NEWS
La version #23 vient de débarquer, toutes les nouveautés et les débat sont à venir découvrir ici !
BANQUE DE LIENS
Vous pouvez dès à présent poster un lien recherché dans la banque de liens !
NOËL A TOWN SQUARE
Vous l'attendiez, le marché de Noël vient d'ouvrir ses portes !
TOWN SQUARE HORROR STORY
L'intrigue d'Halloween est toujours là ! Venez y participer par ici !
LES DESSOUS DE TOWN SQUARE
Il vous observe, il vous juge, et expose le tout sur son blog. The Watcher vient de débarquer !
GUIDE DU NOUVEAU FOU DE CAFE
Vous êtes nouveaux ? Vous êtes perdus ? Venez lire le Guide du nouveau fou de café !
TOP SITES
N'oubliez pas de voter toutes les deux heures pour le forum sur les top-sites, merci !
CHALLENGE WEEK
Encore envie de défi ? Participez aux Challenge Weeks !
PUBLICITÉ
Aidez à promouvoir Morning Coffee en allant écrire un mot gentil sur nos fiches Bazzart et PRD !
NOUVELLE CATEGORIE
Les possibilités de rp s'agrandissent ! Le staff vous propose de découvrir la 3ème Dimension.
VENEZ GAGNER DES POINTS
Le système de point a été mis en place ! En savoir plus par ici !
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
staff → master of sex
Côté coeur : Marié à Sebastian la bête de sexe !
Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
Age : 20 ans
Célébrité : Dylan O'Brien

EN SAVOIR UN PEU PLUS...
Last tweet: What happens in the ass, stays in the ass.
To do list:
Address book:
/!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ Empty
MessageSujet: /! Things we lost in the fire ▽ Micastian /!   /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ EmptyMar 11 Juin - 18:58





Sebastian & Micah


De la fumée noire et épaisse. Un attroupement en plein milieu de la rue. Un camion de pompier. Qu'est-ce que –

Micah concentra son regard sur l'incendie. Sur la maison. Sur leur maison. Les différents éléments s'imbriquèrent. Il entrouvrit les lèvres et murmura sous le choc.

« Oh mon dieu... »

L'adolescent déporta la voiture sur le trottoir, en sortit en trombe, s'enfonça dans la foule et sauta par dessus le périmètre de sécurité mis en place par les pompiers. Un homme l'interpella d'une voix forte mais Micah ne l'entendait pas. Il se figea à quelques mètres du seuil, et rejeta lentement la tête en arrière. Il pouvait sentir la chaleur de la fournaise lui lécher la peau malgré la distance. Une partie du toit s'était effondrée sur l'étage, et le balcon auquel il avait grimpé une nuit de février, était réduit à l'état de ruine carbonisée. Son regard retomba enfin sur la porte d'entrée défoncée, sans doute par une explosion lorsque les flammes étaient entrées en contact avec un quelconque gaz. Le clapet de la boîte aux lettres qu'il avait fabriqué pour remplacer l'ancien gisait devant ses pieds.

Micah s'accroupit pour le ramasser. Un millier de questions bouillonnaient en lui. Toutes bloquées au portes de sa conscience. Peu importe le comment et le pourquoi. Seule la peine faisait son chemin à travers la brume d'incompréhension qui l'enveloppait tout entier. « Non... »

Des bras solides le relevèrent sans ménagement et quelqu'un lui aboya littéralement dans les oreilles. « Vous ne pouvez pas rester ici ! » Micah sursauta. Les mains de cet homme sur lui, sa voix grave, son souffle si proche de son visage. Un éclair de terreur incontrôlable le transperça de part en part. Une peur irraisonnée qui n'avait rien à voir avec celle logique d'un flingue braqué sur sa tempe. Il ne supportait pas qu'un homme le touche. Dernier cadeau offert par son père dans la longue suite de traumatismes sur lesquels il essayait de reprendre le dessus.

« Je vis ici ! » se défendit l'adolescent en se désengageant par réflexe de la poigne de l'homme. En uniforme. Un pompier, okay. Qui le dévisageait d'un air suspicieux mais qui n'osait plus l'approcher de trop près. « Cette maison appartient à Sebastian Petterson. »

C'était le moment où Micah devait annoncer fièrement qu'il était son fiancé. Il n'en fit rien. Car quelque chose de plus urgent, de plus impérieux, prit le pas sur le choc de l'incendie, sur le contact indésirable du pompier, pour s'imposer dans le tourbillon de pensées du jeune homme.

Sebastian.

Sa maison. Sa famille. Ses souvenirs. Il ne restait plus que des cendres. Micah relâcha la clapet serré dans sa main qui tomba par terre dans un bruit de ferraille, et fit volte face. Sebastian venait d'arriver à sa suite, aux abords du périmètre de sécurité. Il fixait la maison, l'air hagard, et le cœur de Micah tomba dans sa poitrine. Il avala les quelques mètres qui le séparaient de son fiancé, repassa de son côté et enroula désespérément ses bras autour de lui.

« Je suis désolé. » murmura Micah près de son oreille, par dessus le crépitement d'une gerbe d'étincelles et le brouhaha de la foule autour d'eux. Ils étaient si heureux. Rien d'autre ne les attendait à Town Square que du bonheur. Les préparatifs de leur mariage, de l'arrivée de leur enfant, l'annonce de leurs fiançailles à leurs proches. Micah serrait Sebastian contre lui, alors que le monde était en train de s'écrouler sous leurs pieds. « Je suis désolé, Sebastian. »

C'était un cauchemar.

***

Micah était en planque dans le couloir.

On venait de sonner à la porte. Sebastian était dans le salon et il ne pouvait pas ignorer la sonnette parce que les chiens avaient immédiatement bondis vers l'entrée.

Donc Micah attendait. Avec Sam, cramponnée à son t-shirt dans son dos, comme deux agents secrets en herbe. La personne qui attendait qu'on lui ouvre n'était PAS de bonne humeur, et Sebastian allait en prendre pour son grade. Micah suivrait sur la potence par une relation de cause à effet bien connue qui veut que la balance de service soit toujours punie avant la fin. Sebastian glisserait lui-même le nœud coulissant autour de sa jeune gorge trop bavarde. Sam survivrait, parce qu'elle était une enfant et que dans toute cette histoire, son rôle s'était limité à voler le portable de Sebastian en prétextant vouloir jouer à son jeu préféré.

Sebastian l'avait cru. Il ne s'était pas méfié d'une enfant innocente...

Quelques heures plus tôt.

« Je l'ai ! » annonça triomphalement Sam après avoir fermé la porte de la chambre derrière elle.
Micah récupéra le téléphone et tapa dans la main de sa sœur. « T'es la meilleure. »
Sam grimpa sur le lit à ses côté et se colla contre lui pour regarder Micah aller dans le répertoire de Sebastian et s'arrêter sur un nom bien précis. Il se lécha les lèvres, hésita, se racla la gorge, échangea un regard avec elle, et pressa la touche d'appel.

« Allo ? »
« Hey Charlie ! »
« Micah ? » Impossible de dire s'il était plutôt étonné-content ou étonné-ennuyé. « Qu'est-ce qui se passe ? »
« Comment tu sais qu'il se passe quelque chose ? »
« T'as pris le portable de Sebastian pour m'appeler. »
« Et alors ? Je pourrais très bien prendre des nouvelles ! »
« Tu prends des nouvelles quand IL m'appelle. Comme c'est toi qui me parle en premier je suppose qu'il est pas avec toi et que tu lui a piqué son téléphone. »
« Tu lui a volé ses clés pour en faire un double. Ta place en enfer est réservée à côté de la mienne. »
« Micah... »
« Hmm ? »
« Qu'est ce. Qu'il. Se passe ? »
« Pas la peine de marquer des pauses agacées à chaque syllabes. T'es trop loin physiquement pour être intimidant. Vous devriez faire un travail là-dessus avec Sebastian. Tu sais qu'il grogne des fois ? Est-ce que tu te rends compte combien c'est perturbant de voir ton fi – petit-ami. De voir ton petit-ami se mettre à grogner ? D'ailleurs, pour être totalement honnête, c'est sa réaction qui m'inquiète plus que la tienne. Quand il saura que  j'ai envoyé ma petite sœur de sept ans lui voler son téléphone pour annoncer à son frère que leur maison a brûlée. »
« La maison a brûlée ?  Quelle maison ? »
Génial. Il aurait voulu lui arracher une dent sans anesthésie qu'il ne s'y serait pas pris autrement.
« La maison. Votre maison. Enfin celle de Sebastian. Pas la lake house. » tenta Micah maladroitement avant de pousser un soupire navré. « Charlie... j'suis désolé. On rentrait de notre semaine là-bas et en arrivant, la maison était en feu. On a rien pu faire... »
Il y eu un grand blanc au bout du fil.
« Ça fait dix jours que vous êtes rentrés Micah. »
« Je sais ! C'est bien pour ça que je t'appelle ! T'en prends pas au messager okay ? C'était à ton frère de t'annoncer ça. Le problème c'est qu'il a renoué avec son animal totem : l'huitre. Et qu'il me dit plus rien à part « t'inquiète pas tout va bien ». Sauf que je sais. Je sais qu'il va vraiment pas bien. Mais qu'il refuse de me le dire. Alors j'aurais besoin d'aide sur ce coup là. Surtout qu'on a emménagé chez moi, et que je suis pas tellement convaincu que ça l'aide à se sentir mieux... »
Il n'allait pas s'étendre sur cette partie du problème. Parce que Sam était à côté de lui, et aussi parce que Micah ne savait pas exactement de quoi Charlie était au courant.
« ... »
« Charlie ? »
« J'arrive. »
« Mais tu sais même pas où – » Trop tard. Il avait raccroché. « – j'habite. »

Retour au présent.

Manifestement, Charlie n'avait pas besoin de savoir où il habitait. A croire que lorsqu'un des frères Petterson décidait de se pointer chez les Summers, un GPS intégré les menait directement jusque chez lui. Micah n'avait pas encore décidé si c'était une bonne ou mauvaise chose. Parce que quand Sebastian avait pris d'assaut sa maison, et bien... ça avait été douloureux, avant d'aller nettement mieux. Maintenant que c'était au tour de l'aîné de la famille de mener l'attaque sur Sebastian, Micah avait la vague sensation de risquer l'éviction de la famille Petterson avant même d'en faire partie. Ce qui était amusant parce que leurs fiançailles était justement l'autre sujet dont Sebastian n'avait pas jugé utile d'informer son frère. Micah pouvait comprendre vu qu'il aurait sans doute voulu le faire face à face. Ce qui impliquait de l'inviter. Dans leur maison. Celle qui avait brûlée.

« On va voir tonton Charlie. » ne put s'empêcher de chuchoter Sam dans son dos, excitée comme une puce. Ouais, tonton Charlie. Parce qu'elle l'avait eu au téléphone et qu'elle l'avait déjà déjà adopté, mais qu'elle ne l'avait encore jamais rencontré en vrai.

Micah arbora un sourire entendu, et répéta avec un mélange d'excitation et de crainte du condamné à mort. « Ouais, on va voir tonton Charlie. » Deux Summers contre deux Petterson. Cette fois au moins, il y avait égalité.


Dernière édition par Micah B. Summers le Dim 30 Juin - 2:55, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
staff → les habitués du café
Côté coeur : Marié à l'homme de ma vie, au père de nos deux magnifiques petites filles, à mon âme sœur ◕‿◕✿
Job : Propriétaire du Morning Coffee, architecte pendant les heures de sieste de Quinn et Mary
Age : 26 ans
Célébrité : Tyler Hoechlin
Age : 31

EN SAVOIR UN PEU PLUS...
Last tweet: I can't turn water into wine, but I can turn ice cream into breakfast.
To do list:
Address book:
/!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ Empty
MessageSujet: Re: /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\   /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ EmptyMer 12 Juin - 3:27





Micah & Sebastian


La chaleur me fouettait le visage. Mes yeux plissés par les fumées m’empêchaient de voir clairement la scène en face de moi, et c’était probablement mieux. Je ne me souvenais pas être sorti de la voiture. Ni même d’avoir traversé la foule jusqu’à la barrière de sécurité. J’ignorais presque qui j’étais, d’où je venais, et même ce que je faisais là. Je ne savais pas pourquoi ce spectacle m’affectait tant. Je ne réalisais pas que c’était chez moi, que c’était la maison dans laquelle j’avais grandi, et où j’avais tant de souvenirs. C’était si irréel. Je ne comprenais pas comment le souvenir sur mon visage avait pu s’effacer avec tant de facilité pour laisser place à l’effroi d’une telle réalisation. Les fumées au loin étaient pour moi. Elles étaient le signe que le bonheur m’était interdit, ou au moins qu’il fallait que quelque chose vienne l’assombrir. Et qu’est-ce qu’il y avait de mieux que la perte de son passé, d’une des dernière traces de sa famille ?

Des bras vinrent m’entourer, et j’entends des paroles réconfortantes au creux de mon oreille. Par pur automatisme, je serrais les bras autour de cette présence familière et apaisante. Pour autant, j’étais incapable de me relaxer ou d’arrêter de fixer les débris de cette maison en face de moi. De ma maison. De notre maison. Micah… Je n’arrivais à détacher mon regard qu’en réalisant la présence du jeune homme contre moi. Sans pouvoir contrôler quoi que ce soit, je serrais son étreinte et venais enfouir mon visage dans sa nuque, laissant y couler les quelques larmes que je n’avais pas réussi à retenir. M’imprégnant de son odeur et de sa présence, réalisant qu’il était là pour moi et n’irait nulle part, je prenais la décision que cette maison serait la dernière chose que je m’autorisais à perdre.

***

Il ne m’avait fallu que quelques heures pour craquer et m’avancer seul dans l’allée. J’avais machinalement signé des papiers, et demandé à Micah de gérer ce que j’étais psychologiquement incapable de faire tout de suite. Après quelques mètres, observant les bouquets autour de moi, et regrettant de ne pas en avoir emmené moi-même, je venais m’asseoir par terre. « Je suis désolé. » lâchais-je tout d’abord, plein de honte. « J’ai passé toute la journée à me réjouir de venir ici, pour vous annoncer la plus merveilleuse des nouvelles et… au final je viens pour la pire. » J’avais un rire nerveux, teinté de sanglots et noyé sous quelques nouvelles larmes que j’essuyais presque aussitôt. « Notre maison a brûlé. Je sais pas encore ce qu’il s’est passé. Mais… il y a plus rien. Enfin, pas grand-chose. Heureusement, il n’y avait personne dedans. Mais… » Je reniflais sans la moindre élégance, frottant mes yeux pour essayer de me donner un peu plus de courage pour poursuivre. « Je vais me marier. » reprenais-je avec un sourire idiot sur le visage. Malgré tout ce qui pouvait se passer, cette nouvelle ne faisait que me réjouir. Toutes les horreurs et toutes les larmes ne m’enlèveraient jamais le plaisir de savoir qu’au moins… au moins j’avais trouvé l’homme de ma vie. « C’est ça… que je voulais tant vous dire. Micah… Micah est merveilleux. » Ma voix se brisa sur ces dernières paroles. Pas parce que ma tristesse reprenait le dessus, mais parce qu’ils ne pourraient en avoir le voir par eux même. « Et même si vous êtes plus là, je sais que vous l’auriez aimé. Et je sais qu’il vous aime. Il rigolerait probablement sur le fait que vos gênes se sont merveilleusement combinés pour me créer moi. Et ça vous ferait rire, et rien que pour ça vous en tomberiez aussi amoureux que moi. » Un petit rire, et je levais le visage pour fixer le ciel bleu qui surplombait la ville. Incroyable de penser qu’un tel malheur avait pu arriver en une si belle journée. « Mais vous le saviez déjà ça. Je radote, je sais. Mais je suis tellement amoureux, et tellement sûr que c’est avec lui que je veux vieillir… J’ai envie qu’il vous connaisse. Et… j’ai envie que nos enfants vous connaissent. » Je descendais lentement mon regard vers la pierre en face de moi, en détaillant la moindre marque, la moindre gravure. « Mais qu’est-ce qu’il me reste de vous maintenant ? » concluais-je mes paroles.

Je restais là-bas encore quelques heures, plongé dans le silence et l’immobilité. Ce n’est que la tombée de la nuit qui m’avait donné la force de repartir et de retourner affronter la réalité. Promettant à mes parents avant de partir que je finirais par trouver quelque chose, que leur souvenir ne serait jamais oublié, je leur disais un dernier « Je vous aime. ».

***

Driiiiing.

Dix jours que j’essayais de m’habituer à cette fichue sonnette. Dix jours que je devais supporter de vivre dans cette maison qui me faisait frissonner à chaque pièce. J’ignorais qu’il était possible de détester une maison, et pourtant… J’aurais probablement préféré vivre dans une tête sur les débris de mon ancienne terrasse qu’ici. Mais il y avait Sam. Et il lui fallait une certaine stabilité. La pauvre petite avait perdu la maison dans laquelle je lui avais promis d’être en sécurité, là où il ne lui arriverait jamais rien là-bas. J’aurais pu proposer d’aller à l’hôtel, d’être accueilli chez quelqu’un, de louer quelque chose… en attendant. Mais Micah avait proposé sa maison, et elle avait semblé tellement ravie d’y retourner. Même si mon corps entier me hurlait de ne plus jamais y mettre un pied, j’avais cédé. Il n’aurait probablement pas proposé si ça lui posait problème. Pourtant… je ne pouvais m’empêcher d’avoir des craintes. C’est à peine si j’osais le toucher, effrayé à l’idée de lui rappeler de mauvais souvenirs entre ces murs.

Driiiiing.

Encore cette fichue sonnette. Personne ne semblait prêt à aller ouvrir, et je n’étais qu’à quelques mètres de la porte. Si Carpette ne s’était pas enfoui de notre séance de câlins en entendant la porte, je m’en serais certainement servi d’excuse. Mais là, j’étais seul face à cet invité insistant. Dépité, et pas plus inquiet que ça par l’identité du visiteur, j’arrivais près de l’entrée, et ouvrais lentement la porte. L’air ailleurs, j’étais rapidement rappelé à la réalité en y découvrant Charlie, l’air passablement énervé, les traits tirés comme s’il n’avait pas dormi depuis plusieurs jours. « Salut p’tit frère. Tu aurais pas oublié de me dire un truc ? ». Oh oh.

