Il faisait chaud. Beaucoup trop chaud. Je me redressais un instant afin d’essuyer la sueur qui perlais sur mon front. Dans l’Oregon, nous ne sommes pas tellement habitués à de telles chaleurs. Cela devait faire trois heures que j’étais en plein soleil, je ne m’en plaignais pas, mais le soleil de l’après-midi ne cessait de me cogner le dos. Je poussais un long soupire et retirais mon t-shirt afin de me remettre au travail. Je passais toute les cinq minutes à revérifier les plans que j’avais fait en compagnie de Mme Howe, elle voulait un beau jardin plein de roses qu’elle pourrait faire admirer à sa petite fille. Lorsque je me redressais, je vis que le travail commençait à prendre tournure, mais je devrais désherber l’autre partie du terrain. J’adorais travailler avec la nature, rester dehors, j’y ai été habitué depuis ma tendre enfance. Je ne comprenais toujours pas la petite fille de Mme Howe, elle semblait se contenter de rester assise là à taper sur son ordinateur. Elle perdait son temps, je crois que je ne l’ai presque jamais vu lever les yeux de cet engin, c’était tout simplement déprimant à voir. Pourtant, elle était plutôt jolie. Jolie, mais aveugle, elle ne voyait pas plus loin que le bout de son nez et surtout, elle ne remarquait même pas mes tentatives pour la séduire. C’était désolant. J’entreprenais de désherber l’autre partie du jardin, mais bientôt, je manquais d’eau. J’arrêtais alors mon travail afin de m’accorder une petite pause. Je le méritais bien après ces longues heures en plein soleil. Je passais dans la cuisine afin de remplir ma bouteille lorsque que l’éternel bruit de touches attirait mon attention. Je pris une longue gorgée d’eau et suivait ce bruit. C’est alors que je la vis, dans le salon, son éternel ordinateur portable sur les genoux. Elle ne semblait vivre que par cela. Je soupirais, une fille de la ville, coincée à la campagne. De plus, elle restait à l’intérieur par ce beau temps, pourquoi ? J’avais simplement envie de la secouer un peu pour qu’elle sorte, fasse autre chose que de rester derrière son écran. Alors, je me fendais d’un petit sourire malicieux et m’approchais d’elle. Elle était tellement prise dans son écriture qu’elle ne semblait pas remarquer ma présence. Alors, d’un doigt, je poussais son écran et le fermait sous ses yeux ébahis. En guise de réponse, je lui fis mon sourire le plus charmeur « Ah, le silence, n’est-ce pas mieux que le bruit incessant de tes doigts sur ces touches ? Je trouve, personnellement ». Je me mordais la lèvre «Serais-tu un vampire ? Tu passes tes journées cloîtrée à l’intérieur, je mettrais ma main à couper que tu ne vois personne d’autre que ta grand-mère ». Je pris une gorgée d’eau.

Je déteste cet endroit c'est clair net et précis. Je n'ai jamais aimé la campagne et ce n'est pas maintenant alors que j'ai 25 ans que je vais commencer à l'apprécier, je sors pour le stricte minimum, je ne veux pas que les gens se posent des questions et ME parlent, je ne veux pas rester, donc moins je m'attache aux gens mieux c'est je crois. En tout cas c'est ce que je pense, j'espère que je ne me trompe pas. Pour le moment de la fait quoi 3 ou 4 jours que je suis installée ici, dans l'ancienne chambre de am mère, c'est un peu glauque je dois avouer mais la maison n'est pas véritablement grande, et l'autre chambre est assez flippante, vieille et dans le grenier, je préfère dormir dans celle de ma mère. Quoique je me couche le plus tard possible pour éviter de gamberger sur ce que j'aurais pu ou non faire avec elle. Je regrette une tas de truc, je crois que c'est relativement normal après la perte d'êtres que nous aimons. Dans tous les cas, ce qui me satisfait c'est qu'il y a une connection internet enfait j'ai dû beugler un peu pour l'obtenir à mon arrivée mais elle est installée et fonctionne à merveille, qui l'aurait cru ? Je redoutais le moment où j'aurais dû aller dans un cyber café..Oh je suis presque sûre qu'on en trouve absolument pas ici, c'est infligeant, comment les gens font pour vivre dans un milieu si apaisant ? Trop calme, cela cache forcément un truc pas net et je n'aime pas ça. J'avoue que j'ai toujours été habituée à entre la circulation lorsque je dormais la fenêtre ouverte l'été, maintenant ici, j'entends à 5h dès le levé du soleil, des oiseaux qui piaillent, j'ai envie de les massacrer, moi je dors minimum jusqu'à 8h alors là, ils perturbent tout mon cycle de sommeil et je suis irritable. D'ailleurs par téléphone mon assistante s'en est rendu compte rapidement. " NON BONNIE CE N'EST PAS INVISAGEABLE !" Elle parle de revenir demain. " Pourquoi ? Tu veux que je te dise pourquoi ? Parce que je ne peux pas revenir du jour au lendemain tu me remplaceras et je veux un compte rendu de ce que le journal a dit, ou bien ou bref tu connais la chanson ! Je t'envoie mon article dans l'après midi, tu le corriges et tu l'envoies à la validation de Maggie compris ? " Je suis irritable, je n'ai pourtant pas mes règles ni une migraine, juste que je ne dors pas bien ici et que l'état de ma grand mère a tendance à me préoccuper. L'après midi elle se repose dans sa chambre, elle fait une sieste devant son feuilleton télévisé. Enfin je vais pouvoir me poser la fenêtre tout de même ouverte pour aérer la pièce - le salon en l'occurrence - qui sent encore un peu le vieux, ce n'est pas à cause de ma grand mère mais disons qu'elle oubliait ce genre de détail. Je pose mon ordi portable sur mes genoux et je tape tout ce qui me vient à l'esprit pour répondre à cette femme qui semble ne plus savoir quoi faire avec son homme qui ne fait plus tellement d'effort à la maison, elle a peur d'être une bonne. Bref, je lui sors sur traitement de texte mes conseils, bien rédigé comme toujours. Je suis à la fin de mon article lorsqu'une voix bien me perturber. Avant de répondre, je termine ma phrase et pas habitude j'enregistre ce que je suis en train de faire. J'ai trop de fois perdu mes documents bêtement. Je relève la tête pour voir un mec, ok il est carrément sexy mais il a un air totalement odieux. En plus sa réflexion me vexe tout de suite, s'il pense que je vais le laisser me parler comme ça, il se fout le doigts dans le c**. Je remarque aussi qu'il est entré. Woh c'est qui se mec ? Puis je remarque sa tenue, mécano ? Jardinier ? Jardiner, je crois que ma grand mère a quelqu'un pur son jardin et heureusement je me voyais mal mettre les mains dans la terre. Je soupire bruyamment, pour lui faire comprendre qu'il m'agace au plus au point. " Et l'intimité tu connais ? Mon bruit est surement mieux que ton silence, au moins il se passe un truc dans ce trou à rats, une fille tape un article super important pour son journal ! " Il continue dans la provocation je tente de me concentrer à nouveau pour terminer. Je le fais rapidement. Un vampire ? Je percute avec un peu de retard. " Quoi ? En plus ici vous êtes tous fan de twilight ? Ok je viens de Seattle mais quand même, Edward Cullen c'est dans tes rêves mec ! " Je ne le regarde même pas, je relis rapidement et j'enregistre, j'enverrais plus tard. " Pour ce qui est de mes fréquentations tu te trompes, là , je te vois toi et c'est un peu en trop tu vois, tu fais quoi au juste tu viens m'merder pour ton bon plaisir, tu n'as rien de mieux à faire ? " J'ai reçu un e-mail et mon portable sonne pour me prévenir, je saute presque dessus et je regarde ne me souciant plus de l'hôte qui s'est incrusté.

J’adorais passer du temps avec Mme Howe. Depuis mon déménagement dans la maison d’à côté, elle n’a jamais cessé d’être vraiment gentille avec moi et ainsi, je lui venais en aide. Il m’arrivait d’aller faire ses courses, de ramasser son courrier ou bien d’autres choses. C’était une vieille dame tout à faire adorable qui avait toujours quelque chose de drôle à raconter. Elle m’avait demandé de m’occuper de son jardin, elle voulait des rangées de roses, elle me disait toujours qu’elles étaient ses fleurs préféré, je lui en avais donc pris plusieurs sortes afin d’embellir son jardin. Cependant, il faisait une chaleur extrême en ce milieu d’après-midi, même si j’adorais rester à l’extérieur, j’avais besoin d’eau afin de supporter autant de chaleur. Ma bouteille était vide, je savais très bien que Mme Howe ne m’en voudrait pas d’entrer chez elle afin de remplir ma bouteille. Elle m’avait toujours dit que je serais la bienvenue qu’importe l’heure. A cette heure-ci, elle devait sûrement être cloitrée dans sa chambre à faire la sieste devant un de ses feuilletons dont elle me racontait toujours l’intrigue. Tandis que je pris une longue lampée d’eau, un bruit incessant attirait mon attention au salon. Je vis alors la petite fille de Mme Howe, les yeux scrutés sur un écran, tapant frénétiquement sur son ordinateur. C’était désolant de voir quelqu’un aussi dépendant à la technologie, elle ne profitait même pas de ce temps magnifique. Je décidais de la déranger un peu. Je n’en avais que faire après tout. Il semblerait que la petite Howe ait un véritable caractère, car elle ne semblait pas apprécier ma remarque. Je me retenais de pouffer « Super important ? Parce que le courrier du cœur, c’est important ? Voyons, qu’est-ce que tu leur dis ? De ne pas se reposer sur leur laurier, qu’il faut faire des efforts pour que le couple marche. Foncer, qu’il n’y a rien à perdre ». Je me mordais la lèvre « oui, je sais ce que tu fais Paige Howe, ta grand-mère est très bavarde. Mais je suis certain que tu ne suis aucun conseil que tu t’amuses à donner ». Elle était odieuse ! Qu’est-ce qu’elle fichait ici après tout si elle n’était pas heureuse de cette campagne. Elle n’avait qu’à retourner dans sa grande ville si elle n’était pas heureuse. « Twilight ? J’ai une tête à regarder un navet ? Non. Alors merci, tu gardes cette merde pour toi ». Elle ne faisait même pas attention à ce qui l’entourait, elle ne jurait que par son ordinateur. Je levais les yeux au ciel. Mais elle était amusante, je me fendais d’un petit sourire « A vrai dire, je m’entraine pour la forme. Le prix du meilleur emmerdeur va bientôt avoir lieux, je compte bien remporter la première place ». J’entendais un bruit de bip et alors, elle fonçait vite son sur téléphone portable. Je claquais la langue « Tu te rends compte que t’es juste esclave de ces trucs-là ? Regarde-toi, tu accours comme une petite sourit après son fromage dès l’instant que t’entend ton portable biper. Je suis certain que tu ne pourrais pas t’en passer une journée. Voyons ça ». Je lui pris son téléphone des mains et le mis dans ma poche. Je me fendais d’un grand sourire « Deux heures. Le temps que je bosse. On va voir si tu tiens ».

