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 /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\

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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
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MessageSujet: /! It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptyMar 12 Fév - 3:57





Sebastian & Micah

Tout avait commencé par des regards. Un peu plus appuyés, à table par exemple, détaillant la manière désinvolte avec laquelle il tenait sa fourchette, le plaisir qu'il prenait dans le simple acte de manger. Les ruses qu'il mettait en œuvre pour faire finir son assiette à Sam. Et son rire... son rire qui s'envolait comme de la soie, était celui de Mary.

Micah lui ressemblait tant.

******

Micah se promenait sur la plage. Bravant le vent et la neige mêlés aux embruns marins. Cachou gambadait joyeusement à ses côtés, grosse boule de poils noire dans le manteau de neige blanche. Le chien et l'adolescent se complétaient bien. L'un comme l'autre incapable de tenir en place plus de cinq minutes.

Mais autant être honnête, si Micah était de sortie, c'était surtout pour échapper au regard inquisiteur de son père. Pendant tout le repas il l'avait couvé du regard, et ok, il souriait, mais c'était totalement... bizarre ! Et quand un père vous regarde comme ça, c'est généralement qu'il sait quelque chose qu'il refuse de dire. OU PIRE, qu'il prépare la terrible conversation sur les capotes ! Sauf que Micah avait déjà affronté ce terrible moment quand il avait 16 ans. Bonjour l'anniversaire. Il en garderait une cicatrice toute sa vie ! Peut-être qu'il s'était trompé et que son père préparait une attaque sur Samarah, seulement le bon vieux « tu n'accepte pas les bonbons des étrangers » été imprimé depuis des années également. Et puis honnêtement, quel pervers oserait approcher Sam ? Micah n'était pas peu fier des notions de self defense de sa petite sœur, elle avait appris la technique du coup de pied dans les valseuses directement sur lui et la perfectionnait avec une capacité à mordre élevée au rang d'art. Il avait souffert, mais se consolait en se disant que c'était pour une plus grande cause.

Toujours est-il que la question demeurait : qu'est-ce que son père mijotait ? Et Micah avait peur de savoir la réponse : il savait pour Sebastian. Un genre de sixième sens paternel. Ou un voisin de Sebastian qui l'avait vu entrer chez lui le soir et repartir au matin. Et... disons que Micah n'avait jamais ramené d'homme de quasi-vingt-cinq-ans à la maison. Ni d'homme tout court. En fait il n'était pas convaincu que son père accepte bien cet aspect de sa sexualité, hmm...

D'ailleurs, il ne l'avait même pas revu, ni eu de ses nouvelles. Et il tenait bon ! Il avait consciencieusement évité le Morning Coffee, avait fait attention à sa main en remettant ses clés dans sa boite aux lettres, et... il n'aurait pas pu l'appeler, même s'il avait voulu parce que et bien... il n'avait pas son numéro. Chaque jour, Micah se surprenait à se demander si cette nuit qu'ils avaient partagée serait la seule. S'il en voudrait à Sebastian de ne pas le rappeler. De considérer ce qu'ils avaient vécu comme une erreur, et de reprendre le cours de sa vie comme si un stupide gamin n'était jamais venu y foutre le bordel. Le problème dans tout ça, c'est qu'il lui manquait...

Il lui manquait tellement qu'il voyait son chien courir vers lui.

Ou alors il n'hallucinait pas, parce que Cachou venait de s'interposer. Pour jouer bien sûr. Comme chien de garde, il était nul.

Oh merde. Si le chien était là, Sebastian ne devait pas être loin. Le cœur de Micah s'emballa dans une salsa endiablée. Il avait envie de revoir Sebastian. Il en avait envie plus que tout. Mais – encaisser un potentiel rejet alors qu'il venait de perdre son travail, c'était une idée effrayante. Trop effrayante pour qu'il se sente la capacité de le gérer en sauvant les apparences.

« Salut toi ! » dit-il en s'accroupissant pour offrir quelques grattouilles à Carpette. « Il est où ton maître ? Que je parte dans la direction opposée... »

Trop tard. Ils étaient sur une plage. Impossible de se camoufler sur une plage. Et Micah n'eut qu'à lever les yeux pour voir Sebastian, un peu plus loin. Il se mit a réfléchir à toute vitesse. Est-ce qu'il était assez loin pour ne pas l'avoir reconnu ? Et s'il s'enfuyait, est-ce que ça aurait l'air suspect ? Et qu'est ce que les instances supérieures attendaient pour déclencher un tremblement de terre ?

Oh mon dieu – Cachou s'en allait ! Il se carapatait pour aller voir Sebastian ! Saloperie de chien ! « Cachou ! Cachou reviens ici ! » pesta Micah en faisant de grands gestes. « Sale traitre ! Tu me le paieras ! »

L'adolescent se redressa avec l'entrain d'un condamné à mort, et adressa un petit sourire crispé à Sebastian. Bon sang, ce qu'il était beau. Plus habillé que dans ses souvenirs, mais chaque vêtement épousait son corps avec une perfection indécente. Micah allait tourner de l'œil. Non, il ne pouvait pas se le permettre. Il devait fuir, et vite.

« Hey... » commença t-il, sans oser s'approcher. Qu'est ce qu'il était censé faire ? Lui serrer la main ? Lui faire la bise ? L'embrasser sauvagement ? Pourquoi personne ne lui avait donné la notice des relations sexuelles-et-plus-si-affinités ? Non, il ne l'avait pas rappelé, donc pas de bisou. Il se connaissaient trop... intimement pour se serrer la main. Rester planté là, c'était bien. « J'ai croisé ton ours alors je – je m'apprêtais à faire demi tour. Je te suivais pas je te jure ! Si je voulais venir te chercher je serais allé au Morning Coffee, je... me baladais, juste et j'attendais ton coup de fil. Mais comme tu m'a pas appelé, je suppose que t'as pas super envie de me voir alooooors, je suggère qu'on évite de se mettre mal à l'aise tout les deux. T'as qu'à continuer par là, » il désigna ladite direction d'un mouvement du bras « et moi... j'y vais pas. »


Dernière édition par Micah B. Summers le Jeu 21 Fév - 23:44, édité 1 fois
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptyMar 12 Fév - 20:22





Micah & Sebastian

« Carpette… il doit me haïr… » C’était toujours bien un peu de mélodrame sur la plage. Surtout lorsque celle-ci était abandonnée et recouverte de neige. Ça donnait une dimension encore plus critique à toute cette situation. J’étais en train de désespérer, les bras enroulés autour de mon chien-ours, l’empêchant de gambader comme il en rêvait tant. Mais là, j’avais besoin de réconfort, donc tant pis pour lui. Je le nourrissais et logeais, il pouvait bien me rendre ce petit service et accepter mes lamentations. « Je l’ai fait virer ! Tu te rends compte ? » demandais-je à l’animal qui ne cessait de me regarder avec son sourire constant sur la gueule. C’était bien malgré lui que Carpette semblait bien se moquer de mes problèmes. Il avait fallu que je récupère le seul chien qui avait une bouche qui semblait constamment sourire. Comme si j’avais besoin de me préoccuper de ça maintenant ! J’avais fait virer Micah. Ou en tout cas, ma boite aux lettres l’avait fait. Et comme si je n’avais pas assez de doute concernant notre… relation – si je pouvais l’appeler comme ça – il fallait en plus que je lui gâche la vie et lui donne une raison de ne plus jamais vouloir me revoir. J’avais promis de l’appeler, mais je doutais qu’il en ait encore envie désormais. Après tout, c’était un garçon plutôt insistant. S’il avait réellement voulu me revoir, il serait lui-même venu à ma rencontre sans attendre mon coup de fil. Le problème c’est que je lui avais promis, et que je tenais toujours mes promesses. Surtout qu’une trop grosse part de moi espérait qu’il ne m’en voulait pas tant que ça. Ou du moins qu’il pourrait me pardonner si je m’excusais assez. C’est pour ça que je restais bloqué sur cette plage, téléphone entre les mains, son contact ouvert depuis bien une heure. Je ne riais même plus devant la photo que je lui avais accordée, faute de mieux : celle de ma boite aux lettres. « Qu’est-ce que tu ferais à ma – Hey ! Reviens là ! » L’animal avait eu le culot de s’enfuir alors que je l’appelais à la rescousse ! Qu’est ce qui pouvait tant l’intéresser par là-bas ? Je tournais la tête. Oh.

Bien entendu Carpette était déjà accro à Micah et courait vers lui dès qu’il l’aperçut sur la plage. Quand je disais qu’on se ressemblait tous les deux… Par contre, à l’inverse de l’animal, je restais pétrifié sur place, les observant de loin. Je serais sûrement resté dans la même position encore un long moment si un labrador noir n’était pas venu vers moi, en quête de gratouille. Et comment lui refuser ? Je descendais alors à son niveau, et passais la main sur son crâne, jouant avec ses oreilles. Au moins ça me permettait de détourner mon regard du jeune homme. Hélas, ça m’empêchait également de le voir arriver vers moi. « Hey… » entendais-je derrière moi, me relevant pour faire face au garçon qui – je le découvrais – se tenait loin de moi. Bon, très bien, c’était incroyablement gênant. Je répondais un léger « Hey… » à mon tour, et le laissais parler. « J'ai croisé ton ours alors je – je m'apprêtais à faire demi-tour. Je te suivais pas je te jure ! Si je voulais venir te chercher je serais allé au Morning Coffee, je... me baladais, juste et j'attendais ton coup de fil. Mais comme tu m'as pas appelé, je suppose que t'as pas super envie de me voir alooooors, je suggère qu'on évite de se mettre mal à l'aise tous les deux. T'as qu'à continuer par-là, » Je le vis désigner une direction du bras. « et moi... j'y vais pas. » finit-il. Je pense que mes yeux s’étaient écarquillés de plus en plus au fil de ses paroles. J’étais légèrement… perdu ? J’ignorais s’il ne voulait pas me voir, ou s’il pensait que moi, je ne voulais pas le voir.

« Attends, attends une minute ! » lâchais-je alors que je pouvais voir l’adolescent commencer à se reculer lentement. « J’étais sur le point de t’appeler ! Demande à Carp – non attends, c’est débile. Mais regarde ! » Je lui montrais mon téléphone et sa fenêtre de contact ouverte, priant pour qu’il ne fasse pas attention à la photo. « Je voulais t’appeler il y a quelques heures… » commençais-je, avec une petite voix. « Mais finalement j’ai voulu te voir, et t’inviter en face à face. Donc... je suis allé à l’animalerie… » J’avançais d’un pas pour me rapprocher de Micah. « Et… c’est là que j’ai découvert qu’on t’avait viré. Parce que tu n’étais pas venu travailler il y a trois jours. Soit… le jour où tu étais chez moi. » continuais-je à expliquer, me rapprochant toujours plus du garçon, jusqu’à arriver à son niveau, juste assez pour laisser glisser mes doigts sur les boutons de son manteau. J’imagine que c’était une manière de le garder près de moi, afin qu’il puisse entendre mes excuses. « Je suis affreusement désolé, c’est ma faute si tu as perdu ton emploi. C’est pour ça que… je n’arrivais pas à me résoudre à t’appeler. J’ai pensé que tu devais m’en vouloir et que tu ne voudrais plus entendre parler de moi… » Et le voir aussi distant ne faisait que me réconforter de ma décision de lui laisser sa liberté. Même si tous les actes que j’effectuais en ce moment laissaient penser le contraire. J’avais toujours les mains sur Micah, sur son cœur plus exactement, et ne le laisserais pas partir à moins qu’il me le demande. « Mais en ce qui me concerne je veux toujours qu’on se revoie. Ma vie est un bordel monstre, et je ne suis certainement pas la meilleure personne pour toi – j’ai failli t’arracher un bras et je t’ai fait virer. Mais j’ai égoïstement envie que tu me donnes une chance. » Parce que malgré le fait que j’ignorais où ma vie se dirigeait en ce moment, ou encore ce que j’attendais réellement, la seule chose dont j’étais sûr c’est que je voulais Micah à mes côtés. Même si j’aurais parfaitement compris qu’il ne veuille plus me voir.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptyMer 13 Fév - 2:50





Sebastian & Micah

« Attends, attends une minute ! » Hé merde. Sa stratégie de repli essuyait un échec critique. Micah se figea et se prépara mentalement à la longue minute qui allait suivre. « J’étais sur le point de t’appeler ! Demande à Carp – non attends, c’est débile. Mais regarde ! » L'adolescent ouvrit la bouche pour dire quelque chose sur son incapacité à avoir une conversation avec Carpette, mais la referma aussi sec. Sebastian venait de brandir son téléphone en guise de preuve. Il observa l'écran, sur lequel son nom figurait.

Associé à la photo de sa boite aux lettres.

Sebastian l'avait associé à sa boite aux lettres.

Génial. Micah avait passé sa première merveilleuse soirée depuis des mois. Il en avait oublié de prévenir sa famille qu'il découchait. Il avait perdu l'espace d'un soir, la mélancolie qui hantait ses pas. Il avait découvert Sebastian et s'était découvert à travers lui. Et, okay, peut-être que certaines déviances sexuelles qu'il avait déterrées lui faisaient honte. Mais quand même ! Ils s'étaient adonné à un relais canapé/douche/lit ! Et de tous ces endroits, Sebastian l'associait à sa boite au lettres. Non mais... sérieusement ? Sérieusement ?

« Je voulais t’appeler il y a quelques heures… » reprit-il, comme si les mots avaient du mal à sortir de sa gorge. « Mais finalement j’ai voulu te voir, et t’inviter en face à face. Donc... je suis allé à l’animalerie… » Aïe. Et Micah aurait voulu reculer. Parce que Sebastian s'approchait et que la tournure de la conversation dérivait en zone dangereuse. Il ne voulait pas parler de ça. Pas avec Sebastian. Il voulait le garder pour lui seul. Conserver la nuit qu'ils avaient passé ensemble comme un souvenir radieux. Le chérir, l'emmener partout avec lui et s'y raccrocher dans les moments de solitude. Le reste – ne le regardait pas. Il ne devait pas s'en mêler, il ne devait pas – « Et… c’est là que j’ai découvert qu’on t’avait viré. Parce que tu n’étais pas venu travailler il y a trois jours. Soit… le jour où tu étais chez moi. » Il se passa quelque chose d'étrange dans le regard de l'adolescent alors que Sebastian s'approchait de lui et que la suite était maintenant inéluctable. Quelque chose d'infiniment triste et perdu, le même regard qu'il portait lorsqu'il avait apprit le coma de sa mère. Il ne voulait pas perdre leur intimité, leur complicité, l'entacher de ses problèmes d'argent... Seigneur qu'est-ce qu'il avait appris d'autre ? « Je suis affreusement désolé, c’est ma faute si tu as perdu ton emploi. C’est pour ça que… je n’arrivais pas à me résoudre à t’appeler. J’ai pensé que tu devais m’en vouloir et que tu ne voudrais plus entendre parler de moi… » Quoi ? Attendez, là. Pause. Micah baissa les yeux sur la main de Sebastian. Ses sourcils se froncèrent. Comment il avait pu croire une chose pareille ? Il déposa sa main sur la sienne. Parce qu'il ne voulait pas rejeter son contact. A aucun moment il ne lui en avait voulu. « Mais en ce qui me concerne je veux toujours qu’on se revoie. Ma vie est un bordel monstre, et je ne suis certainement pas la meilleure personne pour toi – j’ai failli t’arracher un bras et je t’ai fait virer. Mais j’ai égoïstement envie que tu me donnes une chance. »

Wow... Un demi sourire avait étiré les lèvres de Micah, sans même qu'il s'en rende compte. Ses grands yeux baissés, en proie à cette expression de totale dévastation remontèrent doucement sur Sebastian. « Toujours aussi mélodramatique. » répliqua t-il, après un instant de silence. Et toute la peine avait disparue, pour laisser son habituel rideau de malice reprendre le dessus. « C'est pas très sympa. Considérant que je me suis fait virer à cause de ta boite aux lettres, t'aurais pu – je sais pas moi, m'appeler et me proposer un ciné pour compenser. Ou juste me laisser pleurer dans tes bras et m'offrir de m'embaucher. Ce que j'aurais refusé parce que j'ai pas envie de passer mes journées à servir du café en ignorant les ondes sexuelles de mon patron que je rêve de coincer dans la salle de pause. » Son sourire espiègle se mua en fausse indifférence. Le jeune homme haussa les épaules et persévéra sur sa lancée. « Et puis c'est juste un job. J'en trouverai un autre ! » Il dédramatisait. Micah ne savait pas où il trouvait la force de paraître aussi désinvolte, parce que la vérité, c'est qu'il était complètement paniqué à l'idée de ne pas pouvoir couvrir les frais d'hôpitaux de sa mère. Il avait envie de pleurer, et de ramper aux pieds de n'importe quelle personne susceptible de l'embaucher. N'importe quelle personne, mais pas Sebastian.

Il réduisit l'espace entre eux, hasarda sa main sur son visage. Ce simple contact lui avait tant manqué. Un sourire tendre éclaira son visage et sa voix se fit plus douce.

« Et je t'en veux pas si tu veux savoir. Tu vas trouver ça con mais... j'arrive pas à regretter. D'être resté coincé dans ta boite aux lettres et de t'avoir obligé à me sauver avec du lubrifiant à la fraise. » Il laissa sa main glisser sur son torse et inspira plus que nécessaire, juste pour respirer son odeur. « En fait j'ai hésité plus d'une fois à venir te voir moi-même sauf que... t'as quelqu'un et que, ce qu'on a fait c'était... moralement incorrect ? Pour info, là encore, je ne regrette rien. Mais le truc c'est que – j'ai pas envie de te donner juste une chance d'avoir un amant et une double vie à la super héros... mais avec du sexe à la place de la grande quête héroïque. » Bon sang, ce que c'était embarrassant. Il était en train de dire non à une relation charnelle avec un dieu grec. Qu'est-ce qui n'allait pas dans sa vie ? « En plus j'suis la personne la moins discrète de l'univers et je serais super nul dans le rôle de l'amant caché. Ma conscience va pas me lâcher. Une fois ça va, mais si ça devient une habitude je vais finir par me pendre de dégout de moi-même. » Micah eut une petite moue, à la fois gênée et pleine de remords avant de poursuivre. « Tu m'as dis de réfléchir à ce que je voulais. » Et il avait eu tout le loisir de réfléchir une fois en tête à tête avec sa conscience. Elle était revenue à la charge, sans faire de cadeau. Au placard la libido, bonjour le dilemme. « Je te veux toi. Tout le package. Les rendez-vous avec ou sans sexe. Les sales habitudes de Terminator, la boite aux lettres-piège à loup – que tu osé associer à mon nom dans ton téléphone – et le bordel dans ta vie. » Le jeune homme se pinça les lèvres et ajouta d'un air navré. « Mais pas en tant qu'amant. »

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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptyMer 13 Fév - 19:01





Micah & Sebastian

Il n’y avait rien de plus rassurant que le contact humain. Lorsque Micah avait déposé sa main sur la mienne, je m’étais immédiatement relaxé et avais pu parler avec plus d’aisance. J’avais envie de m’accrocher à lui pendant encore longtemps. Le jeune homme arrivait si facilement à me mettre en confiance, à me faire me sentir… important. Il aurait pu partir malgré la minime emprise que j’avais sur torse. Mais non, à la place il s’était accroché un peu plus à moi, et je ne pouvais m’empêcher de fixer nos mains l’une sur l’autre. Par le fait, j’avais loupé le sourire qui s’était petit à petit installé sur le visage du garçon au fil de mes paroles. C’était d’ailleurs à son tour de s’exprimer. « Toujours aussi mélodramatique. » J’eus un léger rictus, et haussai des épaules. Il avait peut-être raison. Mais j’avais toujours été ainsi, et il pourrait essayer de me changer, il ne parviendrait pas à m’enlever cette part de ma personnalité. Je faisais toujours des histoires de pas grand-chose, et agissais souvent avec impulsion pour essayer de sauver le navire qui selon moi se noyait. Ça allait sûrement me tuer un jour. « C'est pas très sympa. Considérant que je me suis fait virer à cause de ta boite aux lettres » Aïe. Je baissais les yeux. « t'aurais pu – je sais pas moi, m'appeler et me proposer un ciné pour compenser. » Il suffisait de ça pour me racheter ? « Ou juste me laisser pleurer dans tes bras » Je pouvais faire ça ! « et m'offrir de m'embaucher. Ce que j'aurais refusé parce que j'ai pas envie de passer mes journées à servir du café en ignorant les ondes sexuelles de mon patron que je rêve de coincer dans la salle de pause. » J’avais finalement relevé les yeux, et jetais un regard des plus surpris à Micah. J’avais fini par lâcher un rire également, l’imaginant en train d’abuser de moi au café. Comme s’il avait besoin d’être mon employé pour avoir ou réaliser ce genre de rêve. « Et puis c'est juste un job. J'en trouverai un autre ! » A peine avait-il prononcé ces mots que j’y répondais dans l’empressement. « Et je t’aiderai ! Avec tout le monde que je vois passer au café je suis sûr que j’entendrai parler d’un bon poste qui se libère. Et on ne peut rien refuser au type qui nous prépare une tasse tous les jours. » Trop de risque qu’il se mette à cracher dedans si on refuse de l’aider. Ce boulot avait du bon parfois.