Quelques minutes plus tard, et après avoir découvert Micah et Sam qui nous épiaient depuis l’angle du couloir, j’invitais tout le monde à venir se poser dans le salon. Un silence gênant s’était installé. J’avais réquisitionné l’enfant sur mes genoux, espérant qu’elle ferait oublier ses insultes et ses menaces à Charlie s’il la voyait en face de lui. Micah, lui, se tenait contre moi sur le canapé, gardant tout de même une distance de sécurité entre nous. Je n’avais porté encore aucun regard sur lui. Je lui demanderais très certainement plus tard quand est-ce qu’il avait réussi à me faire un coup pareil, mais en attendant, j’étais plus inquiet par le silence de mon frère. Silence qui ne dura plus très longtemps. « Comment t’as pu me cacher ça Seb ? » me demanda-t-il finalement, assez calme. « Je veux bien que ce soit une nouvelle difficile à annoncer, mais… ça fait dix jours ! Dix jours ! » insista-t-il, de plus en plus outré par ce qu’il disait lui-même, comme si c’était tout simplement… inconcevable. « Me dis pas que tu n’as pas pu trouver le courage de me passer un coup de fil pendant autant de temps. Surtout qu’on a parlé depuis votre retour ! C’est pas comme si tu n’avais pas eu l’occasion de le faire. » m’accusa-t-il avec plus d’agressivité. Je ne le lâchais pas des yeux, cherchant une excuse à mon comportement. Entre temps, Sam s’était tourné sur mes genoux, jusqu’à venir coller l’un de ses flancs à moi, s’agrippant à moi de tout son petit corps. Je lassais mes bras autour d’elle, la remerciant intérieurement de se montrer là, sans probablement qu’elle sache pourquoi. « S’il te plait, j’ai juste besoin d’une bonne raison. Explique moi pourquoi tu ne m'as pas dit que la maison dans laquelle on avait grandi n’existe plus. »

Après un temps à serrer Sam contre moi, à tendre une main à Micah pour qu’il vienne y glisser la sienne, je portais un regard hésitant vers mon frère. « Je… je sais pas. Je crois que je veux pas y croire. Je suis venu ici pour reconstruire ma vie. Une vie dans laquelle je faisais honneur à nos parents et à leur mémoire et… je les ai laissés tomber. Et toi aussi. » expliquais-je difficilement. Rien n’était clair dans ma tête. J’avais l’impression de perdre une à une les traces qu’avaient laissées nos parents. Je me retrouvais au final à vivre dans l’endroit que je détestais le plus dans cette ville. Et… je mettais en suspens toutes les choses que j’avais rêvées de faire dans la vie. « Tu m’as fait confiance. Tu as accepté sans broncher que je quitte New York pour venir ici, vivre dans notre maison, reprendre le café. Des milliers de gens auraient pu le faire aussi bien voire mieux que moi. Et là au final… j’ai laissé brûler notre maison, avec tous nos souvenirs. » J’avais peut-être eu peur que Charlie regrette de m’avoir laisser faire ce que je voulais de notre héritage. J’étais loin de notre vie d’avant, j’avais été enfermé dans mes bureaux New Yorkais pendant trop longtemps pour savoir prendre soin de tout ce qui nous était si chers.

« Tu regrettes d’être revenu ? D’avoir emménagé ici plutôt que de vendre la maison et le café ? » me demanda-t-il avec détachement. Mon regard se dirigea automatiquement vers Micah, puis Sam qui était toujours collée contre moi. « Non. Non, absolument pas. » affirmais-je avec conviction, sans avoir à y réfléchir plus d’une seconde. Comment pouvais-je le regretter quand grâce à ça j’avais rencontré ces deux êtres merveilleux ? Ils étaient ma famille. Grâce à ma décision… j’avais gagné une famille. « Je sais que… tout ne s’est pas forcément passé comme prévu. Mais tu es venu parce que tu sentais que ça donnerait un sens à ta vie. Tu avais besoin de revenir ici. Et… j’avoue qu’au début ça m’a fait bizarre. Je me demandais comment tu avais pu quitter cette vie à New York. Mais… » Une large sourire se glissa sur son visage, et soudainement, mes inquiétudes vis-à-vis de Charlie s’effacèrent. « Regarde où tu en es maintenant. Bas’ j’ai l’impression de voir une photo de famille devant moi. Je sais que tu es heureux. Là… tout de suite, c’est difficile. Mais tu es heureux. Et si ton bonheur doit nous coûter quelques souvenirs… bah soit. Mais je t’en voudrai jamais. C’était un accident. T’y peux rien. C’est pas parce que tu l’habitais que c’est arrivé. C’est juste… une conn – pardon Sam – une fatalité. » Je restais sans rien dire, faisant voler mon regard entre mes deux familles, une esquisse de sourire se dessinant au coin de mes lèvres. « Sérieusement Seb, t’es un imbécile. Je sais que tu as besoin de moi dans des moments comme ça. Tu devrais jamais avoir peur de me décevoir ou de… j’en sais rien. » Et c’est vrai que j’avais besoin de lui.
Revenir en haut Aller en bas
Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
staff → master of sex
Côté coeur : Marié à Sebastian la bête de sexe !
Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
Age : 20 ans
Célébrité : Dylan O'Brien

EN SAVOIR UN PEU PLUS...
Last tweet: What happens in the ass, stays in the ass.
To do list:
Address book:
/!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ Empty
MessageSujet: Re: /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\   /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ EmptyVen 14 Juin - 1:15





Sebastian & Micah


« Salut p’tit frère. Tu aurais pas oublié de me dire un truc ? »

Micah avait espéré une approche moins directe. Quelque chose de subtil qui laisserait sous-entendre que Sebastian n'avait pas été balancé. Quelque chose qui laisserait une infime chance au plan génial de Micah, de ne pas se retourner contre lui pour une fois.

On a le droit de rêver.

Exit la potence. L'attaque fraternelle passée, Sebastian avait décidé de le torturer moralement avant d'en finir. Comme si se réunir tous dans le salon n'était pas le plus gros piège de l'univers.

L'adolescent sorti timidement de son angle de couloir avec sa sœur toujours greffée à lui comme un poisson pilote. Pour sa part, Sam était plus intéressée par Charlie que par la tension ambiante qui lui passait à des kilomètres au-dessus de la tête. Micah aurait bien aimé être à sa place.

Une fois dans le salon, il hésita une demi seconde à s'asseoir à côté de Charlie. Parce qu'il était complice de sa venue ici, et que lui aussi il attendait quelques explications. Pour un homme qui prônait la philosophie du « Plus de secrets entre nous. On partage tout. Bordel-Micah-je-déteste-quand-tu-me-dis-pas-qu'un-truc-va-pas », Sebastian ne partageait plus grand chose. Et non, Micah ne pensait pas à leur vie sexuelle inexistante. Ce problème, il n'en connaissait que trop bien la cause.

Il alla finalement s'asseoir à côté de Sebastian. Parce que son fiancé avait droit à son soutien aveugle et inconditionnel, même si il avait probablement tort sur toute la ligne. C'est là que la véritable torture débuta. En deux mots : Silence. Pesant.

Micah tripota le coin d'un coussin de ses doigts nerveux. Il devrait peut-être le mettre entre lui et Sebastian ? Sauf s'il décidait de s'en servir pour l'étouffer. L'adolescent relâcha le coussin et tapota ses cuisses à la place.

« Comment t’as pu me cacher ça Seb ? » commença finalement Charlie. Micah ne se demandait pas tant comment que pourquoi. Et ça tombait bien, parce que Charlie en vint rapidement à la même conclusion.

Sebastian lui tendit sa main. Micah y glissa la sienne et la serra doucement. « Je… je sais pas. Je crois que je veux pas y croire. Je suis venu ici pour reconstruire ma vie. Une vie dans laquelle je faisais honneur à nos parents et à leur mémoire et… je les ai laissés tomber. Et toi aussi. Tu m’as fait confiance. Tu as accepté sans broncher que je quitte New York pour venir ici, vivre dans notre maison, reprendre le café. Des milliers de gens auraient pu le faire aussi bien voire mieux que moi. Et là au final… j’ai laissé brûler notre maison, avec tous nos souvenirs. » Oh. Alors, c'était ça ? Il culpabilisait vis à vis de Charlie. Ça expliquait sans doute pourquoi Sebastian s'était muré dans le silence. Ça ne concernait pas vraiment Micah. Ou plutôt si, il se sentait concerné. Mais qu'est-ce qu'il aurait pu faire ? A part appeler Charlie. Chose qu'il avait fait finalement, même sans savoir de quoi il retournait. Comme quoi, ça avait du bon d'être une petite fouine inquiète.

« Tu regrettes d’être revenu ? D’avoir emménagé ici plutôt que de vendre la maison et le café ? » Regretter ? L'adolescent fronça les sourcils, puis rencontra le regard de Sebastian posé sur lui. Du pouce, il caressa gentiment sa main serrée dans la sienne comme si... comme s'il pouvait lui faire comprendre qu'il ne lui en voudrait pas quoi qu'il dise. Précaution superflue, car son fiancé répondit aussitôt. « Non. Non, absolument pas. » Ouf. Micah ne lui en aurait pas voulu mais ouf, quand même.

« Je sais que… tout ne s’est pas forcément passé comme prévu. Mais tu es venu parce que tu sentais que ça donnerait un sens à ta vie. Tu avais besoin de revenir ici. Et… j’avoue qu’au début ça m’a fait bizarre. Je me demandais comment tu avais pu quitter cette vie à New York. » Micah se souvenait de ce que Sebastian lui avait dit. Il comptait rentrer à New York à l'époque où ils s'étaient connu. Il était revenu à Town Square mais rien, ni personne ne l'y retenait. C'était flatteur pour Micah, au delà du fait que son fiancé était quand même légèrement asocial d'une manière générale. Mais surtout, ça impliquait qu'il était heureux, et ça non plus ça n'échappait pas à Charlie. « Mais regarde où tu en es maintenant. Bas’ j’ai l’impression de voir une photo de famille devant moi. Je sais que tu es heureux. Là… tout de suite, c’est difficile. Mais tu es heureux. Et si ton bonheur doit nous coûter quelques souvenirs… bah soit. Mais je t’en voudrai jamais. C’était un accident. T’y peux rien. C’est pas parce que tu l’habitais que c’est arrivé. C’est juste… une conn – pardon Sam – une fatalité. »

Après quoi il le traita d'imbécile et si Micah avait été inquiet du déroulement des événements, maintenant, il avait envie de prendre son futur beau-frère dans ses bras et de le remercier d'avoir traversé le pays pour faire entendre raison Sebastian. Le problème, c'est qu'il n'était pas sûr que son fiancé ne lui tienne pas rigueur de la confrontation forcée.

« Bon ! » commença le jeune homme, en se lavant du canapé. « Comme tout est réglé, je vais essayer d'être un hôte correcte et aller faire... du café. Pour tout le monde. Sauf Sam. »

Il s'éclipsa là-dessus, direction la cuisine. Ce n'était pas un exil complet parce qu'il pouvait entendre ce qui se disait dans le salon d'où il était. Seulement, il n'écoutait pas vraiment. Tout à sa préparation de café, Micah pensait au Morning Coffee. Il avait toujours su combien Sebastian y était attaché, et il savait qu'il le serait encore plus dorénavant. Sebastian était attaché aux lieux. Aux souvenirs qu'ils portaient. Et où il en était maintenant ? Il avait perdu la maison dans laquelle il avait grandi, et vivait dans celle où son fiancé avait été abusé.

Micah posa ses mains à plat sur le plan de travail. S'y appuyant paresseusement en écoutant les gouttelettes tomber dans la cafetière. Un instant, une intense vulnérabilité se peignit sur ses traits, toute l'impuissance qu'il ressentait parfaitement visible. Il se sentait pris au piège dans cette maison. Pas tant à cause de la maison elle-même. Mais parce que Sebastian détestait être ici.

Des bruits de pas derrière lui qui s'avèrent être ceux de Sebastian le firent se retourner. Micah se recomposa une expression potable et arbora un sourire semi arrogant. « Hey. » Il appuya ses hanches contre le plan de travail avec une nonchalance calculée. « Tu ne peux pas m'étrangler dans la cuisine. Charlie et Sam vont t'entendre et t'en empêcher. » Il plaisantait mais le cœur n'y était pas. D'un côté l'intervention de Charlie soulageait le poids qui pesait sur ses épaules. D'un autre, elle lui faisait réaliser combien venir ici avait été une erreur. Mais il ne savait pas comment aborder ce problème.

« Pardonne moi. » implora doucement Micah, décidant de reporter le probème de leur maison actuelle à plus tard. Il tendit une main vers Sebastian pour le mener près de lui. « Je savais plus quoi faire. Tu refusais de me parler... »

Un éclat de rire résonna du salon. Micah se figea et tendit l'oreille.

« Dis Charliiiiie... » Typique. Micah reconnaissait le ton, l'abus de de voyelles. Sam avait adopté Charlie et allait lui demander un truc important. « Je pourrais m'asseoir à côté de toi au mariage ? »

La bouche de Micah s'entrouvrit dans un « oh » de stupeur. Ce qui suit généralement un « oh » dans ce genre de cas, sortit tout seul de sa bouche. « Meeeerde... » Cette fois il s'accrocha pour de bon à Sebastian pour s'empêcher de paniquer complètement. « Questcequonfait ? Questcequonfait ? » chuchota t-il à toute vitesse, alors que la voix de Charlie se faisait entendre de nouveau.

« Le mariage ? » Le haussement de ton qui suivit ne passait pas du tout inaperçu. « Quel mariage ? »
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
staff → les habitués du café
Côté coeur : Marié à l'homme de ma vie, au père de nos deux magnifiques petites filles, à mon âme sœur ◕‿◕✿
Job : Propriétaire du Morning Coffee, architecte pendant les heures de sieste de Quinn et Mary
Age : 26 ans
Célébrité : Tyler Hoechlin
Age : 31

EN SAVOIR UN PEU PLUS...
Last tweet: I can't turn water into wine, but I can turn ice cream into breakfast.
To do list:
Address book:
/!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ Empty
MessageSujet: Re: /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\   /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ EmptySam 15 Juin - 3:03





Micah & Sebastian


Micah venait de nous abandonner quelques instants, et je laissais Sam glisser de mes genoux pour rejoindre notre invité dans une étreinte serrée. Je les observais se câliner en silence, un sourire attendri sur le visage. Je ne pouvais rêver de mieux. Ces deux-là étaient ma famille, et je rêvais qu’ils s’entendent et s’apprécient. Charlie aurait pu se montrer distant, dérangé par l’idée que je m’occupais d’une petite comme un père alors que je la connaissais depuis peu. Après tout, il ne savait pas que notre union serait officielle. Il ne savait pas combien je l’avais déjà adoptée elle et son frère comme des membres de ma famille. Ils étaient aussi importants que mon frère à mes yeux. Et… il faudrait probablement que je lui annonce. Bientôt.

Mais c’était encore peut-être un peu tôt pour l’instant. Après cette première confrontation, je préférais nous laisser encore un peu temps avant de lui parler du mariage. Après tout, il allait probablement rester en ville au moins quelques jours. Je lui posais alors la question, et il me confirma qu’il serait à Town Square pour quelques temps, et qu’il n’était pas venu seul. Sa femme et leur fils l’attendaient patiemment à l’hôtel, ayant préféré le laisser venir seul pour régler notre différent. Sam bondit littéralement de joie en apprenant que Jamie était en ville, et qu’elle pourrait enfin le voir depuis le temps que je lui en parlais. Trop excitée par la nouvelle, elle se jeta de nouveau sur Charlie, et décidais de leur offrir un peu d’intimité pour apprendre à se connaitre, et allais rejoindre Micah dans la cuisine.

J’avançais lentement en direction de mon fiancé, lui laissant le temps de me voir ou m’entendre arriver. J’ignorais sa réaction face à tout ce qui avait été dit un peu plus tôt. Il était parti tellement vite. Peut-être que tout ça l’avait mis mal à l’aise, ou qu’il s’en voulait d’avoir appelé mon frère sans rien me dire. Parce qu’évidemment, j’avais vite compris que c’était son œuvre. Il se retourna rapidement, et me lança : « Hey. Tu ne peux pas m'étrangler dans la cuisine. Charlie et Sam vont t'entendre et t'en empêcher. ». Je fronçais les sourcils un instant, m’approchant peu à peu de lui. « Pourquoi je voudrais t’étrangler ? » demandais-je dans le but de le rassurer. Je comprenais d’où sa crainte pouvait venir, et je voulais qu’il sache qu’elle n’avait pas lieu d’être.

« Pardonne moi. » me demanda-t-il finalement, tendant une main vers moi que j’acceptais sans réfléchir. « Je savais plus quoi faire. Tu refusais de me parler... » Je réduisais complètement la distance entre nous, et venais prendre Micah dans mes bras, le berçant quelque peu et embrassant tendrement ses tempes. « Non c’est moi. Excuse-moi. J’étais ailleurs, j’arrivais pas à réfléchir clairement et j’avais pas vu combien ça t’affectait de me voir cloitré dans mon silence. Je suis désolé. » Je prenais son visage entre mes mains, et me reculais quelques secondes pour apprécier ses traits. C’était l’homme dont j’étais fou amoureux, l’homme que je voulais épouser, et qui savait mieux que moi ce dont j’avais besoin. « Et merci. Merci de l’avoir appelé. J’en avais besoin, et je m’en rendais même pas compte. Tu l’as fait pour moi. » Je ponctuais mes paroles d’un baiser, et murmurais contre ses lèvres : « Je t’aime. ».

Je restais collé à l’homme de ma vie, l’embrassant tendrement alors qu’on entendit un éclat de rire venant du salon. Micah et moi nous détachions quelque peu, tendant une oreille vers la conversation de la pièce d’à côté. « Dis Charliiiiie... » Oh, ça sentait la demande ça. J’étais curieux de savoir ce que Sam pouvait lui vouloir avec une telle force. « Je pourrais m'asseoir à côté de toi au mariage ? » demanda-t-elle finalement alors que mon corps s’était raidi à la seconde même où elle avait terminé sa phrase. « Meeeerde... » lâcha Micah, faisant écho à mes pensées. « Questcequonfait ? Questcequonfait ? » paniqua-t-il en s’agrippant à moi. Je restais toujours immobile et silencieux, attendant une quelconque réaction de Charlie avant de trouver comment réagir. « Le mariage ? Quel mariage ? » s’emporta-t-il sans plus attendre, nous laissant Micah et moi affolés et pris de court.

Lentement, Micah (chargés de ses tasses qu’il posait aussitôt sur la table du salon) et moi rejoignons nos frère et sœur respectifs. Debout à un coin du canapé, j’attendais mon fiancé qui venait de nouveau s’accrocher à moi avant d’éclaircir l’esprit de notre invité. Je n’en avais finalement pas le temps, devancé par Sam et son excitation constante face à notre mariage prochain. « Bah ! Celui de Micah et Sebastian. Tu connais d’autres personnes qui se marient ? » répondit-elle tout naturellement. Je vis les yeux de Charlie s’écarquiller et se diriger aussitôt vers nous. Un sourcil haussé et un regard accusateur, il reprit : « Non. Non, je suis bête. J’ai dû oublier que Seb me l’avait annoncé. A moins que ce soit lui qui ait oublié de le faire. ». Je lançais un coup d’œil vers mon compagnon, espérant secrètement qu’il pouvait nous sauver de cette situation. Sans résultat.

