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J'en ai marre d'être face à cette porte fermée pour la deuxième fois ce mois-ci. Mon front appuyé contre l'encadrement, j'attends. J'attends un bruit, un mot, une respiration, un cris de joie. J'attends simplement, les bras croisés. Ce déménagement à Town Square est sensé être un nouveau départ, un petit porte bonheur qui se traduit par un simple petit bâtonnet. Un simple petit test qui nous dira si les mois à venir seront les plus beaux de notre vie. Je me retourne et commence à faire les cents pas dans le couloir devant la salle de bain. Pourquoi prend elle autant de temps? Bon, il faut que je me calme, elle vient à peine de rentrer dans cette salle de bain. Le temps qu'elle fasse son affaire et qu'elle attende le résultat, j'ai bien le temps d'aller me servir une nouvelle tasse de café non? Oui je vais faire ça. Je vais dans la cuisine, prend la tasse que j'ai déjà utilisée au réveil et y reverse du café dedans. J'en bois une gorgée et grimace. Accoudé sur le comptoir je me frotte le visage et soupire. Ca fait six mois qu'on attend une bonne nouvelle, ça devrait bien finir par arriver non? On a même été voir un spécialiste à New York et celui-ci nous a dit de ne pas trop y penser et de continuer à faire ce qu'on fait. En même temps ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre mais je suis impatient. Et puis c'est facile à dire de ne pas trop y penser... Tout juste si ça ne nous obsède pas. C'est peut-être ça dans le fond le problème... On y pense trop, on a trop d'espoir et c'est pour ça que mère nature ne nous fait pas encore ce cadeau. Je relève la tête et fixe le mur d'en face. Je crois entendre qu'Alizée a terminé. Elle doit sûrement attendre le résultat. On a tellement fait ça que je reconnais chaque étape. C'est presque ridicule. Je tourne distraitement la tête vers la porte de la salle de bain, attendant qu'elle s'ouvre. Je ne cesse de me répéter qu'aucun de nous deux n'a de problème parce qu'avant qu'on aille voir le spécialiste, je culpabilisais en pensant que ça pouvait venir de moi. Mais non. La porte s'ouvre. Je me redresse presque comme au garde à vous et je vois ma fiancée passer le pas de porte. L'expression qu'elle a sur le visage veut tout dire. Elle n'a même pas besoin d'user de mots. Je baisse un peu les yeux avant de sourire timidement. C'est pas grave. Non, c'est pas grave. Il ne faut pas qu'on baisse les bras. Je m'avance vers elle et la prend dans mes bras. « Le médecin a peut-être raison... On y pense trop... » soupirais-je tout ne caressant les cheveux de ma fiancée.

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Terminant ma tasse de café, je soupire en pensant à ce qu’il va se passer dans les minutes à venir. Je commence à perdre espoir et cela se voit. Au tout début, j’étais excitée comme une pile électrique dès le réveil en sachant que j’allais faire un test, ayant toujours l’espoir qu’il soit positif. Malheureusement, à force d’échec, j’ai perdu toute cette excitation, sachant pertinemment qu’il sera à nouveau négatif. Bon allez Ali’, arrête de broyer du noir, ton café l’est assez. Punaise, qu’est-ce qu’il est corsé ce café. Grimaçant, je vide le reste dans l’évier. Pryam aime le café bien noir, cela se voit. Regardant mon fiancé, je quitte la cuisine pour m’éclipser dans la salle de bain, pour la seconde fois ce mois-ci. Qui sait ? Peut-être que cette fois-ci est la bonne ? Je ne préfère pas m’avancer, n’ayant pas envie de subir une énième déception. C’est frustrant à la longue de ne pas réussir à avoir un enfant ; ce n’est pas faute d’essayer pourtant. Non pas que passer à la pratique me dérange, au contraire, mais j’aimerai bien que cela aboutisse à quelque chose de concret. Comme toujours Pry’ me suit, lui volant un baiser avant de lui fermer la porte au nez. Sa route s’arrête là, il aura le droit à la « surprise » comme toujours. Une fois dans la salle de bain, je prends deux petites minutes pour me calmer. Respirant profondément, je fixe le lavabo blanc, pensive avant de regarder mon reflet dans le miroir, terminant par passer un peu d’eau fraiche sur le visage. J’étais toute aussi « stressée », le matin des résultats de mes examens. Ce passage du test de grossesse, ne devrait pas-être aussi inquiétant ou stressant. Pour tous les couples, c’est les deux minutes les plus longues de toute leur vie, mais qui signifie un bonheur à venir. J’ai juste envie que ces deux minutes soient les mêmes pour nous. Certains couples ont des enfants d’un claquement de doigt. Pourquoi pas nous ? Pendant un temps, je me suis imaginée être stérile ou avoir un problème : n’arrivant pas à me sortir cela de la tête, j’ai fini par demander à mon futur mari que l’on consulte à spécialiste à New-York. Lui seul était capable de répondre à nos questions et de nous dire si, oui ou non, il y avait un réel problème. Après une batterie de test, nous étions on ne peut plus normaux. Avec une santé de cheval et prêts pour avoir un bébé. La solution à notre problème ? Y penser le moins possible.