Avec joie, je retrouvais le contact de la main de Micah sur mon visage. Je me relaxais contre celle-ci et la recouvrais de la mienne pendant à peine quelques secondes, la forçant à rester là encore un peu plus longtemps. Je me sentais vulnérable sous ses doigts, comme si le jeune homme pouvait faire de moi ce qu’il voulait lorsqu’il me touchait ainsi. C’était étrangement intime. « Et je t'en veux pas si tu veux savoir. Tu vas trouver ça con mais... j'arrive pas à regretter. D'être resté coincé dans ta boite aux lettres et de t'avoir obligé à me sauver avec du lubrifiant à la fraise. » reprit le garçon avant de faire glisser sa main sur mon propre torse. Il devait sentir mes rapides battements de cœur, ceux-ci étant dus autant au stress qu’à l’excitation d’enfin le revoir. Je souriais timidement à la référence au lubrifiant. Me souvenant soudain de l’achat que j’avais fait un peu tôt dans la journée et qu’il fallait que je pense à montrer à mon compagnon. Mais pour l’instant, je le laissais continuer. « En fait j'ai hésité plus d'une fois à venir te voir moi-même sauf que... t'as quelqu'un et que, ce qu'on a fait c'était... moralement incorrect ? Pour info, là encore, je ne regrette rien. Mais le truc c'est que – j'ai pas envie de te donner juste une chance d'avoir un amant et une double vie à la super héros... mais avec du sexe à la place de la grande quête héroïque. » J’étais légèrement décontenancé par ses mots, et préférais le laisser finir avant de mal interpréter certaines choses. « En plus j'suis la personne la moins discrète de l'univers et je serais super nul dans le rôle de l'amant caché. Ma conscience va pas me lâcher. Une fois ça va, mais si ça devient une habitude je vais finir par me pendre de dégout de moi-même. » Mh, j’avais du mal à comprendre s’il voulait de moi ou pas, et fronçais légèrement les sourcils. « Tu m'as dit de réfléchir à ce que je voulais. » J’acquiesçais d’un signe de tête, à la fois ravi qu’il ait pris le temps de repenser à tout ça, mais également effrayé que sa réflexion se termine sur un « je ne peux finalement pas de toi » qui m’aurait fait mal.

« Je te veux toi. Tout le package. Les rendez-vous avec ou sans sexe. Les sales habitudes de Terminator, la boite aux lettres-piège à loup – que tu as osé associer à mon nom dans ton téléphone – et le bordel dans ta vie. » Le sourire le plus immense que je pouvais offrir venait de se glisser sur mon visage. J’avais envie d’hurler de rire pour avoir eu si peur, et de sauter sur Micah pour l’embrasser. A la place, je me pinçais les lèvres pour réussir à contenir ma joie, et le laissais terminer. « Mais pas en tant qu'amant. » . C’était légitime. Je n’avais d’ailleurs jamais osé même penser lui proposer ça. Si j’avais agi ainsi il y a quelques jours, c’était dans l’idée que dès le lendemain je mettrais les choses au clair pour n’être qu'à Micah. Je ne pouvais pas avoir une relation cachée, ma conscience m’en empêchait. Et très sincèrement… je n’en avais pas envie. Je ne le voulais que lui. « Je ne veux pas que tu sois mon amant. » confirmais-je calmement, prenant de mes deux mains celles du garçon, les gardant près de moi. « Et j’ai plus personne. Si j’ai mis autant de temps pour te recontacter c’est parce qu’il fallait que je règle certaines choses pour pouvoir être avec toi… comme il se doit. » Je souris légèrement, portant à mes lèvres nos mains liées, et embrassant les phalanges de Micah. « Ce n’était pas correct de ma part de commencer cette relation ainsi. Mais j’aurais regretté de te rejeter ce soir-là pour ça. Mais maintenant… je veux bien faire les choses. » Je lâchais prise d’une main, et la portais au visage de mon compagnon, lui caressant la joue. « Je veux t’inviter à des rendez-vous clichés. Je veux te faire à dîner chez moi. Je veux t’offrir autant de chocolats chauds que tu désires au Morning Coffee. Je veux… te faire un jour aimer le café ! Même si ça doit me prendre des années. Je veux… avoir la chance de pouvoir prendre une vraie photo de toi pour changer la boite aux lettres de ton profil. » terminais-je en riant, presque essoufflé d’avoir tout citer à une allure fulgurante. J'avais essayé de ne pas paraître trop l'air effrayé en insinuant le fait que Micah pourrait toujours faire partie de ma vie dans plusieurs années. Et pour me changer les idées, je sortais finalement mon portable de ma poche, et sans le prévenir, le prenais en photo. Au moins, il ne pourrait plus me reprocher ça.
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptyJeu 14 Fév - 2:27





Sebastian & Micah

L'attente torturait Micah. Les secondes passaient si lentement qu'il avait l'impression d'avoir besoin de plusieurs vies pour en venir à bout. Il ne bougeait pas, n'osait rien dire de plus. Son cœur battait dans ses tempe avec une férocité qu'il n'avait pas osé soupçonner. Une appréhension intense et nouvelle l'animait. Elle était teintée de désir, de crainte et de regrets.

Il avait tant parlé. Trop. Et s'il s'était privé du peu que Sebastian avait a lui offrir ? A trop vouloir, l'adolescent avait peur de regretter ses paroles et ses choix. Peut-être aurait-il pu se contenter de quelques rendez-vous en catimini ? Qu'allait-il penser de lui maintenant ? Micah avait toujours été un garçon spontané et plein de vie, mais face à Sebastian et aux sentiments qu'il faisait naître en lui, il se sentait désarmé et hésitant.

« Je ne veux pas que tu sois mon amant. » Il avait pris ses mains dans les siennes, alors que l'adolescent était pendu à ses lèvres. Il afficha un sourire discret. Il avait beau être Sebastian, cet personne de qui il s'était senti le plus proche l'espace d'une nuit, Micah demeurait nouveau au jeu des sentiments et incertain quant à la suite de ce qu'il allait dire. « Et j’ai plus personne. Si j’ai mis autant de temps pour te recontacter c’est parce qu’il fallait que je règle certaines choses pour pouvoir être avec toi… comme il se doit. » Il avait le don de trouver les bons mots pour rassurer Micah, pour le réconforter, pour éclaircir le chaos dans ses idées. Puis dans un geste tendre, il embrassa ses doigts glacés, les réchauffant d'un bref contact. « Ce n’était pas correct de ma part de commencer cette relation ainsi. Mais j’aurais regretté de te rejeter ce soir-là pour ça. Mais maintenant… je veux bien faire les choses. » Dieu sait combien il était réconforté par ses paroles. Sebastian avait cette honnêteté, cette intégrité qui prenait Micah au dépourvu, l'apaisait, apprivoisait la puissance des sentiments qui tempêtaient en lui. Puis une main gagna sa joue fraîche. Le jeune homme inclina son visage au creux de sa paume, prolongeant le contact. Un rire cristallin s'échappa de ses lèvres alors que Sebastian lui énumérait chaque activité qui les attendait. Et - et il rêvait ou il venait de le prendre en photo ?

« Hey ! Pas de photos ! » protesta l'adolescent avec son plus bel air scandalisé. Le traitre l'avait pris par surprise ! Micah essaya de lui piquer son téléphone. « T'avais pas le droit, j'étais pas prêt ! » Et c'était injuste cette différence de carrure entre eux, tellement pas fair play ! Micah voulu le taper, mais hey... stupide abdominaux, autant taper un mur de briques.

Changement de tactique, d'un bond l'adolescent se jeta littéralement sur Sebastian, enroulant ses jambes autour de sa taille et ses bras autour de son cou. « Et je boirai pas de café ! » dit-pour détourner l'attention, comme si son attaque koala n'était pas suffisante. Un sourire de défi ourla ses lèvres. « Pas ailleurs que sur tes lèvres. » et il les captura dans un baiser sauvage et maladroit. Son corps tout entier menaçait de plier sous le flot d'émotions, des frissons violents l'assaillait et son pouls s'emballait dangereusement. Mais Micah était en mission ! Il libéra une main dans ce baiser, s'accrochant férocement à sa nuque de l'autre, et chercha à tâtons celle de Sebastian qui tenait son cellulaire. Avec l'agilité d'un petit singe, il glissa ses doigts entre les siens et lui vola le téléphone. « Ah – ah ! » s'écria t-il victorieux en se détachant de sa bouche. Cachou s'était mis à japper et aboyer autour d'eux, comme si c'était un nouveau jeu. Et Micah étouffa un rire en se resserrant encore un peu plus autour de Sebastian. « Je la supprime pas, t'inquiète paaaas ! » gloussa t-il en maintenant le téléphone hors de portée. C'est à dire dans son dos. Fermement agrippé, le jeune homme cherchait ladite photo par dessus l'épaule de son compagnon. Hmm, ça allait. Sebastian l'avait attrapé en plein rire, et Micah sentit ses joues s'embraser de se voir aussi heureux. Il attrapa ensuite, une paire de lunettes aux monture noires un peu épaisses, qui lui donnait un air légèrement intello, de sa poche et les posa sur son nez, pour aller lire les petits caractères de son répertoire. « Micah, Micah, Micah... » où était passé son nom ? Ah, voilà ! « Appeler. » il joignit le geste à la parole, jusqu'à ce que son téléphone sonne, et raccrocha.

Enfin, il se décida à reculer la tête, et à déserrer son emprise sur Sebastian, au moins au niveau de ses bras. Il était pas si mal perché sur lui. Puis il riva ses prunelles brunes et joueuses dans les siennes avant de lui voler un petit baiser d'excuse. « Maintenant, j'ai ton numéro ! »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptyJeu 14 Fév - 19:32





Micah & Sebastian

A la base, même si je voulais avoir la relation la plus normale possible avec Micah, je préférais éviter les démonstrations publiques d’affection. C’est en partie pour ça que je ne l’avais pas embrassé plus tôt en lui avouant tout ce que je voulais faire avec lui. Je sortais à peine d’une relation, je ne voulais pas que toute la ville m’aperçoive en train d’abuser d’un homme à peine majeur. J’ignorais ce qui me dérangeait le plus. Qu’on me juge parce que j’avais terminé ma précédente relation pour pouvoir être avec quelqu’un d’autre. Ou parce que c’était un homme et qu’on ne m’avait toujours vu qu’avec des femmes ? Ou encore à cause de nos sept ans d’écart ? Pour l’instant, aucun de ces points ne me dérangeaient réellement. Par la suite peut-être que je commencerais à me poser des questions, mais là, j’avais juste envie de Micah, peu importe les détails. Ce que je ne voulais pas par contre c’était des remarques, des critiques. J’étais en contact avec une multitude d’habitants dans la ville, et si chacun d’eux commençait à juger ma vie dès qu’ils passaient commande, je ne le supporterais pas. Alors non, je ne regrettais rien. Mais pour l’instant, je n’étais pas à près à montrer au monde entier que j’avais de nouveau quelqu’un dans ma vie. Quelqu’un que tout le monde n’accepterait pas. Chaque chose en son temps.

Heureusement pour moi, la plage était vide. A croire que le sable recouvert de neige n’attirait que Micah et moi lorsque nous devions promener nos chiens. Mais ça tombait bien, parce que maintenant que j’avais officialisé mes attentions à son sujet, je ne voulais pas avoir à me retenir de le tenir dans mes bras ou de l’embrasser. II faudrait qu’à un moment je lui fasse comprendre que je ne voulais pas trop qu’on se montre avant quelques temps, mais pour l’instant, je voulais simplement profiter de cette surprenante intimité que la ville nous offrait. Il serait bien temps de s’en inquiéter plus tard. Et qui sait, peut-être que lui non plus ne voulait pas que tout ça vienne aux oreilles de ses proches simplement à cause des ragots de Town Square. Mais pour l’instant, je profitais du sourire qui illuminait le visage du garçon pour le prendre en photo. Ce qui n’était apparemment, pas à son goût. « Hey ! Pas de photos ! » Il essaya de me prendre l’appareil des mains. « T'avais pas le droit, j'étais pas prêt ! » « Arrête tu es parfait dessus. » répliquais-je immédiatement en appliquant l’image à mon répertoire. En relevant la tête, je pus lire la malice dans le regard de l’adolescent, et prit immédiatement peur en imaginant à quoi il pouvait bien penser. Et j’avais bien raison d’être effrayé, car quelques secondes plus tard, il me sautait littéralement dessus, enroulant bras et jambes autour de moi. Par chance pour nous deux, j’eus le réflexe de mieux ancrer mes pieds au sol, et de soutenir le garçon en maintenant ses fesses. Autant en tirer un petit plaisir aussi. « Et je boirai pas de café ! » s’exclama-t-il avec un sourire inquiétant. « Pas ailleurs que sur tes lèvres. » J’avais commencé à rire, mais fus vite coupé par les lèvres de Micah sur les miennes. C’était violent, bestial, et je risquais de vite perdre l’équilibre s’il continuait d’autant vouloir me violer la bouche, mais que c’était bon. La chaleur de son corps et de ses lèvres contre moi m’avaient tellement manqué ces derniers jours. Le jeune homme m’embrassait toujours avec passion, comme s’il ne pouvait pas se rassasier de mon contact. Et ça me rendait fou. « Ah – ah ! » s’écria-t-il. J’étais tellement pris par ce baiser que je ne sentis pas sa main se faufiler jusqu’à la mienne pour m’y voler mon téléphone. Petit malin. « Espèce de sale petit koala mesquin ! » remarquais-je alors que le garçon se serra un peu plus contre moi pour manipuler l’objet dans mon dos. Je jetais un regard sur les deux chiens qui semblaient plutôt s’amuser de cette situation. Je soupirais longuement. « Je la supprime pas, t'inquiète paaaas ! » Il n’avait pas intérêt ! Sinon il aurait de nouveau droit à la photo de la boite aux lettres pour l’illustrer. Je sentais l’adolescent gesticuler contre moi, et ne comprenais pas très bien ce qu’il pouvait bien faire. En attendant, je faisais donc mon possible pour garder l’équilibre même s’il méritait que je le laisse tomber dans la neige. « Micah, Micah, Micah... » Il se parlait à lui-même ? « Appeler. » Quoi ? Mais qu’est-ce qu’il fai – Oh. Son téléphone sonnait. Tout ça pour ça ? Finalement, le garçon recula son visage pour me faire face et – oh merde. Lunettes.

« Maintenant, j'ai ton numéro ! » m’expliqua-t-il après m’avoir doucement embrassé. J’ignorais comment ses paroles étaient arrivées jusqu'à mon cerveau tellement j’étais hypnotisé par la vision devant moi. Micah… portait… des… lunettes. Et j’avais envie de le plaquer au sol et de le lui faire sauvagement l’amour dans la neige. Au diable le romantisme, le dîner préparé avec soin, la cheminée ! J’avais envie d’abuser du garçon, de glisser mes mains dans ses cheveux alors qu’il se mettrait à genoux devant moi, les lunettes toujours sur le nez. Je ne savais pas qu’un tel accessoire pouvait me faire un tel effet. Hélas, dans le froid et l’humidité je ne pouvais rien lui faire. En attendant, je le forçais à rapprocher son corps un peu plus du mien et reprenais possession de ses lèvres, envieux. Je les mordais, léchais, suçais entre les miennes. J’en voulais plus. Tellement que mon excitation me fit perdre l’équilibre, et ce n’est pas le chien derrière moi qui allait m’aider à ne pas tomber à terre, Micah sur moi. Au moins sa chute serait amortie… « Excuse-moi ! J’ai été… perturbé. » Par tes lunettes, espèce d’acteur porno provocateur malgré toi. Je repris : « Ça va ? Tu ne t’es pas fait mal ? » demandais-je, inquiet, faisant glisser mes doigts sur son visage, m’assurant qu’il n’avait rien. Au moins, la chute m’avait fait reprendre mes esprits, et je retournais embrasser le jeune homme, beaucoup plus chastement cette fois-ci. « Tout ça pour avoir mon numéro… Tu aurais pu me le demander sinon, ça aurait été bien moins dangereux. » expliquais-je en souriant tendrement. Je me redressais quelque peu, m’asseyant à moitié par terre, évitant que la neige ne rentre partout sous mes vêtements. J’essayais de faire abstraction des lunettes, et demandais à Micah : « Je suis libre pour le reste de la journée, tu veux qu’on la passe ensemble ? On pourrait commencer les rendez-vous non sexuels clichés, et promenez nos chiens ensemble. » Je jetais un léger coup de tête en direction des deux bêtes qui continuaient de jouer ensemble dans les flocons. « Il faut d’ailleurs que tu me présentes le tien ! » En parlant de présentation ! Je marquais une courte pause, et en profitais pour déposer un baiser sur les lèvres du garçon. « Et on pourrait aller chez moi, pour que je te montre quelque chose. Et non, cette proposition n’a rien de sexuelle ! finissais-je en riant. Même si c’était un rire assez jaune. Parce que l’amener chez moi sans abuser de lui risquait d’être un véritable challenge s’il gardait ses lunettes…
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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptyVen 15 Fév - 4:16





Sebastian & Micah

Micah avait prévu quelques réactions à son attaque koala. Comme voir Sebastian rouler des yeux, ou le jeter dans le neige. Comme si après plusieurs essais, il n'avait pas encore compris qu'il n'avait qu'une seule manière de réagir au contacts physiques : en redemander plus.

Sebastian le plaqua brusquement contre lui. Micah ne pu s'empêcher de gémir, à la fois de surprise et de plaisir, de se presser contre son corps. Accompagné d'une myriade de frissons annonçant le départ de sa raison et de sa maitrise, il caressa sa langue de la sienne, la suçota avec envie. La bouche de Sebastian était en passe de devenir une drogue. Ça allait vite devenir handicapant. Mais Micah s'en foutait éperdument là tout de suite. Il n'y avait que leurs corps, et la manière dont le sien se tortillait pour épouser celui de partenaire, le pincement de ses dents qui s'enfonçaient dans la chair tendre de ses lèvres, la chaleur de sa langue et son envie déraisonnable de lui laisser une petite marque. Il embrassa la peau de son cou, lécha, mordilla, la suça avec gourmandise – Hey ! Qu'est-ce qui se passait avec la gravité ?

Avant qu'il ai le temps de comprendre, Micah se retrouva par terre. Enfin, à cheval sur Sebastian qui avait encaissé la chute pour deux. … « Excuse-moi ! J’ai été… perturbé. » Expliqua t-il, ce qui n'expliquait rien en soit, étant donné qu'une soucoupe volante n'était pas passé par là, que les chiens ne lui avaient pas sauté dessus et que Micah... hmm, il avait mit ses lunettes. Est-ce que ses lunettes pouvaient avoir un quelconque rapport ? Parce que l'adolescent n'aimait pas tellement les porter. Il trouvait qu'elles lui donnaient l'air d'un intello, et personne n'aime les intello. Les intellos n'ont jamais de copine, encore moins de copain, et surtout pas de Sebastian.

Son Sebastian justement s'inquiéta de sa santé. Micah secoua la tête après un bilan physique rapide. Il n'avait mal nul part. « Tout ça pour avoir mon numéro… Tu aurais pu me le demander sinon, ça aurait été bien moins dangereux. » Mais bien plus chiant ! L'adolescent lui tira la langue dans un geste puéril. « Oui mais tu m'aurais pas embrassé. Je risque ma vie pour tes baisers, sois flatté au lieu me faire la leçon, ingrat ! »

Sebastian se redressa, et Micah fit de même, retrouvant cette position qu'ils avaient expérimenté sur son canapé il y a quelques jours. Mon dieu, ses hormones étaient de retour, elles attaquaient de front, et la neige n'était pas un argument suffisant pour les faire dégager. Tiens ses lunettes avaient glissées sur son nez. Voilà, il devait focaliser là-dessus. Micah les réajusta de l'index. « Je suis libre pour le reste de la journée, tu veux qu’on la passe ensemble ? On pourrait commencer les rendez-vous non sexuels clichés, et promenez nos chiens ensemble. » Micah cligna des yeux à la fois surpris et ravi. Un rendez-vous ! Leur premier ! Attendez. Un rendez-vous. Est-ce que ça mettait une étiquette sur leur relation ? « Il faut d’ailleurs que tu me présentes le tien ! » Sebastian et son sens de la diversion à point nommée. Et Micah aurait bien appelé Cachou s'il n'avait pas été immédiatemet bailloné par un baiser. Il le prolongea sans se faire prier, parce que... Sebastian, et ses lèvres et toutes ces histoires de dépendance... « Et on pourrait aller chez moi, pour que je te montre quelque chose. Et non, cette proposition n’a rien de sexuelle ! »

Curieux comme il était, Micah leva le nez comme une marmotte sur le qui-vive. « Me montrer quelque chose ? T'as un truc à me montrer ? A moi ? » conclut-il abasourdi. Bouche ouverte et le cerveau occupé à démêler la dizaine d'hypothèse qui se disputaient ses pensées, il faillit en oublier les présentations. C'est Cachou qui le rappela à l'ordre en jugeant bon de s'asseoir. Juste là, à côté d'eux, en fouettant la neige avec sa queue. « Euhmm... donc, Sebastian, je te présente Cachou. Cachou est le chien de la famille depuis 3 ans. Il adore squatter le canapé, c'est un chien de garde super nul et il adore jouer avec... tout le monde. Cachou je te présente Sebastian. Sebastian est l'homme qui n'a jamais voulu m'embaucher et maintenant et bien – hmm, est-ce je devrais dire que t'es mon ami, ou mon amant ou un mélange des deux ? Parce que petit-ami, quand on se voit pour des rendez-vous serait plus approprié mais, ça me paraît... tôt ? » Son visage s'illumina tout à coup, comme s'il était frappé d'une découvert transcendantale. « Je t'ai même pas posé la question rituelle ! Et prends pas tes grands airs en disant que ça fait lycéen ! J'étais au lycée l'an dernier ! » prévint l'adolescent avec un avertissement dans la voix. Il afficha un sourire mi amusé mi embarrassé. « Je l'ai jamais demandé à personne, alors faut que je comble le manque ! » Inspiration. Expiration. Micah plongea ses yeux dans ceux de Sebastian et se lança. « Tu veux sortir avec moi ? » Il se mordit la lèvre pour empêcher le sourire qui menaçait de lui dévorer le visage, et se redressa. « Si tu dis oui, faudra m'accorder quelques questions sur le chemin jusque chez toi. Pour dire que je te connais au moins un peu. » Il lui tendit ses mains pour l'aider à se relever et contempla son cou : un suçon parfait l'ornait joliment. Trop haut pour être couvert, trop gros pour être raté.

Ne pas rire, ne pas rire. Sebastian allait le tuer. Mais pas tout de suite ! Pas tant qu'il ne serait pas chez lui et qu'il ne croiserait pas son reflet dans un miroir ! Micah épousseta la neige sur ses vêtements pour se donner un peu de consistance. Puis il tripota ses lunettes, presque innocemment. Presque. Parce que c'était un réflexe de les enlever, mais qu'il avait une théorie à vérifier d'abord.

