Sujet: SOS étudiante en détresse ♧ feat. Harrison Dim 14 Oct - 20:43
S.O.S. étudiante en détresse, j’écoute ! Ft. Harrison & Lou
Doit-on renforcer le Conseil Constitutionnel ? Voilà une heure et demi que Lou regardait la page blanche qui se tenait devant elle. Elle était profondément désespérée. Outre les cours ennuyeux à mourir qu’elle devait subir plusieurs heures par jour, il y avait aussi les devoirs interminables où il fallait passer la soirée à se creuser les méninges dans l’espoir d’obtenir une note suffisamment bonne pour ne pas être recalée aux examens finals. Elle détestait le droit, purement et simplement. Elle ne prenait aucun plaisir à étudier les innombrables textes de loi et elle n’avait aucun engouement à se gaver d’arrêts ou de décisions de justice. Après avoir relu le sujet de sa dissertation pour la dixième fois, elle attrapa son téléphone portable. Une seule personne, hormis son père, pouvait l’aider à trouver des pistes intéressantes pour étoffer son développement : Harrison Anderson. Elle l’avait rencontré dans le cabinet d'avocats où elle avait fait son stage d'observation et il s’était tout de suite montré amical. Elle savait qu’elle pouvait compter pour lui et qu’il n’hésiterait certainement pas à l’aider ; contrairement à elle, il semblait avoir le droit dans la peau. Après quelques secondes de doute, elle composa enfin le numéro du jeune avocat. Elle n’aimait pas déranger les gens mais là, c’était un cas d’extrême urgence : si elle avait encore une mauvaise note, elle n’aurait jamais son année et son père la tuerait. Enfin, façon de parler bien évidemment. Mais il portait tellement d’espoir en elle qu’elle n’avait pas envie de le décevoir en se plantant lamentablement aux examens. Lorsqu’elle entendit la voix de son interlocuteur décrocher, elle se mit à sourire. Elle espérait qu'elle ne le dérangeait pas trop. « Hey, salut ! C’est Lou. Lou Thompson, la stagiaire, tu sais ? » Elle se mettait toujours en tête que les gens ne se souvenaient pas d'elle, parce qu'elle n'avait rien de spécialement marquant. Aussi préférait-elle se présenter histoire d'éviter les moments gênants du genre "Lou qui ?". « Je suis désolée de te déranger mais j’ai un commentaire d’arrêt à rendre pour lundi et je bloque complètement… J'ai besoin d'un sauveur ! », dit-elle d'un ton jovial. Elle n'était pas du genre à se lamenter sur son triste sort et même si cette dissertation lui sortait par les yeux, elle n'en perdait pas sa bonne humeur pour autant.