« Micah et moi on va se marier. » résumais-je plus clairement. « J’avais pas prévu de lui demander si tôt, même si l’idée me trottait dans la tête depuis quelques temps… Mais l’occasion s’est présentée alors qu’on était au lac, ça me paraissait être le moment parfait, et… donc je lui ai demandé. » Je tournais mon visage vers Micah, et lui lançais un large sourire amoureux avant de lui voler un baiser, sans réussir à me retenir. « Et il a dit oui, à mon plus grand bonheur. » concluais-je sans quitter des yeux mon magnifique fiancé. « Ça veut dire que quand tu m’as appelé… et que je t’ai dit que tu devrais l’épouser ce garçon… vous étiez déjà fiancés ? » De vagues souvenirs de cette conversation me revinrent en tête, et me fis acquiescer d’un signe de tête en reportant enfin mon regard sur mon frère. « Tout à fait. » Sauf qu’on ait le temps de faire quoi que ce soit, Charlie se leva enfin de sa place pour venir nous prendre dans ses bras Micah et moi. « Je suis tellement heureux pour vous ! » nous annonça-t-il plein d’enthousiasme, toujours serré contre nous. « Mon petit frère va se marier ! » s’exclama-t-il à nouveau, alors que Sam qui nous observait depuis un petit moment se décida à nous rejoindre dans un large câlin collectif.

Après un moment les uns contre les autres, nous finissions par nous détacher pour retrouver nos places sur les canapés, Sam décidant cette fois ci d’aller faire le koala contre Charlie. Celui-ci qui venait de s’emparer de l’une des tasses, reprit : « Mon expérience pourrait me faire dire que c’est un peu tôt, que vous ne vous connaissez pas depuis assez longtemps, bla bla bla. Mais je n’ai sérieusement jamais entendu quelque chose de plus sensé sortir de ta bouche Seb. Vous êtes juste… parfaits l’un pour l’autre. ». C’était le genre de phrase que je rêvais d’entendre sortir de sa bouche. J’avais conscience de l’aspect précipité de notre relation, mais tout nous paraissait si normal. Charlie travaillait chaque jour avec des couples dans le besoin, et savait qu’un mariage si tôt dans une relation n’était pas forcément ce qu’il y avait de plus sain. Pourtant, il approuvait. C’est peut-être ça aussi qui m’avait retenu de lui dire plus tôt. J’avais eu peur de sa réaction. Il aurait pu essayer de nous retarder. Et finalement… il semblait presque aussi excité que nous. Je savais que son avis n’aurait rien changé. Je voulais me marier avec Micah, rien n’était plus sûr. Mais savoir que l’autre partie de ma famille nous approuvait, ça n’avait pas de prix. « Merci. Ça me touche vraiment que tu dises ça. » avouais-je au bout d’un moment.

Chacun intéressé par sa tasse, c’est seulement après un instant de silence qu’on commença à entendre Sam chantonner. « Micah est mon grand frèèère. Sebastian est mon grand-frèèère. Charlie… bah l’est aussiiii. Et Jamie est… » Elle s’arrêta net, levant la tête vers tout le monde, faisant voler son regard sur chacun. « Jamie est quoi pour moi ? » demanda-t-elle, intéressée. « J’aime bien les bébés. Vous en aurez un vous, un jour ? » Son regard s’était désormais figé sur Micah et moi, et semblait… rempli d’espoir et d’un certaine étincelle. J’échangeais un regard complice avec mon fiancé, essayant de lire dans ses yeux ce qu’il voulait qu’on lui réponde.
Revenir en haut Aller en bas
Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
staff → master of sex
Côté coeur : Marié à Sebastian la bête de sexe !
Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
Age : 20 ans
Célébrité : Dylan O'Brien

EN SAVOIR UN PEU PLUS...
Last tweet: What happens in the ass, stays in the ass.
To do list:
Address book:
/!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ Empty
MessageSujet: Re: /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\   /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ EmptyDim 16 Juin - 18:19





Sebastian & Micah


Honnêtement, Micah n'aurait pas su dire comment il était passé de panique-dans-la-cuisine à câlin-général-dans-le-salon ? Mystère. Tout ce que l'adolescent savait, c'est que 1) il avait échappé à la potence 2) Il n'aurait sans doute pas plus d'explication à fournir sur le rôle de Sam dans l'affaire du vol de téléphone 3) Charlie allait volontairement devenir son beau-frère.

Et tout ça malgré leur première entrevue douteuse, et les quelques envies de meurtres que l'adolescent avait nourri à son égard. Notamment en s'imaginant que le traitre avait essayé de ramener Sebastian à New York.

Comme s'il lisait dans ses pensées et avait décidé de se faire aimer encore un peu plus, Charlie reprit après avoir regagné sa place. « Mon expérience pourrait me faire dire que c’est un peu tôt, que vous ne vous connaissez pas depuis assez longtemps, bla bla bla. Mais je n’ai sérieusement jamais entendu quelque chose de plus sensé sortir de ta bouche Seb. Vous êtes juste… parfaits l’un pour l’autre. » Franchement, Micah ne pouvait pas empêcher ses zygomatiques de s'animer tous seuls. Le monde entier pensait exactement l'inverse. Mais Charlie était de leur côté et ça, ça comptait plus que l'avis de tout Town Square réuni.

Mais parce qu'il n'aimait qu'un seul des Petterson et huh. Dieu merci. Le jeune homme se lova contre Sebastian. Une envie folle de l'embrasser agitait tout son corps, même s'il sirotait du café et que ses lèvres étaient tragiquement hors d'atteinte. Micah embrassa sa joue parce qu'il savait faire des compromis. Et c'est en plein moment de plénitude que Sam se mit à chanter une composition de son cru.

« Micah est mon grand frèèère. Sebastian est mon grand-frèèère. Charlie… bah l’est aussiiii. Et Jamie est… Jamie est quoi pour moi ? » Micah arqua un sourcil perplexe. Il ouvrit la bouche pour formuler une réponse mais Sam le pris de court. « J’aime bien les bébés. Vous en aurez un vous, un jour ? »

Peut-être que tout compte fait, l'univers lui faisait payer sa traitrise envers Sebastian, en retournant sa propre petite sœur contre lui. Micah referma la bouche et capta le regard de Sebastian et – son cœur rata plusieurs battements. D'affilé. Il n'avait plus souvenir que Sebastian l'ai regardé ainsi depuis... leur séjour à la lake house. Ses lèvres s'incurvèrent en un fin sourire, et il glissa sa main sur la cuisse de son fiancé-encore-secret, avant de reporter ses yeux sur Sam.

« Déjà, si on est tous tes frères, je suppose que ça veut dire que Jamie est ton neveu. » observa t-il avant de se lécher les lèvres et de planter ses prunelles brunes successivement sur Charlie, puis sa petite sœur de nouveau. « Et on aimerait bien avoir bébé. En fait on a décidé d'en avoir un quand on était à la lake house. » Un grand sourire illumina les traits de sa cadette et Micah sentit son cœur se gonfler d'espoir à nouveau. « On avait dit qu'on en parlerait en rentrant, parce que – on est deux hommes et qu'on peut pas exactement laisser la nature faire. »

Pour sa part, Charlie était immobile et indéchiffrable. Loin de se laisser démonter par la sphinx attitude. Une autres capacité intéressante propres aux Petterson, l'adolescent continua sur sa lancée.

« Je suis pas comme ses ados de 16 ans qui tombent enceintes et se sentent investies d'un instinct de mère poule sorti de nul part. Je sais que – je suis jeune, et que tu vas te dire que c'est trop tôt mais... regarde nous. » Micah fit courir son regard sur Sam puis sur Sebastian, auquel il offrit un sourire confiant. « On est déjà une famille. » Il serra doucement sa cuisse et retourna à Charlie. « Je sais ce que je veux, et je sais qui j'aime. » Elle était là cette intensité, ce besoin, cette certitude vitale. Si Sebastian trouvait son réconfort et ses repères dans le Morning Coffee, Micah les trouvait en lui et en Sam. Ils étaient toute sa vie. Micah se raccrochait au présent pour ne pas avoir à regarder en arrière. Il vivait à travers leurs yeux, à travers chaque moment de bonheur passé avec eux. Peu importe les épreuves, car il savait. Il savait qu'à la fin, ils seraient toujours tous les trois. Il pourrait glisser sa main dans les cheveux de Sam, et respirer l'odeur de Sebastian. Micah n'accordait pas d'importance aux lieux, il aimait le vivant et chaque sensation qui s'y rapportait. Bon sang, il faisait même du café pour se rassurer quand Sebastian n'était pas là ! Lui qui détestait le café ! Et il fermait les yeux pour s'imaginer qu'il était là.

Son foyer était autour de lui maintenant. Le regard de Sebastian tendrement posé sur sa silhouette, un sourire plein de vie sur le visage de Sam et des promesses d'amour remplies de bonheur.

Pourtant, le jeune homme se mordilla la lèvre inférieure et son regard se voila. « Avec l'incendie, on en a pas reparlé. » Ni du mariage d'ailleurs. Leurs projets étaient sur pause, et Micah n'avait aucune idée de comment remettre la machine en route. Il n'était pas question de faire des projets quand Sebastian venait de perdre sa maison. Et pour le moment, le jeune homme n'avait pas d'autre priorité que d'être là pour lui. Il ne savait pas comment faire, comment tout régler. Parce que son fiancé ne le touchait plus, et qu'il lui manquait et que c'était un problème que Charlie ne pourrait pas régler. Mais – « Mais je sais que tout ira bien. Même si on a pas la place ici. On pourrait toujours... aller ailleurs ? » Coup d'œil à Sam. « Si tu veux bien. Ça serait super de vivre dans une nouvelle maison, non ? On ferait la chambre du bébé ensemble. » Le visage de Sam s'éclaira littéralement à l'idée d'avoir son mot à dire dans l'organisation d'une chambre de bébé. « Et une autre pour maman, quand elle se réveillera. »
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
staff → les habitués du café
Côté coeur : Marié à l'homme de ma vie, au père de nos deux magnifiques petites filles, à mon âme sœur ◕‿◕✿
Job : Propriétaire du Morning Coffee, architecte pendant les heures de sieste de Quinn et Mary
Age : 26 ans
Célébrité : Tyler Hoechlin
Age : 31

EN SAVOIR UN PEU PLUS...
Last tweet: I can't turn water into wine, but I can turn ice cream into breakfast.
To do list:
Address book:
/!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ Empty
MessageSujet: Re: /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\   /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ EmptyMar 18 Juin - 2:17





Micah & Sebastian


Un bébé. Notre bébé. Tout mon esprit avait été dirigé sur mon malheur dernièrement, mettant de côté complètement ce qui pourtant aurait pu me faire oublier toutes ces horreurs. Mais plus la conversation avec Charlie avançait, et plus je me sentais libéré d’un poids qui s’allégeait de minute en minute. Il savait tout ce que j’avais osé lui cacher, ou presque. Il ne restait plus que notre volonté d’enfant que Sam faisait remonter à la surface. Je regardais Micah amoureusement, parce que c’est avec lui que je le voulais cet enfant. Et avant que je puisse répondre aux questions de sa sœur, il prit la parole, glissant lui de ses mains sur ma cuisse avant ça. « Déjà, si on est tous tes frères, je suppose que ça veut dire que Jamie est ton neveu. » Je menais ma main sur la sienne, et la serrais un instant entre mes doigts. Une petite étincelle commençait à naitre dans les yeux de la petite, et j’avais hâte que Micah continue sur le sujet des bébés pour la voir grandir de plus en plus. Parce que je savais que la discussion des enfants était lancée, et même si on l’avait mise de côté quelques temps, elle était toujours ma favorite. « Et on aimerait bien avoir bébé. En fait on a décidé d'en avoir un quand on était à la lake house. » s’expliqua-t-il finalement, provoquant le plus immense des sourires sur le visage de Sam. Je souriais à mon tour, attendri par une telle joie venant de sa part, mais surtout, heureux que mon fiancé arrive à en parler avec tant d’aisance.

Son envie d’avoir un enfant lui était venu si naturellement lorsqu’on était au lac. Il connaissait ma volonté d’en avoir depuis déjà plusieurs mois, mais il savait aussi que j’étais capable d’attendre très longtemps avant qu’on se décide. Et surtout, on était déjà une famille. S’il ne tenait pas à l’élargir, du moment que j’étais avec lui… ça me convenait. Mais il voulait un bébé, et me l’avait très clairement fait comprendre. Et maintenant… maintenant je pouvais lire dans ses yeux et dans ses paroles à quel point il le voulait. « On avait dit qu'on en parlerait en rentrant, parce que – on est deux hommes et qu'on peut pas exactement laisser la nature faire. » Je portais un regard sur Charlie, espérant y voir de la joie ou… n’importe quoi à vrai dire. A la place, il était immobile, attentif à ce que Micah était en train de lui raconter. Je ne préférais pas analyser son manque d’exception, et reportais mon regard vers mon fiancé qui reprenait : « Je suis pas comme ses ados de 16 ans qui tombent enceintes et se sentent investies d'un instinct de mère poule sorti de nul part. Je sais que – je suis jeune, et que tu vas te dire que c'est trop tôt mais... regarde nous. » Je ne quittais pas Micah des yeux. J’aurais pu suivre son regard, mais je savais déjà ce qu’il montrait. Et en cet instant, j’avais envie d’admirer l’homme que j’aimais parler avec tant de conviction de notre famille. « On est déjà une famille. » Sam, lui, et moi, on était déjà une famille. Peut-être pas la plus conventionnelle de toutes, mais on était heureux comme ça, et on ne souhaitait plus qu’une chose : y ajouter un nouveau membre prochainement. Et si la petite semblait plus que ravie à cette idée, Charlie, lui, restait toujours impassible. « Je sais ce que je veux, et je sais qui j'aime. » Et moi aussi.

« Avec l'incendie, on en a pas reparlé. » J’avais tellement envie d’embrasser Micah à cet instant. Je voulais le prendre dans mes bras, et le couvrir de baisers. Je voulais me rattraper pour ces dix derniers jours où j’étais ailleurs. Et je voulais surtout réussir à oublier mes craintes face à cette maison. Je savais que Micah réclamait un contact physique que j’avais du mal à lui offrir entre ces murs, et il fallait qu’on trouve une solution pour que j’arrive à lui donner ce qu’il demandait. Ce que je demandais. Moi aussi j’avais besoin de lui. La chaleur de son corps contre le mien me manquait, le son de ses gémissements dans mes oreilles aussi, et ses « je t’aime » pendant l’orgasme encore plus. Le sexe entre nous n’avait jamais été que du sexe. C’était surtout un moment de partage et d’amour, et j’avais besoin de ça entre nous. Tout comme lui. Mais j’avais le sentiment que ça irait bientôt mieux.

« Mais je sais que tout ira bien. Même si on a pas la place ici. On pourrait toujours... aller ailleurs ? » Je suivais le regard de Micah qui se posa sur Sam, et acquiesçait d’un lent signe de tête, l’air ailleurs. On était dans cette maison pour elle, et aussi parce que c’était plus simple. Pour l’instant, c’était probablement mieux. Et je savais que le jour où on partirait d’ici, ce serait définitivement, et qu’il n’y aurait plus jamais de déménagement pour Sam. D’ici quelques mois, je lui offrirais une véritable stabilité pour notre famille. « Si tu veux bien. Ça serait super de vivre dans une nouvelle maison, non ? On ferait la chambre du bébé ensemble. Et une autre pour maman, quand elle se réveillera. » Le sourire de la petite s’illumina encore plus, et une lueur d’espoir illumina ses yeux. « Je pourrais faire la déco de la chambre de maman aussi ? » demanda-t-elle pleine d’enthousiasme. « Absolument. » lui répondais-je simplement avant de me décaler pour me rapprocher un peu de Micah. Je lui glissais un très bas « Je t’aime. » au creux de l’oreille et embrassais furtivement sa joue avant de tourner mon visage vers mon frère.

« Charlie, tu dis rien ? » lançais-je, à la fois inquiet et impatient d’entendre sa réaction. « Attends, j’essaye d’encaisser tout ce que vous m’avez dit ces dernières minutes. Ça fait beaucoup. » C’était légitime. Entre l’annonce du feu, le mariage, et maintenant le bébé, Charlie devait avoir du mal à faire le tri de toutes ces nouvelles informations. Il venait en pensant m’aider à faire le deuil de nos souvenirs d’enfance, et au final je l’informais de toutes les décisions que Micah et moi avions prises. Tout ça ne le concernait pas forcément, mais je tenais à ce qu’il soit au courant de tout, et qu’il approuve de nos choix. « T’en penses quoi toi ? D’avoir un enfant ? » me demanda-t-il après un moment de silence. Je haussais les sourcils, surpris par sa question. S’il y avait bien une chose qu’il savait de moi, c’était ma volonté d’un jour créer une famille. Pourquoi attendre alors que j’avais rencontré la personne avec qui je voulais la faire, et qu’il avait la même volonté que moi ? « C’est mon plus grand souhait. » avouais-je comme une évidence. « Micah et moi… on est prêts. On s’aime, et on est impatients de pouvoir donner de l’amour à un enfant. A notre enfant. » Je poussais un long soupir, et lâchais la main de Micah pour la mener sur sa cuisse à lui. « Tu es bien placé pour savoir que c’est une envie qui s’explique pas. Je… j’ai pas de mot pour expliquer à quel point j’ai envie de voir grandir et d’élever un enfant avec Micah. Et avec Sam. Parce que je sais déjà que ce sera la plus attentionnée des tatas. » La petite dirigea ses yeux vers moi. « Je l’aime déjà votre bébé. » Puis vers Charlie. « Pas toi ? Tu veux pas qu’il en ait ? » demanda-t-elle pleine d’innocence. « Si. Si. Bien sûr que si. » Sa voix était lente, et je le sentais toujours en pleine réflexion. « C’est juste… je sais que vous seriez de merveilleux parents. Mais vous ne m’enlèverez pas l’idée que c’est tôt. Vous vivez… ici, et votre vie n’a rien de simple. Et je parle en connaissance de cause, un bébé ça simplifie pas la vie. C’est merveilleux, et c’est la plus belle expérience qui soit, mais c’est pas simple. » Il souffla longuement, peut-être pas dépit ou résignation, mais finit par reprendre : « Mais c’est votre choix. Et si vous avez besoin de lettres de recommandations, ou de choses du genre attestant que vous êtes les futurs parents idéaux… je suis là. »

Sur ces mots, je me levais du canapé et me dirigeais vers Charlie qui fit de même. Sans vraiment trop y réfléchir ou prévoir quoi que ce soit, je le prenais dans mes bras, et il répondit à mon étreinte. « Merci. Merci. » soufflais-je contre lui. « Ça aurait rien changé à notre décision, mais j’avais vraiment besoin de t’entendre dire ça. » expliquais-je en me décollant de mon frère. Il posa une main sur mon épaule, et esquissa un sourire un coin. « Tu es mon frère. Tu sais que tu auras toujours mon soutien. » J’acquiesçais d’un signe de tête, sourire aux lèvres, et retournais m’asseoir auprès de Micah après lui avoir volé un baiser. Une petite heure plus tard, et après avoir discuté un peu plus de notre volonté d’enfants, du mariage, ou encore plus simplement de notre séjour à la lakehouse, Charlie se leva brusquement et lança à Sam : « Qu’est-ce que tu penses de laisser Micah et Sebastian seuls quelques petites heures le temps que je te présente Jamie ? ». Les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte dans un sourire de la petite m'indiquèrent clairement ce que serait sa réponse.
Revenir en haut Aller en bas
Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
staff → master of sex
Côté coeur : Marié à Sebastian la bête de sexe !
Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
Age : 20 ans
Célébrité : Dylan O'Brien

EN SAVOIR UN PEU PLUS...
Last tweet: What happens in the ass, stays in the ass.
To do list:
Address book:
/!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ Empty
MessageSujet: Re: /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\   /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ EmptyMar 18 Juin - 22:38





Sebastian & Micah


Fraise lové au creux de son cou et les chiens sur les talons, Micah s'affairait à refermer le paquet de gâteaux qu'il avait sorti pour Sam, tandis que Sebastian lavait les tasses dans l'évier. Charlie et Sam venaient de quitter la maison, pour aller voir Jamie et Stella à l'hôtel. Leur présence avait quelque chose de rassurant. Sans doute encore plus pour Sebastian que pour lui. Et l'adolescent espérait qu'ils resteraient quelque temps. Il ne les avait rencontré qu'une fois, le jour de l'anniversaire de Sebastian, sans oser revenir les jours suivants parce que tout s'était passé très vite entre eux, et qu'à l'époque, il ne se sentait pas de s'imposer lorsque son petit-ami avait l'occasion de passer quelques jours avec sa famille.

