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 CHALLENGE WEEK → Sebastian L. Petterson

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Morning Coffee
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MessageSujet: CHALLENGE WEEK → Sebastian L. Petterson   CHALLENGE WEEK → Sebastian L. Petterson EmptyDim 17 Fév - 21:17





Seb Week

(du 18/02 au 24/02)

Règles

Un personnage, sept jours dans la semaine, sept mises en situation dans Town Square. Voici le principe des challenge weeks. Chaque jour de la semaine, un membre recevra une mise en situation qu'il devrait développer en un minimum de 500 mots. Dès qu'il aura répondu à une situation, Morning Coffee lui enverra la prochaine. Le tout, pendant sept jours, du lundi au dimanche. Si le membre a réussi son challenge, il gagne un prix.

Programme

Lundi ▪ Main dans la main avec Micah, Sebastian tombe sur son ex. Il fait tout pour éviter qu'elle les aperçoive.
Mardi ▪ En plein service au Morning Coffee une des machines à café déraille et explose littéralement sur Sebastian, trempant ses vêtements de café brûlant. Il est obligé de faire un strip tease express pour sauvegarder ses bijoux de famille. Pas de chance, lors de sa dernière lessive, ses sous vêtements avaient virés au rose...
Mercredi ▪ Une mère confie son enfant à Sebastian pour quelques minutes. Au final, il se retrouve à s'en occuper toute une matinée.
Jeudi ▪ En pleine séance de préliminaires sur le comptoir du Morning Coffee pour fêter dignement leur Saint Valentin, Sebastian et Micah sont interrompus par un employé qui avait oublié ses affaires... Sebastian planque son amant sous le comptoir le temps qu'il s'en aille. Grave erreur ! C'était sans compter sur l'audace de Micah qui s'adonne à une petite exploration buccale de son entrejambe tandis que son employé décide de rester lui faire la conversation...
Vendredi ▪ Une inspection sanitaire particulièrement pointilleuse du Morning Coffee dévoile des actes passés (mais ô combien récents) peu scrupuleux sur le comptoir. Face à l'inspecteur scandalisé, Sebastian doit gérer la crise, et hésite à accuser l'un de ses employés...
Samedi ▪ Sebastian se retrouve à devoir s'occuper de la petite soeur de Micah et de son chien pendant quelques heures. Tout ne se déroule pas comme prévu.
Dimanche ▪ Sebastian fête ses vingt-cinq ans avec Micah, du sexe, et de la crème glacée. C'était sans compter sur son frère qui débarque chez lui avec toute sa famille pour lui faire une surprise.
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: CHALLENGE WEEK → Sebastian L. Petterson   CHALLENGE WEEK → Sebastian L. Petterson EmptyMar 19 Fév - 0:46




Main dans la main


La semaine débutait calmement sur une journée de repos. Au début, lorsque j’ai repris le Morning Coffee, j’avais tendance à y passer des jours complets, sans m’accorder la moindre pause. D’une part parce que je voulais travailler et maintenir le cachet de l’endroit, mais surtout parce que ça m’aidait à oublier ma peine. C’est assez ironique sachant qu’il n’y avait pas d’endroit qui me rappelait plus mes parents. Mais le café était toujours envahi de monde, et tous les clients se donnaient à cœur joie de ne pas me laisser une seconde de répit pour m’attrister sur mon sort. Et dans un sens… tant mieux. Mais au fil des mois j’avais retrouvé goût à la vie, et j’arrivais à déléguer le café à mes employés de plus en plus. Ce qui me permettait de pouvoir m’accrocher quelques congés, et notamment des week-ends à rallonge qui me donnaient la chance de retourner à New York voir le peu de famille qui me restait, et surtout celle qui venait de m’être offerte, mon neveu, Jamie. Enfin, James. En hommage à notre père, comme on pouvait s’y attendre. Mais ce gosse avait trop une tête de Jamie pour que je lui donne un autre nom. Après donc un week-end de retour à la civilisation, loin de ce trou paumé qu’était Town Square, je retournais difficilement à ma réalité. C’est surement pour ça que j’avais eu besoin d’un jour pour me… réacclimater. Et quitte à regoûter aux joies de la vie dans l’Oregon, autant le faire auprès d’une des rares personnes qui me donnaient vite envie d’effacer l’idée de retourner sur la côte Est, en l’occurrence aujourd’hui, Micah.

C’est ainsi que je m’étais retrouvé à passer mon après-midi avec lui, près du port, assis sur les murets face à l’océan. A notre habitude, nos chiens jouaient ensemble non loin, pendant que je lui résumais mon week-end, évitant soigneusement d’évoquer l’envie que j’avais eu de revivre à New York. Si notre relation avait été chaotique, précipitée, et sûrement peu saine, je n’y étais pas moins accroché, bien au contraire. Je trouvais de plus en plus mes marques auprès du garçon, et commençais à vouloir crier au monde entier que oui, j’étais avec un homme, oui, il était sept ans plus jeune que moi, et oui je me fichais bien de ce qu’on pouvait en penser, parce que j’étais heureux. J’étais bien avec quelqu’un comme je l’avais rarement été, et je voulais que ça continue, sans que je doive me cacher.