« On y va ? Je te tiens pas la main, hein ? Je dois ? »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptyVen 15 Fév - 21:19





Micah & Sebastian

Je me sentais à nouveau comme un adolescent, et pas simplement parce que j’étais en train d’en embrasser un. J’étais excité par le moindre baiser, par le moindre touché que Micah pouvait m’offrir, aussi chaste soit-il. Je me noyais dans ses caresses, et espérais qu’elles durent éternellement. C’est dans de tels moments que je me fichais éperdument de mes problèmes ou de l’avis du monde extérieur. Je voulais simplement continuer à me geler les fesses par terre en me nourrissant uniquement de la présence du garçon. C’était peut-être l’euphorie de me savoir engagé dans une nouvelle relation. Ou peut-être la vision d’un Micah avec des lunettes qui avait l’air d’un bibliothécaire sexy qui voulait me plaquer contre des étagères pour abuser de moi. Mais peu importe la raison, j’étais bien, et voulais vivre toujours plus de chose avec le garçon qui avait le don de transformer les situations les plus simples en aventure exceptionnelles. Après s’être coincé la main en voulant simplement délivrer une lettre, le voilà qu’il me faisait subir une attaque koala, nous faisant tomber à terre, uniquement pour récupérer mon numéro de téléphone. Pas comme s’il avait pu demander. « Oui mais tu m'aurais pas embrassé. Je risque ma vie pour tes baisers, sois flatté au lieu me faire la leçon, ingrat ! » se justifiait-il. « Je suis certain que tu aurais trouvé une autre excuse pour que je t’embrasse. » répliquais-je aussitôt, levant les yeux au ciel, tout de même amusé par ses… méthodes. Je finissais par le réquisitionner pour la journée, le forçant à dire oui en évoquant le fait que j’avais quelque chose à lui montrer. « Me montrer quelque chose ? T'as un truc à me montrer ? A moi ? » s’excita-t-il aussitôt. Je hochais de la tête en souriant, acquiesçant : « Mh, mh… », et posant un baiser sur ses lèvres.

C’est au même moment que le labrador noir décida de nous rejoindre, nous sortant quelque peu de notre intimité et rappelant à Micah qu’il devait le présenter. « Euhmm... donc, Sebastian, je te présente Cachou. » « Salut Cachou. » « Cachou est le chien de la famille depuis 3 ans. Il adore squatter le canapé, c'est un chien de garde super nul et il adore jouer avec... tout le monde. Cachou je te présente Sebastian. Sebastian est l'homme qui n'a jamais voulu m'embaucher et maintenant et bien – hmm, est-ce je devrais dire que t'es mon ami, ou mon amant ou un mélange des deux ? Parce que petit-ami, quand on se voit pour des rendez-vous serait plus approprié mais, ça me paraît... tôt ? » Et… il est vrai que j’avais moi-même du mal à définir ce que nous étions. Amant me paraissait trop sexuel. Petit-ami trop scolaire. Compagnon trop installé. Partenaire trop… marié. « Il est peut-être un peu tôt pour essayer de nous coller une étiquette. » concluais-je. Je ne voyais pas l’intérêt de devoir vraiment mettre un nom sur ce que nous étions l’un pour l’autre. Surtout si, comme prévu, je comptais garder cette relation privée pour l’instant. Je fus sorti de mes pensées lorsque je vis d’un coup le visage de Micah s’illuminer. Mon dieu, qu’allait-il encore me sortir ? « Je t'ai même pas posé la question rituelle ! Et prends pas tes grands airs en disant que ça fait lycéen ! J'étais au lycée l'an dernier ! » Je me raclais la gorge. Comme s’il était obligé de me rappeler qu’à quelques mois près, j’aurais pu être en train d’abuser d’un lycéen. Il valait mieux qu’il arrête d’évoquer notre différence d’âge assez rapidement, sinon j’allais définitivement prendre peur. Et nom de Dieu s’il pouvait enlever ses lunettes ! « Je l'ai jamais demandé à personne, alors faut que je comble le manque ! » Ok, j’avais définitivement peur de la tournure des évènements désormais. « Tu veux sortir avec moi ? » . Et c’est ainsi que ma peur se transforma en éclat de rire. Si je m’étais attendu… C’était à la fois puéril et adorable de sa part de me demander ça. J’essuyais la larme de rire qui commençait à couler le long de ma joue. « Excuse-moi, je me moque pas de toi, c’est juste… je m’attendais pas du tout à ce que tu me demandes ça comme ça. Je crois même que c’est la première fois qu’on me pose cette question. » Et c’était probablement vrai. Jamais une de mes conquêtes ne s’était sentie obligée d’officialiser ainsi les choses. Mais ce n’était peut-être pas une mauvaise chose. J’imagine que Micah avait besoin de se rassurer en me demandant ça. « Si tu dis oui, » Comme si j’allais dire non. « faudra m'accorder quelques questions sur le chemin jusque chez toi. Pour dire que je te connais au moins un peu. » Je retrouvais petit à petit mon calme, et embrassais le garçon pour appuyer mes paroles : « Bien sûr que c’est oui. Et tu peux me poser autant de question que tu veux. ».

Micah me tendit finalement les mains pour m’aider à me relever. J’acceptais son offre, et me retrouvais enfin debout, essayant d’enlever la neige qui m’avait recouvert le corps. A mon tour de mourir de froid en sa présence. Je pus voir un sourire sur son visage, comme s’il se moquait. J’estimais que ça devait être à cause de mes vêtements qui s’étaient complètement collés à mon corps à cause de l’humidité, et décidais alors de ne pas demander plus d’explication. Je le vis par la suite toucher ses lunettes, comme pour les enlever. Je priais ciel et terre pour qu’il le fasse, mais il se retint finalement. C’était un appel au viol. Je me tournais alors vers Carpette pour me libérer l’esprit, et lui demandais de me rejoindre pour continuer notre promenade qui avait malencontreusement été mise en pause. « On y va ? Je te tiens pas la main, hein ? Je dois ? » entendais-je Micah me proposer. En voilà une bonne question. J’avais envie de lui dire que oui, il devait ! Je voulais lui offrir ces clichés de couple adorable que nous étions, promenant main dans la main leurs chiens. Mais je ne pouvais pas. Même si pour l’instant l’endroit était désert, ça n’allait pas durer. Et quitte à devoir lâcher la main du garçon en cours de route parce que je ne voulais pas qu’on nous voit… intimes, je préférais encore garder mes distances dès maintenant. Il fallait juste que je trouve comment lui expliquer sans… devoir lui expliquer vraiment. « Non, ça ira. Tu as peur que je ne trouve pas le chemin de ma maison et que je traverse au rouge ? » demandais-je avec le sourire en commençant à marcher, prenant un peu d’avance, et enfonçant mes mains dans les poches. « Alors, que veux-tu savoir ? » demandais-je en jetant un coup d’œil au garçon qui marchait à mes côtés. « Ah! En parlant de se connaitre l’un l’autre, je savais pas que tu portais des lunettes. Tu es obligé de les porter… maintenant ? » demandais-je, la gorge serrée. Parce que c’est pas que je risquais de retomber à terre à cause d’elles mais… en fait si. Lorsque je voyais Micah avec ses lunettes pornographiques, j’oubliais que je voulais attendre pour aller plus loin, et j’avais simplement envie de le pousser dans un coin tranquille pour lui faire des choses pas très catholiques. Il avait intérêt à les enlever avant qu’on arrive chez moi, sinon, adieu la première fois romantique entourée de bougies au coin de la cheminée. En attendant, je quittais la plage pour rejoindre un endroit un peu plus déneigé et civilisé.
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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptySam 16 Fév - 2:23





Sebastian & Micah

« Non, ça ira. Tu as peur que je ne trouve pas le chemin de ma maison et que je traverse au rouge ? »

La mâchoire de Micah tomba d'un étage. Non parce que, quand même, Sebastian du haut de ses presque vingt-cinq ans devait bien être au courant de cette coutume qui voulait que deux personnes sortant ensemble marchent main dans la main.

« Alors, que veux-tu savoir ? » S'il vivait bien sur la même planète ? S'il était sorti avec quelqu'un une fois dans sa vie ? Ce qu'on fumait chez les Petterson pour manquer autant de connexion de neuronales ? Si c'était le stratagème le plus foireux jamais inventé pour dire ''non je préfère que tu marches à côté de moi''. Tant de questions qui se bousculaient la première place du podium. Médusé, Micah ramassa néanmoins sa mâchoire et rejoignit Sebastian. Ses yeux se posèrent sur lui, et l'adolescent ne put s'empêcher de les fixer des siens, de détailler chaque nuance de leur couleur énigmatique.

« Ah! En parlant de se connaitre l’un l’autre, je savais pas que tu portais des lunettes. Tu es obligé de les porter… maintenant ? »

Tiré de sa contemplation, Micah bondit devant Sebastian, et se mit à marcher à reculons devant lui. « T'as remarqué ? » demanda t-il innocemment. « Je les porte pour lire, ou pour trainer sur internet. Je les ai un peu laissé de côté comme j'ai commencé à travailler, j'ai plus vraiment de cours. » Un petite grimace amère déforma ses lèvres. « J'aime pas trop les mettre, ça me donne l'air d'un geek. T'aime pas non plus ? » Micah arbora sa plus belle moue de chien battu. Et d'accord, il était à peu près sûr que Sebastian aimait ses satanées lunettes, contrairement à lui, mais rien de tel que de prêcher le faux pour savoir le vrai ! « Je peux les enlever si tu veux mais, la réverbération avec la neige, tout ça... ça me fait mal aux yeux ! » Il finirait en Enfer pour ça. Dans le cercle VIP, réservé aux sale petits menteurs à lunettes.

Il se retourna là-dessus et retrouva sa place à côté de Sebastian. « Donc, j'ai des lunettes, et un inhalateur. Pour information, mon inhalateur passe avant mon téléphone, si tu dois choisir lequel m'amener au lit. » remarqua t-il l'air de rien, en référence à leur nuit passée ensemble. « Ce qui fait de moi un très mauvais parti sur le plan physique. » Micah haussa les épaules. Maintenant qu'il y pensait, Sebastian et lui étaient... tellement différents. Vraiment, vraiment différents. Il l'observa en biais alors qu'ils quittaient la plage.

Un sentiment d'infériorité tenace l'aiguillonnait. Pas que Micah ne s'aimait pas physiquement mais – ils n'avaient même pas le même statut social. Tout le monde à Town Square connaissait Sebastian Petterson. Micah Summers ? Son cercle social se résumait aux voisins de son quartier et à sa maitresse d'école... Sebastian avait vécu à New York. Micah n'avait jamais quitté Town Square. Sebastian était propriétaire du Morning Coffee. Micah n'était même pas sûr de rassembler un jour de quoi financer ses études. Une galaxie entière les séparait.

L'adolescent chassa ses sombres pensées alors qu'ils rejoignaient la rue. « Cachou ? » appela t-il en sortant sa laisse. Le labrador avait un million de qualités. Son seul défaut était sans doute sa tendance au suicide, à toujours marcher au milieu de la route. Micah tourna la tête, d'un côté. Pas de Cachou. De l'autre. Pas de Cachou non plus. Il n'était quand même pas ?... Agité d'une violente sueur froide, Micah se retourna vers la route. Cachou gambadait tranquillement, inconscient de la voiture qui arrivait. Alarmé, il eu à peine le temps de réfléchir et couru directement sur la route, attrapa la bestiole par le collier et la traina sur le trottoir. « Un jour tu nous fera tuer tous les deux. » grommela t-il en attachant sa laisse comme si le mousqueton était responsable de tous ses malheurs.

Tout s'était passé en quelques secondes. Un peu gêné et le cœur battant, Micah pinça les lèvres dans un sourire crispé et se rapprocha de Sebastian. Comme si être quasiment collé à lui pouvait l'empêcher de se jeter sur la route en cas de besoin. « Ouais donc... euh – les questions. Ça t'emmerde de sortir avec un kamikaze ? » Un petit rire, nerveux lui échappa, alors qu'il rassemblait ses pensées. Micah savait qu'il ne pourra pas lui poser un million de questions, même s'il en mourrait d'envie. Les rendez-vous non sexuels étaient fait pour ça, mais il avait envie de tout savoir, tout de suite. « C'est quoi ton plat préféré ? Et qu'est ce que tu voudrais pour ton anniversaire ? Parce que, je vais te faire un cadeau et pour l'instant, à part une boite aux lettres neuve, je sais pas du tout ce qui pourrait te faire plaisir ! » La foule de questions étaient de retour. L'adolescent commençait à s'agiter et a jouer avec la laisse du chien alors qu'il réfléchissait. En plus il mourrait d'envie de toucher Sebastian. Ce qui n'aidait pas. Leur relation était toute neuve. Elle avait la saveur excitante de la découverte et le parfum d'une bouffée de bonheur, d'une renaissance à la petite échelle de la vie de Micah, qui n'avait connu que des bas depuis quelques mois. Il avait envie de la vivre, de s'y élancer sans réserve. Sebastian était sa flamme, et Micah était le papillon, désespérément attiré, quitte à se brûler les ailes.

« Ah et puis ! » Micah brandit tout à coup son index et écarta son bras devant Sebastian pour l'arrêter. Il se remit face à lui et approcha son visage du sien, pillant son espace vital et son air par la même occasion. « Ils sont de quelle couleur tes yeux ? Ça me fascine depuis qu'on s'est rencontré à l'animalerie. »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptySam 16 Fév - 4:24





Micah & Sebastian

Le sale gosse avait bien compris l’effet que ses lunettes me faisaient, et il se jouait bien de moi avec ça. Le voilà qu’il marchait à reculons devant moi, forçant mon regard. Je l’évitais en fixant Carpette qui marchait à ses côtés. Bon chien ! Je faisais semblant de ne pas être affecté par ses paroles, et acquiesçais légèrement. La seule chose que je relevais vraiment fut lorsqu’il me demanda si je ne les aimais pas non plus. « Non, t’as l’air d’un idiot avec. Enlève-les. » répondais-je aussi sec, froidement. J’avais bien vu qu’il avait compris qu’il m’excitait avec sa tête de geek libraire, et pouvais donc me permettre de lui répondre avec aussi peu d’intérêt sans pour autant le vexé. Heureusement, Micah lâcha vite l’affaire – sans pour autant enlever ses lunettes, ça aurait été trop facile – et se remettait à côté de moi. Au moins je le voyais moins ainsi. Par contre, lorsque je le sentais à mes côtés, l’envie de lui attraper la main, ou d’au moins le toucher devenait insoutenable. J’en étais à me demander comment j’avais tenu trois jours sans l’avoir auprès de moi, sans l’embrasser, sans sentir sa peau contre la mienne. Maintenant que je l’avais retrouvé, je ne voulais plus le lâcher. Il fallait que je trouve rapidement un moyen de m’occuper l’esprit. Par chance, Micah reprit la parole. « Donc, j'ai des lunettes, et un inhalateur. Pour information, mon inhalateur passe avant mon téléphone, si tu dois choisir lequel m'amener au lit. » C’était toujours bon à savoir. Et au moins ça m’informait qu’il comptait repartager mon lit un jour. Non pas que j’ai déjà eu ce doute, mais bon, c’est toujours bien d’entendre confirmation. Je hochais la tête pour signaler que j’avais bien reçu le message, et l’entendis reprendre. « Ce qui fait de moi un très mauvais parti sur le plan physique. ». Je poussais un soupir amusé avant de réagir. « Pour avoir eu la chance de te côtoyer sur le plan physique déjà une nuit, permets-moi d’affirmer le contraire. » lâchais-je sur un ton détaché. Ça me paraissait impensable que Micah ose imaginer une telle chose, et je comptais bien un jour lui prouver qu’il n’avait rien à envier à autrui. De plus, même si j’avais laissé paraitre le contraire, ce n’était pas l’aspect physique du garçon qui me donnait envie de passer du temps avec lui. Enfin, pas seulement. Il était tellement plus qu’un garçon qui avait sans cesse besoin de son inhalateur.

J’étais tellement plongé dans mes pensées que je n’entendis pas l’adolescent appeler son chien. Ce n’est qu’en le voyant disparaitre du coin de l’œil que je sortais de mon monde pour me retourner et ainsi l'apercevoir se jeter sur la route sans réfléchir pour ramener Cachou vers nous. Je n’avais eu le temps de rien. A peine d’avoir le souffle coupé par la peur. Je restais pétrifié sur place alors que l’animal et son maître revenaient sur le trottoir. Il me sembla percevoir un léger « Un jour tu nous feras tuer tous les deux. », mais mon corps étant en train de me lâcher, mes oreilles pouvaient très bien elles aussi me jouer des tours. J’aurais dû accepter de prendre sa main. Si je ne me préoccupais pas tant de ne pas recevoir de remarques des gens, j’aurais pu être en mesure d’empêcher Micah d’agir comme l’être irréfléchi qu’il était. « Ouais donc... euh – les questions. Ça t'emmerde de sortir avec un kamikaze ? » reprit-il comme si rien ne s’était passé et que je n’étais pas pétrifié de panique devant lui. Je fermais les yeux, et prenais de longues respirations afin de m’éviter de trop m’emporter. J’avais envie de lui hurler dessus, de lui faire comprendre qu’il était un idiot fini et que c’était l’acte le plus imprudent qu’il pouvait commettre. A la place, j’arrivais à m’empêcher de le prendre dans mes bras jusqu’à l’étouffement, et prononçais simplement un : « Ne refais… plus jamais ça. Tu oses refaire une telle connerie devant moi, c’est pas à ton chien que je fous une laisse, c’est à toi. » Bon d'accord, ce n’était peut-être pas la réaction la plus simple qui soit finalement, mais elle était la plus calme que j’étais capable de donner.

Nous reprenions finalement notre route, inversant nos positions pour me retrouver côté route, et espérer pouvoir empêcher Micah de jouer les suicidaires à nouveau. Je retrouvais petit à petit mon calme alors qu’il recommençait ses questions. Après tout, je lui avais promis qu’il pouvait me demander tout ce qu’il voulait. « C'est quoi ton plat préféré ? Et qu'est ce que tu voudrais pour ton anniversaire ? Parce que, je vais te faire un cadeau et pour l'instant, à part une boite aux lettres neuve, je sais pas du tout ce qui pourrait te faire plaisir ! ». Je riais devant ces interrogations et à la référence de la boite aux lettres, et j’en concluais qu’il m'était physiquement impossible de rester énervé contre Micah bien longtemps. Le garçon avait le don de savoir me redonner le sourire même dans les pires situations. Je prenais une longue inspiration avant de répondre. « J’ai un faible pour les crème glacées. Je sais pas si ça peut être considéré comme plat préféré, mais c’est la seule réponse que j’ai à te donner. » Je marquais une pause pour réfléchir à la suite de ses questions. « Et… pour mon anniversaire… je veux une soirée avec toi. Pas de révélations dérangeantes, pas de chutes, pas d’actes inconscients… Juste toi et moi, au calme. » Une courte pause. « Et de la crème glacée. Et du sexe. Idéalement ensemble. ». C’était définitif, je ne pouvais vraiment pas rester énervé contre lui.

Nous continuions toujours notre chemin lorsque Micah étendit son bras contre moi pour stopper ma marche, et positionna son visage juste en face du mien. J’avais presque oublié les lunettes. Dieu que je les détestais. « Ils sont de quelle couleur tes yeux ? Ça me fascine depuis qu'on s'est rencontré à l'animalerie. » Je poussais un léger rire et trouvais toutes les forces en moi pour ne pas embrasser les lèvres du garçon qui se trouvaient à peine à quelques centimètres des miennes. « Vingt-cinq ans que j’essaye moi-même de répondre à cette question. Préviens-moi si tu trouves la réponse. » répondais-je, légèrement provocateur, attrapant le bras du garçon pour qu’il se repasse à côté de moi afin que nous puissions continuer notre route. « Alors comme ça je te fascine depuis qu’on s’est rencontrés à l’animalerie ? Tu as d’autres aveux du genre à me faire ? » demandais-je en donnant un léger coup d’épaule sur la sienne. C’était à la fois flippant et adorable de savoir que dès cet instant j’avais commencé à l’intéresser. D’une certaine manière au moins. Peut-être que j'aurais déjà voulu lui sauter dessus à l'époque s'il avait porté ses lunettes. Qui sait ?

J’avais un problème. Autre que le port de lunettes de Micah. Non, ce qui me dérangeait c’est que j’avais une tonne de questions à lui poser, mais qu’aucune n’osait sortir de ma bouche. Je voulais lui demander ce qu’il comptait faire maintenant qu’il s’était fait virer. Ou bien comment allait sa famille. Ou encore depuis quand il réclamait autant son inhalateur. Seulement, j’avais peur de de lancer un débat trop sérieux ou de rappeler des évènements trop douloureux au garçon. Ce n’était certainement pas des thèmes à aborder dès le premier rendez-vous, mais j’avais envie de tout connaitre de lui. Je voulais qu’il se sente assez en confiance pour oser me parler de ça. J’aurais aimé pouvoir l’aider s’il m’en laissait l’occasion. Mais en attendant je préférais continuer notre promenade en silence, faisant de temps en temps parcourir ma main dans son dos. C’était bien le seul contact physique que je me permettais de faire dans les rues de la ville, assez vides à cette heure-ci. Peut-être trop rapidement, nous nous retrouvions dans mon allée. J’étais sur le point d’ouvrir la porte lorsqu’un souvenir me revint en tête. « Qu’est-ce que ça te fait de pouvoir entrer chez moi dans des conditions normales ? » demandais-je avec sarcasme.
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Micah Summers-Petterson
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Côté coeur : Marié à Sebastian la bête de sexe !
Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptySam 16 Fév - 19:54





Sebastian & Micah

« J’ai un faible pour les crème glacées. Je sais pas si ça peut être considéré comme plat préféré, mais c’est la seule réponse que j’ai à te donner. »

La crème glacée c'était super comme plat préféré. Micah n'était pas tant du côté gastronomique de la cuisine que de celui qui consistait en deux questions quotidiennes, à savoir 1) Est-ce qu'il reste quelque chose dans le frigo, 2) Tiens, c'est périmé depuis longtemps ? Son estomac devait contenir des bactéries encore inconnues du monde scientifique tant il était inconcevable qu'un être humain normal puisse digérer toutes les saloperies que Micah ingurgitait. Peut-être était-ce aussi pour cette raison qu'il prenait tant de plaisir à manger quand il préparait quelque chose de décent à base d'aliments consommables. Pour Sam toujours, quand elle ne mangeait pas à l'école.

