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 /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\

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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: /! The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!   /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\ EmptyMar 9 Juil - 17:45





Sebastian & Micah


Main dans la main avec Sebastian, Micah longeait les rives du lac. Il avait finalement accepté de sortir. Réclamé même. Parce que ce n'était pas son genre de s'enfoncer dans la dépression. C'était juste... quelque chose qu'il ne faisait pas.

Il avait passé plusieurs semaines à l'hôpital, et des jours blottit contre Sebastian avec Sam. Ils vivaient au ralenti comme si la peine engourdissait chaque seconde – et Micah savait. Il sentait, au delà de sa propre souffrance, combien Sebastian avait besoin de le toucher, de l'entendre, de s'assurer qu'il était bien là, qu'il s'était définitivement réveillé.

Il s'était réveillé.

Et il aurait du en être heureux sauf qu'il ne l'était pas. Il hochait la tête aux condoléances et répondait « Ça va » aux regards désolés, parce que ça allait, il était vivant, sauf que rien n'allait. Et c'était tellement tentant de se rouler en boule quelque part et de panser ses blessures pendant les dix ans à venir, mais à quoi ça servait ? Micah préférait affronter la réalité et faire de son mieux pour reprendre le dessus. Est-ce que ça faisait mal ? Oui. Terriblement. Mais au moins, c'était faire quelque chose, et Micah ne savait pas rester à ne rien faire.

Des éclats de rire le tirèrent de ses pensées. Un groupe de lycéens s'amusaient dans l'eau, ce qui lui rappela leurs longues baignades en amoureux à la lake house. L'adolescent se mordit la lèvre et passa ses prunelles brunes des lycéens au profil de son fiancé. « Dis. » commença t-il timidement. « Tu crois qu'on pourrait se trouver un coin tranquille ? Et par tranquille je veux dire à l'abri des regards. J'ai encore un tas d'écorchures et de bleus, et ils sont pas tous nécessairement bleus. » Micah esquissa une grimace assez parlante sur l'état actuel de son corps. Il n'avait plus de plaie ouverte, et n'était pas vraiment gêné dans ses mouvements, mais il se déplaçait toujours avec précaution. En partie parce qu'il ne prenait plus ses anti-douleurs qui l'assommaient toute la journée. « J'ai pas envie qu'on me regarde comme le petit petit petit petit petit fils de Frankenstein à la baignade, avec la tronche recousue et tout. » Ça sentait le prétexte bidon à des kilomètres, même pour lui. « Pas que je veuille forcément me baigner. Mais tu sais ? Toi et moi, nus dans l'eau. »

Oh mon dieu il lui faisait des avances ! Est-ce que c'était ça sa nouvelle technique pour aller de l'avant ? Depuis quand ses hormones se jetaient tous crocs dehors dans son processus de guérison ? Mais quand même, ça ne pouvait pas faire de mal de voir Sebastian lui tenir compagnie dans l'eau. D'embrasser son visage humide, de caresser son corps plongé sous l'eau malgré l'interdit. Parce que c'était un lieu public et que Micah n'était qu'un pauvre adolescent à qui le fantasme de lieux publics faisait dangereusement de l'œil...

Et voilà, il rougissait. Il faisait des avances à son fiancé. Son fiancé qu'il allait épouser. Et il rougissait –

Il allait l'épouser. Et sa mère ne le saurait jamais; elle ne verrait jamais les photos du mariage, ni le film que Micah voulait en faire exprès pour elle. La réalisation le frappa en plein visage, plus violente qu'une gifle. Ses doigts se resserrèrent autour de ceux de Sebastian. Sebastian qui rendait tout plus réel et plus beau. Sebastian qui comprenait sa peine mieux que personne. Micah tenta de lui sourire à travers le rideau de larmes qui ne demandait qu'à prendre d'assaut ses yeux.

Ils n'avaient même pas reparlé du mariage. Les préparatifs était restés en stand-by. La date était là, posée, et Micah n'avait pas le courage de simplement y penser. Renvoyer Sam à l'école pour terminer son année scolaire comme une gamine normale lui avait déjà paru un effort herculéen. Il n'avait plus mis le nez dans ses fourneaux non plus. L'avenir était là, à portée de main et Micah ne voulait pas, ne voulait plus le regarder. Il voulait juste –

« Alors ? » demanda t-il finalement à Sebastian sans le quitter des yeux, en les entrainant plus près de la rive. « Ça nous rappellerait des bons souvenirs, et j'ai besoin de bons souvenirs. J'ai un besoin vital de bons souvenirs, sinon je crois que je vais me dessécher juste là, et mourir. » Il se prit les pieds dans une branche qui trainait là, trébucha et se rattrapa de justesse en se pendant au cou de son fiancé, manquant au passage de l'entrainer dans sa chute. « Oups ! » Tant qu'il était là, autant en profiter. Micah se colla un peu plus contre son Sebastian et embrassa ses lèvres furtivement, une fois, puis une seconde, et une troisième. Et pourquoi pas encore un peu pour la route ? « S'il te plait. Dis oui, s'il te plait, s'il te plait. »

Il voulait juste oublier le reste du monde entre ses bras. Juste encore un peu. C'était si difficile d'aller de l'avant alors que son cœur saignait sans s'arrêter dans sa poitrine depuis qu'il avait ouvert les yeux à l'hôpital. Et qu'il s'était surpris à penser que si Sebastian n'avait pas été là, il aurait voulu ne jamais les rouvrir.


Dernière édition par Micah B. Summers le Mar 23 Juil - 20:34, édité 1 fois
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\   /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\ EmptyJeu 11 Juil - 1:12





Micah & Sebastian


Le retour à la vie normale n’était pas facile. Tout simplement parce que plus rien n’était normal. Micah et Sam avaient perdu l’une des personnes les plus importantes de leur vie, et c’était difficile de réapprendre à vivre après ça. Et même si ça m’affectait moi aussi, c’était surtout cette expérience d’une semaine sans Micah, endormi sur un lit qui me pesait. J’étais absolument incapable de le lâcher du regard ou de me trouver à plus de quelques mètres de lui. J’avais besoin de m’assurer qu’il était bien là, avec moi, éveillé et (plus ou moins) en bonne santé. Je m’efforçais de le faire prendre correctement ses médicaments, de changer souvent ses bandages. Ma vie se résumait à Micah, à son bonheur et à sa santé. J’avais besoin de le savoir là, avec moi. Et même si son corps était là, son esprit était ailleurs, ou en tout cas, moins là. J’étais passé par là moi aussi, et je savais que c’était difficile d’aller de l’avant. C’était difficile, mais on en avait aussi simplement pas envie. Et je le comprenais. Je ne lâchais pas pour autant Micah, et cherchais à lui changer les idées, et le faire se concentrer sur les bonnes choses. Sur nous, par exemple.

C’était étrange. On était collés l’un à l’autre, parce que ça avait toujours été besoin, mais aujourd’hui plus que jamais. Pourtant, on ne parlait pas de nous, véritablement. Nos projets avaient  été mis de côté, on se contentait de ce qu’on était. Et ça m’allait. C’était frustrant, mais c’était loin d’être ma priorité en ce moment. Je ne voulais pas forcer Micah ou l’obliger à parler d’un sujet qu’il relancerait lorsqu’il serait prêt. Et ça prendra le temps que ça prendra. En attendant, j’appréciais de retrouver ses caresses et ses baisers qui restaient toujours aussi présents malgré tout. Mais on en avait besoin. Probablement pour des raisons différentes, mais on avait besoin de se sentir près l’un de l’autre. Alors je portais toute mon attention sur nos doigts entrelacés tandis qu’on se baladait le long des rives du lac. Je ne me laissais pas distraire par le groupe de jeune bruyant non loin de nous, bien plus intéressé par la présence et la vue de Micah près de moi. « Dis. » lança-t-il après un long silence. « Tu crois qu'on pourrait se trouver un coin tranquille ? Et par tranquille je veux dire à l'abri des regards. J'ai encore un tas d'écorchures et de bleus, et ils sont pas tous nécessairement bleus. » Je fronçais les sourcils en imaginant les traces restantes de l’accident sur son corps. Il n’en restait pas moins attirant à mes yeux, mais chaque blessure me rappelait mes peurs de le perdre ou de ne pas le voir se réveiller. Et pour faire simple, j’avais hâte qu’elle disparaisse. D’autant plus que j’avais toujours peur de le blesser encore plus avec des caresses ou des attentions mal placées, et… Bref, je voulais que tout ça disparaisse.

« J'ai pas envie qu'on me regarde comme le petit petit petit petit petit fils de Frankenstein à la baignade, avec la tronche recousue et tout. » Et moi je n’avais pas envie qu’on le regarde tout court. Mais c’était plutôt à cause de ma possessivité ça. « Pas que je veuille forcément me baigner. Mais tu sais ? Toi et moi, nus dans l'eau. » J’esquissais un sourire à l’idée, même si je doutais qu’on puisse vraiment faire ça. « Laisse-moi y réfléchir… » lançais-je en continuant d’avancer, connaissant déjà parfaitement ma réponse, mais cherchant un coin un peu plus tranquille avant de lui en faire part. J’avançais lentement le long du chemin, serrant ses doigts lorsqu’ils exerçaient une légère pression sur les miens, sachant pertinemment qu’une pensée sur les évènements récents lui parcourait l’esprit au même moment. Je lui lançais aussitôt un sourire rassurant, déposant un baiser sur sa tempe pour lui montrer que j’étais là. Peu importe comment il allait, peu importe de quoi il voulait parler, peu importe ce qu’il désirait faire, j’étais là.


« Alors ? » reprit-il en nous entrainant un peu plus près du  bord de l’eau. « Ça nous rappellerait des bons souvenirs, et j'ai besoin de bons souvenirs. J'ai un besoin vital de bons souvenirs, sinon je crois que je vais me dessécher juste là, et mourir. » Je n’avais pas le temps de lui répondre que Micah trébucha et se rattrapa de justesse en se pendant à mon cou. Quel heureux hasard. « Oups ! » lâcha-t-il alors que j’enroulais mes bras dans le bas de son dos pour le maintenir contre moi. Ça ne lui donnait qu’un meilleur accès à mes lèvres qu’il se mit à embrasser. Une fois. Deux fois. Trois fois. Qu’il ne s’arrête jamais. « S'il te plait. Dis oui, s'il te plait, s'il te plait. » quémanda-t-il finalement. Je fis une légère mou avant de réagir : « Mh, dans une minute. ». Et au lieu d’être plus expressif et de lui donner ce qu’il me demandait avec tant d’insistance, j’enlevais l’une de mes mains de son dos pour venir la porter sur son visage. Sa mâchoire parfaitement posée dans le creux de ma paume, je dirigeais à nouveau ses lèvres contre les miennes, initiant cette fois ci un baiser bien plus passionné. Je mordillais ses lèvres gentiment, le suçotant aussitôt comme pour me faire pardonner. Ce contact m’avait tellement manqué. J’aimais sentir son corps réagir contre le mien, le voir répondre à mes baisers, à mes caresses. Ça me faisait me sentir aimé, en sécurité, à ma place. Je finissais par détacher nos lèvres à contre cœur, et après y avoir déposé un très court baiser, murmurais : « Voilà. Là ça va mieux. »

Je lui avais lancé un immense sourire avant de reprendre sa main dans la mienne, et nous avais conduits jusque sur le bord de l’eau. Je retroussais le bas de mon pantalon, et venais m’asseoir à proximité du lac, invitant Micah à se poser entre mes jambes. Il ne se fit pas prier, et j’enroulais délicatement mes bras autour de lui. Nos jambes entrelacées, l’eau claire du lac venait parfois nous tremper les pieds. Mais la seule chose qui m'importait maintenant, c'était mes lèvres embrassant tendrement l’épaule de Micah, puis son cou, puis le lobe de son oreille. « Des bons souvenirs alors… Tu veux que je te reparle de la lakehouse ? De nos longs moments où on restait assis dans cette même position sur les chaises longues en face du lac ? De nos escapades dans l’eau, à jouer ou se caresser à l’abri des regards ? » Je continuais de jouer avec son lobe, murmurant mes souvenirs à son oreille. Je glissais une main sous le t-shirt de mon fiancé, simplement pour apprécier la chaleur de sa peau sous mes doigts. « Ou tu veux que je reparle de nos longues et passionnées nuit d’amour ? De tous ces baisers échangés ? Ou encore de mes déclarations ? » J’enlevais ma main de sous ses vêtements pour les diriger sur son visage et le forcer à tourner la tête, m’offrant ainsi un accès à ses lèvres que j’embrassais tendrement. « C’était la plus belle semaine de ma vie là-bas. C’était notre semaine. C’est là-bas que je t’ai demandé ta main, c’est là-bas qu’on a parlé de tous nos projets. Et même si on les a un peu mis de côté en ce moment, je veux que tu saches que mon futur je le vois toujours avec toi, et avec Sam. » J’embrassais à nouveau ses lèvres un court instant avant de finir : « Parce que même si j’aime ces souvenirs plus que tout, et que je me lasserai jamais de les ressasser encore et encore… J’ai bien l’intention de m’en créer de nouveau avec toi. »
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MessageSujet: Re: /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\   /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\ EmptyJeu 11 Juil - 17:03





Sebastian & Micah


Sebastian l'embrassait. Il n'y avait pas à dire, il savait merveilleusement bien mettre à profit une minute ! Des incisives joueuses titillèrent ses lèvres et Micah sourit, puis ouvrit docilement la bouche, se laissa explorer, sa langue cherchant celle de Sebastian. Ses bras se nouèrent un peu plus étroitement autour du cou de son fiancé et l'espace d'un instant, Micah oublia le lac, les lycéens bruyants, la cacophonie dans sa propre tête, pour n'appartenir qu'à Sebastian dans l'intimité de leur étreinte.