La nuit venait de tomber sur Town Square, et j’invitais mon compagnon à regagner ma maison pour y finir cette journée idyllique. Les rues étaient abandonnées, les commerces venaient de fermer, et je m’accordais la liberté de marcher main dans la main avec Micah. M’hasardant même parfois à enrouler mon bras autour de lui pour le sentir toujours un peu plus près de moi, me permettant de lui embrasser tendrement le cou. Peu inquiet d’être vus, je continuais ma route tranquillement avec le garçon, appréciant d’enfin oser lui montrer mon affection en dehors de mes quatre murs. Me sentant si à l’aise, j’oubliais les raisons qui me forçaient à avoir demandé de garder cette relation pour nous pour l’instant. C’est en apercevant une chevelure blonde que je ne connaissais que trop bien que tout me revenait en tête. Sans vraiment réfléchir, j’attirais immédiatement Micah et les chiens dans une allée entre deux bâtiments, et embarquais le garçon près du mur. « J’étais sûr que tu avais attendu que la nuit tombe pour partir pour pouvoir abuser de moi contre le mur d’une ruelle sombre… » m’expliqua-t-il, provocateur, m’attirant contre lui pour m’embrasser passionnément. Je sautais sur l’occasion d’une telle excuse, et n’oubliant pas de tenir les deux laisses des chiens d’une main, abusais sans la moindre gêne de la bouche de mon amant. Ma seul main libre se faufilait sous ses vêtements et je caressais avec envie ses abdominaux et son dos. Me collant un peu plus contre son corps, je traçais finalement la courbe de ses fesses, abusant toujours plus de ses lèvres. Je les mordais, léchais, les rougissant avec toute l’envie et l’excitation que cette situation m’offrait. Nous restions là si longtemps que j’en oubliais que je n’avais cherché qu’à nous cacher le temps que la jeune femme passe. Ce n’est que grâce à l’aboiement de Carpette que Micah et moi nous décollions l’un de l’autre, haletants. Le reste du chemin jusqu’à chez moi se fit à une vitesse folle, et c’est à peine la porte passée que je collais mon amant contre celle-ci, et reprenais là où nous nous étions arrêtés.


Dernière édition par Sebastian L. Summers le Dim 18 Mai - 15:52, édité 1 fois
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: CHALLENGE WEEK → Sebastian L. Petterson   CHALLENGE WEEK → Sebastian L. Petterson EmptyMar 19 Fév - 18:10




Pink Undies


Il faisait froid aujourd’hui à Town Square. Mais genre… super froid. Les grands-mères arrivaient enroulées dans des couches de vêtements phénoménales, et je n’avais jamais vu autour de bonnets au mètre carré. Moi, je m’étais contenté d’enfiler le plus de pulls possible en évitant de ressembler au bibendum. A part ça, la journée n’avait rien d’exceptionnelle. Les clients habituels venaient me commander leur tasse quotidienne, n’oubliant pas au passage un bon mot, me remerciant le plus souvent de les sauver de ce froid glacial grâce à mes cafés. Et je répondais toujours la même chose, que c’était mon boulot, mais que j’étais ravi de leur être d’un quelconque secours. La seule chose un peu extraordinaire, et encore, c’était de plus en plus fréquent ces derniers temps, c’était que Micah avait élu domicile à une table du café, et se faisait une joie de me lancer des regards honteusement érotiques en léchant la mousse de son chocolat chaud qui recouvrait ses lèvres. Boisson offerte par la maison, bien sûr. Comme si j’avais le choix…

Trois jeunes femmes, dans les vingt ans, venaient d’entrer au Morning Coffee et me commandaient les cafés les plus laiteux, sucrés, et absolument plus caféines de la carte. Je regrettais le bon vieux temps où chacun se contentait d’un bon café noir et où on ne m’embêtait pas pour créer des mélanges de fillettes. Je faisais couler leur commande en essayant de faire abstraction des gloussements derrière moi, lorsque j’entendis la machine faire un bruit des moins rassurants. « Oh – oh. ». Une poignée de seconde plus tard, et le fait physique le plus improbable arriva. La pression de l’eau fit sauter l’un des distributeurs, et un jet bouillant m’aspergea le corps entier. Je serais les dents pour éviter de pousser le cri le plus inhumain, et au lieu de rester sans rien faire à me laisser brûler par mes vêtements trempés… je décidais de les enlever. Sans trop réfléchir, j’enlevais pulls, pantalon, chaussures, et me retrouvais… en caleçon, à la vue de tous. Et surtout des trois filles qui n’en perdaient pas une miette. L’un d’elle se fit entendre : « La température vient d’augmenter d’un coup les filles, je crois que je n’ai plus besoin de café. » Sans déconner. De toute façon je n’étais plus trop capable d’en faire là. « Dis mon beau, t’as besoin d’aide pour te sécher ou d’enlever ce qu’il te reste de vêtements. » dit une autre. « Non qu’il reste de là. Il y a tant de choses que j’aimerais lui faire sur ce comptoir. » lâcha la dernière.