Cachou se leva tout à coup pour coller ses pattes griffues dans le dos de Micah. « Quoiiii ? » râla t-il en se retournant. Le labrador grogna en se dandinant sur ses quatre pattes, hésitant visiblement à lui resauter dessus. A côté de lui, Carpette s'agitait aussi, mais plus calmement. Il était assis et seule sa queue balayant furieusement le sol de gauche à droite témoignait de son impatience. Les deux observaient le furet juché sur son épaule, un morceau de biscuit entre ses pattes avant.

Un fin sourire ourla les lèvres de l'adolescent qui remua le paquet de gâteaux en l'air. « C'est ça que vous voulez ? » Il tourna la tête pour pousser légèrement Fraise du bout du nez. « J'crois qu'ils sont jaloux. » murmura t-il dans sa fourrure blanche. Pas gêné pour un sou, le furet continuait de grignoter tandis que les deux chiens s'énervaient de plus belle. Et parce que Micah n'était pas un monstre, il tira un biscuit du paquet et le cassa en deux pour leur en donner une moitié chacun. « Voilà. Maintenant dégagez ! »

Une fois les chiens chassés de son espace vital d'un vague mouvement de bras, Micah rangea (enfin) le paquet dans le placard. Il jeta un coup d'œil à Sebastian, qui terminait sa mini vaisselle et s'essuyait les mains avec un torchon. « Quand j'étais petit, j'aidais ma mère à faire des gâteaux. » dit-il sans trop savoir pourquoi. « Enfin, je léchais surtout les plats. » ajouta t-il avec un sourire en se remémorant la texture tiède du chocolat fondu sur ses doigts. « J'adorais ça, et finalement j'suis devenu son super binôme pour les desserts ! Mieux qu'un commis avec son chef ! Et quand Sam était bébé, je lui laissais les plats. » Parce qu'il était un grand frère généreux l'air de rien. « Elle les attrapait avec ses deux mains, comme ça. » Il mima le geste en écartant grand les bras. « Sauf que c'était trop grand pour elle, et elle avait du chocolat partout sur le visage. » L'image d'une Sam bébé avec sa bouille pleine de chocolat le fit rire, et Micah s'approcha de Sebastian en laissant ses doigts glisser sur le plan de travail.

« Charlie pourrait rester ici avec Stella et Jamie, au lieu de rester à l'hôtel. » proposa t-il en déposant ses mains sur la taille de son fiancé. Fraise en profita pour changer de perchoir. Il descendit le long de son bras pour grimper sur l'épaule de Sebastian et lui léchouiller la mâchoire. Micah sourit, avant de reprendre un peu hésitant. « Je sais que tu déteste être ici. Mais – j'ai eu tellement de mal à m'en remettre, » et ils savaient tous les deux de quoi il parlait « que je sais même pas si je veux, ou si je peux y changer quelque chose. » Parce qu'une partie irrationnelle de lui en voulait à Sebastian. Il avait été son remède. C'était grâce à lui que Micah avait trouvé le courage d'aller de l'avant. Dans ses bras, dans ses « je t'aime », dans la chaleur de ses baisers, dans son assurance de l'aimer et de le désirer malgré tout. Même si Micah se dégoutait lui-même.

Et aujourd'hui, c'était lui qui le replongeait dans son cauchemar.

C'était tellement – injuste. Micah se sentait désarçonné, blessé et perdu à la fois. Il avait mis tout ça de côté, n'avait pas insisté ni demandé quoi que ce soit à Sebastian. Il se couchait contre lui chaque nuit, et se lovait dans ses bras peu importe combien tout son corps quémandait plus. L'adolescent était sans cesse en quête d'affection. Sebastian lui manquait d'une manière indéfinissable, même s'il était là. Parce que Micah ne pouvait plus se donner entièrement à lui. C'était comme si – comme si une part de Sebastian lui avait été enlevée, et il détestait ça. Il détestait ça autant qu'il avait détesté son foutu masque. Comme si Micah ne savait pas pertinemment quel putain de menteur Sebastian était chaque fois qu'il lui disait que tout allait bien.

Au moins Charlie avait-il remédié à ce problème là, et peut-être que maintenant, son fiancé irait un peu mieux. L'adolescent riva ses prunelles pleines d'espoir dans le regard de Sebastian. « Mais ça serait juste le temps de leur séjour et après, on pourra partir. » tenta t-il caressant son torse, du bout des doigts. « Charlie a raison, on pourra pas parler d'enfant tant qu'on vivra ici. Et je sais que tous nos projets sont en pause, mais je... j'ai toujours autant envie de cet enfant. Et je veux toujours t'épouser. Je le veux, plus que tout. » Un sourire illumina son visage, parce que le sujet mariage et enfants lui rappelait leur séjour à la lake house loin de leurs problèmes actuels. Un frisson de joie et désespoir mêlés le fit frémir, et l'adolescent eut soudainement besoin d'envelopper son fiancé dans ses bras. « Je t'aime Sebastian. Et tu me manque. » chuchota t-il au creux de son oreille (du côté opposé à Fraise tant qu'à faire). Il resserra son étreinte dans l'espoir absurde de retrouver cette part de lui qu'il avait perdue et qui creusait le vide dans son cœur. « Tu me manque tellement. Je veux pas rester ici. »
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
staff → les habitués du café
Côté coeur : Marié à l'homme de ma vie, au père de nos deux magnifiques petites filles, à mon âme sœur ◕‿◕✿
Job : Propriétaire du Morning Coffee, architecte pendant les heures de sieste de Quinn et Mary
Age : 26 ans
Célébrité : Tyler Hoechlin
Age : 31

EN SAVOIR UN PEU PLUS...
Last tweet: I can't turn water into wine, but I can turn ice cream into breakfast.
To do list:
Address book:
/!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ Empty
MessageSujet: Re: /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\   /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ EmptyJeu 20 Juin - 16:02





Micah & Sebastian


Les mains dans l’évier, passionné par ma vaisselle, je regardais en coin de l’œil la scène entre Micah et les chiens, le sourire aux lèvres. Charlie venait de nous offrir une certaine intimité en amenant Sam avec lui, et ça ne pouvait nous faire que du bien. J’avais enfin réussi à lui avouer ce que je lui cachais depuis plus de dix jours, et je me sentais libéré d’un poids. Mais il y en avait toujours un qui pesait sur ma conscience, et dont j’avais besoin de me libérer. Et je devais des excuses à Micah, encore. Je m’étais renfermé alors que j’espérais qu’on soit le plus honnête l’un envers l’autre. En soit, je n’avais pas menti. C’était juste que je ne voulais pas réaliser où était mon problème, et que j’essayais de me persuader que tout allait bien. Ce qui n’était absolument pas le cas, et il l’avait bien vu. J’avais donc besoin de passer un petit moment avec lui, pour me faire pardonner et pour régler ce dernier problème.

« Quand j'étais petit, j'aidais ma mère à faire des gâteaux. » commença mon fiancé alors que je finissais ma vaisselle, et m’essuyais les mains. « Enfin, je léchais surtout les plats. » Intrigué, et curieux de savoir d’où lui venait cette envie de me raconter tout ça, je m’appuyais au plan de travail en attendant la suite. « J'adorais ça, et finalement j'suis devenu son super binôme pour les desserts ! Mieux qu'un commis avec son chef ! Et quand Sam était bébé, je lui laissais les plats. Elle les attrapait avec ses deux mains, comme ça. » Il mima ses gestes, m’arrachant un large sourire au passage. « Sauf que c'était trop grand pour elle, et elle avait du chocolat partout sur le visage. » J’aurais aimé connaitre cette part de la vie de Micah. Pas d’en avoir fait partie, pas forcément. Mais qu’il me dise plus. Ou… que quelqu’un m’en dise plus. J’aurais aimé que sa mère me parle de lui quand il était plus jeune, riant surement en se remémorant la pile électrique qu’était son fils, mais combien il était attentionné et calme lorsqu’il s’occupait de sa petite sœur. Je voulais connaitre les histoires embarrassantes aussi, que seule elle aurait le courage de m’avouer. Micah m’avait donné son espoir d’un jour pouvoir la rencontrer et discuter avec elle, lui dire à quel point j’aimais son fils, et combien il était merveilleux.

« Charlie pourrait rester ici avec Stella et Jamie, au lieu de rester à l'hôtel. » reprit-il, me sortant de mes pensées lorsqu’il posa ses mains sur ma taille. Je faisais de même, l’attirant un peu plus vers moi, accueillant par la même occasion Fraise sur mon épaule. « J’aimerais bien. Mais tu veux les faire dormir où ? » Cette maison et moi n’avions pas une très bonne relation, mais tout le monde serait du même avis de moi lorsque je disais qu’elle était trop petite pour y accueillir quatre adultes, une enfant, et un bébé. « Sauf si tu veux leur laisser la maison pendant qu’on leur prend leur chambre d’hôtel. Là je veux bien. » C’était même une merveilleuse idée. « Je sais que tu déteste être ici. » J’acquiesçais d’un petit signe de tête, honteux que ce soit la vérité. « Mais – j'ai eu tellement de mal à m'en remettre, que je sais même pas si je veux, ou si je peux y changer quelque chose. » Le regard fuyant, j’essayais de trouver les mots justes pour le rassurer. J’aurais tellement aimé pouvoir vivre dans cet endroit sans éprouver une haine monstre envers chacun de ses murs, chacune de ses pièces. J’avais envie d’être honnête avec Micah, de lui dire à quel point je me sentais mal à l’idée de ce qui s’était passé ici. Mais il le voyait déjà bien assez par lui-même. Il suffisait que je porte un regard sur sa chambre à Sam et à lui pour me souvenir du sentiment de détresse dans lequel je m’étais senti lorsque j’avais cru qu’il ne voulait plus de moi. Sentiment qui s’était rapidement transformé en angoisse lorsque j’avais appris ce qu’on avait pu faire à l’homme que j’aimais. J’avais promis de le sortir d’ici, qu’il n’aurait jamais à y revenir, et qu’il n’aurait plus jamais à avoir peur. Mais j’avais failli à ma promesse. Et c’est moi qui avais peur. Peur qu’il se remémore cette époque dès que j’allais le toucher. Je n’arrêtais pas d’imaginer les pensées ou les gestes que son père avait pu avoir dans chacun recoin de cette maison. Ça me rendait malade. Même si je savais qu’il n’y avait pas que du mauvais dans ses lieux, que Micah y avait grandi et y gardait de bons souvenirs… moi j’étais incapable d’y voir du bon. Je voulais offrir une certaine stabilité à Sam, et ne pas forcer tout le monde à me suivre dans mes idées en vivant n’importe où en attendant d’avoir notre maison, mais c’était un supplice de vivre ici. J’essayais de prendre sur moi, mais ça nous faisait du mal à tous les deux.

Le regard de Micah se posa sur moi, et j’essayais de lui lancer un sourire en réponse à la lueur d’espoir dans ses yeux. « Mais ça serait juste le temps de leur séjour et après, on pourra partir. » proposa-t-il en menant l’une de ses mains sur mon torse. « Mais partir où ? » demandais-je la voix cassée, priant pour qu’il trouve une meilleure solution que moi. Sachant que la mienne était… d’attendre. De souffrir dans mon attente, mais de le faire quand même. « Charlie a raison, on pourra pas parler d'enfant tant qu'on vivra ici. Et je sais que tous nos projets sont en pause, mais je... j'ai toujours autant envie de cet enfant. Et je veux toujours t'épouser. Je le veux, plus que tout. » Le mariage. Le bébé. Voilà ce qui devait me motiver et réussir à oublier mes craintes. Les bras de Micah s’enroulèrent entre de moi, comme s’il avait ressenti mon besoin qu’il m’aide. Je voulais qu’il me fasse oublier mon malheur, qu’il n’arrive à laisser en moi que notre bonheur ensemble, et notre volonté de créer notre famille. « Je t'aime Sebastian. Et tu me manque. » chuchota-t-il près de mon oreille. J’avais enfoui mon visage dans sa nuque, respirant son odeur qui avait le don de me calmer. « Je t’aime aussi. » murmurais-je contre lui, serrant moi aussi notre étreinte. « Tu me manque tellement. Je veux pas rester ici. » Et il me manquait aussi. Tellement. Nous avions beau toujours être ensemble, il nous manquait ce partage physique et émotionnelle que nous avions toujours eu. Et je savais que c’était de ma faute si une certaine distance s’était instaurée.

« Je déteste tellement cet endroit. » finissais-je par avouer, toujours serré contre mon fiancé. « T’as pas idée à quel point. Mais tu me manques aussi, et je veux faire des efforts. On était si bien au lac, je veux retrouver ça. » Je me décollais finalement, laissant Fraise glisser le long de mon bras pour aller s’installer sur le plan de travail et s’y mettre en boule pour dormir. Je gardais mes bras autour de Micah, et venais poser mon front contre le sien. « Je veux pas vous trimbaler toi et Sam à travers toute la ville. Je veux apprendre à vivre ici, et en partir seulement lorsqu’on aura la maison de nos rêves. Celle où tous nos enfants auront la chance de grandir. Là où votre mère pourra y vivre ou y venir autant qu’elle le souhaitera. Là… là où on aura la place d’accueillir toutes les personnes qui nous aiment et veulent passer du temps avec nous. » expliquais-je, confiant. Je lançais un sourire au garçon, et venais embrasser tendrement ses lèvres. « T’as sûrement raison, on devrait inviter Charlie, Stella et Jamie. Quitte à être serrés, quitte à vouloir se taper dessus au bout de plusieurs jours. Mais ils pourraient nous aider à oublier ce qu’il s’est passé ici. On pourrait se créer de nouveaux souvenirs, y passer de bons moments tous ensemble. J’ai envie de voir le sourire de Sam lorsqu’elle regarde Jamie s’endormir après l’avoir couché. Je veux que Charlie et toi parliez thème de mariage jusqu’à tomber d’accord difficilement, après de longues journées de débat. » Je lâchais un léger rire, et me détachais complètement de mon fiancé, attrapant simplement ses mains dans les miennes pour garder un contact. « C’est probablement pas logique que ce soit moi qui demande ça mais… aide moi à oublier ce qui s’est passé ici. Raconte-moi comme tu as pu y être heureux. Et… retrouvons notre intimité. J’ai besoin de toi. J’ai envie de toi. J’ai juste… je crois que j’ai juste besoin qu’on prenne notre temps. Et… il faut que tu saches à tout moment que c’est moi. C’est moi qui pose mes mains sur toi, et que je pense qu’à ton plaisir. » Je lâchais un long soupir, et commençais à reculer d’un pas, embarquant Micah avec moi dans ma route. « Tu veux qu’on essaye ? » proposais-je en continuant de reculer, m’aventurant lentement dans le couloir, m’arrêtant finalement contre la porte fermée de la chambre qu’on occupait.
Revenir en haut Aller en bas
Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
staff → master of sex
Côté coeur : Marié à Sebastian la bête de sexe !
Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
Age : 20 ans
Célébrité : Dylan O'Brien

EN SAVOIR UN PEU PLUS...
Last tweet: What happens in the ass, stays in the ass.
To do list:
Address book:
/!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ Empty
MessageSujet: Re: /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\   /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ EmptySam 22 Juin - 22:46





Sebastian & Micah


« Je déteste tellement cet endroit. T’as pas idée à quel point. Mais tu me manques aussi, et je veux faire des efforts. On était si bien au lac, je veux retrouver ça. »

A contrecœur, Micah desserra son étreinte comme Sebastian se détachait de lui. Mais juste un peu, pour venir laisser leur furet descendre sur le plan de travail avant de venir coller son front au sien. Son souffle chaud si proche de son visage. L'adolescent entrouvrit les lèvres par réflexe, inspira plus que nécessaire pour respirer sa chaleur mêlée à l'amertume du café qu'il avait bu. « Je veux pas vous trimbaler toi et Sam à travers toute la ville. Je veux apprendre à vivre ici, et en partir seulement lorsqu’on aura la maison de nos rêves. Celle où tous nos enfants auront la chance de grandir. Là où votre mère pourra y vivre ou y venir autant qu’elle le souhaitera. Là… là où on aura la place d’accueillir toutes les personnes qui nous aiment et veulent passer du temps avec nous. »


Sebastian lui sourit, et Micah aurait voulu lui dire qu'il leur faudrait des mois pour trouver la maison de leurs rêves, sauf que son fiancé l'embrassait. Et ça, par dessus tout, était un argument pour qu'il se taise et se contente de sourire à son tour contre ses lèvres. « T’as sûrement raison, on devrait inviter Charlie, Stella et Jamie. Quitte à être serrés, quitte à vouloir se taper dessus au bout de plusieurs jours. » Micah étouffa un gloussement amusé et indigné, qui se mua en rire en s'imaginant essayer désespérément de tomber d'accord avec Charlie. « C'est notre mariage ! J'aurais raison même si j'ai tort ! » argumenta t-il avec entrain. Parce que Sebastian riait et que ça faisait bondir son cœur de l'entendre planifier leur mariage à nouveau. Puis il caressa doucement les doigts que son fiancés entrelaçaient aux siens. « Et puis pour les chambre on s'arrangera. Ils prendront celle de mes parents et nous on prendra la mienne et celle de Sam. Ça amusera Sam de dormir dans le salon quelques jours. J'aménagerai le canapé en tipi. » Il lui adressa cette moue malicieuse et pleine de confiance qui voulait dire qu'il gérait parfaitement une situation merdique et qu'il en était particulièrement fier. « T'avise pas de me traiter de maitresse de maison. J'suis juste un super grand-frère et un beau frère prévenant ! » Et accessoirement, un fiancé très concerné par le bien-être que la famille de Sebastian pouvait lui apporter en l'empêchant physiquement de broyer du noir vingt-quatre heure sur vingt-quatre !