Bien trop tôt à son goût, Sebastian scella l'embrassade d'un autre baiser plus petit. « Voilà. Là ça va mieux. » L'adolescent résista admirablement à l'envie de l'embrasser encore. A la place, il se greffa au côté de son corps comme une grosse sangsue en manque de câlins et répondit à son murmure par un chuchotement accusateur. « Espèce de sale accro. »

Il daigna se pousser une fois au bord de l'eau pour se mettre lui aussi pieds nus. Il épia Sebastian qui s'asseyait en laissant pile ce petit espace entre ses cuisses réservé à Micah pour qu'il vienne s'y blottir. Et ça ne correspondait pas exactement à sa vision de « Toi et moi, nus dans l'eau » mais ça ferait l'affaire – pour le moment.

Ou pas. Parce que Sebastian se mit à le torturer une fois installé. En lui rappelant la lakehouse, les câlins dans la chaise longue et tiens, le mot caresse apparu plus distinctement à son oreille malmenée par des lèvres intruses. Une main aventureuse rampa son sous t-shirt, et Micah sentit de violents frissons brutaliser sa peau. « Ou tu veux que je reparle de nos longues et passionnées nuit d’amour ? De tous ces baisers échangés ? Ou encore de mes déclarations ? »

« Si tu continues comme ça je vais avoir envie d'un long moment passionné dans ce lac, et dans les minutes – hmm nan, dans les secondes à venir. » minauda t-il en en ébauchant une moue contrariée parce que Sebastian retirait sa main de sous son t-shirt. Il ouvrit justement la bouche, histoire de donner son opinion sur les mains baladeuses qui ne se baladaient pas assez à son goût mais son fiancé calma son élan rebelle d'un baiser. Et c'était tellement mieux qu'une rébellion. « C’était la plus belle semaine de ma vie là-bas. C’était notre semaine. C’est là-bas que je t’ai demandé ta main, c’est là-bas qu’on a parlé de tous nos projets. Et même si on les a un peu mis de côté en ce moment, je veux que tu saches que mon futur je le vois toujours avec toi, et avec Sam. » Micah n'offrit pas de réponse, laissant son cœur se contracter silencieusement dans sa poitrine. « Parce que même si j’aime ces souvenirs plus que tout, et que je me lasserai jamais de les ressasser encore et encore… J’ai bien l’intention de m’en créer de nouveau avec toi. »

L'adolescent sourit. Un petit sourire à la fois reconnaissant et fuyant. « C'était la plus belle semaine de ma vie aussi. » répondit-il doucement contre ses lèvres. Il y avait de la joie et quelque chose d'autre dans sa voix. Quelque chose d'infiniment triste et de brisé. Micah tourna la tête pour refaire face au lac. Il se sentait tout à coup nerveux et mal à l'aise. Ses muscles étaient tendus contre Sebastian. « Mais je – » sa voix mal assurée tremblait. « Est-ce que... Est-ce que tu crois qu'on pourrait repousser le mariage ? »

Les mots sonnèrent si cruellement à ses oreilles. Ça ne devait pas se passer comme ça. Ça ne devait pas faire si mal. Pas ça. Pas eux. Pas leurs projets.

Il se tourna dans les bras de Sebastian et le serra contre lui, nichant son visage au creux de son cou pour respirer son odeur. « Je te demande pardon. » murmura t-il. « Je te demande pardon de demander ça mais. Mais – c'était la plus belle semaine de ma vie. C'était ce que j'attendais le plus. Et ça me rend tellement heureux. » Il échappa un gémissement blessé, hoqueta pour retenir les sanglots coincé dans sa gorge. « Mais j'y arrive pas. J'arrive plus à y penser et à être juste heureux et impatient. Parce que la seule chose à laquelle je pense c'est : et si je te perdais toi aussi ? » Et ce n'était pas lui. Tellement pas Micah d'avoir peur d'être blessé, de rester paralysé par le doute. Il s'était toujours abandonné dans sa relation avec Sebastian avec entrain et optimisme. Avec ce même optimisme qui l'avait poussé à croire jour après jour que sa mère se réveillerait. A quoi bon ? Tous les espoirs de Micah étaient morts avec elle. Ne restait que l'angoisse, l'incertitude et cette peur incontrôlable de l'avenir chevillée à son âme.

Il s'écarta un peu de Sebastian pour le contempler. « Si je te perdais, j'en mourrais. » Bien sûr c'était irresponsable. Il y avait Sam. Il y aurait toujours Sam et Micah serait là pour elle. Même que resterait-il de lui s'il bâtissait un avenir, y plaçait tout son bonheur et le perdait ? Il avait déjà tout raté. Il avait perdu son père, puis sa mère. La vie était une chienne et le désespoir avait le goût de bile et de cendres. « C'est pas un genre de chantage aux sentiments pour te dissuader à tout jamais de me tromper ou de me quitter en me collant le couteau sur les veines. Parce que si ça arrivait, mis à part mon cœur brisé, je pourrais te haïr et te traiter de tout les noms – ou faire un truc stupide, comme continuer de t'aimer. Mais si on a tout pour nous, qu'on est heureux et qu'un jour tout s'écroule ? » Micah fuit le regard de Sebastian pour fixer un point entre eux. Parce qu'il savait qu'il n'y trouverait pas de réponse. Il n'y avait rien à dire de rassurant. Bon sang, ça n'était même pas cohérent. « Je sais que ça n'a aucun sens. J'suis en train de te dire ''hey, et si on se marie qu'on fait un enfant et que tu passe sous un bus après'' et que personne peut vivre comme ça. Enfin personne à part toi, parce que c'est toi le parano. Mais c'est pas moi. Je suis pas comme ça. Je serais pas heureux si j'ai toujours peur. Et là je suis terrifié. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\   /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\ EmptyJeu 11 Juil - 19:26





Micah & Sebastian


« C'était la plus belle semaine de ma vie aussi. » Même si je n’en doutais pas, et que sa phrase sonnait vraie… il y avait quelque chose dans son expression qui me dérangeait. Je sentais un « mais » arriver, et ça m’effrayait tellement. Je ne voyais pas quel « mais » il pourrait ajouter à un période si merveilleuse de notre vie. « Mais je – » Le voilà. « Est-ce que... Est-ce que tu crois qu'on pourrait repousser le mariage ? » Je pinçais les lèvres et baissais mon regard. Une chance que Micah refasse face au lac et ne voit pas la lueur dans mes yeux. Ce serait mentir que dire que je ne m’y attendais pas. Pour autant, je ne pouvais pas me réjouir d’une telle demande de sa part. J’étais prêt à tout pour qu’il se sente à l’aise, et je pouvais lui offrir tout le temps dont il avait besoin. Mais c’était dur de le voir reculer un tel projet. C’était notre mariage. L’un des jours les plus beaux de notre vie, et on était impatients de le vivre. Du moins on l’était avant… tout ça.

Micah se tourna dans mes bras, et sans vraiment me regarder, vint se lover contre moi. « Je te demande pardon. » murmura-t-il dans le creux de mon cou. Je serrais un peu plus mes bras autour de lui et posais un baiser sur ses cheveux ; « Je te demande pardon de demander ça mais. Mais – c'était la plus belle semaine de ma vie. C'était ce que j'attendais le plus. Et ça me rend tellement heureux. » Je berçais lentement Micah contre moi, continuant de l’embrasser pour lui montrer que ça allait, qu’il n’avait pas à s’excuser, que j’étais là, peu importe ce qu’il avait à me dire. « Mais j'y arrive pas. J'arrive plus à y penser et à être juste heureux et impatient. Parce que la seule chose à laquelle je pense c'est : et si je te perdais toi aussi ? » C’était donc ça. Comme je pouvais comprendre.

J’étais passé par là aussi. J’avais eu l’impression que l’univers se faisait un plaisir de m’arracher un à un les personnes que j’aimais, et j’avais fini par avoir peur de véritablement m’attacher à quelqu’un. C’était en partie pour ça que j’avais eu si peur de Micah lors de notre première soirée ensemble. Je l’avais senti s’attacher, et j’avais senti que j’en étais capable aussi. Mais il m’avait rassuré, il m’avait fait comprendre que ça valait le coup d’être ensemble, et qu’il ne fallait pas avoir peur que l’univers nous sépare. Il ne me l’avait pas montré par des mots, mais plus par ses gestes et toutes ses preuves d’amour. J’avais retrouvé l’espoir et la volonté d’avancer, de faire des projets, d’être heureux. Et c’était à mon tour de lui faire comprendre qu’il ne fallait pas avoir peur de l’avenir.

Micah se détacha quelque peu de moi, assez pour pouvoir plonger son regard dans le mien. « Si je te perdais, j'en mourrais. » m’avoua-t-il. Et c’était réciproque. Tellement réciproque. Mais ça ne m’empêcherait jamais de vouloir ralentir nos projets. Bien au contraire. J’avais envie de profiter au maximum de Micah, de notre relation, de notre famille. « Micah… » l’appelais-je, la voix cassée alors qu’il baissait les yeux, évitant mon regard. « C'est pas un genre de chantage aux sentiments pour te dissuader à tout jamais de me tromper ou de me quitter en me collant le couteau sur les veines. Parce que si ça arrivait, mis à part mon cœur brisé, je pourrais te haïr et te traiter de tous les noms – ou faire un truc stupide, comme continuer de t'aimer. Mais si on a tout pour nous, qu'on est heureux et qu'un jour tout s'écroule ? » Je soufflais longuement, énervé contre le monde pour nous forcer à subir ça, et frustré que de telles pensées puissent germer dans l’esprit de Micah. J’avais envie de le secouer pour lui faire reprendre raison, mais préférais le laisser finir d’abord. « Je sais que ça n'a aucun sens. J'suis en train de te dire ''hey, et si on se marie qu'on fait un enfant et que tu passes sous un bus après'' et que personne peut vivre comme ça. Enfin personne à part toi, parce que c'est toi le parano. Mais c'est pas moi. Je suis pas comme ça. Je serais pas heureux si j'ai toujours peur. Et là je suis terrifié. »

Je restais silencieux un instant, prenant un temps pour admirer Micah. Il semblait tellement mal, tellement perdu, et j’avais besoin de trouver les mots juste pour le faire aller mieux. Sauf que ça ne venait pas. Pas encore. Je menais alors une main sous son menton, et forçais son visage à se relever vers moi pour le regarder. « Je t’aime. » lâchais-je comme si ça aurait du tout arranger à cette situation. « Et tu n’as pas à t’excuser de vouloir repousser le mariage ou de penser tout ça. Micah, j’attendrais toute ma vie pour t’épouser s’il le fallait. Je me moque bien de me marier cet été, cet hiver, dans trois ans, dans dix, etc. Du moment que je suis avec toi, je suis le plus heureux des hommes. » Je remontais ma main le long de sa joue et la caressais lentement, me voulant rassurant et tendre. « Et je comprends par quoi tu passes. Parce que je l’ai vécu aussi. C’est normal d’avoir peur. Moi aussi je suis effrayé et je serais incapable de vivre sans toi. Mais est-ce que c’est une raison de repousser nos projets ? Non. Au contraire. » J’inspirais lentement pour me donner le courage de continuer, et lançais un petit sourire à mon fiancé.

