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 ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ (nathan)

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MessageSujet: ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ (nathan)    ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ (nathan)  EmptyDim 4 Aoû - 23:16


ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ Ca commence toujours pareil. Un effort un poil trop long, un poil trop fort et pouf, d'abord ça tangue sous ses pieds, puis ses oreilles se bouchent, tout les sons sont comme étouffés, lointains. Elle voit tout noir, elle perd l'équilibre c'est en gros ça le signal. Signal qui veut dire trouve toi vite une chaise et pose tes fesses dessus jusqu'à ce que ça passe. C'est un peu comme les chaises musicales, sauf que si on ne trouve pas de chaise, on tombe et on reste dans les pommes quelques secondes. Chouette variante, non ?  Ca ça s'appelle l'hypotension, c'est pas grave. Un peu plus si c'est accompagné d'arythmie et de tachycardie, mais ça reste pas trop grave... Bon d'accord, tout ça c'est des maladies de vieux. Cassiopée, 25 ans à le coeur d'une femme de 6o ans. Tout ça parce qu'elle avait pris des trucs pour pouvoir travailler toute la nuit, puis des trucs pour arriver se rendormir et puis après des trucs pour se sentir un peu mieux. Parait que c'est pas très bon ces trucs-là...
A part ça tout va bien. Le plus grand danger quand on n'a pas le temps de se trouver un chaise c'est de s'étaler sur le sol, dur le sol. Aie ! Cassie ouvre les yeux, reconnais les lattes de son parquet, sauf qu'il a des taches. Non mais c'est pas vrai, j'ai fait tout les sols hier ! C'est rouge foncé et ça fait des petits rond sur le bois, c'est du sang et ça vient d'elle, de son sourcil plus précisément. Elle se lève doucement, elle a mal au crane, très mal. Elle marche, non, se traine plutôt, jusqu'à un miroir. Merde ça saigne beaucoup. Elle grimace, ça a l'air profond, va falloir aller faire recoudre ça. Donc aller jusqu'à l'hôpital, alors qu'elle à une grosse caisse qui lui résonne dans la tête et qu'elle a juste envie de s'allonger en attendant que ça passe. C'est sa technique favorite ça, attendre que ça passe. Non au lieu de ça elle va devoir prendre la voiture, en espérant qu'aucun policier ne l'arrête en voyant son air hagard, pour se rendre dans l'endroit qu'elle aime le moins au monde. L'hôpital et son odeur de désinfectant, ses murs verts, ses blouses spécial fesses à l'air, erk.
Cassie roule, ou du moins elle essaye de faire aller la voiture plus ou moins droit. Elle se concentre très fort. "Attends... Tu vas où déjà ?" Ca tête lui fait toujours mal et elle a beau se concentrer encore plus fort, elle n'arrive pas à se rappeler pourquoi elle est sur la route. Ca la fait paniquer, son rythme cardiaque s'emballe, la route se met à tanguer. Pas le moment de refaire une baisse de pression, elle se gare sur un côté de la route, met la tête contre le volant. "Rappelle-toi où tu vas, rappelle-toi, rappelle-toi !" Mais sa tête est totalement vide d'information et pleine de douleur. Surtout sur le front, non son sourcil droit. Un pansement déjà tout plein de sang... L'hôpital c'est vrai !
Cassie pousse difficilement la porte des urgences et titube jusqu'à l'accueil. Elle s'était arrêtée encore deux fois sur le bord de la route, totalement déboussolée et sans aucune idée de ce qu'elle pouvait bien faire au volant. Puis elle avait fini le trajet en se le répétant en boucle J'ai fai une chute, je saigne, je vais à l'hôpital. "Bonjouuur !" La secrétaire la regarde, un sourire mielleux aux lèvres, en remuant ses ongles beaucoup trop longs devant son nez. Elle se rend compte qu'elle bosse aux urgences celle-là ?  "Hum j'aimerai faire recoudre ça..." Ongles Roses ne lève même pas les yeux sur elle. "Okay !  Asseyez-vous quelque part et attendez qu'on s'occupe de vous." Cassie aimerait bien aller s'assoir et s'éloigner de cette fille et de ses horribles ongles mais elle n'arrive pas à se décoller du comptoir, elle s'y agrippe pour ne pas tomber. "Madame, ça va bien ?  Vous avez pris un coup sur la tête ?" Hein mais de quoi elle parle celle là ?  "Je sais pas trop.." Ongles Roses se lève de son siège et pousse un cri aigu. "Youhouuu quelqu'un, on a une commotionnée totalement à côté de la plaque ici !" A côté de la plaque, moi ? Non mais tu t'es vue ?
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MessageSujet: Re: ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ (nathan)    ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ (nathan)  EmptyDim 11 Aoû - 13:18





I know what I'm doing


« T’arrêtes de faire ta tête de mule et tu vas prendre une pause, allez ouste » Point à la ligne le chef avait parlé. Oui j'avais une sale tête, oui j'avais dépassé le nombre d'heure que j'étais supposé faire à l’hôpital, mais j'étais encore loin de me retrouver dans mon lit. La nuit avait apporté son lot de malheurs. Un accident de voiture qui avait coûté la vie à toute une famille, restait la petite Léa, elle se réveillerait bientôt pour se rendre compte qu'elle est seule maintenant. Je chasse cette idée de ma tête. « Tu dois te mettre tes propres barrières Nath tu peux pas te laisser toucher par tous ce qui t’entoure. » A chaque fois que je m'emporte je pense à ma mère et à ses mots si juste. Je devrais prendre plus de distance je sais, mais je ne peux m'empêcher de me sentir investi avec chaque patient que je traite.

Je longe le couloir la tête dans le pâté. Si j'avais été capable penser à ce moment là, j'aurais sans doute tourné à droite pour aller retrouver ma mère, mais non. Un chose m’obnubilait, UN CAFE, il me fallait un café, plus qu'un addition, tout mon corps le réclamait, hurlait au manque de caféine. Mes jambes se déplaçaient maintenant dans la direction dans la cafétéria alors que mon cerveau semblait traîner honteusement trois mètres derrière. Je le savais l'étape la plus dur allait être de passer le couloir des urgences. Cette hôpital était décidément mal foutu.