Soupirant en repensant à cette journée, je sors de l’armoire à pharmacie, le test que j’ai acheté hier après-midi. Le regardant un instant tout en me pinçant les lèvres, je termine par fermer les yeux, le serrant fort entre mes doigts, tout en espérant que celui-ci soit le bon. Bien, je sais ce qu’il me reste à faire. C’est presque devenu une routine. A chaque fois les mêmes gestes, les mêmes étapes à refaire. Dans le couloir, j’entends le dessinateur faire les cents pas. Il est tout aussi stressé que moi. Quelques minutes plus tard, plus un bruit. Je pense que Pryam a fini par retourner dans l’une des pièces voisines. Faisant ce que j’ai à faire, je m’assoie sur le sol, contre la baignoire tout en ramenant mes jambes jusqu’à ma poitrine. Ce petit bâtonnet se situe devant moi. Me mordant les lèvres, je trépigne d’impatience en attendant le résultat. Pourquoi n’existe-t-il pas des tests de grossesse instantanés ? Plus besoin d’attendre deux minutes pour avoir une réponse. Toutes ces pensées font passer le temps plus rapidement et finalement une barre apparait. Je connais la notice par cœur. Une barre = pas enceinte. Deux barres = enceinte. Quand verrais-je apparaitre deux barres ? Soupirant, je jette le test dans la poubelle et déverrouille la porte de la salle de bain, sortant de celle-ci. Comme toujours, j’ai le visage qui traduit ma déception, trainant des pieds avant de croiser le regard de mon futur mari. Sans un mot, il comprend le résultat. Soupirant à nouveau, je passe mes bras autour de son corps, posant ma tête contre son torse. L’écoutant, je hausse simplement les épaules, sans bouger. « Peut-être… Ou alors, il s’est trompé et on a un problème. » Quoi ? Ca arrive les erreurs d’interprétation de résultat. Levant la tête, je le regarde tout en me mordant l’intérieur de la joue. « Voyons le bon côté des choses. Il faudra se remettre au travail. » Autant trouver un point positif à cette histoire, même si au fond, la déception est grande.

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Je me rappellerais toujours de cette soirée où on a décidé de faire un bébé... On était tranquillement installés dans le canapé, je dessinais et Alizée grignotait les macarons qu'elle avait fait dans la journée. Ca s'est passé bien simplement en fait, pas de proposition très romantique ou quoi, simplement nous, dans notre quotidien à New York. Ma fiancée regardait une émission de télé réalité à propos d'un homme qui doit choisir sa future mariée sans vraiment la connaître. Typiquement le genre d'émission que je ne regarde pas mais dont Alizée est particulièrement friande. J'avais relevé la tête vers elle et nos regards s'étaient croisés, électriques, comme souvent. Ca a toujours été comme ça avec elle. Il nous a fallu que quelques secondes pour poser tout ce que nous avions dans les mains et pour nous rendre dans la chambre à coucher. La jeune femme allongée sous moi avait relevé le regard vers moi afin de capter le mien et j'avais compris où elle voulait en venir. C'est comme ça qu'on a décidé qu'on ferait un bébé. C'était y a six mois et pour l'instant... Rien. Peut-être est-ce le destin qui nous dit que nous voulons aller trop vite, que nous sommes trop jeunes - surtout moi - ou c'est juste la faute à "pas de chance" comme on dit. J'en sais rien. Néanmoins, quand Alizée sort de la salle de bain, je comprends qu'une fois de plus, on a été trop optimiste. On est clairement en train de baisser les bras. On début on était super excités à cette idée et il ne fallait pas qu'on se force à ne séance câlins, mais maintenant c'est presque devenu "robotique". Bien sur, je l'aime, je suis toujours autant attiré par elle mais on a tellement envie d'avoir cet enfant, que nos rapports sont moins naturels, moins spontanés et c'est peut-être pour ça que dame nature ne nous offre pas ce qu'on attend... Alizée est une jeune femme pleine de vie, elle est toujours souriante et joyeuse... Le visage que je vois en face de moi ne lui ressemble pas. Elle aussi est en train de baisser les bras, mais il ne faut pas. Il faut qu'on trouve un terrain d'entente, qu'on trouve de nouvelles choses à faire pour que ça soit à nouveau spontané entre nous. Comme après chaque test négatif, je la serre dans mes bras et elle pose sa tête sur mon torse. C'est injuste de penser qu'il y a des gamines de seize ans qui tombent enceintes par accident et que nous, on attend que ça. La vie est mal faite des fois. Je lui caresse délicatement les cheveux, m'enivrant de son parfum. Alizée a peut-être raison. L'erreur humaine existe et même si j'ai confiance en notre médecin, il y a peut-être quelque chose qu'il n'a pas vu... « Ca ne nous coûte rien de demander un second avis ici, à Town Square. » dis-je doucement. C'est vrai après tout. Un second avis n'engage à rien et puis peut-être que cette ville nous portera chance! Ma fiancée relève le visage vers moi et je lui souris, une de mes mains caressant sa douce joue. Je vois toute la malice dans son regard, ce qui me fait encore plus sourire. « Ce n'est pas un travail qui me pose problème... » C'est sur que personne n'est jamais contre. « Tu sais... » Je redeviens sérieux, repensant à ce que je me suis posé comme question avant. « Peut-être que c'est devenu moins naturel tu ne penses pas? C'est peut-être ça qui coince. Il faut qu'on s'accorde une pause ou qu'on fasse quelque chose qui sorte de l'ordinaire. Des vacances, une activité en plein air... J'en sais rien... » Je soupire. Un peu perdu et déboussolé. C'est vrai que ces derniers temps on a été très concentré dans notre vie professionnelle et pour les préparatifs du mariage. Il faut peut-être qu'on se pose.