« Et… pour mon anniversaire… je veux une soirée avec toi. » Micah rougit, à la fois surpris et flatté que Sebastian veuille passer son anniversaire avec lui. Il s'était imaginé qu'il serait accaparé par un groupe d'amis ou de collègues du café. Vingt-cinq ans, c'était important, non ? Mais l'adolescent déchanta rapidement.« Pas de révélations dérangeantes, pas de chutes, pas d’actes inconscients… Juste toi et moi, au calme. » Du calme. Il pouvait lui offrir du calme. Peut-être ?... Et est-ce qu'il lui en voulait de lui avoir sauté dessus ? Micah n'avait pas réfléchit. Il avait juste... agit sur une impulsion. « Et de la crème glacée. Et du sexe. Idéalement ensemble. ».

Toutes sortes d'images impliquant de la crème glacée coulant lentement sur des parties intimes de leurs anatomies rendirent l'adolescent encore plus rouge et confus qu'il ne l'était déjà. « Toi et moi, au calme, » partie compliquée, Micah retint de son mieux la grimace de doute qui lui brûlait le visage. « de la crème glacée et du sexe. Je me ferais un devoir de t'offrir l'anniversaire de tes rêves ! » promit-il avec tout l'enthousiasme que le combo ''glace/sexe avec Sebastian'' inspirait à ses hormones.

Après quoi il prit d'assaut son visage, et tout particulièrement ses iris fascinantes. Sebastian se mit à rire. Micah adorait l'entendre rire, mais il se déconfit un peu lorsque ce dernier le repoussa sur le côté sans fournir de réponse adéquate à sa question. Tant pis. Il trouverait la réponse. Chacun sa croisade. Si Sebastian voulait prendre des années pour lui faire aimer le café, il en prendrait tout autant pour percer le mystère de son regard.

« Alors comme ça je te fascine depuis qu’on s’est rencontrés à l’animalerie ? Tu as d’autres aveux du genre à me faire ? » l'entendit-il demander, un rien taquin. « Je te trouvais tellement sexy. » répliqua Micah, pas le moins du monde gêné par son aveu. « Et puis y'avait pas que tes yeux à regarder ! » confessa le jeune homme en gloussant au souvenir. « Mais pour être franc, ton capital séduction est passé au second plan quand t'as dis que t'étais propriétaire du Morning Coffee. » Hé, il avait des priorités. De plus Micah n'était pas tellement dragueur. S'il ne s'était pas coincé dans sa boite aux lettres, il n'aurait jamais osé aborder Sebastian... enfin pas en dehors du harcèlement qu'il lui faisait subir pour qu'il l'embauche.

Le reste du chemin se passa dans un drôle de silence. Pas vraiment inconfortable, parce que Micah ne pouvait pas se rassasier de la présence, même silencieuse, de Sebastian. Mais il ne pouvait pas non plus s'empêcher de vouloir parler et bouger, et le toucher aussi. Parfois il sentait sa main caresser son dos, et c'était une torture tant il avait envie de se greffer contre lui en réponse.

Micah accueillit comme une délivrance leur arrivée chez Sebastian. Il eut un imperceptible mouvement de recul devant sa boite aux lettres. Mon dieu, il savait maintenant ce que ressent un ancien du Vietnam devant une cage en bambou. « Qu’est-ce que ça te fait de pouvoir entrer chez moi dans des conditions normales ? » Bah voyons, c'est qu'il se foutait de sa gueule maintenant. « C'est un point de vue nouveau, de franchir ta porte sans en être prisonnier. Et puis, sur mes jambes aussi. Même si cette première entrée dans tes bras aurait eu quelque chose de romantique si je n'étais pas à moitié mort. » remarqua Micah partagé entre l'amusement et un léger traumatisme. Il détacha Cachou tandis que Sebastian ouvrait la porte, et le suivit à l'intérieur, accompagné par les chiens.

Une fois au chaud, il retira sa veste, et porta un regard attentif sur Sebastian. S'il s'écoutait, Micah l'aurait déjà plaqué contre la porte pour abuser de lui, tant il désirait retrouver sa chaleur et le goût incomparable de sa peau. Mais il n'en fit rien. Il était déjà allé vers lui, et lorsque Sebastian avait juste eu l'occasion de lui tenir la main, il l'avait refusée. Ce n'était pourtant pas sexuel, non ? Et Micah ne lui en voulait pas pour ça. Il ne se demandait même pas si c'était bien ou mal, seulement... il ne voulait pas le forcer ni le brusquer. Un peu perdu, le jeune homme enleva également ses lunettes, qu'il se contenta de tripoter nerveusement entre ses doigts. Sebastian lui avait demandé de les enlever. Deux fois. Si ses lunettes avaient bien un effet aphrodisiaque inespéré, Sebastian semblait bien décidé à ne pas en être victime. Micah se décomposa un peu plus. Comment il allait survivre à cette relation si Sebastian ne le désirait pas autant que lui ? S'il n'aimait pas le toucher ou juste le sentir contre lui ?

« Tu es joli... » dit-il, tentant une discussion pour calmer le flot de ses pensées. « Enfin – ton entrée est jolie. J'ai pas bien profité du paysage la dernière fois, j'étais occupé à me coller à toi pour avoir un peu de chaleur. » Non, ne penser à rien de collé-serré, ça n'était bon qu'à se faire du mal. Micah passa sa main dans ses cheveux, les débarrassant de quelques flocons accrochés, et afficha un sourire hésitant. Toute cette masse de gène était en train de changer sa curiosité en crainte. « T'avais quelque chose à me montrer ? »
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Sebastian L. Summers
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Micah & Sebastian

Mon anniversaire avoir beau avoir lieu dans quelques semaines, je savais déjà que je n’avais besoin d’aucune excentricité, mais simplement de Micah à mes côtés. L’avantage d’avoir disparu de la circulation pendant plusieurs années, c’est que désormais, plus personne ne se souvenait de ma date de naissance, et que j’étais sûr que personne ne me tannerait pour faire une grande fête. Certains pourraient être attirés par cette idée, être entourés de monde, d’alcool, de bonnes musiques… Mais pas moi. La seule chose que j’espérais c’était un coup de fil de mon frère qui s’excuserait de ne pas pouvoir être avec moi ce jour-là. A part ça, une journée ordinaire au café, et une soirée avec Micah seraient parfaites. Il ne manquait plus qu’il accepte ma proposition. « Toi et moi, au calme. De la crème glacée et du sexe. Je me ferais un devoir de t'offrir l'anniversaire de tes rêves ! » résumait-il. Qui a besoin d’une fête en grande pompe quand on pourrait avoir un adolescent, de la glace et du sexe ?

Après ça, le reste du chemin fut relativement calme. Je ne relevais pas l’annonce de Micah face à l’intérêt qu’il m’avait porté parce que je possédais le Morning Coffee. Vu comme il m’avait harceler pour que je l’embauche, je n’y voyais là aucune surprise. J’étais tout de même ravi de voir que finalement mon charme l’avait plus attiré que mon boulot. Après tout, il avait abandonné l’idée de vouloir bosser pour moi pour pouvoir avoir une relation avec moi. En quelque sorte, ça me mettait une pression sur les épaules. Comme si j’étais obligé de lui apporter quelque chose. Qu’il ne s’offre pas à moi… pour rien. En attendant j’avais d’autres problèmes qui m’occupaient l’esprit, et évitais de trop y penser. J’avais tendance à ne voir que les aspects négatifs de ma relation avec le garçon, pourtant, en y réfléchissait bien, j’étais certain que ceux positifs pourraient me faire oublier tous ces dilemmes. Enfin, nous arrivions chez moi, et je ne pouvais pas m’empêcher de faire une remarque sur la première fois où Micah était rentré chez moi après avoir été coincé tout un après-midi, la main dans ma boite aux lettres, et que j’avais dû le porter telle une mariée après être passé à l’église. « C'est un point de vue nouveau, de franchir ta porte sans en être prisonnier. Et puis, sur mes jambes aussi. Même si cette première entrée dans tes bras aurait eu quelque chose de romantique si je n'étais pas à moitié mort. » répliquait-il, amusé, même si je pouvais sentir dans sa voix une pointe de peur provoquée par ses souvenirs. « Peut-être qu’un jour j’aurai l’occasion de te faire passer à nouveau la porte ainsi, mais cette fois dans un contexte romantique. » ne pouvais-je m’empêcher de commenter. Comme si c’était réellement le moment de sous-entendre un tel engagement entre nous. Il y avait quoi faire fuir quelqu’un pour le premier rendez-vous non sexuel.

J’invitais alors le garçon à rentrer. Je posais ma veste, enlevais mes chaussures, et rejoignais immédiatement la cheminée pour l’allumer et ainsi me réchauffer. Dans d’autres circonstances, j’aurais surement fait voler mes vêtements trempés, mais ça risquait d’être mal interprété. Posté devant les flammes, je regardais Micah du coin de l’œil, bloqué dans mon entrée, rêveur. « Tu es joli... » Quoi ? « Enfin – ton entrée est jolie. J'ai pas bien profité du paysage la dernière fois, j'étais occupé à me coller à toi pour avoir un peu de chaleur. » reprit-il. Effectivement, la décoration de la maison avait très certainement dû être le dernier de ses soucis la dernière fois qu'il s’était trouvé chez moi. « Je peux te faire visiter si tu veux. » proposais-je en le rejoignant, ravi de voir qu’il avait enfin lâché ses lunettes. « J’ai l’intention de tout refaire entièrement dans les mois à venir. » exposais-je simplement, sans rentrer dans les détails. J’avais grandi dans cette maison, le moindre centimètre carré avait été décoré et pensé par mes parents, et sachant que je comptais bien finir mes jours ici, il était temps que j’y pose ma propre marque. Et c’était en quelque sorte une déformation professionnelle. J’avais peut-être servi des cafés ces six derniers mois, mais j’étais un architecte dans l’âme. Et je ne regrettais pas mon revirement de carrière, seulement, ça me manquait. Retravailler la maison de mes parents serait libérateur de bien des manières.

« T'avais quelque chose à me montrer ? » me rappelait Micah alors que j’étais finalement à ses côtés. Je pouvais sentir une certaine gêne dans ses paroles et sa manière de se tenir. J’avais du mal à comprendre pourquoi, et décidais d’enrouler mon bras dans le bas de son dos pour le forcer à se coller contre moi. De ma main libre je prenais ses lunettes, et les posais sur le meuble de l’entrée. Mon regard plongé dans le sien, il ne me fallait plus très longtemps avant que l’envie de retrouver ses lèvres devienne insoutenable, et que je craque. Je l’embrassais donc tendrement, portant ma main à nouveau libre sur la nuque du garçon pour le garder toujours plus près de moi. Je voulais effacer tous les doutes et toute la gêne de Micah par mes baisers, et c’est finalement à bout de souffle que je me décollais de lui. « Va te mettre au chaud près du feu pendant que je vais chercher ce que j’ai à te montrer… » murmurais-je contre ses lèvres, frôlant joueur son nez contre le mien. Je déposais un dernier rapide baiser sur ses lèvres, et abandonnais le garçon pour rejoindre ma cuisine. J’en ressortais presque aussitôt une cage à la main, que je déposais sur la table basse en face du canapé où je rejoignais mon compagnon. J’ouvrais la grille, et faufilais ma main à l’intérieur. « Tu vas me prendre pour un fou, mais tout à l’heure en te cherchant à l’animalerie, je suis tombé sur cette petite bête… » J’en sortais un furet blanc, et le portais près de mon torse, forçant l’animal à regarder en direction de Micah. « C’est… le furet que tu avais essayé de me vendre… ce jour-là. Je sais c’est complètement idiot, mais quand il m’a regardé avec ses petits yeux brillants je me suis dit que je n’aurais pas envie de le voir dans un autre foyer que le mien. » Je marquais une pause, honteux de toute cette explication. « C’est un peu grâce à lui que tu es à côté de moi maintenant et… tout à l’heure je pensais que tu ne voudrais plus jamais me voir, donc je voulais garder une trace de… nous. » finissais-je, dirigeant mon regard précédemment sur le furet vers Micah. Le garçon devait sûrement être en train de se moquer de moi.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptyLun 18 Fév - 4:12





Sebastian & Micah

« Peut-être qu’un jour j’aurai l’occasion de te faire passer à nouveau la porte ainsi, mais cette fois dans un contexte romantique. »

Micah était planté là, dans l'entrée, avec ses doutes d'un côté et cette phrase imprimée au fer rouge dans sa tête de l'autre. Sebastian venait de sous-entendre, que peut-être un jour il l'épouserait. Micah marqua un temps d'arrêt... aussi bien du cœur que du cerveau. Sebastian lui parlait du salon, il avait allumé la cheminée et Micah l'entendait lui proposer de visiter ou exposer ses projets de rénovation seulement... son cerveau était bloqué et son cœur avait suivit.

Et ce n'est pas qu'il avait peur. Sebastian aurait pu lui parler d'amour éternel et l'emmener faire un tour en calèche. L'adolescent aurait juste été enchanté. Amusé aussi, et probablement qu'il aurait suspecté que les extra terrestres lui avaient kidnappé son Sebastian pour le remplacer par un autre. Il ne ressentait rien d'autre en sa compagnie que de la joie, et quelque chose qu'il ne pouvait pas encore qualifier d'amour, mais qui lui donnait envie de rire.

Il se contenta de sourire, encore secoué de doutes alors que Sebastian le rejoignait. Il l'attira à lui, et Micah le laissa prendre ses lunettes alors qu'il posait ses mains sur son torse. Il avait envie de l'embrasser, mais laissa Sebsatian capturer ses lèvres à sa place. Il était tendre et comme – acharné en même temps. Comme s'il voulait lui prouver quelque chose. Micah haletait, s'agrippait à ses épaules pour le retenir près de lui. Et il – il comprenait. Tout devenait si clair lorsque Sebastian le maintenait contre lui, que la force de sa chaleur l'enveloppait, et que ses baisers parlaient un langage que Micah comprenait bien mieux que les mots. Bien trop vite, il se détacha de lui. L'adolescent poussa un petit gémissement plaintif, étouffé par la voix de Sebastian. « Va te mettre au chaud près du feu pendant que je vais chercher ce que j’ai à te montrer… » demanda t-il, et Micah n'avait pas besoin de feu quand il l'avait lui. Il chercha ses lèvres une dernière fois, frotta doucement son visage contre le sien et se résigna à le laisser filer.

Le souffle un peu court, il le regarda s'éloigner en se passant la langue sur les lèvres, avant de reprendre ses esprits et d'enlever ses chaussures. Micah retrouva les flammes de l'âtre et le canapé. Curieux comme un chat, il guetta le retour de Sebastian en se dandinant avec impatience. Et il revint, avec une cage. « Tu vas me prendre pour un fou, mais tout à l’heure en te cherchant à l’animalerie, je suis tombé sur cette petite bête… » Il glissa sa main à l'intérieur et la ressorti munie d'un... d'un furet ? Micah ouvrit de grands yeux. « Waah, mais c'est –  » « C’est… le furet que tu avais essayé de me vendre… ce jour-là. Je sais c’est complètement idiot, mais quand il m’a regardé avec ses petits yeux brillants je me suis dit que je n’aurais pas envie de le voir dans un autre foyer que le mien. » Un petit rire de joie pure s'échappa de ses lèvres. C'était Captain Krokett ! Les grands yeux cuivrés de l'adolescent oscillaient entre l'animal et Sebastian. Et oooh, Sebastian avait l'air tellement embarrassé. « C’est un peu grâce à lui que tu es à côté de moi maintenant et… tout à l’heure je pensais que tu ne voudrais plus jamais me voir, donc je voulais garder une trace de… nous. »

Des fois, Sebastian perdait Micah. Comme – littéralement. Il avait l'art de lui faire perdre tout ses moyens. Sérieusement. Micah avait envie de le kidnapper, à tout jamais et de le garder pour lui tout seul. Il tendit ses mains vers la petite boule de fourrure blanche pour la caresser. « Je – wow... c'est – tu l'as acheté ! C'est Captai – tu lui as donné un nom ? » Il aimait bien l'idée que Sebastian lui ai donné un nom qui lui plaisait. Que ça ne soit plus Krokett et Micah. Qu'ils soient trois et pas deux. « Hey ! Ça fait de nous des co-parents vu que finalement je veux toujours te voir... » Micah se glissa à califourchon sur ses genoux, et contempla l'animal contre son torse. Sebastian avait cet air incertain, presque soucieux d'avoir fait quelque chose de mal. Quelque chose qui aurait du être mal, parce qu'il touchait Micah en plein cœur, mais qui lui faisait un bien fou. Précautionneusement, il se pencha et déposa un baiser sur ses lèvres. « ...et te revoir, encore et encore. »

Puis l'adolescent prit le furet entre ses mains. « Quand j'ai quitté l'animalerie, j'avais passé la semaine à le soigner, parce qu'il était malade et – je me disais qu'il me manquerait. » Il le câlina un moment. Mais la petite boule de poil était nerveuse à cause de son déménagement tout récent. Micah se contorsionna pour le remettre dans sa cage, le temps qu'il s'habitue à sa nouvelle maison.

« Je sais pas comment je pourrais te remercier. » dit-il, en faisant de nouveau face à Sebastian. Micah se sentait... heureux. Il ne savait pas comment il faisait pour réaliser ses souhaits sans même qu'il ai besoin de les émettre ou d'y penser. Il le faisait, naturellement. Micah le fixa intensément, et approcha son visage du sien. Ses lèvres marquèrent une pause à quelques millimètres des siennes. « Mais j'ai vraiment, vraiment envie de le faire. » susurra t-il, la voix rauque de désir contenu.

Et les rendez vous non sexuel pouvaient bien aller se faire foutre ! Micah avait dix huit ans, il pensait toujours au sexe, et il brûlait de désir pour Sebastian. Pour cet homme qui savait le combler sans même s'en rendre compte.

L'adolescent dévora ses lèvres, pour les faire taire avant qu'elles n'aient pu l'arrêter, sa main serrant son pull, l'autre agrippant sa nuque. Il n'avait aucune intention de perdre une seconde de plus. Ces trois jours lui avaient paru une éternité. Il se retira à peine, juste pour effleurer sa bouche humide, pour la lécher et respirer son souffle mêlé au sien. « Tu m'as manqué. » haleta t-il dans sa bouche. « Je me suis posé mille questions pendant ces trois jours. Et j'en ai mille à te poser. » Il relâcha la pression sur ses cuisses pour se presser contre Sebastian, fit doucement rouler ses hanches. Puis il saisit ses mains et les glissa sous ses vêtements. « Hmm... » soupira t-il, sous le plaisir de sentir enfin ses mains sur sa peau. « Mais pour l'instant j'ai juste envie de toi, et si tu me dis non, je kidnappe ton furet et je m'enfuis avec. »
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptyLun 18 Fév - 21:05





Micah & Sebastian

Parfois, mes inquiétudes n’avaient vraiment pas lieu d’être. En présentant l’animal à Micah, j’avais réellement pensé qu’il se moquerait de moi et de ma volonté à garder un souvenir de lui grâce à la bête. A la place, mon compagnon arborait un sourire radieux et semblait plus heureux que je ne l’avais encore jamais vu. Ça me donnait plus que jamais envie de l’embrasser, mais je m’en serais voulu d’effacer son sourire si franc. Je le vis caresser le furet tandis qu’il réagissait enfin à mon annonce. « Je – wow... c'est – tu l'as acheté ! C'est Captai – tu lui as donné un nom ? » Et je lui avais effectivement donné un nom, mais j’hésitais une seconde avant de le révéler. Je me raclais la gorge, hésitant. « Oui, heum, Fraise… Je voulais un nom qui rappelait un souvenir commun. Et c’était soit ça, soit, mh, boite aux lettres. Ou douche… Mais, mh, Fraise finalement c’était plus… discret. » Sauf si on savait que ça faisait référence à du lubrifiant avec lequel j’avais dû recouvrir une partie du corps de Micah. Et pas celle à laquelle on pensait automatiquement en évoquant du lubrifiant. Hélas. J’eus à peine le temps de ranger ma gêne de côté que mon compagnon grimpa à califourchon sur moi. « Hey ! Ça fait de nous des co-parents vu que finalement je veux toujours te voir... » Oh, wow, co-parents, dès le premier rendez-vous. Ce fut… rapide. J’ignorais si c’était cette remarque ou la position que venait d’adopter le garçon qui me fit complètement perdre la tête. Je n’avais certainement pas pensé que la présentation du furet prendrait une telle tournure. Non pas que je m’en plaignais. Surtout lorsque je sentais soudainement les lèvres de Micah contre les miennes. « ...et te revoir, encore et encore. » reprit-il contre moi. Je l’embrassais à mon tour, brièvement, et souriais. « Il faut penser au bonheur de notre furet maintenant. On est obligé de se revoir très, très souvent. » remarquais-je, la voix suave, déposant quelques baisers sur sa mâchoire.