Je levais les yeux au ciel avant de baisser le regard, osant pour la première fois regarder la tenue dans laquelle jetais. Bien entendu, il avait fallu que les seuls sous-vêtements que j’avais en stock ce matin étaient ceux qui avaient viré rose dans ma dernière lessive. Il ne me restait plus qu’à faire mon coming-out ! D’ailleurs… « Ecoutez-les filles… » commençais en me penchant sur le comptoir vers elles. Je les voyais s’avancer vers moi, pleines d’espoir. « Je suis rouge comme écrevisse parce que je viens de m’ébouillanter, alors j’ai tout sauf envie d’entendre vos propositions malsaines. » reprenais-je, étrangement calme. Je m’avançais un peu plus, et murmurais pour finir : « Et au cas où vous n’auriez pas remarqué, et je suis certain que vous l’avez fait… je porte un boxer rose. Alors, à part embrasser mon copain là tout de suite devant vous, je ne sais pas ce qui pourrait plus vous renseigner sur mon orientation sexuelle. » Il n’en avait pas fallu plus pour que je lise sur leurs visages indignés qu’elles ne m’embêteraient plus. Je sortais donc du comptoir, prenant en main mes vêtements brûlants, et pas gêné par ma tenue, je traversais la salle. Je jetais un clin d’œil à Micah, et demandais à l’un de mes employés de prendre le relais dans les commandes. Heureusement pour moi, j’avais des vêtements de rechanges dans la salle de pause et les enfilais afin d’éviter de mourir de froid et de honte en retournant bosser.
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MessageSujet: Re: CHALLENGE WEEK → Sebastian L. Petterson   CHALLENGE WEEK → Sebastian L. Petterson EmptyJeu 21 Fév - 17:41




Aujourd’hui, j’ai failli kidnapper un bébé.


Il fallait que je pense à appeler quelqu’un pour réparer la machine à café qui m’avait explosé dessus hier. Heureusement, on en avait plus d’une, mais avec le nombre de clients en ce moment, ça m’arrangerait de toutes les avoir fonctionnelles. Je m’occuperais de ça dans la matinée. Entre deux commandes, je n’aurais sûrement rien de mieux à faire. J’étais seul à travailler ce matin lorsqu’une voix féminine m’interpela alors que je nettoyais une table : « Excusez-moi ? ». Je me retournais pour faire face à une femme, sûrement dans la trentaine, un bébé dans les bras. « Je sais que vous n’êtes pas là pour ça… Mais il faut absolument que j’aille aux toilettes. Pourriez-vous vous occuper du petit le temps que j’y aille ? » me demanda-t-elle, pleine d’espoir. En temps normal, j’aurais sûrement dit non. Mais depuis le week-end dernier où j’avais rencontré mon neveu, je me découvrais une passion soudaine pour les enfants. Et le café était presque vide, je pouvais bien me permettre d’aider cette mère quelques minutes. « Oui, bien sûr ! » lâchais-je en prenant le petit dans mes bras. « Vous me sauvez, merci ! ». Je hochais de la tête en souriant, et la laissais s’éloigner de moi tandis que je retournais derrière mon comptoir.

L’enfant ne devait pas avoir plus de quatre mois, et il était… adorable. « Quel peut bien être ton nom… Nate ? Evan ? Lucas ? Non... Liam ! Oui, tu as la tête d’un Liam… ». Ce n’était probablement pas son nom, mais quitte à partager cinq minutes de ma vie avec ce petit ange, autant que j’ai un prénom avec lequel l’appeler. « Moi c’est Sebastian… Non pas que tu sois capable de le dire… » continuais-je tout en berçant à moitié le petit dans mes bras. Les minutes passaient, et nous avions trouvé un nouveau jeu. Ça avait commencé innocemment, mais dès que je détournais mon regard de l’enfant, et que je le reportais sur lui, il riait aux éclats. Les rires de bébé étaient ma kryptonite, une petite partie de mon cœur fondait dès que j’en entendais un nouveau. J’étais d’ailleurs tellement obnubilé par Liam, que je ne voyais pas le temps passer. Je tentais alors un coup d’œil à l’horloge, et remarquais que ça faisait déjà une dizaine de minutes que le petit m’avait été confié. Qu’est-ce que sa mère fichait ?

Une jeune femme s’approcha de moi pour passer commande. D’un bras, je m’exécutais, et en profitais pour demander : « La femme qui m’a confié ce petit… vous ne l’avez pas vu sortir des toilettes ? ». Elle me regarda, dubitative, avant de répondre. « J’en viens… il n’y avait personne dedans. » Oh – oh. « Ah, merci. » dis-je en lui tendant sa commande et en acceptant son argent. Elle s’éloigna, et je plongeais mon regard dans celui du bambin qui me regardait comme si tout allait bien. « Liam… qu’est-ce qu’on va faire ? » murmurais-je, plus pour moi qu’autre chose. Sa mère l’avait abandonné ! Je ne voyais pas d’autres explications. Mais pourquoi ? Liam était le second bébé le plus adorable de la planète (mon neveu étant le premier, bien sûr), pourquoi vouloir s’en débarrasser ? Surtout en me le refilant à moi ? J’étais trop jeune pour être père ! J’avais à peine vingt-cinq ans ! Qu’est-ce que Micah allait dire ? Il n’allait jamais vouloir rester avec moi si j’avais hérité d’un bébé d’une inconnue ! Mais… on ne risquait pas de me le laisser. On ne donne pas la parentalité au dernier imbécile du coin qui a accepté de tenir un bébé ne sachant pas qu’il allait être abandonné. Non ! Liam allait être confié à une famille d’accueil qui ne connaissait rien de lui. Et si elle ne réalisait jamais qu’il aimait qu’on fasse le jeu du regard ? Je ne pouvais pas le confier à n’importe qui… Et peut-être qu’il y avait une explication logique à tout ça. Peut-être que la mère allait bientôt revenir pour le récupérer. Oui, tout ça devait être un malentendu…

Trois heures plus tard.