« Déjà, t’as pas le droit de douter de moi. J’ai pas l’intention de te quitter, de te tromper, ou toute autre chose du genre. C’est avoir toi que je veux faire ma vie, personne d’autre. Je serais pas là sinon. Alors cette idée, cette peur, tu peux immédiatement l’enlever de ta petite tête. » J’avais ponctué ma phrase avec un baiser sur son front, et m’étais reculé pour à nouveau le regarder un instant. J’essayais de décrypter l’expression sur son visage, voir si mes paroles l’affectaient un minimum ou pas. Seulement, c’était de ses mots que j’avais besoin. Et en attendant qu’il se décide à parler, je le faisais moi. « Et tu peux pas vivre avec la peur qu’un jour une catastrophe va nous séparer. Je peux pas te promettre que ça arrivera pas. Et j’en suis désolé, parce que mon vœu le plus cher c’est de pouvoir assurer notre sécurité, et celle de notre famille. Mais je peux pas. Micah, j’ai cru que je t’avais perdu. » Ma voix avait été emporté par un sanglot, me remémorant cette affreuse semaine où j’avais vécu dans l’espoir de le voir se réveiller. Mais est-ce que j’avais regretté d’être attaché à lui parce que sans ça, je n’aurais pas été aussi dévasté ? Non. Je chérissais le moindre de mes souvenirs avec lui, et je remerciais le ciel de l’avoir mis sur ma route.

« Et... et cette peur… elle devrait pas nous arrêter, mais nous booster. Elle devrait nous inciter à vouloir vivre la vie à fond ensemble, parce que justement on sait pas combien de temps on pourra encore l’être. Alors, j’ai peur aussi. Et je sais que c’est dur. Mais laisse pas cette crainte nous empêcher d’avancer. » Les yeux pleins d’eau, je luttais pour ne pas craquer et rester fort. Pas seulement pour Micah, mais pour moi aussi. Je n’avais plus de raison de pleurer, je voulais aller de l’avant. Et je ne pouvais le faire que si Micah nous en laissait la possibilité. « Alors je peux te laisser du temps. On peut repousser le mariage, on peut… on peut rester simplement comme on est le temps qu’il faudra. Mais s’il te plait, nous prive pas de notre bonheur parce que t’as peur que la chute ne soit que plus haute si un jour quelque chose arrive. ». Je baissais les yeux, et les fermais un moment. Juste le temps de me vider l’esprit et d’oublier… tout ça. « On mérite d’être heureux. » Peu importe combien de temps. J’accepterais des années de tristesse pour une seule journée de bonheur parfait avec Micah.
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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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Côté coeur : Marié à Sebastian la bête de sexe !
Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
Age : 20 ans
Célébrité : Dylan O'Brien

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Sebastian & Micah


Sebastian redressa son visage. Micah se laissa faire et plongea ses prunelles anxieuses dans celles de son fiancé. « Je t’aime. » L'adolescent cligna des yeux. Un maigre sourire illumina un peu son visage. Sebastian avait le chic pour lui dire qu'il l'aimait quand Micah méritait le moins de l'entendre. Il voulait repousser leur mariage et Sebastian, ce foutu fiancé incroyable qu'il était, lui disait qu'il l'aimait. Comme si leur amour était la réponse à tout.

Peut-être que justement, c'était la réponse.

Micah n'eut pas le temps de se pencher d'avantage sur la question, car Sebastian reprit. « Et tu n’as pas à t’excuser de vouloir repousser le mariage ou de penser tout ça. Micah, j’attendrais toute ma vie pour t’épouser s’il le fallait. Je me moque bien de me marier cet été, cet hiver, dans trois ans, dans dix, etc. Du moment que je suis avec toi, je suis le plus heureux des hommes. » Mais c'était cet été qu'ils voulaient le faire. Ce n'était pas juste un mariage pour... passer une sorte d'étape que tout bon couple se doit de passer un jour ou l'autre. Hey, non, rien n'était si simple avec Sebastian et Micah. Sinon Sebastian ne lui aurait sans doute pas fait sa demande nu dans une cuisine et Micah n'aurait sans doute pas fourché en parlant d'enfants alors qu'il se tordait de désir et de plaisir sur une saloperie de tapis qui lui râpait les fesses. Non. Il était question d'eux et de leur famille. De leurs vies ensemble. De leur enfant. Ce mariage symbolisait tant de choses pour Micah. « Et je comprends par quoi tu passes. Parce que je l’ai vécu aussi. C’est normal d’avoir peur. Moi aussi je suis effrayé et je serais incapable de vivre sans toi. Mais est-ce que c’est une raison de repousser nos projets ? Non. Au contraire. » affirma Sebastian avec conviction et un sourire sur ses lèvres. Un faux sourire traitre, pour mieux réprimander Micah et ses idée tordues de tromperies ! L'adolescent fit la moue et s'empara de la main de son fiancé pour lui tripoter les doigts. Il ne pensait pas VRAIMENT qu'il allait le tromper ou le quitter. D'accord, Micah était jaloux et son altercation avec Thomas ne jouait pas franchement en faveur d'une confiance aveugle en Sebastian. Mais il avait confiance en lui ! Il était juste territorial. Voilà. Territorial et impulsif, et il ne réfléchissait pas tout le temps non plus, ce qui entrainait certains épisodes violents impliquant du café et quelques décibels en trop. Rien d'insurmontable.

Mais ce n'était pas la question et tout était flou dans son esprit partagé entre ses souvenirs de la lakehouse, ses bêtises au Morning Coffee, sa peine et ses peurs. Alors même si Sebastian le scrutait et semblait attendre une réponse, Micah ne dit rien. C'était rare, mais pour une fois dans sa vie, l'adolescent ne savait pas quoi répondre.

« Et tu peux pas vivre avec la peur qu’un jour une catastrophe va nous séparer. » continua finalement Sebastian. « Je peux pas te promettre que ça arrivera pas. Et j’en suis désolé, parce que mon vœu le plus cher c’est de pouvoir assurer notre sécurité, et celle de notre famille. Mais je peux pas. Micah, j’ai cru que je t’avais perdu. » Sa voix vacilla et Micah résista à l'urgence de le prendre dans ses bras, de le serrer contre lui. « Je suis là. » murmura t-il d'une petite voix en tenant sa main un peu plus étroitement dans la sienne pour ne pas l'interrompre.

Dieu sait pourtant comme il aurait voulu l'interrompre. Parce qu'il ne voulait pas entendre de « on sait pas combien de temps on pourra encore l’être » Micah voulait être avec Sebastian toute sa vie. Point. Il ne voulait pas avoir peur. Il ne voulait pas que Sebastian ait peur. Il voulait qu'il se taise parce qu'il avait tort, parce ses yeux brillaient de larmes contenues et parce que Micah détestait le voir dans cet état.

Et il se tut finalement, il n'avait rien dit de mal. Au contraire ! Il lui laisserait du temps. Tout le temps du monde. Le temps d'une vie s'il le fallait. Pourtant, Micah bouillonnait. Quelque chose en lui savait, et tempêtait pour avoir son mot à dire. Et Lorsque Sebastian ferma les yeux, l'adolescent esquissa un geste pour le prendre dans ses bras avant que les mots de son fiancé de ne le stoppent en plein élan. « On mérite d’être heureux. »

Il avait dit ça – comme si il était résigné. Comme si ils le méritaient mais qu'il savait bien que l'univers ne le permettrait pas, ou pas longtemps. Pire encore : qu'il l'acceptait. Le sang de Micah ne fit qu'un tour. La petite voix aimante qui lui disait de prendre son fiancé dans ses  bras fut jetée dehors sans sommation. Il se redressa comme un ressort attrapa  les mains de Sebastian au passage et profita de l'effet de surprise (et sans doute un peu de sa confiance en lui) pour le trainer dans l'eau avec lui. Les instances supérieures devaient être de son côté parce qu'on s'enfonçait rapidement dans cette partie du lac ! Micah eut juste à pousser son fiancé sans ménagement pour lui faire perdre l'équilibre et le faire tomber vicieusement dans la flotte.

« Tu crois que je vais aborder notre vie ensemble avec un "jusqu'à ce que la mort très prochaine nous sépare" ? » accusa t-il, avec de l'eau jusqu'aux genoux qui lui mouillait le pantalon. « En me disant que je dois vite profiter de chaque seconde avant que la fin du monde nous tombe encore dessus ? Tu veux pas aussi qu'on s'exile loin des routes pour éviter à tout jamais les accidents ? A ce train là on va finir dans le Vermont à élever des chèvres ! » Oh et qu'il ne vienne pas lui dire qu'il n'en était pas capable. Il lui avait déjà proposé de déménager à la lake house et de vivre d'amour et d'eau fraîche en élevant des poules et en cultivant leur potager ! « Tu m'énerves ! Et t'es complètement nul pour remonter le moral des troupes ! Je compte bien profiter de chaque seconde passée avec toi parce j'en aurais envie, et pas parce que je saurais pas combien de temps il me reste avant que la vie t'arrache à moi ! » Micah tapa dans l'eau et lui éclaboussa la tronche pour lui remettre les idées en place. Il était là ce Micah fier et rayonnant de confiance. Enfin de retour et déterminé à suivre son fiancé au bout du monde, quitte à le jeter à l'eau si ça pouvait aider sa cause.

« Tu sais quoi ? On va se marier ! Parce que je refuse que cette année soit l'année où on a tout perdu. Regarde moi ! J'ai survécu à deux accidents ! » Il espérait quand même que l'univers n'allait pas lui faire un gigantesque doigt d'honneur à grand coup de « jamais deux sans trois jeune homme ! » « Et sans vouloir te vexer t'es officiellement un sans domicile fixe depuis que ta maison a brûlée. On est en train de vivre l'année la plus absolument horrible de nos vies et il est pas question que je m'en souvienne comme ça. » Il s'avança dans l'eau pour rejoindre son fiancé qui se remettait sur ses pieds. Ils étaient ridicules, l'un trempé et l'autre s'enfonçant d'ans l'eau quasiment jusqu'à la taille pour le rejoindre. Mais Micah n'en avait que faire. Il s'approcha de Sebastian sans le lâcher des yeux, jusqu'à sentir son souffle contre son visage. « Parce que c'est l'année où je t'ai rencontré, et je veux pouvoir dire que quand j'avais dix-huit ans, j'ai épousé l'homme de ma vie. » Tout n'était pas noir. Ils s'appartenaient l'un à l'autre, ils allaient bien. Et il continueraient d'aller bien. Bon sang, ils n'étaient pas des amants maudits poursuivis par une horrible fatalité toute tracée !

Du bouts des doigts, Micah caressa le bras de Sebastian. Il l'observa un instant. Il était trempé et sans doute de mauvais poil et ça n'aurait pas dû, mais ça le faisait sourire. « On peut bâtir une nouvelle maison et fonder notre famille. Tant qu'on est ensemble tout ira bien. On est les Summers-Petterson, on peut survivre à tout, c'est toi qui l'as dis. » Et c'était ses mots, sa confiance, son amour qui venaient de lui faire rependre courage. Même si c'était le courage de se révolter contre une partie de ce qu'il disait ! « Alors l'univers peut aller se faire foutre, moi je veux t'épouser. » Il l'embrassa, lentement, délibérément pour laisser tout le loisir à Sebastian de le repousser s'il lui en voulait pour sa réaction légèrement excessive.

Et tiens, en parlant de lui en vouloir. « Je te demande pardon d'avoir baissé les bras – et de t'avoir foutu dans l'eau aussi. Et de t'avoir dis que t'étais nul. » Peut-être qu'il était temps d'arrêter de s'enfoncer tout seul. « Je vais me taire maintenant. » Ou pas tout de suite. « Je t'aime. » murmura Micah tout près de ses lèvres. De ses mains, il entoura délicatement le visage de Sebastian et lui offrit un sourire tendre. « Je te promets qu'on va être heureux. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\   /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\ EmptyMer 17 Juil - 1:36





Micah & Sebastian


Pour une raison qui m’échappait complètement, j’étais dans l’eau. Les mouvements s’étaient enchainés, et voilà que je me retrouvais les fesses dans le lac. Micah était juste en face de moi, lui aussi trempé, mais toujours debout. Je n’avais pas le temps de réaliser que c’était son emportement qui nous avait ramené ici qu’il s’exprima :  « Tu crois que je vais aborder notre vie ensemble avec un "jusqu'à ce que la mort très prochaine nous sépare" ? » Hein ? Quoi ? « En me disant que je dois vite profiter de chaque seconde avant que la fin du monde nous tombe encore dessus ? Tu veux pas aussi qu'on s'exile loin des routes pour éviter à tout jamais les accidents ? A ce train là on va finir dans le Vermont à élever des chèvres ! » Je regardais Micah, bouche bée. Bien évidemment c’est ce que je voulais ! J’avais envie d’embarquer Sam sous un bras, Micah sous l’autre, et de les emmener avec moi jusqu’à la lakehouse, loin de toute civilisation pour qu’on y vive heureux et en paix. Les rues de Town Square se faisaient un plaisir de m’enlever les personnes qui nous étaient chères, bien sûr que je voulais m’en éloigner quitte à vivre comme un ermite au fond de la forêt. Mais je ne le faisais pas. Parce que je gardais espoir, et que je voulais profiter de nous, et de ce que la vie pouvait encore nous offrir.

