeta un coup d’œil en coin à son patron de mari, appréciant  le sourire qui se formait sur ses lèvres sans doute inconsciemment. Est-ce qu'il pensait à ses parents en ce moment ? Micah aurait donné cher pour savoir ce que Sebastian ressentait. S'il était fier de lui. De perpétrer leurs habitudes avec succès, malgré tous les changements survenus en neuf mois, malgré – malgré Micah.

Le jeune homme voulait croire. Espérait secrètement qu'il ne pénalisait pas le café par sa seule existence. Peu importe qu'ils soient deux hommes, ou leur différence d'âge. Ils étaient un couple. Comme les parents de Sebastian l'avaient été avant eux.

Son regard s'égara sur le film d'horreur et tomba nez à nez avec Sadako, s'extirpant lentement d'une télévision. « Oh mon dieu. » frissonna Micah. Sa main se dirigea automatiquement sur les yeux de Sam. « On y va nous ! » annonça t-il à Sebastian avant qu'elle ai le temps de protester. Un baiser sur la joue, et une tape sur les fesses plus tard, l'adolescent retrouvait le calme de sa cuisine.

« Qu'est ce qu'on va faire ? » demanda Sam en retirant son chaperon pour être plus à l'aise. Micah fit de même en baissant sa capuche de renard. Puis il enfila un tablier, et en tendit un (trois fois trop long) à Sam. « Hmm... » fit-il songeur. Il tira ses lunettes de la poche de son short, les mit, et alla chercher les croquis qu'il avait préparé depuis des jours pour les partager avec sa sœur. « Les cupcakes en forme de cerveau ! » s'écria t-elle toute excitée. Parce que bien-sûr, elle avait déjà tout goûté bien avant les clients du Morning Coffee.

Après avoir fait le tour des pâtisseries à l'ordre du jour, le frère et la sœur s'étaient mis au boulot. Micah avait refourgué à Sam des tâches simples, et il était lui même pris dans ses préparations lorsqu'une tasse apparu sur son plan de travail. « Hey. » l’accueillit-il avec plaisir. Il se tourna vers Sebastian et ouvrit de grand yeux horrifiés.

Les fesses nonchalamment calées contre le plan de travail, café à la main et l'air le plus serein du monde, Micah l'écouta à peine lui demander ce qu'il allait faire. Ses yeux ambrés et toute son attention fixés sur son actuel problème, confortablement pelotonné contre Sebastian.

Qu'est-ce que Macaron foutait dans la cuisine ?

Loin de ces préoccupations basiques d'hygiène, Sebastian poursuivit. « J’ai demandé confirmation au serveur, tout le monde s’est arraché tes gâteaux et espère bien que le petit génie derrière les fourneaux recommencera à faire des merveilles tous les jours à partir de maintenant. »

Honnêtement Micah ne savait pas quoi faire. Il allait l'étrangler et le prendre dans ses bras. Ah et s'évanouir aussi. Pas dans cet ordre.

Sebastian du se rendre compte que quelque chose clochait. Peut-être que la pilosité entière de Micah se hérissant violemment façon porc-épique en colère était un signe. « Je te forcerai jamais à travailler à plein temps ici si t’en as pas envie. Mais… je pense vraiment que ce serait une bonne idée. »

L'adolescent mordit le sourire qui essayait de se glisser insidieusement sur ses lèvres. « Déjà... » Il prit le petit chat entre ses mains avec précaution. « Sam va emmener cette chose dégoûtante hors de mon labo. » Il lança un regard très sérieux à Sebastian. « J'aimerai éviter qu'une puce saute dans ma pâte. Ça serait une noyade vraiment affreuse pour elle, et j'suis sûr que le type de l'hygiène va encore nous surveiller jusqu'à la prochaine saint Valentin. » Il déposa une main sur son torse et un baiser affectueux sur ses lèvres avant de filer chercher une coupelle et du lait.

Il confia le tout à Sam, ravie d'être déléguée aux soins du chat. « Qu'est ce que je fais quand il aura fini son lait ? » questionna t-elle en lui caressant la tête (Micah était certain d'avoir senti des tiques en caressant cette zone). « T'iras voir Stan. » Stanley, c'était le serveur avec qui Micah s’entendait le mieux. Celui qui comme lui, admirait les dessins que Sebastian arrivait à faire sur la mousse des boissons chaudes, ou juste en ajoutant le lait dans ses cafés latte. Le pauvre avait été particulièrement dépité quand il avait réussi à faire une fleur, et que Sam avait juste vu un poulpe. « Il arrivera bien à te trouver une bassine et de l'eau chaude pour laver Macaron. »

Sam les abandonna là-dessus. Enfin seuls ! Micah fila se laver les mains avant de retourner à sa pâte. « Merci pour le chocolat chaud. » dit-il en ajustant un petit sourire ravissant. Il osa un regard vers Sebastian. Sebastian et son costume qui semblait épouser chaque muscle de ses épaules avec un délice indécent pour un simple vêtement et... Stop ! Foutue hormones ! Est-ce que Sebastian pouvait sentir l'effet qu'il lui faisait ? Est-ce que sa proposition de travailler ici à plein de temps était un piège pour avoir Micah à portée de main toute la journée et abuser de son corps entre deux pâtisseries ? Et qu'est ce qui n'allait pas avec son cerveau ?

Apparemment son corps avait décidé de suivre le mouvement. Parce que Micah abandonna sa préparation pour venir défaire lentement le haut du costume de son mari. « Tu sais... » susurra t-il d'une voix dangereusement basse. « Je vais jamais pouvoir cuisiner avec toutes les – » Il écarta les pan de son costume, dévoilant le haut de son torse et Micah – Micah avait besoin de le sentir sous sa langue. Alors il l'embrassa, descendant lentement le long de son corps. Il marqua une pause seulement pour lécher et suçoter un téton « Hmm – les ondes sexuelles que tu m'envoies. » passa à l'autre, l'agaça de ses dents.

Pas complètement rassasié de son désir immédiat, l'adolescent noua une main sur la nuque de Sebastian et remonta capturer ses lèvres, se fraya un chemin entre elles, lécha voracement l’intérieur chaud de sa bouche. De sa main libre, il attrapa les croquis qu'il plaqua entre eux sur  son torse. « Tiens. » fit-il, haletant, une moue joueuse sur les lèvres. « Tout est là. Tu m'as déjà vu les faire, t'auras pas de mal à m'aider. » Il glissa son genou entre les cuisses de Sebastian, soupesant son entrejambe avec malice. « Sauf si t'es trop tendu pour ça. »

Et avec un dernier coup de langue provocateur sur ses lèvres, il s'échappa de ses bras. C'était difficile. Mais Micah avait du travail. C'était bien la seule chose qui l'avait retenu de travailler pour Sebastian il y a des mois, même lorsqu'il en avait besoin : on ne mélange pas sexe et travail. Encore moins quand votre ex patron potentiel, devenu mari vous propose de travailler pour lui.

Avec difficulté – parce que sa libido incontrôlable lui hurlait de retourner se coller à Sebastian – le jeune homme réajusta ses lunettes sur son nez et demanda sans plus oser le contempler. « J'ai rêvé où tu viens de me proposer de travailler pour toi ? »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyMar 5 Nov - 20:12





Micah & Sebastian

Et Sam aussi


Je pouvais voir un sourire se former sur les lèvres de mon mari. Mais pour une raison qui m’était encore inconnue, il le retenait. « Déjà... » commença-t-il en se rapprochant et en prenant le chaton toujours collé contre mon torse. « Sam va emmener cette chose dégoûtante hors de mon labo. » Ah. C’était surement ça qui l’empêchait d’arborer ce sourire que j’aimais temps. « J'aimerai éviter qu'une puce saute dans ma pâte. Ça serait une noyade vraiment affreuse pour elle, et j'suis sûr que le type de l'hygiène va encore nous surveiller jusqu'à la prochaine saint Valentin. » reprit-il, un regard accusateur sur moi. Comme si j’étais le seul fautif. Je n’étais pas seul ce soir-là. Il n’y avait pas que les traces de ma semence sur le comptoir. Il y en avait même certainement plus de la sienne. Mais je ne relevais pas. Tout simplement parce qu’il avait raison, Macaron n’avait rien à faire là. Mais l’animal était si tranquille, et je m’étais tellement habitué à sa présence contre moi… que je l’avais oublié. C’était naturellement et sans penser à mal que je l’avais gardé à mes côtés. Une moue m’échappa d’ailleurs lorsque Micah l’avait pris dans ses mains. « Qu'est-ce que je fais quand il aura fini son lait ? » demanda Sam en récupérant le chaton. « T'iras voir Stan. Il arrivera bien à te trouver une bassine et de l'eau chaude pour laver Macaron. » répondit son frère, étrangement heureux de les voir disparaitre tous les deux.

Pour faire plaisir à mon mari, et parce que c’était la chose à faire, j’allais me laver les mains. J’étais rapidement rejoint par Micah qui fit de même. Je restais sur place un instant, l’observant s’éloigner pour rejoindre le début de sa préparation. « Merci pour le chocolat chaud. » dit-il tout à coup. Les yeux rivés sur les jambes peu vêtues de mon époux, j’en oubliais presque de lui répondre. « Ah. Mh, c’est normal. » C’était Halloween, il commençait à vraiment faire froid dans la ville, et Micah n’avait pas de pantalon. Certes, je ne plaignais absolument pas de ce dernier point. Mais il était tout de même de mon devoir de réchauffer quelque peu ma famille. Au moins avec un chocolat chaud. Et par la suite, idéalement, en collant mon corps contre le sien alors qu’il garderait ses lunettes honteusement érotiques sur le nez. Cette pensée me fit le rejoindre, gardant une légère distance de sécurité entre nous. J’aurais été incapable de le laisser continuer sa pâte si j’avais eu la possibilité de l’atteindre d’où j’étais. Son corps m’appelait. Il me criait de le toucher, de le caresser, de l’embrasser.

Nos regards se croisaient, et pendant instant, j’avais l’impression que Micah était capable de lire dans mes pensées. Il avait cette même envie dans ses yeux, comme s’il voulait tout laisser tomber pour me plaquer contre le plan de travail et faire ce qu’il voulait de moi. J’ai cru un instant qu’il le ferait lorsque je le vis s’approcher. « Tu sais... » commença-t-il en portant sa main sur l’ouverture du haut de mon costume, faisant lentement glisser la fermeture pour découvrir mon corps. « Je vais jamais pouvoir cuisiner avec toutes les – » La fermeture était presque complètement baissée jusqu’à mon bas ventre, et il écartait les pans pour avoir un meilleur accès pour mon torse. Je pensais qu’il voulait simplement me tenter, voir ce que ce tissu si près du corps pouvait bien cacher. A la place, et sans que j’ai le temps de réaliser, il penchait sa tête pour attraper entre ses lèvres l’un de mes tétons. Je lâchais un « Oh mon dieu, Micah ! » malgré moi. Ma main venait se faufiler à l’arrière de sa tête, le maintenant contre moi. « Hmm – les ondes sexuelles que tu m'envoies. » reprit-il avant de passer sur le second téton. Je lâchais un gémissement. J’avais complètement oublié le début de sa phrase, et elle ne pouvait pas avoir la moindre importance. Ce qui était important, c’était ses dents qui s’amusaient à me provoquer.

Un grognement m’échappa lorsqu’il détacha ses lèvres de mon torse. J’avais envie de tellement plus. Mais j’étais également ravi de la tournure que prenaient les choses. Micah avait recollé presque aussitôt ses lèvres contre les miennes, s’agrippant à ma nuque  pour nous offrir toujours plus de passion. C’était tellement obscène, érotique, et parfait. Si loin de la volonté de Micah à garder une hygiène parfaite dans sa cuisine. Avec de tels baisers, tout ce que j’avais envie de faire c’était de grimper sur ce plan de travail et de faire sauvagement l’amour à mon mari comme les bêtes que nous étions pour Halloween.

« Tiens. » entendais-je alors que Micah plaquait quelque chose sur mon torse. Pourvu que ce soit du lubrifiant. Pourvu que ce soit du lubrifiant. « Tout est là. Tu m'as déjà vu les faire, t'auras pas de mal à m'aider. » Ça pouvait correspondre au lubrifiant, mais mes espoirs s’estompaient peu à peu. J’allais essayer de jeter un coup d’œil sur ce que Micah tenait contre mon torse, mais fus coupé dans mon élan lorsqu’il vint frotter mon entrejambe avec sa cuisse. Je gémissais de plaisir et de frustration, levant les yeux au ciel comme pour remercier la force divine qui m’avait permis d’épouser un homme comme ça. « Sauf si t'es trop tendu pour ça. » Et j’étais très tendu. Trop tendu. Surtout lorsque je sentais ce coup de langue sur mes lèvres, et que je voyais Micah retrouver sa place derrière sa pâte. J’avais posé ma main par automatisme sur ce qu’il avait plaqué contre moi, et découvrais désormais avec tristesse que c’était une feuille de papier. Une sale feuille de papier qui ne ressemblait en rien à du lubrifiant.

Je restais immobile un moment, observant Micah qui reprenait comme si de rien était le cours de sa recette. Effaré, choqué, perturbé et surtout très très frustré, je lâchais un enfantin « Micaaah ! ». J’avais l’impression d’être un gamin qu’on venait d’empêcher de jouer à son jeu favori. Il ne fit aucune remarque. A la place, et après un certain temps, il me demanda sans lever les yeux de sa préparation : « J'ai rêvé où tu viens de me proposer de travailler pour toi ? ». J’écarquillais les yeux de surprise et reposais la feuille qu’il m’avait donnée juste avant sur le plan de travail. « Mais, c’est tout ce que tu retiens après… ça ? » J’agitais mes bras autour de moi pour désigner la pièce, cette situation, ça. « Enfin, si, c’est important et je t’en reparle dans une minute. Mais Micah, oui je suis tendu ! Et c’est cruel de profiter de ma faiblesse face à… tes lunettes, tes jambes, ta… queue. » Sans vraiment m’en rendre compte, je rejoignais mon mari et venais me placer derrière lui, mon ventre contre son dos, mes bras autour de lui. J’avais des difficultés à ne pas être gêné par son énorme queue de renard, mais m’en accommodait plutôt vite. Je venais déposer quelques baisers dans son cou et remontais jusqu’à son oreille. Je jouais avec son lobe et faisais glisser l’une de mes mains le long de son ventre. « Tu peux pas me frustrer comme ça et me parler de travailler avec toi en à peine quelques secondes d’intervalle. » Avec moi. Pas pour moi. Je voulais qu’on ait le même statut. Les seuls ordres que j’acceptais volontiers de lui donner, c’était dans la chaleur de nos draps. Pas dans le « laboratoire » du Morning Coffee.

« J’ai envie de travailler avec toi. » annonçais-je après un court silence. « Pas parce que je pourrais tout le temps faire ça – » Ma main continua sa descente jusque sur la virilité de mon mari que je caressais du bout des doigts. « Mais parce que j’ai envie de passer le plus de temps possible avec l’homme que j’aime. » Je déposais un nouveau baiser dans son cou, sous sa mâchoire. « C’était un rêve que j’avais abandonné dans ma jeunesse. Travailler ici avec la personne qui partagerait ma vie. Mais quand je te vois ici, avec moi, et t’as l’air tellement épanoui et dans ton élément… Je me dis que c’est finalement un rêve que j’aurais pas dû abandonner parce qu’il pourrait devenir la plus belle des réalités. » J’abandonnais le côté érotique de toute cette situation, et posais mes mains sur les hanches de Micah pour l’inviter à se tourner et me faire face. Je déposais un tendre et court baiser sur ses lèvres. « J’ai vraiment le sentiment que c’est une bonne idée. Mais le choix t’appartient complètement. J’ai envie que tu sois heureux, que tu fasses ce dont tu as envie. Si c’est ici, tant mieux. Si c’est ailleurs, je te soutiendrai tout autant. » Je portais l’une de mes mains à son visage et le caressais doucement, m’attendrissant moi-même devant la vision de mon mari à oreilles de renard. « Et t’as pas à me répondre maintenant si t’en as pas envie. Tu peux prendre tout le temps que tu veux. »
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyMer 6 Nov - 20:22





Sebastian & Micah

Et Sam aussi


Micah essayait vraiment de se concentrer sur sa pâte. C'était sans compter sur la vengeance de Sebastian ! Après avoir crié au viol, son mari venait littéralement de lui sauter dessus ! Sa queue de renard avait fait barrage comme elle pouvait. Mais elle ne faisait pas le poids face à l'agression sexuelle du loup en manque.