Je sentais le garçon se décoller de moi, caressant tendrement Fraise. Je l’accompagnais dans son geste en l’écoutant parler. « Quand j'ai quitté l'animalerie, j'avais passé la semaine à le soigner, parce qu'il était malade et – je me disais qu'il me manquerait. » Je souriais, attendri par ses paroles. J’avais presque regretté d’avoir agi aussi impulsivement, ne réfléchissant pas à mon achat. Mais lorsque je voyais la manière donc Micah regardait l’animal, tous mes regrets s’envolaient, et je décidais que c’est l’une des meilleures décisions que j’avais pu prendre dans ma vie. Finalement, ce n’était pas si mal de prendre des décisions inconscientes. Je commençais de plus en plus à y croire. Le garçon finit par remettre Fraise dans sa cage, et redirigea son regard vers moi. « Je sais pas comment je pourrais te remercier. » commença-t-il en s’approchant de mon visage bien trop lentement à mon goût. « Mais j'ai vraiment, vraiment envie de le faire. » susurra-t-il avant de reprendre possession de mes lèvres dans un baiser, mh, parfait. J’avais envie de lui dire qu’il n’avait pas besoin de me remercier, mais comment refuser ça ? Ce n’était absolument pas comme ça que je voyais notre rendez-vous non sexuel évoluer, mais j’étais un homme, je ne pouvais pas rejeter quelqu’un lorsqu’il m’embrassait avec tant de passion. Ma conscience me faisait dire que le changement de localisation de la plage à ma maison équivalait à un autre rendez-vous. Oui c’est ça, la plage et la balade étaient non sexuelles, mais le canapé l’était. Oh oui qu’il l’était…

Je laissais Micah faire ce qu’il voulait de moi. Je m’abandonnais à ses lèvres, répondant avec toujours plus d’envie au moindre de ses baisers. Lorsque je le sentais contre moi, j’oubliais tout le reste. J’avais juste le sentiment d’être à ma place, et la seule chose qui comptait était de combler Micah de la manière dont il le souhaitait. C’était un sentiment dont j’aurais tellement eu besoin ces derniers mois, et regrettais de ne pas avoir eu la chance de me laisser séduire par l’adolescent plus tôt. « Tu m'as manqué. » prononça-t-il contre mes lèvres. « Tu m’as tellement manqué aussi… » Et probablement plus que j’osais me l’avouer. « Je me suis posé mille questions pendant ces trois jours. Et j'en ai mille à te poser. » Non Micah, ne commence pas à me harceler de question lorsque tu fais ça avec tes hanches… Je retenais un gémissement, embrassant son cou, le léchant, le marquant. Mes mains furent soudainement menées sous ses vêtements, et je prenais ça comme une invitation pour explorer un peu plus son corps. « Mais pour l'instant j'ai juste envie de toi, et si tu me dis non, je kidnappe ton furet et je m'enfuis avec. » Et ça me suffisait pour oublier la raison, et pour me laisser guider par mes pulsions. Je soufflais un rire en guise de réponse. L’une de mes mains caressant le bas de son dos, l’autre ses abdominaux, je laissais mon bassin faire un léger mouvement de va-et-vient, créant une friction délicieuse entre Micah et moi. Ma bouche toujours sur son cou, je libérais l’une de mes mains pour venir écarter le col de son pull, me donnant un accès à sa clavicule que je suçotais et traçais avec ma langue. Je remontais jusqu’à son oreille, plaçant quelques baisers ci et là, avant de lui chuchoter : « Dis-moi ce que tu veux Micah… ». J’en mordillais le lobe tandis que mes mains, que je contrôlais difficilement, vinrent déboucler la ceinture du garçon. Ça m’offrait assez d’accès pour les faire glisser sous l’élastique de ses sous-vêtements, caressant avec provocation la peau de son bas ventre. Mon regard s’était focalisé sur mes mains, mais je le remontais finalement pour plonger dans les yeux de mon amant. Je lui souriais avec envie, sans dire un mot, alors que mes mains venaient déboutonner son pantalon, en baissant la fermeture éclair. Je laissais glisser ma main à l’intérieur, le caressant à travers le tissu, traçant de mes doigts les lignes de son érection grandissante. Toujours plongé dans son regard, je reprenais : « Je n’ai pas arrêté de penser à toi ces trois derniers jours. A cette nuit qu’on a passé ensemble… A ce que j’aimerais te faire dès qu’on se reverrait… » J’emprisonnais rapidement ses lèvres dans un baiser avant de reprendre. « Mais je tiens ce que j’ai dit. Je veux tous les clichés romantiques pour… notre première fois. Donc à part ça… demande-moi ce que tu veux… ». Je continuais mes caresses d'une main, jouant avec son pull de l'autre, hésitant à le soulever et l'enlever.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptyMer 20 Fév - 2:22





Sebastian & Micah


« Dis-moi ce que tu veux Micah… » Lui ! Micah voulait Sebastian. Cette brûlure à l'intérieur, profonde, grondante, lorsqu'il le maintenait par la nuque, une main sous ses vêtements, qu'il pouvait entendre la force de leurs souffles, sentir sa barbe rugueuse sur sa gorge offerte alors qu'il se penchait pour sucer la peau, juste là, et y laisser une marque. Mais Micah – il ne pouvait pas lui dire. Pas comme ça. Pas avec alors que Sebastian glissait sa main dans son pantalon et lui souriait comme – un prédateur affamé. Il le regarda dézipper son jeans. Son regard intense rivé dans le sien. « Je n’ai pas arrêté de penser à toi ces trois derniers jours. A cette nuit qu’on a passé ensemble… A ce que j’aimerais te faire dès qu’on se reverrait… » Et il bâillonna la réponse – évidente – de Micah dans un baiser. Malin, parce que – mon dieu... qu'est-ce qu'il attendait pour le faire ? « Mais je tiens ce que j’ai dit. Je veux tous les clichés romantiques pour… notre première fois. Donc à part ça… demande-moi ce que tu veux… » Un soupir mi frustré mi amusé échappa à l'adolescent. Ce n'est pas comme si Sebastian faisait l'impasse sur le sexe. Hey, Micah ne voulait pas critiquer, mais l'emplacement de sa main, comme actuellement, ne témoignait pas en faveur de l'abstinence. Seulement... il savait. Il savait qu'il allait trembler comme une jeune mariée avant sa première nuit d'amour. Que leur première fois ne serait pas que du sexe et des câlins. Qu'ils passeraient un genre de... de cap. Et okay, c'était totalement cliché. Mais c'était bien, un peu de cliché dans le chaos physique et émotionnel que Sebastian avait fait exploser sur sa vie.

« Je ne sais pas vraiment ce qui est le pire... » dit Micah dans un ronronnement. Il fit glisser ses mains sous son pull pour s'en débarrasser. Puis il leva la main et effleura le visage de son amant. Les prunelles brunes de l'adolescent suivant les mouvement de ses doigts alors que ses hanches une nouvelle fois hors de contrôle s'accordaient aux caresses sur son entrejambe. Il n'aurait pas cru que Sebastian s'avèrerait si... surprenant. Il n'avait pas vu venir cette alchimie, joueuse et passionnée. Pour Micah susciter la surprise (ou une franche incrédulité, voir de l'exaspération) était une habitude, mais la trouver chez quelqu'un d'autre était si rare. Sebastian renfermait une passion, une folie comme la sienne, mais muselée. C'était comme si des dizaines de ''oui'' et de ''non'' bouillonnaient en lui, accompagnés de tout autant de ''peut-être'' et de ''et si'', et qu'à la fin, si Micah pressait là où il fallait, Sebastian envoyait tout ça se faire foutre et suivait son instinct. « ...l'idée que j'ai complètement adhéré à tes clichés, quitte à me trouver plus ridicule qu'une jeune pucelle effarouchée quand ce jour viendra. Ou le fait que je – mon dieu si tu continue de faire ça avec ta main je vais... jamais réussir à finir ma phrase – vais devoir me retenir et éviter de te tenter... » Sans mentir, ça allait être super dur. Sans mauvais jeu de mot. Micah supportait difficilement qu'une partie de lui soit inaccessible à Sebastian. Il le voulait en lui. Il voulait le sentir en lui. Le sentir jouir en lui. Qu'il le prenne, le marque, lui fasse oublier qui il était, jusqu'à la plus petite parcelle de sa vie. Il n'était plus assez habitué au bonheur pour avoir la patience de s'en refuser avec Sebastian. Il traça le contour de sa bouche, de sa mâchoire marquée, celle de son cou, puis se mordit la lèvre un peu trop fort avant de se reprendre. « comme par exemple. » Difficilement, Micah descendit des genoux de Sebastian, réajusta son t-shirt et s'échappa dans l'entrée.

« Avec ça ! » Il réapparu dans le salon, un sourire espiègle sur le visage et ses lunettes sur le nez. Sebastian allait râler. Il le savait. Mais Micah n'était rien sinon un sale emmerdeur. Et il adorait le tenter. Sans blague, il allait en faire sa nouvelle discipline olympique !

« Puisque je peux demander tout ce que je veux, sauf que tu me fasses l'amour. Je veux que 1) tu arrêtes de critiquer mes lunettes ! » Jusque là, il avait conservé une distance de sécurité. Comme si Sebastian allait lui sauter dessus pour lui arracher ses lunettes. Il la réduisit d'un pas chaloupé, pour se rapprocher de la table et attraper la télécommande de la télé. L'adolescent l'alluma et trouva une chaîne musicale qui diffusait des vieux tubes, puis il se pencha de nouveau sur Sebastian. « 2) Je veux que tu danses avec moi ! » fit-il suavement alors qu’il laissait traîner le bout de son nez dans sou cou.


Et sur ces mots, Micah grimpa sur la table basse. Porté par l'euphorie du moment, il commença à se déhancher sensuellement sur la table. A l'aise dans son corps, l’adolescent se laissait porter sans mal par le rythme et par l'envie de jouer avec son amant et de lui plaire. « Allez viens, fais pas ton macho man qui regarde sa poule danser pour lui ! J'suis pas une poule ! »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptyJeu 21 Fév - 1:30





Micah & Sebastian

« Je ne sais pas vraiment ce qui est le pire...l'idée que j'ai complètement adhéré à tes clichés, quitte à me trouver plus ridicule qu'une jeune pucelle effarouchée quand ce jour viendra. Ou le fait que je – mon dieu si tu continues de faire ça avec ta main je vais... jamais réussir à finir ma phrase – vais devoir me retenir et éviter de te tenter... Avec ça ! »

Mais qu’est-ce que… Hey ! Non ! J’offrais à Micah la possibilité de me demander ce qu’il voulait, sexuellement parlant, alors que j’avais mes doigts sur sa virilité, et voilà qu’il s’échappait pour rejoindre l’entrée. Il avait l’intention de me frustrer en partant, me laissant seul en compagnie de ma main droite ou quoi ? Finalement, c’était pire que ça. Je revoyais le garçon affublé de ses lunettes, et aurais espéré pouvoir me fondre dans le cuir de mon canapé pour disparaitre et ne plus avoir à le voir. Sans cet accessoire inutile, j’avais déjà envie d’arracher ses vêtements. Il suffisait à Micah de poser ses mains sur ma peau pour que j’en redemande toujours plus. Je ne pouvais me rassasier de son corps, de sa chaleur contre la mienne, de ses frissons sous mes doigts, et de ses gémissements dans mes oreilles. Mais je voulais prendre mon temps avec l’adolescent. Je voulais apprendre à le connaitre petit à petit, sans brûler les étapes. Parce que malgré l’attirance physique que j’avais pour lui, je ne voulais rien précipiter. D’une certaine manière, j’avais envie de courtiser le jeune homme. Je voulais un bon dîner, des bougies, quelques flûtes de champagne pour nous désinhiber… Mais lorsqu’il mettait ses lunettes sur le nez… je perdais le contrôle. Je ne savais pas vraiment ce qui m’attirait tant dans ces bouts de verre, mais j’oubliais mon fond gentleman, et voulais simplement plaquer Micah contre le mur le plus proche et assouvir mes plus grands fantasmes. Je perdais le contrôle de mes pulsions, et me laissais submerger par mon envie de me rapprocher encore un peu plus de mon amant.

Bien sûr, le garçon n’avait pas décidé de remettre ses lunettes pour mieux s’en aller. Oh non ! A la place, il se rapprocha de nouveau un peu plus de moi, m’arrachant des grognements à chaque mètre qu’il gagnait. « Puisque je peux demander tout ce que je veux, sauf que tu me fasses l'amour. Je veux que 1) tu arrêtes de critiquer mes lunettes ! » lâchait-il en continuant son chemin. « Jamais… » grommelais-je, essayant de détourner mon regard de lui. Mes fantasmes étaient plus forts que ma raison, et il m’était finalement impossible de ne pas fixer son visage. C’était une torture. Micah attrapa la télécommande sur la table basse, et alluma la télévision. Comme si c’était le moment. J’entendais finalement retentir de la musique, et comprenais petit à petit ce qu’il se tramait dans sa tête. Ses mots me le confirmèrent « 2) Je veux que tu danses avec moi ! » , tandis que l’adolescent rapprochait dangereusement son visage du mien, frôlant mon cou de son nez. Je grognais à nouveau alors que mon compagnon grimpait sur ma table basse et débutais une danse horriblement sensuelle. « J’espère que tu te rends compte à quel point je te déteste en ce moment Micah… » soufflais-je, immobile sur mon canapé.

Deux choses me pétrifiaient : la vision devant moi, et le fait que je n’avais pas dansé depuis… bientôt un an. J’avais presque vingt-cinq, j’étais le patron d’un café qui me pompait tout mon temps, et aucune personne de mon entourage n’aimait se traîner dans des clubs pour danser. Où diable aurais-je bien pu me trémousser ces derniers mois à part au mariage de mon frère l’an passé ? Nulle part ! Alors j’avais le sentiment que j’allais immédiatement devenir ridicule si je rejoignais Micah, et préférais finalement admirer le spectacle de loin. Et c’était moins tentant de lui sauter dessus quand je ne dansais pas avec sur du Sexy Back. Et sérieusement, il avait fallu que cette chanson passe pile à cet instant ? Ça n’aurait pas pu être, je sais pas moi... Gangnam Style ? Bon, d’accord, mauvais exemple. N’empêche que pour éviter que j'abuse de Micah, Justin Timberlake ce n’était pas la meilleure technique. Plongé dans mes pensées et ma honte, ce n’est qu’en entendant mon compagnon que je réussissais à en sortir. « Allez viens, fais pas ton macho man qui regarde sa poule danser pour lui ! J'suis pas une poule ! » Si je gardais mes distances, c’était pour protéger sa vertu, il devrait me remercier au lieu de venir me chercher. Mais je lui avais tout de même promis de faire ce qu’il voulait. Et s’il voulait qu’on danse… on allait danser !

Je me levais alors de ma place, et avançais vers la table, tendant un bras vers le garçon et le tirant vers moi par le t-shirt. Je faisais glisser mes mains le long de ses cuisses avant d’enrouler mes bras autour, et de le porter à peine quelques secondes avant de le faire glisser contre moi et le faire rejoindre le sol. « T’as déjà cassé ma boite aux lettres, épargne ma table basse s’il te plait… » murmurais-je dans son oreille alors que je venais d’enfouir mon visage dans sa nuque. Sans plus attendre, je calais l’une de mes mains dans le bas de son dos, rapprochant nos corps le plus possible, et commençais à bouger mes hanches sur le rythme de la musique. L’une de mes jambes positionnée entre les siennes, je prenais appui le plus possible pour que nos bas ventres frottent l’un contre l’autre le plus érotiquement possible. Je baisais le cou de mon amant avec envie, mordillant la ligne de sa mâchoire de temps en temps, et surtout, laissant ma main libre voguer là où bon lui semblait. Parfois, elle venait emprisonner sa nuque pour me permettre de l’embrasser langoureusement, tout en continuant à bouger en cœur. Finalement, je n’avais pas perdu mes mouvements. Même si je pense que c’était surement tout le côté sexuel de la danse qui me faisait m’en sortir. La musique changeait pour une chanson dont j’ignorais parfaitement le nom, mais m’en fichais éperdument. J’attrapais alors la main de Micah, et lui faisais faire un demi-tour pour me retrouver face à son dos. Notre quasi-inexistente différence de taille me permettait de lui faire sentir à travers nos jeans ma raideur que je frottais sans gêne sur ses fesses sur le rythme de la musique. Je collais mon visage dans sa nuque, jouant avec son oreille, et faisais glisser mes mains sur son torse. L’une d’elle passa sous son t-shirt, le caressant, le griffant, tandis que l’autre s’aventurait dans un endroit que j’avais hélas dû quitter lorsque l’adolescent était descendu de mes genoux. Cette fois-ci, je ne m’attardais pas à le caresser à travers le tissu, mais écartais assez largement sa fermeture pour me laisser la place de glisser mes doigts sous ses sous-vêtements, le prenant délicatement en main. « Tu me tues Micah… » murmurais-je dans son oreille, dansant toujours sensuellement contre lui, glissant mes mains avec expertise sur sa masculinité que je me plaisais à redécouvrir. « J’aimerais prendre mon temps avec toi. Te montrer à quel point tu comptes pour moi, et pas simplement pour le sexe. Mais quand tu danses comme ça devant moi, quand tu… mh… gémis comme ça… Quand tu… portes tes fichues lunettes… Ça me donne simplement envie de te faire l’amour, sans attendre. » Je lâchais prise, et retournais le garçon pour qu’il me fasse face, embarquant soudainement ses lèvres dans un profond baiser. Désormais, mes mains avaient toutes deux glissé dans son pantalon, épousant les formes de ses fesses que je caressais de mes pouces. Je repris, tout proche de sa bouche, légèrement haletant, perturbé et frustré par ma propre excitation : « Ne crois pas que je n’ai pas envie de toi de… toutes les manières. Parce que j’en ai envie. Plus que tout. Mais je veux que notre première fois soit spéciale. Mais si tu continues à me tenter comme ça… j’arriverai pas... à me retenir… ».
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptySam 23 Fév - 1:53





Sebastian & Micah


Sebastian grognait. Sans déconner. Il grognait ! Comme un putain de chien enragé ! Carpette déteignait gravement sur son maître... Micah étouffa un rire, tandis que Sebastian essayait de se fossiliser dans le canapé pour contenir toute la frustration qui exhalait de lui malgré ses grognements. Et ce n'était sans doute pas une réponse convenable à ce genre d'attitude... animale, mais l'adolescent sentit une ribambelle de frissons lui mordre le ventre.

A moins que ce soit le contact des mains de Sebastian autour de ses cuisses, qui le faisait descendre de la table en râlant à son oreille. « T’as déjà cassé ma boite aux lettres, épargne ma table basse s’il te plait… » Micah aurait répondu quelque chose de très spirituel sur son esprit matérialiste, si sa bouche n'avait pas prit possession de sa gorge la seconde suivante. A la place ses neurones se mirent à fondre et son désir prit le relais pour de bon. Sebastian noua sa main au creux de ses reins et le plaqua contre lui. Micah s'accrocha à son pull, étouffa un gémissement en sentant sa jambe se presser entre ses cuisses. Avec souplesse l'adolescent épousa le corps de son amant, ses hanches ondoyant au rythme maintenant imposé par Sebastian. Il ne savait pas encore si ce dernier avait perdu les commandes de son précieux contrôle sur ses pulsions, mais Micah faufila ses doigts caressants sous ses vêtements pour redécouvrir la peau de son torse, la courbe de ses muscles, la fermeté de son ventre. Seigneur – comment est-ce qu'il avait pu survivre trois jours sans le toucher, sans le voir, sans le respirer ? Sa nuque fut soudainement prise d'assaut par la main de Sebastian, l'obligeant à quitter la forme de ses doigts rampants sous le tissu pour relever le visage et lui offrir un meilleur accès à sa bouche. Micah lécha ses lèvres, les happa, suça sa langue comme il l'aurait fait d'une friandise.

Il n'entendit même pas la musique s'achever, ni les notes d'un nouveau morceau s'égrener. Le souffle de leur respiration haletante battait ses tympans, l'air lourd de leurs parfums emmêlés l'enveloppait entièrement. Il – il le désirait avec tant de force, de passion et d'abandon. Micah ne voyait que Sebastian, n'avait d'yeux que pour lui. Le monde autour aurait pu s'arrêter de tourner, il ne l'aurait même pas remarqué.

Et brusquement, il fit volte-face. Ou plutôt Sebastian lui avait fait faire volte-face. Ses hanches collées aux siennes. Micah ne pouvait même pas bouger juste sentir son érection pressée contre ses fesses. Il se cambra en réponse, appuya un peu plus fort contre son membre si – dur et imposant, alors que son visage se penchait pour accueillir les lèvres de Sebastian. Mon dieu, il était partout, Micah n'avait pas prévu ça, il n'avait pas prévu de perdre le contrôle il –

Un petit cri s'échappa de sa bouche, entrouverte et haletante. Sebastian venait de le caresser de... le griffer. Et Micah se tordait de plaisir comme une espèce de chat. De chat suicidaire et sur le point de se faire sexuellement dévorer par un gros et vilain chien qui avait prouvé qu'il grognait mieux que personne. Micah envoya une excuse mentale à tous les félins du monde pour l'image déplacée et zoophile qui émergeait quelque part dans son subconscient déviant. Il analyserait plus tard. Il aurait honte plus tard. Quand Sebastian ne le maintiendrait plus prisonnier de son propre piège, quand il n'aurait plus sa main sous ses vêtements, quand il ne caresserait plus sa virilité – parce qu'apparemment c'est comme ça qu'on dansait chez les Petterson. « Tu me tues Micah… » Micah poussa un grognement. Gémissement ? Quelque chose entre les deux. Une partie de lui savourait sans réfléchir tandis que quelques cellules grises survivantes essayaient de formuler une réponse. « Toi espèce de sale – hmm – c'est pas moi qui ai les mains dans ton pantalon... » répliqua t-il, les dents serrées. « J’aimerais prendre mon temps avec toi. Te montrer à quel point tu comptes pour moi, et pas simplement pour le sexe. Mais quand tu danses comme ça devant moi, quand tu… mh… gémis comme ça… Quand tu… portes tes fichues lunettes… Ça me donne simplement envie de te faire l’amour, sans attendre. » Micah avait donné tout ce qu'il pouvait dans sa dernière répartie. Son cerveau était cliniquement mort. Il se laissa manœuvrer pour refaire face à Sebastian. S'il avait été en pleine possession de ses moyens, Micah aurait trouvé hypocrite qu'il lui tienne un tel discours alors qu'il lui pelotait les fesses sans vergogne et le privait d'air en s'appropriant passionnément sa bouche. Là, il s'en foutait complètement, et se contentait de remuer entre ses doigts. Ses doigts tellement experts, si seulement il pouvait les – « Ne crois pas que je n’ai pas envie de toi de… toutes les manières. Parce que j’en ai envie. Plus que tout. Mais je veux que notre première fois soit spéciale. Mais si tu continues à me tenter comme ça… j’arriverai pas... à me retenir… »

Ce jour resterait gravé comme celui où Micah avait maudit le romantisme. Le romantisme serait sa mort. La mort de sa libido d'adolescent et de sa matière grise, obligée de refaire timidement surface dans le brouillard de luxure qui embrumait ses sens.