« Tu m'énerves ! Et t'es complètement nul pour remonter le moral des troupes ! Je compte bien profiter de chaque seconde passée avec toi parce j'en aurais envie, et pas parce que je saurais pas combien de temps il me reste avant que la vie t'arrache à moi ! » Micah ponctua sa phrase d’une éclaboussure, trempant le dernier millimètre de peau que je pouvais encore avoir de sec. « Excuse-moi d’être un si mauvais fiancé ! » m’exclamais-je d’un coup, énervé par sa réaction. Je faisais tout pour essayer de l’aider, et c’est comme ça qu’il le prenait. Mes paroles ne lui convenaient pas ? Tant pis. Je n’avais pas l’intention de lui mentir, et encore moins de le forcer à voir les choses de la même manière que moi. Je voulais simplement que ses peurs ne l’arrêtent pas de vivre. Pas qu’il me balance à l’eau parce que tout n’allait pas dans son sens. « C’est toi qui a peur d’avancer pour ne pas être blessé. J’essaye de te montrer qu’on peut apprendre à vivre avec ses peurs pour qu’elles nous encouragent. Si t’as une autre solution, tant mieux. Mais me reproche pas de vivre ma vie comme ça. » J’avais simplement envie de partir et de le laisser réfléchir à tout ça, seul. C’était peut-être lui qui avait besoin de passer à l’eau pour se rafraîchir les idées. Mais plutôt que de m’en aller, je posais mes avant-bras sur mes genoux qui émergeaient à peine de la surface. Le regard ailleurs, focalisé sur un point fixe loin de Micah, j’attendais qu’il réagisse.

« Tu sais quoi ? On va se marier ! Parce que je refuse que cette année soit l'année où on a tout perdu. Regarde moi ! J'ai survécu à deux accidents ! » Je levais les yeux un instant vers Micah, l’air détaché, et le reportais ailleurs. Quelle belle raison de finalement se décider à se marier. « Et sans vouloir te vexer t'es officiellement un sans domicile fixe depuis que ta maison a brûlée. On est en train de vivre l'année la plus absolument horrible de nos vies et il est pas question que je m'en souvienne comme ça. » Je regardais à nouveau Micah, et me décidais à me lever. Je ne quittais pas pour autant le lac, et poussais un long soupir. « C’est pas moi qui ai voulu reporter le mariage. Moi aussi je veux qu’enfin quelque chose de bien nous arrive. » lâchais-je, résigné. Je ne comprenais  pas toujours Micah. Une minute il voulait repousser le mariage par peur. Celle d’après il me reprochait de l’inciter à vivre avec. Et maintenant il avait tout oublié, et voulait simplement se marier. Comme ça. Comme si tout était normal. Pourquoi une telle volonté si soudainement ?

Comme s’il avait entendu ma pensée, il répondit : « Parce que c'est l'année où je t'ai rencontré, et je veux pouvoir dire que quand j'avais dix-huit ans, j'ai épousé l'homme de ma vie. » Micah s’était rapproché de moi, et je pouvais sentir son souffle chaud contre mon visage. Sa main vint caresser mon bras, et j’entrelaçais nos doigts lorsqu’il m’en laissait l’opportunité. « J’ai presque tout perdu cette dernière année. Mais j’ai aussi tout gagné. Toi, Sam, une nouvelle famille, une nouvelle vie, de nouveaux rêves. J’ai envie d’officialiser ça. Je veux pouvoir t’appeler mon mari. Je veux montrer au monde entier qu’ensemble on peut tout réaliser, que rien ne peut nous arrêter. » Je laissais retomber mon front contre celui de Micah, fermant les yeux juste pour pouvoir apprécier son parfum, sa présence autour de moi. « On peut bâtir une nouvelle maison et fonder notre famille. Tant qu'on est ensemble tout ira bien. On est les Summers-Petterson, on peut survivre à tout, c'est toi qui l'as dit. » Je l’avais bien dit. On pouvait survivre à tout. Et se marier, malgré tous les événements récents, c’en était la plus belle preuve. « Alors l'univers peut aller se faire foutre, moi je veux t'épouser. » Sur ces mots, Micah sépara la distance entre les deux visages et vint m’embrasser. Doucement. Merveilleusement. Je répondais avec plaisir à ses baisers, les prolongeant, transmettant tout mon amour par mes gestes.

« Je te demande pardon d'avoir baissé les bras – et de t'avoir foutu dans l'eau aussi. Et de t'avoir dit que t'étais nul. » s’excusa Micah en détachant nos lèvres. « C’est pas grave. » murmurais-je contre sa bouche avant de retourner l’embrasser brièvement. « Je vais me taire maintenant. »« Bonne idée. » Un nouveau baiser. « Je t'aime. » Entre un autre baiser. « Je te promets qu'on va être heureux. » me dit-il en encadrant mon visage de ses mains pour mieux me regarder, et m’empêcher de le faire taire en l’embrassant. J’esquissais un léger sourire, et répondais : « Evidemment qu’on va l’être. ». Et parce que même les mains de Micah sur mon visage ne m’empêchait pas de faire ce que je voulais, l’enroulais mes bras autour de la taille de mon fiancé, et retournais l’embrasser tendrement.

***

Quelques minutes plus tard, Micah et moi nous étions retournés à nouveau près de la rive, cette fois ci couchés l’un contre l’autre sur l’herbe. Le soleil s’occupait de sécher nos vêtements tandis que je me faisais un plaisir de câliner et d’embrasser mon futur époux. Une main dans ses cheveux, les caressant tendrement simplement pour sentir le plus de contact possible avec lui, je stoppais un instant nos baisers pour parler. « Il y a quelque chose que j’ai besoin de te montrer. Quelque chose que tu ne devais pas voir avant… plusieurs mois. Mais je pense que ça peut nous faire du bien. » Je lançais un sourire confiant vers Micah, certain que réellement c’était la meilleure chose à faire. « Promets-moi juste que tu seras pas énervé parce que je t’en ai pas parlé plus tôt. » Et sans lui laisser le choix, je retournais l’embrasser en silence, attendant simplement d’être parfaitement secs et exténués par nos baisers pour partir du lac.

***

Au plus grand désarroi de Micah, j’avais réussi à garder notre destination secrète. C’est donc curieux et impatient que je l’avais mené jusque dans une petite rue calme de la ville, et que nous avions passé le portail d’une maison entourée de chênes. Celle-ci était inachevée, mais c’était un spectacle suffisant pour que ça intéresse mon fiancé. Main dans la main, je le guidais à l’intérieur du chantier, passant quelques couloirs pour nous retrouver en face de ce qui ressemblait à une future terrasse, ou un futur jardin. Je nous faisais nous retourner pour admirer le début de maison en face de nous, et m’expliquais enfin. « C’est la première maison que j’ai dessiné. » Et probablement la dernière. « Je l’ai faite il y a des années. J’espérais pouvoir un jour la construire, et je me suis résigné en me disant que c’était impossible de faire une telle construction à New York. » Et entre temps j’avais acheté un loft là-bas où j’avais réussi à visualiser ma vie à l’époque. « Donc j’ai caché les plans au café. Et ils en ont pas bougé jusqu’à… mars dernier. »

Je lâchais la maison du regard, et me tournais pour pouvoir voir Micah. « Tu te souviens de la fête du printemps ? » lui demandais-je en souriant, me rappelant de cette merveilleuse soirée qu’on avait passé ensemble. « Ce soir-là j’avais prévu de te dire que je t’aimais pour la première fois. Parce que j’avais enfin réalisé que j’étais fou de toi, et que je nous voyais vraiment construire quelque chose ensemble. Et bien… j’ai pris le mot « construire » au pied de la lettre. Et c’est à ce moment-là que j’ai commencé le chantier de cette maison. » Je prenais une longue inspiration, espérant que cette « révélation » n’effrayerait pas Micah. « De notre maison. Si tu le veux bien. »

J’attrapais à nouveau la main de Micah dans la mienne avant qu’il puisse dire quoi que ce soit, et le redirigeais vers l’intérieur. J’indiquais le mur en face de nous du doigt. « Ici… ce sera notre cuisine. Là où tu pourras faire tous les gâteaux que tu veux. » Je me tournais, et désignais l’extérieur d’où l’on venait. « Là… il y aura notre piscine. Et un coin où on pourra recevoir tous nos proches pour des barbecues. » Sans m’arrêter, j’enchainais la description des lieux : la future de chambre de Sam juste à droite, le couloir en face qui allait mener jusqu’à notre chambre, l’escalier qui monterait jusqu’à celles de nos futurs enfants. Le sourire jusqu’aux oreilles, je m’arrêtais finalement de parler, et attrapais les deux mains de Micah dans les miennes. « Cette maison j’en ai rêvé. Mais j’avais perdu ce rêve. Tu me l’as redonné Micah. Tu m’as fait me sentir aimé, tu m’as donné envie de construire un futur avec toi. Je sais que c’est difficile de se projeter parce que c’est loin d’être fini mais… ça pourrait être ça, notre vie ensemble. Ici. »
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MessageSujet: Re: /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\   /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\ EmptyVen 19 Juil - 16:59





Sebastian & Micah


« Il y a quelque chose que j’ai besoin de te montrer. Quelque chose que tu ne devais pas voir avant… plusieurs mois. Mais je pense que ça peut nous faire du bien. »

Micah – qui était occupé à tirer sur le t-shirt de Sebastian pour l'inciter à l'enlever – redressa la tête comme un chien de chasse à l'arrêt. Plusieurs mois ? Leur faire du bien ? Et pourquoi son cerveau analysait cette deuxième information comme une surprise d'ordre sexuelle ? Peut-être parce qu'il considérait l'idée d'offrir à son fiancé une petite gâterie discrète au bord de l'eau pour se faire pardonner son plongeon forcé.

« Promets-moi juste que tu seras pas énervé parce que je t’en ai pas parlé plus tôt. » Bien. Ce n'était pas suspect du tout. Sebastian lui cachait un truc supposé durer des mois. Ce qui représentait un certain temps étant donné qu'ils sortaient ensemble depuis oh, des mois ! Sa bouche s'ouvrit d'elle-même pour répliquer quelque chose de terriblement spirituel sur l'ironie de la situation et le potentiel flippant d'un tel mensonge par omission, mais Sebastian décida de l'embrasser. Pour le faire taire. Exprès.

Pas la peine de nier. Micah connaissait trop bien ses méthodes primaires pour lui faire fermer sa grande gueule. Parfois – souvent avant, mais depuis Micah lui avait apprit l'art de la communication sentimentale – Sebastian cultivait un petit côté homme des cavernes, et avait cette vilaine tendance à utiliser son corps de dieu grec pour obtenir tout ce qu'il voulait de l'adolescent, dont le silence.

Et c'était tragique, parce que ça marchait. A chaque fois.

***

Micah n'avait rien vu venir. Absolument rien.

Sebastian l'avait mené sur un chantier, à travers les couloirs de ce qui était censé être une maison. Leur maison. Bon sang, Micah avait l'impression que son cœur s'était logé dans sa gorge. La cuisine, la chambre de Sam, l'étage avec les chambres de leurs futurs enfants. Sebastian l'entrainait, heureux comme – comme un homme qui offre une maison à son fiancé.

Une maison !

Oh mon dieu. Micah n'avait plus eu envie de se pincer pour vérifier l'actuelle réalité d'une situation depuis que Sebastian l'avait demandé à mariage à la lake house. Il l'aurait bien fait là maintenant, sauf que son fiancé s'arrêtait tout à coup, et prenait ses deux mains dans les siennes. Et Micah espérait vraiment ne pas trembler de trop. Parce qu'il avait vraiment l'impression de trembler comme une feuille, et que ses jambes allait céder sous son poids.