Il me semble que ça s'agite un peu quelques mètres plus loin mais je n'y prend pas vraiment garde. Ou du moins j'essaye. Je ferme mes conduits auditif à toute conversation. Non je ne serais pas dérangé. Non, non, non. Je me fais tout petit, rasant les murs quand je finis par entendre : « Youhouuu quelqu'un, on a une commotionnée totalement à côté de la plaque ici ! » La voix haut perchée de Gisèle me vrille les tympans, mon dieu je hais cette bonne femme et ses manières. Pourtant cette fois je ne peux retenir mon côté Saint-Bernard. Pourquoi faut-il toujours que ses fichues urgences soient pleines de patients mais vide au niveau des docteurs. Quand j'arrive à l’accueil Gisèle est totalement affolée, elle fait maintenant de l'air à la jeune femme avec un petit bout de carton. Comme si ça allait changer quelque chose. « Mademoiselle ? » Je pause ma main sur son épaule quand elle se retourne ce n'est pas beau aàvoir. Son sourcil est ouvert sur plusieurs centimètres et le petit pansement qu'elle semble avoir collé à la va vite n'a laissé aucune chance à son front qui est maintenant recrépi de rouge. Mais le plus inquiétant n'est pas là. Le plus inquiétante c'est qu'elle semble totalement à côté de la plaque. « Mademoiselle ? Je m'appelle Nathan c'est moi qui vais m'occuper de vous. Vous pouvez me dire quel est votre nom et comment vous vous êtes fait ça ? » je jette un œil à Gisèle qui continue de paniquer. Je ne comprendrais jamais comment cette femme peut travailler aux urgences.

« Je m'en occupe c'est bon Gisèle vous pouvez vous calmer. » On dirait un gamine elle m’agace. Et il en faut beaucoup pour m’agacer. Mais là au bout de ma journée je n'en peux plus, je suis fatigué et je dois bien l'avouer j'ai de la peine à me remettre les idées en places. Alors gérer du personnelle incompétents, non c'est pas le moment. « Il faudrait pas plutôt appeler un titulaire. Vous n'êtes qu'un 2ème » Je lui lance un regard noir. Elle me cherche en plus. Ce genre de trauma est tout à fait dans mes compétences, il faut juste que je me remette à mon affaire et que j'oublie l'idée du café. « C'est bon je sais ce que je fais » Okay sur le coup c'est pas exactement vrai, mais les paroles de Gisèle ont déjà du venir chatouiller les neurones de la patiente et ce n'est pas le moment qu'elle panique parce qu'elle se croise face à un incapable qui va la tuer. « Amenez moi plutôt une chaise roulante » Je n'ai pas l'habitude de parler aussi sèchement mais j'ai de la peine à me retenir avec cette bonne femme. Ce qui ne doit pas donner une image très glorieuse de moi il faut bien l'avouer. Mais la jeune femme titubant j'ai un peu la hantise qu'elle vienne redécorer de sang le sol de l’hôpital. Il vaut mieux prévenir que guérir.

« On va se déplacer dans une salle que je puisse vous recoudre et procéder à quelques examens » Vu l'état de son arcade je pense que le coup a du être plutôt violent et je redoute un peu les résultats mais je ne veux pas partir négatif. Puis quitte à devoir rester quelques heures de plus je n'étais au moins pas tombé sur la plus moche des patientes, c'était toujours ça de pris.
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MessageSujet: Re: ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ (nathan)    ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ (nathan)  EmptySam 17 Aoû - 15:16


ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ Cassiopée est dans le brouillard, elle ne voit même pas l'agitation des urgence autour d'elle, elle entend tout juste un bruit étouffé comme derrière une vitre. Et puis il y a cet espèce de petit vent qui lui souffle au visage, c'est Ongles Roses qui à cru que lui faire de l'air serait la meilleure solution en attendant qu'elle s'écrase contre le carrelage. Ou peut-être à elle peur de se tacher du sang de la jeune femme. Elle a le front bien poisseux désormais, elle sent une goutte lui chatouiller la tempe. Un mouchoir serait le bienvenu, rien que pour essuyer un peu, mais ça n'a pas effleuré l'esprit d'Ongles Roses. Cassie lève les yeux vers elle, qui continue a crier à la ronde, totalement paniquée, agitant son bout de carton avec de grands gestes risquant de le le lui envoyer à la figure. Pour le bien des habitants de Town Square j'espère que cette femme n'est rien de plus qu'une stagiaire.
Elle prie aussi pour que les cris ne fasse pas fuir les docteurs plutôt que de lui venir en aide. "Mademoiselle ?" Heureusement quelqu'un arrive et lui pose la main sur l'épaule, ce qui à le mérite de faire arrêter Ongles Roses de la ventiler. Elle se retourne et malgré sa vue brouillée elle reconnait une blouse blanche et pas de vernis fluo, ça la rassure déjà un peu. Le médecin regarde rapidement sa blessure, réfléchit, fronce les sourcils. Ca va, je sais que j'ai pas bonne mine.  "Mademoiselle ? Je m'appelle Nathan c'est moi qui vais m'occuper de vous. Vous pouvez me dire quel est votre nom et comment vous vous êtes fait ça ?" Son nom, facile. Mais le reste l'est un peu moins, et son mal de crâne lui donne tout sauf envie de réfléchir. "Cassiopée Morrisson. Et euh.... j'ai du tomber." Une explication peu utile pour le médecin, mais elle n'as pour l'instant plus qu'une envie :  quitter l'accueil des urgence et les cris aigus de cette secrétaire paniquée qui lui donne des frissons. "Je m'en occupe c'est bon Gisèle vous pouvez vous calmer." Mais Gisèle ne semble pas prête à lâcher le morceau et recommence même à lui envoyer de l'air avec son carton. "Il faudrait pas plutôt appeler un titulaire. Vous n'êtes qu'un 2ème." "C'est bon je sais ce que je fais, amenez moi plutôt une chaise roulante." Cassie n'écoute pas la conversation, trop concentrée pour rester debout sur ses pieds. Elle voit juste Gisèle quitter sa chaise après l'ordre sec du docteur, et revenir avec une chaise roulante. Sa fierté se réveille. Comment ça une chaise roulante ?  Je suis pas encore une assistée je peux marcher ! Mais lorsqu'elle décolle les mains du comptoir le sol recommence à tanguer dangereusement. Va pour la chaise finalement, elle peut oublier sa fierté pour un moment.
Nathan l'aide à s'installer et la pousse en dehors des urgences, elle a juste le temps de voir Gisèle les regarder partir, la bouche pincée, en triturant ses ongles. La voir remis à sa place comme ça lui tire un petit sourire. "On va se déplacer dans une salle que je puisse vous recoudre et procéder à quelques examens." Tous ces mots médicaux la font grimacer mais elle se laisse aller docilement, et même si elle le voulait son corps ne serait sûrement pas d'accord de la porter jusqu'à la sortie et encore moins jusqu'à chez elle. Les couloirs défilent, verts hôpital, pleins de patients qui déambulent au ralenti avec leur poche a perfusion, deux trois visiteur, des infirmières. Ca sent le désinfectant. Qu'est-ce qu'elle hait cet endroit. Ils bifurquent, entrent dans une salle, même ambiance que dans les couloirs l'agitation en moins. Nathan cesse de la pousser et s'approche pour observer la plaie, laissant à Cassiopée le temps de l'observer un peu mieux. Un joli visage, quoique visiblement fatigué, un grand amoureux du travail sans doute comme elle l'était il y a quelque années. La fatigue à le défaut de rendre plus vieux, mais il parait tout de même assez jeune. Pas plus jeune qu'elle non, il doit avoir à peu près son age. Mais avoir environ 25 ans ça reste très jeune pour un médecin. Elle fronce les sourcils, regrettant aussitôt d'avoir pu oublié que c'était précisément là qu'elle avait mal. Les mots de Gisèle lui reviennent en mémoire. "Attendez, ça veut dire quoi être un 2ème au juste ?" S'il est une sorte de stagiaire ou d'apprentis et qu'il compte triturer mon front avec du fil et une aiguille il peut toujours courir !
eden
   