A contrecœur, l'adolescent stoppa tout mouvement. Il ancra dans son regard dans celui si hypnotisant de Sebastian. Une odeur de sexe et d'envie s'était élevée entre eux, et Micah aurait été fier de l'avoir fait si habilement fait ployer sous son charme, s'il ne venait pas de s'auto-frustrer pour les cinquante ans à venir. Tout son esprit était en boucle, faismoilamour, faismoilamour, faismoilamour, faismoilamour...

« On est pas obligé d'aller jusque là... »

Vie de merde tiens.

« Pourquoi tu me ferais pas ce que t'as envie de me faire ? Après tout c'est toi qui me fait gémir comme ça... » chuchota t-il taquin. « Si tu vas trop loin, je hurle et je te frappe avant que tu me viole. » Il ponctua sa proposition d'une caresse entre ses cuisses. C'était pas tout de se faire violence mais Micah avait besoin de sexe. Plus précisément de celui de Sebastian. Au seul endroit où il pouvait prétendre l'accueillir en lui. Et comme si ce n'était rien, il se mit à genoux. Laissant sa paume glisser le long du torse de Sebastian, ses doigts s'affairer à déboucler sa ceinture. Il pouvait voir la poitrine de son amant se soulever et s'affaisser au rythme de sa respiration rapide, alors qu'il écartait les pans de son pantalon et le libérait de ses sous-vêtements. Peut-être qu'il aurait du enlever ses lunettes ?

Les mains de Micah tremblaient, il avaient l'impression qu'elles étaient froide alors qu'il mourrait de chaud. Finalement, il n'était peut-être plus si à l'aise que ça avec le sexe... Il jeta un œil à Sebastian, à peu près convaincu qu'il devait se délecter de son hésitation. De chaque détails, de chaque tressaillement de sa gorge. Pervers...

Les longs doigts fins de l'adolescent se refermèrent sur la chair lisse et douce de son érection, en un mouvement de va-et-vient tendre et maîtrisé. Il rabaissa son regard, comme s'il ne pouvait pas s'en empêcher et l'instant d'après, il la prenait en bouche, mon dieu, il la prenait et son instinct était de retour, lui disant quoi faire et comment bouger – et il bougeait, désarmé, la prenait encore et encore –

Il sentit une main se glisser dans ses cheveux alors qu'une des siennes s'accrochait aux hanches de Sebastian, l'incitant à balancer ses reins. Micah avait besoin d'un point d'ancrage. Il avait du mal à respirer. Ses cils étaient humides, alors il cligna des yeux et remonta son regard pour pouvoir voir le visage de son amant l'observer de haut, tendu, affamé.

Et – et cette vision fit tressaillir l'adolescent. Il haleta autour du membre remplissant sa bouche. Seigneur – il n'avait jamais été autant désiré, pas comme ça. Dans un grognement il essaya de reprendre ses mouvement – tenta de bouger sa langue malgré le poids qui le recouvrait, échoua, avala tant bien que mal la salive qui s'amoncelait dans sa bouche. Sa propre érection se rappelait douloureusement lui. Aussi douloureux que chaque mouvement de bassin qui heurtait le fond de sa gorge lui faisait mal, embuait son regard de larmes derrières les verres de ses lunettes. Et – c'était exactement ce que Micah voulait. Que Sebastian le prenne, sans retenue. Mon dieu, il en voulait plus, plus qu'il n'avait jamais voulu quoi que ce soit dans sa vie.

Sa main était dans son jeans avant qu'il puisse y penser. Ses caresses pressantes sur sa propre virilité, lui arrachèrent un orgasme. La force de la jouissance menaçant de l'emporter, si bien que Sebastian du le maintenir, l'aider à ne pas s'affaisser pour continuer sa tâche.

Micah se sentait perdu, et – vide toute pensée, de toute volonté qui ne concernait pas Sebastian et son plaisir.

Et il se sentait si bien. Si complet – et les grognements de Sebastian vinrent noircir sa vision embrumée, alors qu'il jouissait à son tour à long jets brûlants dans sa gorge chaude et humide. Micah se détacha enfin de lui, haletant. Ses lèvres rougies se firent brillantes et transparentes d'un peu de semence restante. A bout de souffle, il voulu se relever. Huh... non mauvaise idée. Pas tout de suite. Il se contenta de relever les yeux vers Sebastian après un rapide état des lieux...

« J'crois que j'ai ruiné ton tapis... » croassa t-il, la voix enrouée, une petite moue d'extase un peu embarrassée sur le visage et les mains légèrement collantes...
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Sebastian L. Summers
Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptyDim 24 Fév - 0:52





Micah & Sebastian

« Si tu vas trop loin, je hurle et je te frappe avant que tu me violes. » C’est exactement ce que j’avais besoin d’entendre pour me laisser aller pleinement et vraiment accepter le corps de Micah contre moi. Il fallait que le jeune homme soit le plus raisonnable de nous deux. Il avait voulu me provoquer, il fallait qu’assume de m’avoir fait perdre la tête. Aujourd’hui, il serait le plus responsable de nous deux. Parce que s’il continuait à faire ses bruits, à se cambrer pour rejoindre ainsi nos bassins, ou à me caresser ainsi, j’allais craquer. Je risquais de le plaquer au sol, de lui déchirer ses vêtements et d’agir de manière irréfléchie. Mais je laissais finalement mon amant prendre les rênes, et le vis se mettre à genoux devant moi. Ses mains s’attardaient quelque temps sur mon torse avant de venir me libérer de la pression que mon jean portait sur mon érection. Ce n’est que lorsque celle-ci se trouvait libérer que je remarquais que Micah avait toujours ses lunettes sur le nez. Oh je risquais de ne pas tenir longtemps s’il comptait les garder…

Le garçon me semblait hésitant, tremblant. Ce qui dans n’importe quelle autre situation m’aurait excité... m’inquiétais aujourd’hui. J’avais envie de lui dire qu’il n’avait pas à se forcer de faire quoi que ce soit. Mais avant que je puisse ouvrir la bouche, je croisai son regard plein de luxure et d’envie et me retrouvais soudainement rassuré. Ses doigts commencèrent alors à caresser ma peau, précautionneusement. Je me laissais me relaxer sous son geste, et étouffais un souffle lorsque je sentis sa bouffe se refermer autour de moi. Je poussais un long gémissement, comme si on m’offrait une délivrance que j’attendais depuis des jours. Et d’une certainement manière, c’était le cas. Ces trois derniers jours sans Micah avaient été horriblement longs. J’avais désiré ardemment pouvoir le ressentir contre moi. Sa peau, son souffle, ses lèvres... Je n’arrivais pas à savoir ce qui m’avait le plus manqué. J’osais un regard vers le garçon, mais le regrettais amèrement en voyant ses lunettes l’accompagner dans ses mouvements. J’hasardais mes doigts dans ses cheveux, alors que les mains du garçon se posaient sur mes hanches, m’incitant à les balancer au rythme de ses va-et-vient. Mon corps entier était en feu, et il m’était désormais impossible de détourner mon regard de Micah. Il avait l’air… avide. Comme s’il voulait plus de moi. Cette idée me fit perdre la tête, et j’accélérais malgré moi le mouvement de mes reins. Ma vision s’embrumait, mon ouïe se troublait, et tout ce qui m’importait c’était d’en donner toujours plus à mon amant. Je m’accrochais de plus en plus à ses cheveux, pantelant. Je crois que sans m'en rendre compte, je ne cessais de répéter son prénom, parfois dans des souffles étouffés, parfois dans de longs gémissements.

Je fus rappelé à la réalité lorsque je sentis Micah perdre son rythme, presque en difficulté. J’avais essayé de me retirer de sa bouche, mais il avait recommencé sa succion à peine m’étais je reculé de quelques millimètres. Il était encore plus affamé, et je perdais encore plus la tête. J’avais besoin de jouir, plus que tout. L’air devenait trop lourd, et la présence de Micah… presque insuffisante. Il faisait des merveilles, et c’était bien ça le problème. J’en voulais plus, je voulais sentir tout son corps contre le mien. Je voulais le sentir se cambrer entre mes bras, me suppliant pour que je lui donne ce qu’il voulait. Là, mes doigts recherchaient son contact. L’une de mes mains sur ses cheveux, l’autre sur sa propre main sur mes hanches, j’avais besoin de sentir sa peau contre la mienne. Et je le voyais finalement la main dans son pantalon. Ce que j’aurais aimé être celui qui puisse le faire attendre l’orgasme. Je savais que c’était en partie grâce à moi que sa semence était en train de se déverser dans sa main, mais j’aurais voulu que ce soit dans la mienne. J’aurais voulu le sentir entre mes doigts, ou contre ma langue. Mais en attendant, je sentais Micah chanceler, surement sous le poids de l’orgasme, et faisais mon possible pour le garder près de moi. A nouveau, j’avais voulu me reculer, mais mon amant n’en avait pas fini avec moi, et il me le faisait savoir. Mes reins étaient en feu, et heureusement, il ne me fallait plus longtemps avant que je me déverse dans sa gorge. Je le sentais accepter jusqu’à la dernière goûte de ma jouissance, et appréciais ce merveilleux sentiment de relaxation totale. J’étais soudainement léger, libéré de toute cette excitation et frustration.

« J'crois que j'ai ruiné ton tapis... » entendais-je Micah dire, à bout de souffle, au sol. Je poussais un léger rire avant de me laisser tomber par terre, à son niveau. « Pas grave. Je ne l’aimais pas de toute façon… » soufflais-je, un sourire idiot sur le visage. J’appréciais quelques secondes sa mine embarrassée avant de venir lécher ses lèvres, avidement. Je pouvais me sentir sur ma langue, mais n’y portais pas la moindre attention. A la place, j’embrassais avec envie le garçon, et attrapais sa main dans la mienne. Je l’inspectais quelques instants avant de la porter à ma bouche, y léchant les restes de mon amant, suçant ses doigts entre mes lèvres jusqu’à ce qu’il n’y reste plus rien. Une fois chose faite, je retournais embrasser chastement la bouche de mon compagnon, laissant parcourir mes mains le long de son bras. Je l’abandonnais quelques instants pour attraper un plaid et des coussins sur le canapé, et les disposais devant la cheminée, nous y construisant alors un lit de fortune. Je m’y installais, enlevant quelques-uns de mes vêtements pour me retrouver simplement vêtu d’un boxer et d’un marcel blanc. J’invitais Micah à m’y rejoindre, l’obligeant lui aussi à se débarrasser de ce jean trop encombrant et surtout de ses lunettes qui ne l’avaient toujours pas quité. Très rapidement, nous nous retrouvions couchés devant le feu, l’un en face de l’autre, nos jambes entrelacées. Un certain silence religieux s’était installé entre nous alors que je détaillais chaque détail de son visage avec mes doigts. J’appréciais le tracé de sa mâchoire, les courbes de sa bouche, sa ligne de sourcil… Il pouvait très certainement trouver un sourire comblé sur mon visage, et après tout… c’est ce que j’étais… comblé. Pas simplement à cause de ce qu’on venait de faire, mais parce que j’étais heureux de me trouver avec Micah. J’avais démarré la journée avec des envies à son égard, mais au fil des heures, j’en découvrais de nouvelles. Je voulais tout connaitre du garçon. Je voulais tout partager avec lui.

Ma main quittait son visage pour pouvoir venir caresser son bras. Je profitais alors pour déposer un baiser sur ses lèvres à nouveau libres. « Je ne pensais vraiment pas que Fraise provoquerait une telle réaction chez toi… Non pas que je m’en plaigne. » commençais-je, me remémorant ce qui avait fait commencer tout ça. Mes doigts s’amusaient à frôler la peau de Micah, le faisant frissonner. Fixant cette scène, je reprenais : « Je ne sais pas comment j’ai fait pour tenir trois jours sans pouvoir te sentir contre moi… » Je rapprochais quelque peu nos deux corps, me donnant plus la possibilité de le câliner comme je le voulais réellement, et me permettant d’embrasser plus langoureusement, plus… profondément mon amant. Je redécouvrais ses courbes sous ma main, appréciant son goût contre ma langue. Ses lèvres se mêlaient parfaitement aux miennes tandis que les mordillais, suçotais, léchais. Il n’y avait plus ce si lourd désir sexuel dans mes baisers. J’avais évidemment toujours envie du garçon, mais cette fois, j’avais surtout envie de l’apprécier avec plus de tendresse contre moi. Mon orgasme m’avait épuisé, et il fallait que je prenne le temps d’apprécier ce que Micah m’offrait. Je me détachais finalement de lui, nos visages toujours très proches malgré tout. « Je t’ai promis mon après-midi, et tu peux toujours me demander ce que tu veux… Mais là, j’aimerais juste apprécier de t’avoir dans mes bras. Si tu veux bien… » Ma voix était posée, presque endormie, mon corps entier bercé par mes caresses et par le craquement du feu derrière moi.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptyLun 25 Fév - 4:04





Sebastian & Micah


Des yeux, Micah fixait ceux de Sebastian, eux même concentrés sur sa main luisante de sa propre jouissance. Il avait un air curieux sur le visage que l'adolescent essayait de décrypter. Jusque là, Sebastian n'avait jamais paru dégouté, mais il n'avait jamais été qu'avec des femmes. L'idée de goûter un autre homme le gênait peut-être ? De son côté Micah devait assumer une nouvelle déviance. Il ne voulait pas manquer une goutte de ce que Sebastian avait à lui offrir, c'était comme – de l'avoir en lui. Et Micah ne voulait pas analyser ce sentiment de possession physique légèrement malsain qui naissait en lui et le faisait se questionner : est ce que ça faisait de lui un bon coup où une espèce de trainée ?... Cette question revenait trop souvent depuis qu'il avait rencontré Sebastian. Beaucoup trop.

Sebastian porta sa main à sa bouche et lécha ses doigts, les nettoyant et le contact avait quelque chose de tendre et d'attentionné, comme une caresse. Micah se sentit frémir. Il était trop épuisé pour plus. Son corps et son esprit étaient engourdis par son orgasme et par la violente vague de désir qui l'avait fait tomber à genoux devant Sebastian. ce dernier revint l'embrasser avec douceur avant de leur installer un petit nid de coussins près de la cheminée. L'adolescent se déshabilla, ne conservant que son caleçon et alla se coucher tout contre son amant. Et d'habitude, Micah n'aimait pas le silence, mais le regard de Sebastian le parcourant et la caresse de ses doigts était une conversation silencieuse en soi.

L'adolescent ferma les yeux un moment et ensuite fixa le sourire le Sebastian. Puis il descendit sur la courbe forte et décidée de sa mâchoire et de sa gorge, sur son torse large et sculpté, sur ses bras tellement musclés. Tout en lui lui inspirait un sentiment de sécurité, de confiance, comme si près de lui rien ne l'atteindrait jamais. C'est une sensation agréablement dérangeante. Sebastian apaisa le rythme de ses pensées d'un baiser, avant de briser le silence.

« Je ne pensais vraiment pas que Fraise provoquerait une telle réaction chez toi… Non pas que je m’en plaigne. » Micah arqua un sourcil mi amusé, mi contrarier « Merci, t'as l'art de me faire passer pour un zoophile, j'apprécie. » rétorqua t-il, et c'était sa voix ça ? Il fallait vraiment qu'il arrête de malmener sa gorge. Il avait besoin de lait. D'une bouteille entière de lait. Hors de question qu'il perde sa merveilleuse morgue à cause d'une fellation un peu trop brusque pour sa gorge inexpérimentée. « Je ne sais pas comment j’ai fait pour tenir trois jours sans pouvoir te sentir contre moi… » Oh... Micah se sentit rougir alors que Sebastian l'attirait contre lui pour l'embrasser. Il était doux et avide à la fois. Il soupirait profondément contre ses lèvres, son souffle électrisait l'adolescent, tandis que ses mains le parcouraient, conquéraient son corps, consumaient sa conscience. « Je t’ai promis mon après-midi, et tu peux toujours me demander ce que tu veux… Mais là, j’aimerais juste apprécier de t’avoir dans mes bras. Si tu veux bien… »

Pour toute réponse, le jeune homme se pencha pour embrasser son cou, sa joue, puis sa bouche. Puis il recula son visage pour le contempler, et le caresser simplement du dos de la main. Il n'aurait jamais cru pouvoir se laisser aller à se point auprès de quelqu'un. De quelqu'un qu'il connaissait si peu qui plus est. Pensée qu'il décida d'exprimer à voix haute. « Pour rien au monde je bougerais » confia t-il avec plus d'intensité qu'il n'avait voulu. « J'ai toujours envie de te demander un million de trucs, mais là je me demande surtout comment ça se fait que tu me rends aussi... » ça y est, il rougissait encore. Il allait ressembler à un néon si ça continuait. Il effleura l'une de ses jambes de la sienne et glissa ses doigts dans les cheveux courts de sa nuque. « Enfin, j'ai pas envie que tu penses que je suis... du genre à me jeter sur toi tout le temps. » Micah fronça le nez dans une grimace du plus bel effet. « Même si c'est exactement ce que je viens de faire – ce qui me rend absolument pas crédible. Mais c'est à 100% de ta faute, et pas seulement parce que t'es sexy. » Il aimait le sexe. Inutile de le cacher. Il aimait le sexe avec Sebastian. Et okay, peut-être qu'il faisait une fixation orale dont il ignorait l'existence avant de le rencontrer. Il aimait la sensation de pouvoir que ça lui donnait, la sensation physique, mais surtout il aimait savoir qu'il faisait du bien à Sebastian, sentir sa main agrippant ses cheveux. Son plaisir donnait étrangement un sens à son existence. Sebastian le désirait lui, et lui seul. Il avait besoin de lui. Pour lui, en tant qu'homme, d'accord, jeune homme. Mais c'était nouveau pour Micah. Sa famille avait besoin de lui. Comme frère, comme fils. Aucun lien de sang n'enchainait Sebastian à lui. Il avait été libre de le choisir.

D'ailleurs, il ne savait toujours pas pourquoi. La question effleurait son esprit sans se former vraiment. Micah se contentait de chercher le réconfort dans ses bras. Dans le sexe, à l'évidence. Et quelle réponse il y trouvait... « C'est comme si j'étais fais pour toi. » dit-il, pensivement. Et c'est en entendant sa phrase résonner à ses oreilles qu'il se rendit compte de son potentiel flippant pour Sebastian et son violent bug quand Micah avait eu le malheur de parler d'amour. Il se décolla de son torse pour le regarder. « Okay, on la refait. ''Fais pour ça''. Pour ''ça''. Pour le sexe... avec toi. Pas de panique je suis pas en train de te demander en mariage. » il eut un petit rire au creux des lèvres et enroula ses bras autour de son cou, titillant le bout de son nez du sien. « Mais ça n'enlève rien à ce que j'ai dis ! Tu me rends dingue et pas juste sexuellement. » Il déposa un baiser joueur sur son nez, comme pour alléger ce qu'il venait de dire et qu'il avait du mal à interpréter lui-même. « Et sinon ? C'était bien New York ? Pas que je t'ai stalké ou quoi, mais t'es un genre de star à Town square alors j'ai forcément su que t'étais là-bas avant. »

Micah ou l'art de changer de sujet sans aucune discrétion !
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptyMar 26 Fév - 2:51





Micah & Sebastian

Il y avait une certaine facilité dans ma relation avec Micah. Ou du moins… dans notre façon d’être l’un avec l’autre. Il était inutile de rappeler qu’en vérité toute cette histoire n’avait rien de facile. Mais lorsque nous étions ensemble, tous ces soucis s’effaçaient pour laisser place à une merveilleuse entente. Je ne ressentais pas le besoin de toujours parler avec. Je crois que j’aurais pu rester des heures juste à l’observer dans le silence et à le caresser doucement. J’ai toujours eu du mal à exprimer mon… inclination. Mes étreintes et mes regards étaient ma façon de montrer mon intérêt. C’est pourquoi j’avais demandé à mon compagnon de simplement rester à mes côtés. Je n’éprouvais pas le besoin immédiat de vivre de grandes aventures avec lui. Pour l’instant, je voulais respirer son parfum et m’habituer à la chaleur de sa peau sous la mienne. « Pour rien au monde je bougerais » me confia mon amant, caressant mon visage de sa main. J’esquissais un sourire, tandis que ma main glissait jusqu’au flanc du garçon, le caressant de mon pouce. « J'ai toujours envie de te demander un million de trucs, mais là je me demande surtout comment ça se fait que tu me rends aussi... » Ses mains glissaient dans ma nuque, s’accrochant à mes cheveux. Je prenais ça comme une volonté de se rapprocher toujours un peu plus de moi, et je rapprochais à nouveau nos corps. Il nous était difficile d’être plus collé, et ce rapprochement me permettait de voir un peu plus le rougissement dans ses joues. Flatté, mais surtout amusé, j’embrassais la rougeur avant de me repositionner juste en face de son visage. Il reprenait : « Enfin, j'ai pas envie que tu penses que je suis... du genre à me jeter sur toi tout le temps. » . Je poussais un petit rire. Pour l’instant, il n’avait fait que se jeter sur moi à chaque rencontre en tête à tête. C’était loin de me déranger, au contraire, mais l’entendre faire une telle remarque était un peu… hypocrite peut-être ? « Même si c'est exactement ce que je viens de faire – ce qui me rend absolument pas crédible. Mais c'est à 100% de ta faute, et pas seulement parce que t'es sexy. » Bon, au moins on était d’accord.