« Cette maison j’en ai rêvé. Mais j’avais perdu ce rêve. Tu me l’as redonné Micah. Tu m’as fait me sentir aimé, tu m’as donné envie de construire un futur avec toi. Je sais que c’est difficile de se projeter parce que c’est loin d’être fini mais… ça pourrait être ça, notre vie ensemble. Ici. »

Quelque chose se brisa en Micah. Comme si une barrière s'effondrait. Une vague de chaleur l'inonda tout à coup et des larmes vinrent perler au bord de ses cils. Et il ne voulait pas avoir l'air d'une princesse émotive mais il venait de perdre sa mère, et là, Sebastian leur construisait une maison. Alors il ne savait pas encore ce qu'il ressentait exactement dans le flot de trop plein d'émotions. Juste qu'une étincelle venait de surgir dans la nuit. Un espoir.

« Tu... tu nous as construit une maison. » Micah s'essuya les yeux d'un revers de manche.  Il eut un rire futile au creux des lèvres. « Comment t'as pu me cacher ça James Bond ? On est à Town Square ! Je sais pas si je dois t'admirer ou m'inquiéter de ta capacité à mentir aussi bien. » Il se mordit la lèvre et lui adressa un sourire complice. « Ça va que c'est moi et que je suis aussi dingue que toi. Et actuellement dingue de toi. Parce que ça faisait un mois qu'on sortait ensemble ! » Bon, il lui avait quand même parlé de bébé ce jour là. Et ça aussi c'était légèrement prématuré. Micah ne s'était pas enfuit en courant, mais s'il avait su à l'époque pour la maison, peut-être qu'il se serait permis d'émettre une toute petite, minuscule, réserve sur le sujet. « Quel genre d'homme construit une maison avant de dire ''je t'aime'' ? Okay – mon genre d'homme. » Il marqua une petite pause, et son  sourire retomba sur leurs mains jointes. « C'est merveilleux. » dit-il d'une petite voix. « Tu l'as vraiment fait. Je veux dire – cette maison, elle est vraiment là. »

C'était la première preuve concrète de leur avenir. Jusque là, c'était comme si, tout le bonheur était labellisé ''à venir'', parce que dans la réalité il n'y avait eu qu'un incendie, un séjour à l'hôpital, un enterrement et des larmes. Et Sebastian – Sebastian avait toujours cru en eux, en leur bonheur, malgré tout. C'était un choc, une révélation et un soulagement auquel Micah n'était pas préparé.

« Je veux notre vie ici. Ensemble avec Sam et nos enfants. Parce que t'as fais plusieurs chambres et ya forcément un message caché là-dessous. » Il lui adressa un sourire confiant. Ses mains tremblaient moins dans les siennes et il avait envie de rire et de sourire. « J'ai besoin de toi. Parce que je sais pas si j'ai le droit d'être aussi heureux alors que je voudrais tellement que ma mère soit là, et qu'elle te connaisse. Mais je suis tellement sûr qu'elle t'aurait adoré. Et qu'elle aurait adoré cette maison. »

L'adolescent se tourna pour observer la maison encore en chantier. C'était loin d'être fini, mais un millier d'idée fusaient dans son esprit. « Tu crois qu'on pourrait installer un trampoline ? » demanda Micah en reluquant un bout de terrain avec intérêt. « Et une balançoire. J'adorais faire de la balançoire quand j'étais petit. Nos enfants aimeront forcément. Enfin sauf si toi t'aime pas, parce que le premier sera de toi. » Le premier. Leur premier enfant. Micah calma l'excitation qui lui montait dangereusement à la tête pour se reconcentrer sur Sebastian. Elle était là sa famille. Sous ses yeux. Micah avait besoin de Sebastian. Or, il était là. Il ne pouvait pas lui apporter plus de preuve qu'il était là. Ils étaient dans leur maison ! Leur future maison, que son futur mari complètement dingue avait commencé à construire il y a des mois ! Mais c'était leur histoire. Ils ne ressemblaient à personne et ne prenaient jamais le temps de s'arrêter aux croisement de leurs vies pour regarder les signalisation. Tant qu'ils étaient ensemble, ils savaient où ils allaient. « On devrait – on devrait retourner à la clinique. Et le faire. On devrait y aller maintenant. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\   /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\ EmptySam 20 Juil - 0:52





Micah & Sebastian


« Tu... tu nous as construit une maison. » Aussi incroyable que ça sonnait, oui, je nous avais construit une maison. Je portais une main au visage de Micah, effaçant la dernière trace de larme au coin de ses yeux. J’aurais tout donné pour ne jamais avoir à revoir l’homme que j’aimais en larme, l’ayant bien trop vécu ces dernières semaines. Pourtant, son émotion à ce moment-là me touchait. Il était heureux. J’avais vraiment réussi à le rendre heureux. « Comment t'as pu me cacher ça James Bond ? On est à Town Square ! Je sais pas si je dois t'admirer ou m'inquiéter de ta capacité à mentir aussi bien. » Je baissais le visage pour cacher un sourire gêné. Je mourrais d’envie de lui dire depuis ce soir de la fête du printemps. J’avais envie jour après jour de lui prendre la main et de l’emmener ici pour lui montrer la première image concrète de notre futur. Mais j’avais tellement envie qu’il voit la maison terminée, qu’il puisse immédiatement s’y projeter. Je voulais qu’il visualise nos après-midi piscine en voyant celle-ci remplie. Je voulais qu’il découvre le lit de notre chambre et fantasme sur tout ce qui pourrait s’y passer. Pour l’instant, ce n’était que des murs sobres et sans âme. J’avais peur qu’il soit déçu. Jusqu’à aujourd’hui. Aujourd’hui, je savais que c’était de ses murs sobres dont il avait besoin.

« Ça va que c'est moi et que je suis aussi dingue que toi. Et actuellement dingue de toi. Parce que ça faisait un mois qu'on sortait ensemble ! » Dit comme ça, ça paraissait tellement fou. Mais ce n’était pas plus fou que le premier « je t’aime » de Micah lors de notre première fois. Et ce n’était pas non plus plus fou que nos fiançailles après trois mois de relation. Et ce n’était surtout pas plus fou que notre volonté d’enfant après autant de temps. C’était comme ça entre lui et moi. On était sûrs de ce qu’on voulait l’un envers l’autre, alors pourquoi perdre du temps ? Lorsque j’avais réalisé être amoureux de Micah, j’avais su que mon futur serait avec lui et personne d’autre. Et pour moi, notre futur ne se ferait qu’entre ces murs. « Quel genre d'homme construit une maison avant de dire ''je t'aime'' ? Okay – mon genre d'homme. » Je lançai un sourire attendri vers mon fiancé, et suivais son regard retomber sur nos mains liées. « C'est merveilleux. » commença-t-il tout bas. « Tu l'as vraiment fait. Je veux dire – cette maison, elle est vraiment là. » Je serrais mes doigt autour des siens. « Elle est vraiment là. » confirmais-je sereinement. « Il y a pas de « si », il y a pas de condition. Elle est là. Et dans quelques mois, on pourra y poser nos bagages et y construire notre famille. Si tu veux bien. »

C’était un pari risqué. Micah aurait pu vouloir rester dans la maison où il avait grandi, ou simplement refusé que je lui offre cette maison – notre maison. « Je veux notre vie ici. Ensemble avec Sam et nos enfants. Parce que t'as fait plusieurs chambres et ya forcément un message caché là-dessous. » Je répondais au sourire de Micah et rapprochais un peu plus nos corps, gardant tout de même nos doigts entrelacés entre nous. « Tu sais que je veux des enfants, je te l’ai jamais caché. Mais c’est pas parce que les chambres sont là qu’on est obligés d’en avoir maintenant. » Et on était pas obligés d’en avoir plusieurs. Et surtout pas immédiatement. J’en rêvais, oui. Mais j’étais surtout prêt à laisser tout le temps à Micah pour vouloir agrandir notre famille. Il m’avait fallu du temps après le décès de mes parents pour oser espérer avoir une famille à moi. Et je respecterai le choix de Micah. Du moment que je les avais lui et Sam, j’étais comblé. « J'ai besoin de toi. Parce que je sais pas si j'ai le droit d'être aussi heureux alors que je voudrais tellement que ma mère soit là, et qu'elle te connaisse. Mais je suis tellement sûr qu'elle t'aurait adoré. Et qu'elle aurait adoré cette maison. » Je portais un regard triste vers Micah, me rapprochant juste un peu pour poser un baiser sur son front. « Micah… » commençais-je, la voix légèrement cassée. « J’ai – j’ai pas eu la chance de beaucoup la connaitre, mais je suis certain que ta mère aurait adoré cet endroit et qu’elle aurait été profondément heureuse de nous voir l’habiter et y élever notre famille. » J’évitais de préciser que j’avais modifié les plans de la maison il y a plusieurs mois pour y inclure un petit appartement annexe où sa mère aurait pu venir autant qu’elle le désirait. Non seulement parce que j’en avais eu envie, mais surtout parce que Micah et Sam en avaient parlé. Ils voulaient qu’une chambre lui soit réservée dans la prochaine maison. J’avais même promis à Sam qu’elle pourrait en faire la décoration. Et c’était absolument horrible de me dire que leur mère ne connaitrait jamais cet endroit que j’avais voulu lui offrir. Cet endroit duquel elle aurait pu nous observer, et voir grandir ses petits-enfants. Et… je voulais arrêter d’y penser. « Tu as le droit d’être heureux. Et tu mérites de l’être. Plus que personne. » finissais-je avant de poser cette fois-ci un baiser sur sa joue.

Micah se détacha quelque peu, juste assez pour regarder autour de nous. Son regard s’arrêta sur une parcelle de terrain un peu plus bas.  « Tu crois qu'on pourrait installer un trampoline ? » demanda-t-il après un moment. « Absolument. » répondais-je aussitôt. « Et une balançoire. J'adorais faire de la balançoire quand j'étais petit. Nos enfants aimeront forcément. Enfin sauf si toi t'aime pas, parce que le premier sera de toi. » Un immense sourire apparut sur mon visage lorsque Micah évoqua nos enfants, plus particulièrement le premier. Il en reparlait enfin. Il semblait à nouveau heureux et excité à l’idée de l’avoir ce premier enfant. Et ça me comblait de bonheur. « Qui n’aime pas les balançoires ? Bien sûr qu’on aura une balançoire ! Et bien sûr qu’ils aimeront en faire ! Le premier aussi. Surtout le premier ! » m’excitais-je en essayant de rester concentré sur l’idée des balançoires, et pas des enfants. Même si Micah semblait à nouveau ouvert à cette idée, je ne voulais pas qu’il pense que le fait d’en reparler nous forçait à reprendre les procédures pour l’avoir. « On devrait – on devrait retourner à la clinique. Et le faire. On devrait y aller maintenant. » remarqua-t-il tellement naturellement que je ne pus m’empêcher de venir coller nos corps et d'encadrer son visage de mes mains tandis que j'embrassais passionnément mon fiancé. « Je t’aime tellement. » soufflais-je entre deux baisers. « Tu le penses vraiment ? Je veux dire – t’en as envie ? Maintenant ? » demandais-je plein d’espoir, même si au fond je connaissais déjà sa réponse. Micah ne se serait jamais forcé, et s’il parlait de ça… c’est qu’il en avait envie.  « Je t’aime. » Un baiser. « Je t’aime. » Un autre. « J’en ai tellement envie de cet enfant. Surtout… surtout quand je suis ici. Je vois déjà notre bébé apprendre à faire ses premiers pas juste là. » Je désignais d’un signe de main un espace juste à côté de nous. « Je vois Sam lui apprendre à nager dans quelques années dans la piscine. » Je désignais cette fois le trou en dessous de la terrasse là où elle se trouverait. « Je veux passer mes soirées sur la banquette qu’on mettra juste là-bas, dans tes bras, le bébé endormi sur moi. Je vois tout ça. C’est juste… tellement clair dans mon esprit. C’est peut-être pas encore le cas pour toi, mais je te promets que dans quelques mois cette maison sera finie et à nous, et on pourra s’y créer des souvenirs merveilleux. »

Je souriais, confiant, heureux, et tellement amoureux de l’homme devant moi. Je l’embrassais une dernière fois et lâchais son visage pour reprendre ses mains dans les miennes. « Viens avec moi. » demandais-je en l’embarquant à nouveau sur la terrasse, descendant une à une les marches qui menaient au grand parterre d’herbe dont Micah m’avait parlé juste avant. J’enroulais mes bras autour de la taille du jeune homme, et retournais l’embrasser avec envie, faisant glisser l’une de mes mains sous les coutures de son pantalon. « Je te promets qu’on ira à la clinique tout à l’heure, ou qu’on prendra rendez-vous, ou peu importe. Mais pour l’instant j’ai très très envie de toi. » avouais-je tout contre ses lèvres, sortant les mains de son pantalon pour enlever le t-shirt de Micah dans le précipitation. Je l’envoyais voler à quelques mètres de là, et l’invitais à venir s’agenouiller dans l’herbe comme moi. Je faisais de même, enlevant à mon tour mon t-shirt, et retournais coller nos torses désormais nus l’un contre l’autre. Je retrouvais avec plaisir ses lèvres, faisant glisser doucement au même moment mes mains le long du corps quelque peu dénudé de mon futur mari.
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Micah Summers-Petterson
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Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
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MessageSujet: Re: /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\   /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\ EmptyMar 23 Juil - 17:22





Sebastian & Micah


Sebastian le prenait dans ses bras. Mieux encore. Il l'embrassait ! Et selon le code de conduite Summersien, toute action menant aux lèvres de Sebastian sur les siennes était une bonne action. Bon, Micah s'attendait à une réaction physique. Mais plutôt à se faire trainer par la main jusqu'à la clinique dans la seconde.