« Bon, d’accord… c’est plus un malentendu à ce niveau-là. » lâchais-je, m’étant assis sur l’une des chaises du café, le bébé endormi contre moi. Mais qu’est-ce que j’allais faire ? Il fallait peut-être que j’appelle la police… Mais il allait me demander pourquoi je n’avais pas prévenu plus tôt ! Ils allaient encore croire que je l’avais kidnappé mais avais changé d’avis en cours de route. J’avais rien demandé de tout ça moi… « Oh mon dieu Riley ! » entendais-je hurler à travers tout le Morning Coffee. « Vous ! » hurlais-je en reconnaissant la mère de l’enfant. « Mon Dieu je suis affreusement désolée ! J’ai pas dormi depuis des semaines, et en sortant des toilettes j’avais complètement oublié que je vous avais laissé Riley, et j’ai continué ma route et… mon mari vient de m’appeler et… Mon Dieu je suis une mère indigne… » baragouinait-elle devant moi, paniquée, essoufflée. Liam s’appelait donc Riley. Ouais… bon, c’est pas trop mal. Je le serais toujours contre moi, et hésitais avant de le redonner à la femme. J’avais du mal à accepter le fait qu’une mère puisse faire ça à son enfant, mais ce n’est pas comme si j’avais un quelconque droit sur lui… A contre cœur, je finissais par lui tendre, la cœur serré. « Merci infiniment de vous en être occupé… » dit-elle en serrant fort l’enfant qui venait de se réveiller dans ses bras. Je souriais, lui montrant que ça ne m’avait pas posé de problème, et les regardais partir tous les deux. « Bye Liam ! » soufflais-je à moi même. J’étais à la fois triste et soulagé. Pour me changer les idées, je sortais mon téléphone de ma poche et envoyais un message à Micah : « Aujourd’hui, j’ai failli kidnapper un bébé. ».
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MessageSujet: Re: CHALLENGE WEEK → Sebastian L. Petterson   CHALLENGE WEEK → Sebastian L. Petterson EmptyVen 22 Fév - 2:31




Be mine


La plupart des couples passent la St Valentin à se gaver au restaurant ou chez soi. Ils se disent des mots doux et se jurent un amour éternel. Les cadeaux fusent pour combler l’autre. Et au final, tout ça se conclue sur un lit recouvert de pétales de roses. J’avais eu l’idée géniale de faire une soirée spéciale au café pour offrir une alternative aux couples de Town Square. Le Morning Coffee avait été noir de monde alors jusqu’à minuit, et j’étais ravi de voir que les amoureux de la ville se plaisaient de pouvoir passer la fête dans le café. Le seul véritable problème dans toute cette histoire, c’est que mon couple passait à la trappe. Micah et moi n’étions pas publiques, et il ne pouvait donc pas passer la journée avec moi sur mon lieu de travail. Nous avions donc discuté par messages pendant plusieurs heures, quitte à nous frustrer sexuellement tous les deux. Heureusement, la journée touchait à sa fin, et tout le monde rentrait chez lui pour s’unir à sa moitié avant que la fête se termine complètement. Moi, je disais au revoir à l’employé qui avait travaillé avec moi en soirée, et je finissais dans ranger quelques éléments. Depuis le matin, j’avais récolté de la part de jeunes femmes bien vingt-cinq bonbons en forme de cœur avec des inscriptions telles que « Let’s kiss », « My man » ou encore plus originalement « Heat wave ». Je les avais laissé s’accumuler dans une tasse, n’osant pas refuser leurs… offrandes. Si elle savait que j’avais moi-même un bonbon à offrir à quelqu’un, et que c’était un homme, ma tasse serait probablement vide.

Je finissais donc de rendre un visage normal au café quand j’entendis taper à la porte. Malgré les stores qui recouvraient les baies vitrées de l’endroit, je devinais de qui il s’agissait. Comme prévu, Micah m’avait rejoint après la fermeture pour que nous puissions à notre tour fêter la St Valentin. J’avais à peine le temps d’ouvrir la porte que le garçon se jetait à mon cou et m’entrainait dans de longues embrassades. Il ne fallait pas bien longtemps pour que je l’emmène derrière le comptoir et le fasse s’asseoir dessus, commençant à lui enlever ses vêtements, débutant par sa chemise et baisant chaque parcelle de peau que je découvrais. Je le débarrassais finalement de cet habit quand j’entendis à nouveau toquer à la porte. Me rappelant ne pas avoir refermé en laissant entrer mon compagnon, je me doutais que la personne derrière les vitres risquait d’entrer sans y être invitée. Sans trop y réfléchir, je demandais à Micah de s’accroupir et de se cacher derrière le comptoir. C’est à la seconde où il s’exécutait que la porte s’ouvrit. « Ah, Sebastian ! Heureusement que tu étais encore là. J’avais oublié mon sac avec mes clés dedans. J’ai eu l’air con en arrivant chez moi les mains vides. » Je riais à son explication en le regardant attraper un sac à dos posé sur l’une des banquettes du café. Alors que je pensais qu’il allait s’en aller aussitôt, je le vis s’approcher de moi. J’écarquillais les yeux, tant de peur qu’il voit Micah, que parce que je sentais ce dernier en train de déboutonner mon jean. Oh non. Non. Non non non non non. Me fais pas ça… Pas maintenant !