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Je n’aurai jamais pensé qu’avoir un bébé puisse être aussi compliqué. C’est la chose la plus naturelle du monde, mais dans notre cas, tout ceci ne l’est plus tant que ça. Si seulement nous pouvions avoir une bonne nouvelle, que je finisse enfin par me dire que nos efforts ont servi à quelque chose. Deux minutes ; cela semble court non ? Compter jusqu’à cent-vingt. Je l’ai toujours crûs jusqu’à il y a six mois. Deux minutes peuvent paraitre une éternité lorsque l’on mise beaucoup sur ce qui va suivre. Me rongeant les lèvres, je fixe le petit bâtonnet en croisant machinalement les doigts. Je ne suis pas superstitieuse, mais là, j’ai envie de croire à la chance. En apercevant la seule et unique barre sur le test, je soupire. Attendant encore quelques instants, j’espère au fond de moi que la seconde barre va venir. Dix secondes. Vingt. Cela ne sert à rien d’attendre plus longtemps. Déçue, je le jette comme tous les autres dans la poubelle, me lave les mains et sors de la pièce. Je suis toujours de bonne humeur et avoir une joie de vivre déconcertante, mais là… Pourquoi sourirais-je ? Je veux avoir un bébé et il ne vient toujours pas. Six mois. La moitié d’une année et toujours rien. En choisissant de fonder une famille, je ne m’attendais pas à tant d’obstacles. Je commence à me poser des questions ; si nos tests avaient été faussés ? Si, nous avions réellement un problème pour avoir un enfant ? Je déteste me torturer les méninges. Ce n’est pas moi. En temps normal, je suis la personne qui relativise le plus, qui croque la vie à pleine dent, sans jamais se torturer l’esprit avec les soucis de la vie. Seulement là, je ne veux pas sourire, je n’en ressens pas l’envie. Trainant des pieds dans le couloir, je croise le regard de mon fiancé, qui comprenant le résultat, viens me prendre dans ses bras. Il n’y a pas grand-chose à dire de plus. C’est négatif. Point-barre. J’épiloguerai plus, quand il sera positif. Oh oui ; ce jour là, je me mettrai à sauter de joie dans toutes les pièces pour montrer à quel point, je serai heureuse. Allez… Je ne dois pas désespérer de voir ce jour arriver très prochainement.

Dans les bras l’un de l’autre, je pose la tête contre son torse, passant les bras autour de son corps avant de les déposer dans le creux de ses reins. J’ai besoin de le sentir contre moi. Rien de mieux pour retrouver le moral qu’un câlin dans les bras de son futur mari. Un peu dépitée, je finis par lui exposer le fait que le médecin de N-Y s’est peut-être trompé ; que nous avons un réel problème. J’ai toujours eu confiance en notre médecin, mais l’erreur est humaine. Sentant ses doigts glisser dans ma chevelure ébène, je soupire doucement, tout en levant la tête pour le regarder. Un second avis ? Ce n’est pas une mauvaise idée, bien que je n’ai pas envie de voir notre quotidien tourner autour de ça. Nous pensons bébé, nous parlons bébé, on vit bébé. Tout en le regardant, je lui souris doucement. « Ce n’est pas une mauvaise idée… Mais attendant un peu, d’accord ? Cette ville finira peut-être pas nous porter chance. » ajoutais-je en souriant de plus belle. Afin de détendre l’atmosphère, je me mets à faire de l’humour, soulignant le bon côté des choses de cette histoire. Nous devrons nous remettre au travail. Cela n’est pas pour me déplaire. Je le regarde avec un sourire en coin, lui volant un baiser lorsqu’il ajoute que cela ne lui pose pas de problème. Rapidement, il récupère son sérieux. Je connais très bien cette tête. Dès que Pryam souhaite me parler d’une chose importante, il l’arbore. Il n’a pas tord dans ce qu’il dit, si bien que j’acquiesce d’un hochement de la tête. Prendre des vacances ? Sortir ? Lorsqu’il me parle d’activité en pleine air, je me mets à réfléchir. « Un saut en parachute. A la place de nous envoyer en l’air dans un lit, ça sera dans les nuages ? » Les mots ont traversé ma pensée. « C’est sorti tout seul, désolée. » dis-je en souriant. « Je sais que tu as raison. Il faut qu’on fasse autre chose. N’importe quoi, tant que cela ne touche pas de près ou de loin les bébés. » soupirais-je.