« Je t’aime tellement. »

Oh et bien, il s'accommoderait des câlins.

L'adolescent sourit contre les lèvres de son fiancé. Les embrassa, parce qu'elles étaient douce et chaudes, et qu'elles lui disaient des choses qui lui faisait plaisir.

« Tu le penses vraiment ? Je veux dire – t’en as envie ? Maintenant ? » Et peut-être aussi qu'elles disaient des conneries parfois. Hé, personne n'est parfait !

Pas rancunier, Micah entoura la nuque de Sebastian de ses bras. « Oui, maintenant ! » gloussa t-il, avant de se faire manger la fin de sa phrase par un baiser. « Je t’aime. » « Moi plus. » répliqua l'adolescent avec une petite moue amoureuse. Mais Sebastian de rependre « Je t’aime. » et de le bâillonner d'un nouveau baiser. Micah se serra un peu plus contre son corps en réponse, lécha affectueusement sa langue – que Sebastian retirait de sa bouche vraiment trop tôt. « J’en ai tellement envie de cet enfant. » dit-il, tandis que l'adolescent embrassait sa mâchoire, savourait le contact abrasif contre ses lèvres sensibles et rougies. « Surtout… surtout quand je suis ici. Je vois déjà notre bébé apprendre à faire ses premiers pas juste là. » Hmm ? Où ça ? Micah daigna tourner son regard pour observer le carré de terre en question. Juste son regard, parce qu'il ne pouvait pas s'arrêter d'embrasser Sebastian. C'était comme s'il le contaminait avec sa joie et son enthousiasme. « Je vois Sam lui apprendre à nager dans quelques années dans la piscine. » La piscine. Ils allaient avoir une piscine. Pour Micah, une piscine, c'était le petit truc rond en plastique dans lequel il baignait Sam l'été quand elle était bébé. Là, Sebastian lui montrait un trou. Un trou foutrement grand, dans le genre piscine olympique. Okay, peut-être pas olympique. Mais à l'échelle Summers, si. A quel moment il était passé de l'ado endetté et irresponsable au futur mari, futur papa – okay, toujours irresponsable, mais moins parce que hello, mariage et paternité – avec une future piscine-presque-olympique ?

« Je veux passer mes soirées sur la banquette qu’on mettra juste là-bas, dans tes bras, le bébé endormi sur moi. Je vois tout ça. C’est juste… tellement clair dans mon esprit. C’est peut-être pas encore le cas pour toi, mais je te promets que dans quelques mois cette maison sera finie et à nous, et on pourra s’y créer des souvenirs merveilleux. »

« On dirait que tous vos rêves pour cette année vont finalement se réaliser monsieur Petterson. » ronronna Micah paresseusement. Puis il redressa ses pupilles malicieuses dans celles de Sebastian et mordit le sourire effronté qui naissait sur ses lèvres. « Tu m'as pourri ma nouvelle tradition de rêve à l'année en me parlant bébés, et finalement c'est ton rêve qui se réalise ! » boudait t-il avec une petite mine faussement jalouse en admirant secrètement le visage de son fiancé. Il était beau son Sebastian lorsqu'il souriait ainsi.

Un « Viens avec moi. » le tira tout à coup de ses pensées roses bonbon. Quoi ? Il avait encore quelque chose à lui montrer ? Curieux comme une pie, Micah se laissa entrainer. Sebastian le mena dans l'herbe, l'entraina dans un nouveau câlin et – et glissa ses mains dans son pantalon. « Okay. Visite apparemment terminée. Oh mon dieu, t'es sûr que tu veux – » faire ça ici ?

Sauf que Sebastian ne semblait pas l'entendre. Ou il s'en foutait. Car il reprit comme si Micah n'avait jamais ouvert la bouche – pas pour parler en tout cas.

« Je te promets qu’on ira à la clinique tout à l’heure, ou qu’on prendra rendez-vous, ou peu importe. Mais pour l’instant j’ai très très envie de toi. »

Sebastian fit voler – littéralement – son t-shirt, et le molesta gentiment pour le faire choir à genoux par terre. Micah haleta dans la chaleur de sa bouche. Le corps de Sebastian était si ferme contre le sien. Et ses bras étaient un véritable étau, duquel Micah était le prisonnier consentant. « T'es vraiment un animal. » gémit-il. Il aurait été amusé s'il n'était pas trop excité pour développer des émotions complexes.

Il le poussa dans l'herbe, grimpa sur ses hanches, plaqua ses mains sur son torse et le toisa avec des airs de petit fauve conquérant. « Si quoi que ce soit nous empêche d'aller à la clinique après, je te jure que je te tue. Sexuellement. Je t'attache au lit, et je te fais jouir jusqu'à vider cette zone – » Il ponctua sa menace d'un roulement bassin contre la virilité de son amant. « – de toute substance liquide. Encore, encore et encore. J'suis sûr qu'on peut tuer quelqu'un à coup d'orgasmes. Et j'suis très doué pour te faire avoir un tas d'orgasmes. »

Là dessus, il se pencha pour lécher ses lèvres, pour les mordre dans un baiser sauvage et maladroit. Micah s'attaqua ensuite à sa gorge, descendit s'approprier un téton, le malmena entre ses dents tandis qu'il caressait l'autre du bout des doigts, jusqu'à ce qu'ils durcissent aussi sûrement que l'érection de son fiancé qu'il pouvait sentir au travers de leurs pantalons.

Après s'être satisfait des gémissement de Sebastian, Micah abandonna son torse (toujours aussi indécent soit dit en passant) et continua son chemin le long de ses abdominaux. Saillants. Solides. Un élan de défi s'empara de l'adolescent, et il mordit la chair ferme assez fort pour arracher un feulement de douleur à son fiancé. Micah contempla la marque de ses dents imprimée dans sa peau, puis la lécha avec satisfaction, avant de répéter son geste juste là sur le côté, sur sa hanche.

Il sourit en sentant le corps de Sebastian se tendre sous le sien, et décida de détourner son attention de la douleur en défaisant la boucle de sa ceinture. Il en voulait plus. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine sous la surcharge d'émotion et de désir. Comme une décharge d'adrénaline puissante qui dirigeait ses mouvements. Micah lapa la nouvelle morsure laissée sur la hanche de Sebastian, et ouvrit les pans de son pantalon. Il se mordit la lèvre avec anticipation en voyant la forme de son entrejambe tendue sous ses sous-vêtements. « Tu me rends dingue. » susurra t-il d'une voix rauque d'envie. Ses pupilles dilatées, fixées entre ses cuisses, remontèrent un quart de seconde vers le visage de son fiancé. « J'espère qu'il y a pas d'ouvrier qui bosse dans le coin aujourd'hui. » Il tira sur le caleçon et passa ses doigts autour du membre dressé. Il en avait envie. Tellement envie –

Micah le prit en bouche. Juste comme ça. Pas de caresse, de petit coup de langue. Rien. Et glissa sa langue sur le membre qui l'envahissait. Gémissant alors qu'il en suçait le bout, puis s'enfonçait plus profondément. Comme s'il était fait pour ça. Et c'était le cas. C'était comme de s'abandonner à Sebastian, même si c'était lui qui faisait – l'actuelle fellation. Micah aurait pu vivre juste en lui donnant du plaisir. Libre de toute autre considération.

Ses yeux bruns dévoraient le visage de son amant avec autant d'ardeur que sa bouche vorace. Puis comme pour le rappeler à l'ordre, son regard s'égara sur les marques laissées sur son corps. Micah ralentit sa cadence effrénée, parce que hmm... ça n'allait pas durer longtemps s'il continuait. A contrecœur, mais un peu rassasié de son désir immédiat, il détacha lentement sa bouche de son membre, se contentant d'y presser ses lèvres, de respirer le mélange d'odeurs de sexe et de salive qui lui embrumait les sens.

« Elles ne durent jamais. » murmura le jeune homme après un court moment, avec un vague regret dans le fond de sa voix enrouée. « Les marques sur ta peau. » expliqua t-il, en effleurant la morsure sur le flan de Sebastian. « Ou sur la mienne plutôt, parce que je te demande pas de te faire tatouer. Mais j'aimerai bien t'avoir sous ma peau. Tout le temps. Peut-être à la place de ma cicatrice parce que – tu sais, c'est la seule marque que j'aimerais garder toute ma vie. Quelque chose qui vienne de toi. Et j'crois que ça serait l'emplacement idéal. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\   /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\ EmptyMer 24 Juil - 2:11





Micah & Sebastian


Micah semblait hésitant à l’idée d’inaugurer notre superbe future pelouse. Après ses quelques attouchements un peu plus tôt au bord du lac, j’aurais pourtant pensé qu’il serait plus qu’excité à l’idée de batifoler dans l’herbe. Pourtant, il avait hésité. Ou du moins il était trop surpris pour vraiment prendre part à mon idée. Ce fut de courte durée lorsque je l’emmenai de force à terre contre moi, le déshabillant rapidement. Ses doutes semblaient s’être envolés alors qu’il répondait avec envie à mes baisers. « T'es vraiment un animal. » remarqua-t-il entre mes bras. Je souriais contre ses lèvres, acquiesçant par un léger gémissement. Comme si ça lui posait le moindre problème. C’était à cause (ou grâce) à lui que j’étais ainsi. Jamais je n’aurais été aussi entreprenant avec quelqu’un d’autre. Jamais je n’aurais arraché les vêtements de quelqu’un pour profiter de lui dans l’herbe. Mais là, c’était Micah. L’homme que j’aimais plus que tout, et qui me rendait fou. Et c’était notre herbe. Celle de notre future maison. Là où nos enfants apprendraient à faire du vélo. Là où on ferait des pique-niques en famille. Là où on vieillirait ensemble. Alors oui, j’étais à animal. Mais j’avais les meilleures raisons du monde de l’être.

Je n’étais désormais plus le seul animal. Micah me poussa en arrière, et me grimpa dessus sans que j’aie le temps de faire autre chose que sourire, appréciant le spectacle. « Si quoi que ce soit nous empêche d'aller à la clinique après, je te jure que je te tue. Sexuellement. Je t'attache au lit, et je te fais jouir jusqu'à vider cette zone – » Un roulement de hanche bien placé m’arracha un gémissement étouffé. « – de toute substance liquide. Encore, encore et encore. J'suis sûr qu'on peut tuer quelqu'un à coup d'orgasmes. Et j'suis très doué pour te faire avoir un tas d'orgasmes. » Je souriais, amusé et surtout très excité par tout ce que mon fiancé me disait. « Si je devais choisir un moyen de mourir, je choisirais ça sans la moindre hésitation. » avais-je le temps de répliquer avant que Micah se penche pour prendre position de mes lèvres dans un baiser violent. J’évitais de préciser qu’effectivement, il avait un don particulier pour me donner des orgasmes, il le savait déjà. Et je me plaisais à me dire que de toute façon, c’était réciproque. Quant à ses inquiétudes, elles n’avaient pas lieu d’être. J’avais beau aimé prendre mon temps avec mon fiancé, je ne ferai jamais rien qui nous empêchera de nous rendre à la clinique un peu plus tard dans la journée.