« Tu sais, je voulais te dire que c’était vraiment bien d’avoir organisé une soirée spéciale pour la St Valentin. » commençait-il alors que Micah commençait à me palper à travers mes sous-vêtements. « Vu la popularité que tu as, j’imagine qu’il y avait bien quelqu’un avec qui tu aurais préféré passé la nuit. » « Effectivement… » répondais-je aussi sec en tentant un regard vers le jeune homme à genoux devant moi. « Pourtant tu as préféré faire plaisir aux habitants. C’est vraiment noble de ta part ! » Ce qu’on était en train de me faire par contre, était tout sauf noble. Une partie de mon anatomie était désormais en dehors de mon pantalon, et Micah commençait à faire des merveilles avec sa bouche. Je retenais un gémissement en serrant les dents. « C’est tout moi, Sebastian. Faire passer le plai – plaisir des autres avant le mien. » Ma respiration commençait à haleter, et mon corps entier tremblait. « Ça va Seb ? T’as pas l’air bien d’un coup… » s’inquiétait mon employé. « Mh… non. Non. Tout, va – ah, bien. ». Micah était en train d’adopter un rythme effréné et il m’était de plus en plus difficile de garder un visage impassible. « T’es sûr ? Parce que… » « Par pitié rentre chez toi ! » hurlais-je à moitié, à bout. « Mais arrête tu m’inquiètes ! On dirait presque que tu reçois un… oh ! » Quel son rempli de réalisation. Je haussais les sourcils, et laissais légèrement ma tête tomber sur le côté comme pour lui dire qu’il avait bien compris ce qu’il se passait. « Je… oh mon dieu. Je suis désolé. Je pensais pas que… Enfin. Bonsoir ? Non, enfin. Je devrais… » « Reeentre chez toi ! » lâchais-je, à bout de nerf. Je pouvais presque sentir la bouche de Micah se courber dans un sourire autour de moi. Mon employé sortit enfin, oubliant presque au passage son sac. Ce n’est que lorsqu’il passa la porte que je poussais un long râle de frustration. Pas perturbé le moins du monde, mon amant continuait ses actions. Je pouvais enfin me laisser me relaxer, appréciant pleinement ses talents. Mes mains glissaient dans ses cheveux, l’accompagnant dans ses mouvements, tandis que je réfléchissais au fait que je recevrais très certainement dès le lendemain une lettre de démission. Il allait falloir que j’embauche à nouveau quelqu’un. Mais en attendant, il fallait que je trouve une manière de faire payer Micah. Et la vue du comptoir devant moi m’inspirait grandement.
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MessageSujet: Re: CHALLENGE WEEK → Sebastian L. Petterson   CHALLENGE WEEK → Sebastian L. Petterson EmptyVen 22 Fév - 19:45




Le trou de la honte


Rien de mieux que d’être sorti en catastrophe de son lit par un coup de téléphone d’un employé. Surtout quand celui-ci vous annonce qu’une inspection sanitaire surprise a lieu en ce moment même. Les enfoirés. Il fallait que ça arrive le lendemain de la St Valentin. Comme s’ils ne pouvaient pas se douter que j’avais été occupé toute la nuit et que j’avais mieux à faire que d’aller sur mon lieu de travail tôt le lendemain matin. Je me sortais donc à contrecœur de mes draps, expliquais rapidement la situation à un Micah à moitié endormi sur l’oreiller, et rejoignais le Morning Coffee.

En arrivant, je découvrais deux choses : un inspecteur très pointilleux, et une lettre de démission de l’employé qui m’avait surpris la nuit dernière avec Micah. Rien de bien surprenant là-dedans. Je lisais la lettre, heureusement peu explicite sur les raisons de son départ, lorsque l’homme vint me rejoindre. Il me tendit une main que je serais amicalement. Après quelques salutations, j’eus droit au hélas trop célèbre désormais : « J’ai appris pour vos parents, veuillez accepter toutes mes condoléances. ». Six mois plus tard, et j’y avais toujours droit. Ô joie. Je le remerciais gentiment, et il m’expliqua finalement les résultats de son inspection. Apparemment, il n’y avait rien d’exceptionnel à signaler. Il me demanda depuis quand j’avais un souci avec l’une de machine à café, et lui expliquais ma mésaventure de mardi. Ça le fit beaucoup rire, mais je le vis soudain prendre un air grave. Je fronçais les sourcils, attendant le « mais » de son intervention. « Par contre… j’ai découvert des traces… comment dire… suspectes sur le comptoir. Si vous voyez ce que je veux dire… ». Je haussais un sourcil, montrant que je ne comprenais pas son point. « Des traces de… fluides corporels… » éclaircit-il. Oh mon dieu. Oh mon dieu ! Oh. Mon. Dieu !