Pas moyen de trouver un peu tranquillité dans un trou paumé ? Non il faut qu'un jardinier de pacotille vienne me faire totalement chier. Ce n'est pas pensable, même à la campagne il y a des personnes pénibles, dis donc je n'aurais jamais cru. Déjà que j'ai du mal à me concentrer avec le boucan que font les oiseaux à piailler à la fenêtre alors pour le coup, si un mec aussi sexy soit-il vient me faire d'avantage chier, je ne suis pas prête de pouvoir bosser en paix. Parce que je dois relire et boucler cette article à tout prix sinon je vais me faire remonter les bretelles par Maggie ma chef de rédaction qui part à la retraite dans quelques mois, et je vise depuis un an cette place qui s'offre à moi. Je pourrais continuer de conseiller les gens et je superviserais tout une rubrique. Il faut absolument qu'elle me donne ses bonnes grâces pour me recommander moi et pas une autre. Je me démène comme une folle alors j'espère que cela payera, mais avec un con comme le jardinier, c'est clair que cela peut-être remis en cause. En tout cas je ne vais pas me laisser faire. Je lui rentre dedans, en tentant de lui montrer que là, je vais un truc super important. Il semble n'en n'avoir rien à faire il continue à me péter les couilles, bordel ! De quel droit il se permet de juger ce que je fais, je ne le juge pas moi avec ses fleurs, des fleurs .. franchement.. y'en a partout pourquoi on a besoin d'un jardinier. Surtout un con comme lui. Je rage complètement. Je pose mon ordinateur après avoir enregistrer mon travaille, il serait capable de tout me faire perdre. " Pardon ? Mais de quel droit tu te permets de me juger ? Je me permet moi ? Non, parce que je suis sûre qu'en vérité tu es un de ses mecs de la campagne qui a foiré sa vie et qui n'a pas pu aller faire ses études en ville, soyons sérieux deux minutes qui rêverait être jardinier ? Ma grand mère parle peut-être mais c'est moche d'abuser d'une vieille femme malade, je ne sais pas si tu l'as remarqué.. hein trop occupé à vouloir la dépouiller c'est ça ? " Rah je ne sais même pas pourquoi je me casse la tête à vouloir lui parler, il me demande en plus si je suis un vampire, c'est quoi son problème sérieusement ? Je ne lui ai rien demandé et il vient me faire chier comme ça d'un coup, sans raison apparente, il me dit de garder les navets pour moi. " C'est toi qui aborde le sujet des vampires pas moi, j'en déduis des choses, je suis assez forte pour ça, d'ailleurs j'en déduis que tu vas sortir de chez ma grand mère avant de la réveiller, je suppose qu'elle ne te paye pas à me faire chier, parce que là ça faudrait pas grand chose. " Mon portable sonne, l'alerte e-mail. Je me rue dessus pour voir si j'ai un article de plus ou pas à faire, ou si il y a un bug avec la réunion.. ou si tout bonnement c'est le compte rendu que j'attend. Mon assistante reste compréhensive et de toute manière elle est payée à ça. Elle n'a pas de mot à me dire, elle fait son boulot, c'est la dure loin du travaille, elle avait qu'à me prendre ma place. Hors, elle ne le fait pas et n'a pas mon talent pour le tact avec les gens. Je ne me préoccupe pas de ce qu'il dit sur le fait que je suis esclave des nouvelles technologies. Je m'en contre fiche qui s'occuperait de l'avis d'un pauvre jardinier qui n'y connait rien ? Enfin je m'ne fichais jusqu'au moment où il l'attrape et me le confisque comme on ferait à une gamine. " Tu plaisantes là ? Rend le moi ? Je te préviens je vais porter plainte pour vole, si tu veux un portable aussi moderne, il y a des boutiques.. oh mais pardon.. je ne suis pas sûre que tu gagnes assez pour te l'offrir. Il faut vivre avec son temps les nouvelles technologies sont l'avenir, fais toi une idée, les râteaux un peu moins, la terre encore moins. " Je n'hésite pas à aller le fouiller pour le récupérer, il n'a pas le droit de me le prendre. Il ne me laisse forcément pas faire, j'aurais dû m'en douter. " Je m'en fiche, ok je peux parfaitement m'en passer deux heures, j'ai mon ordinateur, je peux consulter mes mails dessus, c'est bête. " Je me rassoie sur le canapé. Je remet mon ordi sur mes genoux et je tente de l'ignorer, tactique pour qu'il me le rende.. pas sûre que cela fonctionne..

Je savais très bien comment étaient les femmes comme Paige Howe, elles ne pensaient qu’à leur travail, elles en oubliaient de vivre, elles oubliaient ce qui était le plus important. En plus de cela, elle était odieuse et arrogante. Elle semblait me regardait de haut simplement parce que mon métier ne nécessitait pas des années d’études comme le journalisme. Je m’offusquais à ses mots, elle était vraiment arrogante et haineuse tout simplement parce que je venais la taquiner un peu. Elle se faisait de gros préjugés à propos de moi et je n’appréciais pas du tout. Pourquoi je restais là à l’écouter jacasser après tout ? J’avais du boulot. « Toi aussi tu me juges. Regarde, pleine de préjugés sur moi, c’est tout simplement répugnant. Pour ta gouverne, je n’ai jamais voulu aller en ville. Si c’est pour rencontrer des personnes aussi froides que toi, ce n’est pas la peine de perdre son temps. Tu juges par le niveau d’étude. Ça te surprend peut-être, mais j’ai vraiment voulu être jardinier. Avec tes années d’études, tu ne serais même pas capable de faire ce que je fais ». Ah ! Elle m’énervait. Elle commençait à porter des accusations qui ne me plaisaient pas du tout « Dépouiller ta grand-mère ?! Mais quel préjugé de merde ! Crois le ou non, je m’occupe d’elle parce qu’elle s’est toujours montré aimante avec moi depuis que j’ai déménagé à côté. Cette femme a besoin de compagnie et d’aide, je lui en donnais bien avant que tu ne débarque. Donc selon toi seulement parce que j’aide une vieille dame, je veux la dépouiller ? ». Il fallait que je me calme, ce n’était tout simplement pas normal d’être aussi énervé après une personne. J’ignorais le reste de ses paroles. Elle m’agaçait, pourquoi ne partais-je pas ? Elle avait tous les défauts du monde, je ne savais pas pourquoi je perdais mon temps à lui parler, à tenter de la raisonner. Soudain, j’entendais un bip provenant de son téléphone, elle se ruait dessus, ce qui avait le don de me surprendre. Elle était complètement esclave de la technologie. Alors, je voulais lui faire une leçon, je lui pris son portable afin de le mettre dans ma poche, aussitôt, elle pensait que j’allais le voler. Je claquais la langue. « J’en ai rien à faire de ton truc, je ne vais pas te le voler ». Elle était donc de ces gens qui pensaient que la culture n’était pas utile, ils oubliaient ce qu’ils mangeaient « La terre n’est pas l’avenir ? Et tu comptes manger quoi ? Des cartes Sim ? Quand tu mourras de faim, ne viens pas te plaindre ». Elle se levait pour me fouiller, je bloquais ses mains, c’était marrant de voir ce qu’elle pouvait faire pour un vulgaire téléphone portable. « N’en profite pas pour me peloter Paige ». Je me mordais la lèvre et riais. Elle pouvait s’en passer donc ? Je me mordais la lèvre, la regardant s’installer avec son ordinateur « Très bien alors, a dans deux heures ». Je pris ma bouteille d’eau et partait me remettre au travail. Okay, fallait que je le mette sur silencieux, ça m’énervais. J’appuyais sur la touche silencieux et le remettait dans ma poche et partais désherber l’autre moitié du terrain. Riant tout seul d’une telle confrontation.

Impensable. Je n'aurais jamais pensé qu'un être aussi abjecte existe. Même dans ce trou paumé du fin fond de l'Oregon? Non mais sérieusement qu'est ce qu'une jardinier vient me chercher comme merde ? Il croit quoi ? Je ne vais me laisser séduire par son petit sourire drague,r je vois clair dans son jeu, il est peut-être mignon mais je ne suis pas intéressée, j'ai beaucoup trop de boulot. Je ne veux pas prendre la peine de lui répondre.. Enfin si parce que je ne supporte pas ses paroles, il a l'art et la manière de me foutre hors de moi, comment il fait ? Il commence par des critiques. Voilà ce qu'il fait et maintenant me voilà moi aussi agacée par lui, je ne lui avais rien fait je bossais tranquillement cette après midi pendant que Grand Mère faisait sa sieste. Elle n'a plus toute sa tête la pauvre. Il faut la ménager, j'adore ma grand mère mais lui il ne me connait pas, même à travers les dires qu'il lui révèle probablement. Il me pense incapable de faire ce qu'il fait, mais même un gamin de 5 ans pourrait le faire, j'en reviens pas. Il se prend pour rien à planter des fleurs ? Moi aussi je peux parfaitement le faire ! C'est grossier ! Puis oui, je pense ce que je veux, j'ai des préjugés tout comme lui, il n'a pas à me faire la moral. J'en ai déjà raz le bol de lui, je ne sais pas comment fait ma grand mère pour le supporter plus de cinq minutes. " Tu es .. Grossier ! Tu te plains que j'ai des préjugés mais tu en as aussi, on en a tous ! Et pour ta gouverne, ma grand mère est malade, je ne suis même sûr qu'elle te reconnaisse chaque jour ! " Je lui fais un signe genre il est stupide avec mes mains, ok cela veut surement rien dire. Et ne te met pas en colère si c'est ma grand mère pas la tienne, trouve toi une petite dame âgée tout seule et ne profite pas de la mienne. Si je suis à c'est pour elle ok ? Et puis.. tu plantes des fleurs pas des légumes que je sache ? Alors TA terre, TON art ne sert strictement à rien, faire jolie dans les jardiner nahnahnah, mais bien sûr ! " La suite aurait pu être prévisible, lorsque mon téléphone sonne il s'en empare et me le "confisque" je crois littéralement rêver. Et bien sûr il refuse de me le rendre, deux heures sans portable, il veut littéralement ma mort ou quoi ? Je ne peux pas me passer de la technologie je l'affirme haut et fort, mais pas question que je lui montre, je tente en vain de récupérer mon dû mais il ne semble pas près à céder. " Ne te pelote pas.. y'a rien à peloter, tout à l'air rikiki.. " Je sais que les mecs déteste qu'on s'attaque à leur virilité et paf prend toi ça. Je finis par céder.. Deux heures.. Je fais mine que cela ne me chamboule pas reprenant mon ordi.. et je vais lire mon e-mail. Je suis à cran déjà, totalement accroc, ok c'est nocive mais je m'en fiche totalement. Je l'entend ressortir dehors puis je repense à un truc. " Ah et moi aussi je peux jardiner regarde. " Je lui retire le spray désherbant des mains et je tente de pomper pur vaporiser. Je ne sais pas ce que je vais mais ce fut une grossière erreur. Tout m'arrive en pleine figure. Bordel, bien sûr au mauvais moment devant lui. Le produit est toxique et me pique immédiatement la peau. " PUTAINN " Je finis par l'envoyer valser dans l'herbe trempé de produit. Je me tourne vers lui, me grattant déjà.. Quoi ? Pourquoi ça gratte ? Je me démange les bras. " Toi tu dis un mot et je te jure tu le regretteras ! Je te déteste ! " je fonce à l'intérieur en cherchant un truc pour soulager vidant la pharmacie en faisant pas mal de bordel. Je ne peux pas me passer la crème.. pas partout.. Je ressors en soupirant. " C'est de ta faute, passe moi de la crème avant que j'ai des grosse plaque rouge partout que je sois défigurée par ta faute !" Je lui tend le tube, il a intérêt de le faire !