J’enroulais un peu plus mon bras autour du garçon, pour lui montrer qu’à ma manière… je ne pouvais m’empêcher de l’avoir près de moi. C’était peut-être que lui qui me sautait dessus, mais ce n’était qu’une question de temps à chaque fois pour que ce soit moins qui fasse le premier pas. J’ignorais sincèrement ce qui me rendait aussi dingue de Micah. J’avais passé les trois derniers jours à essayer de trouver une raison à ce désir naissant, mais je n’en avais trouvé aucune. Avoir le jeune homme dans mes bras était juste quelque chose dont j’avais besoin, et… qui me rendait heureux. Parce qu’au final c’était ça l’élément clé de toute cette relation. J’étais heureux avec lui. Et ça me ravissait de savoir que lui aussi avait envie de moi. Et pas seulement pour mon corps comme il venait de me l’avouer. Même si on pouvait laisser penser le contraire, je savais que tout n’était pas que physique entre nous. Je voulais aussi apprendre à connaitre le garçon. J’avais cette volonté particulière à son égard… cette volonté de partager beaucoup de choses avec lui. C’était…

« C'est comme si j'étais fait pour toi. » Ah non, ce n’était pas ce que j’étais sur le point de dire. Mes pensées m’avaient embrouillé, et je me retrouvais soudainement en train de regarder Micah, incrédule. Je commençais à réaliser que le garçon avait déjà une importance dans ma vie, et que je misais beaucoup d’espoir en ce… nous. Mais de là à être capable d’avouer ça à voix haute… Je vis soudain un vent de panique traverser mon compagnon. « Okay, on la refait. ''Fais pour ça''. Pour ''ça''. Pour le sexe... avec toi. Pas de panique je suis pas en train de te demander en mariage. » Son explication (peu convaincante) me fit rire. « Mh, mh… » murmurais-je, faisant semblant d’acquiescer à ses paroles alors que je sentais ses bras s’enrouler autour de moi. Nos nez se frôlèrent, et je profitais de la proximité pour lui voler un baiser. « Mais ça n'enlève rien à ce que j'ai dit ! Tu me rends dingue et pas juste sexuellement. »

Ma curiosité me tuait. Je voulais qu’il m’en dise plus, qu’il m’explique en quoi je le rendais dingue. Je n’étais pas avare de compliment, mais j’avais envie de savoir ce qui intéressait tant Micah en moi. Hélas, je sentais qu’il n’avait pas envie de s’étaler là-dessus, et intérieurement, je me doutais qu’en savoir trop risquait de m’effrayer. Je réagissais mal dès qu’on m’exprimait son attachement de manière vocale. Surtout parce que j’avais peur de ne pas pouvoir y répondre. Mais le garçon me mettait en confiance, et j’avais le sentiment d’un jour être capable de laisser aller mes sentiments. Je sentais alors ses lèvres sur mon nez, et réciproquais son baiser sur son menton. Micah avait le don de m’attendrir avec ses gestes, et son changement de conversation pouvait alors passer tout naturellement. « Et sinon ? C'était bien New York ? Pas que je t'ai stalké ou quoi, mais t'es un genre de star à Town square alors j'ai forcément su que t'étais là-bas avant. » .

J’imaginais soudainement Micah en train de faire une enquête sur moi pour savoir d’où je venais, et au lieu de rire de cette idée, je préférais recouvrir les lèvres de mon amant afin de l’embarquer de un profond baiser. J’enroulais mes bras autour de lui, l’une de mes mains placées dans le bas de son dos, dessinant des arabesques de mes doigts. Le corps du garçon était à moitié sur moi, et nos visages presque au même niveau. Son poids sur moi était une pure délectation, et j’appréciais de sentir nos peau l’une contre l’autre. « J’ai l’impression que tu sais bien plus de choses sur moi, que je n’en sais de toi. Prépare-toi à être bientôt enseveli sous les questions. » Parce qu’au final, j’avais l’impression que les seules choses que je savais de lui était ce que j’avais pu lire sur son cv. Ce qui était au final… maigre. Bien malgré moi j’étais presque devenu une figure publique à Town Square, et tout le monde savait bien trop de choses de ma vie. Ça ne me dérangeait en rien que Micah connaisse ces aspects de moi, j’aurais juste voulu qu’il apprenne à me connaitre… sans les ragots d’autrui.

« Mais donc. New York. Tu sais que j’y étais, mais tu sais pourquoi ? » commençais-je, espérant pouvoir enfin lui apprendre une chose par moi-même. « J’ai grandi ici, mais dès qu’il a fallu faire un choix d’études, j’ai décidé de suivre la route de mon frère, Charlie – qui a donc eu un enfant l’autre soir, et d’aller à New York. J’ai débarqué sans véritablement d’idée de quoi y faire, mais rapidement… j’ai trouvé ma vocation. L’architecture. Parce que, j’ai beau faire des cafés tous les jours pour gagner ma vie, je suis architecte de base. » Riant presque tristement, j’espérais que mon histoire ne sonnait pas comme un long regret. J’aimais ma vie ici, mais elle ne m’avait jamais réellement paru comme un choix. Le Morning Coffee s’était imposé à moi comme un héritable que je ne pouvais pas refuser. « J’ai donc fait mes études là-dedans, et je suis tombé fou amoureux de cette ville. Te méprends pas, j’adore Town Square, je me sens à la maison ici, mais… New York quoi. » Et il était inutile de s’étaler plus longtemps sur les raisons qui me faisaient aimer la Grande Pomme. Surtout maintenant qu’il savait mon « véritable » métier. Ce n’était pas dans le trou paumé qu’était Town Square que je pouvais enrichir ma passion des bâtiments. « En plus j’y avais déjà planifié toute ma vie. La plupart des gens ne peuvent pas s’imaginer passer toute une vie à New York. Mais moi si. J’avais un boulot génial qui m’avait permis de m’offrir un loft somptueux dans lequel je pouvais visualiser les années à venir. » Une femme, des enfants, ma famille qui nous rendait visite fréquemment. Je frémissais en me rappelant les espoirs que j’avais eu un jour. « Enfin... c'est plus vraiment d’actualité. Mon futur est ici maintenant. » finissais-je, un brin mélancolique. C’était pour ça que j’avais cette volonté de refaire la maison de mes parents. Maintenant que mon avenir était à Town Square, je pouvais me permettre de m’approprier ce lieu. « Mh, pardonne-moi de t’avoir embêté avec tout ça. Tu voulais juste savoir si New York c’était bien. Et oui, ça l’était. » concluais-je, un sourire quelque peu faux aux lèvres.

J’étais surpris d’avoir aussi facilement parlé de moi. J’avais horreur de raconter mon histoire, de peur qu’on vienne me plaindre, ou qu’on me pose des questions que je ne désirais pas entendre. Mais comme je l’avais dit, je me sentais en confiance auprès de Micah. Et je ne voulais pas devoir éviter de lui relever certaines choses. Surtout si j’espérais que le garçon allait faire partie de ma vie pendant encore quelque temps. Je portais une main à ses cheveux, et les caressais doucement. « Mais parle-moi de toi aussi. Tu m’avais parlé de ta sœur, comment elle est ? Et mh, t’as des ambitions, des rêves pour plus tard ? Tu t’imagines reste ici toute ta vie ? » C’était comme si pour avoir trop parlé, je ressentais le besoin que mon compagnon me raconte à son tour beaucoup de choses. Le pauvre allait suffoquer. « Enfin, dis-moi ce que tu veux. J’ai juste envie de te connaitre un peu plus. » Et sur ces mots je me taisais, embrassant chastement Micah comme pour m’excuser d’être d’un coup si… vivant.
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Micah Summers-Petterson
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptyMar 26 Fév - 23:41





Sebastian & Micah


« J’ai l’impression que tu sais bien plus de choses sur moi, que je n’en sais de toi. Prépare-toi à être bientôt enseveli sous les questions. » Micah sourit mais le cœur n'y était pas. Qu'est-ce qu'il y avait d'intéressant à dire ? Objectivement ? Rien. « Mais donc. New York. Tu sais que j’y étais, mais tu sais pourquoi ? » L'adolescent secoua négativement la tête. Ce qu'il savait se résumait à : héritier du Morning Coffee revenu de New York après le décès de ses parents. Et il n'avait pas besoin d'aborder le dernier point. « J’ai grandi ici, mais dès qu’il a fallu faire un choix d’études, j’ai décidé de suivre la route de mon frère, Charlie – qui a donc eu un enfant l’autre soir, et d’aller à New York. J’ai débarqué sans véritablement d’idée de quoi y faire, mais rapidement… j’ai trouvé ma vocation. L’architecture. Parce que, j’ai beau faire des cafés tous les jours pour gagner ma vie, je suis architecte de base. » Sebastian eut un rire, comme quelqu'un qui révèle un truc difficile à croire. Et la bouche de Micah forma un « oh » muet.

« J'savais pas que t'étais architecte. » pensa t-il à voix haute. Il avait toujours cru que tenir le Morning Coffee était comme une sorte de... vocation héréditaire. Un gène Pettersonien que son esprit rebelle avait juste mis de côté le temps d'aller à New York, et qu'il avait dû avoir une révélation maintenant que ses parents n'étaient plus là. Et il comprit. Micah comprit à quel point il avait fait fausse route en voyant les yeux de Sebastian s'étoiler alors qu'il lui racontait New York, son coup de foudre, son loft – waah il avait un loft New York – ses projets d'avenir. Sa vie était là-bas. Sa vraie vie. Dans un loft New Yorkais, à imaginer et créer de nouvelles constructions. Micah avait l'impression de découvrir un autre homme. Ça lui donnait un côté artistique, brillant et oh, encore plus inaccessible qu'avant aussi.

« Enfin... c'est plus vraiment d’actualité. » reprit Sebastian, et Micah posa deux billes curieuses sur ses traits. « Mon futur est ici maintenant. » Il n'avait pas l'air heureux. Résigné, plutôt. Ou nostalgique. Micah s'émerveillait du nombre de choses qu'il aimait observer chez son amant. Il le guettait, comme s'il ne lui en dévoilait pas assez.

Il s'imagina New York à travers ses yeux. Essayait d'y visualiser Sebastian, comme un poisson dans l'eau alors qu'il s'excusait de l'embêter avec ça. Micah lui colla une tape sur l'épaule. « Arrête de dire que tu m'embête. » c'était la deuxième fois qu'il lui disais ça. A croire que dès qu'il parlait de lui ça devait forcément l'ennuyer. Hey, il était architecte. Dans un loft. A New York. Micah n'allait jamais se remettre de cet aveu.

Est-ce qu'il avait déjà conçu des bâtiments là-bas ? Lesquels ? Il avait peut-être des phot – « Mais parle-moi de toi aussi. Tu m’avais parlé de ta sœur, comment elle est ? Et mh, t’as des ambitions, des rêves pour plus tard ? Tu t’imagines reste ici toute ta vie ? » Micah se raidit, tant mentalement que physiquement, sous les doigts glissés dans sa chevelure. « Enfin, dis-moi ce que tu veux. J’ai juste envie de te connaitre un peu plus. » Et il l'embrassa, le traitre. Comme si Micah n'avait aucune raison de ne pas se livrer. Comme s'il n'y avait pas matière à être intimide devant l'architecte New Yorkais.

« Ya rien à dire. » fut son premier réflexe. Presque défensif. « J'étais au lycée et maintenant, je travaille – travaillais. » Un silence tomba là-dessus. Mal à l'aise, l'adolescent détourna ses yeux de ceux de Sebastian, et commença à tripoter une bretelle de son marcel. « Okay... » soupira t-il au bout d'un moment. « Peut-être que travailler dans une animalerie était pas vraiment mon but premier en sortant du lycée. » Ils entraient dans un propos douloureux. Toucher aux projets de Micah, c'était ouvrir une boite qu'il avait scellée depuis des mois. Il n'en n'avait plus parlé depuis longtemps. Il avait même occulté ses désirs, pour ne pas attiser les braises d'une flamme qu'il avait lui même étouffé. Mais Sebastian... il ne voulait pas lui mentir. Pas à lui. Pas alors qu'il était si avide de découverte à son sujet. Pas alors qu'il s'était fait une place dans son coeur.

« Je voulais devenir journaliste. Tu sais, je suis qu'un petit fouineur, et ta boite au lettre témoigne pas vraiment mais je suis du genre débrouillard. » dit-il doucement, en déposant sa tête sur l'épaule de Sebastian. Il se lécha les lèvres et plongea son regard dans les flammes et repris. « J'avais dégoté une bourse dans une université à Seattle. Je m'étais déjà renseigné sur les chaines locales là-bas ! Puis, c'est loin mais pas trop, j'aurais pu revenir les week end .» Parce que chez les Summers on ne pouvait pas s'éloigner trop longtemps les uns des autres. Micah avait passé l'été à travailler dans l'idée de s'offrir une voiture. Une voiture, quelle ironie...

« Et puis on a eu un accident de voiture. » Il se souvint du crissement de la taule déchirée, et de l'explosion de douleur quand ce qui était anciennement la portière lui avait transpercé la hanche. Il se souvenait qu'il aurait laissé cette partie de son corps surplace pour faire sortir Samarah de la voiture. Il se souvenait, la panique, le sang, les larmes... et le blackout. « Je suis resté hospitalisé plusieurs semaines. Mais j'ai pas gardé de séquelles à part... » Le jeune homme se redressa un peu et approcha les doigts de Sebastian de la cicatrice en forme de croissant de lune qui lui barrait le bas de la hanche. « ...une cicatrice assez moche. » Il le laissa effleurer l'ancienne plaie, tandis qu'il cherchait ses mots et s'efforçait de maitriser chaque modulation de sa voix. « On s'est en tous plus ou moins bien sorti mais ma mère, elle – elle est restée dans le coma. »

Il se tut et baissa la tête. Ses yeux papillonnaient malgré lui mais il étaient secs. Micah ne – il ne trouvait plus les mots. Comment ils en étaient venus à parler de ça ? « C'est comme ça que j'ai commencé à travailler. » dit-il un peu trop vite, un peu trop bas. « Pour aider mon père à payer l'hôpital. » Le jeune homme releva le menton et enroula ses bras autour de Sebastian. Comme une excuse. Comme s'il avait peur de le perdre. « J'ai pas de projets. J'ai pas d'envie. Je vais à l'hôpital dès que je peux, et je vis au jour le jour en attendant que – » En attendant que sa mère se réveille. Mais si elle ne se réveillait pas ? Il ne voulait pas entendre Sebastian lui poser cette question. Micah n'avait que l'espoir, c'était tout ce qui le faisait tenir. Il n'avait pas de deuil à faire, il ne pouvait pas non plus avancer. Il se sentait pris au piège et battu à mort un peu plus chaque jour. L'attente était un supplice insoutenable, mais tellement indispensable. « En attendant. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptyMer 27 Fév - 2:16





Micah & Sebastian

Il m’avait été très étrangement facile de parler de moi. Pourtant, il y avait certains points de ma vie que je me savais être incapable d’aborder. En demandant à Micah de me parler de lui, j’avais eu l’impression d’atteindre ses propres points inabordables. Il avait rapidement éludé ma question en me disant qu’il n’y avait rien à dire. Je savais pertinemment que c’était faux. Seulement, je ne pouvais pas le forcer à se confier à moi. Certes j’avais envie qu’il se sente assez en confiance pour pouvoir tout me dire. Mais j’étais assez bien placé pour savoir qu’il était difficile de raconter certains aspects de sa vie. Ce qui m’inquiétait le plus était peut-être de ne pas savoir pourquoi il ne réussissait pas à se confier. Je savais la noirceur des derniers mois de sa vie, je lui ne avais pourtant pas demandé de les évoquer. Je ne comprenais donc pas ce qui le faisait se sentir d’un coup si mal à l’aise, presque sur la défensive. Mais finalement, je l’avais senti se détendre en calant son visage sur son épaule, et c’est là qu’il avait commencé à se confier.

« Je voulais devenir journaliste. Tu sais, je suis qu'un petit fouineur, et ta boite au lettre témoigne pas vraiment mais je suis du genre débrouillard. » De bons souvenirs me revinrent en tête et je souriais. J’étais d’abord surpris en l’entendant me parler de journalisme, mais en y réfléchissant bien, ça me paraissait être un choix logique. Micah pouvait vraiment être une petite fouine quand il s’y mettait, et il avait déjà fait preuve d’obstination avec moi, j’imagine que c’était un trait de caractère qui aurait pu l’aider dans ce milieu. Je ne faisais aucune remarque, et le laissais simplement reprendre. « J'avais dégoté une bourse dans une université à Seattle. Je m'étais déjà renseigné sur les chaines locales là-bas ! Puis, c'est loin mais pas trop, j'aurais pu revenir les week end .» Et désormais j’attendais le « mais ». Je savais déjà la suite de cette histoire, et posais une main réconfortante sur le visage de mon compagnon. Il continua tandis que je caressais ses cheveux. « Et puis on a eu un accident de voiture. » Le voilà le « mais ». Je sentais Micah se perdre dans ses pensées, comme si elle le ramenait au jour de l’accident. J’ignorais comment le rassurer ou l’aider, et déposais simplement un baiser sur son front. C’était ma façon de lui dire que j’étais là désormais. Et… que je n’irais nulle part. « Je suis resté hospitalisé plusieurs semaines. Mais j'ai pas gardé de séquelles à part... » Il prit ma main et la guida jusqu’à sa hanche. « ...une cicatrice assez moche. » Je parcourais des doigts doucement la forme de croissant de lune. « On s'est en tous plus ou moins bien sorti mais ma mère, elle – elle est restée dans le coma. » J’avais envie de porter mes lèvres sur cette plaie, comme pour la guérir. Pas physiquement mais… émotionnellement. Cette marque devait lui rappeler chaque jour son accident et la condition de sa mère, et j’aurais aimé être capable de lui faire oublier tout ça. Je découvrais enfin qu’il travaillait pour aider financièrement son père, et me sentais soudainement mal d’avoir refusé de l’embaucher pendant si longtemps.

Micah ne méritait en rien toutes ces épreuves. Il n’était pas majeur, et portait déjà un lourd poids sur ses épaules. J’avais senti qu’il avait eu des rêves autrefois, mais qu’il avait désormais dû les abandonner pour aider sa famille. Et sa mère… il ne devait rien y avoir de pire que l’incertitude. Ils ne pouvaient tous qu’attendre du changement, bon comme mal. Mais d’ici là, il n’y avait que l’attente et l’espoir. Je me trouvais soudainement chanceux d’avoir au moins pu faire mon deuil rapidement. J’avais perdu des êtres chers, et j’avais chamboulé complètement ma vie à cause de ça, mais au moins je savais désormais où j’allais. Micah, lui, vivait avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. « J'ai pas de projets. J'ai pas d'envie. Je vais à l'hôpital dès que je peux, et je vis au jour le jour en attendant que – » Il n’avait pas besoin de terminer sa phrase pour que je comprenne le fond de sa pensée. « En attendant. » conclue-t-il. Le garçon se trouvait désormais presque entièrement couché sur moi, ses bras enroulés autour de mon torse. C’était comme s’il cherchait toujours un peu plus de ma présence, et même si j’étais incapable de l’aider dans sa situation, je pouvais au moins lui offrir ça. Je serais donc mes bras autour de lui, calant ma mâchoire sur le haut de son crâne. « J’étais là… » commençais-je, ému. « Je veux dire… je vous ai vus. Toi et ta famille. A l’hôpital. » J’ignorais sincèrement pourquoi je parlais de ça. « Je sais pas trop depuis quand vous y étiez, mais… quand mes parents sont morts – » Oh. Ça devait certainement être la première fois que je disais ses mots là à voix hautes. J’avais toujours trouvé des façons détournées d’éviter cette phrase, parlant de « l’accident » le plus souvent. Et là, mes paroles étaient sorties naturellement. Ma voix s’était très clairement brisée sur le mot « mort », mais autrement, cet aveu m’avait paru… simple. Je reprenais alors, un peu plus sûr de moi « Quand ils sont morts… j’ai erré quelques temps dans les couloirs de l’hôpital. Et je suis tombé sur vous. On m’a expliqué votre histoire. J’ai jamais trop su pourquoi, il avait dû penser qu’on aurait pu s’entraider, j’en sais trop rien. Mais c’est ce médecin-là qui m’avait conseillé ton animalerie. A croire qu’il voulait vraiment qu’on se rencontre. » finissais-je calmement. Il m’avait fallu quelques mois avant de sentir réellement concerné par l’histoire de Micah et de sa famille, mais désormais, je voulais tout faire pour les aider. Je ne comptais pas leur faire la charité, mais simplement… leur apporter peut-être l’espoir et la volonté de se relever après un tel évènement. Je nous trouvais de plus en plus de points communs avec le garçon, mais il y avait une chose qui nous différenciait clairement. J’avais abandonné mes rêves pour m’en créer de nouveaux. Reprendre le café de mes parents était un devoir de mémoire, mais n’était en rien une plaie pour moi. Je prenais plaisir à leur rendre hommage, et ne pouvais donc pas regretter cette vie derrière moi. Micah lui, avait abandonné ses rêves dans le noble but d’aider sa famille, mais pour ça, il ne faisait rien qu’il aimait.

Me décollant finalement du garçon, j’inversais nos positions pour qu’il se retrouve coucher sur les coussins. J’étais à ses côtés, gardant nos jambes entrelacées, et surélevais la partie haute de mon corps grâce à mon coude. « Ça va peut-être te paraitre bête comme question, mais… pourquoi tu n’as pas cherché un travail en rapport avec le journalisme ici ? » Je posais ma main libre sur son torse, le caressant de mon pouce. Je la sentais monter et descendre au rythme de sa respiration. « Tu peux dire non si tu veux, mais je connais quelqu’un qui pourrait t’avoir un entretien dans les studios télés de la ville. Je sais pas si c’est quelque chose qui pourrait t’intéresser mais… t’as bien bossé avec des mygales. Ça peut difficilement être pire. » Quoique. S’il venait à travailler avec ce « quelqu’un », ça pourrait vite devenir pire. Je me sentais toujours coupable d’avoir fait virer Micah. Ou du moins d’avoir contribué à son licenciement. Je ne pouvais pas l’embaucher au café, mais je pouvais faire jouer de mes relations pour qu’il décroche enfin un travail qui était susceptible de lui plaire. J’ignorais s’il comptait un jour reprendre ses études, et j’imaginais qu’à cause de sa mère, il ne le savait pas non plus. Mais si c’était le cas, ça aurait été bon pour lui d’avoir une expérience dans ce milieu. Et sinon, j’imagine qu’il aurait pu toujours évoluer là-dedans sans diplôme. Du bon boulot et des compliments bien placés pouvaient toujours nous amener loin. Enfin, encore fallait-il qu’il accepte mon offre.
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptyJeu 28 Fév - 3:13





Sebastian & Micah


« J’étais là… Je veux dire… je vous ai vus. Toi et ta famille. A l’hôpital. Je sais pas trop depuis quand vous y étiez, mais… quand mes parents sont morts – » La voix de Sebastian s'était éteinte. Micah hésita. Les cercles bruns de ses yeux étaient posés sur les flammes dansantes. Sa main incertaine glissa le long de la hanche de Sebastian, la frôlant avec douceur. Sa pudeur vis à vis de leurs pertes respectives l'empêchait de l'approcher comme il voulait, de le serrer aussi fort qu'il devrait. Alors il restait juste comme ça, les bras autour de lui, son ventre qui caressait le sien et son visage niché sur son torse. « Quand ils sont morts… j’ai erré quelques temps dans les couloirs de l’hôpital. Et je suis tombé sur vous. On m’a expliqué votre histoire. J’ai jamais trop su pourquoi, il avait dû penser qu’on aurait pu s’entraider, j’en sais trop rien. Mais c’est ce médecin-là qui m’avait conseillé ton animalerie. A croire qu’il voulait vraiment qu’on se rencontre. » L'adolescent fouilla dans ses souvenirs à la recherche du visage de Sebastian au détour d'un couloir, de la porte entrouverte de sa chambre. Il ne se rappelait pas. Tout était si flou, comme un brouillard de peine et de souffrance physique jeté sur ses souvenirs. Il n'avait jamais cherché à le lever. Mais maintenant il avait envie de se remémorer Sebastian. Sebastian qui savait depuis le début. Sebastian qui connaissait l'hôpital et le vide. Peut-être que Micah n'avait pas besoin d'être sur la défensive. D'avoir peur d'être vu comme une victime. Parce que Sebastian savait que certaines pièces ne peuvent jamais être recollées ensemble. Mais qu'elles seraient toujours là, en eux. Et que non, ça n'allait pas, que ça n'irait plus maintenant.