Heureusement, je ne rougissais pas facilement. Sinon, j’aurais immédiatement ressemblé à une tomate. La honte m’envahit, et je cherchais une manière intelligente et normale de me sortir de cette situation. Mais comment pouvais-je trouver une excuse assez valable à cette… présence sur mon comptoir. On allait me retirer mon droit d’exercer si j’étais honnête. Et merde quoi, j’avais tout nettoyé hier ! J’étais la honte de ma profession. Mes parents seraient déjà en train de me rayer du livret de famille s’ils avaient appris une telle chose. « Une idée de comment elles sont arrivées là, M. Petterson ? ». Je faisais semblant de réfléchir, et baissais mon regard sur l’enveloppe que je tenais entre les mains. Mais bien sûr ! « A vrai dire je suis aussi surpris que vous de découvrir ça. » commençais-je, plein d’assurance. « Mais je viens de découvrir une lettre de démission de l’un de mes employés ce matin. Il n’explique pas les raisons exactes de son départ, mais il évoque une certaine honte face à ses actions, et l’incapacité de pouvoir me regarder à nouveau me regarder dans les yeux ou de travailler ici. J’imagine… que ça pourrait expliquer notre problème. » finissais-je en ouvrant la lettre et la tendant à l’inspecteur, qu’il voit par lui-même. Je remerciais toutes les divinités de l’univers de m’offrir cette excuse sur un plateau d’argent tandis que je le vis lire le papier. « Effectivement… Bon, s’il ne travaille plus ici, j’imagine que le problème est réglé. Je ne pourrais que vous conseiller de prévenir vos employés à l’avenir d’éviter de faire ce genre de chose sur leur lieu de travail… » « J’y manquerai pas ! » répliquais-je aussitôt. Par la suite, il me fit signer quelques papiers, me félicita de garder intact ce lieu mythique de la ville, et s’en alla.

A peine avait-il quitté le café que je m’affalais sur une chaise et lâchais un souffle que j’ignorais retenir. Maintenant, la honte de mes actions était recouverte par celle d’avoir accusé un innocent. Il fallait que je lui envoie une corbeille de fruit, ou des chocolats. Bref n’importe quoi pour exprimer ma gratitude à cet ex-employé qui n’avait hélas rien demandé. Je demandais qu’on me serve un café et me couchais à moitié sur une table. Je portais mon téléphone devant mes yeux, et envoyais un message à Micah : « Je suis un homme horrible. ». Et plus jamais je ne le laisserais passer les portes du café sans mettre un cadenas à sa ceinture.
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
staff → les habitués du café
Côté coeur : Marié à l'homme de ma vie, au père de nos deux magnifiques petites filles, à mon âme sœur ◕‿◕✿
Job : Propriétaire du Morning Coffee, architecte pendant les heures de sieste de Quinn et Mary
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MessageSujet: Re: CHALLENGE WEEK → Sebastian L. Petterson   CHALLENGE WEEK → Sebastian L. Petterson EmptySam 23 Fév - 19:13




Cupcakes


Si quelqu’un devait être amené à me voir à ce moment très précis de ma vie, il aurait surement cru que j’avais sombré dans la drogue et que j’avais eu un accident de cocaïne. Mais non. J’avais juste été surpris par la sonnette de la maison alors que je tenais un bol rempli de farine. Celui-ci avait volé à travers toute la pièce, mais m’avait surtout recouvert entièrement. Il y a qu’à moi que ça pouvait arriver ce genre de chose. Et quelqu’un continuait de violenter ma porte d’entrée. La porte souffrait bien depuis un mois. M’époussetant les vêtements, je me dirigeais dans mon entrée et tournais le verrou pour découvrir qui avait tant besoin de moi. Dans le froid m’attendait Micah, la laisse de Cachou dans la main, et Sam à ses côtés. Je les accueillais avec un large sourire et les invitais à entrer. J’avais à peine le temps de placer un baiser sur la joue du garçon qu’il forçait la laisse dans ma main, et commençais, essoufflé : « Je suis désolé de débarquer sans prévenir mais j’ai vraiment besoin de – mais qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? » Il fixait avec insistance mon t-shirt et je baissais le regard pour – oh, c’est vrai, la farine. « Accident de cuisine. Mais c’est pas important, continue. Qu’est-ce que je peux faire ? » Il relevait les yeux vers mon visage. « Ah oui, pardon. Je viens de dégoter un entretien d’embauche à la dernière minute, il faut que j’y sois immédiatement. J’aurais besoin que tu t’occupes de Sam et Cachou pendant ce temps. Dis-moi que tu peux, s’il te plait, s’il te plait. » Et comment lui refuser quelque chose quand il me regardait ainsi ? J’avais l’impression d’avoir le Chat Potté devant moi. Je riais devant ses supplications avant d’aller l’embrasser rapidement. « Je m’en occupe, t’en fais pas. Maintenant file ! » lançais-je en forçant à moitié Micah à s’en aller. Il nous fit un dernier signe de main pour nous dire au revoir, et je refermais la porte derrière lui. Mon regard se posait alors sur Sam qui n’avait pas bougé depuis qu’elle était rentrée, et nous avait simplement observé Micah et moi. « Salut ma belle. J’allais me lancer dans de la pâtisserie. Tu m’aides ? » proposais-je en menant Cachou à l’arrière de la maison où se trouvait Carpette en train de jouer. « Moi aussi je vais devoir me recouvrir de farine si je t’aide ? » demanda-t-elle en m’accompagnant vers les chiens. « Euh… non. » « C’est d’accord alors ! » Brave petite.