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Il y a des couples qui ont un enfant du premier coup. Ils le décident et le mois d'après, ils ont une bonne nouvelle... Y a aussi les couples qui n'en désirent pas mais que le destin en a décidé autrement. Je pense notamment aux femmes qui avortent ou qui abandonnent leur bébé à la naissance. Mais bordel, nous on ne demande que ça. Nous tout ce qu'on veut c'est pouponner, c'est avoir notre famille et s'épanouir tous ensembles. Pour l'instant, avec Alizée, on n'a parlé que d'un bébé mais peut-être que dans quelques années on voudra recommencer... Ne parlons pas trop d'avenir alors que nous n'arrivons même pas à en avoir un. Je me suis déjà fait des films sur le moment où Alizée apprendrait être enceinte, notre vie changera du tout au tout mais pour nous, c'est une bonne chose. On en a envie. Plus que tout. Que ça soit avant le mariage ou après, peu importe. On dit qu'il faut être persistants, qu'il ne faut pas baisser les bras mais après six mois, on est obligé d'avouer que l'entrain n'est plus le même et qu'après chaque test négatif, on a de la peine à continuer à sourire. On y pense trop. On est obsédé par cette histoire de bébé. C'est ça le problème. J'en suis presque persuadé. C'est comme de s'acharner sur un enfant pour qu'il arrête de sucer son pouce, il le fera de lui même du jour au lendemain. Je suis sûr que c'est pareil pour cette grossesse tant attendue. J'aimerais que ma fiancée retrouve sa joie de vie, son sourire et cette brillance dans les yeux comme quand je l'ai rencontrée. Ces résultats négatifs la mine et ça me manque de ne plus rire comme avant avec elle. Sans parler du déménagement, de mon frère et de sa nouvelle confiserie... Il y a peut-être beaucoup de choses à la fois. Il nous faut une pause, une soirée à la fête foraine ou un weekend en amoureux. Quelque chose qui nous diverti et qui nous aère un peu l'esprit.

Comme à chaque fois après un test négatif, on en parle. Pourtant, le tour de la question a été abordé maintes fois mais à chaque fois il faut qu'on trouve quelque chose à dire, rien que pour essayer de se rassurer, de se dire que la prochaine ça sera la bonne ou simplement pour réfléchir à une autre solution. On évoque le médecin spécialiste que nous avons vu à New York et je propose instinctivement à Alizée d'en voir un ici. Elle veut attendre encore un peu. Je lui fais un sourire rassurant, caressant toujours sa joue. « D'accord... » Ma future femme a un sourire en coin, elle essaie de détendre l'ambiance en disant qu'il faut qu'on se remette au travail. C'est sur. Y a pas d'autres moyens pour que ça marche mais j'ai tellement peur que ça devienne trop habituel, qu'on se transforment en robot, qu'on le fasse seulement aux dates qui pourraient être plus avantageuses pour la jeune femme... J'ai pas envie qu'on devienne un de ses couples rabougris, qui finisse par ne plus vouloir rien faire parce qu'ils doivent se "forcer" à avoir des rapports à certains moments du mois... Bien sur, vu comme elle m'attire et comme j'aime nos moments câlins sous la couette, ça ne sera jamais une corvée, mais je trouve que ça risque de finir très peur naturel. La remarque d'Alizée m'arrache un rire. Du saut en parachute? Très peu pour moi. Je ne suis pas un trouillard de nature, mais faut quand même pas exagéré. Mais j'aime bien la comparaison. « Très tentant... mais je préfère quand même la version au lit... » lui dis-je en faisant un petit sourire très évocateur. Redevenons sérieux... Alizée est d'accord avec moi quand je dis qu'il faut qu'on pense à autre chose. Elle a l'air dépitée. Je lui vole un tendre baiser avant de lui sourire. Il faut que je lui remonte le moral. « Allez... Viens! » dis-je en l'attirant vers le canapé. Nous nous laissons tomber dedans et j'attrape mon ordinateur portable qui est sous la table basse. Je tape sur la barre de cherche "voyages dernières minutes". Il y a souvent des offres intéressantes. Je clique sur le premier lien, sentant le regard de ma fiancée sur l'écran. « Plutôt au chaud? » demandais-je en souriant malicieusement. « ... Ou plutôt fun comme DisneyWorld? » Je grimace. Non. Trop d'enfants là-bas. Ca va nous miner le moral. Je fait descendre la page, très concentré sur l'écran. « Y a une destination qui te fait de l'oeil? » C'est sur que partir en vacances alors qu'on vient de déménager n'est peut-être pas une très bonne idée, mais je suis persuadé que ça pourrait nous faire du bien. Pas forcément besoin d'aller loin. Même si on se prend un motel sur une grande route, c'est l'histoire de voir autre chose et d'être que nous deux.