C’était bien dommage qu’elle se comporte ainsi, elle pourrait me plaire. La petite fille de Mme Howe était canon, de grands yeux chocolat, des cheveux bruns, je pouvais même voir qu’elle était bien fichue à travers ses vêtements. Cela ne m’aurait pas dérangé de me retrouver dans une chambre avec elle, cependant, son caractère gâchait toute cette envie. Il semblerait que nous étions bien différents, c’était presque un choc culturel de nous voir nous parler. J’ai grandi dans la ferme de mes parents, elle avait grandi dans une ville. Tout nous opposait et c’est ce qui nous mettait en colère tous les deux. « Si je suis grossier, toi tu es arrogante ». Nous avions des pensées tellement différentes, mais le pire dans tout cela, c’est qu’elle pensait que je profitais de sa grand-mère alors que ce n’était vraiment pas le cas, je faisais tout cela parce que j’adorais Mme Howe, dès l’instant où j’ai déménagé dans la maison d’à côté, elle venait me rendre visite, elle m’avait même offert un petit panier avec des choses à manger. J’avais trouvé son hospitalité tellement touchante et c’était une femme très drôle, elle avait toujours quelque chose d’intéressant à dire, elle me parlait de son temps où elle avait mon âge. « T’es pas un peu possessive avec ta grand-mère ? Je m’occupe d’elle parce que ça me fais plaisir. Je te pique pas ton rôle, je te pique pas ta grand-mère c’est bon calme toi ». Elle critiquait mon métier, je fronçais les sourcils « Et TON art il sert à quelque chose ? Les gens peuvent se débrouiller avec leur vie amoureuse, t’es payée pour donner des conseils que tu ne suis même pas. Sinon, tu ne serais pas sur ton ordinateur, mais t’aurais un mec qui serait actuellement avec toi et qui te ferais l’amour. Sauf que là, tu vois, je ne vois personne ». Son téléphone sonnait, elle se précipitait dessus. J’avais de la pitié pour sa dépendance à ce genre de chose, mais je voulais lui montrer qu’elle ne pouvait pas s’en passer et j’espérais la désintoxiquer à ce genre de chose, c’est pour l’aider que je lui confisquais son portable. Bien sûr, elle ne se laissait pas faire et venait me fouiller, j’en profitais pour une petite plaisanterie. Elle faisait une allusion sur la taille de mon entrejambe, j’arquais un sourcil « C’est bas comme remarque, de plus, la taille ne compte pas tant qu’on sait s’en servir ». Je lui adressais un petit clin d’œil et repartait au travail. Je pris une longue lampée d’eau et prit le désherbant. Soudain, Paige déboulait pour me le prendre des mains. On aurait dit une furie, je me retenais de rire. Elle pouvait jardiner donc, je me mis en retrais afin de la voir à l’heure. Je voyais déjà qu’elle le tenait mal « At… » Trop tard, le produit lui arrive en pleine figure. C’était toxique, j’étais pris entre l’inquiétude et l’envie d’éclater de rire. C’était ridicule. Elle me criait presque dessus et partait à l’intérieur. Je profitais pour pouffer, j’étais encore hilare lorsqu’elle revenait. « Ma faute ? C’est toi qui ne sais pas te servir du désherbant, je n’ai rien fait ». Je pris la crème et commençait par le visage, faisant bien attention de lui en mettre partout « C’est toxique ces trucs… Te gratte pas bordel ! Ça va empirer ! ». Je soupirais « T’es vraiment une citadine ». Je finissais son visage et je passais mes doigts dans son cou où se dessinaient déjà des plaques rouges. Bon d’accord, j’avoue, j’en profitais un peu pour la toucher. Je me mordais la lèvre « Dommage que t’ai un tel caractère, je t’aurais proposé un rendez-vous. Mais comme je ne suis qu’un jardinier… ». Je passais la crème dans son col et je passais aux bras, laissant courir mes doigts tandis que j’appliquais la crème. « Voilà, ça devrais aller maintenant ».

Moi je suis arrogante ? Mais non ! c'est lui qui vient me chercher pour m'emmerder ! Je ne lui ai strictement rien demandé et quand c'est comme ça, cela me met hors de moi, j'ai bien conscience de ne pas être la fille la plus avenante du monde mais c'est n'importe quoi aussi, pourquoi il vient m'énerver ? Il s'en plaint en plus. Je secoue la tête. " Tu me cherches tu me trouves. " Les mecs peuvent parfois s'avérer totalement stupide, voilà ce que j'aurais dû répondre à ma lectrice. Ils sont stupides lorsqu'ils ne font plus d'efforts il faut partir pendant qu'il est encore temps. Avant que le mec en question devienne comme ce.. Mais je ne sais même pas son nom alors que lui connait le mieux. Bon sang.. c'est stupide ça.. et je ne vais jamais oser lui demander son nom sinon il va croire que je suis vraiment stupide, je ne le suis pas mais dans l'engueulade, je n'ai pas pensé à le faire.. et merde ! Et puis le pire dans tout cela c'est qu'il accapare ma grand mère et je n'aime pas ça. Je suis peut-être possessive mais lui il n'a aucun droit ici, ce n'est absolument pas chez lui. Et oui ça m'agace, j'ai le droit de lui dire le fond de ma pensée après tout. " Heureusement que tu ne me la pique pas, il ne manquerait plus que cela. Et si je suis possessive avec elle c'est parce qu'elle est tout ce qui me reste DONC merci d'en rajouter. " Ok après ça je le descend un peu sur son métier, je suis sûre que personne finalement ne peut être jardinier sans formation. Je le dis mais je ne le pense pas, pas sur le moment. Je ne sais même pas planter un truc, mais pas question qu'il sache tout cela, j'ai une fierté.. elle est énorme certes. Mais il se défend bien trop bien. Je me vois blessée bêtement par ses propos, j'ne reviens pas, ses paroles me touchent, il n'a pas tort, j'ai personne et j'aurais jamais personne à cette heure. Je baisse la tête légèrement, en faisant croire que je n'ai pas été touchée et je reprend mon portable qu'il finit par attraper pour me tester. Mais qu'est ce qui lui prend, c'est quoi son problème ? J'arrive pas à y croire. Deux heures à attendre maintenant, je le déteste c'est bon. J'ai bien tenté de le récupérer mais il ne s'est pas laisser faire, j'aurais voulu le vexer mais apparemment monsieur en plus de sa n'est pas vexable. J'en reviens pas qu'un mec pareil existe. Je plains sa copine. Puis il n'est pas question que je me laisse marcher sur les pied, je me relève du canapé et je sors pour lui montrer que je peux moi aussi faire ce qu'il fait. J'attrape un bidon avec marqué désherbant et je pompe - en supposant qu'il faut le faire - et je pulvérise.. sauf que tout m'arrive sur moi.. que c'est toxique et que cela commence déjà me démanger. Je range furax en l'engueulant. En plus il se moque. " C'est toi qui est venu me faire chier en premier que je sache, fallait me laisser bosser ! " Je rentre fouinant à la recherche d'un crème en me grattant. Je ressors. J'ai besoin d'aide. C'est sa faute après tout. Je m'assois sur la table de dehors et je le regarde d'un sale oeil. Il me dit d'arrêter de me gratter parce que c'est toxique.. Je vais finir défigurer. Ce sera sa faute, si ma vie est ruinée ! " Et alors être de la ville n'a jamais été un défaut ! " Je me gratte quand même, c'est plus fort que moi, j'ai des plaques qui commencent vite à apparaître. Il me masse avec la crème et semble regretter mon caractère, tient maintenant il se la joue dragueur, c'est l'hôpital qui se fout de la charité ? Je n'en reviens pas, je le laisse finir parce que j'en ai besoin. " C'est bien connu on ne mélange pas les fourchettes avec les couteaux hein et j'aurais jamais accepté de sortir avec toi.. tu n'es pas mon genre. Et puis tu ne sais rien de ma vie, tu ne sais pas si je n'ai pas de fiancé qui m'attend à Seattle, tu ne sais rien et tu te permets de venir m'emmerder. " Il termine et tant mieux, je saute sur mes pieds récupérant le tube. " Maintenant je crois que tu peux me rendre mon portable c'est le moins que tu puisses faire non ? " Puis je en tendant la main je relève le regard vers lui. " Le jardinier s'appelle ? "

Elle devait être franchement frustrée pour réagir comme ça. C’était dommage qu’elle soit ainsi, cela m’aurait plu de l’inviter à dîner, apprendre à la connaître et cela m’aurait encore plus plu de découvrir ce qu’il se cachait sous ces vêtements. Mais j’étais certain qu’elle serait encore capable de se ruer sur son téléphone portable pendant l’acte. Si on venait à me prendre ça, je le prendrais sûrement mal. Je n’appréciais pas les personnes qui se retrouvaient esclaves de la technologie, cela ne servait à rien. Certes, au départ, c’est censé être quelque chose d’utile, j’en avais un, je n’étais pas non plus exclu de ce genre de chose, mais je ne m’en servais que pour les urgences, pour gérer mes affaires. Je préférais le contact humain, les choses n’étaient pas les même à travers un téléphone. On pourrait me considérer comme une personne contre la technologie, j’avais un ordinateur et une télévision comme tout le monde, mais je pouvais très bien m’en passer. Je n’aimais pas rester enfermer de toute façon. Le pire dans cette histoire, c’est qu’elle pensait que je lui volais sa grand-mère. Mais je me taisais à sa dernière phrase, ravalant ma salive. J’étais allé trop loin, je m’en rendais compte et je me sentais aussitôt mal. A quoi je pensais, elle avait perdu ses parents. Je fourrais mes mains dans mes poches. Or, cela ne m’empêchait pas de lui confisquer son portable. C’était pour son bien, je voulais l’aider. Elle cherchait à me vexer en faisant des allusions sur la taille de mes parties, elle était tombée bien bas, mais ce n’était pas le genre de remarque qui me vexait. A vrai dire, je n’en avais rien à faire. Je repartais au travail, son petit jeu ne marchait pas avec moi. Mais tandis que j’étais reparti pour travailler, elle revenait me déranger et voulait me prouver qu’elle pouvait jardiner. Elle était ridicule, elle s’en rendait compte ? C’était minable d’agir comme ça et le pire dans tout cela, c’est qu’elle se retrouvait arrosée par le désherbant. Elle le prenait mal, je ne répondais pas à sa remarque, car c’était pour s’engueuler à nouveau. Elle m’ordonnait presque de lui mettre de la crème. Je devais avouer que j’en profitais un peu pour la toucher, je lui passais délicatement cette crème et la traitait de citadine. Elle semblait fière d’en être une, je pouffais « Ce n’est pas un compliment venant de ma bouche ». Je me mordais la lèvre et enfin, j’osais la draguer un peu. Alors comme ça, selon elle, on ne mélange pas les fourchettes et les couteaux, je n’étais pas son genre etc… Elle me parlait d’un probable fiancé à Seattle. Je pouffais « T’es frustrée, ça se sent que t’as personne. Je dirais que tu n’as pas fait l’amour depuis… Hm… Laisse-moi voir, t’es accro à ton job. Ça doit faire deux ou trois ans que t’as pas eu d’orgasme, c’est pour ça que t’agis de la sorte ». Je me mordais la lèvre, elle tendait la main pour récupérer son téléphone. Je levais les yeux « Le jardinier s’appelle Damen et non, je t’aide là, tu l’auras quand j’aurais fini et reviens pas m’empêcher de bosser tu vas encore te blesser ». Je riais et avant de partir je lançais « Hé… Désolé pour la remarque tout à l’heure, je ne voulais pas être méchant, à propos de ta grand-mère et tout, ce n’était pas sympa ». Je me pinçais les lèvres et partais travailler. Il fallait que je dépêche de désherber pour finir ma journée, ainsi, je pourrais faire le reste demain. Je crevais de chaud, c’était horrible, mais j’essayais d’oublier la chaleur en me concentrant sur mon travail. Au bout de deux heures, je revenais vers elle, retirant mes gants, je sortais son téléphone de ma poche et le lui tendais « Tu vois, t’as réussis ». Je levais les yeux au ciel « Je suis en sueur, c’est désagréable, crois pas que je vais voler quelque chose, je prends juste une douche » lançais-je en me dirigeant vers la salle de bain.