Nous laissions les chiens vaguer à leurs occupations tandis que Sam et moi nous attelions à notre tâche. Après un long débat sur « quoi faire ? », nous nous décidions sur des cupcakes. Malgré ses petites mains, la jeune fille m’était d’une aide précieuse. J’étais en train de mettre la pâte dans les moules lorsque j’entendis Sam se racler la gorge, se préparant à me poser une question. J’attendais ses paroles comme une sentence, mais mon supplice fut envie écourté : « Dis, Micah et toi, vous allez vous marier ? » D’accord, mon supplice ne faisait que commencer en fait. « Qu – quoi ? Pourquoi ? » bégayais-je, incrédule, me demandant même comment une telle question pouvait lui tarauder l’esprit. « Je sais pas, c’est ce que font les gens qui s’aiment non. Vous vous aimez pas ? » C’était une question à laquelle j’étais bien incapable de répondre. J’avais un attachement particulier envers Micah. J’étais mieux avec lui que je ne l’avais jamais été avec personne. Mais de là à parler d’amour… Quoique. Si, peut-être. En tout cas, je n’étais pas prêt à en discuter avec une petite de sept ans. « Tu sais… on n’est pas ensemble depuis assez longtemps pour parler de ça avec ton frère. » répondais-je finalement, essayant de noyer le poisson. Je pus voir soudainement son visage s’attrister. « Mais vous avez toujours l’air heureux ensemble, vous vous faites des bisous. Je pensais que ça suffisait. » Oh là, ça se compliquait. Je finissais de remplir mes plateaux et les enfournais, m’offrant quelque secondes pour réfléchir à comment me sortir de cette situation. « Mh, ça suffit pour qu’on ait envie de continuer à être ensemble. Ce qui est… déjà bien. Et suffisant pour nous pour l’instant. Tu comprends ? » expliquais-je calmement, étant venu m’asseoir sur une chaise à côté d’elle contre l’ilot centrale de la cuisine. « Oui oui… C’est juste que je t’aime bien. J’aimerais bien que tu fasses partie de la famille. » Oh mon dieu, elle est adorable. « Et ma copine Laura, son frère s’est marié et elle a eu le droit de porter une jolie robe et de manger pleins de gâteaux. » Ah. Voilà donc où elle voulait en venir. Quelle petite intelligente. Je riais devant son ingéniosité. « Si tu attends quelques minutes, tu pourras manger des cupcakes dans une jolie robe aussi. » remarquais-je en désignant du doigt la robe qu’elle portait en ce moment. Je vis soudain son visage s’illuminer, et comprenais que c’était exactement ce qu’elle avait besoin d’entendre pour clôturer le sujet. Ou presque. « Si un jour tu veux demander à Micah de t’épouser, tu m’en parleras d’abord ? » « J’y comptais bien. » Non pas que j’y avais déjà réfléchi. Juste un peu, peut-être.
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MessageSujet: Re: CHALLENGE WEEK → Sebastian L. Petterson   CHALLENGE WEEK → Sebastian L. Petterson EmptyDim 24 Fév - 20:09




Surpriiiiise !


Dernièrement, il me fallait peu de choses pour me combler de bonheur. Aujourd’hui, je fêtais mes vingt-cinq ans, et ma seule demande était de les passer avec Micah. A mon habitude, j’avais travaillé ce dimanche, appréciant le fait que personne ne me connaissait assez pour me souhaiter mon anniversaire. Je pouvais ainsi bosser tranquillement, en sachant qu’à la fermeture du café, je pourrais enfin profiter de ma journée avec le jeune homme. Je ne lui avais demandé que deux choses : de la crème glacée, et son corps (nu de préférence). Je ne fus pas déçu quand à peine quelques minutes après être rentré chez moi, je le voyais débarquer, un pot à la main. Ce dernier ne fit pas long feu, et atterrit aussitôt par terre. En effet, j’avais à peine ouvert la porte que Micah m’avait sauté dessus, me souhaitant un joyeux anniversaire, mais surtout, me poussant jusqu’au canapé pour que je prenne appui sur le dossier alors qu’il prenait possession de mes lèvres. Il semblait affamé, dépendant de ma bouche. Ses mains étaient déjà en train de fureter sous mes vêtements, et je sentais la boucle de ma ceinture se desserrer. Rapidement, je le vis descendre le long de mon corps, se posant entre mes jambes alors que j’étais à demi-assis sur l’arrière de mon canapé. « Ma sœur m’a dit que vous partagiez un secret… Qu’est-ce que c’est… ? » demandait-il, la voix suave alors qu’il soulevait mon pull pour baiser mes abdominaux. « Comme si j’allais te le dire… » soufflais-je, essayant de chasser de ma mémoire la conversation d’hier. « Je peux me montrer très persuasif tu sais… ». Et c'est sur ça que je sentais les pans de mon pantalon s’ouvrir. L’air ambiant caressait alors ma peau désormais dénudée, mais surtout, une chaleur humide vint prendre possession de celle-ci. A mon habitude, je fis glisser mes doigts dans ses cheveux, accompagnant ses mouvements, savourant cette caresse entre mes phalanges. « Mh, Micah… ta bouche… » gémissais-je, appréciant sa fougue et me délectant de sa maîtrise. Meilleur. Anniversaire. De. Ma. Vie.