Tout à son organisation, Micah releva soudainement les yeux sur Sebastian lorsqu'il reprit la parole. « C’est probablement pas logique que ce soit moi qui demande ça mais… aide moi à oublier ce qui s’est passé ici. Raconte-moi comme tu as pu y être heureux. Et… retrouvons notre intimité. J’ai besoin de toi. J’ai envie de toi. J’ai juste… je crois que j’ai juste besoin qu’on prenne notre temps. Et… il faut que tu saches à tout moment que c’est moi. C’est moi qui pose mes mains sur toi, et que je pense qu’à ton plaisir. » Il le savait. Il savait que c'était lui. Mais le dire maintenant ne servirait à rien. Alors le jeune homme se laissa entrainer par son fiancé hors de la cuisine, à travers les couloirs. Ses grands yeux curieux et intrigués se posèrent sur la porte de leur chambre, puis sur Sebastian. « Tu veux qu’on essaye ? »

O – okay. Essayer. Ils pouvaient essayer. Micah en mourrait d'envie. Il ne savait juste pas... comment faire ? « On essaye. » s'entendit-il confirmer. Mon dieu ! Est-ce que c'était vraiment sa voix ? A quel moment son cerveau avait été consulté ? Il était trop en manque et ses neurones étaient en grève. C'était la seule explication possible. Micah était le seul être humain dont la matière grise avait besoin de sexe pour survivre.

C'est donc en disant adieu à sa capacité de réflexion et en accueillant à bras ouverts son instinct que l'adolescent poussa la porte de la chambre pour les y entrainer à l'intérieur.

« Okay... » dit-il en baissant les yeux sur leurs mains jointes. Et maintenant ? Il n'avait quand même pas oublié comment on fait ? Micah étouffa un rire. C'était ridicule, et... drôle aussi d'une certaine façon. Peut-être parce qu'ils ne pouvaient pas tomber plus bas. « J'ai l'impression qu'on va faire l'amour pour la première fois. »

Il releva la tête et déposa ses lèvres sur celle de Sebastian en un chaste baiser. Juste pour se donner du courage et lancer une prière mentale à son instinct pour qu'il ne fasse pas tout foirer. « On est pas obligé d'aller au bout si... si c'est trop dur. » Heh dur.

Il fallait qu'il arrête de penser. Qu'il arrête de penser qu'il n'avait pas fait l'amour depuis dix jour.

Dix jours.

Dix. Jours.

Micah couina. Un petit couinement d'animal frustré qui n'avait RIEN à faire là. Et toute l'appréhension qui le paralysait s'évapora. Aucune force au monde ne l'empêcherait de retrouver Sebastian. Encore moins Sebastian lui-même.

L'adolescent les mena jusqu'au lit et fit assoir son fiancé au bord. Il enleva son propre t-shirt et grimpa sur les cuisses de son amant. « Donne moi tes mains. » demanda t-il en cherchant les poignets de Sebastian. Il était au dessus de lui. Sur lui. En contrôle.

Micah déposa les mains de Sebastian sur ses hanches. « J'ai besoin de ça. J'ai besoin que tu poses tes mains sur mes hanches. Parce que – parce que ça me rappelle les marques que tu y laisses quand tu y enfonces tes doigts alors que je te chevauche. » L'adolescent se sentit rougir, même si la caresse actuelle de Sebastian n'avait rien de brutale. Il plongea son regard dans le sien et l'embrassa. Un baiser lent, dans lequel il prenait tout son temps, léchait ses lèvres, les suçait, frôlait sa langue de la sienne. « Comme si tu perdais le contrôle et que t'accrochais à moi, peu importe que ça me fasse mal. Parce que tu sais tout le bien que ça me fait. »

Il remonta ses mains le long de son torse. Les doigts de Sebastian frôlèrent l'un de ses tétons et Micah échappa un soupire de plaisir. « Et j'ai – j'ai besoin que tu caresses mon ventre, mon torse, parce que tu le fais toujours quand tu me prépares. Même si je te supplie d'arrêter. Même si – » Micah ravala un gémissement. Il avait envie de plus. Chaque mot était un supplice, un souvenir marqué au fer rouge dans sa peau qui ravivait le manque de Sebastian. « Même si je pleure, et je sais que tu adore ça, parce que j'adore ça. J'adore la façon dont tu me regardes, comme un prédateur. Comme si t'étais aussi affamé que moi. Et tu l'es. Mais t'attends juste le bon moment pour me donner exactement ce que je veux. »

Et il avait envie de pleurer, là maintenant, parce qu'il en voulait à son père de continuer de leur faire du mal de derrière ses putains de barreaux. Et qu'il en voulait à Sebastian parce que – parce que...

« Comment tu peux croire que tes caresses vont me faire du mal ? » croassa l'adolescent d'une voix vacillante. Il était à bout de nerfs. Les mains de son père, il ne les sentait plus. Son souffle sur sa nuque, il ne l'entendait plus. Il était parti sans se retourner et il avait avancé vers Sebastian, jusqu'à ce que son père ne soit plus qu'un point sombre dans son esprit. Il n'avait pas disparu complètement mais il était devenu si petit, si insignifiant, que Micah pouvait fermer les yeux et imaginer que tout ça n'était jamais arrivé.

« Il n'y a que toi Sebastian. » Il lâcha les mains de Sebastian pour caresser son visage. Pour se calmer et pour le rassurer. Parce que c'était lui qui avait besoin d'aide. « Dans mon cœur, dans mon corps, dans mes souvenirs. Il n'y a que toi. »


Dernière édition par Micah B. Summers le Mar 25 Juin - 3:28, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
staff → les habitués du café
Côté coeur : Marié à l'homme de ma vie, au père de nos deux magnifiques petites filles, à mon âme sœur ◕‿◕✿
Job : Propriétaire du Morning Coffee, architecte pendant les heures de sieste de Quinn et Mary
Age : 26 ans
Célébrité : Tyler Hoechlin
Age : 31

EN SAVOIR UN PEU PLUS...
Last tweet: I can't turn water into wine, but I can turn ice cream into breakfast.
To do list:
Address book:
/!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ Empty
MessageSujet: Re: /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\   /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ EmptyLun 24 Juin - 0:52





Micah & Sebastian


« J'ai l'impression qu'on va faire l'amour pour la première fois. » C’est exactement comme ça que je me sentais, comme lors de notre première fois. J’étais anxieux, j’avais peur de mal faire et blesser Micah d’une manière ou d’une autre. Je le laissais prendre les devants, m’embrasser lorsqu’il en avait envie, répondant à ses baisers sans la moindre hésitation. « On est pas obligé d'aller au bout si... si c'est trop dur. » J’avalais difficilement ma salive, comme un adolescent stressé lors de ses premières relations intimes. J’acquiesçais d’un vif petit signe de tête, et souriais nerveusement alors que Micah lâcha un… couinement. J’en ignorais la provenance, et ne cherchais à la connaitre. A la place, je le laissais me guider jusqu’au lit où je m’asseyais. Il enleva son t-shirt sans attendre, et mon regard se porta immédiatement sur son torse nu. « Donne moi tes mains. » m’ordonna-t-il, empoignant les poignets que je lui tendais. Je regardais mes mains se poser sur ses hanches que je caressais d’un léger mouvement de pouce. « J'ai besoin de ça. J'ai besoin que tu poses tes mains sur mes hanches. Parce que – parce que ça me rappelle les marques que tu y laisses quand tu y enfonces tes doigts alors que je te chevauche. » Je levais mon regard jusqu’au sien, prêt à lui demander si c’était ce qu’il voulait, me chevaucher. Mais avant que je puisse demander quoi que ce soit, ses lèvres s’emparèrent des miennes.

Ce baiser était parfait. Il était lent, comme si Micah me donnait tout le temps dont j’avais besoin pour que je m’habitue à nouveau à cette proximité. « Comme si tu perdais le contrôle et que t'accrochais à moi, peu importe que ça me fasse mal. Parce que tu sais tout le bien que ça me fait. » dit-il en se détachant finalement de moi. « Je te blesserai jamais… » promettais-je à voix basse, reportant mon regard sur mes mains qui remontaient le long de son torse. Il est vrai que j’aimais le marquer, montrer au monde entier que Micah était mien, et que j’étais sien. Inévitablement, ça passait par une certaine douleur, des bleus, des morsures, mais lui comme moi savions à quel point ces marques étaient synonymes de notre amour et de notre appartenance l’un à l’autre. Mais pour ce qui était de lui faire véritablement mal, j’en serais incapable. Du moins pas intentionnellement. Je vivais dans le but de combler Micah et de faire de lui un homme heureux. C’était en partie pour ça que j’avais été si distant ces derniers jours. Et c’était aussi pour ça que j’étais là en ce moment, sur ce lit, en train de mettre mes peurs de côté.

Je sentis mon fiancé frissonner sous mes doigts, me rappelant à quel point il pouvait me désirer, à quel point il avait besoin de moi à cet instant. Et j’avais besoin de lui aussi. Ça ne transparaissait peut-être pas, mais moi-aussi j’avais besoin de lui. Dix jours sans faire l’amour, sans être intimes, ça me paraissait être une éternité. Et je m’en voulais chaque minute de chaque jour de ne pas être un meilleur fiancé, de me laisser guider par mes craintes de lui faire du mal. La vérité était que Micah était bien plus courageux que moi, et que s’il se sentait capable de vivre normalement dans cette maison, je devais l’être aussi. « Et j'ai – j'ai besoin que tu caresses mon ventre, mon torse, parce que tu le fais toujours quand tu me prépares. Même si je te supplie d'arrêter. Même si – » Il se stoppa net, comme si une pensée le dérangea. J’avais à peine le temps de paniquer et de penser à enlever mes mains de lui qu’il reprit : « Même si je pleure, et je sais que tu adore ça, parce que j'adore ça. J'adore la façon dont tu me regardes, comme un prédateur. Comme si t'étais aussi affamé que moi. Et tu l'es. Mais t'attends juste le bon moment pour me donner exactement ce que je veux. » . J’écoutais Micah sans rien dire, confirmant simplement d’un hochement de tête ce qu’il disait. Tout ce que je faisais, lorsque je le provoquais, que je prenais mon temps, ce n’était pas pour me jouer de lui ou pour l’embêter. Je voulais simplement… « Faire durer le plaisir. » continuais-je à voix haute sans m’en rendre compte. « Je veux dire… je veux pas simplement te faire jouir et passer à autre chose après. Je veux… faire durer ton plaisir. Prendre mon temps pour que tu apprécies la moindre de mes caresses, que tu m’en demandes plus parce que… je peux toujours te donner plus. Mais j’attends le bon moment, celui où ton orgasme sera le plus parfait, ou… lorsqu’on sera proche tous les deux. » Parce qu’on était un couple, qu’on s’aimait, et que je voulais qu’on atteigne ce plaisir ultime… ensemble.

Micah savait déjà tout ça, mais j’avais besoin de lui dire, de lui confirmer que même maintenant, c’était ma priorité. A cet instant, je voulais lui donner les caresses qu’il demandait et auxquelles il était habitué. Je voulais prendre soin de lui, le préparer jusqu’à cet instant où son plaisir serait si grand qu’il perdrait pied et se laisserait complètement aller contre moi, et que je le suivrais de la même façon. C’était peut-être ça dont j’avais besoin au final, me laisser aller contre Micah, perdre le contrôle même pendant quelques secondes, me montrer au plus vulnérable. « Comment tu peux croire que tes caresses vont me faire du mal ? » entendais-je d’un coup, me sortant complètement de mes pensées. Je sentais le garçon à bout de nerf. J’ignorais si son énervement était dirigé vers moi ou vers la situation plus généralement, ou encore si c’était de la déception ou de la frustration que je pouvais lire dans ses yeux. Dans tous les cas, je voyais clairement qu’il était mal. Et si ce n’était pas ma faute, c’est ainsi que je le ressentais. J’aurais tout donné pour être aussi fort que Micah, pour ne pas instaurer cette barrière inutile entre nous en pensant le protéger. « Il n'y a que toi Sebastian. » m’avoua-t-il en lâchant mes poignets et en venant caresser mon visage. « Dans mon cœur, dans mon corps, dans mes souvenirs. Il n'y a que toi. » ajouta-t-il aussitôt, me caressant comme pour appuyer ses paroles. « Je sais. » murmurais-je en menant mes mains dans son dos, le forçant à coller son torse contre moi. « Je sais… »

J’admirais le visage de mon fiancé pendant un instant et finissais par recoller nos lèvres, initiant un baiser lent et passionné. J’étais de transmettre ma volonté d’aller mieux, et surtout mon amour par ce geste. Je léchais ses lèvres, les faisant s’écarter pour m’offrir un passage dans sa bouche et venir suçoter sa langue. Je portais mes mains sur mon t-shirt que j’enlevais presque immédiatement, retournant embrasser Micah à la seconde où nos deux torses nus entraient enfin en contact. Mes doigts se faufilèrent le long de sa nuque, puis dans ses cheveux que je caressais ou dans lesquels je m’agrippais. La chaleur de son corps contre le mien lorsqu’on s’embrassait m’avait manqué, et pour la première fois depuis que j’étais rentré dans cette maison, je me sentais capable d’oublier, au moins pendant un moment, ce qu’il s’y était passé. Je détachais de quelques centimètres nos lèvres, le temps de reprendre mon souffle et d’avouer : « Tu es l’homme le plus courageux que j’ai rencontré. ». Les mots étaient sortis avec une facilité déconcertante, comme si c’était la plus grande des banalités et pas ce que je rêvais de lui dire depuis des semaines. « Et je suis le plus chanceux, parce que c’est avec moi que tu as choisi de passer le restant de tes jours. » continuais-je en venant caresser les courbes de son visage du bout des doigts, descendant peu à peu le long de son cou, puis ses épaules. Je posais un bref baiser sur ses lèvres, et venais embrasser le haut de son torse. Mes mains repassèrent sur les hanches, maintenant Micah sur mes cuisses alors que je me baissais pour prendre en bouche l’un de ses tétons. Je le mordillais gentiment, et l’embrassais comme pour me pardonner de jouer avec mes dents. Je faisais de même sur le second tandis qu’une de mes mains s’aventurait sur la boucle de sa ceinture que la défaisait sans attendre.

« Couche-toi sur le lit s’il te plait… » murmurais-je contre son visage alors que j’étais venu embrasser son menton tendrement. Micah ne se fit pas prier, et descendis de mes cuisses pour venir se coucher au centre du lit. Je venais me glisser contre lui, caressant ses abdominaux du bout des doigts tandis que j’embrassais le creux de son cou. « J’ai besoin d’entendre le son de ta voix. » avouais-je entre deux baisers avant de me surélever d’un bras pour pouvoir regard Micah en face. « J’ai besoin que tu répètes mon nom, que tu gardes ton regard et tes mains sur moi. Je – » Je m’arrêtais un instant, hésitant à continuer. Après une longue inspiration, je reprenais : « M’en veux pas de dire ça, mais si à un moment tu veux que je m’arrête, si… si tu te sens mal à l’aise, ou quoi que ce soit, je t’en supplie, dis le moi sans hésiter. ». Je n’avais probablement pas besoin de le préciser, et je savais que Micah était persuadé que tout irait bien, mais j’avais besoin de prendre toutes les précautions possibles. « Tu peux faire ça pour moi mon amour ? » demandais-je en lâchant son ventre pour caresser ses tempes.

Je l’embrassais un court instant, puis descendais à nouveau le long de son torse, posant des baisers ci et là, gardant mon regard levé vers le visage de Micah. J’arrivais rapidement vers son bas ventre que j’embrassais et léchais avec envie pendant un long moment. Je sentais le bassin de mon fiancé chercher un contact, une friction, n’importe quoi, et me décidais à me redresser, portant mes mains sur la fermeture de son pantalon. Mon regard toujours sur son visage, j’attendais le moindre signe m’indiquant de continuer avant de le libérer de ce vêtement. Je m’exécutais rapidement, et fis de même pour moi, nous laissant tous les deux seulement vêtus de nos sous-vêtements. Je me positionnais à genoux entre les jambes écartées de Micah, et caressais doucement l’intérieur de ses cuisses du plat de mes mains. « Tout va bien ? » demandais-je, plus pour me rassurer moi qu’autre chose. Je portais un regard rapide sur son entrejambe, et poussais un petit rire. « Il est pas à moi ce caleçon ? » demandais-je intrigué, avec un large sourire, ne sachant pas si cette vision m’amusait ou m’excitait le plus.
Revenir en haut Aller en bas
Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
staff → master of sex
Côté coeur : Marié à Sebastian la bête de sexe !
Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
Age : 20 ans
Célébrité : Dylan O'Brien

EN SAVOIR UN PEU PLUS...
Last tweet: What happens in the ass, stays in the ass.
To do list:
Address book:
/!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ Empty
MessageSujet: Re: /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\   /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ EmptyLun 24 Juin - 18:01





Sebastian & Micah


Micah n'avait aucune idée d'où ils allaient mais il aimait définitivement le chemin que Sebastian leur faisait emprunter. Alors qu'il l'embrassait, lentement, tendrement, comme pour calmer le brasier ardent qui lui brûlait les entrailles, Micah ouvrit la bouche pour lui céder le passage et gémit autour de sa langue.

Sebastian retira son t-shirt, et l'adolescent retint une plainte. A la place, il le tira contre lui avec plus de ferveur, aventura ses doigts dans ses cheveux et sourit intérieurement en sentant la main de son amant se loger derrière sa nuque à son tour. Le retenir, lui aussi. Il ronronnait de plaisir sous l'assaut des doigts rampants dans sa chevelure, l'empoignant presque douloureusement. « Tu es l’homme le plus courageux que j’ai rencontré. » Micah cligna des yeux. Lui il était courageux ? Il ne sentait pas courageux, ni fort. Il pleurait, il souffrait. Chaque blessure entaillait son âme à vif. Aucune défense, aucune carapace ne le préservait. Mais... peut-être que c'était ça que Sebastian voulait dire ? Peut-être qu'il l'admirait de préserver cette fragilité qui le rapprochait des autres ? Micah ne savait pas si c'était une bonne chose. Il savait juste qu'il n'avait ni garde, ni armes... seulement une foi inébranlable en Sebastian. Et que c'était en lui qu'il puisait le courage d'aller mieux et de garder espoir quoiqu'il arrive. « Et je suis le plus chanceux, parce que c’est avec moi que tu as choisi de passer le restant de tes jours. »

L'adolescent eut un rire futile et embarrassé. « Dis pas ça. » râla t-il, en fermant les yeux sous les caresses douces sur son visage. « Parce que je te jure que ça n'a rien à voir avec la chance. » Les caresses de son amant devinrent des baisers, sur son torse, sur – sur ses tétons. Micah s'électrisa au contact. « Hmm... », son dos se cambra alors qu'il rejetait la tête en arrière, sa bouche entrouverte pour aspirer l'air. Il voulait bouger, mais Sebastian le maintenait sur ses cuisses, l'empêchait de chercher son bassin et – et il défaisait son pantalon –

Micah baissa le regard, papillonna des yeux troublés de désir entre eux. Sebastian en profita pour embrasser son menton et murmurer contre sa peau. « Couche-toi sur le lit s’il te plait… »

L'adolescent s'exécuta. Il quitta ses genoux et s'allongea sur le lit, pour y être aussitôt rejoint par Sebastian. Par ses mains sur son ventre, par sa bouche nichée dans son cou. « J’ai besoin d’entendre le son de ta voix. » dit tout à coup Sebastian en se redressant pour le regarder. En temps normal Micah aurait râlé de se voir interrompu en plein échange, mais même si quelques connexions neuronales lui manquaient là tout de suite, il concentra attentivement son regard dans le sien. « J’ai besoin que tu répètes mon nom, que tu gardes ton regard et tes mains sur moi. Je – » Il s'interrompit, comme s'il hésitait. Comme s'il avait peur de mal faire. Alors Micah hissa une main le long de son bras, juste pour lui faire sentir qu'il était là, et qu'il n'avait rien à craindre. « M’en veux pas de dire ça, mais si à un moment tu veux que je m’arrête, si… si tu te sens mal à l’aise, ou quoi que ce soit, je t’en supplie, dis le moi sans hésiter. Tu peux faire ça pour moi mon amour ? »

Il doutait de pouvoir jouer la comédie un quart de seconde, même s'il l'avait voulu. Micah était un livre ouvert, et Sebastian serait à l'affut de la moindre tension anormale, de la moindre hésitation. Et il savait que tout irait bien. C'était Sebastian. Micah n'avait pas peur et n'aurait jamais peur de lui. Malgré tout, il acquiesça. « Je te le promets. »

Un nouveau baiser scella leur échange, et Sebastian retourna explorer son corps. Sa langue était brûlante le long de son torse, sur son ventre, sur son bas-ventre. Micah se contorsionna malgré lui. « Sebastian... » gémit-il faible et vulnérable. Totalement esclave d'un désir qu'il ne pouvait pas assouvir.