Ma grand mère est tout ce qui me reste alors forcément une réflexion sur elle.. une personne qui la partage.. et me voilà que je réagit trop al, je sais qu'elle ne m'appartient personne n'appartient à personne, je pars de ce principe mais je sais aussi qu'il faut se battre pour les gens que l'on aime. Je déteste savoir qu'elle est attentionnée avec d'autre personne. En tout cas voilà que ce mec je ne peux pas me le sentir, il me dit arrogante mais je suis ce que je suis et lui il est grossier à venir me provoquer de la sorte, je n'ai rien demandé il est venu tout seul chercher les embrouilles et dieu sait que je déteste qu'on m'emmerde lorsque je bosse, j'ai des articles à envoyer pour mon journal. Il faut que j'en fasse le plus possible pour être tranquille le restant de la semaine pour profiter de ma grand mère. Je ne dis pas que je vais sortir et tout le tralala mais tout de même je ne sais pas bavarder, m'occuper d'elle, voir si elle va bien. Ce mec lui ne sait pas ce qu'elle est, ce qu'elle a, il ne semble même pas se rendre compte qu'elle est malade. Elle n'a plus vraiment de mémoire.. Alzheimer est une maladie affreuse, heureusement que ce n'est que le début mais cela va rapidement se dégrader si on veut mon avis. Elle va avoir plus de mal à tout faire et c'est pour ça que je suis venue vivre ici, pour m'occuper d'elle, elle doit être entourée, elle pourrait être dangereuse, ne pas éteindre le gaz.. l'eau.. mettre le feu. un tas de chose. C'est l'excuse que je pourrais sortir pour éviter justement de sortir de la maison. Il faut que je surveille ma grand mère.. c'est bidon j'en ai bien conscience et ce qui m'énerve chez ce mec c'est qu'il me cerne en deux secondes alors que je ne suis pas capable de changer la moindre choses chez moi, c'est horrible, je n'y arrive pas. Je reste cloîtrer derrière un ordi à rêver d'avoir un copain et je n'ai rien et je n'aurais jamais rien, je n'ai aucune vie sociale. Je tente de lui prouver que je ne suis pas la fille stupide qu'il pense que je suis, je tente de désherber moi aussi mais je crois qu'on me m'y reprendra plus. Je termine avec des plaques qui apparaissent sur le haut de mon corps parce que je ne sais pas du tout désherber voir jardiner. Je pensais pourtant que c'était facile à croire que ce n'est pas le cas. Je lui réclame de l'aide, pour me mettre de la crème pendant que je me gratte. C'est dingue ce que cela me démange. Je soupire énervée. Il en profite en plus, je le vois bien à la manière qu'il a de passer la crème, je dis rien parce que j'ai besoin de ses mains. Il me traite de citadine, personnellement je ne le prend pas mal. " Je n'ai pas à avoir honte de ce que je suis " Je ne le regarde pas, fixant devant moi, je tente de ne pas être blessée par la suite de ses propos. Il est direct, moi aussi.. mais lui.. ça fait mal. Comment il comprend tout ça. Je voulais qu'il pense que j'ai un copain mais apparemment je ne dois pas être douée pour le mensonge. Il me dicte ma personne très rapidement.. j'ai envie de pleurer en pensant que je n'ai pas eu de mec depuis plus d'un an et demi. Aucun mec ne veut plus de moi, trop accroc au boulot, trop rigide.. maniaque.. coincée.. nerveuse.. arrogante.. Je déglutis en me reprenant, allez Paige, ce ne sont pas les paroles d'un mec comme lui qui va te blesser tu vaux bien mieux que ça. Lui doit se taper un tas de filles c'est pour ça qu'il est si sur de lui, au moins tu ne tomberas pas dans ses filets. Je ne sais même pas quoi dire.. je suis tellement déçue de moi même au fond. Je crains. Il a peut-être pas tort. " Tu dragues souvent les femmes en leur disant ça ? Non parce que chapeau pour le tact.. tu en manques un peu.. vraiment un petit peu.. " Ce n'est pas censé être sympathique comme phrase, je veux aussi mon portable, il refuse. Il me dit aussi qu'il s'appelle Damen, il n'a pas une tête à s'appeler comme ça.. Mais moi je voulais récupérer mon téléphone. Il repart dans le jardin. " T'abuse trop là, je vais bien, je m'en fous j'ai des clopes, tout aussi addictif et nocif ! " Deux heures à fumer des clopes.. je crois que je vais mourir d'un cancer des poumons. J'en fume une mais pas avec lui, je le laisse bosser.. Je reste à l'intérieur dans la cuisine à la fenêtre pour ne pas le voir. Puis je passe à mon ordinateur, je relis mon article et je l'envoie à mon assistante. Les deux heures passent à toute vitesse. Je soupire et je sors une clope encore pour la fumer histoire de me déstresser de ne pas avoir mon portable, je suis sûre que j'ai une tonne de messages. Il rentre alors que je termine ma cigarette. Il est torse nu et en sueur.. Woh.. ok.. ne bave pas.. tu n'as pas vu de mec depuis.. trop longtemps ma pauvre fille. Il me tend mon portable, je le prend.. " Eun merci, oui, je te l'avais dit .. je peux parfaitement m'en passer. " Il m'annonce alors qu'il va prendre une douche et mon sang ne fait qu'un tour dans mon corps.. ouhh non non non ! Il y a mes sous vêtements s'accrochés un peu partout.. bah quoi, dehors.. il jardine.. et je ne veux pas que tout le monde les voit. Je me met en travers de son chemin. " Oh non non non ! Euh non.. ce n'est pas possible. Je crois que ce n'est vraiment pas possible, euh, la douche est bouchée.. et bref on ne peut pas se doucher " je ne sais pas comment mentir, j'ai jamais su. Je sais qu'il ne va pas me croire mais je ne vais pas lui dire la vérité. " Hum vraiment.. " Je louche sur son torse luisant.. bordel. J'ai chaud. " Euh deux secondes " Je file dans la douche et retire mes sous-vêtements pour les mettre.. Dans le placard à serviettes. Je ressors " Enfaîte c'est bon.. euh.. bordel.. Ok bonne douche.. " Je rougis, j'ai chaud, c'est stupide. Je fonce à la cuisine j'ouvre le placard à alcool et je me serre un verre de .. c'est quoi ? whisky ? C'est ignoble .. j'en prend un deuxième.. ok, j'arrête là, je digère très mal l'alcool..

Okay, cette femme avait vraiment besoin d’avoir un orgasme ou d’un mec dans sa vie parce que ça crevait les yeux qu’elle était complètement frustrée, elle déboulait comme une furie simplement parce qu’elle voulait prouver quelque chose. Elle devait se consoler à lire ces histoires de cœur, j’étais certain que dans le fond, elle voulait juste un homme et le boulot n’était qu’une excuse pour ne pas y penser. Il est vrai qu’à se comporter comme ça, elle ne devait pas voir beaucoup d’homme à ses pieds et pourtant, elle avait les atouts pour en rendre un complètement fou. En mettant de côté son caractère, je lui aurais bien proposé un rendez-vous, mais il semblerait que je n’étais pas son genre, je n’allais pas insister pour quelque chose qu’elle ne désirait pas. Je devais avouer que je profitais bien de la situation. Après tout, qui n’en profiterait pas ? J’étais un homme avant toute chose et Paige était loin d’être repoussante, seul le fait qu’elle était frigide repoussait, si elle changeait ça… Mais elle était fière d’être qui elle était. Ah les gens de la ville et leur fierté. Elle voulait me faire croire qu’elle avait un fiancé, j’étais plutôt observateur et dans ses gestes, ça se voyait bien. Je commençais à faire une analyse de sa personne, elle ne me regardait pas, j’avais juste, j’en étais certain. Sa remarque m’arrachait un petit rire gêné, elle marquait un point elle aussi, je n’avais pas de tact « Je n’en ai aucun. Je ne cherche pas à te draguer en te disant ça, je te dis simplement ce que je vois. Mais les gens peuvent changer tu sais. Un tas de mecs se battrait pour toi si tu t’ouvrais un peu au monde ». Je lui adressais un clin d’œil, là c’était de la drague et surtout un compliment, il n’y avait rien de méchant là-dedans. Elle voulait son portable. Il n’en était pas question, ce n’était pas parce qu’elle n’était pas douée que je me devais de lui rendre son précieux jouet. Elle me demandait mon nom en plus de cela. Je repartais dans le jardin « C’est ça, fume bien alors ». En plus de cela, elle n’acceptait pas mes excuses. J’avais conscience que je m’étais comporter comme un con avec elle à propos de sa grand-mère, ce n’était vraiment pas sympa. Je retournais au travail, essayant de ne pas penser à la chaleur ni à cette histoire avec cette femme surprenante. Il ne fallait pas que je me laisse déconcentrer, Mme Howe comptait sur moi pour rendre son jardin encore plus beau, lui donner une nouvelle vie. La sueur perlait mon front, je retirais mon t-shirt, c’était insupportable, en plus de cela, les bestioles venait se coller contre moi. Je finissais enfin, j’avais juste besoin d’une douche, je me sentais crade. Mme Howe m’a toujours laissé utiliser sa salle de bain afin que je puisse prendre une douche après le travail. Alors que je rentrais, je croisais Paige à l’entrée qui terminait sa cigarette. Je lui tendais son téléphone « J’avoue, je suis impressionné, je m’attendais à ce que tu m’attaque par derrière afin de le récupérer ». Je riais et lui annonçait que je partais prendre une douche, soudain, elle semblait paniquer et me barrais le chemin. J’arquais un sourcil, elle balbutiait des excuses, elle avait quoi là-bas, un sextoy ou quoi ? Elle semblait complètement paniquée, je remarquais bien qu’elle louchait sur mon torse. Okay elle avait quoi là ? Je ne comprenais vraiment pas cette femme. Elle me demandait d’attendre deux secondes et elle filait comme une furie dans la salle de bain. Je l’entendais se hâter à l’intérieur. Okay, elle était vraiment drôle là. Elle revenait l’air de rien et m’indiquait que je pouvais y aller « Il semblerait que la douche se soit débouchée seule alors ». Je pouffais et partais dans la salle de bain. Je ne restais pas longtemps, mais elle me fit le plus grand bien, je me sentais complètement revivre. Je renfilais mes vêtements et sortait. Je vis alors Paige dans la cuisine, elle buvait. J’arquais un sourcil « Hm… Tu sais à propos de l’état dans lequel tu es… J’aurais pu t’aider, mais bon, je ne suis pas ton genre et il semblerait que ce soit tout petit, je devrais me contenter d’un râteau ». Je me mordais la lèvre et regardait la bouteille à côté d’elle « whisky ? Ça t’aide à travailler ? »

Je ne sais pas me comporter avec les garçon lorsque je ne suis pas intéressée par eux. Bon je pourrais parfaitement l'être si c'était un bel avocat.. je veux dire qu'à la place d'être jardinier, il était, je ne sais pas oui donc avocat.. ou flic.. les uniformes c'est plutôt sexy.. ou alors un mec de la ville, je ne demande pas grand chose, je suis pas non plus super chiante dans ma quette de recherche de mec mais eux, les hommes, ne semblent pas être au courant.. et ils me fuient.. j'aurais pourtant bien voulu me taper des mecs mais j'en suis incapable. Je ne supporte pas être rejetée en plus, cela fait tellement mal, je fuis toujours en premier le mec, juste parce que j'ai peur de m'attacher ou parce que je ne veux pas me faire larguer avant, en première, c'est tout bonnement stupide, je sais et c'est surement ce qui fait de moi Et en plus le pire dans tout cela c'est qu'un mec qui arrive pour me critiquer arrive à cerner juste en me parlant quoi 15 minutes grand max, je suis dépitée et découragée. Je ne trouverais jamais de mec. Je ne ferais jamais d'enfant, je ne formerais jamais une famille, ouai pour le moment je crois que je finirais vieille fille, c'est affreux. Bref.. deux heures sans portable.. horrible, ok je l'admet, j'aurais tué pour l'avoir et pianoter à mon assistante pour savoir si tout allait bien. Je finis mon article, je le le relis et l'envoie. En tout cas je revis lorsqu'il le repose dans mes mains. Je lui tire une grimace et je le récupère, je le regarde et je n'ai que trois messages qui résument ma réunion ou j'aurais dû être. Je répond rapidement et je constate alors que Damen veut aller se doucher. Je réalise alors que j'ai laissé un tas de sous vêtements.. je ne peux pas le laisser.. y .. aller. Je l'empêche, lui prétextant une douche bouchée, c'est tellement pourri. Puis je cours les enlever et je les planque dans le placard avec les serviettes. Outch.. je lui laisse l'accès, il me sort une phrase ironique. Je souris légèrement louchant sur son torse luisant .. putain.. il est affreusement bien fichu celui là. Je déglutis. " Oui c'est magique ". Cache toi ma pauvre fille.. tu dis n'importe quoi. Ressaisis toi et pense que ce torse appartient au mec le plus odieux du monde. Pas possible que tu craques là. En plus tu ne le connais pas, toi tu ne fais pas ça avec n'importe qui.. ah merde. Alors qu'il file à la douche, je file moi en cuisine m'enfiler deux verres, merde la aussi je sens que c'est pas une bonne idée, mais je n'arrive jamais à me détendre sans l'alcool. Je respire un bon coup et je sursaute lorsqu'il déboule d'un coup, presque l'arrête cardiaque. Il me sort un truc, je ne suis pas sûre de comprendre, c'est du rentre dedans ? Je me resserre une troisième verre. Mon état ? Ce que j'ai besoin ? Je grimace.. " Quoi tu sais faire les massages, j'en rêve.. " Je craque mon cou à force d'être mal positionnée avec l'ordinateur. " Non.. l'alcool c'est un des seuls moyens de me détendre. Je crois que j'en avais besoin d'un coup, t'en veux ? Non enfin si tu veux.. je sais pas si c'est une bonne idée ! " Je sens déjà combien j'ai beaucoup plus chaud. " Merde on étouffe ici.. " je me gratte un peu encore mais mes plaques vont mieux et disparaissent doucement. " Tu as fini là.. ? " C'est con mais j'ai pas envie qu'il parte, il a occupé mon aprem..