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Il faut que l’on se change les idées, que l’on fasse autre chose que faire un bébé. Ce n’est pas déplaisant de tout tenter pour avoir un enfant, mais tourne trop à l’obsession. Reprendre les mêmes gestes, calculer pour que cela tomber dans les meilleures dates… C’est devenu trop machinal à mon gout. Le médecin n’a peut-être pas tord ? A trop y penser, on fait une sorte de « blocage ». J’ai pu lire ça dans un magasine féminin ; suite au témoignage d’une jeune femme avec le même problème que mien, un professionnel lui a expliqué qu’à trop y penser, elle pouvait faire tout simplement un blocage. Pour cette femme, cela fait deux ans qu’elle essaie. Deux ans ?! Et je me plains au bout de six mois ? Je ne veux pas imaginer devoir attendre deux ans avant de tomber enceinte… Étant d’une nature assez impatiente, cela est inenvisageable. Bien, nous ferons ce qu’il faut pour ne plus y penser. De toute façon, ouvrir une boutique de confiseries n’est pas de tout repos ; de quoi m’occuper le temps et l’esprit durant les semaines à venir. Si je ne peux pas penser enfant, autant penser travail. Finalement, il y a peut-être trop de choses qui sont entrain de s’accumuler ? Le déménagement, la nouvelle boutique, le bébé…. Trop d’évènements pour une seule femme. Enfin, ne désespérons pas, cela finira par arriver. Tôt ou tard. Toutes ces histoires me font perdre le sourire. Heureusement qu’un câlin dans les bras de mon fiancé, me le redonne rapidement. Après tout, il y a pire que nous. Des couples qui sont sures de ne jamais avoir d’enfant, du moins naturellement. D’autres personnes qui sont malades et où la maternité est inenvisageable. Face à tout ça, nous n’avons pas de raisons de nous plaindre ; nous sommes en bonne santé et avec l’avenir devant nous pour fonder une famille. Enfin…

Comme toujours, lorsqu’il y a un souci, nous en discutons. Je déteste garder les choses pour moi, j’ai besoin d’extérioriser et de dire ce que je pense. D’ailleurs, je suis tout simplement incapable de garder quelque chose ; dès que je pense à une chose, cela s’échappe automatiquement de mes lèvres. Face à cette nouvelle déception, je commence à imaginer tout un tas de choses ; est-il possible que le médecin s’est trompé ? Que nous ayons un souci sans le savoir ? Je soupire tout en restant contre lui. Avoir un second avis n’est pas une mauvaise idée : c’est un bon moyen pour être pleinement rassuré. Néanmoins, je préfère attendre avant de reprendre rendez-vous chez le médecin. Laissez faire mère nature quelques temps. Je suis contente car Pryam accepte et son sourire rassurant, me fais énormément de bien. « Merci. » Une chose est sure, ce test négatif ne me coupe pas l’envie de recommencer. Il faut voir le bon côté des choses lorsque l’on est face à une déception comme celle-ci, c’est que l’on aura l’occasion de recommencer encore et encore. C’est comme une chute de cheval : il faut remettre le pied à l’étrier et remonter sans attendre. Là, c’est un peu la même chose. Il ne faut pas attendre que la déception prenne le dessus et se remettre en selle. Faire de l’humour en cas de « crise » est une manière que j’ai de dédramatiser. Je préfère voir le bon coté des choses, que de déprimer dans mon coin pendant deux jours, car nous n’avons toujours pas réussi à faire un bébé. Pour mon futur mari, il faut que l’on pense à autre chose, que l’on s’essaie à d’autres activités, que l’on voyage. Bref que l’on se change les idées. Tout en lui souriant, je hoche la tête, lui montrant