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MessageSujet: Re: ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ (nathan)    ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ (nathan)  EmptySam 17 Aoû - 22:59





I know what I'm doing


Je la sens tremblante ce qui n'est pas pour me rassurer pourtant contre toute attente elle me répond. « Cassiopée Morrisson. Et euh.... j'ai du tomber. » Bon c'est pas top comme réponse mais ça aurait pu être pire Je me rassure de voir qu'elle est encore capable de me dire son nom. Un peu moins quand elle me parle de sa chute. Apparemment elle ne sait pas vraiment ce qui lui est arrivé et ce n'est pas forcement bon signe. Mais je sais qu'il ne sert à rien de paniquer, elle vient d'avoir un choc violent à la tête de toute évidence. Il est donc logique qu'elle soit un peu désorientée. « D'accord Mademoiselle Morrisson, ne vous laissez pas paniquer par Gisèle c'est une anxieuse de nature. On va s'occuper de ça. » J'ai sauté sur l'idée qu'elle était une mademoiselle et me mords l'intérieur de la joue avec regret. Je sais que les femmes mariées n'aiment pas être appelées de la sorte. Je jette donc un coup d’œil furtif à son doigt. Pas de bague, j'ai peut-être évité la catastrophe.

Cassiopée semble un peu plus détendue. Ou alors simplement de moins en moins bien, j'ai de la peine à savoir si son calme et un bon ou un mauvais signe. Je tente de ne pas laisser transparaître mon inconfort face à la patiente. Je suis capable de gérer ça quand même je ne suis plus un petit de première année. Au début retentissante à l'idée de la chaise roulante Cassiopée finit par s’asseoir sans broncher. C'est déjà une victoire pour moi.

Trouver une pièce libre n'est pas une mince affaire. Comme dans tout les hôpitaux, chaque chambre regorge de patients en attente de soin. Je peste contre se système tellement mal fait. « Si l'on investit pas dans la santé alors dans quoi franchement ? » La jeune femme est dans sa chaise et elle semble ne pas faire attention à mes plaintes, il faut dire aussi que je marmonne dans ma barbe plus qu'autre chose. Je suis en manque. Je VEUX mon café.
Je finis quand même par nous trouver un salle de libre. Nous sommes plutôt chanceux, celle-là est bien équipée et plutôt grande. « Nous ne devrions pas être dérangés ici » Du moins c'est ce que j’espère. Rien n'est jamais sûre dans le coin. Je me penche un peu pour jeter un coup d’œil à la blessure. « Voyons ça » Ce n'est pas beau mais vu de plus près c'est moins profond que ce que je pensais, deux ou trois points et le tout devrait être joué. « Attendez, ça veut dire quoi être un 2ème au juste ? » Je grimace. Je savais que Gisèle allait me mettre dans l’embarras avec ses bêtises. Non pas vraiment que je mente aux patients sur mon statut. Je suis un interne, et normalement je ne prends en charge que ce que je suis censé savoir gérer. Ce qui est la cas avec la jeune femme. Disons juste que quand mon titulaire n'est pas là pour rassurer les gens, j’omets de préciser que je ne suis pas encore un vrai docteur. Ça a le don de paniquer les patients et n'apporte pas grand chose de bon.

Je cherche les mots en silence faisant mine de continuer d'observer la plaie. Alors que je sais déjà ce qu'il me faut faire. « Ça veut dire que... Ça veut dire que je suis un interne dans cet hôpital et donc que je suis encore en formation. Mais ne vous inquiétez pas je suis tout à fait capable de gérer cette situation. » Bon je ne connaissais pas encore la globalité de la situation mais pour le moment ça ne semblait pas trop dur.
Je n'allais pas lui mentir, même si je vois bien que ma réponse ne lui a pas beaucoup plus. Je ne lui laisse donc pas le temps d'en placer une. « Comment vous vous sentez ? Est ce que vous arrivez à aller vous asseoir sur le lit ? Je peux vous aider s'il le faut. » La première chose à faire est de m'occuper de cette plaie mais pour ça il faut qu'elle soit un peu surélevée. Je risque de passer plusieurs années dans cette hôpital il vaut mieux que je ne me casse pas le dos à mon âge en optant pour ce genre de position inconfortable. Une fois installée sur le lit je commence mon interrogatoire. « Vous pouvez me dire quel jour on est? » Il me semble qu'elle repend un peu ses esprits, et le meilleur moyen d'en juger et de lui demander la date. La question peu sembler idiote et je me doute que ça ne va pas jouer en ma faveur. Je vois assez bien ce qu'elle doit se dire : « quel docteur se soucierait de la date alors que j'ai le front à moitié ouvert » Cette pensée me fait douter de moi. Je devrais peut-être commencer par la recoudre avant de lui faire causette.
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MessageSujet: Re: ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ (nathan)    ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ (nathan)  EmptyLun 19 Aoû - 21:06


ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ Casssie s'étonne elle même de sa docilité, elle se fait promener dans les couloirs d'un hôpital dans une chaise roulante comme un légume. Rien que le fait d'être là lui hérisse le poil et sa maudite fierté l'aurait d'habitude fait préférer progresser en s'appuyant contre les murs verts que de se faire balader comme ça. Mais Cassie à la le coeur qui résonne contre les parois de son crâne et un énorme coup de barre tout à coup, comme après un sprint ou après avoir avalé des somnifères. Et cette chaise roulante est bien plus confortable qu'elle l'avais imaginé, le mouvement des roues la berce, tout comme la voix de Nathan qui semble à peine se rendre compte de parler dans le vide. Elle est KO et elle ferait bien un petit somme. Peut-importe si l'important c'est d'abord qu'elle se fasse soigner, peut-être même qu'elle ne sentira rien quand il désinfectera ça s'il elle s'est assoupie.
Mais l'adrénaline vient l'aider à tenir éveillée quand elle se rend compte que quelque chose cloche. Ce docteur il a l'air jeune. Trop jeune pour un docteur. Vous n'êtes qu'un 2ème. "Attendez, ça veut dire quoi être un 2ème au juste ?" Elle se souvient de la tête qu'avait fait Gisèle quand Nathan avait dit qu'il s'occupait de son cas. Une secrétaire, même comme elle, aurait eu plus de respect pour un médecin. Il est toujours en face d'elle a observer la plaie en silence. Silence qui en dit long. "Ça veut dire que... Ça veut dire que je suis un interne dans cet hôpital et donc que je suis encore en formation. Mais ne vous inquiétez pas je suis tout à fait capable de gérer cette situation." Cassiopée se sent bouillonner et sa fatigue disparaître. Si la jeune femme a déjà de la peine à laisser son sort entre les mains d'un médecin expérimenté, se faire recoudre par un interne en formation ça lui fait carrément froid dans le dos. Même si elle ne sait absolument pas ce que ça veut réellement dire, elle devine bien que ce type s'y connait sûrement mieux en théorie qu'en pratique. Ce qui veut dire qu'il risque de rater son coup. Et c'est de mon front qu'on parle !  Elle n'est pas particulièrement soucieuse de son apparence, mais une balafre au milieu du front c'est pas particulièrement attirant, à part peut-être pour un aventurier un vétéran de l'armée. "En gros vous êtes pas médecin." Elle le défie des yeux. Même sonnée elle ne laissera pas un étudiant compromettre ses chances de ne pas finir vieille fille !  
Nathan semble avoir compris que celle qui somnolait dans les couloirs un peu plus tôt ne serait finalement pas une patiente facile finalement. "Comment vous vous sentez ? Est ce que vous arrivez à aller vous asseoir sur le lit ? Je peux vous aider s'il le faut." Il tente de changer le sujet mais Cassie ne lâche pas l'affaire. "A merveille !" J'ai le front ouvert mais c'est bien plus agréable que ce que j'imaginait. Elle se lève maladroitement de sa chaise pour s'asseoir sur le lit. Le sol tangue toujours un peu mais rester assise un moment semble lui avoir fait du bien. Se hisser la haut lui pose quelques difficultés, mais une fois installée elle est fière d'avoir trouvé un siège plus digne, plus moelleux et tout ça sans l'aide de l'interne. "Vous ne devriez pas être accompagnée d'un vrai docteur... au cas ou vous feriez des erreurs par exemple ?  Ca serait peut-être bien d'appeler cette personne, non ?" Recoudre une plaie doit être une chose basique dans le monde de la médecine, quelque chose que même le plus novice doit savoir faire. Mais Cassie ne lui fait tout de même pas confiance. Rien que l'idée de coudre de la peau lui donnait des frissons et elle imaginait qu'au moins pour la première fois que ça lui arrivait, elle aurait droit à un vieux médecin rassurant avec une barbe et des cheveux blancs. Non à la place de ça elle se retrouvait avec un jeune interne charmant.
Mais Nathan ne semblait pas vouloir appeler quelqu'un de plus qualifié. Foutue tête de mule. "Vous pouvez me dire quel jour on est ?" Et voilà qu'il lui sortait les questions classiques du genre vous voyez combien de doigts ? peut-être ce type n'était-il même pas un novice. Cassie soupira. "Je crois avoir le droit de me faire recoudre par un vrai médecin, alors si ça ne vous dérange pas allez chercher un collègue. S'il-vous-plait."
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MessageSujet: Re: ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ (nathan)    ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ (nathan)  EmptyJeu 22 Aoû - 21:36





I know what I'm doing


Voilà la jeune femme qui s’agite. Apparemment ma réponse ne lui a pas beaucoup plus. Pas du tout même.  "En gros vous êtes pas médecin." Je vois bien qu'elle tente de me défier, peut-être attend-t-elle de moi que je lui avoue que je ne suis qu'un petit interne qui ne sait pas ce qu'il fait et qui va appeler un supérieur. Elle peut toujours attendre. Je ne suis bien décidé à ne pas me laisser démonter. Je me contente de ne pas répondre à sa remarque, me doutant que ça ne va pas forcement lui plaire. Je ne compte pas alimenter cette conversation, si je le fais je risque de m’enfoncer plus qu'autre chose. Je fais donc mine d'être très concentré pour noyer le poisson.

Lui demander comment elle se sent me semble être la meilleur solution mais encore une fois sa réponse cassante ne se fait pas attendre. "A merveille !" Le sarcasme est bien présent mais une fois de plus je ne dis rien. Je vois bien qu'elle peine à retrouver le lit mais que si je lui donne un coup de main elle ne va pas apprécier. Ce n'est pas la première fois que je me retrouve face à ce genre de patient mais chaque personne est différente et j'ai la vague impression quel celle-là ne va pas me lâcher si facilement.