Il faisait presque trop chaud pour travailler, cependant, c’était ça mon boulot, il fallait travailler sans rechigner à la tâche, sans se plaindre d’être plein de terre ou que les bestioles venaient vous bouffer. Je savais très bien que Paige hurlerait dès l’instant qu’elle verrait un verre, c’était ça les citadins, ils n’aimaient pas se salir, mettre la main à la patte et pourtant, on est toujours mieux servis que par soi-même ou une personne en qui on a confiance. Ainsi, je crevais de chaud, je voulais en finir avec tout cela et aller prendre une bonne douche froide. Au bout de quelque heure, j’avais enfin fini de désherber et donc, j’avais fini ma journée. Je me demandais si Mme Howe était réveillée ou si elle dormait encore. En tout cas, Paige était dehors à fumer sa clope, je lui rendais son téléphone portable. Je devais avouer que j’étais tout de même surpris de constater qu’elle avait pu s’en passer et qu’elle n’avait pas concocter de plan farouche afin de le récupérer. C’est en étant fier d’elle que je le lui rendais. J’annonçais que j’allais prendre une douche, Mme Howe me laissait le faire lorsqu’il faisait trop chaud, mais Paige me barrais le chemin, elle était soudainement affolée que j’aille dans la salle de bain. Je me demandais pourquoi, y avait-elle laissé un sextoy ou je ne sais quoi ? Un truc que je ne devais pas voir en tout cas, elle marmonnait des excuses comme quoi la douche était bouchée, mais ça se voyait qu’elle mentait. Je ne sais pas pourquoi je le sentais, mais elle mentait. Je la laissais partir cacher ce fameux truc, c’était une vrai furie, de plus, je l’avais vu loucher sur mon torse, mais ce n’était en aucun cas une technique de drague, je voulais juste prendre ma douche. Elle me laissait enfin y aller. Je ne cherchais pas à savoir ce qu’elle y avait caché, je voulais juste me rafraichir. C’était vivifiant et je me sentais enfin propre. Je me rhabillais tranquillement et j’allais partir lorsque je croisais Paige dans la cuisine qui picolait apparemment. Bon d’accord je la draguais, mais il y avait de quoi après tout, elle est canon, cela ne me dérangerait pas de passer un moment avec elle. Elle parlait de massage « Hm, je suis plutôt doué pour ce genre de chose ». Okay, méga rentre dedans. Je remarquais qu’elle buvait du whisky, elle faisait un peu fort, un verre de vin n’était pas suffisant « Pour te détendre ? Tu es vraiment stressée ». Elle tentait de me proposer un verre, mais sa réaction me faisait rire « Hé, tu te calme, oui j’en veux bien s’il te plait ». Je crois qu’elle commençait à être un peu pompette, parce qu’elle avait chaud, je levais les yeux au ciel « T’as pris combien de verre ? Oui, j’ai fini ma journée ». Je passais derrière elle et passait mes mains sur ses épaules afin de la masser un peu. Elle m’avait demandé un massage après tout, on m’a toujours dit que j’étais plutôt joué pour ce genre de chose. « Y’a pas que l’alcool qui peut te détendre, je vais t’aider ». Je continuais de la masser, elle me servait un verre. Je m’arrêtais un instant afin de prendre quelque gorgée « Putain c’est fort ! ». Elle se grattait toujours « Arrête de te gratter ! » Je repris le massage et lui murmurais à l’oreille « Ce serait plus pratique si tu t’allongeais … ».

Et qui a dit que je ne cherchais pas à avoir un mec dans ma vie ? Qui a dit que je ne faisais aucun effort . J'essaie, je vous promet, j'ai des rancards mais je ne rappelle jamais la personne, je crois que je ne suis pas prête pour avoir un mec.. j'ai trop peur des sentiments de l'attachement. J'ai perdu une fois mes parents, puis mon frère, même s'il n'est pas mort.. il est à l'autre bout du monde et je risque de le perdre chaque jour que dieu fait, je ne le vois que très rarement.. Il ne peut pas rentrer tout le temps et moi je me retrouve toute seule et ma grand mère c'est forcément la dernière chose à laquelle je me rattache. Je ne supporterais pas qu'on me force à la mettre dans un hospice, je crois que je ferais un peu près tout pour elle, je ne suis pas prête à la voir vivre sans moi seule et malheureuse, elle est heureuse lorsque je suis là, elle ne bouge pas beaucoup, elle est gentille, elle est malade certes mais elle reste ma mamie et elle ne m'a pas encore oublié, forcément je reste méfiante.. et je ne veux pas qu'on lui fasse du mal, elle est naïve avec tout cela. Alors je la sors un peu, je fais cet effort. Si je pouvais concilier mon job en restant ici le temps qu'elle ait besoin de moi.. Je ne me vois pas la ramener en ville, elle en mourrait, elle a toujours vécu ici, ma mère a vécu ici elle a rencontré mon père ici. Alors forcément c'est sa vie ici.. Damen, apparemment c'est comme ça qu'il s'appelle. Il me rend au final des deux heures mon portable, je m'empresse de vérifier.. rien de nouveau, je rage un peu. Il m'annonce qu'il va à la douche et là, paf panique. Je me presse de lui bloquer le chemin en lui mentant sortant une excuse bidon pour qu'il n'y aille pas, mes sous-vêtements pendent de partout, je les planque et je lui annonce qu'il peut enfin y aller.. Je louche furieusement sur son torse luisant, merde, il est bien fichu.. et si le reste.. est pareil. Oh bon sang, mais à quoi je pense. Je me décale et je le laisse prendre sa bouche.. Je me prend la bouteille de whisky et je me serre un verre, deux.. ouah.. je souffle.. N'importe quoi, ce n'est vraiment pas une bonne idée. Il me sort alors qu'avec mon état il peut m'aider. Je suppose qu'il parle de mon stresse.. je ne sais pas, je n'ose pas imaginer l'autre truc, je remarque qu'il me rentre dedans depuis tout à l'heure qu'il m'a passé de la crème. Je déglutis. Je lui lance un truc que je crois qu'il n'a rien à voir, j'aime qu'on me masse. Je lui propose de me masser alors.. Et apparemment il est doué.. Je bois pour le coup un troisième verre en grimaçant. Ok c'est le dernier. Je meurs de chaud et voilà que penser qu'il peut lui aussi me draguer même que pour m'avoir dans son lit, me rend nerveuse. Je lui propose un verre mais je ravise.. Je ne veux pas qu'on soit saoul.. mais c'est mal poli.. Il me dit de me déstresser.. et de lui en servir un. Ce que je fais pour le coup. " Tiens voilà.. Et je suis au troisième.. promis j'arrête après, sinon je ne vais plus être maître de moi même, tu vas me retrouver à danser en sous vêtements sur la table.. " Je ris nerveusement. Je le sens passer derrière moi, il passe ses mains sur mes épaules, je soupire d'aise, bon sang c'est divin. " La vache ouai t'es doué.. " Il voit une gorgé.. je ris. " Mauviette " Je le laisse faire. Je me gratte un peu il m'interdit de suite de le faire. " Pardon.. " Je me laisse un peu aller avec ses massages divins. Je frissonne lorsqu'il me dit que cela serait plus pratique allongée " Canapé " J'ai trop bu, j'aurais jamais dit ça avant, je retire ma chemise et seule ma petite jupe noir reste avec mes sous vêtements. Je m'allonge sur le ventre. " Je veux prendre mon pied ! " Ok c'est ambiguë mais je pense qu'il a tout à fait compris. " tu fais souvent du bien avec tes mains comme ça ? "

J’avais enfin fini ma journée. Il me tardait de prendre une bonne douche et m’affaler dans mon lit afin de dormir un peu. Cette situation avec Paige m’avait un peu fatigué et mon travail était fatiguant, d’autant plus que j’essayais de me concentrer sur ce que je faisais et non sur ce qui me préoccupais. Je ne sais pas ce que je voulais de cette fille, mais elle était belle malgré son caractère. Je n’aimais pas trop les relations d’un soir, mais en faire ma copine ? Je ne savais pas vraiment si j’étais assez courageux pour supporter un tel caractère et en plus de cela, elle m’avait bien fait comprendre qu’elle n’était pas intéressée. Okay j’avais compris. Je m’autorisais une douce chez Mme Howe, je rêvais de cette eau froide, l’odeur du savon. Après son petit manège dans la salle de bain, elle me laissait enfin prendre ma douce. Ce fut comme une renaissance, je sentais mes os craquer pour avoir été penché toute la journée. Je n’étais plus en sueur, je me sentais frais et ce n’était plus désagréable, la peau qui colle et tout, ce n’est jamais agréable. Alors, je me rhabillais rapidement, mais je croisais Paige dans la cuisine qui s’enfilait un verre de whisky. J’arquais un sourcil, a cette heure-là ? C’était le genre de truc que faisaient les gens de la ville ? C’était un peu trop fort quand même, surtout pour le boire de façon solitaire. Elle m’en proposait un et se ravisait aussitôt. C’était quoi cette femme ? Il fallait qu’elle sache un peu ce qu’elle voulait. J’acceptais le verre. Je devais avouer que je la draguais un peu. Peut-être qu’en étant un peu plus détendue, elle serait plus agréable ? Je le proposais de la masser. A vrai dire, je me débrouillais pas mal, alors, je passais derrière elle, passant mes mains sur ses épaules afin de les masser. Apparemment, elle en était à son troisième verre, je riais, elle était un peu pompette. Je riais à sa remarque. La voir danser sur la table en sous-vêtements, ce ne serait pas une mauvaise idée « Cette perspective ne me dérangerais pas ». Elle soupirait d’aise, j’étais doué apparemment, alors je continuais. Je m’arrêtais un instant pour prendre une gorgée « Ah ouai ? Mauviette ? » Sur ce, je buvais le reste cul-sec. Elle recommençait à ce gratté, je lui ordonnais d’arrêter, ce qu’elle fit aussitôt en s’excusant et je reprenais mon massage. J’étais gêné par ce que j’allais lui dire, mais c’est vrai qu’allongé, ce serait plus pratique de la masser. Alors, elle m’indiquait le canapé, retirait sa chemise. Mon dieu… J’avalais ma salive. Je la suivais, je rougissais presque à présent. Elle s’allongeait et je m’installais à califourchon sur elle, commençait par ses épaules, je descendais dans son dos. Elle me disait des trucs ambigüe « T’es bourrée ! » J’éclatais de rire. Okay, moi non plus je n’aurais pas dû boire cul sec. « Hm… Seulement aux gens qui ont besoin de se détendre ». Elle avait la peau si douce. Okay, reprend-toi là, tu la masse juste okay. « Après c’est à ton tour, comme ça on est quitte okay ? » je descendais de le creux de ses reins, remontant jusqu’à ses épaules puis ses bras « ça va mieux ? ».