« Tu peux pas me frustrer comme ça et me parler de travailler avec toi en à peine quelques secondes d’intervalle. » reprocha Sebastian, alors que ses mains se baladaient pas du tout professionnellement sur le ventre de Micah.

L'adolescent gigotait sous ses caresses. Penchait la tête pour lui offrir un meilleur accès à sa gorge, et commençait doucement à maudire sa saloperie de queue qui l'empêchait de se frotter sans aucune honte contre la zone tendue outrageusement pressée contre ses fesses.

Sebastian mit un terme à la guerre silencieuse qui se jouait entre Micah, sa queue, et sa libido. « J’ai envie de travailler avec toi. » signala t-il au cerveau endommagé de Micah qui refusait d'enregistrer l'information. « Pas parce que je pourrais tout le temps faire ça – » Non non ! Argument non-valide ! Et pourquoi est-ce qu'il gémissait ? « Mais parce que j’ai envie de passer le plus de temps possible avec l’homme que j’aime. » D'autre baisers dans son cou achevèrent de chasser sa raison. Micah n'était plus qu'une boule de fourrure et de désir aiguisé entre les mains expertes de Sebastian, bercé par sa voix chaude au creux de son oreille.

Le jeune homme faisait de son mieux pour écouter, mais il avait du mal à donner du sens aux mots pour le moment. Ça viendrait. Il lui fallait toujours un certain temps pour classer convenablement les dossiers autrement que : urgents (ceux liés au sexe) et moins urgents (tous les autres).

Tout son corps protesta lorsque Sebastian retira sa main de son entrejambe. Heureusement c'était pour mieux le retourner, et Micah retrouva avec délice la chaleur de ses bras, passa les siens autour de sa nuque dans l'idée confuse et absurde de le garder à lui. « J’ai vraiment le sentiment que c’est une bonne idée. » reprit Sebastian après un baiser bien trop court. « Mais le choix t’appartient complètement. J’ai envie que tu sois heureux, que tu fasses ce dont tu as envie. Si c’est ici, tant mieux. Si c’est ailleurs, je te soutiendrai tout autant. » Micah inclina la tête dans le creux de sa main, embrassa sa paume avec douceur, puis releva deux prunelles luisantes d'affection et d'envie vers Sebastian. « Et t’as pas à me répondre maintenant si t’en as pas envie. Tu peux prendre tout le temps que tu veux. »

« Je meurs d'envie de toi. » se plaignit Micah. Ce qui était un peu exagéré, mais sincèrement, pas tant que ça. « Et j'ai envie de réussir ça. » Ça. Cette soirée. C'était la sienne. Il était égoïste parce que c'était leur Halloween. Leur tout premier Halloween en famille Mais l'adolescent s'était promis des choses. Il adressa une petite mine confuse et déconfite à Sebastian. Sebastian et son sourire à faire chavirer un paquebot. Micah ne s'était jamais senti aussi proche du Titanic.

« Tu me rends dingue et je – je t'aime pas, je te... quelque chose. Quelque chose d'un cran au dessus de l'amour. Quelque chose sans quoi je peux plus vivre, parce que je te regarde et j'ai l'impression que mon cœur va exploser. Et je sais – je sais que je devrais te lâcher et me remettre au travail, mais mes bras refusent de te libérer et j'ai l'impression que si tu t'éloigne ne serait-ce que d'un pas je vais m'effondrer et me briser en mille morceaux. »

Ce n'était pas nouveau cette dépendance. Cette sensation écrasante d'avoir besoin de Sebastian pour être à nouveau un. Comme si son propre corps ne lui suffisait plus pour exister. Pourtant Micah adorait son corps, merci bien. Sans se la jouer dieu grec comme Sebastian, il était un garçon indépendant et débrouillard. C'était juste que là... il ne pouvait pas. Il paniquait. Il perdait le contrôle. Incapable de se focaliser sur une tâche, son esprit tiraillé entre la pression de tout ce qu'il avait à faire et le besoin viscérale de se noyer en Sebastian pour arriver de nouveau à respirer.

Il eut un rire nerveux, et sa mine décomposée arbora un ridicule petit sourire frondeur. « Tu veux que je travaille avec toi. » répéta t-il en écho à Seabstian. « Tu rêverais de travailler avec moi. » Il captura sa lèvre inférieure entre ses dents, ses joues rougissaient à vue d’œil. « J'ai conquis ton corps, j'ai conquis ton cœur, et j'ai enfin conquis le patron du Morning Coffee. »

La fierté naissait dans le chaos d'émotions qui tempêtait dans tout son être. Et il y avait de quoi ! Sebastian n'avait jamais lâché le morceau. Il ne voulait pas de Micah au café. Même plus tard, lorsqu'ils étaient en couple ! C'était à lui de se débrouiller pour trouver sa voix. Sebastian lui avait bien fait comprendre. Il était là et il le soutiendrait, mais pas question de l'embaucher comme serveur. Soit. Micah avait trouvé sa voix. Et combien de chances sur des milliards y avait-il pour qu'elle le conduise tout droit au Morning Coffee ?

« Je sais pas si j'suis capable de travailler avec toi. » déclara t-il tout de même en faisant taire Sebastian d'un doigt sur ses lèvres. « Pas parce que je suis pas assez bon ! Je veux dire – physiquement. On est pas comme les autres couples. On est sexuellement dépendants. Peut-être moi plus que toi, et encore c'est pas certain. » La co-dépendance pas très saine de leur couple était admise depuis longtemps et fonctionnait bien pour eux. Ce n'est pas comme si c'était un scoop ou que Sebastian avait de quoi contre argumenter. Les suçons violacés sur le cou, les épaules, les hanches et entre les cuisses de Micah était des preuves trop criantes de vérité. « Mais franchement tu peux pas m'en vouloir d'avoir envie de toi. Et tu peux m'en empêcher non plus, t'as signé pour ça. J'ai pas menti quand j'ai dis que j'étais fou de toi, au sens propre. Tu le savais, et t'as quand même voulu m'épouser ! »

Une fois sûr qu'il n'allait pas juste tomber par terre comme un vieux flan, l'adolescent se détacha de Sebastian. Il défit son tablier et le passa autour du cou de son mari. « Tiens mets ça pour cacher un peu tout tes – toute ta perfection qui fait qu'aggraver les choses. » Il l'aida à le nouer juste pour rester coller à lui 10 secondes de plus dont il profita pour lui voler un baiser. « J'te propose un deal. Si on arrive à travailler ensemble ce soir, sans que je te viole dans un coin du café, on en reparlera sérieusement et je te donnerai une réponse. Deal ? »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyVen 8 Nov - 1:14





Micah & Sebastian

Et Sam aussi


« Je meurs d'envie de toi. » Ce que ça pouvait être réciproque. « Et j'ai envie de réussir ça. » J’ai d’abord pensé que le « ça » faisait écho au désir qu’éprouvait Micah pour moi. Mais je comprenais vite qu’il s’agissait plutôt de ça, cette soirée, Halloween. J’avais envie de beaucoup de choses également. Mais ma priorité c’était probablement ça aussi. Cette soirée était une réussite jusque-là. Le café était rempli de clients qui ne juraient que par les gâteau de mon mari, et ne cessaient d’en demander de nouveau. La chasse aux bonbons avait été parfaite, et nous avions même ajouté un nouveau membre à notre famille. Comment pouvions nous réussir plus que ça ce premier Halloween ensemble ? Peut-être en répondant aux nouvelles attentes des clients. Micah et moi pouvions faire ça. On assouvirait nos désirs sexuels dans quelques heures.

« Tu me rends dingue et je – je t'aime pas. » Le regard d’horreur qui passa sur mon visage le temps de quelques secondes ne devait pas être beau à voir. « Je te... quelque chose. Quelque chose d'un cran au dessus de l'amour. Quelque chose sans quoi je peux plus vivre, parce que je te regarde et j'ai l'impression que mon cœur va exploser. Et je sais – je sais que je devrais te lâcher et me remettre au travail, mais mes bras refusent de te libérer et j'ai l'impression que si tu t'éloignes ne serait-ce que d'un pas je vais m'effondrer et me briser en mille morceaux. » Ma main toujours sur le visage du garçon, j’en profitais pour l’attirer contre moi et poser mes lèvres sur sa joue. Je l’embrassais maladroitement, simplement pour sentir sa peau contre ma bouche. Je l’embrassais où je pouvais, son œil et son sourcil avait surement du y passer. Sur ses tempes, je murmurais un amoureux : « Je te quelque chose aussi. » Je comprenais tellement ce qu’il voulait dire. Mon cœur explosait dans ma poitrine dès que son regard se posait sur moi. Je me sentais à la maison lorsque ses lèvres rencontraient les miennes. J’étais entier lorsque nos corps se touchaient ou se frôlaient à peine.

Retrouvant une certaine distance entre nous, j’acquiesçais d’un léger hochement de tête amusé lorsque Micah réalisa enfin : « Tu veux que je travaille avec toi. Tu rêverais de travailler avec moi. » J’avais droit en face de moi à mon mari gêné, les joues rosées, les lèvres pincées. J’ignorais d’où cette réaction pouvait bien lui venir, mais il était tellement adorable. J’aurais peut-être pu m’inquiéter de le voir ainsi, mais tout son corps dégageait de l’amour et de la joie. « J'ai conquis ton corps, j'ai conquis ton cœur, et j'ai enfin conquis le patron du Morning Coffee. » Je lâchais un léger rire, et volais un court baiser à Micah en guise de réponse et de récompense. J’avais lutté pendant des semaines pour que ce sale gosse arrête de me harceler pour travailler au café. C’était incroyable de ce dire qu’à peine… dix mois plus tard, ce sale gosse était devenu mon mari et que je le suppliais presque pour accepter mon offre de travailler à mes côtés.

« Je sais pas si j'suis capable de travailler avec toi. » reprit Micah, posant un doigt sur mes lèvres pour m’empêcher de réagir à ses mots. « Pas parce que je suis pas assez bon ! Je veux dire – physiquement. On est pas comme les autres couples. On est sexuellement dépendants. Peut-être moi plus que toi, et encore c'est pas certain. » Son doigt scellant toujours mes lèvres, je ne pouvais qu’agiter négativement la tête pour lui répondre. Je crois que nous étions autant l’un que l’autre des cas désespérés concernant notre dépendance. Ça dépendait peut-être des moments, des jours. Parfois c’était Micah qui ne pouvait s’empêcher de me tripoter. D’autre fois c’était moi. Au moins, on se comprenait toujours, répondant à chaque caresse ou baiser avec plus de passion. « Mais franchement tu peux pas m'en vouloir d'avoir envie de toi. Et tu peux m'en empêcher non plus, t'as signé pour ça. J'ai pas menti quand j'ai dit que j'étais fou de toi, au sens propre. Tu le savais, et t'as quand même voulu m'épouser ! » Toujours incapable de parler, je répondais à sa déclaration avec un sourire et un baiser sur ce doigt que j’aurais préféré sur un autre endroit de mon anatomie. Je savais dans quoi je m’étais embarqué en l’épousant, et je ne regretterai jamais rien.

A contrecœur, je laissais Micah se détacher de moi. Rapidement, il enleva son tablier pour me le passer autour du cou. « Tiens mets ça pour cacher un peu tout tes – toute ta perfection qui fait qu'aggraver les choses. » J’appréciais les quelques secondes qu’il passait à m’attacher le tablier, et encore plus le fait qu’il mettait bien plus de temps qu’il n’en faudrait. Un baiser volé plus tard, il reprit : « J'te propose un deal. Si on arrive à travailler ensemble ce soir, sans que je te viole dans un coin du café, on en reparlera sérieusement et je te donnerai une réponse. Deal ? » Je réfléchissais quelques secondes à cette proposition. C’était inutile, mais je voulais faire durer le suspense avant  d’embrasser brièvement mon mari pour répondre contre ses lèvres : « Deal. ». C’était sensé. Et probablement une très bonne idée. J’avais beau vouloir travailler avec Micah, ça ne serait pas raisonnable si nous étions incapables de nous retenir de faire voler nos vêtements pendant les heures de service. « Mais il faudra aussi que tu caches… » J’agitais les bras pour montrer son corps. « – tout ça. » continuais-je. « A choisir, si tu avais une combinaison de ski sous la main ça m’aiderait bien aussi pour éviter de te sauter dessus. » Le tablier c’était encore trop érotique. Il était si simple de cuisiner nu dessous.

***
Hélas, il n’y avait pas de combinaison de ski cachée dans le Morning Coffee. Micah s’était même longuement éclipsé à l’étage pour vérifier. Le tablier avait donc fait l’affaire. Mais je maintenais l’idée qu’il faudrait un jour s’essayer à lui cuisine dénudée sous le tablier. En attendant, de nos mains expertes sortaient de nombreuses fournées de gâteaux tous plus Halloweenesque les uns que les autres. A nouveau, les clients avaient adoré. Tous, sans la moindre exception. S’il y avait un pic d’obésité à Town Square, la mairie nous en tiendrait sûrement pour responsables. Mais ça n’avait pas la moindre importance. Parce qu’Halloween était sur le point de s’achever, les derniers clients repus quittaient le café, et Micah avait démontré aux yeux de tous (aux siens les premiers) qu’il était capable de tout !

Je congédiais Stan, promettant de m’occuper de la fermeture du café. Enfin, du moment qu’il arrivait plus tôt demain pour ranger le bazar dont je ne voulais pas m’occuper. Je recouvrais Sam d’une petite couverture alors que celle-ci s’était endormie sur l’une des banquettes pendant que je m’étais efforcé de lui cacher la vue du film d’horreur. Elle me faisait penser à moi lorsque j’étais enfant. Pensant toujours que j’étais assez grand pour regarder de tels films, mais allant pleurer pendant la nuit dans le lit de mes parents parce que je n’arrêtais pas de cauchemarder. Mais vu toute la frustration que j’avais accumulée auprès de Micah ce soir, il ne valait mieux pas que Sam se décide à venir prendre de la place dans notre lit plus tard. J’avais d’autres projets pour nos draps qui impliquaient beaucoup de lubrifiant, aucun vêtement, et surtout… aucune Sam.