que je suis de son avis : une activité en pleine heure ? Sans savoir pourquoi, je sors spontanément un saut en parachute. De nature assez folle, j’ai toujours aimé les nouveaux défis, les idées un peu farfelus et faire un saut en parachute en fait parti. J’en profite même pour ajouter une pointe d’humour, comparant ça à s’envoyer en l’air, autrement que dans un lit. Cela le don de faire rire le jeune Calloway, au moins ça permet de détendre l’atmosphère. Il en rit, mais n’est pas chaud pour le faire, ce qui me tire un sourire amusé. « Trouillard. » dis-je en lui adressant un clin d’œil complice. Un peu de sérieux. Ok, nous devons faire autre chose que nous reproduire. Tout, pourvu que cela n’engage en rien les bébés. Me volant un baiser, je lève la tête pour lui sourire tendrement avant de le suivre jusqu'au salon. Il semble déterminer à nous faire changer d’air. Une fois devant le canapé, je me laisse tomber à la renverse sur celui-ci, posant le regard sur son ordinateur portable, remarquant qu’il se met à taper « voyages dernières minutes. ». Il n’en faut pas davantage pour me décrocher un large sourire, le regard pétillant. Des vacances ? Un weekend loin d’ici ? Nous devons tout juste d’arriver, et nous voila déjà avec l’envie de changer d’air. Me rapprochant du bord du canapé, mon regard est plus insistant, ne perdant pas de vu l’écran. Chaud ou fun ? Normalement j’aime ce qui est fun, mais là. « Au chaud ! » répondis-je enthousiaste. Regardant toutes les annonces et les destinations possibles, mon regard s’arrête sur l’une d’entre elle qui me fait de l’œil. « Venise ! Regarde, il y a une annonce pour un séjour à Venise. » lui montrais-je du doigt. La ville des amoureux. Il doit faire chaud en Italie non ? Continuant à regarder les petites annonces, j’en remarque une autre, tout aussi intéressante. « Ou une croisière en Grèce là ? » La Grèce sans croisière, cela me va très bien aussi. Venise, la Grèce. C’est très bien, mais peut-être un peu loin. « C’est peut-être un peu loin quand même… Miami ou Los Angeles feraient très bien l’affaire. » ajoutais-je en le regardant, lui adressant mon plus beau sourire. « Et toi ? Tu as des préférences ? Après tout, j’suis pas la seule à décider. »

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Si y a bien sur un point où se ressemble beaucoup avec Alizée c'est qu'on est tous les deux impatients. En même temps, au bout d'un ans de relation je lui demandais déjà sa main. La plupart des hommes ont besoin de se tâter pendant plusieurs années mais pas moi. Je n'ai peut-être que vingt deux ans, mais je sais avec qui je veux passer le reste de ma vie. Je ne suis pas du genre volage, à ne pas aimer l'attachement, à vouloir changer de femmes. J'ai toujours eu que des relations longues et sérieuses mais quand mon regard a croisé celui de ma fiancée, j'ai eu comme un électrochoc. Plus les mois ont passé plus j'ai compris que ça ne servait à rien de tourner autour du pot. Que je la voulais elle, que je voulais qu'elle devienne Madame Calloway et qu'elle reste à mes côtés jusqu'à la fin de notre vie. Et puis... L'impatience avait à nouveau frappé à la porte quand on a décidé d'avoir un enfant. En temps normal dans un couple, l'homme est plus âgé et il ne veut pas forcément s'engager dans ce genre d'histoire, mais moi j'étais le plus jeune. Alizée avait gentiment l'âge de pouponner et ça nous a semblé comme une évidence. Sauf que pour l'instant, cette grossesse se fait attendre et comme nous sommes impatients, notre moral en prend un sacré coup.