Je ne réagis que très mal à l'alcool. J'ai vraiment un sérieux soucis. Trois quatre verres et je suis totalement saoule. Ok.. c'est pas bien mais là je viens de me prendre trois verres. Mon dieu c'est tout bonnement n'importe quoi, pourquoi avoir vu un mec torse nu me rend si nerveuse. Je n'ai pas ressenti cela depuis mon dernier rancart et je crois que c'est ce qui l'a fait totalement foiré. En tout cas je sens l'alcool qui fait effet petit à petit.; c'est débile pourquoi j'ai fait ça. En plus je déteste ce mec depuis le moment où il m'a parlé, encore plus avec le désherbant et encore d'avantage avec mon portable. Alors pourquoi je réagis comme ça, c'est un dragueur hors pair ça se voit à son sourire, je suis sûre qu'il fait cela à toutes les nouvelles femmes qui arrivent à Town Square. Je suis sûre qu'il couche avec un tas de femme et moi je ne veux pas être l'une d'elle, pas question. En tout cas il fait très bien les massages et peut-être trop bien vu dans l'état dans lequel je suis. Une fois j'avais trop bu.. c'était avec Kaya, on était encore à Seattle et c'est pour ça que je lui dis que je pourrais finir debout en sous vêtement sur la table en bois massif de ma grand mère. Bon sang.. il faut absolument que je me contienne et que je ne fasse pas comme à cette soirée. Imaginez que je fasse un peu la même chose.. là.. sur celle de ma grand mère avec un mec comme Damen dans les parages. En plus il finit cul sec son verre.. lui non plus ne sera pas sobre.. " Ok tu n'en es pas une .. " Je ne donne pas cher de ma petite culotte. En tout cas.. Je m'allonge tout de même sur le canapé, en soutif, c'est juste pour un massage, un soutif c'est rien, c'est comme.. un maillot de bain et il fait chaud alors voilà, je ne pense pas que cela puisse être mal perçu.. Il s'installe sur moi et continue de me masser.. J'ai envie de gémir.. je me retiens.. Bordel c'est trop trop bon. Je soupire tout de même bruyamment. Je sors des trucs, ok c'est totalement ambiguë mais je ne veux pas qu'il pense que moi je pense à ça.. Du coup il pense que je suis bourrée. " Quoi ? Non.. peut-être..c'est pas graveee.. " Je ris légèrement en gémissant encore. Apparemment il fait cela qu'avec les personnes dans le besoin. " Et alors, il y a beaucoup de personnes dans le besoin ? " Je veux savoir s'il le fait souvent à des filles au gros, je crois pourtant que je ne pourrais pas aimer.. pas aimer savoir.. s'il y a d'autres filles, parce que ce n'est pas spécialement classe. Je crois que je ne veux juste pas être une fille parmi un catalogue. Il me demande de lui en faire aussi.. ce qui signifie que je pourrais revoir ses tablettes.. et tout le tralala. Ok.. je veux bien pas de soucis.. bon je ne crois pas que le formuler de la sorte soit convenable. " Marché conclu.. " Il me demande si ça va.. mieux.. " Oh que oui.. hum.. " Je me redresse, je me retourne vers lui en me mordant la lèvre, je lui retire moi même son haut. Ok.. je ne me maîtrise plus. AIE AIE AIE. Je suis vraiment ivre. " Je suis saoule.. " Trop saoule.. je m'approche trop près de lui et je ris. " Vraiment trop saoule, c'est le seul moment où tu peux profiter.. profite Damen. " Je souris et je passe mes mains sur son torse. " Wouhhha, je fantasme tellement sur ça.. " Je claque la langue au palet. " Tu veux un autre verre ? Pour l'ambiance, allez ! "

Dans quoi m’embarquais-je ? Boire du whisky au milieu de l’après-midi. Pourquoi ? Paige avait l’air d’avoir besoin de se détendre. Je me demandais si elle arrêtait d’être aussi frigide lorsqu’elle buvait, il n’y avait qu’un seul moyen de le savoir, boire avec elle. Lorsque je ne buvais qu’une gorgée, elle me traitait de mauviette, je levais les yeux au ciel et pris le reste de mon verre cul-sec. Cela semblait lui clouer le bec, ce qui avait le don de me faire rire. Je massais ses épaules, c’est sûr qu’à force d’avoir les yeux rivés sur son ordinateur, elle devait avoir mal à la nuque. Je lui proposais de s’allonger, a vrai dire, je n’avais pas d’idées mal placées à ce moment-même. Je n’étais pas le genre de mec qui couchait avec n’importe qui. D’accord, j’avais un certain nombre de conquêtes à mon compteur, mais je préférais leur proposer un rendez-vous avant tout cela. Mais je crois que le whisky me montait à la tête. Elle était vraiment canon, je commençais à vouloir son corps, dégrafer ce soutien-gorge, découvrir cette poitrine… Okay, il n’y avait pas que moi qui divaguais. Au moins, elle était beaucoup plus détendue lorsqu’elle était bourrée, elle était même drôle. Sa question me fit rire, je continuais de la masser « Si tu veux savoir si j’ai couché avec toute la bourgade, non. J’ai eu quelques femmes, mais il n’y en a pas énormément ». C’est la vérité, j’avais tendance à préférer les relations sérieuses. Je lui proposais de me faire un massage en échange, cela semblait lui aller. Elle commençait à être vraiment bourrer et je ne savais pas si c’était bien ou non de profiter de la situation. Elle pourrait le regretter. Elle se chargeait elle-même de me retirer mon t-shirt et moi, je ne pouvais m’empêcher de loucher sur sa poitrine uniquement retenue par son soutien-gorge. Elle s’approchait un peu trop de moi. Ok. Je la veux. « Je ne sais pas si c’est raisonnable ». Elle passait les mains sur mon torse, il semblerait qu’elle fantasmait sur ça, j’échappais un rire. « Je croyais que je n’étais pas ton genre ». Je me mordais la lèvre. Je l’attirais sur moi « Ce ne sera pas nécessaire, j’ai déjà bien assez chaud » murmurais-je. Je l’embrassais tout d’abord tendrement, mais tout devenait plus fougueux, je roulais sur elle « T’es bourrée, je suis bourré. J’ai pas l’habitude de profiter de ce genre de situation, mais putain je te veux ». Je l’embrassais encore. J’avais chaud, beaucoup trop chaud. Mes mains sur baladaient sur son corps « En plus, je ne fais que t’aider, il serait temps que tu fasses l’amour ». Mes mains passaient sur sa poitrine. Je sentais ma tête qui tournait. J’avais soudainement une idée. Je m’écartais d’elle et pris la bouteille de whisky, en faisant couler un peu dans son nombril, lécher le liquide « Putain, je te veux là, maintenant ».

L'alcool circule dans mes veines. Je ne suis plus moi même. Ouh ça y'est je ressens cette sensation totalement folle. Vous savez, celle lorsqu'on a l'impression de flotter un peu. Que tout est beau, tout est euphorique. Oh mon dieu.. je ne me contrôle pas du tout, je ne sais pas comment je fais pur tenir encore debout, un rien me fait rire. En tout cas.. Je suis totalement à lui, je crois qu'il pourrait abuser de moi, mon corps serait pas du tout contre le sien. J'ai beau avoir dit qu'il n'était pas mon type.. mon dieu.. si.. je le veux.. son torse, j'y repense et je me comporte comme une dépravée. La campagne n'est pas faite pour moi. Il masse à la perfection lorsque je suis sur le canapé, les choses se passent assez vite. Nous sommes tous les deux et un peu trop alcoolisés. Je dois le masser en contre parti, ok, pas de soucis. Je me redresse maladroitement et je lui retire son t-shirt. Qu'est ce que j'ai fait là. Mon dieu c'est de la folie qu'est ce que je vais faire.. Mon dieu.. je ne me contrôle pas du tout. Mon coeur bat trop fort à cause du whisky et du désir. Je caresse son torse.. me rapprochant de lui.. Je me laisse un peu aller.. parce qu'apparemment il n'a pas un catalogue de meuf, bon il peut parfaitement me mentir. Au début, il hésite.. il ne sait pas si c'est raisonnable.Je ris, m'approchant à lui. " mais moi je veux...je te dois un massage.. " Je crois qu'il n'est plus tellement question de massage. Moi je lui avoue aussi que je fantasme sur son torse, il relève bien sûr. " Chut, parfois j'arrive à mentir.. tu m'agaçais, j'allais pas dire que je te trouvais parfaitement sexy. " Je ris, je ne me tiens pas vraiment. Je me mord la lèvre. C'est à ce moment qu'il m'attire sur lui, je suis à califourchon sur lui, hum.. Je lui propose un verre mais il a assez chaud.. Tant pis.. alors il m'embrasse, je sens l'odeur de la boisson alcoolisée. Je m'en fiche à ce moment là.. on est ivre.. Je répond avec autant de fougue à son baiser. Je commence à avoir vraiment envie de lui. Demain.. ce soir.. après, je regretterais, pas maintenant. Il roule sur moi.. je ris à sa phrase. Tu dois me donner un orgasme, tu as dis que j'en avais besoin.. " je soupire un peu.. l'excitation. En plus il m'avoue que cela ne peut pas me faire de mal. " Pas du tout.. ". Je pouffe, allez qu'on le fasse.. Je lui laisse mon corps.. je sens ses mains sur mes mains.. puis d'un coup un liquide sur mon ventre,je me dresse sur les coudes pour le voir boire du whisky sur mon ventre. Je frissonne.. il me veut. " à mon tour. Tu vas voir si je suis frigide.. " Je lui fais un regard séducteur, je récupère la bouteille, j'en bois une gorgée en grimaçant. Je l'allonge, j'ouvre les boutons de son jean. Je fais comme lui, couler l'alcool et je le récupère au bas de son ventre. Je remonte à ses lèvres, je repose la bouteille et je me remet sur lui à califourchon, ma jupe ne me sert plus à grand chose, elle est remontée. Je passe ma main sur son entre jambe par dessus son jean. Je me redresse et je descend son jean.. sa virilité est présente.. Je me mord la lèvre.. Je retire ma jupe et ma culotte. Je m'installe sur lui.. " Maintenant.. j'attend le summum .. " Je l'embrasse, passant mes mains dans ses cheveux.. Je remue mon bassin contre le sien et rapidement on ne fait qu'un. Je gémis.. mais je tente de ne pas faire trop de bruit, n'oublions pas ma grand mère à l'étage. " Montre moi tes talents ! "

Okay, boire cul sec ce verre de whisky simplement pour faire le malin, ce n’était pas une très bonne idée. A présent, je n’avais plus tellement les idées très claires et je commençais à désirer cette citadine et je ne comptais pas l’invité au restaurant avant, bon, peut-être après, je ne sais pas, ça dépendra de la façon dont elle réagira après avoir dessaoulé. Mais je n’étais pas très chaud avec le fais de profiter de son état afin d’arriver à mes fins. Bien sûr que pour le moment elle voulait bien, elle était complètement saoule et moi, je commençais à l’être un peu. Elle retirait mon t-shirt, okay, je crois que je n’allais pas avoir le même genre de massage que je lui avais fait, mais je commençais à avoir sérieusement envie d’elle. Il n’avait qu’à la regarder, elle était drôle en étant bourrée et en plus, elle était sexy. Elle semblait apprécier mon torse, je lui fis relever tout de même qu’elle m’avait dit que je n’étais pas son genre. Je me mordais la lèvre à sa réponse. « Hm… Sexy donc… » J’avais beaucoup trop chaud, on sentait l’électricité qui se formait entre nous. Je l’attirais contre moi, je la voulais maintenant, je ne voulais pas de son whisky. Je l’embrassais avec ferveur, roulant sur elle. « Je compte bien t’en donner un… voir plus ». Nous rions, nous nous embrassons, la chaleur est à son comble. Alors, je pris la bouteille de whisky afin d’en faire couler sur son nombril, je léchais ce dernier. Elle voulait me prouver qu’elle n’était pas frigide. Je pouffais, okay, ça, c’est l’alcool. « Je n’attends qu’à voir… ». Elle reprit le dessus, faisant couler de l’alcool sur mon ventre, elle le récupérait. Je frissonnais. Je la voulais. J’accueillais ses lèvres avec ferveur. Elle avait déboutonné les boutons de mon jeans et tandis que nous nous embrassions, je sentais sa main s’occuper de mon intimité. Je poussais un long soupire et je passais mes mains sur ses fesses, sa jupe était relevée. Je la collais contre moi. Elle prenait les devant, retirant le reste de mes vêtements ainsi que les siens et elle revenait sur moi. Je m’emparais de sa poitrine, la serrant contre moi tandis que son bassin se cherchait. Et alors, nous ne fîmes qu’un. Je retenais un grognement et passais mon visage dans son cou, augmentant la cadence et alors, je roulais sur elle. « Hm… Tu n’es pas au bout de tes surprises ». Je pris ses mains, entrelaçant mes doigts avec les siens et les bloquais au-dessus de sa tête, nos corps remuant ensemble, je me retenais de gémir, pensant à Mme Howe qui se trouvait au-dessus. « Tu devrais leur apprendre ce genre de chose dans tes articles ». Je lui donnais un nouveau coup de bassin et reprenait la cadence. J’attrapais ses lèvres, échappant un grognement. Elle n’était pas si frigide, elle se débrouillait même très bien. Je libérais une de mes mains pour la passer dans ses cheveux « Putain… » Échappais-je, c’était trop bon tout simplement. L’alcool nous désinhibait et je pense que nous osions plus si bien que nous atteignons l’orgasme au même moment. « Okay, non, je retire ce que j’ai dit, tu n’es pas frigide ». Je restais encore un peu en elle, ondulant légèrement mon bassin avec le sien. Je l’embrassais encore et ma main frôlait sa poitrine. « Hm… Tu sais, j’habite juste à côté… On pourrait y aller… Je te prépare à manger et on peut faire autant de bruit qu’on veut sans déranger ta grand-mère… ».