"Vous ne devriez pas être accompagnée d'un vrai docteur... au cas ou vous feriez des erreurs par exemple ?  Ca serait peut-être bien d'appeler cette personne, non ?"  Je ne peux m'empêcher de relever un peu les yeux au ciel. Je devrais sans doute être plus compatissant, c'est normal qu'elle s’inquiète avec la crise que nous a fait Gisèle. Mais je suis trop fatigué pour ressentir ce genre d'émotion, j'ai juste envie de finir ça vite pour pouvoir faire une pause. Pourtant je ne compte pas me précipiter, c'est pas le moment de faire la moindre erreur sinon je risque d'en entendre parler pendant longtemps. « Ça ne sera pas utile croyez moi » Calme, je reste calme.

Je me dis qu'à force, si je tiens bon, elle va finir par se détendre, par me laisser faire mon travail sans ronchonner. C'est beau de rêver.  "Je crois avoir le droit de me faire recoudre par un vrai médecin, alors si ça ne vous dérange pas allez chercher un collègue. S'il-vous-plait." Je me rapproche un peu d'elle, alors que j'avais laissé une légère distance. Au moins elle l'a demandé poliment. « J'imagine que ça veut dire que vous savez quel jour on est ? » Je sais pas trop si j'essaye d'être drôle ou de lui démontrer que je n'ai pas posé cette question juste pour l'embêter, mais je continue sans lui laisser le temps de dire un mot de plus. « Bon je vais vous expliquer la situation. » peut-être que si mets les choses au claire ça va la rassurer, le silence ne marche définitivement pas il me faut tenter autre chose.
« Je suis en deuxième année d'internat, ce qui veut dire que ça fait déjà deux ans que je boss ici et qu'avant ça j'ai suivi des cours pratiques et théorique qui m'ont préparé. J'ai déjà géré ce genre de situation une bonne centaine de fois. On dit même de moi que je suis le pro des sutures. » Bon je me lance un peu des fleurs mais je ne lui mens pas je me débrouille plutôt bien. Si bien que la chirurgie plastique a voulu me convaincre de me spécialiser. Mais depuis le début c'est l'oncologie qui m'intéresse pour des raisons faciles à deviner. « Si je ne me savais pas capable de le faire, vous croyez que prendrais le risque ? Après si vous ne pouvez pas supporter l'idée que je vous touche le front je ne peux pas vous obliger, mais plus on fera ça vite plus vous aurez de chance quel la cicatrice soit invisible. » Je me lève cette fois pour me diriger vers l'armoire à médicament que j'ouvre grâce à la clef du personnel. Je sors l’anesthésiant et commence a préparer la seringue tout en continuant de parler. « Je peux aussi appeler un docteur mais sachant que l’hôpital est composé en grande partie d'internes, vous risquez d'attendre longtemps et en plus de ça de tomber sur un vieux docteur qui aura sans doute l'air rassurant, mais qui n'aura très probablement pas pratiqué ça depuis longtemps » Ce genre de cas était dans 99% des cas gérés par des internes voire des infirmières. Il était assez rare pour des docteurs diplômés d'avoir à faire des points de suture.

Une fois ma préparation finit, je la pose sur un petit plateau et fais à nouveau face à la patiente. C'est à mon tours de la défier cette fois. « Alors, vous me laissez une chance de vous prouvez que je ne suis ni un incapable ni un menteur ? » J'espère qu'elle va accepter car elle risque vraiment d'attendre longtemps si elle ne le fait pas. Et je n'ai pas du tout envie d'aller lui faire passer ses examens avec une marre de sang sur le front. En plus de passer pour un incapable au près de mes collègues, ce n'est pas très hygiénique.
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MessageSujet: Re: ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ (nathan)    ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ (nathan)  EmptyDim 1 Sep - 15:44


ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ Nathan ignore ses remarques avec calme ce qui a le don de tendre un peu plus les nerfs de la jeune femme. De la part d'un jeune médecin elle aurait espéré le mettre en doute, le faire paniquer puis capituler assez rapidement. Mais non. Lui reste zen, en confiance et même si il est visiblement épuisé, il n'a même pas profité des réticences de Cassiopée pour la refiler à quelqu'un d'autre pour avoir la paix et se reposer. Elle est un peu déstabilisée d'être tombée sur aussi tête de mule qu'elle, mais toujours bien décidée à ne pas se laisser faire. "Je crois avoir le droit de me faire recoudre par un vrai médecin, alors si ça ne vous dérange pas allez chercher un collègue. S'il-vous-plait." Cette fois ce n'est plus une remarque mais une demande, sèche mais polie, du genre de celles qu'elle aime bien dire quand elle est agacée et qui lui valent sa réputation de sale caractère et de boss tyrannique au journal. "J'imagine que ça veut dire que vous savez quel jour on est ?" Cassie s'apprête à répondre sur un temps aussi cassant. Non je n'en ai aucune idée par contre je me rend très bien compte que j'ai le front ouvert et j'aimerais bien qu'une personne qualifiée me recouse ça vite et bien ! Mais Nathan lui en empêche en poursuivant. "Bon je vais vous expliquer la situation." Il sort enfin du mutisme, ça soulage la jeune femme, elle ne déteste rien de plus que parler à un mur, ça lui rappelle Thomas son collègue, la personne avec qui elle à sûrement le plus de peine à communiquer sur cette terre. Elle pourrait lui crier dessus pendant des heures sans obtenir plus de lui qu'un soupir. Elle décide donc de laisser Nathan s'expliquer, après tout il est peut-être un jeune surdoué au talent surdimensionné, une sorte de virtuose de la médecine. Dans ce cas elle pourrait bien le laisser faire.
Le docteur commence alors à lui parler de son cursus, ses études ces expériences et son talent pour les sutures. Dit comme cela ça à l'air d'un jeu d'enfant. Si c'était si facile vous croyez pas que je l'aurait fait moi-même ?  Mis à part ça, il a beau l'agacer avec son entêtement, Cassiopée doit admettre qu'il se montre convaincant. Surtout en évoquant qu'en refermant rapidement la plaie il y a des chances qu'elle ne se voit pas. Elle suit des yeux le médecin qui s'est levé pour chercher du matériel dans une armoire, lorsqu'il revient vers elle, elle n'écoutes même plus ce qu'il dit, tout son attention est fixé sur l'objet de ses cauchemars, posé dans le plateau. Une seringue avec son aiguille scintillante sous les néons. L'arrivée de l'infirmière scolaire et de sa mallette pleine de vaccins a toujours été pour elle un des épisodes les plus traumatisant de son enfance, comme pour chaque enfant d'ailleurs. Sauf que Cassie à 25 ans ressentait toujours un crainte enfantine pour les aiguilles, la seule différence étant qu'il ne viendrait sûrement pas à l'idée de Nathan de lui donner un bonbon une fois qu'il lui aurait planté cette chose à travers la peau. "Alors, vous me laissez une chance de vous prouvez que je ne suis ni un incapable ni un menteur ?" Les yeux toujours rivés sur le plateau qu'il tenait, elle mit un temps à répondre. "Est-ce que c'est vraiment nécessaire ?" Le ton cassant a été remplacé par un voix tremblante. Elle baisse les yeux, piteuse de montrer qu'une grande fille comme elle n'a pas plus ce courage qu'un enfant. Et surtout que la principale cause de sa réticence est en fait qu'elle meurt de trouille. Bien sûr ma vieille que c'est nécessaire, je te signale que pour te recoudre il va devoir utiliser un aiguille aussi, tu tiens vraiment à la sentir passer un fil à travers ton front ? Cassie se rend à l'évidence, c'est avoir peur une fois pour ne pas avoir mal après. Elle regarde Nathan avec une moue résignée. "Vous savez faire ça délicatement ?"