Mais peut-être qu'à lui, il pourrait raconter que sa mère chantait Sam I Am dans la voiture pour sa petite sœur. Et que quand elle se réveillerait, il lui demanderait de chanter, juste pour lui. Que Sebastian comprendrait. Et que peut-être un jour, il lui raconterait lui aussi quelque chose sur ses parents. Et Micah comprendrait.

« C'était Andrew le médecin ? » demanda t-il tout de même. « Andrew Seamore ? » D'ici à ce qu'il ai joué les entremetteuse celui-là, il n'y avait qu'un pas. Cela dit, ce n'est sans doute pas le genre de relation qu'il imaginait les voir développer quand il avait refilé à Sebastian l'adresse de l'animalerie... « C'est le médecin qui s'est occupé de nous. » expliqua l'adolescent plongé dans sa réflexion. « C'est pour ça que t'es venu à l'animalerie ? Pour un genre de... thérapie ? Et tu t'es dégonflé une fois face à moi ? »

Sebastian le renversa, et Micah leva sur lui un regard plein de curiosité. « Ça va peut-être te paraitre bête comme question, mais… pourquoi tu n’as pas cherché un travail en rapport avec le journalisme ici ? » Parce qu'il se remettait à peine de ses blessures. Parce que ça n'avait plus d'importance, ce qu'il aimait, ce qu'il voulait. Parce qu'il y a une vie avant et une vie après. Et que la vie après n'impliquait pas de faire ce qu'il aimait, juste de tenir bon. « J'ai pas vraiment eu le luxe de faire le difficile. J'avais besoin d'argent. » expliqua Micah, parce qu'il préférait citer la raison matérielle, qui l'air de rien, n'était pas moins vraie que les autres. Les dettes n'avaient pas daignées attendre et le laisser souffler. La vie ne s'était pas mise en pause, peu importe combien il l'avait souhaité. « Tu peux dire non si tu veux, mais je connais quelqu’un qui pourrait t’avoir un entretien dans les studios télés de la ville. Je sais pas si c’est quelque chose qui pourrait t’intéresser mais… t’as bien bossé avec des mygales. Ça peut difficilement être pire. »

On y était. En plein remake de Pretty Woman. Le riche architecte New Yorkais qui offre son aide au pauvre gosse dans le besoin après quelques nuits torrides – ok, une seule. Mais quand même, un entretien dans les studios télés. Un peu que ça l'intéressait ! Et s'il disait oui ? Est-ce qu'il allait croire qu'en plus d'abuser de lui sexuellement il s'intéressait à ses relations ? Mon dieu, il était Julia Roberts et bientôt Sebastian aurait honte de le présenter à ses amis.

L'adolescent le regardait sans rien dire, essayant certainement de lire quelque chose dans les yeux de son amant. Puis il posa sa main sur celle de Sebastian. « Si je dis oui, je veux que tu me jure que tu me l'aurais proposé même sans toute... l'histoire larmoyante. »

A aucun moment il ne laissa entrevoir à quel point il avait besoin de ce contact, de le sentir près de lui, contre lui. Micah ne laissait rien paraitre alors que son son coeur s'emballait à l'idée de perdre ne serait-ce qu'un tout petit peu du Sebastian qui l'avait séduit en lui faisant un chocolat chaud aussi bien qu'en jouant l'arrogant de service. L'adolescent respirait lentement, calmement, mais ses muscles étaient tendus. « J'ai pas envie de perdre le sale type qui m'a laissé moisir devant sa porte pendant qu'il s'en allait tranquillement chercher du lubrifiant dans sa chambre. Je le veux, autant que je veux celui qui a acheté un furet en souvenir de nous. Ça va te paraître stupide mais – »

WE ARE NEVER EVER EVER GETTING BACK TOGETHER

Sam. Il n'y avait qu'elle pour avoir remplacé la sonnerie de son portable par une telle merde. L'adolescent poussa un soupire désabusé. Il n'y avait aucun moyen qu'ils reprennent cette conversation dans ce bordel (you go talk to your friends, talk to my friends, talk to meeeeeeee !). Micah se tortilla de sous son amant pour attraper son jeans et en tira son téléphone. « 'lo ?... Oui, c'est moi. Comment ça expulsée de la classe ?... Okay, j'arrive tout de suite. »

Micah raccrocha en observant son téléphone comme s'il s'agissait d'une bombe à retardement. « Sam a été virée de sa classe. Faut que j'aille la chercher » dit-il d'une voix blanche. Puis il se rendit compte que Sebastian n'avait aucune idée de qui était Sam. « Samarah, ma petite sœur. Tu hmm – tu veux venir ? Tu voulais savoir comment elle était. »
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Sebastian L. Summers
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MessageSujet: Re: /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\   /!\ It doesn't matter (until you keep me sated) ▽ Sebastian /!\ EmptyVen 1 Mar - 2:05





Micah & Sebastian

« C'était Andrew le médecin ? Andrew Seamore ? » J’acquiesçais doucement, même si en réalité je n’avais pas retenu son nom. Il y avait de grande chance que ce soit ça. « C'est le médecin qui s'est occupé de nous. » C’est effectivement ce que j’avais cru comprendre à l’époque. « C'est pour ça que t'es venu à l'animalerie ? Pour un genre de... thérapie ? Et tu t'es dégonflé une fois face à moi ? » Qu – quoi ? Il pensait que j’étais venu à son animalerie pour jouer les psychologues ? Je haussais les sourcils, surpris, et incrédule qu’il pense ça. « Je… non. Bien sûr que non. J’ai gardé contact après l’été dernier avec Andrew. Un jour je lui ai évoqué le fait que j’avais envie d’acheter un animal domestique pour… combler ma solitude. Il m’a donc donné le nom de ton animalerie. Mais j’ignorais t’y trouver. » Ce satané médecin s’était bien gardé de le préciser d’ailleurs. « J’aurais dû me douter que c’était un piège de sa part en voyant le genre d’animaux que tu vendais. C’était loin du chien que j’espérais. » Il y avait en effet un monde entre une mygale et mon Carpette. Mais au final ça avait eu du bon cette histoire. Micah avait commencé à me harceler grâce à ça, et a finalement réussi à capter mon attention. Tellement qu’il en a perdu cet emploi, et que je voulais l’aider à se relever de cette épreuve. Peut-être que le faire se coucher au sol, à moitié sous moi, n’était pas l’image la plus équivoque pour se faire…

Travailler dans l’endroit sûrement le plus fréquenté de la ville m’avait permis de faire des rencontres intéressantes. Dont une qui s’était soldée par une forte amitié, qui pourrait pour une fois être utile à quelqu’un. Micah n’avait jamais eu la chance d’allier ses rêves à sa volonté d’aider sa famille, je voulais lui offrir cette chance. « Si je dis oui, je veux que tu me jures que tu me l'aurais proposé même sans toute... l'histoire larmoyante. » Je m’attendais à une telle demande de sa part. Il avait sa fierté. Je n’aurais même pas été étonné qu’il refuse catégoriquement mon aide en me disant qu’il pouvait se débrouiller seul. Mon regard se porta un instant sur sa main qui venait de se poser sur la mienne, et je souriais, me surprenant à tellement apprécier un geste si simple. Je reportais mon regard sur son visage avant de le rassurer : « Tu mérites simplement de faire quelque chose qui te plait. Peu importe ton passé, je veux juste t’aider à être heureux maintenant, et plus tard. » Et sur ces mots je déposais un tendre baiser sur ses lèvres, comme pour sceller notre accord. J’avais l’impression de ne pas avoir senti sa bouche contre la mienne depuis bien longtemps, et profitais encore quelques instants de son parfum. Je me reculais finalement, à moitié à contre cœur et observais son visage. Sa main toujours sur la mienne, je caressais d’un mouvement de pouce sa peau sous mes doigts, cherchant à effacer toute la tension que je pouvais sentir sous ses traits. Je sentais des paroles lui brûler les lèvres, et attendais avec impatience que Micah s’exprime enfin. « J'ai pas envie de perdre le sale type qui m'a laissé moisir devant sa porte pendant qu'il s'en allait tranquillement chercher du lubrifiant dans sa chambre. Je le veux, autant que je veux celui qui a acheté un furet en souvenir de nous. Ça va te paraître stupide mais – » Ces récents souvenirs me firent rire, et j’appréciais le fait qu’il semble les chérir même si pour n’importe qui d’autre, de tels évènements auraient été négatifs. Là, je restais pendu à ses lèvres, attendant de savoir pourquoi il se passait capable de me perdre, ou pourquoi il allait paraitre stupide. J’avais rarement été aussi à l’aise avec quelqu’un, et même ses réflexions les plus idiotes trouvaient une place dans mon cœur. J’attendais d’en savoir plus pour le rassurer, pour lui montrer que je n’irai nulle part, et que rien qu’il puisse me dire ne me semblerait réellement stupide. Seulement, j’entendais soudainement une musique le couper dans ses paroles.

Pourquoi est-ce que j’entendais du Taylor Swift ? Pourquoi est-ce que je reconnaissais du Taylor Swift ? J’ignorais laquelle de ces questions m’effrayait le plus. Micah se débattait contre moi pour attraper ses vêtements non loin, et le regardais répondre au téléphone. Ah, c’était donc ça. Il faudrait que je refasse sa culture musicale… J’écoutais d’une oreille sa conversation, tentant de satisfaire ma curiosité tout en lui laissant un peu d’intimité. Il raccrochait finalement, fixant le portable dans ses mains. « Sam a été virée de sa classe. Faut que j'aille la chercher » Je lui lançais un regard interrogatif avant qu’il reprenne. « Samarah, ma petite sœur. Tu hmm – tu veux venir ? Tu voulais savoir comment elle était. » Oh. Je me redressais de manière à me trouver assis aux côté du garçon. « Ta sœur est… en quoi ? Primaire ? Je savais pas qu’on pouvait se faire renvoyer à cet âge… » En voilà une remarque inutile. « Enfin, rien que pour ça, je viendrais avec grand plaisir. J’ai hâte de la rencontrer. » Dans mes souvenirs de quand j’avais croisé les Summers à l’hôpital, Sam m’avait paru être réellement jeune, et surtout, adorable. Ça me paraissait incroyable qu’elle se soit faite renvoyer de cours. Je ne perdais pas une seconde de plus, et me levais afin de retrouver mes vêtements légèrement éparpillés sur le canapé. Je les enfilais un à un, laissant Micah faire de même. J’éteignais la cheminée, et me rendais dans l’entrée, vérifiant dans un miroir que je n’avais pas l’air de sortir d’une magnifique séance de sexe avec un homme. Loupé.

« Micah ! » hurlais-je à travers toute la pièce. Je me contorsionnais la nuque afin d’avoir une meilleure vue de celle-ci dans la glace. Le garçon, toujours en train de se rhabiller s’approcha de moi. Fixant son reflet dans mon dos, je désignais le large suçon sur mon cou, juste en dessous de l’oreille. « Je ne sais même pas quand tu as eu l’occasion de faire ça… » remarquais-je, incrédule mais pas énervé, essayant de remonter un peu le col de mon pull inutilement. Seule une écharpe me permettrait de cacher la marque vu son emplacement. Je finissais par me retourner vers Micah, résigné. J’enroulais mes bras autour de sa taille, et lassais mes mains dans le bas de son dos pour le maintenir assez près de moi. « Ecoute, il y a… juste une chose dont j’ai encore besoin de te parler. » commençais-je, calmement. « Toute cette relation… n’a rien de simple. Et j’ai peur… qu’on parle sur nous, qu’on nous juge. Pour l’instant j’ai juste envie de profiter de toi, de nous, sans avoir à me soucier des remarques des autres. J’aimerais… que pour le moment... on garde ça pour nous. » Je déliais mes mains et les portais à son torse, m’accrochant quelque peu à son pull. « Tu peux en parler à tes proches si tu veux, évidemment. Mais les ragots vont si vite dans cette ville que je ne voudrais pas que n’importe qui vienne faire des remarques déplacées. T’es bien trop important pour moi Micah, j’ai envie de nous donner… une vraie chance. » Ce suçon m’avait fait réfléchir. J’aurais aimé pouvoir crier sur tous les toits que j’étais dans une nouvelle relation et que celle-ci me donnait espoir. Mais j’avais assez vécu à Town Square pour savoir que les nouvelles comme ça circulaient vites et que j’aurais le droit aux jugements de chacun. Micah et moi n’avions pas besoin de ça maintenant. Je voulais qu’on prenne notre temps, qu’on apprenne réellement à se connaitre et à s’apprécier. Assez pour qu’un jour, les gens se rendent compte qu’il n’y avait rien à critiquer dans nos choix. Et j’espérais que mon compagnon comprenne ma demande, et que ce genre de marque… ne nous aiderait pas. « Et pour le suçon… pas la peine de me marquer. Je suis déjà complètement à toi. » concluais-je, séducteur, en allant embrasser mon amant.
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Micah Summers-Petterson
Micah Summers-Petterson
staff → master of sex
Côté coeur : Marié à Sebastian la bête de sexe !
Job : Pâtissier au Morning Coffee, adepte des pauses sexy dans la réserve avec le patron & papa comblé de Mary et Quinn.
Age : 20 ans
Célébrité : Dylan O'Brien

EN SAVOIR UN PEU PLUS...
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Sebastian & Micah

« Ta sœur est… en quoi ? Primaire ? Je savais pas qu’on pouvait se faire renvoyer à cet âge… »

Le pauvre. Il ne savait pas toujours pas que dans la famille, on se faisait un devoir d'aller à l'encontre du bon sens commun. « Tu savais pas non plus qu'on pouvait se coincer dans une boite aux lettres. » rétorqua philosophiquement Micah, convaincu qu'un jour, Sebastian ne s'étonnerait plus de ce genre de chose.

Là dessus Micah rampa dans son jeans, pendant que Sebastian visiblement intrigué par les frasque de Sam, acceptait de l'accompagner. Et objectivement, l'adolescent ne savait pas trop pourquoi il lui avait proposé de venir. Enfin si il savait. « Je veux juste t’aider à être heureux... » la phrase résonnait dans son esprit depuis tout à l'heure. Micah était heureux là, avec Sebastian. Il avait envie de le partager avec Sam. Et aussi qu'il fasse sa connaissance. Parce qu'elle était un bout de lui et que l'adorer était comme un rite de passage.

Un violent « Micah ! » crié depuis l'entrée le fit sursauter. Micah sautilla debout, attrapa son pull en quatrième vitesse avant d'aller voir ce qui pouvait bien se passer.

Sebastian se dévissant le cou devant le miroir était un élément de réponse en soit. L'adolescent arbora un rictus dégoulinant de culpabilité Son suçon venait d'être détecté. Pour peu il l'aurait oublié.

« Je ne sais même pas quand tu as eu l’occasion de faire ça… »

Ça ressemblait vaguement à une accusation. Micah haussa les épaules innocemment en se regardant dans le miroir.

« J'ai bien ma petite idée là-dessus. » répliqua t-il en adressant un sourire taquin au reflet perplexe de son amant. Puis il passa sa main dans ses cheveux passablement décoiffés, vérifia l'état des ses lèvres. Ouf, elles avaient retrouvées leur rose habituel. Rien de rouge et enflé – et de terriblement sexuel n'était repérable sur sa bouche. Micah jeta un oeil à ses mains. Un oeil et un reniflage en règle. « Mon dieu, je sens le sexe a des kilomètres ! » s'écria t-il faisant volte face pour aller se récurer les mains à la javel. « J'peux pas aller à l'école comme ça, on va me prendre pour un gigo – »

Apparemment il ne se laverait pas les mains. Parce que Sebastian l'avait attrapé pour un câlin en règle.

« Ecoute, il y a… juste une chose dont j’ai encore besoin de te parler. »

Okaaaay. Pas de câlin. Sebastian avait l'air sérieux. Comme, vraiment sérieux. Pas sérieux en colère, ni sérieux agacé. Juste sérieux, sérieux. « Toute cette relation… n’a rien de simple. » Ce fut au tour de Micah d'arquer un sourcil incrédule. « Et j’ai peur… qu’on parle sur nous, qu’on nous juge. Pour l’instant j’ai juste envie de profiter de toi, de nous, sans avoir à me soucier des remarques des autres. J’aimerais… que pour le moment... on garde ça pour nous. » Oh mon dieu. Micah l'avait prédit. Sebastian avait honte de lui. Honte qu'il soit un garçon. Honte qu'il ai sept ans de moins. Honte qu'il soit pauvre et endetté. Micah se décomposa surplace. Il avait envie de fuir, ou de se fondre dans le sol. Mais Sebastian le tenait, coupant toute tentative de fuite. « Tu peux en parler à tes proches si tu veux, évidemment. Mais les ragots vont si vite dans cette ville que je ne voudrais pas que n’importe qui vienne faire des remarques déplacées. T’es bien trop important pour moi Micah, j’ai envie de nous donner… une vraie chance. »

Une vraie chance...

« Une vraie chance... » murmura Micah, et ce n'était que l'ombre de la phrase formée sur ses lèvres. Il ne comprenait pas. Il n'avait pas réfléchi à ce que leur relation impliquait pour Sebastian, pour sa réputation, pour son café. Avoir une vraie chance avec lui impliquait de rester cacher.

Micah aurait voulu baisser les yeux, juste un instant, pour se faire à l'idée. Pour démêler le plaisir d'être important, d'être vraiment important aux yeux de Sebastian, au pincement dans son cœur à l'idée de rester caché comme une chose sale et honteuse.

« Et pour le suçon… pas la peine de me marquer. Je suis déjà complètement à toi. » reprit-il, en venant capturer ses lèvres. Le contact rassura immédiatement Micah. Il se sentait si bien dans ses bras. Il ne savait pas pourquoi, ils avaient le pouvoir magique de chasser ses idées noires. Il hissa une main sur son visage, juste pour le plaisir de le sentir sous ses doigts tandis qu'il goutait encore la chaleur de sa bouche. Accompagné d'une myriade de frissons, il caressa sa langue de la sienne avec tendresse.

« Je suis désolé. » s'excusa t-il un peu penaud, une fois le baiser rompu. Il esquissa un sourire sans joie, pris de court. « Je voulais pas te marquer, je – c'était juste un jeu... »

Puis il se détacha de Sebastian et siffla pour appeler Cachou. Le labrador déboula dans l'entrée suivi de Carpette. Micah lui grattouilla les oreilles pour se redonner un peu de consistance, avant de récupérer ses lunettes et d'enfiler son manteau. « On peut y aller ! »

Et ils y allèrent. En voiture, avec les deux chiens. C'est qu'il n'était pas tellement habitué à utiliser une voiture. L'adolescent tritura le chauffage parce qu'on se les gelait là-dedans, et engueula trois ou quatre fois Cachou sur le chemin, parce qu'il essayait de passer devant au lieu de rester derrière avec Carpette. Dieu merci le trajet fut vite réglé, et la voiture garée devant l'école au bout de même pas dix minutes.

Micah serra son manteau autour de lui en sortant de l'habitacle et libéra les chiens.

« Micaaah ! »

Sam lui déboula dans les bras comme s'ils avaient été séparés dix ans.

« C'est Tim ! Il a été méchant... » dit elle, sa voix étouffée alors qu'elle parlait la tête enfoncée dans les vêtements de son frère.
« C'est qui ce Tim ? »
« Monsieur Summers ? » intervint une dame au regard réprobateur, que Micah supposa être sa maitresse, ou une maitresse. La personne qui allait le renseigner sur Tim, et le délit commis par sa sœur. « Je peux vous parler une minute ? »

Micah hocha la tête et se tourna vers Sebastian. « Ça t'embête si je te la laisse ? – C'est quiiii ? – Juste le temps de voir sa maitresse. J'me dépêche, promis. »

Et il s'éclipsa, abandonnant sa sœur aux mains de Sebastian. La fillette leva les yeux vers lui et accrocha sa petite main à son manteau pour tirer dessus. « Comment tu t'appelles ? »

******

« Alors comme ça, t'as cogné un certain Timmy en plein cours ? »

Dix minutes plus tard, Micah était de retour, et il n'avait pas du tout l'air en colère.

« Il a dit que maman se réveillerait jamais ! » gronda Sam avec cette moue butée dont les enfants ont le secret. « Qu'elle avait des trucs cassés dans le cerveau et que ça se réparerait jamais ! »
Micah ébouriffa ses bouclettes folles, un geste qu'il savait rassurant pour sa cadette.
« J'espère que tu lui a collé une bonne raclée à ce petit minable. » dit-il avec fierté. Elle se tenait juste là, entre lui et Sebastian dont elle avait attrapé la main. Sebastian dont Micah n'osait plus approcher. Il s'il se tenait trop près ? Et si la maitresse de Sam les observait du coin de l'oeil ? Et Si Sebastian décidait que c'était trop compliqué d'être ensemble pour valoir la peine de ruiner sa réputation. « Vous avez fait connaissance ? » demanda t-il timidement.
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