J’avais gardé mes mains pour moi, et Micah avait fait de même. Mais ça ne pouvait plus durer. M’assurant que le café et tous les rideaux étaient bien fermés, je laissais Sam dormir tranquillement dans la salle, et retrouvais mon mari dans les cuisines. L’embêtant dans ce qu’il était en train de faire, j’enroulais mes bras autour de lui et embrassais son cou, imitant une position que j’avais adopté un peu plus tôt dans la soirée. « Ce fut officiellement… le meilleur Halloween de ma vie. » annonçais-je dans le creux de son oreille. « Et je t’aime. » Je l’avais encore trop peu dit ce soir, et pourtant c’était une pensée qui ne quittait jamais mon esprit. C’était le cas tous les jours que je vivais à ses côtés, mais ça l’était encore plus ce soir. Il m’avait fait vivre des moments extraordinaires, et me donnait espoir d’en vivre d'encore meilleurs.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptySam 9 Nov - 0:04





Sebastian & Micah

Et Sam aussi


« Stan j'ai besoin de toi ! »

Derrière son comptoir, le serveur se décomposa surplace. « Ah non ! Je bosse moi ! Démerde toi tout seul pour monter la garde auprès de ton mec ! »

« Mari. » corrigea Micah, en posant ses fesses sur un tabouret, pile en face de Stan. « Et c'est pas pour ça que j'te demande ton aide. »
Stan ne répondit pas tout de suite. Ce sale traître faisait semblant semblant d'être à fond dans son café. A la guerre comme à la guerre. Micah lui claqua des doigts sous le nez, histoire qu'il arrête de le prendre pour un pigeon. « Alors ? Tu m'aides ou pas ? »
L'autre posa sa boisson sur le comptoir, et se décida à céder. « Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? »
« Sebastian vient d'entrer aux toilettes. Ça me laisse pas beaucoup de temps pour aller à l'étage, et comme il arrête pas de me reluquer, il va me chercher dès qu'il va sortir. »
« Qu'est ce que tu vas foutre à l'étage ? Ya rien là-haut. »
« Ya un vieux lit là-haut. Et je compte m'envoyer en l'air avec mon mari dans les draps de satin de noir que j'ai acheté exprès pour Halloween, parce que hello ? Halloween ? Noir ? Et aussi parce que j'ai envie de voir le contraste entre les draps noirs et tout ce que je compte bien lécher jusqu'à la dernière goutte quand il aura éjac – »
« Oh mon dieu ! Micah stop ! »

Stan bondit de l'autre côté du comptoir pour le rejoindre en marmonnant des « images mentales » « oh mon dieu » « verrais plus jamais mon boss de la même façon ». Mission accomplie ! L'adolescent retint un sourire de sphinx. De tout petit sphinx ravi, avec des oreilles de renard. « Il est pour qui ce café ? » demanda t-il en s'emparant de la tasse que le serveur avait oublié dans sa fuite. « Pour la fille là-bas. La vampire. »

Élargissement du sourire de sphinx. La vampire qui plaquait littéralement son volume mammaire impressionnant sous le nez de Sebastian depuis le début de la soirée en espérant qu'il finisse par remarquer le ballottage en contrebas ? Comme de bien entendu, Stan le rabat-joie de service compris tout d'un coup ce qui se tramait dans le cerveau génial de Micah. « Tu vas pas faire ça ? »

Il allait se gêner ! En route pour l’escalier menant tout droit à son futur lieu de débauche, le jeune homme fit un détour vers la vampirette attablée. Malgré les « non non non » de Stan chuchotés non-stop à son oreille depuis qu'ils avaient quittés le comptoir, il se pencha pour lui déposer sa tasse devant elle. Manque de bol, la gravité fit tanguer la tasse dont le contenu brûlant plongea directement dans son décolleté sans passer par la case départ. « Oops ! »

Et voilà, ça c'était fait ! Fier de son sale coup, Micah tira Stan sur le devant la scène de crime et s'éclipsa en douce pendant qu'il encaissait l'engueulade de la brûlée au 15e degré.

Trente secondes plus tard, Stan le rejoignait en bas de l'escalier. « Je te jure que tu paieras pour ça. » menaça t-il alors que Micah avait les yeux rivés sur les chiottes. « Il sort ! Il sort ! » Aucun doute, les 30 secondes de perdues avaient suffit à Sebastian pour en finir avec sa pause pipi. « Je fais quoi ? » paniqua Stan « Il regarde partout ! Il te cherche ! »

« Fais le guet ! » ordonna Micah en grimpant les première marches. Il risqua un œil en bas. Cette andouille de Stan ne trouvait rien de mieux à faire que se déhancher sensuellement et de lever le petit doigt en l'air comme un gigolo en train de tapiner. « Oh mon dieu. Fais le guet ! G-u-e-t ! Pas le gay ! Occupes le ! »
Ni une ni deux, Stan fonça intercepter Sebastian. En lui parlant du drame du café renversé ou pour lui demander comment dessiner des citrouilles sur les boissons, allez savoir. Micah pria silencieusement pour ne pas se faire balancer et monta l'escalier quatre à quatre. Il avait déjà tous les accessoires, il les avait amené en douce à midi. Il lui fallait juste un peu de temps pour tout mettre en place.

***

A l'étage tout était en place ! Seul problème : Micah était lessivé. Comme le vieux torchon avec lequel il terminait de nettoyer son plan de travail. Il avait pâtissé, aidé au service, surveillé la moitié des clients et leurs litres de baves versés sur son mari. En avait cramé une à coup de café – mais il espérait que son coup en traître n'était pas remonté au oreilles du patron. Bref. Il avait passé la soirée à cavaler, oreilles de renard au vent et queue virevoltante au gré de ses pas !

Le jeune homme en était là de ses pensées lorsque Sebastian le rejoignit en cuisine. « Ce fut officiellement… le meilleur Halloween de ma vie. » S'il avait eut quelques gènes félins, il aurait pu ronronner de bonheur entre ses bras. « Et je t’aime. »

« Je t'aime plus. » l'embêta Micah en laissant retomber sa tête en arrière contre l'épaule de son mari. Il recouvrit ses bras des siens, et embrassa sa joue rugueuse comme il pouvait dans sa position. « Tout le monde t'a maté ce soir. » bouda t-il alors qu'un petit sourire ourlait sa bouille tristounette. « Et j'ai rien dis. » Il se tourna vivement face à Sebastian et lui pointa son index sur le bout du nez. « J'espère que j'aurais une récompense ! »

Comploteur comme jamais, Micah fit un petit bond en arrière et captura une main de son loup dans les siennes. Il l’entraîna derrière lui en trottinant comme un chiot excité. « J'ai une surprise pour toi ! »

Chemin faisant, il couva Sam du regard. Sa chevelure rousse dépassait des couvertures. Elle roupillait comme un loir. Parfait ! Talonné par son mari, Micah fila à l'étage. « Attends ! » Il se faufila derrière lui à toute vitesse – c'est à dire en lui grimpant à moitié sur le dos dans le procédé –  et porta ses deux mains sur ses yeux. Quelques pas supplémentaires et – « Tadaaaa ! »

C'était une petite pièce, il y avait encore du bordel qui traînait là depuis des années et auquel il n'avait pas osé toucher. Mais une petit table ronde était agrémentée d'un grand plat couvert d'une cloche. Micah avait dégoté des chandelles rouges. Comme le reste de la pièces illuminé de dizaines de bougies. Ça faisait vaguement séance de spiritisme mais hey ! Halloween !

Une bouteille de vin les attendait dans un seau plein de glaçons que l'adolescent avait changé pendant toute la dernière heure de la soirée. « J'crois que Stan mérite une augmentation pour m'avoir subit toute la soirée tout en faisant son service. » pouffa le jeune homme en leur servant à chacun une coupe. « Nous avons un dîner aux chandelles à base de... pizza – sans doute tiède – qui nous attend sous cloche eeeeet... » Micah opéra un demi tour sur lui-même. Dans la pénombre au coin de la pièce, le vieux lit poussiéreux était métamorphosé en futur cocon de luxure sombre et satiné. « Des draps de satin. C'est teeellement cliché. Je pouvais pas résister. » plaida t-il en s'approchant de Sebastian. Il lui offrit sa coupe sans oser se coller à lui même s'il en mourrait d'envie. L'adolescent pétillait d'un cocktail d'appréhension et de plaisir. « Joyeux Halloween mon amour. Ça te plaît ? Je voulais qu'on ai notre moment tous les deux. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyDim 10 Nov - 0:47





Micah & Sebastian

Et Sam aussi


« Je t'aime plus. » Bien sûr qu’il dirait ça. Je grognais légèrement, montrant ma désapprobation face à ses mots. C’était moi qui l’aimais le plus. Mais au lieu de rentrer dans un débat qui n’avait pas lieu d’être, parce qu’en vérité on s’aimait tout autant l’un que l’autre, je laissais à Micah toute la place d’embrasser ma joue. Je frottais légèrement mon visage contre le sien lorsqu’il le laissait tomber sur mon épaule, respirer paisiblement son odeur. « Tout le monde t'a maté ce soir. » remarqua-t-il, boudeur. Je soufflais longuement, désespéré mais amusé. « Et j'ai rien dit. J'espère que j'aurais une récompense ! » reprit-il avant de poser le bout de son index sur mon nez. Je fronçais celui-ci, et levais à peine le visage pour mordiller son doigt. « Alors la femme qui n’a pas cessé de me harceler toute la soirée s’est prise sa tasse de café dans le décolleté par pur accident ? » demandais-je, faussement surpris. « On va dire que c’est juste une sacrée coïncidence. » concluais-je. De toute façon, elle le méritait. Elle n’avait cessé de trainer dans mes pattes, et exhiber mon alliance lorsque je la servais ne m’avait été d’aucune utilité. Je devrais peut-être penser à la technique de Micah pour se débarrasser des clientes un peu trop entreprenantes. Ça avait le mérite d’être efficace. « Et si ça peut te rassurer, j’ai entendu un groupe de plusieurs filles féliciter la manière dont ton short te faisait un cul formidable. Je leur aurais bien dit de regarder ailleurs… mais ça aurait été hypocrite de ma part. Ce short te fait vraiment un cul formidable, et c’est impossible d’en décoller le regard. » lui racontais-je après avoir lâché son doigt pour mordiller plutôt son oreille.

Mais Micah avait d’autres idées ! D’un coup, il se retourna et, me prenant la main, me guida en dehors de la cuisine. « J'ai une surprise pour toi ! » m’annonça-t-il simplement. Je le suivais sans rien dire, curieux de savoir ce qu’il avait bien pu préparer dans mon dos. Un regard pour vérifier que Sam dormait toujours comme un loir et je grimpais à l’étage, Micah juste devant moi. Enfin, plus pour très longtemps. « Attends ! »  D’un coup, il inversa nos positions, me bousculant au passage pour se jeter sur moi et cacher mes yeux. « Si c’est pour me montrer que tu as fini par trouver une combinaison de ski, pas la peine de me cacher la vue. » lâchais-je tout naturellement. Nous arrivions en haut, et me redonnant la vue, Micah s’exclama : « Tadaaaa ! » J’observais autour de moi sans rien dire. Pas de combinaison de ski, mais une table, des bougies et surtout… un lit.

Je m’avançais vers la table lentement, appréciant en silence le cadeau que Micah venait de me faire. « J'crois que Stan mérite une augmentation pour m'avoir subi toute la soirée tout en faisant son service. » dit-il en s’emparant de la bouteille de vin et en nous servant un verre à chacun. « Nous avons un dîner aux chandelles à base de... pizza – sans doute tiède – qui nous attend sous cloche. »« Mon plat préféré. » commentais-je avec amusement. « Eeeet... » Il fit demi-tour et indiqua le façon lit qui attirait toute mon attention depuis que nous étions arrivés. « Des draps de satin. C'est teeellement cliché. Je pouvais pas résister. » Il se tourna à nouveau vers moi, et me tendit ma coupe. Je l’acceptais avec plaisir et après l’avoir remercié avec un (trop) court baiser, murmurait contre lui : « Tu sais combien j’aime les clichés. » J’entrelaçais nos bras comme dans les comédies romantiques, un verre chacun dans la main. « Joyeux Halloween mon amour. Ça te plaît ? Je voulais qu'on ait notre moment tous les deux. » Je lançais un sourire heureux et amoureux à mon mari et après l’avoir de nouveau embrassé brièvement, répondais : « C’est absolument parfait. ». Je lançais un regard insistant vers nos coupes, puis vers Micah. « J’ai voulu faire un truc cliché là aussi… mais ne m’en veux pas si nos costumes finissent recouvert de vin rouge. » Au pire, ça nous donnerait une excuse de les enlever encore plus vite.

Mes lèvres avaient réussi à tremper dans le liquide sans trop de dégât, mais c’était tout ce que j’avais réussi à réaliser sans créer une catastrophe. Si j’étais honnête avec moi-même, j’aurais sûrement admis que j’avais peut-être fait exprès de faire un geste brusque pour que du vin vole sur le haut du costume de mon mari. Peut-être. « Oh ! Pardon mon amour. » m’excusais-je (faussement) aussitôt, posant mon verre sur la table à côté de nous et m’emparant de celui de mon mari pour faire de même. « Enlève vite ça ! » paniquais-je en attrapant le bas du haut de son déguisement, ne lui laissant ni le temps, ni la possibilité de m’empêcher de lui enlever. Je balançais le bout de fourrure… quelque part et portais mes mains sur le torse de mon mari. « Mh, tellement mieux. » Je rapprochais nos corps, et venais embrasser la joue de mon époux. Puis son menton. Puis son cou. Et je finissais sur le haut de son épaule, la caressant quelque peu avec mon visage.

Mes doigts descendaient le long de son torse pour arriver jusqu’à son bas ventre, et je caressais les rebords de son short, menaçant d’y glisser mes doigts. « On devrait probablement manger avant de tester ces magnifiques draps, mais je ne voudrais pas que tu prennes froid en restant torse nu. » Je relevais mon visage pour faire face au sien. « Je ne vois plus qu’une solution… » Dans un élan, je me baissais pour venir soulever Micah de sorte qu’il enroule ses jambes autour de moi. J’essayais de lui voler quelques baisers alors que je nous faisais rejoindre le lit, mais sans véritable succès. Heureusement, j’atteignais rapidement son rebord, et nous laissais tomber sur les draps. Je retrouvais cette fois ci avec plus de facilité les lèvres de mon mari que j’embrassais avec passion et férocité. « On devrait directement passer au sexe. » murmurais-je entre deux baisers. « Ensuite on reprendra des forces avec la pizza froide. » Mes mains glissaient dans les cheveux de mon amant pour s’y agripper et le maintenir contre moi. « Et on recommencera. Toute la nuit. Encore, et encore. » Un coup de rein contre l’entrejambe du garçon m’avait échappé, et je lâchais un léger gémissement de plaisir. « Puis on finira la bouteille de vin pour fêter cette soirée réussie. Et tu me diras ce que tu penses de l’offre que je t’ai faite un peu plus tôt. » terminais-je, me rappelant quand même que j’avais attendu sa réponse toute la soirée. On aurait pu en parler maintenant, mais j’étais incapable d’apprécier autre chose que le corps à moitié nu de mon mari contre le mien.
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Micah Summers-Petterson
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Sebastian & Micah

Et Sam aussi


« J’ai voulu faire un truc cliché là aussi… mais ne m’en veux pas si nos costumes finissent recouvert de vin rouge. » annonça Sebastian en mêlant leurs bras d'une manière pas du tout pratique.

« Mais qu'est-ce que tu ?... » questionna Micah entre deux gloussement. Il approcha sa tête du verre en essayant de tirer un peu dessus sans trop tirer non plus, pour ne pas gêner Sebastian. Puis étira ses lèvres comme si elles allaient magiquement se souder au rebord de la coupe alors que 5 bon centimètres les séparaient. Quatre centimètres ! Trois ! Il y était presque ! Encore un peu. Il sentit ses lèvres effleurer la coupe – victoire ! – lorsque Sebastian donna un petit coup brusque. Le liquide se faufila dans le minuscule espace entre sa bouche et le néant – et atterrit sur son haut.

« Oh ! Pardon mon amour. » s'écria Sebastian. Il retira son bras aussi sec, et priva Micah de sa coupe. L'adolescent papillonna des yeux, pris de court. « Enlève vite ça ! »

Sebastian était trop près, trop vite. Le pauvre vêtement fut arraché de sa peau comme s'il était couvert d'acide, immédiatement remplacé par les mains chaudes de Sebastian fermement plaquées sur sa peau. « Mh, tellement mieux. » Micah tressaillit sous le contact. D'instinct, il chercha ses lèvres, les effleura à peine, alors que Sebastian embrassait son menton, enfouissait son visage dans son cou avec faim. L'adolescent se tendit, gracieusement, cambra son corps, glissa ses doigts dans les court cheveux noirs au dessus de sa nuque.