C'est pour ça que je propose un petit weekend en amoureux à ma fiancée. Je ne sais pas si c'est vraiment une bonne idée entre l'installation de sa confiserie et les états d'âmes de mon cher grand frère mais on risque de péter un câble si on ne s'accorde un peu un peu de temps à deux, loin de tout ce qui ressemble de près ou de loin à un bébé. Ces derniers temps on n'a fait que de se croiser et quand on passait du temps ensembles, on était au lit à essayer de faire un enfant. Ca peut paraître "cru" dit comme ça mais c'est malheureusement vrai. Y a la fête foraine qui s'est installée en ville et on y a même pas encore mis les pieds. Ca fait bientôt trois semaines qu'on est là et on a pas encore été voir mes parents, on a pas été au cinéma, je lui ai pas fait visiter la ville où j'ai grandi... J'aimerais bien pouvoir lui montrer mon ancien collège, là ou je bossais après les cours... Mais on a rien fait de tout ça. C'est pour ça que je décide d'allumer mon ordinateur et d'aller voir les offres intéressantes pour un voyage en amoureux. Alizée semble emballée par l'idée mais très rapidement, elle me parle de destinations telles que Venise ou la Grèce. Je dégluti difficilement et me gratte nerveusement la nuque. Je pensais à quelque chose de plus près et de moins... "luxueux". En plus, Alizée sait que j'ai le mal de mer alors la croisière ça sera très peu pour moi. J'ai pas envie de lui faire de la peine mais il faudrait peut-être qu'on se contente d'une destination plus proche et moins coûteuse parce que pour l'instant, sa confiserie n'a pas encore ouverte et que je suis en train d'économiser pour le mariage. Ces économies ont prit un sacré coup avec le déménagement et l'achat de cette maison pour qu'on puisse élever notre bébé. En plus du mariage, si Alizée tombe enceinte, il faudra qu'on soit sûrs d'avoir les sous pour s'en sortir. Mais je suis quelqu'un de délicat et je vais essayer de faire comprendre avec tact qu'il faut qu'on soit un peu plus raisonnable quant à la destination. Elle me parle de la Californie et je suis un peu soulagé qu'elle se rende elle même compte que l'Europe c'est un peu loin. Me demandant mon avis, je me tourne un peu vers elle et pose mon coude sur le dossier du canapé. « J'adorerais aller à San Francisco personnellement. Ou au Canada! C'est un peu plus loin mais ça reste aux Etats-Unis. » Et on est en plein dans les finales de hockey en ce moment alors... J'attrape la main d'Alizée et lie nos doigts ensembles. Je dépose un doux baiser sur le dessus de sa main. « Tu sais... On peut envisager d'aller en Europe pour notre voyage de noces si ça te dit... »

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J’ai toujours aimé l’Europe ; cela est peut-être normal étant donné que je suis originaire de Paris. Avec le collège, je me suis rendue en voyage linguistique à Londres, puis à Barcelone avec le lycée… Des destinations qui ont alimenté mon gout pour les voyages et la découverte de nouvelles cultures. J’aime voir autre chose, découvrir de nouvelles cultures, de nouvelles coutumes. C’est surement pour ça qu’en lisant toutes les destinations que nous propose ce moteur de recherche, je m’arrête sur de voyages très européens : Venise, la Grèce… J’ai toujours voulu visiter l’Italie : voir Rome, Milan et encore plus Venise. La ville des amoureux. Cela fut toujours une évidence, que je finirai par me rendre dans cette ville avec l’homme de ma vie. La Grèce ; trop de cartes postales et de documentaires aux paysages somptueux qui m’ont donné envie d’aller voir cela de plus près. Il parait que tout cela est encore plus beau en vrai. Rêvant de ses différentes destinations, je reviens vite les pieds sur terre, me rendant compte que c’est un peu trop luxueux pour nous et surtout pour notre budget. En arrivant à New-York, je me suis servie de mes dernières économies pour monter la boutique, puis ce nouveau déménagement et les frais de la seconde boutique… Mon budget est de plus en plus limité, du moins dans les semaines à venir. Le temps d’ouvrir ma nouvelle confiserie et de rentrer dans mes frais. Finalement, je m’arrête sur la Californie ou la Floride. Pas besoin de traverser les océans et changer de continent pour passer un weekend ; tant que nous sommes ensemble, je veux bien aller n’importe où. J’ai la sensation que cela rassure mon futur mari ; il devait déjà être entrain de se demander comment nous allions faire pour payer un tel voyage. Cela ne fait pas de mal de rêver un peu.

De toute façon, je ne suis pas la seule à décider de la destination de ce petit-weekend, il est nécessaire que nous soyons tous les deux d’accord. Tournant la tête pour le regarder tout en souriant, il me parle de San Francisco ou du Canada. Il fait chaud au Canada ? Dans ma perception des choses, c’est : la neige, le sirop d’Erable et les caribous. Des choses bien loin du soleil et de la chaleur. Enfin pourquoi pas. Le point positif lorsqu’il fait froid, c’est qu’il faut trouver un moyen de se réchauffer. Ce n’est pas possible, à chaque fois, je me remets à penser à ça. Bref. San Francisco ? Je n’ai jamais eu l’occasion de m’y rendre, mais traverser le Golden Bridge m’a toujours fait envie. « Il fait chaud au Canada ? A moins qu’il y est une autre raison pour que tu veuilles aller là-bas ? » lui demandais-je en souriant. Si ce n’est pas le soleil qui le pousse à aller la bas, cela doit être autre chose. Le sport par exemple ? Enfin si c’est ça, je ne me vois pas passer un weekend en amoureux à regarder du hockey ou du football américain. « J’aime bien ton idée d’aller à San Francisco. J’ai toujours voulu voir le Golden Bridge. » répondis-je en souriant de plus belle. Entremêlant nos doigts, je lui caresse le dos de la main, tandis qu’il me parle de voyage de noce. Nous avons discuté plus d’une fois des préparatifs pour le mariage, mais jamais du voyage qui suivra ; gentiment, il me propose que l’on puisse choisir l’Europe pour celui-ci. C’est une bonne idée, mais je ne veux pas lui imposer mes envies pour ce voyage là. Pryam doit sans doute avoir envie de voir des paysages plus exotiques pour son voyage de noce ; du moins, je précise. « Tu es sure que tu veux aller en Europe pour notre voyage de noce ? Tu ne dis pas ça, juste pour me faire plaisir ? Personnellement, j’ai déjà vu l’Europe, j’y ai vécu une bonne partie de ma vie, c’est plutôt à toi, de voir si tu veux y aller ou pas. » lui demandais-je tendrement en posant ma tête contre son épaule. Bon, revenons à notre sujet principal ; notre weekend loin d’ici. Reposant le regard sur l’écran, je constate qu’en choisissant à la dernière minute, nous avons le droit à de belles promotions. « Alors ? On choisit quoi ? Il faut en profiter, il y a des promotions intéressantes. » D’un signe de la tête, je lui montre les différentes remises.