L'alcool chez moi c'est un peu comme.. retourner dans l'âge.. ingrat.. l'adolescence. J'ai l'impression d'avoir  15 ans et qu'à nouveau rien ne me dérange, je fais ce que je veux sans penser aux conséquences, on ne mesure plus nos actes lorsque nous avons 15 ans et même et surtout lorsqu'on est bourré enfaîte. Je n'ai pas trop, ou plus trop conscience d'avoir d'avoir trop bu, je profite. Un massage, une sensation enivrante, un beau mec, je ne suis plus maîtresse de mon corps, il m'échappe et c'est l'alcool qui parle. J'ai bien conscience que je ne sais pas être comme ça aussi naturelle et spontanée lorsque je suis sobre.. c'est peut-être là, le fond du problème, trop coincée, trop froide, trop.. trop de trucs négatifs qui vont littéralement fuir un mec. Pas de chance. En tout cas je dois avouer que ce Damen a des mains.. wouha.. j'aurais déjà jouis si j'avais pu, ok c'est super vulgaire mais là, au point ou j'en suis, je ne me pose pas ce genre de question si ce que je pense est mal ou pas.. enfin un peu quand même.. En tout cas il sait draguer enfaîte je crois. Parce qu'au final.. Moi je veux plus que lui faire un massage, je tombe dans ses filets, j'ai bien l'impression qu'il n'est pas tout à fait sobre de toutes les façons. Alors bon à quoi bon m'en faire.. je regretterais plus tard. Là c'est le moment de profiter. Je retrouve son torse parfait, mes mains passent dessus.. et j'atterris sur ses genoux, bassins cherchant l'autre il m'embrasse fougueusement. Oh putain en plus il embrasse divinement bien. Abrutie de fille.. non pense pas que tu fais une connerie, il me faut plus d'alcool.. j'ai encore trop de moral. Il m'allonge sur le canapé .. je lui réclame ce qu'il m'a dit tout à l'heure pouvoir me donner un orgasme..Et apparemment j'en aurais plusieurs.. comment je parle? Pas de question laisse toi aller, prend ton pied pour une fois dans ta vie ma pauvre fille. Il t'attrape la bouteille et fait glisser le liquide frais sur mon ventre pour le lécher, oh wouha ça c'est tellement excitant, c'est à mon tour. Je peux être téméraire aussi, bon en l'occurrence très saoule aussi. Je lui ouvre les boutons de son jean, le descendant un peu et je lui fait la même chose avant de reposer la bouteille et de revenir sur lui. Je sens l'odeur de l'alcool j'aurais été sobre j'aurais détesté.. cela m'aurait coupé toute envie mais là j'arrive à m'en foutre. Moi téméraire j'arrive même à lui caresser son intimité pour l'exciter d'avantage.. et encore mieux j'arrive à lui retirer son jean et son caleçon voyant apparaître l'ampleur du désir surement dû à l'alcool. Wouha, je me trompais tout à l'heure. Je retire mes sous vêtements.. je lui laisse champ libre quoi. Je m'assoie sur lui, je remue le bassin et on s'emboîte rapidement et parfaitement, je soupire de plaisir, je tente de ne pas faire de bruit. Apparemment je ne suis pas au bout de mes surprise, il reprend les reines et s'allonge sur moi accélérant la cadence en me retenant les main, je me tortille de plaisir, il est plutôt fort en matière de plaisir, je suis sûre qu'il ne le fait plus souvent qu'il ne l'a dit. Il m'annonce que je devrais leur dire ça à mes lecteurs. En un soupire de plaisir, j'arrive à répondre " n'occupe toi de moi plutôt que de mes lecteurs.. " Bordel. C'est divin de faire l'amour bourré. Il reprend le rythme tapant nos bassins ensemble.. pour que le plaisir soit ultime. On n'aurait pas tenu aussi longtemps que sobre c'est sûr, on jouit en même temps, je le sens en moi.. ce qui veut dire pas de préservatif et moi je ne prend pas la pilule, je chasse cette idée de ma tête. très vite pour ne rien gâcher. Il retire ce qu'il a dit, je ne suis pas frigide. " Ok et moi je retire ce que j'ai dit, pas du tout rikiki et tu t'en sers parfaitement " Il reste à l'intérieur de moi.. je bouge en symbiose le bassin pour ne pas perdre l'excitation, quelque chose me dit que ce n'est pas terminé. Il continue de m'embrasser doucement. Je reprend mon souffle, ça tourne un peu. Il me propose un truc alors des plus indécent. Je me mort la lèvre.. Je me redresse, faut pas que je sois sobre, pas encore. J'attrape la bouteille et je bois deux gorgées. " j'ai pas tellement faim mais je veux bien qu'on fasse du bruit.. " . je l'embrasse presque sauvagement assise à nouveau sur ses genoux.. je pourrais repartir pour round là mais je me relève nous séparant. Je met ma jupe sans mettre ma culotte, je ne sais pas si c'est un oublie volontaire ou pas, je remet mon chemisier à moitié boutonné et je prend le calepin à coté du téléphone. Je laisse un mot à ma grand avec le numéro de mon portable. Au cas ou, je dis juste que je sors. Elle a pas besoin de savoir que je m'envoie en l'air avec son jardinier. Je ne marche pas très très droit du moins je tente de le faire, je m'applique. " J'espère que tu as de l'alcool.. on fait ça dans toutes les pièces je te préviens ! " Je n'aurais jamais pu dire ça sobre. Je le connais à peine. Je le tire à moi pour l'embrasser fougueusement, il n'y a rien de très langoureux ou amoureux là dedans. Sexe pour sexe. Je prend mon portable, au cas ou " pour ma grand mère promis je le laisse en silencieux ". Je prend quand même ma culotte à la main pour le retour peut-être j'en sais rien. Je le suis jusque chez lui et une fois sa porte refermée, je me presse de le déshabiller à nouveau. " Je veux ton maximum je te préviens ! " Je ris et je retrouve ses lèvres passant mes mains dans son caleçon coté fesses. Ma culotte tombe je ne sais pas ou de mes mains, ce n'est pas comme si dans l'immédiat j'en avais besoin. Mon portable finit sur le meuble de son entré. Il me sert enfaîte à rien. Mais je m'en fiche..

Je ne préférais pas vraiment me poser de question de ce que nous étions en train de faire, le whisky ne me réussissait pas vraiment et c’était pire pour Paige qui semblait complètement désinhibée. Envolée la femme frigide, bonjour Paige aussi chaude que la braise. Je ne m’en plaignais pas, je n’arrivais toujours pas à voir si c’était le genre de chose raisonnable ou non. A vrai dire, l’alcool ne m’aidait pas tellement à réfléchir et me poussait plus à agir. Comme par exemple, cette envie de lécher du whisky sur son ventre… C’était quoi ça ? Je n’avais jamais eu une idée pareille. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’était pas mon genre d’abuser de femmes enivrée, mais là, je l’étais aussi et je ne voulais qu’une chose : son corps. Elle prenait les devants et j’adorais ça ! Elle se chargeait de me déshabiller et même de mon excitation. Bon sang, je la veux ! Nos bassins se cherchaient, remuaient ensemble tandis que nos lèvres suivaient un rythme endiablé. Alors, nous ne fîmes plus qu’un, j’échappais un long soupire de plaisir tandis que je continuais de l’embrasser et alors, je n’aimais pas trop cette position. Je pris le dessus, m’emparant de ses mains afin de les passer au-dessus de sa tête afin de donner une cadence plus prononcée à nos ébats. Okay, je prenais mon pied, j’essayais d’éviter de faire trop de bruit, par respect pour Mme Howe « Avec plaisir… » Soufflais-je contre ses lèvres en lui donnant un nouveau coup de bassin. Alors, le plaisir arrivait à son maximum en même temps pour nous deux. Je restais en elle, remuant doucement mon bassin et l’embrassait. Je retirais ce que j’avais dit à propos du fait qu’elle était frigide et elle retirait ses propos sur mon entrejambe, je riais « Je t’avais bien dis, l’important c’est de savoir s’en servir ». J’avais soudainement une idée, je voulais lui préparer à manger et peut-être avoir l’occasion de remettre ça, mais chez moi, car je n’osais imaginer la honte lorsque Mme Howe descendrait. Elle se remettait sur mes genoux et pris deux gorgée de whisky. Je levais les yeux au ciel « Marché conclut ». Son baiser en disait long, c’était presque sauvage, je lui rendais son baiser avec la même fougue. Nous nous rhabillons en vitesse. Elle ne semblait pas marcher très droit, je riais et la retenais afin qu’elle ne tombe pas, tandis qu’elle écrivait son mot, je passais derrière elle, me collant contre elle. Elle me faisait vraiment rire quand elle était bourrée « Oui j’ai de l’alcool, hm toutes les pièces ? D’accord ». Elle se retournait pour m’embrasser fougueusement. Whoua. Il fallait qu’on se dépêche d’aller chez moi là. Elle prit son téléphone, j’arquais un sourcil, mais elle me certifiait que c’était pour sa grand-mère et qu’elle le mettait en silencieux. J’acquiesçais et l’attirait avec moi. La maison était juste à côté, nous n’avions pas à attendre très longtemps. J’ouvrais la porte et la laissais passer. Cette dernière était à peine refermée sur nous que Paige se jetais sur mes lèvres et sur mes vêtements. Je l’embrassais fougueusement, si bien que je la collais contre le mur de l’entrée, passant mes mains sur ses fesses « Oh, mais… » je sentais qu’il manquait un bout de tissu, je soulevais sa jupe pour constater qu’elle n’avait pas de culotte. Je me mordais la lèvre « Quelle audace, sortir sans petite culotte ». Je passais ma main sur son intimité, caressait cette dernière et alors, je venais jouer avec son plaisir en compagnie de ma bouche. Au bout d’un moment, je remontais sauvagement à ses lèvres et lui arrachait presque son chemisier, m’emparant de sa poitrine, mes lèvres descendaient dans son cou.