Et comme s'il avait perçu sa détresse, son fiancé le libéra de son pantalon avant de se redresser entre ses cuisses pour lui demander s'il allait bien. Et non. Micah n'allait pas bien. Il allait mourir de frustration. Faire un ulcère à cause du manque. Mais c'était un mal positif. Le genre du mal qui lui donnait envie d'attraper Sebastian par la nuque et de lui voler un baiser avant de lui ordonner de continuer.

Oui, Micah pouvait être brutal avec Sebastian. Et il adorait ça. Mais pas maintenant. « Tout va bien. » le rassura t-il, les joues rouges et le souffle un peu court.

« Il est pas à moi ce caleçon ? » demanda Sebastian en – en observant ledit caleçon. Il avait un Micah tout entier et plus que disponible à portée de main, et lui, il contemplait son caleçon.

Mais qu'est-ce qui n'allait pas avec sa vie ?

« Si, il est à toi. » rétorqua l'adolescent. « Tu m'as jamais dis que j'avais pas le droit de te piquer tes affaires ! » Parce que objectivement, il l'avait toujours fait. Alors c'était un peu tard pour émettre une objection, et surtout ce n'était pas-le-moment. Comment est-ce que Sebastian faisait pour avoir un timing toujours aussi pourri des mois après leur première fois ? « J'arrive pas à croire que tu mates mon caleçon dans un moment pareil ! » répliqua t-il scandalisé, avant d'arborer un petit air narquois et de redresser une jambe pour pousser légèrement son fiancé du pied. « Mais si tu y tiens tellement, je peux vous laisser en tête à tête tous les deux. »

Sur ces mots, il fit glisser ses doigts sous le vêtement,le retira souplement et... lui lança dans la figure. « On est en train de vivre un moment important ! Si tu pouvais te concentrer, ça m'arrangerait ! » remarqua Micah d'un ton docte. Et non, il n'allait pas rouler des yeux, c'était trop facile. A la place, il enroula ses jambes autour de la taille de son fiancé et l'entraina de force sur lui. « T'es qu'un idiot. » marmonna t-il contre ses lèvres, qu'il embrassa pour faire bonne mesure. « Je t'aime. » Et peut-être que ce n'était pas une bonne idée de capturer Sebastian entre ses cuisses, parce que Micah pouvait sentir son entrejambe à travers le tissu fin de son caleçon frotter contre son érection tandis qu'il léchait le creux de sa gorge, et c'était incroyable. Chaque sensation était incroyable et neuve, et dépassait de loin les souvenirs dont Micah se nourrissait depuis dix jours, parce que c'était réel.

Il se mordit la lèvre pour se retenir de quémander encore et plus. Ils devaient prendre leur temps, attendre que Sebastian soit à l'aise. Mais Micah – il avait juste envie de le sentir contre lui. Alors l'adolescent glissa ses mains le long de son dos musculeux, dans le creux de ses reins, puis sur ses hanches, et enfin, se débrouilla pour lui retirer son caleçon, non sans galérer largement parce qu'il n'était tellement pas question qu'il se décolle de lui ou arrête de l'embrasser, même pour une bonne cause.

« Comment tu te sens ? » demanda t-il, dans un effort de volonté hors du commun. Parce que Sebastian était nu, et lui aussi, et que son bassin était collé au sien. Mais Micah était quand même un tout petit peu trop faible, et il ne put s'empêcher de le toucher, d'aventurer une main entre eux juste pour effleurer son membre durcit. Il ne voulait pas être intrusif mais bon sang – il voulait tellement le sentir à nouveau. Sous ses doigts, dans sa bouche, plongé en lui... Il roula des hanches, lentement, délibérément et tentateur, puis reprit, un sourire au creux des lèvres. « A part, apparemment très excité. » Il fit amende honorable en l'embrassant, avec plus d'enthousiasme que de finesse, mais le cœur y était ! « Mieux ? »
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
staff → les habitués du café
Côté coeur : Marié à l'homme de ma vie, au père de nos deux magnifiques petites filles, à mon âme sœur ◕‿◕✿
Job : Propriétaire du Morning Coffee, architecte pendant les heures de sieste de Quinn et Mary
Age : 26 ans
Célébrité : Tyler Hoechlin
Age : 31

EN SAVOIR UN PEU PLUS...
Last tweet: I can't turn water into wine, but I can turn ice cream into breakfast.
To do list:
Address book:
/!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ Empty
MessageSujet: Re: /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\   /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ EmptyMar 25 Juin - 2:52





Micah & Sebastian


Micah avait très rapidement pris l’habitude depuis qu’on vivait ensemble de me voler mes vêtements. Ainsi que mes sous-vêtements. Ça ne m’avait jamais gêné, et ça ne risquait pas d’arriver, bien au contraire. J’étais flatté et toujours très excité par la vision de mon fiancé habillé de mes affaires. J’ignorais pourquoi à ce moment très précis j’avais eu le besoin de lui faire la remarque. Peut-être que c’était un moyen de me dire que rien n’avait changé, malgré les évènements récents, malgré la distance que j’avais imposé… Micah restait le même. Et surtout, ça devait être une façon de me libérer l’esprit, de penser à autre chose que toutes mes craintes. Après tout, ça m’avait arraché un sourire, et je riais toujours en voyant l’air choqué de Micah. « Si, il est à toi. » répondit-il aussitôt. « Tu m'as jamais dit que j'avais pas le droit de te piquer tes affaires ! » Je cachais mon rire en embrassant l’intérieur de l’une de ses cuisses, puis l’autre. « J'arrive pas à croire que tu mates mon caleçon dans un moment pareil ! » répliqua-t-il alors que je relevais le visage vers lui. « Mon caleçon tu veux dire. » le corrigeais-je, l’air joueur. « Mais si tu y tiens tellement, je peux vous laisser en tête à tête tous les deux. » Il ponctua ses paroles d’un léger coup de pied, et je fis une moue triste. Celle-ci fut vite effacée lorsque mon visage fut recouvert par le vêtement qui faisait tant débat. Je l’attrapais au vol alors qu’il retombait, et l’envoyais par terre, près du reste de nos vêtements.

« On est en train de vivre un moment important ! Si tu pouvais te concentrer, ça m'arrangerait ! » J’esquissais à nouveau un sourire, et me laissais entrainer contre Micah. Je venais encadrer son visage de mes mains dans ma chute, et le caressais tendrement alors que mon fiancé s’emparait de mes lèvres. « T'es qu'un idiot. » dit-il entre deux baisers. « Je t'aime. » Je l’embrassais encore un instant, appréciant son parfum contre mes lèvres, m’habituant à cette présence contre moi que je retrouvais enfin. « Je t’aime. » avouais-je à mon tour, comme si c’était mon secret le plus précieux. Je venais embrasser la joue de Micah, puis son front, lui offrant un accès à ma gorge auquel il ne résista pas. Mon bassin se frotta malgré moi contre l’érection dénudée de mon amant, nous arrachant un gémissement à tous les deux. Je pouvais le sentir se retenir, ne voulant pas me presser, en demander plus comme il l’aurait fait normalement. J’allais pour me détacher et me libérer enfin de mon sous-vêtement qui nous dérangeait tous les deux, mais Micah m’en empêcha en restant collé contre moi. Ses doigts glissant le long de ma colonne vertébrale, je comprenais vite qu’il avait pris lui-même la décision de me dénudé. Je me laissais ainsi faire, poussant un long soupir de soulagement lorsque mon érection trouva enfin sa liberté.

Nos corps nus alignés l’un contre l’autre, j’appréciais sans pour autant bouger la chaleur de son membre durcit près du mien. Je continuais d’embrasser lentement et passionnément Micah, parce que pour l’instant, c’est tout ce dont j’avais besoin. Ce ne serait certainement pas le cas bientôt, mais là, contre lui en échangeant des baisers, ça me comblait déjà. « Comment tu te sens ? » demanda mon fiancé. C’était une très bonne question. Jusqu’à présent, j’avais réussi à penser seulement à Micah, à notre volonté de nous retrouver et d’oublier tout ce qui s’était passé. Et durant ces dernières minutes, j’avais oublié. J’avais réussi à me concentrer sur autre chose, et je me sentais tellement plus léger. Je savais qu’il me restait un long chemin à parcourir avant d’être complètement à l’aise à l’idée d’être intime avec lui, mais j’y arrivais. Doucement, mais surement. « A part, apparemment très excité. » remarqua-t-il après avoir glissé une main hésitante entre nos deux corps. « Mieux ? » J’acquiesçais d’un petit signe de tête, un sourire un coin. « Beaucoup mieux. » confirmais-je avant de poser un petit baiser sur ses lèvres.

« Merci d’être si patient et si compréhensif. » avouais-je, reconnaissant mais aussi gêné de demander ça de Micah dans un premier lieu. « Mais tu n’as pas à te retenir de me toucher. » l’informais-je en frottant nos bas ventre l’un contre l’autre, offrant une friction bien méritée à nos érections délaissées. C’est moi qui avais peur de le toucher, que mes gestes lui rappellent de mauvais souvenirs. Mais lui… lui il pouvait faire de moi ce qu’il voulait, j’étais à lui, complètement. « Je veux qu’on fasse ce qui te fait envie, ce qui te met à l’aise pour que… je le sois aussi. » Je me redressais alors, chevauchant le dessus de ses cuisses pour facilement me donner à son membre tendu. Je l’admirais un instant, faisant glisser mes doigts le long de son torse jusqu’à son bas ventre. « Tu veux que je te caresse Micah ? » lui demandais-je plein d’envie, attendant un signe avant de continuer parce que je n’aurais rien fait ce soir sans son approbation plus ou moins explicite. Je la recevais sans trop me faire prier, et continuais de faire descendre mes doigts le long de son corps jusqu’à pouvoir frôler son érection. Je la caressais gentiment, sans trop regarder ce que je faisais, plus intéressé par les expressions sur le visage de mon amant. J’avais besoin de savoir qu’il aimait ce que je lui faisais, et qu’il n’en tirait que du plaisir. Heureusement pour moi, c’est tout ce que je pouvais voir en face de moi : du plaisir. J’enroulais alors mes doigts autour de lui, entamant un mouvement plus prononcé et vif. « Parle-moi mon amour, s’il te plait. » quémandais-je avant de me pencher un moment pour embrasser ses lèvres brièvement.

J’avais fini par me redresser, et regardais ma main glisser sur la longueur de mon amant, salivant à l’idée d’y poser ma bouche et… « Est-ce que – » Je déglutissais le temps de trouver le courage de poser ma question, me sentais à nouveau comme lors de notre première fois. J’avais tellement peur de faire quelque chose de mal que j’en devenais tremblant, presque inexpérimenté. « Est-ce que je peux… Est-ce que tu as envie de ma bouche ? » trouvais-je difficilement le courage de demander. Encore une fois, Micah ne fit que m’encourager dans mes envies. Je me reculais alors, assez pour pouvoir me coucher et positionner mon visage entre ses cuisses. J’en embrassais l’intérieur, comme tout à l’heure, mais cette fois bien plus proche de son entrejambe. En lançant un dernier regard vers Micah, m’assurant qu’il en avait toujours autant envie, j’enfouissais mon visage contre sa virilité, me délectant de son parfum, et la léchais à peine du bout de la langue. L’une de mes mains en train de caresser ses abdominaux, je dirigeais l’autre sur son érection que je maintenais contre mes lèvres. J’en suçotais l’extrémité, lapant et récoltant ce qu’il en échappait déjà, prenant mon temps pour redécouvrir ce poids sur ma langue, offrant à mon fiancé ce dont il avait tant besoin. Je laissais son membre pénétrer lentement la chaleur de ma bouche, couvrant de ma main la base que je n’atteignais pas. Après quelques mouvements de va et vient, je libérais son érection, et la couvrais simplement de petits baisers ci et là, murmurant tout contre : « De quoi tu as envie Micah ? Jouir dans ma bouche ? Ou que je te prépare ? Avec mes doigts ? Ma langue ? Ou tu veux me toucher peut-être ? Dis-moi… Je ferai tout ce que tu veux. »
Revenir en haut Aller en bas
Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
staff → master of sex
Côté coeur : Marié à Sebastian la bête de sexe !
Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
Age : 20 ans
Célébrité : Dylan O'Brien

EN SAVOIR UN PEU PLUS...
Last tweet: What happens in the ass, stays in the ass.
To do list:
Address book:
/!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ Empty
MessageSujet: Re: /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\   /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ EmptyJeu 27 Juin - 17:30





Sebastian & Micah


« Beaucoup mieux. » répondit Sebastian en le gratifiant d'un baiser. Micah sourit, soulagé et heureux, alors que son amant reprenait. « Merci d’être si patient et si compréhensif. Mais tu n’as pas à te retenir de me toucher. » Comme pour marquer son point de vue sur la question, Sebastian donna un coup de reins bien senti pour ponctuer ses paroles. Micah enfonça ses ongles courts dans la peau de son dos en réponse. « Je me retiens parce que si je commence, j'pourrais plus m'arrêter. » miaula t-il d'une petite voix coupable et plaintive. Il n'avait rien à se prouver. Ce n'était pas lui qui avait peur. Il désirait Sebastian avec le même abandon, avec la même passion que lors de leurs premiers ébats. « Je veux qu’on fasse ce qui te fait envie, ce qui te met à l’aise pour que… je le sois aussi. »

L'adolescent grogna, parce que Sebastian se redressait d'une part, et parce qu'il insistait pour qu'il soit à l'aise. Il était à l'aise ! « Je suis à l'aise ! » lança t-il en écho à ses pensées. « Je sais pas si tu t'es rendu compte, mais j'attends que ça. » grommela t-il, en zyeutant quand même son fiancé qui portait un regard lourd de convoitise entre ses cuisses. « Tu veux que je te caresse Micah ? » questionna t-il en faisant courir ses doigts sur son bas ventre. Micah remua sur le matelas comme un chat sous une caresse, et susurra avec envie. « J'adorerais ça. »

Et Sebastian le frôlait, hésitant et incertain. Comme s'il n'avait pas fait ça des dizaines et des dizaines de fois. Des centaines ? Ils étaient certainement plus vers ces eaux-là. Et Sebastian hésitait !  Le torturait même ! A croire que c'était une obsession chez lui de toujours trouver un prétexte pour le faire languir.

A près dix années de supplice – ou peut-être dix secondes, mais honnêtement, allez demander à un ado en manque de faire la différence – Micah en était réduit à pousser des gémissements de star du porno parfaitement humiliants. Parce que Sebastian le caressait et que c'était la première fois. La foutue première fois en dix jours, qu'il posait ses mains de cette façon, à cet endroit. « Parle-moi mon amour, s’il te plait. » entendit vaguement Micah. « hnn... » échappa l'adolescent en réponse, le temps de se souvenir comment parler. « J'croyais que – » Il déglutit, ferma les yeux et reprit son souffle court, coincé dans sa gorge, « que t'aimais pas quand je parle pendant l'amour... » répliqua t-il, provocateur. Hé, c'était un demi mensonge, ils le savaient tous les deux.

« Est-ce que – » Quoi ? Quoi encore ? « Est-ce que je peux… Est-ce que tu as envie de ma bouche ? » Oh mon dieu, il n'allait quand même pas lui demander l'autorisation avant de faire le moindre geste ? Il n'allait pas oser ? Micah rouvrit les yeux, et battit des cils humides pour observer Sebastian. Il n'avait pas l'air décidé à faire quoi que ce soit sans son autorisation signée. « Oh mon dieu Sebastian. » s'impatienta Micah, la voix enrouée de désir et d'une pointe d'exaspération. « J'ai envie de n'importe quelle partie de toi. »

Et juste comme ça, Sebastian était entre ses jambes. Sa respiration si chaude, proche et moite contre son érection, ses cheveux frôlant l'intérieur de ses cuisses. Il la léchait, la prenait enfin entre ses lèvres. Il – il avait une main douloureusement serrée à la base, et c'était la meilleure (pire) chose au monde, parce que Micah avait envie de jouir, et –

La bouche de Sebastian était tellement chaude.

Micah pouvait sentir sa barbe râpeuse contre chair fine et sensible. « Mmh » Sa main s'ouvrait et se refermait inutilement sur les draps. « S- Sebastian, je – hmm – c'est bon. »

Sebastian retira sa bouche. Micah poussa un jappement plaintif, que son frustrateur de fiancé n'avait sans doute même pas entendu, trop occupé à reprendre la parole. « De quoi tu as envie Micah ? Jouir dans ma bouche ? Ou que je te prépare ? Avec mes doigts ? Ma langue ? Ou tu veux me toucher peut-être ? Dis-moi… Je ferai tout ce que tu veux. »

Micah frissonna. « Je - » Il ne savait même pas de quoi il avait envie. « Déjà, reviens ici. » fit-il, en attrapant le visage de son fiancé pour le tirer à lui. « J'ai besoin de toi. » murmura t-il contre ses lèvres. Il se foutait du comment et de la position, il avait juste besoin de lui. Parce que le manque le rongeait. Parce que c'était Sebastian et Micah, et que l'un sans l'autre n'avait plus aucun sens.

Mais Sebastian n'osait pas. Et Micah ne savait pas comment formuler avec des mots ce dont il avait besoin. « Laisse moi faire. » demanda t-il, les yeux dans les yeux en lui collant un petit baiser sur le nez. Ça voulait dire « fais moi confiance », et l'adolescent sourit, avant de tâtonner d'un bras tendu vers la table de chevet pour attraper le lubrifiant. Il en déversa dans sa main, puis s'empara de celle de son fiancé qu'il enduisit avec empressement. Il le guida ensuite entre eux, glissa entre ses fesses, et – « Là... » L'adolescent se tendit gracieusement. Un petit cri de plaisir lui échappa alors qu'il poussait les doigts de Sebastian mêlés aux siens contre son entrée.