Micah cartographiait mon corps de ses lèvres. D’abord mon cou, plus mon torse, s’occupant plus particulièrement de l’un de mes tétons. Je glissais l’une de mes mains dans mes cheveux, m’y accrochant quelque peu lorsque ses coups de langue m’arrachaient des gémissements. Il s’en détacha après un long moment, se décidant à attaquer mes abdominaux qu’il mordit violemment. « Ah ! » hurlais-je à la fois par douleur et par… plaisir. J’aimais que Micah me marque, laisse sa trace sur moi, montrant au reste de l’univers que j’étais à lui, qu’il était le seul à pouvoir altérer mon corps. Et s’il faisait ça, c’est qu’il en avait envie. Et cette simple idée me procurait du plaisir. Je surélevais quelque peu le haut de mon corps pour pouvoir contempler l’œuvre de mon fiancé. On pouvait distinctement voir ses dents sur ma chair rougie. Non content de cette seule trace, il en fit une deuxième un peu plus bas sur mes hanches, m’arrachant un nouveau cri, cette fois-ci plus discret.

Mon corps ne répondait plus à mon cerveau, et décidait de gigoter tout seul, à la fois par douleur, et par envie que Micah s’occupe d’une autre partie de mon corps. Les signaux que mon corps envoyait furent vite reçus, et le jeune homme porta rapidement ses mains à ma ceinture, ouvrant les pans de mon pantalon par la suite. Je l’observais toujours, surélevé par mes avant-bras. Je pouvais lire toute son envie d’aller plus loin dans ses yeux. Et il se léchait les lèvres, comme s’il salivait déjà à l’idée de porter sa bouche… . « Tu me rends dingue. » m’avoua-t-il, les yeux rivés sur mon entrejambe. « C’est réciproque. » répondais-je aussitôt, quelque peu haletant, donnant un léger coup de bassin en direction de Micah pour qu’il fasse ce dont nous avions tous les deux envie. « J'espère qu'il y a pas d'ouvrier qui bosse dans le coin aujourd'hui. » J’agitais négativement la tête. « Non. Non… Il  y aura personne pour nous déranger. » Les mots avaient du mal à sortir de ma bouche, j’avais tellement besoin qu’il me touche. Qu’il fasse n’importe quoi, mais qu’au moins, il me libère de mes sous-vêtements qui devenaient vraiment un supplice.

« S’il te plait Mi – Micah ! » Je l’avais d’abord gentiment supplié. Mais mes supplices s’étaient transformés en un hurlement lorsque je sentis les lèvres de mon amant s’enrouler sans prévenir autour de ma virilité. Il n’avait pas attendu une seconde. Il l’avait à peine prise en main, et sans prévenir, l’avait porté à la chaleur humide de sa bouche. C’était parfait. Mais tellement trop. Trop d’un coup. J’essayais de retenir mes reins qui ne demandaient qu’à s’animer pour en demander plus. Toujours plus. « Continue… » lui demandais-je en venant me réagripper à ses cheveux, accompagnant ses mouvements lorsque je voyais mon érection disparaitre entre ses lèvres. J’étais soudainement très à l’aise à l’idée de mourir suite à une multitude d’orgasmes. Tout simplement parce que j’étais parfaitement à l’aise à l’idée de jouir dans la bouche de Micah, pour ensuite remettre ça un peu plus tard, lorsque ce serait à mon tour de m’occuper de lui.

Hélas. Hélas ! Micah se retira, me laissant haletant et désireux de tellement plus. Je me laissais retomber en arrière par frustration. « Elles ne durent jamais. » dit Micah, brisant le silence qui s’était installé. « Quoi ? » demandais-je sans comprendre de quoi il pouvait bien parler. « Les marques sur ta peau. » s’expliqua-t-il aussitôt, soulignant ses paroles en frôlant la marque qu’il m’avait faite un peu plus tôt. « Ou sur la mienne plutôt, parce que je te demande pas de te faire tatouer. Mais j'aimerai bien t'avoir sous ma peau. Tout le temps. Peut-être à la place de ma cicatrice parce que – tu sais, c'est la seule marque que j'aimerais garder toute ma vie. Quelque chose qui vienne de toi. Et j'crois que ça serait l'emplacement idéal. » Trop de paroles d’un coup. Les phrases de Micah ne s’étaient pas trouvées de place dans mon esprit, et j’ignorais royalement de quoi il pouvait bien parler. De marque ? De cicatrice ? Il regrettait que les siennes s’effacent aussi rapidement ? A l’inverse de celle restante de son accident ?

J’attrapais la main de Micah sur mes hanches, et le forçais à remonter à mon niveau. J’embrassais brièvement ses lèvres, et profitais d’un moment d’inattention pour inverser nos positions, me trouvant désormais sur lui. « Je pense pas exactement avec mon cerveau là, donc je n’ai pas forcément bien reçu ce que tu me disais mais… T’as parlé de marque c’est ça ? » demandais-je en me débarrassant du reste de vêtements encombrants qu’il me restait. Je venais me positionner sur le bras ventre de Micah, et me penchant pour capturer la peau de son cou entre mes lèvres. Je la mordillais, la léchais, la suçotais avec passion et force. La zone rougissait incroyablement vite, se laissant marquer par moi comme si c’est ce qu’elle désirait plus que tout. « Tu veux toujours garder des traces de moi sur toi ? Tu veux que je te marque encore, et encore ? » demandais-je avec sensualité, tandis que je glissais une main au niveau de son pantalon. Je débouclais sa ceinture, et glissais une main entre les pans, caresser à travers le tissu de ses sous-vêtements son membre durci. « Je peux faire ça. Te marquer. Te faire mien. » reprenais-je en admirant mon travail dans son cou. Je souriais, satisfais de ce que j’avais fait et me reculais dans l’herbe pour pouvoir me positionner entre les jambes écartées de mon amant.

Mes mains caressaient désormais l’intérieur de ses cuisses toujours vêtues. « Tu as à moi Micah. » annonçais-je comme si c’était une évidence. Parce qu’au final, c’en était une. Je libérais mon amant de ses vêtements à son tour, faisant glisser avec envie ses sous-vêtements le long de ses jambes, l’exposant finalement à moi. J’enfouissais mon visage entre ses cuisses que j’embrassais amoureusement. « Tout comme moi, je suis à toi. » continuais-je, parce que ça aussi, c’était une évidence. Je m’amusais à marquer ses jambes, les mordillant gentiment, mais assez pour qu’on y voit l’empreinte de mes dents. « Je suis le seul à pouvoir te voir ainsi. Aussi ouvert, exposé, vulnérable. » Je remontais jusqu’à son entrejambe, embrassant gentiment son membre tendu. « Tu es tellement beau comme ça. Ton corps ne réclamant que moi et mes caresses. » Je léchais avidement son intimité avant de la prendre en main pour la diriger entre mes lèvres. J’en suçotais l’extrémité, avant de la laisser glisser au fond de ma gorge. J’oubliais tout autour de nous, j’oubliais notre conversation. Je me focalisais simplement sur son membre que je sentais contre ma langue, et sur les gémissements qui berçaient mes oreilles. Une main toujours serrée à la base de son érection, l’autre glissait sur les abdominaux de mon amant que je griffais gentiment, ajoutant une marque de plus sur son corps si parfait.

A contrecœur, je laissais son membre s’échapper de ma bouche. Je levais mon regard vers le visage de Micah, et arborais un sourire plein de désir. Sans trop y réfléchir, ni demander son avis au principal intéressé, je me reculais, me donnant l’espace pour retourner mon amant. Celui-ci se retrouvant désormais à plat ventre, je venais me coucher sur lit, laissant glisser mon érection entre ses fesses. Je menais mon visage au niveau du sien, et murmurais contre son oreille : « J’ai envie de te marquer de l’intérieur. Que tu me sentes en toi, même quand j’y serai plus. ». Je mordillais quelque peu son oreille avant de laisser courir mes lèvres le long de sa colonne vertébrale. J’y posais quelques baisers jusqu’à arriver sur le haut de ses fesses. Je passais mes dents sur l’une d’entre elles, l’embrassant et la mordillant autant que possible. Je faisais de même sur l’autre avant de laisser ma langue s’approcher de son orifice. Je le lapais lentement, comme un petit chat assoiffé mais conscient que ce qu’il avait à disposition était précieux. Mes doigts rejoignirent ma langue qui lubrifiait généreusement la plus intime part de mon fiancé. Avec précaution, j’insérais une première phalange, puis une seconde. Je continuais ainsi jusqu’à ce que je le sente s’ouvrir pour moi, accueillant avec plaisir tout ce que j’avais à lui offrir.
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MessageSujet: Re: /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\   /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\ EmptyJeu 25 Juil - 16:36





Sebastian & Micah


« Je pense pas exactement avec mon cerveau là, donc je n’ai pas forcément bien reçu ce que tu me disais mais… T’as parlé de marque c’est ça ? »

Micah battit des cils, réalisa d'abord qu'il était passé de sur Sebastian à sous Sebastian. L'animal l'avait retourné sans prévenir. Ça se trouve, il ne l'avait même pas écouté ! C'était scandaleux, mais Micah intériorisa. Le temps de mater sans vergogne son fiancé en plein strip tease. Il avait des priorités, et son dieu grec nu dans leur future pelouse était tout en haut de la liste.

Sebastian prit d'assaut son cou. Micah tressaillit au contact brusque de ses dents plantées dans sa chair. Il se sentait délicieusement piégé entre la terre meuble sous lui, et le corps de son amant de retour sur le sien. Présent. Irradiant de chaleur. Il l'entoura de ses bras, comme un papillon irrésistiblement attiré par une flamme, hissa ses doigts dans sa chevelure. Micah avait besoin de s'ancrer à quelque chose. Et Sebastian était son ancre. Il était celui qui le rendait esclave de ses pulsions, et celui qui le maintenait dans la réalité. Il était la tempête qui ravageait son corps, et le rocher sur lequel Micah allait s'échouer, épuisé et plus rassasié que jamais.

« Tu veux toujours garder des traces de moi sur toi ? Tu veux que je te marque encore, et encore ? » murmura Sebastian à son oreille, lui volant un frisson le long de son échine. « J'adorerais ça. » soupira Micah en passant sa langue sur ses lèvres encore gorgées de la saveur intime de son amant. Quelque part en lui une petite voix lui rappela que non, il n'était pas censé répondre ça. « Mais tu sais je – » Une main ferme se glissa dans son pantalon, épousa la forme de son membre à travers ses sous-vêtements. Micah ravala un gémissement. « Ah – Sebastian... » tenta t-il, un peu perdu, assaillit de plaisir. Il voulait – il voulait sentir ses doigts sous ses sous-vêtements, serrés juste comme il fallait autour de son érection. « Je peux faire ça. Te marquer. Te faire mien. »

Ses hanches remuèrent d'elles-même en réponse, quémandeuses. Mais Sebastian retira sa main et se recula. Micah épia son sourire, le sale traitre... Et se retint de le garder contre lui.

« Tu es à moi Micah. » déclara tout à coup Sebastian. « Envoyé sur terre juste pour toi, chéri. » le taquina l'adolescent en se hissant sur ses coudes. Il se sentit rougir au regard de son amant rivé sur son corps avec envie tandis qu'il faisait glisser ses sous-vêtements de le long de ses cuisses. Micah était toujours aussi sensible à son regard des mois plus tard. Il le serait probablement toujours. « Tout comme moi, je suis à toi. »

« Pour toujours. » ronronna Micah en écartant ses jambes pour laisser Sebastian mordre l'intérieur tendre de ses cuisses. « Je suis le seul à pouvoir te voir ainsi. Aussi ouvert, exposé, vulnérable. » souffla t-il avec ce mélange de douceur, de convoitise et de fierté qui faisait défaillir l'adolescent aussi sûrement que la caresse de ses lèvres entre ses cuisses. « Tu es tellement beau comme ça. Ton corps ne réclamant que moi et mes caresses. » Et bien plus encore que des caresses. Micah ne voulait que Sebastian. N'avait d'yeux que pour lui. Ses mains, son odeur, le son de sa voix étaient de dangereux aphrodisiaques et – et sa langue. Oh mon dieu, la moiteur chaude de sa bouche enveloppant son membre était – hmm – le pire instrument de torture. Ex æquo avec ses doigts, persiffla une petite voix pleine de réminiscences torrides dans un recoin de sa tête.

Le corps de Micah s'arquait douloureusement sous l'effet du plaisir. Il retomba en arrière, se sentant trop faible pour soutenir le poids de son corps. Sebastian le griffa et Micah poussa un nouveau cri, de surprise autant que de plaisir, contracta ses muscles par réflexe et... sentit Sebastian se retirer. Se retirer ? Hey !