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MessageSujet: Re: ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ (nathan)    ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ (nathan)  EmptyLun 2 Sep - 12:58





I know what I'm doing


Je suis un idiot, j'aurais sans doute du le voir plus vite. C'est pas faute de nous apprendre à lire les tics gestuelles des patients, si on est même pas capable de ce rendre compte qu'ils ont simplement peur. Cassiopée à peur, je peux le voir dans ses yeux fixés sur la seringue. J'aurais peut-être pu attendre avant de la sortir. Tout prend maintenant un sens dans ma tête, elle n'est pas méchante juste pour me mener la vie dur, c'est simplement une patiente de plus effrayée par le hôpitaux. J'aurais sans doute du m'en douter mais la fatigue avait bloqué mon raisonnement. "Est-ce que c'est vraiment nécessaire ?" Sa réflexion en fait qu'appuyer mon raisonnement. Je suis pour ma part entrain de fondre comme du marshmallow sur le feu. Être touché par les patients qui laissent montrer un faille est une chose que je ne contrôle pas et ça me touche encore plus quand ça vient d'une personne dans le genre de Cassi. Il n'y a pas besoin d'avoir le QI d’Einstein pour ce rendre compte qu'elle déteste ça, elle face à moi démunie et incapable de contrôler sa peur. Elle a l'air d'une fille à fort caractère, pas le genre à ce laisser marcher sur le pied ou à baisser sa garde alors je profite de ce petit moment qu'elle m'offre.


Je me contente de hocher la tête pour affirmer, il est évident qu'elle le sait déjà, qu'elle voulait juste se persuader elle même qu'il n'y avait pas d'autre solution. Je pourrais bien lui répondre que si elle préfère que j'y ai sans anesthésiante et la fasse crier de douleur, pour moi ça ne changera pas grand chose, mais je ne suis pas aussi cassant puis je au fond ça ne me plairait pas de lui faire de mal alors qu'on peut s'en passer. « Vous avez une allergie à un médicament ? » J'attends la réponse de la jeune femme qui me confirme que je peux y aller sans crainte. Espérant qu'elle m’accorde enfin sa confiance.

"Vous savez faire ça délicatement ?" Je lui adresse un petit sourire qui ce veut rassurant. Puis je lui pose la main sur l'épaule espérant que ce geste la calme un peu. « Je vous promets que je serai le plus délicat possible » Je ne peux malheureusement pas lui dire qu'elle ne va pas avoir mal, pour endormir sa plaie il me faut aller piquer à l'intérieur et c'est douloureux. Je ne l'ai jamais tenté moi même, mais je peux bien imaginer que ça ne fait pas du bien. Je remonte le dossier du lit avec la petite manette. « Vous pouvez vous tourner pour vous caler contre le siège s'il vous plaît ? » Le plus souvent on se contente de les recoudre sur le bord du lit mais quand les gens sont un peu anxieux je préfère ne pas tenter le diable., j'aurais l'air malin si elle me faisait un malaise alors que je la recouds. Puis elle n'a encore passé aucun test donc on ne sait jamais. Je me désinfecte les mains et enfile mes gants. Puis je la scrute du regard. « On y va ? » Ce n'est pas vraiment une question, plus une affirmation mais je préfère être sûre qu'elle est prête, pas qu'elle se rétracte au dernier moment. « Si vous fermez les yeux ça sera sans doute un peu moins impressionnant. » Voir l’aiguille arriver droit sur son front pouvait être traumatisant pour certaine personne. « Je préviendrais quand je pique pour ne pas vous surprendre. Puis ça devrait vous soulager assez rapidement » Oui c'est le but d'un anesthésiante et je me doute qu'elle le sait mais c'est le seul moyen que je trouve de la rassurer un peu.

Je m'approche un peu d'elle puis après l'avoir prévenu je plante délicatement l'aiguille dans la plaie pour y injecter le produit. Elle grimace légèrement et je me dépêche de finir. Puis après un court instant pour que le liquide fasse action, j’entreprends de lui faire ses point le plus consciencieusement possible. Pendant ce temps là je ne parle pas pour éviter qu'elle ne bouge son front ce qui pourrait altérer la qualité de la cicatrice. « Vous voulez le pansement Barbie ou le classique ? » Je me moque un peu d'elle mais maintenant que le travail est fait je peux un peu me détendre. Je suis plutôt fière de moi le tout est assez réussi. « Bon vous arrivez à m'expliquer comment vous vous êtes amochée à ce point maintenant ? » Et oui je ne sais toujours pas quel malencontreuse accident l'a amené à l'accident, et maintenant qu'elle semble un peu plus calme et avoir repris ses esprits elle va peut être pouvoir me répondre.
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MessageSujet: Re: ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ (nathan)    ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ (nathan)  EmptyJeu 5 Sep - 20:07


ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ Si Cassiopée n'avait pas eu les yeux toujours fixés sur la seringue, elle aurait pu lire sur le visage de Nathan qu'il avait compris. Compris qu'elle n'était pas juste méchante, mais surtout apeurée. Qu'elle fait partie de ses personnes qui, comme les hérisson se mettent en boule et sortent les piques lorsqu'elles sont effrayées. Mais après avoir laissé apparaitre une faille, Cassie se sent encore plus vulnérable et piteuse, sans sa carapace elle se sent comme mise à nu, sans défenses. Tout ce qu'elle espère est qu'elle ait fait le bon choix en faisant confiance à Nathan et qu'il saurait gérer les craintes de sa patiente.
Instantanément le ton de sa voix se fait plus doux et moins tendu, il esquisse même un sourire encourageant. Ca la souvent étonnée cette façon qu'on les gens de s'attendrir devant les faiblesses des autres. En même temps tu imagines qu'il allait être gentil avec toi parce que tu lui crie dessus ? La jeune femme sait bien que cette piqure est nécessaire, que ça ne pourrait que lui faire du bien pour la suite. Mais parfois les gens qui savent pose quand même la question pour être sûr, au cas où... Dans sa tête le martèlement avait repris sous l'effet du stress et de la peur. Nathan hoche la tête et confirme ce qu'elle pensait. "Vous avez une allergie à un médicament ?" Sa voix est sourde derrière le bruit de tambour. "Non pas que je sache" La question ne fait que renforcer ses craintes. On peut être allergique à ce truc là, et si je l'était ?  Il m'arriverait quoi ? Les questions se bousculent dans sa tête mêlée au bruit. Elle est de plus en plus tendue, les muscle raidis comme pour empêcher l'aiguille de passer. Mais au fond elle sait aussi très bien que cette aiguille est si fine et pointue qu'elle se faufilerait partout, mais malheureusement pas assez pour ne pas lui faire mal. "Je vous promets que je serai le plus délicat possible" Il est honnête, elle en est presque sûre et ça la rassure un petit peu, si ça se trouve elle a fait le bon choix en lui laissant la chance de la convaincre. Aussi docile que lorsqu'il la poussait en chaise roulante à travers les couloirs un peu plus tôt, Cassie se laisse faire. Se tourner, s'installer, fermer les yeux, ne pas bouger, elle exécute le tout du mieux qu'elle peut dans l'espoir de penser à autre chose. Mais même les yeux clos alors que Nathan s'apprête à la piquer elle imagine la seringue pointue et brillante approcher. "Je préviendrais quand je pique pour ne pas vous surprendre. Puis ça devrait vous soulager assez rapidement" Un nouveau souvenir d'enfance ressurgit, celui de son généraliste qui ajoutait la surprise à la terreur des vaccins en piquant avant la fin du décompte. Se justifiant d'un sourire de rapace et d'un tu l'as pas vu venir, hein ? Mais Nathan n'avait rien de ce vieux docteur, finalement se retrouver face à un jeune médecin avait eu un avantage. Puis il pique, sans surprise, mais Cassie ne peut retenir une grimace. Heureusement la douleur de la piqure est vite remplacée par l'effet de l'anesthésiant, même le vacarme résonnant dans son crâne semble s'être calmé. Très vite Nathan commence à suturer, en silence. Il a l'air si concentré, calme et sûr de ce qu'il fait, qu'elle regrette de lui avoir dit qu'elle doutait de ses compétences.
"Vous voulez le pansement Barbie ou le classique ?" Il se moque un peu d'elle, gentiment, mais après tout il en a largement le droit. Et pour la première fois de puis leur rencontre, Cassiopée met sa fierté et son sale caractère de côté. "Oh je ne sait pas, lequel m'irait le mieux selon vous ?" Elle sourit, soulagée. Même pas besoin de vérifier si le travail a été fait en ordre, elle en est certaine.
Elle aimerait bien rentrer et se reposer maintenant, pour que cette migraine s'en aille pour de bon, mais Nathan a encore des examens à faire et des questions à poser. "Bon vous arrivez à m'expliquer comment vous vous êtes amochée à ce point maintenant ?" Elle fait l'effort de réfléchir à ce qui a bien pu se passer mais l'exercice est toujours aussi difficile. "Hé bien c'est encore un peu flou... Je ne me rappelle que d'un choc contre le sol, un chute... Mais j'imagine que j'ai dut m'évanouir brusquement, je fait de l'hypotension, ça m'arrive assez fréquemment." Elle baisse le regard vers le sol, ça c'est Cassie et sa fierté tout craché, toujours gênée d'avouer qu'elle a un problème, aussi minime soit-il.
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I know what I'm doing


Je peux voire que Cassi est un peu plus détendue, maintenant que l'épisode suture du front et derrière elle c'est une tout autre femme. Je me permets même de la taquiner un peu ce qu'elle semble bien prendre. Je souffle un peu, il me semble que les choses s'arrangent et ce pour le mieux. "Oh je ne sait pas, lequel m'irait le mieux selon vous ?" Je rigole doucement en allant attraper les deux pansements. Puis je les monte à hauteur de son front pour observer comme on le fait quand on tente de trouver la couleur parfaite pour son salon, sa chambre ou même une commode. Mais pas une personne, du moins pas normalement. « Hem, le rose de barbie vous va plutôt bien au teint mais je ne suis pas sûr que ça colle tout à fait à votre caractère. » Barbie est douce et calme non ? Cassiopée m'avait plutôt semblé être une sorte de tigresse au caractère de feu. Je finis donc par lui poser le pansement plus banale, pour sur ça attira un peu moins l'attention.


 "Hé bien c'est encore un peu flou... Je ne me rappelle que d'un choc contre le sol, un chute... Mais j'imagine que j'ai dut m'évanouir brusquement, je fait de l'hypotension, ça m'arrive assez fréquemment." Je hoche la tête consciencieusement aux paroles de la jeune femme. Je vois bien que ça la gêne un peu de parler de ça, mais je ne suis pas sûre de comprendre pourquoi.