Et Sebastian le caressait. Effleurait lentement son ventre sensible, frôlait les rebords de son short comme s'il mourrait d'envie de lui arracher mais qu'il attendait sa permission. Il n'avait pas attendu de permission pour lui ruiner son haut. Attendez là.... « On devrait probablement manger avant de tester ces magnifiques draps, mais je ne voudrais pas que tu prennes froid en restant torse nu. » Les mots firent leur chemin dans le cerveau faiblement irrigué de l'adolescent. « T'as fais exprès. » comprit-il scandalisé. Et les yeux luisants de désir que Sebastian releva dans les siens étaient des aveux flagrants... et terriblement sexys. « Je ne vois plus qu’une solution… »

Pas repentant pou un sou, l'animal le souleva contre son corps. Micah enroula ses longues jambes autour de sa taille. Forçant une friction enivrante entre leurs bassins, tandis qu'il piégeait le lobe d'une oreille entre ses petits crocs affamés.

« Mh, Sebastian... » gémit -il, son souffle s'échouant contre la morsure tendre de ses dents. « J'ai – j'ai envie... »

La chute contre le matelas lui vola son souffle. Micah accueillit le corps de son amant de ses bras. Les muscles de ses cuisses serrés autour de sa taille ne faiblissaient pas. Il voulait le garder à lui. Pour la première fois de la soirée, Sebastian lui appartenait.

« Sebastian.. » souffla Micah ses sens embrumés par le brouillard de désir qui l'enveloppait. Son mari prit possession de ses lèvres avec ardeur. Les conquérait sauvagement, et Micah léchait, mordait en retour avec ferveur. « On devrait directement passer au sexe. » Le jeune homme gémit, enfonça ses ongles courts dans les omoplates de Sebastian, réclamant ses lèvres contre les siennes avec son corps. « Ensuite on reprendra des forces avec la pizza froide. » Il se fichait bien de la pizza ! Micah grogna, gesticula pour faire valoir son avis sur la question. Sebastian empoigna sa chevelure pour toute réponse. Le faisant chouiner et échapper un petit cri de douleur et de plaisir mêlé. « Et on recommencera. Toute la nuit. Encore, et encore. » Un coup de rein bien placé lui donna un délicieux vertige. « Puis on finira la bouteille de vin pour fêter cette soirée réussie. Et tu me diras ce que tu penses de l’offre que je t’ai faite un peu plus tôt. »

Micah aquiesca fiévreusement. « Je ferais tout ce que tu veux. » clama t-il, haletant. Il aurait accepté n'importe quoi pourvu que Sebastian le touche. Son corps était en feu, il mourrait de chaud alors qu'il faisait frais et qu'il était torse nu. Il se sentait trembler, l'adrénaline et le désir pulsants implacablement dans ses veines.

« Embrasse moi. » quémanda Micah, sentant le contrôle lui échapper. C'était quelque chose qu'il faisait souvent lorsqu'il perdait pied. Il se réfugiait en Sebastian, s'ancrait à la chaleur de ses lèvres, se gorgeait de leur goût incomparable. De son dos, ses doigts remontèrent le long de sa nuque, s'aventurèrent dans son cuir chevelu, pressèrent, pressèrent, pour forcer l'embrassade.

Quelque chose manquait. Il le relâcha, éperdu. « Je veux te sentir. » supplia Micah. Il y avait du désespoir dans son ton, ainsi qu'une bonne dose de désir insatisfait. Des mains pressantes s'attaquèrent à la fermeture éclair du costume de Sebastian. Un long ''zouiiiiiip'' plus tard, il libérait ses épaules, ses bras, puis son dos . Enfin ! Comme un assoiffé en plein désert, l'adolescent explora la peau dénudée de son amant. Sans cesser de l'embrasser, il glissa une main par les pans entrouverts de son costume. Du bout des doigts, il effleura le membre tendu de Sebastian, le faisant gémir dans leur baiser. Micah en profita pour lécher sa pomme d'adam avec malice, là où l'air s'engouffrait avec difficulté.

Il essaya de caresser Sebastian. La peau de son érection tellement chaude et lisse sous le bout de ses doigts, mais son putain de costume l'entravait dans ses mouvements. Micah grogna. « Saloperie de... »  Impossible de l'ouvrir plus, le zipper s'arrêtait au niveau du bas-ventre. Micah tirait, d'un côté de l'autre. Rien à faire. Tant pis ! Avec tout le bon sens qui lui restait, il tira sur le haut du costume qui traînait déjà dans le dos de Sebastian.

Jackpot ! Il caressa ses fesses au passage tandis qu'il les découvrait. Le reste attendrait. Sebastian n'aimait pas rester habiller quand ils s'envoyaient en l'air. Il le savait très bien. Mais ça lui apprendrait à mettre des combinaisons inventées par des gens dépourvus de vie sexuelle !

Pour l'empêcher de râler, il saisit fermement son érection entre ses doigts fins et entama un mouvement de va et vient. Et la vue était tellement – mon dieu, Micah n'était pas certain d'en sortir indemne. Il y avait tellement de muscles au dessus de lui, et les abdos pornographiques de Sebastian se contractaient à chaque respiration erratique. Micah sentit sa propre érection se rappeler douloureusement à lui. Il déboutonna rapidement son short, exposant sa virilité. Il arracha un dernier gémissement à son amant, d'une caresse langoureuse de son pouce sur son extrémité humide.

Satisfait, il aligna leurs membres ensemble et les pressa l'un contre l'autre. L'effet était douloureusement bon. Micah n'était pas particulièrement tendre. Il était rapide et brusque. Son autre main maintenant leur hanches vérouillées tandis qu'il léchait les lèvres de Sebastian, mordillait la ligne de sa mâchoire, imprimait la marque de ses dents dans la peau de sa gorge.

« Je – je vais... » Il se laissa retomber contre l'oreiller. « Tu peux pas me sauter dessus comme ça et – et espérer que je vais tenir longtemps. » bredouilla Micah en regardant sa main s'activer entre eux. Ses hanches suivaient frénétiquement le rythme imposé par sa main. Ses yeux remontèrent dans ceux brouillés de plaisir de Sebastian. « Ah ! S – Sebastian... » respira t-il, pantelant. Il se raidit, le corps brillant de sueur, et se répandit soudainement sur son ventre et son torse. Son amant le suivit dans un dernier râle, et Micah le recueillit faiblement contre son corps épuisé par l'orgasme.

De longues secondes, il ne bougea pas. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, et le corps de Sebastian contre le sien était incroyablement confortable. Il serait vite trop lourd pour lui, mais Micah s'en foutait pour le moment, se contentant d'embrasser ses cheveux et de caresser affectueusement son dos.
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyMar 12 Nov - 23:54





Micah & Sebastian


« Je ferais tout ce que tu veux. » Voilà des mots que je ne me lasserai jamais d’entendre. Voilà des mots que j’espérais pouvoir toujours entendre. Tout comme ses gémissements, ses grognements, sa façon de prononcer mon nom… Tout son corps répondait au mien, en réclamant plus, cherchant tous les moyens possibles pour nous rapprocher toujours un peu plus. « Embrasse moi. » réclama-t-il, comme s’il était complètement perdu et que mes baisers étaient les seuls à pouvoir le ramener à la réalité. Je m’exécutais sans perdre la moindre seconde, dévorant ses lèvres comme un animal affamé. Ses mains venaient à leur tour s’agripper à mes cheveux, me pressant toujours plus contre lui. Mon corps se frottait contre le sien par un honteux automatisme, cherchant ce contact que la présence de nos costumes nous empêchait d’avoir. « Je veux te sentir. » réclama Micah, faisant écho à mes propres pensées. Sans quitter ses lèvres, je détachais quelque peu nos deux corps pour qu’il puisse passer ses mains entre nous et descende la fermeture de mon déguisement. Je lâchais ses cheveux seulement le temps de me débarrasser de la partie haute du vêtement, laissant au passage Micah s’amuser avec ma pomme d’Adam. Une fois torse nu, je retournais aux lèvres de mon amant, les mordant lorsqu’il arrivait à passer ses doigts sous les pans restant de mon costume, caressant avec difficulté mon membre tendu. « Micah… » gémissais-je gravement en sentant ses doigts sur ma virilité. J’essayais de bouger mes reins pour lui donner un meilleur accès, pour qu’il me prenne véritablement en main parce que j’avais besoin de tellement plus.

La soirée avait été longue, et pleine de tentation. J’avais fantasmé sur mon renard de mari pendant toute la chasse aux bonbons. Il avait fait monter tout mon désir un peu plus tard dans la cuisine en abusant de moi pendant seulement quelques minutes. Et toute la soirée je l’avais vu agiter sa queue dans tous les sens devant les clients. Comment étais-je censé tenir si longtemps sans pouvoir toucher et apprécier le corps à la fois trop et trop peu exposé de mon mari ? Maintenant qu’on était enfin seuls, je ne voulais plus perdre une minute. J’avais envie de tout faire voler et de simplement réunir nos deux corps, peu importe la manière. « Saloperie de... »  grommelait Micah en se débattant avec ce qu’il restait de ma tenue de loup. Je gémissais d’insatisfaction, essayant d’agiter mes hanches pour que mon costume disparaisse comme par magie. Micah, plus malin, glissait ses mains dans le bas de mon dos et libérait mes fesses du tissu, donnant par la même occasion toute la liberté à mon érection de sortir de son affreux emprisonnement. Les doigts de mon époux s’enroulaient autour, m’arrachant un gémissement honteusement aigu.

Je me reculais quelque peu, arrêtant à contrecœur mes baisers, mais appréciant avec plaisir cette vue sur des va-et-vient de Micah sur ma virilité. Haletant, j’arrivais à murmurer : « J’ai envie de te voir aussi… » avant d’enfouir mon visage dans son cou. Je le mordillais quelque peu, jetant quelques regards plus bas pour voir qu’à son tour, Micah se libérait de son short et prenant en main sa propre érection. J’avais une soudaine envie d’enrouler mes lèvres autour, mais décidais de le laisser faire ce qu’il désirait. Je continuais donc d’embrasser son cou, remontant petit à petit jusqu’à son oreille que je suçotais. L’une de mes mains glissait sur son torse, caressant l’un de ses tétons durci par l’excitation.

Mon érection abandonnée quelques secondes était vite rejointe par celle de mon amant, et il commença à les caresser toutes les deux dans un mouvement brusque mais tellement agréable. J’abandonnais son torse pour retourner m’agripper à ses cheveux, cherchant à moyen de me contenir face à ma jouissance que je sentais tellement proche. « Je – je vais... » gémissait Micah en s’enfonçant de plus en plus dans le matelas en dessous de nous. « Tu peux pas me sauter dessus comme ça et – et espérer que je vais tenir longtemps. » avoua-t-il en plongeant son regard dans le mien, accélérant toujours plus ses va-et-vient, et initiant un mouvement de bassin absolument parfait. « Te retiens pas… Jouis pour moi mon amour. » articulais-je difficilement avant d’enfouir à nouveau mon visage dans son cou. « Ah ! S – Sebastian... » gémit-il en atteignant l’orgasme, déversant de longs jets sur son torse. Admirant le spectacle du coin de l’œil, cette simple vision mêlée aux cris de plaisir de mon mari me firent le joindre dans sa jouissance, le recouvrant à mon tour de ma semence.

C’était comme si toutes mes forces m’avaient abandonné, et je me laissais complètement retomber sur Micah. Presque immobile pendant de longues minutes, le seul mouvement que mon corps m’autorisait à faire était de caresser tendrement les cheveux de mon mari. Lui-même embrassait les miens, caressant mon dos par la même occasion. On aurait presque pu m’entendre ronronner, passant en un orgasme d’un loup féroce à un chaton docile. Je regagnais peu à peu la force de me redresser, au moins pour me débarrasser du reste de ma combinaison qui n’était baissée que jusqu'au niveau de mes cuisses. Assis sur le lit, je faisais voler mes chaussures et le reste de ce qui m’habillait, et me tournais pour admirer Micah. Lui-même avait gardé quelques vêtements, et avec un sourire malicieux sur les lèvres, prenais le temps de l’en débarrasser. Aussi nu l’un que l’autre, j’écartais les jambes de mon mari pour me glisser entre elles, remontant lentement le long de son corps pour récolter la semence qui le parsemait. Je nettoyais de longs coups de langue son membre, lui arrachant au passage quelques gémissements. Je remontais lentement, léchant avidement de son bas ventre jusqu'à son torse, avalant tout ce que je trouvais, et suçotant sur ma route ses tétons qui semblaient ne demander que ça. Je jouais avec eux quelques instants, les mordillant, joueur, avant de remonter jusqu'à la bouche de mon amant. Je partageais obscènement les restes de nos jouissances dans un baiser langoureux avant de me laisser à nouveau tomber contre lui. J’entrelaçais nos jambes et portais une main sur sa joue, la caressant tendrement. Je couvrais son menton de petits baisers, appréciant simplement le silence entre nous, me laissant bercer par sa respiration.

Après un moment de silence parfait, je me redressais à l’aide d’un coude pour surplomber quelque peu Micah. Je caressais toujours son visage et lui lançais un sourire tendre. « J’aime quand tu prends les choses en main comme ça. » remarquais-je avec une certaine ironie avant de lui voler un baiser. « Je crois qu’on avait jamais joui aussi rapidement. C’est presque honteux. » Je ne le crierais peut-être pas sur tous les toits, mais ça avait aussi un côté excitant de voir qu’on se faisait un tel effet. Il avait suffi de se sauter dessus et de se débattre avec nos vêtements pour faire monter un tel désir que l’orgasme avait aussitôt suivi. C’était grâce à des moments pareils qu’on comprenait tout l’effet que le corps et la présence de l’autre avait sur nous. « Il me semble qu’on avait établi un programme. Mais la seule chose dont je me souviens c’est « recommencer toute la nuit, encore et encore ». Et je pense que j’ai besoin de quelques minutes avant de pouvoir recommencer. » Je me laissais de nouveau retomber et positionnais mon visage en face de celui de Micah. « Donc je pense que je vais juste te faire des câlins et t’embrasser pendant ce temps. » proposais-je en réduisant l’espace entre nos visages pour lui voler quelques baisers. « Mais si t’as une autre proposition, je suis tout ouïe. »
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyMer 13 Nov - 20:14





Sebastian & Micah

Et Sam aussi


Si Micah n'avait pas été aussi épuisé, il aurait rit en regardant Sebastian se débattre avec ce qui restait de son costume. Maintenant qu'il le voyait faire, il se félicitait de ne pas avoir tenté l'impossible. Son côté renard aurait prit le dessus et le costume récalcitrant aurait volé en lambeaux dans la pièce.

Non là c'était parfait. La vue était à la fois sexy et amusante, et les draps de satins étaient incroyablement soyeux contre sa peau trop chaude. « Tu dois reconnaître que moi et mon super cul, on a eu une super idée. » lança t-il, à la fois content de lui, joueur et atrocement fatigué. « C'était vachement mieux que de s'envoyer en l'air dans la cuisine. » Il caressa le drap d'un air appréciateur et ajouta. « Et je valide le cliché satin. »

Une fois complètement nu – et Micah s'étonnait encore qu'on ne le fasse pas payer pour un tel spectacle – Sebastian dirigea vers lui cet espèce de sourire carnassier qui affectait dangereusement sa libido fragile de jeune homme de 19 ans. Il planait encore à cause de l'orgasme alors... non, pas de viol en vue.