J’étais tellement concentré sur mon plaisir que je n’entendais pas le raffut derrière ma porte, ni même la clé tournant dans celle-ci. Ce que j’étais obligé de remarquer, par contre, fut la vision de toute ma famille sur le palier, hurlant : « Surpriiise ! Joyeux anniversaire Seba – aah mon dieu ! ». Mes yeux s’étaient écarquillés devant cette vision sous mes yeux, priant pour qu’une force divine me permette de retourner dans le passé afin d’éviter cette scène. Hélas, j’étais pétrifié, et le temps de remontait pas. Micah s’était également arrêté net, sans pour autant retirer sa bouche de mon entre-jambe. Je baissais le regard, et le voyais, immobile, pâle. Nos yeux se croisaient, et ce n’est qu’à ce moment qu’il se recula, et que je pus me rhabiller – difficilement. Mon compagnon se relevait lentement, essuyant sa bouche d’un coup de pouce. Je voyais ses joues rosir au fur et mesure que nos visages se retrouvaient au même niveau et sentais le besoin de prendre sa main dans mienne, comme pour le rassurer. J’entends mon frère se racler la gorge dans l’entrée, se rappelant à nous. « On tombe mal peut-être ? » Euphémisme de l’année. « Penses-tu ? » lançais-je, sarcastique. « Eh ! Range ce ton-là. On a traversé le pays pensant te faire plaisir pour ton anniversaire. Mais apparemment, tu n’avais pas besoin de nous pour te faire plaisir. » répliquait-il, à la fois furieux et amusé. J’observais ma belle-sœur sortir son fils de sa nacelle, et souriant en la voyant le prendre dans ses bras. « Vous auriez dû prévenir ! Et depuis quand t’as les clés ? Je les ai fait changer en emménageant pour justement éviter ça. » demandais-je, presque outré. A croire qu’à l’époque j’avais senti qu’un tel accident allait arriver. « J’ai volé tes clés le week-end dernier quand tu es venu pour en faire un double… » Comment pouvait-il me dire ça avec une telle nonchalance ? « Tu as QUOI ? » hurlais-je à moitié. Depuis quand on ne respectait plus la vie privée dans cette famille ? Me voyant m’énerver, ma belle-sœur me mit dans les bras l’enfant, m’expliquant au passage : « Pas le droit de hausser la voix, tu as mon fils dans les bras. ». Je riais à sa déclaration, et portais mon regard vers Jamie. Il semblait paisible malgré toute la situation qui se déroulait autour de lui. J’aurais aimé être à sa place. « Maintenant qu’on est là, et que tu es rhabillé, tu nous présentes ton coup d’un soir ? » demandait Charlie, le sourire jusqu’aux oreilles, désignant d’un signe de main Micah qui leur tournait toujours le dos, probablement rempli de honte. Je le vis remuer les lèvres, sans voix. Je reconnaissais son « Coup d’un soir ? », et percutais seulement maintenant la phrase de mon frère. « C’est pas un coup d’un soir. » expliquais-je simplement, invitant Micah à finalement leur faire face à mes côtés, toujours adossé au canapé. Il leur lança un sourire timide. « Attends aux dernières nouvelles tu sortais avec cette blonde qui bossaient pour les parents. Et là je débarque et tu es en train de te faire sucer par un mec, alors que je ne t’ai jamais vu t’intéresser aux hommes. Excuse mon interprétation de la situation Bastian. » Un jour il faudrait que je prenne le temps de parler un peu de ma vie avec Charlie. Nous avions toujours été proches, mais je n’avais jamais ressenti le besoin de lui parler de ma vie sentimentale, et encore moins de mes préférences sexuelles. J’ignorais même comment il était au courant pour Lennon. Je sentais Micah tendu à côté de moi. « Ok tout le monde oublie ses aprioris sur moi et se tait une minute. Stella, Charlie, je vous présente Micah. Comme vous pouvez le constater, Micah est un homme. Oui, j’aime les hommes. Ce n’est pas une phase, je fais pas des tests pour mes vingt-cinq ans. J’ai toujours été intéressé par les hommes, seulement, jamais assez pour oser faire quoi que ce soit. Jusqu’à ce que je le rencontre. Maintenant on est ensemble depuis bientôt un mois, et j’espère bien que ça va durer. Si l’un de vous a un souci avec ça, qu’il se barre de chez moi. » Un silence religieux s’était installé dans la pièce. Mon compagnon était venu enrouler ses bras autour de moi, et tenais compagnie au petit dans les bras. Je souriais de le voir lui aussi déjà si énamouré de Jamie. Finalement, ce fut ma belle-sœur qui vint briser le silence. « Personnellement, je m’en tamponne carrément si tu aimes les hommes. Je suis mal placée pour te dire que c’est mal, je les adore aussi. Alors démerdez-vous entre vous, moi, je vais poser nos affaires à l’étage.» avoua-t-elle, amusée avant d’embarquer une valise et de la monter dans les chambres du haut. Je savais que j’avais eu raison de toujours adorer ma belle-sœur. Je posais désormais un regard accusateur vers Charlie. Il se racla la gorge. « Ah mais je m’en fous aussi. Je suis juste dégoûté que tu ne m’en aies pas parlé le week-end dernier. Et j’aurais surement préféré jamais assister à une telle scène, ça m’a embrouillé l’esprit. » Et voilà un aveu que je pouvais apprécier. Je souriais alors, et l’observais nous rejoindre vers le canapé. « J’ai juste… une question. » Il se posta en face de Micah, et lui tendis une main qu’il sera immédiatement. « T’as quel âge ? ». Là, je pouvais sentir une certaine inquiétude dans sa question. Et je ne pouvais m’empêcher de rire discrètement. J’étais sûr que la jeunesse de mon compagnon allait le déranger quelque peu. Micah me donna un léger coup de coude pour me punir de mon amusement avant de répondre : « Mh, dix-huit ans… ». 3… 2… 1… « Oh mon dieu Seb tu les prends au berceau maintenant ?! » explosa-t-il alors, mort de rire. Là, je reconnaissais mon frère.
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MessageSujet: Re: CHALLENGE WEEK → Sebastian L. Petterson   CHALLENGE WEEK → Sebastian L. Petterson EmptyJeu 28 Fév - 21:51


Challenge réussi !



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