Quelque part, dans son cerveau hors circuit, Micah trouva le moyen de rougir. Parce que c'était – hmm – ses doigts qu'il sentait entrer en lui. Et ceux de Sebastian. Et que c'était obscène, et complètement excitant d'être préparé ainsi. Ensemble. Et Micah était un adolescent. Libéré et décomplexé, mais il avait seulement dix huit ans. Et il se sentait piégé sous une vitrine, en verre et très transparente, sous le regard parfaitement impudique de Sebastian. Ce qui était ridicule, parce qu'il savait combien Sebastian aimait le regarder. Et combien il l'avait vu plus débauché – mais ça faisait dix jours et Micah n'était pas en pleine possession de ses moyens.

« J'ai envie de te chevaucher. » susurra t-il finalement, parce qu'il était coincé sous Sebastian et qu'il n'était pas sûr d'avoir la force de changer de position lui-même. Ce dernier retira ses doigts et inversa leur position. Micah l'embrassa en récompense, et se redressa. Il passa une main dans son dos pour caresser la virilité de Sebastian, la lubrifiant à peine de de ses doigts humides.

Puis il la dirigea tout contre son orifice et se laissa doucement descendre. Ça faisait mal. Il n'avait pas prit beaucoup de temps pour se préparer. Mais c'était exactement ce que Micah voulait. « Je veux te sentir. » affirma t-il, les yeux plongés dans ceux de Sebastian avant qu'il esquisse le moindre geste pour le retenir. « Viens. » Il tira sur ses bras pour le redresser en position assise. « Je veux que tu sois près de moi. » et cette fois il suppliait. Ses mains vinrent s'accrocher aux épaules de Sebastian. Il – il tremblait. Seigneur, il tremblait tellement. Il pouvait sentir sa chair s'écarter, le brûler. Mais il avait besoin de leur connexion, de la sécurité intime d'être pressé peau contre peau.

Son pouls battait férocement sous sa peau, mais au moins, ce n'était plus de désespoir, hors de contrôle. Micah haleta contre la bouche de Sebastian, lorsqu'il fut enfin assis sur ses cuisses. Il emprisonna ses lèvres, l'embrassant délibérément à pleine bouche, parce qu'il n'avait pas beaucoup parlé et que c'était un moyen de s'excuser comme un autre, et aussi parce qu'il en avait foutrement envie. Il s'ajusta, déposa finalement son front contre le torse de Sebastian et respira l'air entre eux, lourd de leurs odeurs respectives et apaisant.

Il resta ainsi un long moment. Entièrement pénétré par son fiancé, sa propre virilité tendue et humide entre leurs abdominaux. Il éleva ses hanches et redescendit une nouvelle fois, langoureusement, soupirant d'extase à la pression de Sebastian en lui, à la sensation d'être unis.

« Je me sens tellement mieux. » Micah releva la tête et noua ses bras derrière la nuque de Sebastian. « Je suis à toi. » Il doutait que Sebastian comprenne. Qu'il était à lui, de son plein gré. Qu'il ne devait jamais avoir peur de le toucher. Son amant avait développé un don hors du commun ces derniers jours. Il était devenu hermétique aux mots. Alors Micah demanda la seule chose dont ils avaient besoin tous les deux. Parce que Sebastian les avait séparés, et que c'était à lui de les réunir. « Fais moi l'amour. »
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
staff → les habitués du café
Côté coeur : Marié à l'homme de ma vie, au père de nos deux magnifiques petites filles, à mon âme sœur ◕‿◕✿
Job : Propriétaire du Morning Coffee, architecte pendant les heures de sieste de Quinn et Mary
Age : 26 ans
Célébrité : Tyler Hoechlin
Age : 31

EN SAVOIR UN PEU PLUS...
Last tweet: I can't turn water into wine, but I can turn ice cream into breakfast.
To do list:
Address book:
/!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ Empty
MessageSujet: Re: /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\   /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ EmptyVen 28 Juin - 0:43





Micah & Sebastian


Embrassant toujours la virilité de mon amant, j’attendais qu’il me dise ce qu’il voulait de moi. Même si ma propre excitation était grandissante, et que tout ce dont je rêvais était de m’aventurer un peu plus bas entre les cuisses de Micah pour le préparer, ma volonté de prendre soin de lui était encore plus grande. Je savais qu’il avait envie de moi, et qu’il accepterait probablement tout ce que je pouvais lui proposer, je tenais à lui laisser carte blanche. « Je – Déjà, reviens ici. » m’ordonna-t-il, attirant mon visage près du sien. « J'ai besoin de toi. » Je retrouvais le contact de ses lèvres dans un baiser plein d’envie. J’oubliais mes craintes face à ce contact, me concentrant simplement sur la douceur de sa bouche contre la mienne. Micah avait le don de me faire tout oublier par un simple baiser. Je ressentais toute son envie, toute sa dépendance à mon corps contre le sien, et surtout, toute la frustration accumulée ces dix derniers jours.

« Laisse moi faire. » murmura mon fiancé en détachant nos lèvres, portant brièvement les siennes sur mon nez. Je hochais mon visage, lui donnant le feu vert. Après tout ce tout ce dont je rêvais pour cette fois. Je voulais le laisser faire, tout prendre en main, me montrer ce qu’il voulait, et l’obtenir par lui-même. Mon corps était à son entière disposition, et il pouvait en faire ce qu’il désirait. Il s’empara alors du lubrifiant près de nous, et en déversant sur nos doigt à tous les deux. Je le regardais diriger nos mains liées entre ses cuisses, nous entrainant contre son orifice. « Micah… » murmurais-je aussi excité que surpris. « Là... »  Ils faisaient pénétrer nos deux ensemble, lentement, et… C’était tellement intime. C’était exactement ce dont lui et moi avions besoin aujourd’hui, de tout faire ensemble, de se retrouver pleinement. Et le fait de le préparer à deux, c’était parfait. J’aurais probablement dû être plus perturbé par l’image de Micah se pénétrant de ses propres doigts, car c’était un spectacle qui avait pour habitude de me rendre fou, mais aujourd’hui c’était tellement plus qu’un spectacle de luxure et de provocation. C’était nous deux, travaillant ensemble à faire avancer notre couple, et à retrouver ce dont je nous avais dépourvu.

J’arrivais de plus en plus à prendre des initiatives dans nos actions, gérant le va et vient de nos doigts en lui. « J'ai envie de te chevaucher. » murmura-t-il plein d’envie entre deux baisers lents et impudiques. « D’accord… D’accord. » acceptais-je volonté en me détachant quelque peu de Micah, retirant nos deux mains d’entre ses cuisses. J’inversais sans attendre nos positions, le faisant s’asseoir sur mon bas ventre, mon érection frottant déjà contre ses fesses. Je venais poser mes mains sur ses cuisses, les caressant avec envie alors que je plongeais me regard dans celui de mon fiancé, lui lançant un sourire amoureux et serein. Les doigts de mon amant vinrent s’enrouler autour de ma virilité alors qu’il passait sa main derrière son dos. Sans me laisser le temps de dire ou de faire quoi que ce soit, il dirigea mon érection contre son orifice, se laissant pénétrer très lentement. Je pouvais voir la douleur sur le visage de Micah, mais avant que j’ai le temps de me retirer ou de lui dire qu’il n’était pas assez préparé, il me dit : « Je veux te sentir. ». Il savait parfaitement ce que je m’apprêtais à dire. Il savait que je voudrais enlever ces traits de douleur qui apparaissait sur son visage. Pour autant, c’était son choix. Et même si je ne l’approuvais pas entièrement, c’était à lui de décider ce qu’il voulait aujourd’hui, et je l’acceptais. Peut-être que c’était sa manière à lui de lui prouver qu’il était à moi, qu’il avait assez confiance pour me laisser lui faire mal. C’était assez excitant quand on y réfléchissait bien, mais je ne supportais pas l’idée de le voir en peine. Heureusement, ses traits finirent par s’adoucir.

« Viens. Je veux que tu sois près de moi. » me supplia Micah en me tendant ses mains pour que je me retrouve moi aussi dans une position assise. J’essayais de trouver la position idéale, et me serrais contre son torse en enroulant l’un de mes bras autour de lui, gardant une main sur ses fesses pour m’aider à le pénétrer. Je pouvais de nouveau sentir mon amant trembler, frémissant face à la douleur qui le reprenait alors qu’il se laissait de plus en plus descendre sur mon membre. Je caressais son dos du bout des doigts, et l’embrassais avec le plus de passion possible, cherchant le moindre moyen pour lui faire oublier la douleur de sa chair s’écartant pour me laisser entrer en lui. « Ça va aller Micah. Je suis là. » le rassurais-je, haletant contre ses lèvres entre-ouvertes. Il ne lui fallait plus très longtemps avant d’être complètement assis sur mes cuisses, mon érection ayant retrouvé sa place en lui après tout ce temps.

Ses lèvres s’emparèrent à nouveau des miennes, le temps qu’il se fasse à cette présence qui nous avait tant manqué à tous les deux. « Je me sens tellement mieux. » me confia-t-il après s’être déplacé dans un va et vient sur ma virilité. « Moi aussi… » murmurais-je contre sa peau avant de l’embrasser, l’esprit trop embué par le désir et l’envie pour savoir ce qui se trouvait sous mes lèvres. Probablement sa joue. « Je suis à toi. » A moi. Il était à moi. Jamais personne d’autre n’oserait poser ses mains sur lui. Jamais on ne le toucherait sans son consentement. Je ne le permettrai pas. Je ne le permettrai plus. « Fais moi l'amour. » me demanda-t-il enfin. C’était évident que nous étions partis pour nous unir pour la première fois depuis tant de temps, mais le fait de me le demander me prouvait à nouveau combien il avait besoin de moi. Il ne pouvait plus attendre, et moi non plus. « Je suis à toi. » dis-je en guise de réponse, faisant écho à sa phrase précédente. J’étais moi aussi à lui, et plus particulièrement en cet instant, car il était maitre de mon corps et pouvait (devait) en faire ce qu’il voulait. Reprenant des baisers lents et tellement maladroits, je commençais à rouler des hanches, incitant mon amant à bouger et ainsi créer la friction que nous recherchions tous les deux. Il prenait le contrôle dans ma pénétration, mais je l’aidais en le retenant, en accompagnant ses coups de reins, et en guidant mon érection en lui lors de ses mouvements trop brusques qui nous faisaient perdre notre rythme.

« Micah… » gémissais-je contre ses lèvres lorsque je sentais avoir besoin de plus, plus vite, plus fort. Ma complainte sembla l’atteindre, et je me laissais tomber en arrière, prenant soin de garder nos corps toujours aussi collés l’un à l’autre. La position m’offrait désormais plus de marge de manœuvre, et je pouvais bouger mes hanches avec plus de facilité. Micah ne cessait ses propres mouvements, m’acceptant toujours en lui, mais je pouvais enfin lui en donner plus, et récupérais peu à peu un certain contrôle. J’avais besoin de plus, tellement plus, mais j’étais incapable de vouloir décoller nos torses, et la bouche de mon amant était bien trop addictif pour que je m’arrête de l’embrasser. Mais finalement, lorsque je le sentais s’arrêter de bouger pour simplement accepter les coups de rein que je lui donnais, je comprenais que mes démons m’avaient enfin quitté et que j’étais libre de faire l’amour à Micah sans que rien d’autre que notre plaisir ne m’importe. « Mon amour… » l’appelais-je avec passion entre deux baisers. J’aurais pu lui dire que je l’aimais, que je le remerciais d’avoir été aussi patient, qu’il était l’homme le plus merveilleux au monde, et que je n’aurais jamais pu rêver meilleur (futur) mari, mais j’avais le sentiment qu’il le comprendrait aussi bien sans mot. Mes gestes et mes caresses parlaient pour moi, et c’était peut-être encore plus fort que des paroles.

Alors que je sentais l’orgasme proche, et que je savais qu’il ne nous manquait que quelques coups reins avant de nous faire jouir tous les deux, je décidais de prouver que j’allais réellement mieux et inversais nos positions précipitamment. Les jambes de Micah serrées autour de moi, je reprenais le contrôle total et le pénétrais avec plus de force, de vitesse, et surtout de passion. Nos torses toujours collés, et nos lèvres ne se quittant pas, c’est dans l’union la plus parfaite que je sentis mon fiancé jouir entre nos abdominaux, et que je suivis presque aussitôt. Mes mains vinrent encadrer son visage alors que je détachais nos lèvres pour l’admirer, haletant et rougit par l’envie et l’excitation. Un large sourire se glissa sur mon visage, et le plus franc des « Je t’aime. » sortit de ma bouche. « Merci. » prononçais-je avant de venir poser un court baiser sur ses lèvres. « Merci d’être toi, et de savoir parfaitement de quoi j’ai besoin pour aller mieux. » Un nouveau baiser, et je me décidais enfin à me retirer de mon amant. Je décollais un peu nos deux corps, assez pour glisser une main entre nous et attrapa sa virilité recouverte de sa semence. Je la caressais quelque peu pour récolter ce qui y coulait, et portais mes doigts à ma bouche pour les nettoyer. Je faisais de même avec ce qu’il restait sur son bas ventre, et finissais par me coucher face à lui sur le lit, entrelaçant nos jambes.

« Je t’aime tellement Micah. » lançais-je à mon fiancé après un petit silence. Je portais l’une de mes mains sur son visage, et le caressais du bout des doigts, traçant la ligne de ses sourcils ou la courbure de ses lèvres. « Je suis désolé d’avoir été aussi… fermé ces dix derniers jours. Je nous ai juste fait perdre du temps dans tous nos projets et… je veux me rattraper. » continuais-je, profondément désolé et déçu par moi-même d’avoir agi ainsi. J’aurais voulu être un meilleur fiancé pour Micah, lui montrer toute mon excitation face à nos projets futurs, mais j’avais préféré vivre dans le silence en faisant semblant que tout allait bien. Mais je savais désormais que tout allait véritablement bien. Je ne serais probablement jamais ravi à l’idée de vivre ici, et ma maison me manquerait toujours, mais c’était des problèmes que je réussissais à mettre derrière nous. Et à présent, seul l’avenir m’intéressait. « J’ai toujours l’intention de me marier cet été avec toi au lac. Et j’ai surtout toujours l’intention de l’avoir cet enfant. Notre enfant. » Je marquais une petite pause, le temps d’embrasser amoureusement l’homme de ma vie, et reprenais : « J’ai envie qu’on s’y mette. Dès demain si c’est possible. On réfléchira à ce qu’on veut pour le mariage, et on ira chercher tous les renseignements et papiers pour le faire ce bébé. T’es d’accord ? »
Revenir en haut Aller en bas
Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
staff → master of sex
Côté coeur : Marié à Sebastian la bête de sexe !
Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
Age : 20 ans
Célébrité : Dylan O'Brien

EN SAVOIR UN PEU PLUS...
Last tweet: What happens in the ass, stays in the ass.
To do list:
Address book:
/!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ Empty
MessageSujet: Re: /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\   /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ EmptyVen 28 Juin - 23:30





Sebastian & Micah


Il y avait une différence énorme entre chevaucher Sebastian en le laissant participer, et faire tout l'actuel rodéo soi-même.

Sans vouloir flatter Sebastian – il était bien assez arrogant comme ça – son entrejambe était l'extension parfaite de son corps parfait. Son corps de dieu grec. Impressionnant. Imposant. Intimidant. Et assit sur lui comme ça, le sentir entièrement en lui le faisait juste sentir encore plus imposant.

Surtout quand Sebastian l'encourageait. Lui rappelait qu'il lui appartenait lui aussi. L'incitait à se faire l'amour lui-même sur son membre de la façon dont il avait envie, rapidement et brusquement. C'était nouveau, et effrayant d'une certaine façon, parce qu'ils n'avaient jamais fait ça. Micah n'avait jamais eu les tripes de dire qu'il allait chevaucher Sebastian tout seul, entre autres parce que son fiancé était du genre impatient et trop adepte du contrôle pour se laisser entièrement faire, à moins d'être proprement ligoté au lit.

Et Micah revoyait ses fantasmes à la baisse. Ou à la hausse. Il ne savait vraiment pas. Chaque descente était une douleur vive qui se changeait en plaisir aiguisé comme une lame de rasoir. Tous ses muscles se tendaient, se serraient autour de l'érection de Sebastian d'une manière douloureuse. Meilleure. Pire. Quelque chose.

Les mains ancrées sur ses hanches, Sebastian le guidait, tentait de leur faire adopter un rythme moins chaotique. Micah sentait ses doigts lui pétrir la peau, chercher à le maintenir. Plus. Plus fort. « Micah… » gémit Sebastian, et Micah l'égratigna en réponse, ses ongles mordant le bord de ses tétons.

Peut-être qu'il n'était pas tellement cérémonieux. Même après dix jours sans sexe. Surtout après dix jours sans sexe. Ce n'est pas parce qu'il s'offrait comme un agneau sacrificiel en demandant à son fiancé de lui faire l'amour qu'il comptait s'allonger, écarter les cuisses et attendre. Non. Sebastian devait reprendre le contrôle. Le reprendre par dessus Micah. Et il avait du le comprendre car l'instant d'après, il se laissait tomber en arrière, mais sans lâcher Micah. Il le coupait en pleine chevauchée !

L'adolescent grognait, mordait ses lèvres par vengeance et par jeu. Il ne pouvait plus autant bouger, mais Sebastian si. Et Micah poussait pour rejoindre ses hanches, plus violentes, plus profondes. « Ah – » Il était hors d'haleine, épuisé, son corps tout entier retenu par Sebastian, secoué à chaque coup de reins, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus bouger, jusqu'à ce qu'il n'ai plus la force de suivre son rythme et qu'il puisse seulement le recevoir en lui encore et encore. « Mon amour… » l'entendit-il l'appeler, et Micah se serra encore un peu plus contre son amant. La sueur s'accumulait au creux de ses reins cambrés, le frottement de son érection comprimée entre leurs corps était un véritable extase. « T'arrête pas. » supplia t-il, cramponné à ses épaules. « Je t'en prie – t'arrête surtout pas – »

Tout à coup le monde se mit à tourner. Micah réalisa à peine ce qui se passait. Il savait juste qu'il était sur le dos et qu'il criait de plaisir –

Sa bouche était ouverte et il ne pouvait pas la refermer, ne pouvait pas s'arrêter de gémir, ne pouvait pas s'empêcher de regarder la lueur sauvage de retour dans les yeux de Sebastian. « Encore, encore mon amour – mmph... » Son fiancé le bâillonna d'un baiser, en même temps que son membre frottait une ultime fois contre ce quelque chose à l'intérieur de Micah, le faisant trembler, perdre le contrôle. Son corps s'arqua irrésistiblement sous un violent orgasme, et sous le plaisir incontrôlable de sentir Sebastian jouir en lui.