Avec toute l'indolence du mari paresseux au lit qu'il était après un moment pareil, Micah laissa Sebastian lui retirer ses vêtements. Son époux se fraya un passage entre ses cuisses, et Micah plongea ses doigts dans sa chevelure en soupirant de plaisir. Il mordit un gémissement en sentant sa langue effleurer son membre encore trop sensible. Sebastian le léchait, le nettoyait consciencieusement et voracement. Il avait l'air décidé à ne pas laisser une goute de leurs jouissances mêlées lui échapper, et Micah n'aurait pas du trouver ça aussi érotique, sauf que ça l'était totalement. C'était comme... de se nourrir de l'autre. Dans son esprit complètement dévoré par la perversion en tout cas. Il assumait ! En fait, il voulait même sa part, sauf que Sebastian n'était pas vraiment décidé à partager. Il prenait touuuut son temps pour remonter, faisait des pauses pour aspirer ses tétons durcit entre ses lèvres. Mon dieu, si on pouvait mourir sexuellement, Micah était à deux pas de voir la lumière !

Huit ans plus tard, son bourreau de mari daigna l'embrasser. Micah attrapa goulument ses lèvres pour s'approprier ce qu'il restait d'eux sur sa langue. C'était tellement obscène, et délicieux aussi, d'une manière totalement obscène.

Rassasié l'un de l'autre, ils se détachèrent. Un peu. Juste assez pour s'embrasser sans se dévorer mutuellement. Les lèvres de Sebastian étaient comme des caresses légères sur son visage, et Micah se sentait doucement envelopper par un nuage cotonneux de bien-être et de fatigue.

Sebastian devait être moins fatigué, parce qu'il se redressa, avec cet air tendre qui voulait dire qu'il allait lui sortir quelque chose d'adorable. « J’aime quand tu prends les choses en main comme ça. » Mouais. Non, rien d'adorable là-dedans. Mais c'était définitivement un compliment ! « Je crois qu’on avait jamais joui aussi rapidement. C’est presque honteux. » Micah haussa les épaules. « J'ai souvenir d'un moment particulièrement honteux au lac. » rappela t-il avec l'aplomb espiègle d'un jeune homme plus qu'épanoui au lit. « Personne n'est infaillible. Surtout pas moi après t'avoir maté pendant des heures sans pouvoir te toucher. » ajouta t-il sentencieusement. Nouveau petit sourire en coin, coup d'œil vers Sebastian. « Ni toi face à une queue de renard. Des tendances zoophiles à confesser ? »

Il tendit le bras pour attraper son short qui gisait en bas du lit, et agita la queue de renard tandis que Sebastian lui réexpliquait son programme dont la moitié avait apparemment été sacrifiée sur l'autel du sexe. « Donc je pense que je vais juste te faire des câlins et t’embrasser pendant ce temps. Mais si t’as une autre proposition, je suis tout ouïe. »


« J'ai toujours des propositions à faire. » fit-il en chatouillant le cou de Sebastian avec le bout de sa queue de renard. Micah était heureux. Et comme toujours lorsqu'il était heureux, il se changeait en boule d'énergie câline et enjouée. Il vola quelques derniers baisers à Sebastian pour la route, et au prix d'un grand effort de volonté, se glissa hors du lit.

Brrr... c'est qu'il faisait frais loin des bras de Sebastian ! En frissonnant, l'adolescent dandina vivement ses fesses jusqu'à la table où il récupéra verres et bouteille, glacée elle aussi. « La vache ! C'est froid, c'est froid ! » grelotta t-il en trottinant tout aussi vite jusqu'au lit.

Il sauta à califourchon sur Sebastian, et rajouta une bonne dose de vin à leurs verres à peine entamés. Il posa celui de son mari à portée de bras au pied du lit et l'observa de ses grands yeux bruns. « J'voulais faire un speech, mais tu me voles totalement mon inspiration. » D'un doigt, il traça les muscles de son torse dessinés par les ombres dansantes des bougies. Micah ne savait pas si c'était l'ambiance, les draps, un trop plein de sexytude ou juste son amour absolu pour cet homme qui le rendait subjectif, mais Sebastian était vraiment le plus bel être humain de la planète entière. Il faudrait qu'il superpose sa photo à celle de Mister Univers pour comparer...

Il secoua la tête, et lui colla le socle froid de la bouteille sur le ventre. Un peu pour se venger de tout ces muscles qui lui faisaient perdre le fil de ses idées, et beaucoup pour voir ses abdos contracter. « Dooooonc... » commença Micah pour couvrir le feulement réprobateur de son mari. « Nous allons faire comme si ton corps de rêve n'aspirait pas toute mon attention et en revenir à ma proposition ! Je voudrais qu'on trinque – je suis nu donc t'as plus besoin d'en foutre partout. Mais comme t'as ruiné mon costume, il faut d'abord que je me venge ! »

Là dessus, il inclina son verre dangereusement. Quelques goutes tombèrent sur le torse de Sebastian, et Micah suivit avec intérêt le sillon rouge qu'elles suivaient avant de venir se perdre dans son nombril. La seconde suivante, il se penchait pour venir récolter le vin à même sa peau.

« Hmm, j'ai toujours rêvé de faire ça. » susurra t-il entre deux coups de langue lascifs. « Ça et lécher ton corps trempé dans du champagne – comme tout ton corps. Si seulement j'avais réussi à trouver une baignoire et des magnums de champagne... » Il glissa sa langue dans son nombril, et se mit à laper affectueusement tout en caressant ses hanches marquées. Ce n'est pas parce qu'il réalisait un fantasme qu'il ne pouvait pas le faire en câlinant son mari !
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyVen 15 Nov - 16:42





Micah & Sebastian


Une énorme queue de renard vint chatouiller mon visage. Je niais toute tendance zoophile, mais clamais haut et fort que tout ce qui rentrait en contact avec Micah devenait à mes yeux… honteusement attirant. Queue de renard, lunette, tablier… tout. « J'ai toujours des propositions à faire. » releva-t-il en continuant ses caresses. Je jouais avec la fourrure, la forçant à caresser un peu plus longtemps mon visage. Rapidement, et sans que je saisisse vraiment pourquoi, Micah s’échappa du lit non sans voler quelques baisers au passage. Je ronchonnais un instant avant de comprendre qu’il était retourné chercher nos verres et la bouteille de vin. « La vache ! C'est froid, c'est froid ! »  remarqua-t-il. Je me moquais gentiment de lui avant d’admirer la vue depuis le lit, appréciant la manière dont son corps se dandinait en revenant vers moi. Il s’assit à califourchon sur moi et je menais mes deux mains sur le haut de ses cuisses, les caressant avec tendresse et envie.

« J'voulais faire un speech, mais tu me voles totalement mon inspiration. » lâcha Micah avant de venir tracer les muscles de mon torse du bout des doigts. « Je ne suis absolument pas désolé. » répondais-je, un petit sourire malicieux sur les lèvres. Je frissonnais sous le contact, hésitant à regarder ses mains sur moi, mais préférant poser mes yeux sur le visage de mon mari. Je pouvais lire dans son regard le plaisir qu’il éprouvait à me toucher ainsi et voir son esprit s’envoler très loin d’ici. Cette impression se confirmait lorsque je le vis secouer la tête, comme pour se débarrasser d’une pensée qui n’avait rien à faire là. Sans prévenir, il vint poser la bouteille sur mon ventre, m’arrachant un fort « Ah ! » de surprise et d’effroi. « Tu ne mentais pas en disant que c’était froid ! » l’accusais-je presque, écarquillant de plus en plus les yeux en me rendant compte que c’était de plus en plus froid. Comment c’était possible ? « Dooooonc... » reprit Micah sans se soucier de mon hypothermie du ventre. « Nous allons faire comme si ton corps de rêve n'aspirait pas toute mon attention et en revenir à ma proposition ! Je voudrais qu'on trinque – je suis nu donc t'as plus besoin d'en foutre partout. Mais comme t'as ruiné mon costume, il faut d'abord que je me venge ! » J’écoutais Micah religieusement, ou du moins j’essayais. Je ne cessais de gigoter sous lui, cherchant un moyen dû lui faire comprendre que le plus tôt il aurait enlevé la bouteille de mon ventre, le plus tôt je pourrais concentrer toute mon attention sur lui. Le message avait l’air d’avoir été reçu car le vin rejoignit mon verre par terre. Je levais les yeux au ciel, lâchant un fort « Dieu merci ! » par la pensée.

Je retournais mon regard vers Micah qui commençait à dangereusement faire pencher son verre vers moi. Oh. C’était donc ça sa vengeance. Quelques goûtes coulèrent de sa coupe, atterrissant sur mon torse. Je tressaillis légèrement en sentant la première goûte couler sur mon corps dénudé, mais oubliais rapidement toute la gêne que ça pouvait me procurer en imaginant ce que Micah pourrait bien faire de tout ça. Sans surprise mais avec le plus grand des plaisirs, j’accueillais sa langue sur ma peau. Il lapait le vin comme un animal assoiffé, provoquant chez moi des frissons cette fois ci beaucoup plus agréables. « Hmm, j'ai toujours rêvé de faire ça. » Mon dieu. Pourquoi avait-il attendu tant de temps avant de le faire alors ? « Ça et lécher ton corps trempé dans du champagne – comme tout ton corps. Si seulement j'avais réussi à trouver une baignoire et des magnums de champagne... » Je gémissais en sentant sa langue dans mon nombril. Ma main glissa dans ses cheveux comme par automatisme, les caressant entre mes doigts alors que Micah continuait son… exploration. « Tu devrais plus souvent me parler de tes fantasmes. » réussissais-je à formuler malgré la volonté avec laquelle mon esprit essayait de me faire me concentrer sur la langue de Micah contre moi. « Je ne sais pas pour le bain, mais je te laisserais volontiers lécher n’importe quelle substance sur mon corps. » Il avait d’ailleurs l’habitude de lécher une certaine substance sur mon corps, mais rarement de l’alcool. Mais maintenant que l’idée avait été lancée, j’avais bien l’intention de l’exploiter le plus souvent possible.

Son verre toujours dans la main, je forçais Micah à desserrer ses doigts du pied pour l’en libérer. Je le fis rejoindre son congénère par terre avant de glisser une main sous le menton de Micah pour lui faire relever le visage. « Viens là… » demandais-je d’une voix suave en accompagnant sa remontée, ma main toujours sous sa mâchoire. Une fois à mon niveau, je déposais un tendre baiser sur les lèvres de mon mari. Puis un autre. Puis un sur sa joue. J’enroulais mes bras autour de lui, le maintenant serré contre moi alors que j’entreprenais des baisers plus passionnés. « Je t’aime. » déclarais-je avant de lécher avec envie ses lèvres. J’avais eu la soudaine impression que les mots n’étaient pas sortis depuis longtemps, et ils me manquaient. Je m’en voudrais certainement pendant longtemps de ne pas lui avoir avoué mes sentiments plus tôt, mais depuis que c’était fait, j’avais ce besoin maladif de lui répéter encore, et encore, et encore.

Enfin rassasié (pour l’instant) des lèvres de mon mari, je glissais mes mains dans le bas de son dos pour nous aider à nous redresser. Assis sur le lit, Micah sur mes cuisses, je me penchais en évitant de le lâcher pour attraper son verre à terre. « Tiens. » Puis le mien. Je me redressais et trinquais avec lui avant de porter la coupe à mes lèvres pour en boire une gorgée. Chose faite, j’avançais mon visage jusqu’à l’épaule de Micah que j’embrassais doucement. Un autre baiser plus près de son cou, et je retournais à ma position initiale, mon visage en face du sien. « On a trinqué. » remarquais-je simplement en lançant un coup d’œil vers nos verres. « Et tu as pu étancher ta soif de mon corps de rêve. » continuais-je, une pointe d’ironie dans la voix. « Ton inspiration a toute la place pour te faire faire le meilleur des speechs maintenant. » J’avalais rapidement une nouvelle gorgée de vin avant de poser un regard curieux vers Micah. « Je t’écoute. » l’encourageais-je enfin, caressant tendrement le bas de son dos du bout des doigts pour l’encourager et pour mon propre plaisir personnel.
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Micah Summers-Petterson
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Sebastian & Micah

Et Sam aussi


« Tu devrais plus souvent me parler de tes fantasmes. »

Avec joie ! Il ne le dit pas, parce que sa langue était bien là, glissée dans le nombril de Sebastian, mais le cœur y était ! C'était peut-être la fougue de la jeunesse, ou tous ces – les abdominaux saillants et brillants. Très brillants. Humides de salive. Hmm... bref ! Micah avait des dizaines et des dizaines de fantasmes concernant Sebastian. Tous alimentés par son insatiable désir de lui !

« Je ne sais pas pour le bain, mais je te laisserais volontiers lécher n’importe quelle substance sur mon corps. »

N'importe quoi ? Il faudrait qu'il garde ça pour plus tard. En attendant, Micah leva deux billes malicieuses vers Sebastian, et donna un coup de langue sur une goutte échappée sur son bas-ventre pendant que son mari bidouillait dieu sait quoi pour lui piquer son verre.

Et soudainement, la goute lui échappa, parce que Sebastian venait de l'attraper. Par la mâchoire. Et le tirait vers son visage.

« Viens là. » ordonna t-il, et les mots semblants rouler hors de sa gorge comme un grognement sourd. Micah obtempéra sans opposer de résistance. Sebastian l'embrassa affectueusement, apaisant la flamme joueuse de l'adolescent. « Je t'aime. » Dans un réflexe amoureux, Micah répondit à ses baisers, chuchotant un « Je t'aime, mon amour. » avant de s’étirer de tout son long et de se tortiller dans tous les sens en ronronnant.

Finalement, Sebastian les redressa. Micah aurait pu protester d'être ainsi relevé alors qu'il était si bien installé, mais il se contenta de laisser trainer son nez dans sa barbe et ses lèvres sur cou. Son mari avait cette force et cette assurance, capable de le canaliser en un câlin et quelques mots doux. Parfois Micah craignait qu'il se lasse de lui, de ses conneries, qu'il se méprenne et s'imagine qu'il n'aimait que son corps. Il aimait tout chez cet homme. Et il avait besoin de lui, désespérément. De son calme, de ses certitudes, de ses grains de folie qui le faisaient rire et le scandalisaient, de tout ce qui manquait à Micah et qu'il comblait juste en étant lui même.

Chting

Le jeune homme baissa les yeux vers le tintement. Un sourire ourla ses lèvres et il épia Sebastian tremper ses lèvres dans son verre. Il fit de même (tiens quand est-ce qu'il avait récupéré son verre ?), avec moins de cette grâce dandy-esque qui caractérisait Sebastian lorsqu'il avait un verre de vin à la main, mais avec une plus grosse gorgée.

Puis Sebastian vint embrasser son épaule, et Micah lui caressa légèrement les cheveux avec tendresse. Un autre baiser, dans son cou cette fois-ci, et il s'écarta avec un drôle d'air sur le visage. « On a trinqué. » expliqua t-il. Micah inclina la tête sur le côté comme un petit animal qui essaie de comprendre ce qu'on lui dit. « Et tu as pu étancher ta soif de mon corps de rêve. » reprit-il avec un soupçon d'ironie très déplaisant. « Ranges tes sarcasmes. Tu AS un corps de rêve. Assume le pour de bon, parce que j'te lâcherais jamais avec ça. » répliqua Micah qui avait bien remarqué que Sebastian trimballait son attirail de dieu grec comme si de rien n'était pendant que le monde entier bavait à sa vue. Il avait bien compris que le monde entier lui était parfaitement égal. Mais ça ne changeait rien ! L'avis de Micah valait pour celui du monde entier !