Puis je prends quelques seconde pour réfléchir à la situation. « Vous dites que c'est quelque chose qui vous arrive fréquemment ? » Je n'aime que moyennement la tournure que prennent les choses et il me semble qu'il est impératif de rajouter quelques tests au vu de la situation. « Vous prenez un traitement quelconque ? » Sa santé me prend maintenant un peu plus à cœur. Les habitudes ont la vie dur à ce que l'on dit. Je me suis laissé attendrir par cette jeune femme et je sais maintenant que ma pause va être repoussée de quelques heures, le temps pour moi d'être sur que tout ce passe bien avec Cassiopée. « Bon maintenant que les points son fait je vais faire en sorte de vérifier que rien n'est endommagé. Il me semble que vous avez un peu repris des couleurs, mais on ne va pas tenter le diable. » Rangeant les affaires qui m'avaient permis de la recoudre je jette un petit coup d’œil à ma montre. Il serait bien que j'appelle ma tante pour la prévenir que je ne rentrerai pas de suite et qu'une fois de plus elle allait devoir coucher les terreurs. Un soupire sortit machinalement et bien trop bruyamment de ma bouche, avant que je me rends compte que je ne suis pas tout seul. Gêné de m'être laissé aller je marmonne un bref « Excusez moi.. » Pas très professionnel je me retourne pour finir de ranger et ne pas faire face à Cassi.

Une fois mon rangement finit je n'ai plus rien derrière quoi me cacher et reviens vers la jeune femme. Prétextant quelques examens à faire sur elle pour remettre le cadre professionnel en place je lui fais passer quelques petits examens pour voir ses réactions puis la questionne à nouveau. « Est-ce que vous avez encore des vertiges ? Ou des envies de vomir. » Pour le moment elle a perdu sa couleur verte ce qui est bon signe mais si elle venait à avoir de nausée je devrais la garder encore quelques heure. Les commotions cérébrale n'étant pas rare dans ce genre de cas. Non décidément Cassi n'est pas encore sortie de l’hôpital.



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ok guy, just go back to your course books and please call a real doctor, cause I have a real problem ▼ Sa blessure refermée, Cassiopée se décrispe et laisse échapper quelques sourires. "Hem, le rose de Barbie vous va plutôt bien au teint mais je ne suis pas sûr que ça colle tout à fait à votre caractère." Sûr qu'elle ne lui a pas caché le fait qu'elle n'avait ni le calme ni la passivité de la célèbre poupée, ce qui ne serait pas un défaut si elle n'avait pas un aussi sale caractère. Elle s'en veut de s'être montrée si agressive envers Nathan, un docteur sûrement très doué malgré son âge et surtout épuisé. En y repensant tout en regardant ses cernes, elle se dit qu'elle avait du mettre ses nerfs à dure épreuve. A ce moment elle espère juste qu'il aura bien compris, sans qu'elle ait besoin de s'expliquer, de s'excuser; qu'au fond elle n'est qu'une peureuse solitaire sous une carapace de femme indépendante, brusque et courageuse.
Mais même si pour Cassie, le pire étant passé, elle rentrerait volontiers à la maison s'allonger sous un plaid avec son chien et une tasse de café, mais Nathan ne semble pas vouloir la laisser filer comme ça. Le plus urgent étant fait, ça lui laisse le temps de réfléchir à ce qui a bien pu se passer pour que la jeune femme traine un front ensanglanté dans les urgence de cet hôpital sans vraiment savoir ce qu'elle faisait là. Du coup il la questionne, du coup elle est bien obligée de lui dire que son coeur tourne au ralenti, du coup ça la met dans l'embarras. Pourtant des tas de gens font de l'hypotension et s'en sorte très bien, pourquoi elle se met dans des états pareils pour ça, doit se demander le docteur. Et Cassiopée n'a pas envie de lui dire que ce n'est qu'une conséquence des mauvais traitement qu'elle s'inflige à elle-même depuis sa majorité. "Vous dites que c'est quelque chose qui vous arrive fréquemment ?" Il fronce les sourcils, elle voudrait se recroqueviller sous le lit. "Oui enfin c'est normal en cas d'hypotension, il me semble..." Nathan ne confirme pas et continue impitoyablement son interrogatoire. "Vous prenez un traitement quelconque ?" Cette fois elle est piégée, passer sous silences certaines choses passe encore mais mentir à un médecin sur sa liste médicaments, elle se voyait mal le faire. "Eh biens je prends des trucs pour diminuer mon arythmie, pour liquéfier mon sang, des somnifères et deux trois choses censées m'aider à arrêter de fumer." Cassie regarde ses pieds se balancer au dessus du vite piteusement. "Mais pour les somnifères ça va déjà mieux je pense arriver à m'en débarrasser..." Elle évite volontairement le regard du docteur.
"Bon maintenant que les points son fait je vais faire en sorte de vérifier que rien n'est endommagé. Il me semble que vous avez un peu repris des couleurs, mais on ne va pas tenter le diable." Tout en rangeant son matériel pour qu'il se déplacent pour quelques examens, qui risquent d'être plus long que prévu, Nathan lâche un gros soupir. Déplacé, peu professionnel mais Cassiopée ne peut pas lui en vouloir. Le pauvre est tombé ce soir sur le mauvais numéro :  une jeune femme agressive, au sale caractère, phobique des piqures et à la santé fragile malgré son jeune âge. Il y a des chances pour qu'il doivent lui faire des examens dont les résultats sont déjà écrit noirs sur blanc dans sont épais dossier médical chez son cardiologue et dont elle connait déjà les diagnostics. Elle soupirerait bien en coeur avec lui ou lui dirait qu'elle est désolée de le forcer à tenir éveillé, mais elle n'y arrive pas. Maudite carapace, tu es devenue une vraie handicapée de l'affectif ma pauvre fille.
Une fois ses rangements finis, Nathan recommence à la questionner, sûrement pour retrouver sa contenance et du professionnalisme. "Est-ce que vous avez encore des vertiges ? Ou des envies de vomir." "Non à vrai dire j'ai juste envie de rentrer chez moi." Mais dans le regard du médecin elle voit que ça ne va pas être possible tout de suite. Elle regarde encore Nathan, ses yeux fatigués, ses cernes, pas besoin d'être docteur pour voir qu'il est à la limite de tomber de fatigue, et ça c'est une partie par sa faute. Alors elle rassemble tout son courage pour essayer d'arranger les chose. "Ecoutez, vous avez l'air fatigué et je ne veux pas vous obliger à tenir debout pour me faire passer des tests dont je connais déjà les résultats. Je me suis simplement cogné la tête après avoir perdu connaissance et pour le reste je n'ai pas besoin qu'on me le répète. Alors s'il vous plait, pour notre intérêt à tout les deux, laissez tomber ces examens."
eden
   


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