Micah l'accueillait juste en lui, chaud, humide, obscène et tellement bon. Il avait mal aussi. Mais c'était une merveilleuse douleur. Il se sentait plus vulnérable que s'il était désarmé, et plus nu que s'il était déshabillé. C'était une sensation intime que seul Sebastian pouvait lui offrir. Et il lui donnait enfin à nouveau, parce qu'il savait combien Micah en avait besoin.

« Je t’aime. » « 'T'aime aussi. » marmonna Micah la voix cassée. « Merci. » Il se laissa embrasser, trop fatigué pour répondre. « Merci d’être toi, et de savoir parfaitement de quoi j’ai besoin pour aller mieux. » L'ombre d'un sourire se dessina sur ses lèvres. « J'improvisais. » avoua t-il humblement, mais pas encore capable de faire des phrases de plus d'un mot.

Distraitement, il observa Sebastian glisser une main entre eux, et soupira de bien-être en sentant ses doigts effleurer son membre encore sensible. Il porta ses doigts couvert de semence à ses lèvres. Micah ne le quittait pas des yeux. Sebastian était scandaleusement torride et ils avaient définitivement un problème avec cette notion d'avaler ou de jouir en l'autre. C'était leur manière de garder un petit bout de l'autre en eux, et l'adolescent se contenta d'embrasser Sebastian, et de laper l'intérieur de sa bouche une fois qu'il eut fini.

« Je t’aime tellement Micah. » Micah bougea un peu sous ses caresses, comme un petit animal en quête de grattouilles. « Je suis désolé d’avoir été aussi… fermé ces dix derniers jours. Je nous ai juste fait perdre du temps dans tous nos projets et… je veux me rattraper. » Se rattraper ? Micah fronça les sourcils. Il ouvrit la bouche pour protester mais Sebastian reprit. « J’ai toujours l’intention de me marier cet été avec toi au lac. Et j’ai surtout toujours l’intention de l’avoir cet enfant. Notre enfant. » Il l'embrassa là-dessus. Micah sourit dans leur baiser et rétorqua dès qu'il récupéra ses lèvres. « T'as plutôt intérêt ! » « J’ai envie qu’on s’y mette. Dès demain si c’est possible. On réfléchira à ce qu’on veut pour le mariage, et on ira chercher tous les renseignements et papiers pour le faire ce bébé. T’es d’accord ? »

« Demain ? » Okay – c'était soudain, et Micah souriait. Il ne pouvait pas s'empêcher de sourire comme un imbécile. « Si j'avais su que faire l'amour appuierait à ce point sur ton accélérateur, je t'aurais violé ya dix jours. » le nargua t-il gentiment. Il eut un petit rire sauvage et se redressa sur un coude. « Tu veux vraiment ? Demain ? Même si Charlie et sa famille sont là ? J'veux dire, ça serait génial. Ça serait... wow ! » Des étincelles lui brillaient dans les yeux, comme si Sebastian avait allumé un feu d'artifice juste là en lui. Et il fallait bien ça pour faire sortir Micah de son habituel brouillard de bonheur post-orgasme. Encore plus de bonheur.

Il grimpa. Roula plutôt, sur Sebastian, indifférent à la semence qui coulait entre ses cuisses. « Je t'aime. Je suis fou de toi. » Le jeune homme se fit câlin sur ses mots. Il baisa ses lèvres, sa mâchoire, le creux de son cou dans lequel il murmura. « Et demain je vais te faire lever super tôt. Même si on a la vie devant nous. Hey, si des extraterrestres te kidnappent, je t'attendrais toute la vie pour t'épouser et avoir un enfant avec toi ! » Il stoppa ses baisers et releva le visage. « Ou juste vingt ans. » Il lui offrit une petite moue taquine, en espérant que Sebastian comprendrait le message caché dans le jeu. Micah ne lui en voulait pas. Il n'avait rien retardé, il avait juste souffert. Il avait le droit de souffrir lui aussi. « C'est bien vingt ans ! J'aurai 38 ans ! C'est hyper vieux ! Et les dix derniers jours, c'était rien à côté de vingt ans de chasteté ! » Il rit joyeusement à sa propre connerie et se laissa tomber sur le torse de Sebastian, songeur.

« Je vais pas te mentir, j'ai hmm – un peu, peur ? » dit-il d'une petite voix après un silence. Il redressa le visage pour poser son menton sur le torse de son fiancé et croiser son regard. « Tu sais, j'crois pas être le candidat idéal à la paternité. J'veux dire, au yeux de la société. » Parce qu'il n'était pas question une seule seconde de remettre en cause son désir de cet enfant. « Et j'suis pas vraiment tout blanc. Je viens de récupérer la garde de ma sœur parce que mon père est en prison pour des histoire de drogue. » Il se mordit la lèvre, incertain. Ça lui faisait un sacré casier côté antécédents familiaux. « Mais toi, t'es Sebastian Petterson. T'es comme une super garantie à toi tout seul. Tu voudrais devenir père célibataire de triplés qu'on te dirait oui. Alors, j'me fais pas trop de souci. »

De toute manière, ils n'auraient sans doute pas la réponse tout de suite. Micah ne savait pas du tout comment ça marchait, mais il imaginait qu'on ne disait pas oui ou non tout de suite à un couple de potentiels futurs parents. « Je sais même pas où on doit aller. A l'hôpital tu crois ? Ou aux services sociaux ? Les deux ? » Il languissait déjà. Ils venait seulement d'en parler et dans sa tête bien trop créative, Micah s'imginait dans le bureau d'un docteur mamour. Il trépignait ! Pas pour le docteur mamour. Pour le bébé. Leur bébé. Ils allaient avoir un bébé. « Mon dieu Sebastian, je vais mourir d'impatience jusqu'à demain. »

Il tapota nerveusement le torse à sa disposition, de ses doigts fin et nerveux. Il se sentait excité comme une puce et plus heureux que jamais. Et tout ça entièrement grâce à Sebastian et ses illuminations tardives mais merveilleuses. « Je t'aime tellement. » lança Micah comme si la réalisation le percutait en plein cœur. Il glissa des mains câlines de chaque côté du visage de Sebastian, et s'approcha de lui jusqu'à toucher son nez avec le sien qu'il secoua légèrement. « Si tu savais mon amour, à quel point je peux t'adorer. »
Revenir en haut Aller en bas
Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
staff → les habitués du café
Côté coeur : Marié à l'homme de ma vie, au père de nos deux magnifiques petites filles, à mon âme sœur ◕‿◕✿
Job : Propriétaire du Morning Coffee, architecte pendant les heures de sieste de Quinn et Mary
Age : 26 ans
Célébrité : Tyler Hoechlin
Age : 31

EN SAVOIR UN PEU PLUS...
Last tweet: I can't turn water into wine, but I can turn ice cream into breakfast.
To do list:
Address book:
/!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ Empty
MessageSujet: Re: /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\   /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ EmptyDim 30 Juin - 0:59





Micah & Sebastian


Il était temps de tout mettre en œuvre pour offrir à Micah la vie dont nous rêvions tous les deux. La perte de ma maison nous avait retardés, mon attitude nous avait retardés. Je ne pouvais plus me permettre de perdre le moindre jour. « Demain ? » demanda Micah, un large sourire sur le visage. Je l’imitais, et confirais : « Demain. ». C’était peut-être précipité, mais je savais qu’il en avait envie autant que moi. Il nous était arrivé tellement d’horreurs ces derniers mois qu’il était temps qu’on se concentre sur quelque chose de bien. Et qu’est-ce qu’il y avait de mieux que la création de notre famille et l’organisation de notre mariage ? « Si j'avais su que faire l'amour appuierait à ce point sur ton accélérateur, je t'aurais violé ya dix jours. » Je haussais les sourcils, parce que, hey, mauvaise blague, et attendais qu’il continue sur un sujet plus joyeux. « Tu veux vraiment ? Demain ? Même si Charlie et sa famille sont là ? J'veux dire, ça serait génial. Ça serait... wow ! » C’était tellement plus… Micah, de le voir si heureux, si excité à l’idée d’accélérer les choses ainsi, même si on n’aurait peut-être pas pensé normalement à le faire lorsqu’on était entouré de monde. « Justement parce qu’ils sont là. Ce serait tellement mieux de commencer les préparatifs avec les personnes qui seront là et qui vont partager notre bonheur. » Et si on voulait se marier cet été, ça ne ferait certainement pas de mal d’avoir des cerveaux et des bras en plus pour réussir à tout préparer aussi rapidement.

Sur ça, Micah vint se rouler non pas contre moi, mais sur moi, à mon plus grand bonheur. « Je t'aime. Je suis fou de toi. » déclara-t-il avant de se lover contre moi et de m’embrasser. Ça tombait quand même bien, moi aussi j’étais fou de lui. « Et demain je vais te faire lever super tôt. Même si on a la vie devant nous. Hey, si des extraterrestres te kidnappent, je t'attendrais toute la vie pour t'épouser et avoir un enfant avec toi ! » Il se stoppa un instant. « Ou juste vingt ans. C'est bien vingt ans ! J'aurai 38 ans ! C'est hyper vieux ! Et les dix derniers jours, c'était rien à côté de vingt ans de chasteté ! » J’agitais la tête,  un sourire plaqué contre mes lèvres, à la fois amusé et ahuri devant le genre d’idée qui pouvait bien passer dans la tête dans mon fiancé. J’attrapais son visage entre mes mains, et l’embrassais bruyamment. « Si un jour je me fais kidnapper par des extraterrestres, je leur raconterai avec quelle puissance et passion je peux t’aimer. Je leur dirai qu’on ne peut pas vivre l’un sans l’autre, et qu’on a une famille qui compte tant sur toi que sur moi. Ils seront tellement touchés par mes paroles, qu’ils me relâcheront aussitôt. Donc, ne t’en fais pas. » J’embrassais gentiment son nez avant de finir : « Il n’y a pas vingt ans de chasteté qui t’attendent. »

Micah vint se coucher sur mon torse, son visage contre celui-ci. Je portais une main dans ses cheveux, les caressant doucement du bout des doigts. « Je vais pas te mentir, j'ai hmm – un peu, peur ? » m’avoua-t-il après un moment. Je fronçais les sourcils, et demandais d’une petite voix : « Peur de quoi ? ». Je ne préférais pas me faire de films, imaginant les pires scénarios de peurs, et attendais qu’il s’explique. « Tu sais, j'crois pas être le candidat idéal à la paternité. J'veux dire, aux yeux de la société. Et j'suis pas vraiment tout blanc. Je viens de récupérer la garde de ma sœur parce que mon père est en prison pour des histoires de drogue. » J’avais envie de le rassurer et de lui dire qu’à mes yeux il serait le meilleur père au monde, mais il le savait déjà ça. Et c’est vrai que cette fois ci, ce n’était pas à mes yeux qu’il devait l’être, mais à ceux de la société. Personne ne connaissait Micah comme moi, et il faudrait peut-être du temps pour qu’on accepte notre candidature, mais même si on aurait cet enfant dans dix ans, ce n’était pas grave. Ça prendra le temps qu’il prendra. D’ici là, ça ne ferait pas moins de nous une famille. On était déjà tous les deux, très prochainement mariés, et il y avait Sam. On serait déjà les Summers-Petterson, avec ou sans bébé. « Mais toi, t'es Sebastian Petterson. T'es comme une super garantie à toi tout seul. Tu voudrais devenir père célibataire de triplés qu'on te dirait oui. Alors, j'me fais pas trop de souci. » Mh, peut-être. N’empêche qu’on n’était pas (encore) mariés, qu’on était ensemble que depuis le début d’année, et que Micah n’était pas majeur. On ne partait vraiment pas avec une bonne candidature. Mais… il avait peut-être raison. On me connaissait assez dans cette ville pour savoir que je ne ferais pas une telle demande sans y avoir parfaitement réfléchi. Et tout le monde commençait à comprendre l’amour qui nous unissait avec Micah. Alors peut-être que ça pourrait leur suffire. J’espérais. « Je ne me fais pas de souci non plus. Et même si ça marche pas de suite, on continuera de faire des demandes. Quitte à ce qu’on les emmerde tellement qu’ils nous donneront le droit de faire un bébé juste pour se débarrasser de nous. » le rassurais-je du mieux possible, caressant toujours ses cheveux. « On l’aura notre bébé. Je te le promets. » Et je scellais ma promesse avec un long baiser, forçant Micah à rapprocher un peu plus son visage du mien pour l’embrasser autant que je le voulais.

« Je sais même pas où on doit aller. A l'hôpital tu crois ? Ou aux services sociaux ? Les deux ? » demanda-t-il finalement, curieux et excité. « Je n’en ai pas la moindre idée. » répondais-je le plus simplement possible, amusé par mon manque le plus complet d’information sur un sujet qui allait complètement bouleverser nos vies. J’imagine que Charlie devait mieux s’y connaitre là-dedans, il saurait nous renseigner. « Mon dieu Sebastian, je vais mourir d'impatience jusqu'à demain. » J’enroulais mes bras autour de mon fiancé, le serrant un peu plus contre moi dans une tendre étreinte. Je posais un baiser sur son front avant de répondre. « On a plus qu’à trouver un moyen de nous changer les idées et de penser à autre chose jusqu’à demain. » proposais-je, quelque peu joueur, embrassant son visage où je pouvais, me montrant de plus en plus câlin. « Je t'aime tellement. » lâcha-t-il comme si c’était une véritable révélation. Je souriais devant la surprise sur son visage, et le laissais encadrer le mien de ses mains. « Si tu savais mon amour, à quel point je peux t'adorer. » reprit-il en frottant son nez contre le mien dans un baiser d’esquimau. Je l’accompagnais dans son geste, attendri par une affection aussi tendre et joueuse. « Si tu savais à quel point c’est réciproque. » remarquais-je avant de stopper cette petite attention et de venir embrasser le bout de son nez.

Après un moment à simplement apprécier les caresses de Micah, et à l’embrasser comme si mes lèvres étaient automatiquement attirées par les siennes, je me raclais la gorge pour reprendre la parole. « Tel que je connais mon frère, il risque de nous appeler pour nous dire quand ils reviennent avec Sam. » commençais-je en caressant lentement le dos nu de mon fiancé. « Quand il le fera, je lui proposerai de ramener toute la famille pour qu’ils viennent dormir chez nous. Comme il est poli, il acceptera. De toute façon c’est ce qu’il rêvait de me demander, sauf que justement, il est trop poli pour le faire. » Je poussais un petit rire et embrassais la chevelure de Micah posée contre mon torse avant de continuer. « Une fois qu’il sera là, on aura surement pas besoin de chercher un moyen de passer le temps et d’oublier que demain, notre vie va commencer à changer. En attendant, et je pense qu’on a le temps… » Je descendais petit à petit mes mains le long de sa colonne vertébrale, caressant amoureusement ses fesses entre lesquelles je passais l’une de mes mains. « De se rattraper pour ces dix jours d’abstinence. » Le visage de Micah se releva aussitôt vers moi, et je reprenais tout en commençant à masser lentement son entrée toujours ouverte pour moi : « Sauf si t’en as pas envie, bien sûr. ».

***

Il en avait eu envie, bien sûr. Et nous avions tout juste eu le temps de finir avant que Charlie nous appelle et que je lui propose de passer les prochains jours ici. Il avait évidemment accepté, et Micah et moi nous étions douchés (ensemble) le temps qu’il arrive. J’avais fait semblant de ne pas reconnaitre le regard de « Vous, vous avez fait l’amour. » lorsque mon frère avait passé la porte et nous avait vu trempés de notre douche récente, et le reste de la journée s’était passé on ne peut plus normalement. J’avais retrouvé avec joie mon neveu, même si c’était assez difficile de le détacher des petits bras de Sam. J’avais pu voir dans les yeux de Micah cette lueur, celle qui voulait dire « Bientôt, ce sera notre bébé qu’elle pourra tenir dans ses bras », et je décidais de reparler de cette histoire d’enfant avec Charlie. Celui-ci promit de nous aider dès le lendemain, et la journée se termina sur une note parfaite, à l’inverse de ces dix derniers jours.

La soirée s’achevait, et tout le monde s’était approprié sa chambre. Je refusais de récupérer l’ancienne chambre de Micah. Même si je commençais à me faire à cette maison, j’étais incapable de ne pas repenser au jour où il avait voulu me quitter dès que je passais la porte de cette pièce. Charlie et Stella s’y installait donc avec le petit, et Micah et moi gardions la chambre parentale. Sam avait avec plaisir installé son armée de peluche dans le canapé, et je m’étais chargé de la border pour la nuit. « Mh, je me demande où Sam se cache… » lançais-je en arrivant près du canapé, remarquant que la petite essayait de se dissimuler sous toutes les peluches. M’approchant de plus en plus, elle se sortit sa petite tête de l’amas d’animaux. « Je voulais qu’on me trouve pas sous toutes les peluches. Mais j’en ai pas assez. » remarqua-t-il, déçue, en portant son regard vers moi. « C’est discutable ça. » lâchais-je, presque sèchement alors qu’elle essayait de se recacher.

Je me rapprochais de l’enfant, et la débarrassais de ce qui lui recouvrait le visage. Elle poussa un petit rire, remarquant que je gardais quelques animaux près de moi. « Tu les prends pour Micah c’est ça ? » demanda-t-elle amusée, m’arrachant à mon tour un sourire. Je venais m’asseoir près d’elle sur le canapé, un sourire attendri aux lèvres alors que je lui caressais son bras en silence. « Ça va Sebastian ? T’es pas bien depuis quelques jours. Ça m’inquiète. » lâcha-t-elle après un moment. Je ravalais ma salive difficilement, affecté par le fait qu’une si petite fille s’était rendue compte de mon malaise, et qu’elle avait été affectée par lui. « Ça va aller mieux maintenant. » Je baissais la tête, confus, mais la relevais presque aussitôt pour reprendre : « Je suis désolé de t’avoir inquiétée Princesse. ».

Sur ces mots, je portais ma main à son visage et le caressais affectueusement, portant un regard et un sourire attendris sur la petite fille. « Je t’aime Sebastian. » me confia-t-elle comme si c’était une évidence et qu’elle me le disait tous les jours. Alors qu’en vérité, mon corps avait fondu un petit peu, parce que même si je le savais, c’était la première fois qu’elle me le disait. « Moi aussi je t’aime. » répondais-je simplement, parce que c’était la pure vérité, et que ça me faisait un bien fou de lui dire. Elle-même devait le savoir, mais c’était tellement agréable de lui dire. Elle était devenue ma famille. C’était ma petite sœur, la seule et unique femme de ma vie en ce moment. Et je l’aimais. En guise de réponse, Sam forma un cœur avec ses doigts, et porta ses mains ainsi contre mon torse. Je me penchais pour embrasser son front, et lui souhaitais une très bonne nuit avant de border comme je le pouvais la couverture dans le canapé. J’éteignais toutes les lumières, et rejoignais mon fiancé dans notre lit. Heureux, serein, et plein d’espoir pour notre journée de demain.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
/!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ Empty
MessageSujet: Re: /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\   /!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\ Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

/!\ Things we lost in the fire ▽ Micastian /!\

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MORNING COFFEE ™ :: Rps terminés-