Difficilement, le jeune homme releva la tête et darda un regard mi luisant de désir, mi assassin sur le fautif. Sebastian le retourna soudainement sur le ventre. Micah se laissa faire, parce qu'il était à bout de souffle et que ses sens étaient embrouillés.

Son fiancé le recouvrit, comme une couverture géante et tellement chaude. Sa virilité pressée contre ses fesses. « J’ai envie de te marquer de l’intérieur. Que tu me sentes en toi, même quand j’y serai plus. » Micah gesticula inutilement sous lui. « Espèce de sadique. » marmonna t-il en frissonnant. Et ça devait être la bonne chose à dire car Sebastian se désolidarisa de son corps pour embrasser sa colonne, le creux de ses reins, ses fesses dans lesquelles il sentit s'égarer des dents, avant de passer entre elles.

Et mon dieu c'était sa langue –  Sebastian lapait l'entrée de son corps, y glissait un doigt. Trop vite. Le souffle de Micah se bloqua dans sa gorge.  « Mmh... » Il se tendit gracieusement, bougea un peu et sentit sa virilité frotter contre la terre. Huh. Micah n'avait rien contre l'amour façon campagne mais ça, c'était vraiment pas agréable.

Il se redressa à quatre pattes. Et s'entendit geindre, parce que Sebastian ne le lâchait pas pour autant. « S – Sebastian... T'arrête pas. » supplia t-il d'une voix brisée, parce que la barbe de son fiancé était rugueuse contre sa chair fragile et écartée.

Un deuxième doigt se fraya un chemin un lui, suivit d'un troisième. Micah grogna, planta ses ongles dans le sol. C'était – c'était tellement bon. Il avait besoin que Sebastian le marque, comme promis. De le sentir en lui, même quand il n'y serait plus. Et la douleur durait toujours un peu plus longtemps que le plaisir. Alors Micah ne voulait pas qu'il le prépare trop. Il adorait la brûlure de toute façon. Bien-sûr qu'il l'adorait. Et peut-être qu'il y était habitué. A Sebastian lui faisant l'amour partout, dès qu'ils en avaient envie. Dans chaque recoin du Morning Coffee, s'éclipsant en plein service. Chez lui. Dans la voiture.

« Prends moi. » s'entendit-il ordonner, même ça ressemblait beaucoup à une plainte. « Maintenant. » Il écarta ses jambes plus largement. L'invitant autant que possible. Jusqu'à ce que Sebastian puisse voir son membre tellement dur, et combien Micah en avait besoin.

Les doigts qui étaient en lui se retirèrent lentement et prirent place sur ses hanches. Micah ne pouvait pas voir le visage de Sebastian, mais il pouvait l'imaginer derrière lui, observant son œuvre, se prendre en main pour diriger son érection vers son orifice trempé de salive. Si Micah était tourné dans l'autre sens, il l'aurait embrassé.

Sebastian le pénétra, juste comme il fallait. Micah se cambra comme s'il était fait pour ça. Il poussa en arrière pour l'inciter à bouger. Un premier coup de reins lui fit pousser un cri de plaisir, parce que Sebastian était entièrement lui et que ça lui faisait mal. Un second bien meilleur le fit gémir. Puis un troisième. « Encore. » susurra l'adolescent entre deux halètements. Ses gémissements faisaient écho dans tout le chantier autour d'eux. Chaque poussées, vigoureuses, secouaient son corps, le faisaient se cambrer de plus en plus haut, tandis que l'avant de son corps retombait sur ses coudes, comme un chat en chaleur. « Plus fort. Juste – ah – oui, comme ça... »

Micah glissa une main entre ses cuisses pour se caresser, copiant son rythme sur les coups de reins ravageurs de son amant. Et il criait, toute faiblesse exhibitionniste mise à part, parce que c'était animal et sauvage, et que son corps ne lui appartenait plus. Comme si son esprit était un désert gigantesque envahit par un feu aride et que Micah s'y consumait jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de lui. Rien à part le violent extase qui le faucha en pleine chevauchée.

Il se sentit jouir dans sa main, contre son ventre, son visage enfouit dans son bras au sol. Un long gémissement roula hors de sa gorge, et un pic de douleur lui fit réaliser qu'il avait planté ses dents dans son avant bras. Il sentit son fiancé s'immobiliser, entièrement plongé en lui quelques secondes suivies de la sensation chaude et familière de sa semence se déversant en lui. Puis il redonna quelques derniers coups de reins, profitant de son orgasme d'une manière que Micah lui jalousait.

Sebastian se retira, lentement. Micah attendit qu'il se laisse tomber dans l'herbe pour venir se blottir contre lui, face à face pour l'embrasser paresseusement. « Je t'aime. » articula t-il tant bien que mal, comblé et épuisé. « Toi et tes stupides manières d'homme des cavernes. » Parce que hmm... il ne l'avait pas écouté. Pas que Micah s'en plaigne ou quoi que ce soit, mais Sebastian était complètement passé à côté du message qu'il essayait de faire passer à la base. Qu'à cela ne tienne, Micah avait la vie devant lui pour rectifier le tir. Affectueusement, l'adolescent glissa une main dans les cheveux de Sebastian en s'emparant doucement de ses lèvres, et frotta l'une des ses jambes contre les siennes pour se débarrasser des brindilles qui y étaient collées. Il était humide entre ses cuisses, et se demanda vaguement comment il allait se rhabiller pour aller à la clinique. « Je rectifie ce que j'ai dis tout à l'heure. C'est toi qui aura ma peau à coup d'orgasmes. »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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Côté coeur : Marié à l'homme de ma vie, au père de nos deux magnifiques petites filles, à mon âme sœur ◕‿◕✿
Job : Propriétaire du Morning Coffee, architecte pendant les heures de sieste de Quinn et Mary
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MessageSujet: Re: /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\   /!\ The plans I make still have you in them ▽ Micastian /!\ EmptyDim 28 Juil - 0:59





Micah & Sebastian


« S – Sebastian... T'arrête pas. » Voilà un son que j’aimais entendre. Micah avait besoin de moi. Il avait besoin de mon corps, de ma langue, de mes doigts. Il voulait que je continue, encore, et encore. Et qui étais-je pour lui refuser ça ? D’autant plus que je me sentais à ma place, là, préparant l’homme que j’aimais pour lui montrer comme je l’aimais, comme j’avais envie de lui. Son corps s’ouvrait littéralement pour moi, comme pour m’inviter en lui, pour qu’on ne forme plus qu’un. Et c’était la meilleure des sensations. Micah était à quatre pattes devant moi, en demandant toujours plus. Et je lui donnais tout. Ou presque. En plus d’aimer prendre mon temps, je voulais surtout éviter de lui faire mal, d’être trop brutal. Je nous avais déjà emmenés dans l’herbe, loin de tout confort moderne, je pouvais au moins prendre soin de mon fiancé. Et c’était si intime. J’aurais pu rester des heures à laper cette partie de lui, respirer son odeur, y glisser mes doigts pour le faire frissonner de plaisir.

« Prends moi. » quémanda Micah après un moment. « Maintenant. » ajouta-t-il sans me donner le choix. Je me retirais à contrecœur, un léger sourire aux lèvres tout de même. « Et c’est moi l’animal… » ironisais-je avant de m’agenouiller par terre. J’admirais le spectacle en face de moi. Micah avait écarté un peu plus les jambes, me laissant admirer sa virilité tendue et dégoulinante. Je menais enfin une main à ma propre érection délaissée, la lubrifiant à son tour de salive. Sans plus le faire attendre, je me dirigeais contre son orifice humide, glissant mon membre durcit tout contre. Je jouais un instant, frôlant à peine son entrée, feignant de le pénétrer. Une main sur ses hanches, je m’accrochais à sa peau qui serait certainement vite marquée lorsque je me décidais à donner à mon fiancé ce qu’il demandait tant. Je le pénétrais doucement, lui laissant le temps de s’habituer à ma présence, mais le laissait tout de même apprécier la douleur qui se mêlait au plaisir de sentir sa chair s’écarter à mon contact. J’avais dit vouloir le marquer, qu’il me sente toujours des heures plus tard, et je savais qu’il aimait ça autant que moi.

Micah se cambrait pour mieux me sentir, et m’inciter à bouger. Je m’exécutais aussitôt. Un premier gémissement. Puis un second. Puis un troisième. « Encore. » J’accélérais mes mouvements, changeant d’angle pour mieux bouger, plus vite, plus profond. C’était simplement parfait. Nos corps s’imbriquaient idéalement, nous procurant un plaisir grandissant. Je grognais, m’agrippant de mes deux mains aux hanches du garçon. « Micah… » gémissais-je son prénom alors qu’il remuait son bassin pour me sentir toujours plus. « Plus fort. Juste – ah – oui, comme ça... » Je grognais à nouveau en sentant mon fiancé tressaillir de plaisir à chacun de mes coups de reins. Je le vis enrouler ses doigts autour de son érection, et je luttais pour ne pas le faire moi-même. Pour une fois, je le laissais gérer son propre plaisir, focalisant toute mon attention sur mes va-et-vient de plus en plus rapides et précis. Je m’arrêtais de bouger un instant, appréciant la vision de Micah qui retrouvait de ses hanches le rythme que je venais d’abandonner. Il prenait ce que je lui enlevais avec envie, roulant son bassin pour palier à ce manque. Excité par cette image, je reprenais l’initiative de mes pénétrations, menant mon fiancé jusqu’à l’orgasme. Je ne tardais pas à la rejoindre dans l’extase, jouissant en lui, le marquant toujours en peu plus de ma présence. Je faisais de dernier va-et-vient, appréciant jusqu’à la fin ce moment parfait. Puis je me retirais.

Haletant, je venais m’allonger aux côtés de Micah. Celui-ci vint aussitôt se lover contre moi et m’embrasse lentement. « Je t'aime. » me confia-t-il difficilement. « Toi et tes stupides manières d'homme des cavernes. » Je souriais contre ses lèvres, continuant de les embrasser tendrement au lieu de lui répondre. C’était bien trop d’effort que réussir à prononcer quelques mots, et à cet instant, j’avais simplement envie d’utiliser mes lèvres pour déposer des baisers sur celles de Micah. J’étais simplement épuisé, et mon esprit était toujours embué par mon orgasme. Mon fiancé mena une main à mes cheveux, s’y agrippant pour mieux embrasser. Je gémissais à ce contact, et rapprochais un peu plus nos deux corps. « Moi aussi je t’aime. » réussissais-je enfin à dire, parce que j’avais horreur de ne pas faire écho à ses « je t’aime ». Il avait beau savoir que c’était réciproque, et que ça le serait toujours, j’avais besoin qu’il l’entende. Micah frotta ses jambes contre les miennes avant de reprendre la parole : « Je rectifie ce que j'ai dit tout à l'heure. C'est toi qui auras ma peau à coup d'orgasmes. ». J’étouffais un rire, et dirigeais mes baisers sur le menton de mon amant. « Je crois qu’on va se tuer tous les deux à coup d’orgasmes. » remarquais-je contre sa peau. Et encore une fois, c’était une belle manière de partir. Dans les bras l’un de l’autre, recouverts de semence. Ça ferait une belle épitaphe.

Sebastian Petterson, mort comme il aimait vivre, recouvert de la jouissance de son fiancé.

***

Cet orgasme n’avait pas eu raison de nous. Alors après de longues minutes étendus sur l’herbe, s’embrassant lentement, attendant que nos corps retrouvent leur énergie et leur fraicheur, nous étions repartis. J’avais promis à Micah de le ramener voir l’avancement du chantier aussi souvent qu’il en aurait envie. Mais pour l’instant, quelque chose d’encore plus important nous attendait. Après un détour à la maison pour prendre une douche (séparément, histoire de ne plus perdre de temps), et un coup de fil à la clinique plus tard, nous étions partis en direction de celle-ci. Notre médecin nous avait dégagé un créneau, comprenant ce qui avait pu nous empêcher de reprendre contact avec lui plus tôt et… tout s’était enchainé tellement vite.

Cet après-midi, nous ignorions qu’à peine quelques semaines plus tard, nous aurions une mère porteuse, et que celle-ci serait déjà enceinte de notre enfant. Pourtant… c’était bien réel. Elle porterait notre enfant. Notre petit ou petite Summers-Petterson. Et même si ce bébé était biologiquement mien, c’était le nôtre, à Micah et à moi. C’était notre bébé, le fruit de notre amour, le symbole de notre engagement l’un envers l’autre. Bientôt, nous aurions une maison. Bientôt, nous serions mariés. Bientôt, notre bébé serait là.
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