Hermétique à sa remarque ou décidé à la reporter à plus tard, Sebastian fit son job et remis l'adolescent sur le rail. « Ton inspiration a toute la place pour te faire faire le meilleur des speechs maintenant. » Le speech ! Il avait presque oublié ! Micah ouvrit de grands yeux, pendant qu'il reprenait tranquillement une gorgée de vin. « Je t’écoute. »

« Attends ! On sait même pas à quoi on trinque ! » s'écria l'adolescent. « Faut faire ça bien ! » Il releva son verre entre eux, et commença simplement. « A nous. A notre premier Halloween en famille, et à notre adoption de chat asexué. » Il fit tinter son verre contre celui de Sebastian et avala une nouvelle grosse gorgée de vin. « A moi aussi. Les clients ont raflés toutes mes pâtisseries. Alors... j'crois qu'on peut appeler ça un succès total ! » Grisé par sa réussite, Micah partagea sa joie dans un baiser langoureux, avant de se mordre les lèvres et de refaire tinter son verre contre le sien. Oui c'était totalement un prétexte pour siffler la bouteille !

D'ailleurs, Micah se pencha pour la récupérer et reremplir son verre, en rajoutant au passage dans celui de son mari. « Discute pas, on a pas fini de trinquer et on est tous les deux nus dans des draps de satin noirs. » fit-il, parce que... c'était quand même pas grand chose un peu de vin quand on venait partager à même la bouche la semence de l'autre.  Heum... « C'est qu'un détail de plus pour rendre cette soirée pleine de débauche et de luxure. »

Il secoua vivement la tête à cause de l'alcool qui faisait son chemin dans ses veines. Il ne s'était pas gavé de pâtisseries toute la soirée lui ! Pas moyen d'éponger ça à l'arrivée ! Malgré tout, il se dandina surplace, replongea finalement son regard dans celui de Sebastian et déclara enfin : « A toi. A ta première chasse aux bonbons. A toi qui a su garder le Morning Coffee tel que tes parents l'ont fait. Et c'était un sacré tour de force avec tout ce qui s'est passé cette année. » Pendant des semaines, Sebastian avait quitté le café pour se consacrer à Micah. Sur le coup, l'adolescent n'avait pas bronché parce qu'il était trop mal en point pour refuser, mais il savait tout ce que le café représentait. Combien Sebastian y avait trouvé refuge.

« J'adorerais travailler ici avec toi. Vraiment. Tu pouvais pas me faire une plus belle proposition. Mais ! » il leva son doigt en l'air. « Il y a longtemps tu m'as parlé de ta passion pour l'architecture. Tu m'as parlé de New York, de ta vie que t'avais imaginé là-bas et c'était tellement – toi. Je sais, ça a pas de sens, mais j'ai trouvé ce que j'aimais faire et peut-être... peut-être que toi aussi tu pourrais faire ce que tu aimes maintenant. Regardes ! Tu pourrais, je sais pas moi – » Il écarta les bras pour désigner la pièce autour d'eux. « Aménager cet étage pour toi. Je sais que j'avais parlé d'en faire un endroit pour les petites, mais tu pourrais t'en faire un bureau ! »

D'un bond, Micah se dressa sur ses jambes. Il ramassa une vieille craie qu'il avait retrouvé dans la poussière en leur aménageant l'endroit, s'approcha d'un mur et écrit en très gros :

S + M

Il entoura le tout d'un énorme cœur, avant de se reculer, de contempler son œuvre et d'éclater de rire.

« On dirait qu'un fan de SM est passé par là ! C'est – oh mon dieu... » Mort de rire, Micah se retourna et reporta son regard sur son dieu grec lové entre les draps. « C'est la toute première rénovation de cet étage. » annonça t-il solennellement. « Tu pourras t'en débarrasser, c'est pas ma plus belle œuvre. Mais promets moi d'y penser ! Même si tu te fais pas un bureau. Tout c'que je veux dire c'est que... il est temps d'avancer. » Micah dévia ses prunelles fuyantes sur le coté. « Pour toi aussi, parce que t'as fait que t'occuper de moi jusqu'à maintenant. »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
staff → les habitués du café
Côté coeur : Marié à l'homme de ma vie, au père de nos deux magnifiques petites filles, à mon âme sœur ◕‿◕✿
Job : Propriétaire du Morning Coffee, architecte pendant les heures de sieste de Quinn et Mary
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyDim 17 Nov - 2:48





Micah & Sebastian


« Attends ! On sait même pas à quoi on trinque ! » remarqua assez justement Micah tout à coup. « Faut faire ça bien ! A nous. A notre premier Halloween en famille, et à notre adoption de chat asexué. » Il trinqua sur ces mots et avala une gorgée de vin. Je fis de même, levant mon verre en sa direction avant de m’écrier : « A nous ! ». Et à notre pauvre chat asexué qui mériterait bien de gagner un genre. Je m’en occuperai… plus tard. « A moi aussi. Les clients ont raflés toutes mes pâtisseries. Alors... j'crois qu'on peut appeler ça un succès total ! »« A t – » Je n’avais pas le temps de finir ma phrase que les lèvres de mon mari vinrent recouvrir les miennes dans un baiser passionné. J’y répondais aussitôt, appréciant ce petit goût alcoolisé sur sa langue. «  – oi ! » finissais-je tout de même lorsque Micah se détachait de moi pour trinquer à nouveau. Je l’observais se baisser pour récupérer la bouteille et remplir nos verres. Le regard insistant et amusé que je posais sur lui l’interpella. « Discute pas, on a pas fini de trinquer et on est tous les deux nus dans des draps de satin noirs. » J’avais du mal à comprendre le lien entre les deux parties de sa phrase, mais ne fis aucune remarque. A la place, je profitais de ma coupe à nouveau remplie pour en piquer une gorgée. « C'est qu'un détail de plus pour rendre cette soirée pleine de débauche et de luxure. » Comme si elle n’en était pas déjà remplie.

Sirotant mon verre, je regardais Micah gesticuler devant moi, sans trop comprendre d’où ça lui venait. Amusé par la scène, je retrouvais tout mon sérieux lorsque nos regards se croisèrent. Je sentais qu’il s’apprêtait à dire quelque chose… d’important, surement. « A toi. A ta première chasse aux bonbons. A toi qui a su garder le Morning Coffee tel que tes parents l'ont fait. Et c'était un sacré tour de force avec tout ce qui s'est passé cette année. » Bingo. Je me pinçais les lèvres, soudainement ému par ce que mon mari venait de me dire. C’était des mots que j’avais besoin d’entendre. Je savais tout ça. Sans être du genre à me lancer des fleurs, j’avais vraiment l’impression de réaliser quelque chose de bien. Mais se l’entendre confirmer par la personne qui compte le plus, ça confirme toutes les impressions que je pouvais avoir. Et ça faisait du bien. « Merci. » réussissais-je seulement à lui répondre. Et après tout, qu’est-ce que je pouvais bien dire de plus après ça ?

« J'adorerais travailler ici avec toi. Vraiment. Tu pouvais pas me faire une plus belle proposition. » avoua Micah après un moment de silence. L’émotion s’envola de mon visage pour laisser place à une pure joie. Un immense sourire se glissa sur mes lèvres, mais fut remis en question par le « Mais ! » de Micah. « Non non non, pas de mais ! » le coupais-je aussitôt. Pas de « mais » après avoir annoncé une si bonne nouvelle ! J’observais le doigt dressé de Micah entre nous alors qu’il reprenait. « Il y a longtemps tu m'as parlé de ta passion pour l'architecture. Tu m'as parlé de New York, de ta vie que t'avais imaginé là-bas et c'était tellement – toi. Je sais, ça a pas de sens, mais j'ai trouvé ce que j'aimais faire et peut-être... peut-être que toi aussi tu pourrais faire ce que tu aimes maintenant. Regardes ! Tu pourrais, je sais pas moi – » Le regard et les bras de Micah volèrent autour de nous pour désigner toute la pièce. J’aurais bien profité de cette coupure pour dire tout ce que je pensais, mais préférais le laisser finir et entendre le fond de sa pensée. J’aurais bien le temps plus tard de parler. « Aménager cet étage pour toi. Je sais que j'avais parlé d'en faire un endroit pour les petites, mais tu pourrais t'en faire un bureau ! »

Sans prévenir, Micah bondit du lit et alla farfouiller quelque chose dans un coin. « Mais qu’est-ce que tu fais ? » demandais-je en le voyant sortir un truc et se diriger vers l’un des murs. Le truc devait être une craie, car je voyais rapidement un « S + M » apparaitre sur la pierre. Un rire m’échappa sans que je puisse le retenir. C’était… sobre. Discret. Très distingué. « On dirait qu'un fan de SM est passé par là ! C'est – oh mon dieu... » Il éclata de rire à son tour. « On est d’accord. » commentais-je avant de poser mon verre au sol. J’attrapais les draps autour de moi, et commençais à m’enrouler dedans alors que Micah reprit : « C'est la toute première rénovation de cet étage. Tu pourras t'en débarrasser, c'est pas ma plus belle œuvre. Mais promets moi d'y penser ! Même si tu te fais pas un bureau. Tout c'que je veux dire c'est que... il est temps d'avancer. » Enroulant un peu plus les draps autour de moi, je m’avançais sur le lit pour le quitter et avancer vers mon mari au regard fuyant. « Pour toi aussi, parce que t'as fait que t'occuper de moi jusqu'à maintenant. » A peine sa phrase terminée, j’enroulais Micah dans les draps noirs que j’avais embarqué avec moi.

J’enfouissais mon visage dans le cou de Micah, gardais mes bras autour de lui, et restais ainsi un long moment. Ma joue se frottait distinctement contre lui, et mes lèvres caressaient sa peau dans des semi-baisers. J’aurais pu rester dans cette position pendant des heures, mais décidais finalement à me détacher quelque peu de lui pour répondre à tout ce qu’il venait de me dire. Je le gardais dans mon étreinte satinée, me plaçant de sorte à ce que nos visages soient face à face. « Tout d’abord… j’aime m’occuper de toi. » commençais-je en plaçant un baiser sur le nez de mon mari. « Et j’avance ! Peut-être pas professionnellement parlant mais… Ecoute. » Je serrais un peu plus mes bras autour de Micah. « Tu sais bien que gérer un café c’était pas… la carrière dont je rêvais, disons. Mais ça veut pas dire que j’adore pas le faire. J’aime cet endroit bien plus qu’il ne devrait être permis d’aimer des murs. » J’y avais grandi. J’avais appris à être l’homme que j’étais aujourd’hui grâce à lui. J’avais réussi à surmonter le décès de mes parents ici.

« Et si en plus travailler ici veut dire que je peux être avec toi constamment… eh bien j’y vois pas d’inconvénient. » continuais-je, un sourire se glissant peu à peu sur mes lèvres. « Mais ! » Et c’est bien là que ma réponse allait intéresser Micah. « Je vais y réfléchir. » annonçais-je simplement. « J’aimerais vraiment créer un endroit pour les filles. Mais rien ne dit que je ne pourrais pas non plus créer un espace de travail ici. Alors… pourquoi pas. » La vérité, c’était que oui, le métier d’architecte me manquait. Encore plus après avoir passé des mois à construire notre maison. Et encore plus maintenant que j’avais remis le nez dedans pour refaire à neuf la maison de mes parents. J’avais l’impression de retourner dans ce milieu petit à petit. Mais l’autre vérité, c’était que je ne me sentais pas prêt à abandonner le Morning Coffee. Mais peut-être que je me sentirais prêt bientôt. Et l’idée méritait d’être étudiée. Alors… pourquoi pas. « Pourquoi pas. » répétais-je à nouveau, l’esprit ailleurs. Je croisais brièvement le regard de Micah, me ramenant à la réalité. « Je peux pas te dire oui ou non là maintenant. Je – j’ai besoin de temps pour savoir ce que je veux vraiment faire. Et ce que je suis prêt à faire surtout. Mais je te promets d’y réfléchir. » Je concluais en déposant un petit baiser sur ses lèvres.

« Et je suis profondément heureux de t’entendre dire que tu as enfin trouvé ce que tu aimais. Rien ne pouvait me faire plus plaisir. » reprenais-je tout à coup, me rappelant des paroles de Micah tout à l’heure. Je l’embrassais à nouveau. « S’il y avait déjà tout ce matériel c’était parce que mes parents avaient toujours voulu faire le nécessaire pour embaucher quelqu’un qui s’occuperait de la pâtisserie. Sauf que par habitude et fidélité à celui qu’ils avaient toujours eu à l’extérieur… ils ont jamais franchi le pas. » expliquais-je, sans trop savoir pourquoi. « Mais je pense que s’ils t’avaient vu si passionné et talentueux… ils t’auraient supplié à genoux pour que tu travailles pour eux. » C’était sûrement ça, le fond de ma pensée. « Ils auraient adoré voir leur beau-fils accomplir ce… rêve qu’ils avaient. Si on peut appeler ça comme ça. Et ils t’auraient encore plus aimé. » Même si j’étais certain que même sans ça, ils l’auraient aimé plus que tout. « J’aurais vraiment voulu qu’ils te connaissent. » annonçais-je d’un coup, ma voix se brisant sur le dernier mot. Je baissais le visage, cachant l’émotion qui venait soudainement de monter. J’ignorais si c’était cette fête, ou simplement ce moment, mais… « Ils me manquent. » pensais-je tout haut. Je tentais un petit regard triste vers Micah avant de le rediriger aussitôt sur l’espace entre nous. C’était un moment heureux. Il avait enfin accepté mon offre. On parlait d’avenir. Tout aurait dû être parfait. Mais je ne pouvais pas m’empêcher de sentir ce manque qui se rappelait à moi. Celui qui s’était créé il y a un peu plus d’un an. « Pardon. » lâchais-je d’un coup en essayant de relever le visage. « J’avais juste… juste besoin de dire ça. » Mais ça allait aller mieux maintenant. « Tout va bien. » finissais-je, un début de sourire se dessinant sur mes lèvres lorsque je plongeais mon regard dans celui de mon mari.
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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyMar 19 Nov - 20:48





Sebastian & Micah

Et Sam aussi


Ils devaient avoir l'air malin tous les deux enroulés dans un drap de satin de noir. L'image évoquait à Micah ces vampires dans les films qui enroulent leur capes autour de leur proie pendant qu'ils s'emparent de leur sang d'une manière intime qui lui faisait dire qu'il n'aurait rien contre un Sebastian vampire.

L'étreinte de Sebastian n'avait rien de prédatrice. Tout en lui était tendre. Comme si Micah était celui qui avait besoin d'être rassuré. Il s'était fait à cette pointe de culpabilité. Elle ne l'aiguillonnait plus comme avant. Peut-être parce qu'ils avaient tant souffert que culpabiliser était un luxe qu'il ne pouvait pas se permettre. Peut-être aussi parce que Sebastian avait l'air heureux. Profondément et sincèrement heureux.

Mais Micah savait. Le souvenir de Sebastian lui racontant sa vie rêvée à New York restait gravé dans sa mémoire. Et s'il fermait les yeux, il pouvait se revoir ce jour là, allongé contre lui devant les flammes, essayant de s'imaginer l'architecte, ses travaux, son quotidien d'avant la mort de ses parents.

« Et si en plus travailler ici veut dire que je peux être avec toi constamment… eh bien j’y vois pas d’inconvénient. » Micah sourit avec douceur et résignation. C'était le genre de réponse à laquelle il s'attendait. « Mais ! Je vais y réfléchir. » reprit-il avec entrain. « J’aimerais vraiment créer un endroit pour les filles. Mais rien ne dit que je ne pourrais pas non plus créer un espace de travail ici. Alors… pourquoi pas. »

Ses yeux s'égarèrent autour d'eux, et Micah pouvait pratiquement lire le fil de ses pensées dans tout ce qu'il ne disait pas. Une curiosité toute neuve courait dans ses veines. Qu'est ce que Sebastian voyait dans cet étage abandonné ? Il aurait adoré le voir travailler. Il n'avait pas pu quand Sebastian avait construit leur maison parce que... l'animal avait bien joué son coup. Micah n'y avait vu que du feu, et tout était resté top secret. Et puis Charlie avait annoncé son retour à Town Square. Sebastian avait entreprit de rénover son ancienne maison. Celle que l'incendie avait ravagé. Mais c'était un propos douloureux dont Micah n'osait pas se mêler. Lui seul y avait vécu avec Charlie et leurs parents, alors... il n'osait pas le noyer de questions même si elles lui brûlaient la langue dès qu'ils en parlaient.