La chaleur est montée d'un cran. C'est stupide de faire une telle chose par excès d'alcool je sais déjà combien je vais regretter demain ou cette nuit, je reviendrais totalement dégoûtée de moi et en colère contre Damen, je crois qu'il prendra plus cher que n'importe qui, parce qu'il en a profité. Bon moi aussi.. parce que je dois avouer qu'il était bien cuit lorsque j'ai commencé à le titiller.. On est surement tous les deux fautifs mais ce n'est pas une raison. Mais maintenant qu'on a commencé, je ne veux pas m'arrêter. Et en plus il me fait ça bien.. Je n'ai jamais testé l'amour brutal, je crois que je suis servie avec lui. C'est plutôt intéressant.. Je ne sens plus mon corps, je ne me contrôle plus. Bon sang, c'est si fort, il est parfait, j'ai envie de lui.. mon corps entier le désire, en même temps il faut avouer qu'il est bel homme. Je n'arrive pas à savoir si avoir bu autant est pour le moment une bonne ou une mauvaise chose. Je ne sais pas quoi en pensant, je reste perplexe. Bon sang.. j'ai pas envie qu'il arrête, je vais dire que pour le moment c'est bien et que après ça sera mal, trop mal. En tout cas on est rapidement satisfaits tous les deux. Je me mord la lèvres. " Oui, et ça tu sais t'en servir " Je répond à ses baisers enivrant d'alcool. Je me mord la lèvre. Ouha.. qu'est ce que je ne demanderais pas pour recommencer. Oh mais c'est qu'il me le propose en plus. Je me redresse, hop un peu de whisky faut pas croire ça donne soif les partie de jambes en l'air. En tout cas je me sens porter par l'alcool ma moral n'a plus aucun effet sur ma parole. Je lui dis ok.. si il y a de l'alcool et en plus qu'on le fait partout chez lui, j'avoue que j'ai toujours rêvé d'un truc comme ça, faire l'amour sauvagement partout, et personne pour nous en empêcher. Je laisse un mot à ma grand mère un numéro de téléphone, mon portable que j'embarque en jurant que c'est en cas d'urgence. Il ne dit rien, je me rhabille, il se colle à moi, je ne tiens pas trop bien debout. On passe dans sa maison.. je ne prend pas la peine de remettre ma culotte. Je lui retire sa chemise une fois qu'on est chez lui, il me plaque contre le mur de l'entrée, je ris par tant de brutalités. Il caresse mes fesses et constate que je n'ai pas de culotte, je souris malicieusement pendue à ses lèvres. " ça va plus vite.. et puis qui a dit que je n'étais pas audacieuse.. " Je soupire très vite d'aise et de plaisir, me lâchant en bruit. Il caresse mon intimité.. Puis descend avec ses lèvres, mes jambes sont calées sur ses épaules et il me procure un max de plaisir avec sa langue, je gémis plus fort.. Je passe mes mains dans ses cheveux.. gigotant sous le plaisir.. je frissonne. Il termine et m'embrasse, je l'embrasse avec autant de passion. Il arrache les boutons de ma chemise, merde, elle coûtait chère ! Je frissonne encore lorsqu'il saisit ma poitrine entre ses mains. Il descend ses baisers dans mon cou.. Je baisse son jean et je masse son entre jambe. Mais je me détache de lui en souriant malicieusement. Je retire ma jupe et ce qui reste du chemisier, nue, j'avance dans sa maison.. pas en marchant très droit peut-être je ne sais pas. Je Je crois que j'arrive dans un pièce à vivre. Je vois une grande table, je pousse les papiers dessus et je m'allonge dessus.. en l'attendant, toutes les pièces..

Je retirais ce que je disais, elle n’était absolument pas frigide, je crois que c’est l’alcool qui l’aidait à se détendre et si elle se comportait ainsi à chaque fois, je pourrais craquer pour elle. C’est vrai, elle était plutôt drôle, elle me faisait rire. Mais je pense qu’en dessaoulant, j’allais vraiment regretter d’avoir agis de la sorte. Ce n’était pas dans mon habitude de faire ce genre de chose lorsque la partenaire en question était ivre, je sais que l’alcool n’excusait pas tout, mais si je n’avais pas bu cul-sec ce verre de whisky, j’aurais peut-être eu l’intelligence de dire non, de ne pas céder à ce genre de chose et lui proposer un dîner à la place. Mais je n’avais pas dit non, voilà le fond du problème et nous prenions tous les deux notre pied. Je veillais cependant à ne pas être trop bruyant par respect pour Mme Howe. Nous arrivions à l’orgasme, il est vrai qu’en étant ivre, ce n’était pas si simple de tenir longtemps, mais je n’étais pas rassasié, j’avais encore envie d’elle, c’est pour cette raison que je l’invitais chez moi – au moins, nous pourrons faire autant de bruit que nous le désirions comme je vis seul. Je ne sais pas ce qu’il me prenait, le whisky me rendait presque grossier. Mais Paige ne semblait pas relever cette grossièreté et titubait jusqu’à la bouteille pour en reprendre quelques lampées. Je me collais derrière elle tandis qu’elle écrivait un mot à sa grand-mère. Après nous être rhabillés, je l’emmenais chez moi. Aussitôt avions-nous passé la porte que nous nous jetions l’un sur l’autre. Je ne m’étais pas rendu compte qu’il y avait autant de tension sexuelle entre nous. Je la plaquais contre le mur ce qui lui arrachais un rire, je la fis taire en l’embrassant. Et alors, en passant mes mains sur ses fesses, je constatais qu’elle n’avait pas remis sa culotte « Je ne peux qu’être d’accord et je n’ai jamais dit que tu ne l’étais pas ». Je passais ma main sur son intimité, caressant celle-ci, lui arrachant un petit gémissement. Je voulais qu’elle prenne son pied comme jamais, alors je descendais mes lèvres vers son organe du plaisir et jouais avec ce dernier. Cela semblait faire son effet, je continuais en entendant ses gémissements et enfin, je retournais à ses lèvres, avide de ses dernières. Dieu ce que je la voulais, n’importe où, mais je la voulais. Mes mains glissaient sur sa poitrine, elle caressait mon entre-jambe. Je frissonnais, grognais. Soudain, elle se décalait, je la suivais jusqu’à la pièce à vivre et la vis soudainement pousser les papiers de la table. Je la rejoignais, l’embrassait sauvagement et alors, nous ne fîmes qu’un. La table bougeait sous notre ébat, je passais mon visage au creux de son cou, lâchant des grognements « Putain … » soupirais-je. J’accélérais la cadence. L’ébat durait un peu plus longtemps jusqu’à ce que nous arrivions à l’orgasme, j’étais essoufflé, je tremblais, mon cœur refusait de se calmer. Mais je n’étais toujours pas rassasié. Je restais contre elle, la serrant contre moi, l’embrassant avec ferveur. Je tentais de la soulever afin de changer de pièce, titubant pour monter dans les escaliers « Hm… Salle de bain ou chambre ? » Je riais et soudainement, tombait dans les escaliers, je vis de mon mieux afin qu’elle ne prenne rien, je grimaçais en sentant le coin dans escalier le frapper le dos « Ou ici… » Je mordillais sa lèvre « Hm… T’es plutôt une déesse enfait… »

Jen'avias jamais fait autant de truc avec un garçon. Je veux dire, si longtemps, si bourrée, si violemment.. Bref.. Je me sens bien pour le moment mais je sais parfaitement que c'est pas spécialement bien de le faire mais c'est comme ça. On est lancé et maintenant on va le faire dans chacune des pièce de sa maison. Oh merde je sens que ça va être génial.. Je ne veux pas m'arrêter, je n'ai jamais pris autant mon pied sérieusement ce mec est le dieu du sexe. OUHA. Nos vêtements ne font pas long feu sur nous une fois qu'il a refermé le porte de chez lui. Il me plaque contre le mur et je me retrouve à gémir parce là il gère à fond.. On ne m'avait jamais fait ce genre de chose tout simplement parce que je suis trop timide dans ce genre de moment. Il me faut être bourrée pour prendre mon pied c'est totalement dingue, j'arrive pas à y croire. Il remonte à mes lèvres et je l'embrasse en lui retirant son jean. Je caresse sa virilité et je le laisse ma caresser le corps. Je me retire et je quitte tout ce qui est superflue Je vais alors dans la pièce à vivre et je trouve un endroit où le faire. La table, virant tous les papiers, je l'attend. Il ne tarde pas à me rejoindre. Je ris légèrement et il se couche sur moi.. c'est reparti, nous gémissons bien plus fort ce qui accentue à mon avis le plaisirs de pouvoirs s'exprimer. Il jouit encore en moi.. J'ai mon coeur qui s'affole, mon souffle court, il me soulève. Je ris.. on atterrit dans les escaliers. Pas mal. Il s'assoit sur une marche.. Je remue mon bassin encore au rythme de notre ébat fougueux. Je commence même à transpirer, le sexe, un sport de chambre c'est possible oui.. Je souris à son compliment.. " Je suis saoule oublie pas.. " Je ris, remettant mes cheveux en arrière, je laisse tomber ma tête en arrière elle aussi sous le plaisir, mais je n'aime pas cette endroit, je me redresse rapidement en riant. Je titube un peu dans les escaliers, je les monte rapidement pour le semer. Je l'entend en haut en me trémoussant contre le mur.. Je lui échappe encore et je prend la première pièce qui me viens. Salle de bain. Je m'installe sur le lavabo et j'attend, il me revient vite, je saisis ses lèvres, puis je l'embrasse dans le cou, mes mains parcourant son dos, dans l'entrain je laisse une marque.. Tant pis. Je gémis.. en me retenant je fais tomber un tas de truc qui trônaient sur l'évier. Je je retiens pour le coup à lui. " Bordel ! tu es infatigable.. " Je tremble de partout.. je crois que ce sera le dernier round pour moi.. On arrive à un nouvelle orgasme après un bon moment.. Je soupire exténuée.. Je l'embrasse sur la joue et je me détache de lui.. Je reprend mon souffle, j'ai l'impression d'avoir couru un marathon. " Bon sang, tu t’entraînes souvent ou c'est moi ? " Je parcours nue le couloir, laissant un regard qui signifie rejoins moi. Je sais qu'on ne fera plus rien.. on est mort.. il fait hyper chaud.. Je m'affale sur le lit.. tout tourne. Je ris toute seule. " Tu es content, tu as eu ta partie de jambe en l'air avec une fille.. ouhh " Je lève le point en l'air comme une victoire.. Je soupire. Je lui tend la main. " Viens je me sens seule ! "

Je n’en revenais pas, à peine ma porte se refermait que nous nous jetions l’un sur l’autre comme si nous n’avions pas fait l’amour depuis des années. On aurait dit des bêtes, je la plaquais contre le mur et tout recommençait. Je découvrais qu’elle n’avait pas remis sa culotte. Je voulais la rendre folle, jouer avec son plaisir, l’entendre gémir. Je m’occupais de son intimité et cela semblait faire son effet. Elle passait ses doigts dans mes cheveux et alors, je reprenais ses lèvres. Mon cœur battais la chamade, j’étais déjà à bout de souffle, je la désirais plus que tout. Je ne savais pas si c’était l’effet de l’alcool ou bien si c’était elle qui me faisait un tel effet. Elle me fuyait soudainement, aucun de nous ne marchais droit et je la trouvais à m’attendre sur la table de la pièce à vivre. Je me mordais la lèvre, on avait dit dans toutes les pièces après tout. Nous fîmes une nouvelle fois qu’un, la cadence devenant effrénée, nous étions seul et ainsi, chacun de nous était libre d’exprimer son plaisir. C’était si… intense. Encore une fois la même question : alcool ou attirance naturelle ? Je ne savais pas trop, peut-être un peu des deux. Nous arrivions au plaisir ultime. Je commençais à ne plus trop en pouvoir, mais je n’étais pas non plus rassasié d’elle, je la voulais, partout, dans n’importe quelle position. Il est vrai qu’il n’y avait pas de sentiments là-dedans, juste de l’attirance, c’était simplement physique, une pulsion qui nous prenait tous les deux. Je rassemblais ma force afin de la soulever dans mes bras et essayait de monter les escaliers, mais nous nous écroulions dans ces derniers. Je l’embrassais fiévreusement et nous recommencions. Il fallait avouer que ce n’était pas l’endroit de la maison le plus pratique et Paige partait comme ça, au milieu de l’acte, en pleins plaisir. J’éclatais de rire tandis qu’elle tentait de me fuir. J’arrivais à l’étage, la voyant se trémousser contre le mur, je me mordais la lèvre, mais soudain, elle m’échappait encore. J’éclatais de rire, la suivant dans la salle de bain. Elle était là, elle m’attendait. Je m’attendais presque à ce qu’elle me fuit encore, mais lorsque je m’approchais d’elle, je la soulevais sur le lavabo. Je répondais fiévreusement à son baiser, rejetant la tête en arrière tandis qu’elle passait ses lèvres dans mon cou. En plein acte, elle fit tomber un tas d’objets, qu’importe, je rangerais plus tard. C’était passionné, presque violent, pour la troisième fois, nous avions un orgasme. Je savais que c’était la dernière fois, car je n’en pouvais plus, mon cœur menaçait de s’arrêter. J’étais infatigable selon elle, je riais, j’avais du mal à parler « Là je t’avoue que je commence à l’être ». Je me mordais la lèvre. Je tremblais, je souriais tandis qu’elle embrassait ma joue « Hm… Je crois que c’est toi, j’ai jamais autant tenu ». Elle partait dans le couloir et son regard… Putain, c’est qui cette fille ? Je la suivais et riais en la voyant complètement affalée sur mon lit. Elle était hilarante « Avec une déesse ouai ! » Je riais et pris sa main afin de la rejoindre. Je l’attirais contre moi, lui volant un baiser « Tu te sens souvent seule ? Ca fais combien de temps que t’as pas mis un homme dans ton lit… Bon là techniquement c’est le mien, mais bon ».