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Dans ma perception des choses, on devrait garder le voyage en Europe pour notre lune de miel. Sinon où va-t-on aller pour ce moment aussi spécial? Je ne suis jamais allé en Europe contrairement à Alizée qui y a vécu mais je rêve d'aller visiter Paris et surtout d'aller en Belgique, berceau de la bande dessinée. Depuis gamin je bassine mon grand frère avec ça et j'espère sincèrement qu'un jour j'arriverais y aller. C'est mon côté "geek" qui ressort mais comme je dis toujours; geek is the new chic. Bref, je divague! Je propose donc San Francisco et le Canada à ma fiancée. J'ai eu l'occasion d'aller une fois dans la ville des fleurs dans le cadre de mon boulot, juste avant de rencontrer Alizée. Bien sur, j'ai pas pu faire beaucoup de tourisme mais dès que j'avais le temps durant une pause ou en sortant de la réunion, j'allais visiter et je suis vraiment tombé sous le charme de cette ville. Quant au Canada c'est les grands espaces blancs qui me donnent envie. C'est surtout de pouvoir aller voir les finales de hockey qui se déroulent à Montréal mais bon, ça Alizée ne le saura pas. Cependant, comme elle me le fait très justement remarquer, au Canada il fait froid, surtout à cette période et ma fiancée m'a dit préférer aller dans un endroit où il fait chaud. Suis-je bête. « Loin de moi cette idée d'aller au Canada pour des finales de hockey! Pour qui me prends-tu? » dis-je un peu trop théâtralement. Je finis par faire un sourire moqueur à Alizée et commence à regarder les offres pour la Californie. « On a qu'à aller à Las Vegas, comme ça on se marie pas cher et on pourra faire l'amour tout le weekend! » Je m'arrête et lève les yeux au ciel. « Ouais, non. Oublie. » dis-je avant de rigoler un peu. Je continue de regarder les offres proposées sur internet quand ma fiancée me pose une question très bizarre. Elle me demande si je veux vraiment aller en Europe pour notre voyage de noce, elle a peur que je lui dise ça pour lui faire plaisir. J'hausse les épaules avant de me pencher vers ses magnifiques lèvres et l'embrasser. « Bien sur que je veux vraiment y aller! J'aimerais bien pouvoir faire plusieurs villes... Genre commencer par aller voir ta famille, ensuite faire un crochet en Belgique et après descendre à Venise... Ca serait juste parfait. Tous les américains rêvent d'aller en Europe. » Je suis un peu étonné qu'elle me pose cette question à vrai dire. C'est plutôt elle qui devrait ne pas vouloir aller en Europe étant donné que c'est là-bas qu'elle a grandit. J'ai pas eu l'occasion de beaucoup voyager moi. A part San Francisco et New York c'est tout... Je l'embrasse une nouvelle fois et Alizée pose sa tête sur mon épaule. Très peu de couple ont encore cette complicité après deux ans de vie commune, pourtant nous, on est pas lassés. Je l'aime toujours autant et je suis sûr que vu de l'extérieur on a l'air d'un jeune couple qui viendrait de se mettre ensembles. Je repose mes yeux sur l'écran, une main posée sur la cuisse de ma fiancée. C'est vrai qu'il y a pas mal d'offres intéressantes! Je pose mon doigt sur l'écran. « Deux jours à Los Angeles et deux jours à San Francisco. C'est un pack avec les billets d'avions et les réservations d'hôtel. On a rien besoin de faire! » à part payer mais le prix est vraiment avantageux et puis même si on doit faire un peu attention à ce qu'on dépense, c'est dans nos moyens.