« Pourquoi pas. » répéta-il ailleurs, et l'adolescent glissa une main incertaine sur sa joue. Le geste suffit à capturer son attention. « Je peux pas te dire oui ou non là maintenant. Je – j’ai besoin de temps pour savoir ce que je veux vraiment faire. Et ce que je suis prêt à faire surtout. Mais je te promets d’y réfléchir. » Micah lui livra un sourire tendre. La partie n'était pas encore gagnée mais elle était bien entamée. Et il n'avait rien demandé de plus que la promesse d'y réfléchir.

« Et je suis profondément heureux de t’entendre dire que tu as enfin trouvé ce que tu aimais. Rien ne pouvait me faire plus plaisir. » Son sourire s'accentua de cette dose d'assurance que seul les compliment de Sebastian lui conféraient. Sa main sur sa joue glissa le long de son cou tandis qu'il l'embrassait. Il avait envie de l'embrasser encore, mais Sebastian rompit leur baiser pour lever le mystère sur la présence d'un labo de pâtisserie abandonné au Morning Coffee. Micah se doutait que c'était un projet de ses parents et finalement... ça ne l'étonnait pas plus que ça qu'ils n'aient jamais franchi le pas par fidélité envers leur fournisseur. Il ne les connaissait pas, mais il imaginait qu'ils étaient ce genre de personnes qui sympathisaient avec leurs collègues et employés. « Mais je pense que s’ils t’avaient vu si passionné et talentueux… ils t’auraient supplié à genoux pour que tu travailles pour eux. »

Le jeune homme sourit sans rien dire, flatté et songeur. Sebastian lui parlait trop rarement de ses parents. Il ne posait pas de questions mais parfois, il avait cette impression absurde que la vie de Sebastian avait commencé à leur rencontre. Ce qui était ridicule parce que Sebastian avait eu une vie comme tout le monde, avant lui. Madame McDonald en avait été la preuve ce soir même. Ils avaient juste... si peu l'occasion d'évoquer le passé sans en souffrir.

« Ils auraient adoré voir leur beau-fils accomplir ce… rêve qu’ils avaient. Si on peut appeler ça comme ça. Et ils t’auraient encore plus aimé. J’aurais vraiment voulu qu’ils te connaissent. » Le visage de Sebastian s'était refermé. Micah voulu hisser sa main sur son menton pour l'obliger à relever les yeux vers lui mais son bras refusait d'obéir. « Ils me manquent. » entendit-il, lointain, comme si les mots ne lui étaient pas adressés. « Pardon. » Co – comment ça pardon ? De quoi est-ce qu'il s'excusait ?  « J’avais juste… juste besoin de dire ça. Tout va bien. » dit-il en relevant le visage comme si rien de tout ça ne venait de se passer. Et c'était évident que tout n'allait pas bien, mais Micah ne savait pas quoi faire. Ne comprenait pas pourquoi Sebastian se fermait à lui. Micah s'était livré à lui tout entier, dans ses joies comme dans ses peines. Il avait pleuré dans ses bras autant qu'il y avait ri. L'avait laissé gérer ses faiblesses et être son roc quand rien n'allait. Ça ne voulait pas dire qu'il devait être fort tout le temps.

Pourtant il était là, a essayer de sourire comme si c'était normal qu'il porte le poids du monde sur ses épaules. Comme s'il ne pouvait pas se reposer sur Micah quand ses propres faiblesses prenaient le dessus.

« Sebastian... » sa voix était douce, incertaine. Presque blessée. Il laissait courir ses prunelles brunes sur son visage où les émotions se mêlaient, essayant probablement d'y lire la vérité. Son mari n'était pas si différent de l'homme meurtri qu'il avait rencontré en janvier dernier. Il y avait une part de lui sur la défensive qui refusait de se dévoiler.

Ça lui rappelait combien il s'était abandonné à Sebastian sans réserve. Et combien il s'était imposé dans sa vie. Il l'avait harcelé pour travailler avec lui. C'était encore lui qui l'avait embrassé et fait le premier pas entre eux. Lui qui l'avait poussé à être infidèle. Lui qui lui avait dit qu'il l'aimait sans soucier que Sebastian soit prêt à l'entendre. Longtemps, l'adolescent avait douté que Sebastian soit aussi investi que lui dans leur relation. Ça faisait mal. Et puis il avait cru tomber dans les pommes quand Sebastian lui avait soudainement parlé d'enfants. Et il avait compris. Il avait compris que Sebastian l'aimait tout autant, mais qu'il était juste... dramatiquement frappé de constipation émotionnelle.

Presque un an et un mariage plus tard, ce trait de caractère n'avait pas changé. Ça faisait toujours mal. Mais différemment. Son cœur se brisait pour Sebastian.

Ses mains hésitantes se glissèrent autour de sa taille et il se serra contre lui, aussi fort qu'il le devait. Parce qu'il était là et que si Sebastian refusait de se montrer un peu moins fort que d'habitude, Micah pouvait au moins lui offrir sa chaleur. Son bas-ventre encore marqué de sa cicatrice contre le sien solide de muscles. Et son visage niché au creux de son épaule, pendant que les bougies se consumaient lentement autour d'eux.

Avec douceur, il défit ses doigts ancrés dans le dos de Sebastian. Il se libéra de ses bras et esquissa un demi sourire. « Viens. »

D'une main dans la sienne, Micah ramena son mari au lit. Il s'allongea le premier, et le laissa se lover contre lui. Pendant quelques instants, il se contenta de lui caresser les cheveux, essayant de retirer le plus petit gramme de tension qui subsistait en Sebastian. « Comment c'était ton enfance ici au café ? » tenta finalement Micah, brisant le silence câlin qui s'était installé. « Tu m'as jamais raconté quel garçon t'étais. Quelle famille vous étiez. Tout le monde en ville a l'air de connaître cette partie de ta vie avant New York. » Alors que moi tu ne m'en parles jamais.
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyVen 22 Nov - 19:44





Micah & Sebastian


J’aurais voulu continuer cette soirée dans cette ambiance parfaite qui n’avait cessé d’y régner. J’étais fier de ce que Micah avait accompli, il méritait toutes les félicitations du monde et tout le sexe victorieux que je pouvais lui donner.  Mais ce qui faisait que j’aimais tant Halloween, était aussi ce qui me rendait aussi sensible. Ça avait toujours été un évènement dans ma vie, mais ce soir encore plus. J’étais obligé de penser à mes parents, à combien ils auraient été heureux de voir à quel point j’étais comblé avec ma nouvelle famille. Ils auraient adoré Micah, ses gâteaux et tout ce qui le concernait de près ou de loin. Ils auraient aimé le taquiner, lui demander de se dépasser toujours plus, le provoquer, et surtout lui raconter les anecdotes les plus honteuses sur moi. Ils auraient fait tout ça autour d’un bon café (et d’un bon chocolat chaud pour lui) et de l’une de ses pâtisseries. C’était le genre d’image qui n’arrêtait pas d’envahir mon esprit, et rarement plus que ce soir je regrettais qu’ils ne soient plus là pour voir et vivre ça.

« Sebastian... » m’appela Micah d’une petite voix. Je lui souriais faiblement, reconnaissant bien dans sa voix que lui faisait mal de me voir ainsi. Je voulais le rassurer, lui montrer que malgré tout… j’allais bien. J’étais heureux d’être avec lui et d’avoir passé de si bons moments avec lui. J’avais juste besoin de quelques minutes pour oublier ce manque en moi. Mes mains caressaient sa peau, comme si j’avais besoin de m’ancrer à Micah pour tenir debout. Il devait le sentir car ses bras venaient s’enrouler autour de mon corps, me serrant dans une forte étreinte. Je me laissais aller sous cette embrassade, le serrant à mon tour contre moi, enfouissant mon visage dans son cou. Je fermais les yeux et me concentrais sur sa présence, sur son odeur qui me rappelait combien je me sentais à ma place contre lui. C’était tout ce dont j’avais besoin désormais, de Micah à mes côtés.

Je n’avais plus envie de bouger. J’étais bien là, mes pensées seulement dirigées vers le confort dans lequel j’étais. Mon mari m’aidait à faire le vide, me concentrant seulement sur sa présence qui était le meilleur des remèdes. Seulement, il finit par se détacher de moi, attrapant ma main avant de me diriger avec lui en direction du lit. « Viens. » Je le suivais sans rien dire, maintenant le drap autour de mes épaules pour ne pas le perdre. Je le laissais se coucher en premier et le rejoignais aussitôt. Je le recouvrais du drap et venais me pelotonner contre lui. Ma tête sur le haut de son torse, l’une de mes mains sur son ventre, je le caressais du bout des doigts. Je me concentrais sur sa respiration, celle-ci me berçant quelque peu. « Comment c'était ton enfance ici au café ? » dit Micah, brisant le silence serein qui s’était installé. « Tu m'as jamais raconté quel garçon t'étais. Quelle famille vous étiez. Tout le monde en ville a l'air de connaître cette partie de ta vie avant New York. » reprit-il aussitôt.

A contrecœur, je me défaisais de ses caresses dans mes cheveux pour me redresser et aligner nos visages. Je portais ma main contre sa joue avant de déposer un court baiser sur ses lèvres. « On était une famille comme n’importe quelle autre. » commençais-je en me reculant pour poser ma tête en face de la sienne sur le lit. « C’est juste que tout ce qu’un enfant apprend à faire chez lui, marcher, parler… faire du vélo, je l’ai fait ici. Enfin. Ou sur la place devant le café. Mes parents m’auraient vite viré de là si j’avais fait du vélo dans le café. » Je poussais un léger rire en pensant à cette éventualité. « Pendant que certains pères apprenaient à leur fils  à lancer une balle de baseball ou à retaper une voiture, avec Charlie on nous apprenait à nous servir d’une machine à café. » poursuivais-je en me remémorant certains vieux souvenirs. On aurait pu croire que je regrettais de ne pas avoir grandi dans la maison familiale plutôt qu’au Morning Coffee, mais c’était tout le contraire. Je chérissais les souvenirs que j’avais ici. J’avais été chéri, jamais mis de côté, toujours soutenu quelles que soient mes décisions. Qu’est-ce que j’étais censé vouloir de plus ?

« Et j’étais un garçon adorable. » reprenais-je en me redressant quelque peu à l’aide de mon coude. « Prends Sam, multiplie son adorablitude par trois, et tu m’auras à son âge. » Ma main toujours sur le visage de mon époux, je caressais tendrement sa joue, puis ses lèvres avant de venir les embrasser. Je lui lançais un sourire affectueux en reprenant : « Ça a toujours fait désespérer Charlie qui rêvait de m’embarquer dans ses conneries. Mais non, j’étais l’enfant modèle qui se faisait pincer les joues par toutes les clientes. » On se ressemblait beaucoup avec mon frère, mais il avait toujours eu un esprit plus... aventureux que moi. Il aimait prendre des risques, provoquer le monde et ses habitants. C’était pour ça qu’il était parti sans se retourner et surtout sans hésiter. Je ne l’avouerais jamais, du moins pas à lui, mais il avait toujours été un modèle pour moi. C’était bien pour ça que je l’avais suivi jusqu’à New York. Et au final j’avais eu raison, c’était une bonne expérience. Mais dans le fond, je crois que ma place était vraiment à Town Square. J’imagine que même sans le décès de mes parents… j’aurais fini par y revenir. Un jour ou l’autre. Au moins parce que je savais que mon âme sœur s’y trouvait.

Un nouveau sourire se glissait sur mes lèvres à cette pensée et je l’effaçais en venant embrasser passionnément mon mari. « Tu m’aurais surement pas aimé plus jeune. J’étais très calme. » Je l’étais toujours, mais disons que Micah était plus capable de l’accepter maintenant qu’il l’aurait pu avant. « Et je sais pas pourquoi, mais je suis sûr que tu m’aurais pris pour quelqu’un de très fier. J’étais toujours entouré de monde et aimé des plus sombres inconnus. Je dégageais pas l’image de qui j’étais réellement. Je crois. » A l’époque, il fallait vraiment faire l’effort de vouloir connaitre le vrai « moi ». Ce « moi » derrière l’étiquette du fils des Petterson, ce couple adorable qui gère le café au centre. Et les personnes qui avaient cette volonté étaient trop peu nombreuses. C’est pour ça que malgré tous mes « amis » de l’époque, je n’en avais gardé aucun. Et aujourd’hui, les seules personnes qui comptaient vraiment… étaient de ma famille. J’étais loin de m’en plaindre. J’avais été heureux à l’époque, et je l’étais à nouveau aujourd’hui. « Donc… je sais pas si on peut dire que la ville nous connaissait vraiment. J'imagine qu'on devait être un peu idéalisés. Alors qu'on était comme tout le monde. » Un père et une mère aimants. Un fils aîné plein d'ambition que son petit frère essayait de copier. Je n'avais pas forcément changé, j'étais toujours un petit garçon sensible qui aimait ses parents même lorsqu'ils n'étaient plus là.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyDim 24 Nov - 3:37





Sebastian & Micah

Et Sam aussi


C'était quelque chose d'imaginer mini Sebastian en train d'apprendre à faire du vélo sur la place avec ses petites roulettes accrochées à la roue arrière. Le contraste était tellement énorme. Micah s'amusait à grimper sur le dos de Sebastian quand il faisait ses pompes le matin ! Mieux ! Il s'amusait à grimper sur son dos avec Sam.

Du coup, il avait failli rire comme une otarie, mais il avait un minimum de classe et sa curiosité le rongeait. Alors il s'était juste vaguement secoué dans un soubresaut de rire intérieur discret pendant que Sebastian poursuivait.

« Et j’étais un garçon adorable. Prends Sam, multiplie son adorablitude par trois, et tu m’auras à son âge. »

C'est vrai que Sam était adorable. Quand elle ne le mordait pas, qu'elle ne lui tuait pas sa libido en chantant « j'aime les licornes » à tue tête, et qu'elle ne venait pas squatter dans son lit avec la moitié de la chambre, c'est à dire sa poupée, son camping car Barbie repeint en camion de pompiers, ses feutres (une fois Micah s'était réveillé avec des rayures violettes partout sur le corps. Il avait espéré une mutation géniale façon X-Men avant de comprendre qu'un feutre avait juste égaré son bouchon pendant la nuit) et une moitié de biscuit. « Ça a toujours fait désespérer Charlie qui rêvait de m’embarquer dans ses conneries. Mais non, j’étais l’enfant modèle qui se faisait pincer les joues par toutes les clientes. » raconta Sebastian après l'avoir embrassé. Entre temps, Micah avait capturé la main sur sa joue pour la porter à ses lèvres. Un seul baiser, c'était vraiment pas suffisant.

Les instances supérieures devaient entendre son appel pour une fois, car Sebastian se jeta tout à coup sur lui pour lui rouler une pelle d'enfer. Micah cru que ses confessions allaient s'arrêter là. Que ce baiser torride sonnait le départ d'une pulsion sexuelle incontrôlable dont son mari avait le secret. Mais non. Sebastian se contenta de le relâcher.

« Tu m’aurais surement pas aimé plus jeune. J’étais très calme. » Est-ce qu'il venait vraiment de reprendre tranquillement comme s'il ne venait pas de lui chatouiller les amygdales avec sa langue ? Parfois Micah se demandait vraiment ce qui pouvait bien se passer dans le cerveau de l'homme des cavernes qui lui servait de mari. « Et je sais pas pourquoi, mais je suis sûr que tu m’aurais pris pour quelqu’un de très fier. J’étais toujours entouré de monde et aimé des plus sombres inconnus. Je dégageais pas l’image de qui j’étais réellement. Je crois. Donc… je sais pas si on peut dire que la ville nous connaissait vraiment. J'imagine qu'on devait être un peu idéalisés. Alors qu'on était comme tout le monde.  »

Finalement, ça ne changeait pas tellement du présent. Quand il avait dit qu'il voulait travailler au Morning Coffee, son père ne lui avait dit que du bien de Sebastian. Bon c'était avant de savoir qu'il couchait avec son fils, mais c'était ce que Micah avait lu entre les lignes : un homme aimé de tout le monde, qui avait réussi à New York et qui faisait la fierté de ses parents.

« Si par ''fier'' tu entends ''moins pire qu'arrogant et sadique'' ça me semble moins catastrophique que la version que j'ai rencontré. » nota distraitement l'adolescent en  se hissant sur le corps de son mari. Il croisa les bras sur son torse et reposa son menton sur ses avants bras dans une pose songeuse. Le sourire de son mari était de retour et s'attarder sur ce sujet n'était peut-être pas la meilleure chose à faire aussi heureux soit Micah d'en savoir plus sur lui. « Et de toute façon, j'suis sûr que je t'aurais aimé dès que j'aurais été en âge de vouloir te faire des bisous. Même si t'étais fier et que t'avais un harem de fans à tes pieds. Tu es à moi. Et je suis à toi. Aucune force dans l'univers n'aurait pu empêcher ça. »

Son regard brillait dans la lumière tamisée. Micah se redressa, des idées plein la tête et l'envie de gouter sa peau chevillée au corps. Il posa ses mains à plats sur son torse, et se pencha, embrassa la char tendre de la gorge de Sebastian. « En parlant de ça, il faut que je t'avoue quelque chose... » dit-il contre sa peau, marquant  une pause pour mordiller délicatement cette petite zone à la naissance de son épaule. Il y appliqua une petite marque rouge qu'il embrassa avec satisfaction avant de se relever souplement.

« Je voudrais me faire tatouer. » déclara t-il avec malice. « Quelque chose qui soit à toi. Ton nom, ton signe astrologique, ton cœur sur le mien, n'importe quoi ! Je t'ai dans la peau et je fantasme de me le faire écrire au creux des reins. » Il lui livra un sourire provocateur, puis de l'index, il se mit à écrire sur le torse de Sebastian en disant à haute voix au fur et à mesure que les lettres se formaient. « Propriété de Sebastian Summers-Petterson. »

Ça c'était fait ! La mèche était allumée. Micah se mordit la lèvre essayant de ne pas sourire en attendant une réponse qu'il savait négative. Son mari tenait trop à son corps pour le laisser l'altérer définitivement. C'était triste, mais c'était comme ça. Et quand bien même il aurait accepté, aucun tatoueur n'aurait pu approcher des reins de Micah sans risquer de se faire casser la gueule. Non. L'adolescent avait explorer toutes les variables et il était formel : ce fantasme lui était définitivement inaccessible.

Mais on était en pleine nuit d'Halloween et Micah avait un plan.
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyDim 24 Nov - 18:37





Micah & Sebastian


« Si par ''fier'' tu entends ''moins pire qu'arrogant et sadique'' ça me semble moins catastrophique que la version que j'ai rencontré. » C’était mérité. Je n’avais pas été un exemple de politesse et de perfection lorsqu’on s’était rencontrés. Mais je n’étais pas non plus dans la période la plus joyeuse de ma vie. C’était lui qui m’avait aidé à m’ouvrir et à être qui j’étais réellement avant tout ça. Ou à devenir l’homme que j’étais aujourd’hui. J’avais parfois du mal à savoir si j’étais redevenu le même qu’avant. Probablement en partie. Mais j’aimais me dire que j’étais même mieux. Micah avait fait de moi un homme meilleur.

Il s’installa sur mon torse. Ma main glissait jusque dans ses cheveux, les caressant tendrement. « Et de toute façon, j'suis sûr que je t'aurais aimé dès que j'aurais été en âge de vouloir te faire des bisous. Même si t'étais fier et que t'avais un harem de fans à tes pieds. Tu es à moi. Et je suis à toi. Aucune force dans l'univers n'aurait pu empêcher ça. » Je me redressais quelque peu pour embrasser son front. « Et j’aurais eu des pensées déplacées pour un garçon bien trop jeune pour moi. Je me serais frustré jusqu’à tes dix-huit ans pour accepter tes bisous. » avouais-je, à moitié choqué et amusé. Tout le monde savait que je n’aurais jamais attendu ses dix-huit ans. Et Micah non plus. Il m’aurait surement sauté dessus un jour, me plaquant contre un mur pour abuser de moi. Jamais je n’aurais pu lui résister. J’en avais été incapable en janvier dernier, je l’aurais été aussi des années plus tôt.

Les lèvres de mon mari s’aventurèrent dans mon cou, l’embrassant tendrement, provoquant des frissons tout le long de mon corps. « En parlant de ça, il faut que je t'avoue quelque chose... » Je laissais mes mains caresser son dos, appréciant la moindre courbe sous mes doigts. « Mh… ? » gémissais-je, l’encourageant à continuer. Dans ses paroles ou dans ses baisers, peu importe. Sa bouche descendit jusqu’à  mon épaule, la mordillant et l’embrasant comme il le faisait si bien. J’étais en train de fondre sous ses caresses, mes doigts s’ancrant dans sa peau pour sentir mon époux toujours un peu plus contre moi. J’avais envie qu’il continue, que ses lèvres passent sur tout mon corps, qu’il le morde, qu’il l’embrasse, qu’il le caresse. J’avais besoin de tout ce que Micah pouvait m’offrir en cet instant.

« Je voudrais me faire tatouer. » Hein ? Quoi ? C’était ça qu’il voulait m’avouer ? « Pardon ? » lâchais-je aussitôt après m’être redressé. Ce n’était pas un aveu dont j’avais besoin en ce moment. Je voulais des « je t’aime » et des caresses. « Quelque chose qui soit à toi. Ton nom, ton signe astrologique, ton cœur sur le mien, n'importe quoi ! Je t'ai dans la peau et je fantasme de me le faire écrire au creux des reins. » s’expliqua-t-il en portant ses doigts sur mon torse, feignant d’y écrire quelque chose. « Propriété de Sebastian Summers-Petterson. » dit-il en continuant son « inscription ». Je restais silencieux instant, sentant le regard de Micah sur moi. Mes mains rejoignaient les siennes sur mon torse, entrelaçant nos doigts. Je prenais une longue respiration avant de réussir à trouver les mots : « Je… j’ai vraiment un problème avec ça. » C’était difficile d'avouer à son mari qu’on avait un problème avec lui faisant ce qu’il voulait de son corps. « Je – je peux pas te l’interdire. Mais j’aime pas ça. » Malgré le nombre de fois où on avait répété être l’un à l’autre, Micah était tout de même en droit de faire ce qu’il voulait sur sa peau. Surtout que c’était pour y mettre une preuve de plus qu’il n’était qu’à moi. C’était probablement très contradictoire quand on y pensait bien. Mais j’étais incapable d’apprécier l’idée que quelqu’un marque à vie mon mari. Quelqu’un d’autre que moi.

J’emmenais les mains de Micah à mes lèvres, embrassant chacune de ses phalanges lentement, frottant mon visage contre celles-ci par moment. « Tu es déjà tout à moi Micah. » murmurais-je entre deux baisers. Je me redressais avec difficulté, le forçant à s’asseoir sur mes cuisses pour me retrouver à sa hauteur. Je prenais son visage entre mes mains et commençais à le couvrir de mes lèvres. Son menton, sa joue, ses lèvres, son nez, son front, j’essayais de ne rien oublier. « Tout le monde sait que tu es à moi. » Je descendais mes baisers pour embrasser son cou. « Tu portes mon nom. » Une petite marque rouge sur le haut de son épaule attira mon attention. « Tu portes mes traces. » reprenais-je avant de venir embrasser l’empreinte. « Personne d’autre que moi a le droit de te marquer. » murmurais-je en remontant jusqu’à son oreille que je mordillais gentiment.

Mes bras venaient s’enrouler autour de son corps alors que j’enfouissais mon visage dans son cou, respirant son parfum. « Je suis même sûr que tu portes mon odeur. » remarquais-je avec ironie contre lui. J’ignorais si quelqu’un serait capable de confirmer ça, mais au fond j’étais persuadé qu’à force d’être toujours collés l’un à l’autre, nos parfums avaient dû s’entremêler. Il n’existait plus qu’une odeur « Micah et Sebastian », ce mélange parfait de lui et moi. J’embrassais un petit moment toute la peau que j’avais à disposition, en profitant pour la marquer quelque peu, y laissant traîner mes dents assez pour la rougir. « Ça te suffit pas tout ça ? » lui demandais-je en relevant la tête pour plonger mon regard dans le sien. Ça me suffisait à moi.
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MessageSujet: Re: /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\   /!\ Little Red, the big fluffy wolf and the very naughty fox ▽ Micastian /!\ EmptyMer 27 Nov - 19:52





Sebastian & Micah

Et Sam aussi


« Je… j’ai vraiment un problème avec ça. » admit Sebastian avec difficulté, comme si les mots avaient du mal à se former dans sa gorge. « Je – je peux pas te l’interdire. Mais j’aime pas ça. »

Micah hocha silencieusement la tête. La partie était jouée d'avance, il en avait conscience avant même d'entamer cette conversation. « Tu n'as pas besoin de m'interdire quoi que ce soit. » dit-il en fixant leurs mains entrelacées. Parce qu'il ne ferait rien qui lui déplaise. Jamais.

Une partie de lui avait envie de cette marque. Mais l'adolescent voulait par dessus tout plaire à son époux. Il se sentait vivre à travers son regard et vibrer sous ses caresses. Alors non. Que Sebastian ne fasse qu'effleurer l'idée de lui interdire... c'était beaucoup trop pour que Micah n'enterre pas ce désir à tout jamais dans un recoin sombre de sa tête.

« Tu es déjà tout à moi Micah. » Tout d'un coup il se sentit entrainé en position assise, sur les cuisses de son mari. Ses mains encadrèrent son visage, rapidement rejointes par ses lèvres. Un petit rire enjoué secoua Micah, surpris de sentir un baiser sur son nez dans un moment pareil. Il mourrait d'envie de l'embrasser, mais Sebastian menait la danse, de cette manière à la fois tendre et déterminée qui ne laissait pas d'autre choix à Micah que de subir avec délice tout en gardant pour plus tard son envie de le serrer contre lui.

« Tout le monde sait que tu es à moi. » susurra Sebastian en nichant son lèvres dans son cou. Et sa voix était basse. Profonde. Elle s'imprimait partout dans sa peau en une myriade de frissons impitoyables. Avant qu'il ai le temps de réaliser ce qu'il faisait, de courts cheveux noirs glissaient sous ses doigts et Micah poussait, poussait. Et – mon dieu, c'était tellement insuffisant... « Tu portes mon nom. Tu portes mes traces. Personne d’autre que moi a le droit de te marquer. »

« T'es tellement possessif... » s'entendit geindre Micah en réponse. Sa voix éraillée, submergée de désir. Suppliant pour – n'importe quoi. Plus de Sebastian contre sa peau. Mais Sebastian semblait avoir besoin de sa dose de Micah avant et l'adolescent se cambra contre son corps, accueillit son visage de nouveau au creux de son cou en roulant  langoureusement son bassin. « Je suis même sûr que tu portes mon odeur. » observa Sebastian. Micah ouvrit la bouche pour répondre mais les dents de son mari dans sa peau lui arrachèrent un petit cri de plaisir.« Ça te suffit pas tout ça ? »

« Si... » acquiesça Micah, mais ça ressemblait plus à une plainte. Pourtant l'adolescent  était aux anges. Sebastian était partout contre son corps. Son souffle et ses lèvres lui rappelant combien il était sien de toutes les manières possibles. Micah l'aimait jusqu'à la déraison. Il avait 19 ans, l'âge où on papillonne et où se découvre en découvrant les autres, mais le reste du monde pouvait bien aller se faire foutre. Micah ne le voyait pas. Personne ne valait Sebastian. Personne ne lui arrivait à la cheville. Il était sa flamme incandescente, et la chaleur qui le maintenait en vie.

« J'voulais juste... » Il se mordit la lèvre, cherchant ses mots. « Le marquer quelque part – sur moi. Parce que mon corps est en miettes à l'intérieur et je me disais que peut-être... » Un instant, Micah baissa les regard. Comment lui expliquer ce qu'il ressentait ? Qu'aussi fort qu'il admirait Sebastian, il restait de marbre devant son propre corps ? Oh il ne se dégoutait plus comme autrefois. Avec tendresse et complicité, son mari lui avait apprit à s'accepter. Il avait chassé la honte et l'avait remplacée par des couches et des couches de vanité à l'idée de lui plaire à lui.

A l'aise dans son corps, Micah prenait énormément de plaisir à jouer de ses charmes pour allumer son mari dès que l'envie lui en prenait. Pourtant, quelque chose en lui était brisé et ne se réparerait jamais. Il ne s'admirait pas dans le miroir pas quand Sebastian n'était pas là pour le couver du regard.  « Ça va te sembler ridicule mais j'ai voulu faire ça quand on a décidé de se marier. » Ses mains s'étaient glissées dans les siennes en quête de réconfort et ses prunelles vermeilles remontèrent doucement sur son visage. « Pour de bon, après mon accident. » Micah ne se rappelait pas de l'accident, mais la souffrance déchirante était gravée au fer rouge dans chaque cellule. Le traumatisme était là, tapi dans l'ombre sans qu'il en ai conscience. « Ce jour là, j'ai pris la décision d'avancer avec toi, et de changer. De plus être le garçon qui court après son chien sur la route quitte à se prendre une voiture dans les dents. Et j'voulais – j'voulais remplacer les bleus sur mon corps par un tatouage. Par une marque, pour laisser le sale gosse en miettes derrière moi. »

Il esquissa un demi-sourire et remua surplace comme un chiot excité. « Et je t'aime tellement. J'aurais adoré ce tatouage. Je me serais maté tout le temps, ptêtre plus que toi tu me mates ! Et j'me serais débrouillé pour que tout le monde le voit ! »

Là dessus, Micah parqua une pause et eut une moue butée. « A la base, j'avais prévu de te faire peur. » se plaignit -il, car oui il se plaignait. Son plan venait de tomber à l'eau. « Je voulais t'attacher au lit avec ça. » Il relâcha les mains de Seabstian pour dévoiler deux paire de menottes accrochées au lit et bien planquées sous les oreillers. « M'en veux pas ! J'ai pris des décisions et tout pour être plus mature mais tu sais bien que j'suis beaucoup plus du côté démoniaque de la force ! Les anges c'est chiant, ils doivent passer leur vie à se faire chier, surtout si ils sont asexué. Bref, je devais te menotter et te piquer ton alliance pour te faire admettre qu'on peut te la piquer, alors qu'on te pique pas un tatouage. Pas pour que t'approuve pour le tatouage, mais parce que t'avoir, toi sexy beast, entre mes cuisses attaché et énervé, ça aurait pu être le rodéo du siècle. Mais tu m'as tout retourné – et pas comme j'aimerais – donc on va mettre ma sexy mise en scène de côté pour plus tard, et je vais juste t'avouer que si t'enlèves ton alliance, tu verras qu'il est écrit dedans que tu es ma propriété. » Il lui envoya un des ces sourires parfaitement innocent dont il avait le secret. Comme s'il ne venait pas de confesser qu'il avait tout prévu pour le rendre dingue et le torturer longuement juste pour le plaisir de fêter dignement Halloween. « Et moi la tienne dans mon alliance. Je pouvais pas le mettre sur ma peau, alors je l'ai fait graver là. Me félicites pas, je sais, je suis le roi du compromis ! »
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